Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Analyse
Recueil d’exercices
et aide-mémoire vol. 1
Troisième édition Jacques Douchet
revue et augmentée
www.ppur.org
exercices qui s’y prêtent, après, bien sûr, avoir essayé de les résoudre par soi-
même.
Pour ceux qui s’intéressent aux démonstrations, je recommande comme
livre de référence : Jacques Douchet et Bruno Zwahlen Calcul différentiel et
intégral, Presses polytechniques et universitaires romandes (PPUR).
Enfin, n’étant pas propriétaire des exercices contenus dans ce livre, j’en-
courage tous mes collègues à les utiliser à bon escient et sans restriction, ainsi
que d’en faire profiter pleinement leurs étudiants.
Finalement, je souhaite à tous les étudiants beaucoup de plaisir à faire les
exercices proposés et rappelle que ce n’est qu’en persévérant que l’on arrive à
ses fins.
Remerciements
Je tiens à remercier ici toutes les personnes qui m’ont aidé à la réalisation
de ce livre. En particulier, Văn Duo.c Lê qui a relu le manuscrit et qui s’est
occupé de l’importante partie informatique. Mes remerciements vont aussi à
Victoria Rezzonico pour les dessins, à Marie-France De Carmine pour son aide
et ses remarques judicieuses ainsi qu’aux Presses polytechniques et universi-
taires romandes (PPUR) qui ont accepté de publier ce livre en faisant preuve
d’un grand professionnalisme.
Jacques Douchet
Table des matières
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v
Chapitre 1 Nombres réels 1
Chapitre 1 1.1 Nombres Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
r´e e l s
1.1
1.2 Introduction
Propriétés. . .......................................................................................1 1
1.2 Propriétés.
1.3 Intervalle . ..........................................................................................11
1.3 Intervalle
1.4 Valeur absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. . .. . .. . .. . 12
1.4 Valeur
1.5 absolue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Partie entière
1.5 Partie
1.6 Minorant enti‘–ere Borne. . . . .inférieure
. . . . . . . . . .. . . . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 3
1.6 Minorant
1.7 Majorant – Borne inférieure supérieure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.7 Majorant – Borne
1.8 Sous-ensemble borné supérieure
...................................4
1.8 Sous-ensemble
1.9 Raisonnement par borné . . . . . . . . .... .. .. .. .. .. . .. . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 4
récurrence
1.9 Raisonnement
1.10 Exercices . . . . . par . . . . récurrence
. . . . . . . . . . ...................................................... 4
1.10 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Chapitre 2 Suites numériques 7
Chapitre 2 2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Suites num´ e r i q u e s
2.1 Suites
2.2 Introduction
bornées .... .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. .. .. .. .. . .. .. .. .. . 7
2.2 Limite
2.3 Suites bornées
d’une suite . . . ............................................................................ 7
2.3 Limite d’une suite
2.4 Limites infinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
2.4 Limites
2.5 Suites deinfinies
Cauchy . . ........................................................................... 11 .9
2.5
2.6 Suites de Cauchy
Sous-suites . . . . . . ........................................................................... 11
2.6
2.7 Sous-suites
Limite supérieure . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 12
2.7
2.8 Limite
Exercices supérieure
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 13
2.8 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre 3 Nombres complexes 21
Chapitre 3 N ombintroduction
3.1 res complexe.s. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 1
3.1
3.2 introduction
Forme polaire. .... .. .. .. .. .. .... .... .... .... .... .... .. .. ........................................ 21 22
3.2
3.3 Forme
Formulepolairede Moivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 23
3.3
3.4 Formule
Racines d’un de Moivre nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
. . .complexe
3.4
3.5 Racines d’un nombre
Décomposition d’un polynôme complexe.... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . .. . .. 23 24
3.5 Décomposition
3.6 Exercices . . . . . .d’un . . . . . polynôme
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Chapitre 4 Fonctions d’une variable 29
Chapitre 4 FonctIntroduction
4.1 ions d’une va.r.i.a.b.l.e. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 9
4.1
4.2 Introduction
Fonction monotone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 31
4.2
4.3 Fonction monotone
paire – Fonction . . . . . . .impaire . . . . . . . .......................................... 31
4.3
4.4 Fonction paire périodique – Fonction . . . . . . .impaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 32
4.4 Fonction périodique
4.5 bornée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..32 32
4.5 Fonction bornée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32
viii Table des matières
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
5.2 Théorèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
5.3 Polynôme de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
5.4 Fonction convexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
5.5 Asymptotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
5.6 Etude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
5.7 Courbe paramétrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
5.8 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Bibliographie 505
Chapitre 1
Nombres réels
1.1 Introduction
∅ ⊂ N ⊂ Z ⊂ Q ⊂ R.
1.2 Propriétés
Proposition 1.2 Entre deux nombres réels distincts, il existe une infinité d’ir-
rationnels.
Proposition 1.3 Entre deux nombres réels distincts, il existe une infinité de
rationnels.
1.3 Intervalle
Intervalle ouvert
]a, b[ = {x ∈ R : a < x < b} .
Intervalle fermé
[a, b] = {x ∈ R : a ≤ x ≤ b} .
]a, b] = {x ∈ R : a < x ≤ b} .
[a, b[ = {x ∈ R : a ≤ x < b} .
Intervalles ouverts
]−∞, a[ = {x ∈ R : x < a}
]a, +∞[ = {x ∈ R : x > a} .
Intervalles fermés
]−∞, a] = {x ∈ R : x ≤ a}
[a, +∞[ = {x ∈ R : x ≥ a} .
Autres intervalles
R− = ]−∞, 0]
R+ = [0, +∞[
R∗− = ]−∞, 0[
R∗+ = ]0, +∞[ .
Définition 1.5 A tout nombre réel x, on peut associer le nombre réel positif
ou nul défini par
x si x > 0
|x| =
−x si x ≤ 0.
Propriétés
1) |x| = 0 ⇐⇒ x = 0.
2) ∀ a > 0 : |x| < a ⇐⇒ −a < x < a.
3) ∀ a > 0 : |x| ≤ a ⇐⇒ −a ≤ x ≤ a.
4) ∀ a > 0 : |x| > a ⇐⇒ x < −a ou x > a.
5) ∀ a > 0 : |x| ≥ a ⇐⇒ x ≤ −a ou x ≥ a.
6) |xy| = |x| |y| .
x |x|
7) Si y = 0, =
y |y| .
8) |x| ≥ x et |x| ≥ −x.
9) Inégalité triangulaire
|x + y| ≤ |x| + |y| .
inf A = −∞.
4 Majorant – Borne supérieure
sup A = +∞.
Définition 1.12 Soit P (n) une relation dépendant d’un entier n ≥ 0, telle
que P (n0 ) soit vraie et que pour tout entier n ≥ n0 : P (n) implique P (n + 1).
Alors, P (n) est vraie pour tout entier n ≥ n0 . Dans la terminologie mathéma-
tique, le raisonnement par récurrence s’appelle aussi raisonnement par
induction.
1.10 Exercices
Résoudre 1.5 Résoudre graphiquement :
` 2 ´` ´ x2 + y 2 + 2y ≤ 3 , x − y ≥ 0 et x ≤ 1.
1.1 x − 9 x4 − 8x = 0 .
1.6 Trouver les entiers a, b et c de sorte
q
que pour tout x ∈ R :
1.2 (x + 3)2 − 2x − 5 − x2 = 0 .
(x − a) (x − 10) + 1 = (x + b) (x + c) .
x x−1 1.7 Vérifier que pour tout x, y ∈ R et
1.3 ≥ − 1.
x−2 x+1 tout entier n ≥ 1 :
`
1.4 Résoudre graphiquement : xn − y n = (x − y) xn−1 + xn−2 y
´
x − y ≥ 0 , 1x + y ≤ 2 et y > 0. + · · · + xy n−2 + y n−1 .
Nombres réels 5
2 1 − an+1 Sp = kp .
1 +a + a + ··· +a = n
.
1−a k=0
1.8 Montrer que 2 0002 000 − 1 est divi- 1) Montrer que pour tout p ∈ N∗ :
sible par 1 999. !
p
Xp
p
1.9 Calculer la somme (n + 1) = Sp−m .
m=1
m
S = 2 + 2 · 22 + 3 · 23 + · · · + 100 · 2100 .
2) En déduire l’égalité
1.10 1) Montrer que pour tout x, y ∈ R
et tout n ∈ N∗ (binôme de Newton ) : X
n
n(n + 1)(2n + 1)
! S2 = k2 = .
Xn 6
n n k n−k k=1
(x + y) = x y
k=0
k 3) Calculer
où ! X
100
n n! (k + 1)(3k + 2) .
= .
k k!(n − k)! k=0
k=1
2 x k yk ≤ x2k yk2 .
k=1 k=1 k=1
2) En déduire que pour tout entier
n≥1: En déduire que
!2 !2
Xn Xn X
n X
n
k = k3 . xk ≤n x2k .
k=1 k=1 k=1 k=1
6 Exercices
1.19 Soit λ1 , . . . , λn ∈ R∗+ . Trouver la 1.29 Montrer que pour tout x, y ∈ Q vé-
valeur minimale de rifiant x5 +y 5 = 2x2 y 2 , le nombre 1−xy
X
n est le carré d’un rationnel.
λk x2k
1.30 Montrer qu’entre deux irrationnels
k=1
distincts, il y a une infinité de ration-
sachant que x1 + · · · + xn = 1. nels.
1.20 Soit x1 , . . . , xn ∈ R∗+ dont le pro- 1.31 Montrer qu’entre deux rationnels
duit vaut 1. Montrer que distincts, il y a une infinité d’irration-
X
n nels.
n≤ xk .
k=1 1.32 Montrer l’existence et l’unicité de
[x].
1.21 Soit a1 , . . . , an ∈ R∗+ .
Montrer
que leur moyenne harmonique est 1.33 Trouver sup{0,1; 0,11; 0,111; . . .}
inférieure à leur moyenne géomé- et inf{−0,1; −0,101; −0,10101; . . .}.
trique qui est elle-même inférieure à
1.34 Soit E un sous-ensemble non vide
leur moyenne arithmétique. Autre-
et borné de R. Montrer que
ment dit,
n sup E = − inf(−E) .
1 1
+ ··· +
a1 an 1.35 Montrer que
√ a1 + · · · + an
≤ n a1 · · · an ≤ . ˘ ¯ √
n sup x ∈ Q : x2 < 2 = 2 .
1.22 Soit x1 , . . . , xn ∈ R∗+ . Montrer que
r 1.36 Théorème de Dedekind . Soient
x1 + · · · + xn x21 + · · · + x2n E et F deux sous-ensembles disjoints
≤ . non vides de R pour lesquels E ∪ F =
n n
R. De plus, on suppose que pour tout
1.23` Soit ´a, b ∈ R∗+ . Montrer que
x ∈ E et y ∈ F , on a x < y. Montrer
4 a3 + b3 ≥ (a + b)3 .
qu’il existe un unique a ∈ R tel que
1.24` Soit a, b, c´ ∈ R∗+ . Montrer que x ∈ E et y ∈ F impliquent x ≤ a ≤ y.
9 a3 + b3 + c3 ≥ (a + b + c)3 .
1.37 Soient I un intervalle, n un entier
1.25 Trouver les valeurs extrêmes du strictement supérieur à 1, x1 , . . . , xn n
produit xyz sous les conditions x, y, z > éléments de I et λ1 , . . . , λn n éléments
0 et xy + xz + yz = 3. P
n
de [0, 1] tels que λk = 1. Montrer
1.26 Trouver les valeurs extrêmes de la k=1
que
somme x + y + z sous les conditions X
n
x, y, z > 0 et xy + xz + yz = 3. λk x k ∈ I .
1.27 1) Pour 0 ≤ x < y ≤ 1, trouver la k=1
Suites numériques
2.1 Introduction
Définition 2.1 Une suite (xn ) est dite minorée, s’il existe a ∈ R tel que
n ∈ N implique a ≤ xn .
Définition 2.2 Une suite (xn ) est dite majorée, s’il existe b ∈ R tel que
n ∈ N implique xn ≤ b.
Définition 2.3 Une suite (xn ) minorée et majorée est dite bornée.
Définition 2.5 Une suite (xn ) est dite convergente et admet pour limite
x ∈ R ou tout simplement que (xn ) converge vers x , si à tout ε ∈ R∗+ , on peut
associer nε ∈ N tel que n ≥ nε implique |xn − x| ≤ ε. On écrit alors,
lim xn = x.
n→+∞
Définition 2.6 Une suite qui ne converge pas est dite divergente.
8 Limite d’une suite
Exemple 2.8 ∀ a > 0, la suite (xn = an ) converge vers 0 si |a| < 1 et diverge si
|a| > 1.
Propriétés
On suppose que
lim xn = x et lim yn = y.
n→+∞ n→+∞
Alors,
1) Linéarité. ∀ α, β ∈ R :
lim (αxn + βyn ) = αx + βy.
n→+∞
2) lim xn yn = xy.
n→+∞
3) Si y = 0 et ∀ n ∈ N : yn = 0,
xn x
lim = .
n→+∞ yn y
4) lim |xn | = |x| .
n→+∞
Proposition 2.10 Supposons que les deux suites (xn ) et (yn ) convergent res-
pectivement vers x et y et qu’il existe un entier n0 ≥ 0 pour lequel n ≥ n0
implique xn ≤ yn . Alors, x ≤ y.
Proposition 2.11 Soit (xn ) une suite bornée et (yn ) une suite qui converge
vers 0. Alors, la suite (xn yn ) converge vers 0.
Proposition 2.14 (Critère de Cauchy) Soit (xn ) une suite pour laquelle
la limite
ρ = lim n |xn |
n→+∞
existe. Alors, si ρ < 1 la suite (xn ) converge vers 0 tandis que si ρ > 1 elle
diverge.
Définition 2.15 On dit que la suite (xn ) tend vers −∞, si à tout α ∈ R∗− ,
on peut associer nα ∈ N tel que n ≥ nα implique xn ≤ α. On écrit alors,
lim xn = −∞.
n→+∞
Définition 2.16 On dit que la suite (xn ) tend vers +∞, si à tout β ∈ R∗+ ,
on peut associer nβ ∈ N tel que n ≥ nβ implique xn ≥ β. On écrit alors,
lim xn = +∞.
n→+∞
2.4.1 Propriétés
lim xn = +∞
1) n→+∞ ⇒ lim (xn + yn ) = +∞.
(yn ) bornée n→+∞
lim xn = −∞
2) n→+∞ ⇒ lim (xn + yn ) = −∞.
(yn ) bornée n→+∞
lim xn = +∞
3) n→+∞ ⇒ lim yn = +∞.
∃ k ≥ 0 t.q ∀ n ≥ k : yn ≥ xn n→+∞
lim xn = −∞
4) n→+∞ ⇒ lim yn = −∞.
∃ k ≥ 0 t.q ∀ n ≥ k : yn ≤ xn n→+∞
lim xn = +∞
5) n→+∞ ⇒ lim xn yn = +∞.
∃γ∈ R∗+ et nγ ∈ N t.q ∀ n ≥ nγ : yn ≥ γ n→+∞
10 Limites infinies
lim xn = −∞
6) n→+∞ ⇒ lim xn yn = −∞.
∃γ∈ R∗+ et nγ ∈ N t.q ∀ n ≥ nγ : yn ≥ γ n→+∞
(xn ) bornée xn
7) lim yn = ∞ ⇒ lim = 0.
n→+∞ yn
n→+∞
∃ ξ ∈ R∗+ et nξ ∈ N t.q ∀ n ≥ nξ : xn ≥ ξ xn
8) lim yn = 0 et ∀ n ∈ N : yn > 0 ⇒ lim = +∞ .
n→+∞
n→+∞ yn
∃ ξ ∈ R∗+ et nξ ∈ N t.q ∀ n ≥ nξ : xn ≥ ξ xn
9) lim yn = 0 et ∀ n ∈ N : yn < 0 ⇒ lim = −∞ .
n→+∞
n→+∞ yn
Proposition 2.25 Toute suite croissante non majorée tend vers +∞.
Proposition 2.27 Toute suite décroissante et non minorée tend vers −∞.
Proposition 2.28 (Théorème des suites adjacentes) Soit (xn ) une suite
croissante et (yn ) une suite décroissante telles que
lim (xn − yn ) = 0 .
n→+∞
Alors,
Suites numériques 11
1) ∀ n ∈ N : x0 ≤ xn ≤ xn+1 ≤ yn+1 ≤ yn ≤ y0 .
2) (xn ) et (yn ) convergent vers la même limite.
Proposition 2.29 (Théorème de Stolz) Soit (xn ) et (yn ) deux suites qui
vérifient les propriétés suivantes :
1) (yn ) est strictement croissante et lim yn = +∞ ;
n→+∞
xn+1 − xn
2) lim = avec ∈ R.
n→+∞ yn+1 − yn
xn
Alors, lim = .
n→+∞ yn
Définition 2.33 Une suite est dite de Cauchy si à tout ε ∈ R∗+ , on peut
associer nε ∈ N tel que n, m ≥ nε impliquent |xm − xn | ≤ ε.
2.6 Sous-suites
Définition 2.35 Si (nk ) est une suite strictement croissante d’entiers naturels,
on dit que (xnk ) est une sous-suite ou encore suite extraite de la suite (xn ).
Proposition 2.37 Si une suite (xn ) converge vers x, toutes ses sous-suites
convergent vers x.
12 Limite supérieure
Définition 2.38 Soit (xn ) une suite majorée. A partir de cette suite, on peut
définir une nouvelle suite (yn ) en posant
yn = sup {xk : k ≥ n} .
La suite (yn ) est décroissante. Par définition, sa limite est appelée la limite
supérieure de la suite (xn ) et on la note par lim sup xn .
n→+∞
Proposition 2.39 De toute suite (xn ) , on peut extraire une sous-suite (xnk )
qui converge vers lim sup xn .
n→+∞
Propriétés
1) ∀ λ > 0 : lim sup λxn = λ lim sup xn .
n→+∞ n→+∞
3) Si lim xn = x avec x ∈ R, on a
n→+∞
2.8 Exercices
„ «n
Calculer 2
2.19 lim 1+ .
n n→+∞ n
2.1 lim
n→+∞ n + 2
. „ «n
1
2.20 lim 1− .
n2 + 1 n→+∞ n
2.2 lim
n→+∞ 4n2 + 5
. „ «n
1
√ 2.21 lim 1+ .
n2 + 2 n→+∞ n2
2.3 lim . ` ´
n→+∞ 2n ln 1 + n2
√ 2.22 lim √ .
cos n n→+∞ ln n
2.4 lim . „√ «
n→+∞ n √ n+1
2.23 lim n ln √ .
1 n→+∞ n−1
2.5 lim n sin . „ «n
n→+∞ n2 ln (1 + n)
2.24 lim .
1 1 ln n
lim n2 cos
n→+∞
2.6 sin 3 .
n→+∞ n4 n √
2.25 lim e− n ln (1 + n + en ) .
2.7 n→+∞
„ «
sin (n + 1) − sin (n − 1) ln n2 1
lim . 2.26 lim √ + cosn .
n→+∞ cos (n + 1) + cos (n − 1) n→+∞ n n
√
ln (1 + n)
2.8 2.27 lim .
n→+∞ ln (1 + n2 )
sin (n + 1) + sin (n − 1) ln (n + en )
lim . 2.28 lim .
n→+∞ sin n n→+∞ en
√
sin n3 + n2 + 1 ln (2n + 3n )
2.9 lim . 2.29 lim .
n→+∞ n3 + n2 + 1 n→+∞ 4n
2.10 lim sin n . ln n!
n→+∞ 2.30 lim .
n→+∞ 5n
√ √
n2 + 1 − n2 + 4 ln n!
2.11 lim . 2.31 lim .
n→+∞ 2 n→+∞ n2
2.12 Xn
1
“p p ” 2.32 lim
n→+∞ k2 − 1
.
lim n2 + 7 − (n + 3) (n + 6) . k=2
n→+∞
X
n
1
“p ” 2.33 lim .
2
2.13 lim n n4 + 4n + 5 − n . n→+∞
k=0
k2 + 3k + 2
n→+∞
2.14 X
n
k+1
2.34 lim .
√ “p 3 p ” n→+∞ k3 + 4k2 + 5k + 2
lim n n + n − n3 + 1 . k=0
n→+∞ 2.35
n3 √ X
n
k2 + 3k + 2
2.15 lim cos n . lim .
n→+∞ 7n n→+∞ k4 + 7k3
+ 17 k2 + 17 k + 6
k=0
2 n
!
1 X 2
2.16 lim . n
n→+∞ n!
2.36 lim k .
n n→+∞ n3
k=1
2.17 lim . !
n→+∞ an
1 X 2
n
!
1 X 3
n
2.51 Soit (xn ) une suite qui converge
2.38 lim k .
n→+∞ n4 vers ∈ R. Montrer que
k=1
!
! 2 Xn
1 X nk
n
lim kxk = .
2.39 lim 2 . n→+∞ n (n + 1) k=1
n→+∞ n k=0
! 2.52 Vérifier que pour tout entier n ≥ 1 :
1 X√
n
2.40 lim k . √ √ 1
n→+∞ 2
n k=1 n+1− n ≤ √ .
2 n
2.41 Soit m ∈ N∗ . Montrer que En déduire que la suite (xn ) définie par
!m √ Xn
1 X √
m 1
n xn = −2 n+ √
lim m = 1. k
n→+∞ m k=1 k=1
est convergente.
2.53 Soit a ∈ R. Montrer que la suite
Calculer
r ! (xn = an ) converge vers 0 si |a| < 1 et
X
n
k diverge si |a| > 1.
2.42 lim 1+ −1 .
n→+∞ n2 2.54 Montrer que la suite
k=1
! „ “ «
1 ”n
1 X 1
n
xn = 1 +
2.43 lim √ √ . n
n→+∞ n k=1 k
! est strictement croissante et majorée
1 X
n
par 3.
2.44 lim k! .
n→+∞ n! 2.55 Montrer que la suite
k=1 √
! (xn = n n) est strictement décrois-
Xn
n sin n2 sante pour n ≥ 3 et qu’elle converge
2.45 lim √3
.
n→+∞ logk n! vers 1.
k=2
2
2.56 Soient 0 < |a| < 1 et
1 X “ “ ””
n
1 ` ´ n
2.46 lim
n→+∞ n3
ln 2 .
k sin n xn = (1 + a) 1 + a2 · · · 1 + a2 .
k=1 2
“ p ” Vérifier que pour tout n ∈ N∗ :
2.47 lim sin2 π n2 + n . n+1
(1 − a) xn = 1 − a2
n→+∞
.
p
2.48 lim cos 2+ 4n2 π 2 . En déduire la limite de la suite (xn ).
n→+∞
2.59 Calculer la limite de la suite (xn ) 2.68 Montrer que les deux suites (xn ) et
définie par x0 = 0, x1 = 1 et (yn ) définies par
8 x n + yn
1 >
< xn+1 =
xn+1 = (xn + xn−1 ) . 2
2 et 0 < y0 < x0
>
: yn+1 =
2xn yn
2.60 Calculer la limite de la suite (xn ) x n + yn
définie par x0 = 0, x1 = 1 et convergent vers la même limite. Calcu-
1 ler cette limite commune.
xn+1 = (5xn − xn−1 ) .
4 2.69 Soit a l’unique solution de l’équa-
2.61 Montrer que la suite (xn ) définie tion x − cos x = 0. Montrer que la suite
par (xn ) définie par
xn+1 = cos xn et x0 = 0
xn+1 = 5xn − 4xn−1 , x0 = 0 et x1 = 1
converge vers a.
est divergente.
2.70 Montrer que la suite (xn ) défine par
2.62 Calculer la limite de la suite (xn ) 1
définie par xn+1 = sin xn et x0 =
2
3xn − x2n + 4 est convergente. Calculer sa limite.
xn+1 = et x0 = 0 .
3 2.71 Montrer que la suite (xn ) définie
2.63 Calculer la limite de la suite (xn ) par
définie par 1
xn+1 = 2 − et x0 = 2
xn
3xn + 1
xn+1 = et x0 = 0 . est convergente. Calculer sa limite.
4
2.72 Discuter, en fonction de la valeur
2.64
` ´Etudier la convergence de la suite de α ∈ R, la convergence de la suite
xn définie par
(xn ) définie par
1` 2 ´ √
xn+1 = xn + xn + 1 et x0 = 2 . x2n
3 xn+1 = et x0 = α .
3
` ´
2.65 Calculer la limite de la suite xn Lorsqu’elle converge, calculer sa limite.
définie par 2.73 Montrer que la suite (xn ) définie
2xn + 5 1 par
xn+1 = et x0 = .
6 2 1 1
xn+1 = + x2n et x0 =
2.66 Calculer la limite de chacune des 4 4
deux suites (xn ) et (yn ) définies par est convergente. Calculer sa limite.
x0 = 1, y0 = 0 et 2.74 Montrer que la suite (xn ) définie
j par
4xn+1 = 3xn + yn
4yn+1 = 3yn + xn . x2n + 2
xn+1 = √ et x0 = 0
2 2
2.67 Montrer que les deux suites (xn ) et
est convergente. Calculer sa limite.
(yn ) définies par ` ´
8 √ 2.75 Montrer que la suite xn définie
< xn+1 = xn yn par
et 0 < x0 < y0
: yn+1 = xn + yn x3n + 70
2 xn+1 = et x0 = 4
39
convergent vers la même limite. converge. Calculer sa limite.
16 Exercices
est convergente. Calculer sa limite. 2.90 Montrer que la suite (xn ) définie
par
2.83 Montrer que la suite (xn ) définie p
par xn+1 = 4 2 + x2n et x0 = 2
q
√ converge. Calculer sa limite.
xn+1 = 5 + xn et x0 = 9
2.91 Montrer que la suite (xn ) définie
est convergente. par
p
2.84 Soit (xn ) la suite définie par xn+1 = 6 1 + x3n et x0 = 3
√
xn+1 = 2 + xn et x0 = 0 . converge. Calculer sa limite.
Suites numériques 17
2.92 Montrer que la suite (xn ) définie 2.100 Montrer que la suite (xn ) définie
par par x0 = 3, x1 = 2 et
√ √
xn+1 = xn −
1
et x0 = 1 xn+1 = 3 xn + xn−1
4
converge. Calculer sa limite.
converge. Calculer sa limite.
` ´ 2.101 Montrer que la suite (xn ) définie
2.93 Montrer que la suite xn définie
par x0 = 4, x1 = 3 et
par
p
` ´ 1 xn+1 = 3 xn xn−1 + 4
xn+1 = xn − ln 1 + x2n et x0 =
2 converge. Calculer sa limite.
converge. Calculer sa limite.
2.102 Soient a ∈ R et b > 0. Calculer,
2.94 Montrer que la suite (xn ) définie en fonction de a et b, la limite
par
1 − an
lim .
xn+1 = ln (ch xn ) et x0 = 1 n→+∞ 1 + bn
1 X
n−1
2.106 Discuter, en fonction de la valeur
xn = xp et x1 = 5
n2 − 1 p =1
de α > 0, la convergence de la suite
(xn ) définie par
converge. Calculer sa limite. √
xn = n 2n + αn .
2.99 Montrer que la suite (xn ) définie
par Lorsqu’elle converge, calculer sa limite.
√ 2.107 Soient a < b < c. Calculer la li-
xn sin xn−1
xn+1 = et x0 = x1 = 1 mite de la suite (xn ) définie par
2
√
n
converge. Calculer sa limite. xn = an + bn + cn .
18 Exercices
2.108 Soit (xn ) une suite bornée d’élé- 1) Vérifier que |σ| < 1.
ments de R∗+ telle que
2) Montrer que pour tout n ∈ N∗ :
xn
lim = = 1 . α
n→+∞ 1 + xn xn − xn−1 = − σ n−1 (x0 − y0 ) .
1+α
Montrer que la suite (xn ) converge en ` ´
calculant sa limite . 3) En `déduire
´ que les deux suites xn
et yn convergent vers la même li-
2.109 Soient α ∈ R∗ , ∈ R et (xn ) une
mite. Calculer cette limite.
suite d’éléments de {t ∈ R : t = −α}
telle que 2.114 Soient a < x < b.
xn − α 1) Montrer que ∀ n ∈ N, ∃! kn ∈ N tel
lim = .
n→+∞ xn + α que
Discuter, en fonction de la valeur de , b−a ` ´b − a
la convergence de la suite (xn ). Lors- a+kn ≤ x < a+ kn +1 .
2n 2n
qu’elle converge, calculer sa limite.
2) En déduire que la suite (xn ) définie
2.110 Etudier, en fonction de α, β ∈ R,
par
la convergence de la suite (xn ) définie b−a
par x n = a + kn n
2
xn+1 = −αxn + α et x0 = β . converge vers x.
2.115 Vérifier que pour entier n > 0 :
2.111 Soient a, b ∈ R. Discuter, en fonc-
tion des valeurs de a et b, la convergence n n
ln n! > ln .
de la suite (xn ) définie par 2 2
√
xn+1 = 3 xn + b et x0 = a . En déduire que
` ´
Lorsqu’elle converge, calculer sa limite. 1) Pour α ≤ 1, la suite xn = lnnαn! est
strictement croissante et non majo-
2.112 Soient 0 < α < β et (xn ) , (yn ) les rée.
deux suites définies par
8 2) Pour α > 1,
> βxn + αyn
< xn+1 =
α+β ln n!
et x0 < y0 . lim = 0.
>
: yn+1 =
αxn + βyn n→+∞ nα
α+β
2.116 Soit x ∈ R. Montrer qu’il existe
1) Montrer que la suite (xn ) est crois- une suite de rationnels et une suite d’ir-
sante et que la suite (yn ) est décrois- rationnels qui convergent vers x.
sante.
2.117 Montrer que si les deux sous-suites
2) En déduire qu’elles convergent vers la (x2n ) et (x2n+1 ) convergent vers la
même limite . même limite , la suite (xn ) converge
3) Calculer . vers .
` ´ ` ´
2.113 Soient α, β ∈ R∗+ et xn , yn les 2.118 Montrer que la suite (xn ) définie
deux suites définies respectivement par par
xn + αyn xn + βyn 1
xn+1 = et yn+1 = xn+1 = 1 + et x0 = 1
1+α 1+β xn
avec x0 , y0 ∈ R. Posons converge. Calculer sa limite.
β−α 2.119 Montrer que de toute suite on
σ= .
(1 + α)(1 + β) peut extraire une sous-suite monotone.
Suites numériques 19
` ´
2.120 Soit (xn ) une suite d’éléments de 2.124 Soit an une suite
` d’éléments de´
R∗+ telle que ∗
R telle que la suite xn = an · . . . · a0
xn+1 converge vers ∈ R∗ et posons m =
lim = . lim xxm
n
. Montrer que lim m = 1.
n→+∞ xn n→+∞ m→+∞
2.121 Soit (xn ) une suite bornée. 2.126 Principe des intervalles fer-
1) Montrer que més emboı̂tés.
p Soit (In = [an , bn ]) une suite d’inter-
ρ = lim sup n
|xn | ≤ 1 . valles fermés telle que pour tout n ∈ N :
n→+∞
In+1 ⊂ In .
2) Si ρ < 1, montrer que
1) Montrer que
lim xn = 0 .
n→+∞
\
+∞
3) Que peut-on dire si ρ = 1 ? In = ∅ .
n=0
2.122 Soit (xn ) une suite d’éléments de
R∗ telle que 2) Que devient ce résultat si les In sont
p des intervalles ouverts ?
lim sup n |xn | < 1 .
n→+∞ 2.127 R est non dénombrable.
Peut-on en déduire l’existence de 1) Montrer qu’il n’existe aucune suite
˛ ˛ (an ) d’éléments de [0, 1] pour laquelle
˛ xn+1 ˛
lim ˛˛ ˛? on puisse écrire
n→+∞ xn ˛
[0, 1] = {an : n ∈ N} .
2.123 Montrer que de toute suite (xn ),
on peut extraire une sous-suite (xnk ) 2) Trouver une bijection de [0, 1] dans
qui converge vers lim sup xn . ]0, 1[.
n→+∞
Chapitre 3
Nombres complexes
3.1 introduction
On désigne par C le corps des nombres complexes dont les éléments sont
toute expression de la forme z = x + iy où x, y ∈ R et i2 = −1. C est muni des
2 lois de composition interne, l’addition et la mutiplication
z1 + z2 = (x1 + x2 ) + i (y1 + y2 )
z1 z2 = (x1 x2 − y1 y2 ) + i (x1 y2 + x2 y1 ) .
Le nombre réel x est appelé la partie réelle de z et on le note x = Re z,
tandis que le nombre réel y est appelé la partie imaginaire de z et on le note
y = Im z. Lorsque x = 0 et y = 0, on dit que le nombre complexe z = iy est
imaginaire pur .
Les deux nombres complexes z = x + iy et z = x − iy sont dits complexes
conjugués.
Le nombre réel noté |z| = x2 + y 2 est appelé le module du nombre
complexe z = x + iy.
Propriétés
1) z = z.
2) z1 + z2 = z1 + z2 .
3) z1 z2 = z1 z2 .
z1 z1
4) Si z2 = 0, = .
z2 z2
5) |z| = 0 ⇐⇒ z = 0 ⇐⇒ Re z = Im z = 0 .
6) |z| = |z| .
22 Forme polaire
9) z z = |z|2 .
1 z
10) Si z = 0, z −1 = = 2.
z |z|
iy z = x + iy = |z|eiθ
|z|
i
θ
1
0 x axe réel
−θ
−iy z̄ = x − iy = |z|e−iθ
Fig. 3.1
Nombres complexes 23
où θ = arg z.
3.2.1 Propriétés
1) z1 z2 = |z1 | |z2 | ei(θ1 +θ2 ) .
2) arg (z1 z2 ) = arg z1 + arg z2 + 2kπ , k ∈ Z.
z1
3) Si z2 = 0, arg = arg z1 − arg z2 + 2kπ , k ∈ Z.
z2
1 1 −iθ
4) Si z = 0, z −1 = = e .
z |z|
eiθ − e−iθ eiθ + e−iθ
5) ∀ θ ∈ R : sin θ = et cos θ = .
2i 2
√ β + 2kπ
z n = α eiβ ⇐⇒ |z| = n
α et θ = , k = 0, 1, . . . , n − 1.
n
Exemple 3.5 Les racines nième de l’unité, autrement dit les racines de l’équation
z n = 1, sont les sommets du polygone régulier à n côtés situés sur le cercle
centré à l’origine et de rayon 1.
24 Décomposition d’un polynôme
avec m1 + · · · + mp = n.
3.6 Exercices
3.1 Pour le nombre complexe z = 1 − i, 3.8 2i − z = 2 + iz.
calculer z, |z|, arg z et z −1 .
3.9 z2 + z + 1 = 0 .
3.2 Soit π2 < a < π. Trouver le mo- 3.10 z 2 + 2z + 5 = 0 .
dule et l’argument du nombre complexe
z = − sin 2a + 2i cos2 a. 3.11 4z 2 + 2z + 1 = 0 .
3.3 Calculer (2 + i)8 (3 + i)8 . 3.12 z 2 + 2z + i = 0.
“√ ”28 “√ ”28
3.4 Calculer 3−i + 3+i . 3.13 z3 − z − 6 = 0 .
Résoudre 3.16 z 4 = 2 + i.
`√ ´ `√ ´
3.39 Soient a = 14 3 + 1 + 4i 3−1 3.48 Soient A = (1, −1) et C =
et b = 6 + 6i. Montrer que (2, 1). Trouver les coordonnées des deux
points B et D de sorte que AC soit une
lim |an b| = 0 . des deux diagonales du carré ABCD.
n→+∞
3.49 Soient A = (1, 1) et B = (2, 3).
Trouver les coordonnées (x, y) du point
3.40 Soient z1 , z2 ∈ C∗ . C de sorte que le triangle ABC soit iso-
cèle et rectangle en B.
1) Montrer que l’inégalité triangu-
laire 3.50 Soient A = (3, −1) et B = (2, 1).
˛ ˛ ˛ ˛ ˛ ˛ Trouver les coordonnées (x, y) du point
˛z1 + z2 ˛ ≤ ˛z1 ˛ + ˛z2 ˛. C de sorte que le triangle ABC soit iso-
cèle et rectangle en C.
2) En déduire l’inégalité triangulaire
inverse 3.51 Montrer que pour tout θ ∈ R :
˛˛ ˛ ˛ ˛˛ ˛ ˛ sin 5θ = 5 cos4 θ sin θ − 10 cos2 θ sin3 θ
˛˛ ˛ ˛ ˛˛ ˛
˛ z1 − z2 ˛ ≤ z1 − z2 ˛ .
+ sin5 θ
3) Montrer que et
˛ ˛ ˛ ˛ ˛ ˛
˛z1 + z2 ˛ = ˛z1 ˛ + ˛z2 ˛ cos 5θ = cos5 θ − 10 cos3 θ sin2 θ
⇔ ∃ λ > 0 t.q z2 = λz1 . + 5 cos θ sin4 θ .
3.52 Montrer que pour tout θ ∈ R :
1 5 5
Dans le plan complexe, représenter gra- sin5 θ = sin 5θ − sin 3θ + sin θ
phiquement 16 16 8
˘ ¯ et
3.41 E = z ∈ C : |z − 1 + i| = 2 .
1 5 5
cos5 θ = cos 5θ+ cos 3θ+ cos θ .
j ˛ ˛ ff 16 16 8
˛z−i˛
3.42 E= z ∈ C : ˛˛ ˛=1 . 3.53 Soit θ = 2pπ avec p ∈ Z. Pour tout
z + 4˛ entier n > 0, calculer
X
n
3.43 eikθ .
j „ « ff
z−1−i π k=0
E= z ∈ C : arg = .
z+4 2 En déduire les deux sommes suivantes :
X n Xn
sin kθ et cos kθ .
3.44
k=0 k=0
j „ « ff
z−2 π 3.54 Soit n ∈ N .∗
E = z ∈ C : arg =− .
z+i 2 π
1) Montrer que pour tout 0 < t < 2
:
j „ « ff sin (2n + 1) t
z−1 π
3.45 E= z ∈ C : arg = . sin2n+1 t
z−i 6 !
X n
2n + 1
j „ « ff = (−1) k
cotg 2(n−k) t .
2−z π 2k + 1
3.46 E= z ∈ C : arg = . k=0
z+i 3
2) Trouver les n racines du polynôme
3.47 Soit A = (4, 3). Trouver le point !
B = (x, y) de sorte que le triangle OAB Xn
2n + 1 n−k
P (x) = (−1)k x .
soit équilatéral. 2k + 1
k=0
Nombres complexes 27
X
n
kπ n (2n − 1) Pn (x) =
cotg 2 = . !
2n + 1 3 Xn
` ´k 2n + 1 k ` ´n−k
k=1
−1 x 1−x .
π k=0
2k + 1
4) Vérifier que pour tout 0 < θ < 2
:
k=1
k 6 k=1
k 90 k=1
4.1 Introduction
y = x3
e2
0 e1 x
Fig. 4.1
30 Introduction
Définition 4.6 Une fonction f : E → F est dite bijective si elle est à la fois
surjective et injective ou encore si tout élément y de F est l’image par f d’un
et un seul élément x de E.
Une fonction peut avoir plusieurs périodes multiples ou non les unes des
autres.
Définition 4.26 Une fonction f : E → F est dite bornée, si elle est à la fois
minorée et majorée.
]a − γ , a + γ[ ⊂ E ∪ {a} .
Proposition 4.36 Lorsque la limite d’une fonction existe, elle est unique.
Exemple 4.40
sin x
lim = 1.
x→0 x
Exemple 4.41
tg x
lim = 1.
x→0 x
4.8.1 Propriétés
On suppose que lim f (x) = 1 et lim g(x) = 2 .
x→a x→a
1) Linéarité. ∀ α, β ∈ R :
2) lim (f g) (x) = 1 2 .
x→a
3) Si 2 = 0 et ∀ x ∈ E \ {a} : g(x) = 0,
f (x) 1
lim = .
x→a g(x) 2
Proposition 4.42 On suppose que lim f (x) = 1 , lim g(x) = 2 et que pour
x→a x→a
tout x ∈ E \ {a} : f (x) ≤ g(x). Alors, 1 ≤ 2 .
1) Im f ⊂ A ;
2) ∃ α > 0 tel que x ∈ E et 0 < |x − a| ≤ α impliquent f (x) = b.
Alors, lim g ◦ f (x) = .
x→a
Fonctions d’une variable 35
lim f (x) = +∞ ⇐⇒
x→a
∀ η > 0, ∃ δa,η > 0 tel que x ∈ E et 0 < |x − a| ≤ δa,η ⇒ f (x) ≥ η .
lim f (x) = −∞ ⇐⇒
x→a
∀ ζ < 0, ∃ δa,ζ > 0 tel que x ∈ E et 0 < |x − a| ≤ δa,ζ ⇒ f (x) ≤ ζ .
4.9.1 Propriétés
Soient f, g : E → F deux fonctions définies au voisinage du point a.
lim f (x) = +∞ ⇐⇒
x→−∞
lim f (x) = −∞ ⇐⇒
x→−∞
]a , a + γ[ ⊂ E .
lim f (x) = ⇐⇒
x→a+
∀ ε > 0, ∃ δa,ε > 0 tel que x ∈ E et 0 < x − a ≤ δa,ε ⇒ f (x) − ≤ ε .
38 Limite à gauche
lim f (x) = +∞ ⇐⇒
x→a+
lim f (x) = −∞ ⇐⇒
x→a+
Pour ces trois limites, on parle de limite à droite. Les propriétés des
limites quand x tend vers a restent valables.
]a − γ , a[ ⊂ E .
lim f (x) = ⇐⇒
x→a−
∀ ε > 0, ∃ δa,ε > 0 tel que x ∈ E et 0 < a − x ≤ δa,ε ⇒ f (x) − ≤ ε .
lim f (x) = +∞ ⇐⇒
x→a−
lim f (x) = −∞ ⇐⇒
x→a−
Pour ces trois limites, on parle de limite à gauche. Les propriétés des
limites quand x tend vers a restent valables.
f continue en a ⇐⇒
∀ ε > 0, ∃ δa,ε > 0 tel que x ∈ E et x − a ≤ δa,ε ⇒ f (x) − f (a) ≤ ε
4.13.1 Propriétés
Soient f, g : E → F deux fonctions continues en a. Alors,
Définition 4.81 Une fonction f : E → F est dite continue si elle est continue
en chaque point de E.
1) Si I = ]a, b[ :
⎧
⎪
⎪
⎪
⎨ lim f (x) , lim f (x) si f est croissante
x→a+ x→b−
Im f =
⎪
⎪
⎪
⎩ lim f (x) , lim f (x) si f est décroissante.
x→b− x→a+
2) Si I = [a, b[ :
⎧
⎪
⎪
⎪
⎨ f (a) , lim f (x) si f est croissante
x→b−
Im f =
⎪
⎪
⎪
⎩ lim f (x) , f (a) si f est décroissante.
x→b−
3) Si I = ]a, b] :
⎧
⎪
⎪
⎪
⎨ lim f (x) , f (b) si f est croissante
x→a+
Im f =
⎪
⎪
⎪
⎩ f (b) , lim f (x) si f est décroissante.
x→a+
4) Si I = [a, b] :
f (a) , f (b) si f est croissante
Im f =
f (b) , f (a) si f est décroissante.
Une telle fonction f étant unique, on dit que f est la limite simple de la
suite (fn ).
Une telle fonction f étant unique, on dit que f est la limite uniforme de
la suite (fn ).
Proposition 4.99 Soit (fn )une suite d’éléments de F (E, F ) qui converge uni-
formément vers la fonction f : E → F . De plus, on suppose que toutes les
fonctions fn sont continues en a. Alors, la fonction f est aussi continue en a.
Proposition 4.100 Soit (fn )une suite d’éléments de C (E, F ) qui converge
uniformément vers la fonction f : E → F . Alors, f ∈ C (E, F ).
Proposition 4.103 (Permutation des limites) Soit (fn ) une suite d’élé-
ments de F (E, F ) qui converge uniformément vers la fonction f : E → F . De
plus, on suppose que pour tout entier n ≥ 0 : lim fn (x) = n ∈ R. Alors, les
x→a
deux limites
lim lim fn (x) et lim lim fn (x)
n→+∞ x→a x→a n→+∞
x = sin y y = Arcsin x
π/2
−π/2 -1
0 π/2 y 0 1 x
-1
−π/2
x = cos y y = Arccos x
1
π/2
π/2 π
0 y
-1 0 1 x
-1
π/2
−π/2 0 π/2 y 0 1 x
−π/2
x = cotg y y = Arccotg x
π
π/2
π/2 π
0 y
0 x
xn
+∞
Définition 4.108 Puisque pour tout x ∈ R, la série est absolument
n=0 n!
convergente (critère de d’Alembert), on pose, par définition
+∞ n
x
ex = .
n=0
n!
La fonction exp : R → R∗+ définie par exp(x) = ex est appelée fonction expo-
nentielle. Elle est continue, strictement croissante et bijective.
Par convention : 00 = 0! = 1.
y = exp (x)
0 1 x
Fig. 4.10
Fonctions d’une variable 47
Propriétés
1) ∀ x ∈ R : ex > 0 .
+∞
n
1 1
2) e0 = 1 et e1 = = e = lim 1+ .
n=0
n! n→+∞ n
3) lim ex = 0 et lim ex = +∞ .
x→−∞ x→+∞
4) ∀ x, y ∈ R : ex+y = e e .
x y
1
5) ∀ x ∈ R : e−x = x .
e
k
x k!
6) ∀ x ∈ R∗+ et k ∈ N : ex > et e−x < k .
k! x
x n
7) ∀ x ∈ R : ex = lim 1 + .
n→+∞ n
y = ln x
0 1 x
Fig. 4.11
Propriétés
1) ln 1 = 0 et ln e = 1 .
2) lim ln x = −∞ et lim ln x = +∞ .
x→0+ x→+∞
x
3) ∀ x, y ∈ R∗+ : ln xy = ln x + ln y et ln = ln x − ln y .
y
4) ∀ x ∈ R : ln ex = x .
48 Fonction logarithme de base a
ln x
loga x = ,
ln a
est appelée logarithme de base a. Cette fonction est continue, bijective, stric-
tement croissante si a > 1 et strictement décroissante si 0 < a < 1.
y = loga x y = loga x
1 1
0 1 x 0 1 x
0<a<1 a>1
Propriétés
1) loga 1 = 0 et loga a = 1 .
2) Si 0 < a < 1 : lim loga x = +∞ et lim loga x = −∞ .
x→0+ x→+∞
4) ∀ x, y ∈ R∗+ :
x
loga x y = loga x + loga y et loga = loga x − loga y .
y
y = expa x y = expa x
1
1
0 1 x 0 1 x
0<a<1 a>1
Propriétés
1) ∀ x ∈ R : ax = expa x = ex ln a .
2) a0 = 1 et a1 = a .
5) ∀ x ∈ R : ln ax = x ln a et loga ax = x .
y
6) ∀ x, y ∈ R : ax+y = ax ay et (ax ) = axy .
x
1 1
7) ∀ x ∈ R : a−x = = .
ax a
a x ax
8) ∀ x ∈ R : (ab)x = ax bx et = .
b bx
Définition 4.111 Soit α un nombre réel fixé. La fonction f : R∗+ → R∗+ définie
par
f (x) = xα = eα ln x ,
est appelée fonction puissance. Cette fonction est continue, strictement crois-
sante si α > 0, constante si α = 0 et strictement décroissante si α < 0.
50 Fonctions hyperboliques
y = xα
α>1 α=1
0<α<1
1 α=0
α<0
0 1 x
Fig. 4.16
Propriétés
1) Si α < 0 : lim xα = +∞ et lim xα = 0 .
x→0+ x→+∞
y = sh x
0 1 x
Fig. 4.17
y = Argsh x
0 1 x
Fig. 4.18
Cette fonction est appelée fonction cosinus hyperbolique. Elle est continue
et paire. De plus, elle est strictement décroissante sur ]−∞, 0] et strictement
croissante sur [0, +∞[.
y = ch x
0 1 x
Fig. 4.19
y = Argch x
0 1 x
Fig. 4.20
sh x ex − e−x
th x = = x .
ch x e + e−x
Cette fonction est appelée fonction tangente hyberbolique. Elle est continue,
bijective, strictement croissante et impaire.
Fonctions d’une variable 53
y = th x
0 1 x
-1
Fig. 4.21
y = Argthx
-1 0 1 x
Fig. 4.22
Cette fonction est appelée fonction cotangente hyberbolique. Elle est conti-
nue, bijective et impaire. De plus, elle est strictement décroissante sur chacun
des deux intervalles ouverts ]−∞, 0[ et ]0, +∞[.
y = coth x
0 1 x
-1
Fig. 4.23
y = Argcothx
-1 0 1 x
Fig. 4.24
Fonctions d’une variable 55
4.26 Exercices
Montrer à l’aide de la définition de la li- Calculer
mite que
4.17
4.1 lim (4x + 5) = 13 . √ “p p ”
3 3 3
x→2 lim x x2 + x + 1 − x2 + 1 .
` ´ x→+∞
4.2 lim |x| − x3 = 30 . √ √
3
x + x2 − 3 x + 2x3
x→−3
4.18 lim √ √ .
4.3 Calculer x→0 3
x − 3 2x − x2
3
5x + 3x 4.19 Soit n ∈ N∗ . Calculer
lim .
x→0 6x √ √
n
x− n2
Soit n ∈ N∗ . Calculer lim .
4.4 x→2 x−2
xn − 1 Calculer
lim .
x→1 x−1 x3 − 3x + 2
4.20 lim .
4.5 ∗
Soient α ∈ R et n ∈ N . Calculer ∗ x→1 x3 − x2 − x + 1
(x + α)n − αn x4 − x3 + x2 − x
4.21 lim .
x→0
lim
x
. x→1 x2 − 1
2x3 + x2 + 1
Calculer 4.22 lim .
x→+∞ x3 + x
x−2 „ «
4.6 lim √ . 1 3
x→2+ x2 − 4 4.23 lim − .
√ x→1 1−x 1 − x3
4+x−2
4.7 lim . 4.24 lim [x] .
x→0 x x→0
√
x2 + 2 x
4.8 lim . 4.25 lim .
x→−∞ 2x + 1 x→+∞ 1 + [x]
“p ” » –
1
4.9 lim x x2 + 1 − x . 4.26 lim x .
x→+∞ x→0 x
√ √
2x + 1 − x + 1 Montrer que
4.10 lim √ Arctg x.
x→+∞ x sin x
√ √ 4.27 lim = 1.
1 + x − 2x x→0 x
4.11 lim √ √ . tg x
x→1 1 + 2x − 3 4.28 lim = 1.
√ √ √ x→0 x
x− 2+ x−2 Calculer
4.12 lim √ .
x→2+ x2 − 4 sin x
4.29 lim .
4.13 x→+∞ x
s„ «„ « ! 1
2 3 4.30 lim x sin .
lim x 1+ 1+ −1 . x→+∞ x
x→+∞ x x
1
q 4.31 lim sin .
p √ x→0 x
x+
x x+ sin x
4.14 lim √. 4.32 lim √ .
x→+∞ x+1 x→0+ x
“ p ”
3
4.15 lim x2 x + 1 − x3 . 4.33
1
lim Arctg.
x→+∞ x→0+ x
√
3
x−1 x − cos x
4.16 lim . 4.34 lim .
x→1 x−1 x→+∞ x + sin x
56 Exercices
sin 2x 1 + cos πx
4.35 lim . 4.54 lim .
x→0 sin 5x x→1 sin2 πx
tg2 x 4.55 Soit α ∈ R∗ . Calculer
4.36 lim .
x→0 x sin 5x x3 − α3
2 lim “π ” .
tg 3x x→α
sin x
4.37 lim .
x→0 x6 + 3x2 α
x (x − 1) sin(x − 1) 1 − 2 cos x
4.38 lim . 4.56 Calculer limπ .
x→1 x3 − 3x + 2 x→ 3 sin (π − 3x)
cos 6x − cos 8x 4.57 Soit α ∈ R∗+ . Calculer
4.39 lim .
x→0 x2 v
u “ ”
sin2 6x − sin2 4x u cos πx
4.40 lim . t 2α .
x→0 tg2 x lim
x→α α−x
sin 2x − sin 4
4.41 lim . Calculer
x→2 x−2
2
2
cos x − 1 4.58 lim x5 e−x .
x→+∞
4.42 lim .
x→0 x2
4.59 lim x2 5−x .
cos 2x − 1 x→+∞
4.43 lim .
x→0 sin x2 4.60
√ “ ”“ ”
1 − cos x 1 1
4.44 lim . lim x2 ex+ x − ex e−x+ x − e−x .
x→0 |x| x→+∞
1 −4
tg3 x sin e−x
x 4.61 lim .
4.45 lim
x→0 1 − cos x
. x→0 sin x2
− √1
1 e x
sin2 x2 Arctg 4.62 lim .
4.46 lim x4 . x→0+ sin x
x→0 (1 − cos x)2 ` ´
ln 3x3 + 1 − 3 ln x
4.47 Soient α, β ∈ R∗ . Calculer 4.63 lim
x→+∞ 1
.
x sin
x sin αx x
lim . lim ln x ln(1 − x) .
x→0 1 − cos βx 4.64
x→0+
4.87 Montrer que la fonction f : ]−1, 0[ 4.95 Pour x ∈ [−1, 1], simplifier
→ ]0, 1[ définie par “ p ”
Arcsin 2x 1 − x2 .
p
f (x) = 1 − x2 ˆ ˜
4.96 Pour x ∈ −π2
, π2 , simplifier
est bijective. Calculer sa fonction réci- p
Arcsin 1 − cos2 x .
proque f −1 .
4.97 Pour x ∈ ]−π, π[, simplifier
4.88 Montrer que la fonction f : R → r
R∗+ définie par 1 − cos x
Arctg .
1 + cos x
ex + 2
f (x) = 4.98 Pour x ∈ [0, 2π], simplifier
e−x
r
est bijective. Calculer sa fonction réci- 1 − cos x
Arcsin .
proque f −1 . 2
4.89 Montrer que la fonction f : R → R 4.99 Pour x ∈ [0, 2π], simplifier
définie par r
1 + cos4 x − sin4 x
Arccos .
e2x − 4 2
f (x) =
ex 4.100 Pour x ∈ [0, π], simplifier
˛ ˛
est bijective. Calculer sa fonction réci- Arccos ˛cos2 x − sin2 x˛ .
proque f −1 .
4.101 Démontrer que pour tout
4.90 Montrer que la fonction f : [0, +∞[ x ∈ [−1, 1] :
→ [1, +∞[ définie par ` ´
Arccos 1 − 2x2 = 2 Arcsin |x| .
2 e2x
f (x) = Résoudre
1 + ex
est bijective. Calculer sa fonction réci- 4.102
„ «
proque f −1 . 2x
Arcsin
1 + x2
4.91 Soient f, g : R → R les deux fonc- „ «
tions définies respectivement par 1 − x2
+ Arccos = 0.
` ´2 1 + x2
f (x) = [x] + x − [x]
4.103
√
et p Arcsin 2x − Arcsin 3 x = Arcsin x .
g(x) = [x] + x − [x] . p
4.104 Arcsin 5x − 7x2 = Arccos x .
−1
Montrer que g = f .
4.105
4.92 Soit f : R → R une fonction bijec- „ «
1 π
tive et impaire. Montrer que sa fonction Arctg(1 − 2x) − Arctg x + = .
2 2
réciproque f −1 : R → R est aussi im-
paire. 4.106 Pour quelle
˜ ˆ de α ∈ R, la
valeur
fonction f : − √12 , √12 → R définie par
4.93 Montrer que pour tout x ∈ [−1, 1] : 8 „ √ «
>
> 1 2x 1 − x2
π >
< x Arctg
Arcsin x + Arccos x = . 1 − 2x2
2 f (x) =
> si 0 < |x| < √12
>
>
4.94 Montrer que pour tout x ∈ R : :
α si x = 0
π
Arctg x + Arccotg x = . est-elle continue en 0 ?
2
Fonctions d’une variable 59
4.142 Soient f, g : [0, 1] → R deux fonc- 2) Soit (xn ) la suite récurrente définie
tions continues telles que f < g. Mon- par
trer qu’il existe une constante c < 0
telle que pour tout x ∈ [0, 1] : xn+1 = f (xn ) et a ≤ x0 ≤ b .
3) En déduire
|f (x) − f (y)| ≥ |x − y| .
lim xn = c .
Montrer que pour tout x ∈ [0, 1] : n→+∞
f (x) = x.
4) Montrer que pour tout n ∈ N∗ :
4.144 Soient a < b et f : [a, b] → [a, b]
une fonction croissante. kn ˛˛ ˛
|xn − c| ≤ f (x0 ) − x0 ˛ .
1−k
1) Montrer que f admet un point fixe.
2) Que devient ce résultat si f est sup- 4.150 Soit f : [0, 3] → [0, 3] la fonction
posée décroissante ? définie par
4.157 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction 2) Que devient ce résultat si f n’est pas
uniformément continue. Montrer qu’il supposée continue ?
existe deux constantes α et β telles que 4.166 Soit f : R → R une fonction telle
pour tout x ∈ [0, +∞[ : que pour tout x ∈ R :
√
|f (x)| ≤ αx + β . f (x + 1) + f (x − 1) = 2 f (x) .
˜ n ≥ 0, on associe
par 4.168 A chaque entier
ˆ
j la fonction fn : 0, 12 → R définie par
1 si x ∈ Q
f (x) = „ «
0 si x ∈/ Q. x
fn (x) = xn + sin .
n+1
Trouver toutes les périodes de f .
4.160 Soit f : R → R une fonction conti- Montrer que la suite (fn ) est uniformé-
nue et périodique de période ment convergente.
ˆ T ˜ T > 0.
Montrer qu’il existe
` a ∈
´ 0, 2 pour le- 4.169 A chaque entier n ≥ 0, on associe
quel f (a) = f a + T2 . la fonction fn : ]0, 1[ → R définie par
4.161 Soit f : R → R une fonction pé- fn (x) =
nx
.
riodique. 1 + nx
Fonctions d’une variable 63
4.178 Calculer
2) En déduire que la suite (Pn ) converge
1X
n
uniformément vers la fonction f : x
√ lim lim sin .
[0, 1] → R définie par f (x) = x. n→+∞ x→0 x k(k + 1)
k=1
3) Montrer qu’il existe une suite de fonc- 4.179 Calculer la limite de la suite (xn )
tions polynominales Qn : [−1, 1] → R définie par
qui converge uniformément vers la
fonction g : [−1, 1] → R définie par xn = n2 max xn (1 − x)n .
0≤x≤1
g(x) = |x|.
4.180 Soient f : [0, +∞[ → [0, 1[ une
4.173 A la fonction f : [0, 1] → R, fonction continue et (xn ) la suite nu-
on associe le polynôme de Bernstein mérique définie par
Bn (f, · ) : [0, 1] → R d’ordre n (n ≥ 1)
définie par xn+1 = xn f (xn ) et x0 = 1 .
4) En posant α = f (1), montrer que 4.195 Soit f : R∗+ → R une fonction telle
pour tout x ∈ R : f (x) = αx . que pour tout couple x, y de R∗+ :
4.194 Soit f : R∗+ → R une fonction telle f (xy) = f (x) + f (y) .
que pour tout couple x, y de R∗+ :
f (xy) = f (x) f (y) . De plus, on suppose que f est continue
en 1.
De plus, on suppose que f est continue
1) Montrer que f (1) = 0 et que pour
en 1 et f (1) = 0.
tout x ∈ R∗+ :
1) Montrer que f (1) = 1. „ «
1
2) Montrer que pour tout x ∈ R∗+ : f = −f (x) .
f (x) > 0 . x
3) En déduire que f est continue sur R∗+ . 2) En déduire que f est continue sur R∗+ .
4) En posant α = ln f (e), montrer que 3) En posant α = f (e), montrer que
pour tout x ∈ R∗+ : f (x) = xα . pour tout x ∈ R∗+ : f (x) = α ln x.
Chapitre 5
Calcul différentiel
5.1 Introduction
C
A
θ
0 x
Fig. 5.1
5.1.1 Propriétés
Soient f, g : E → F deux fonctions dérivables en a. Alors,
1) Linéarité. ∀ α, β ∈ R :
(αf + βg) (a) = αf (a) + βg (a).
2) (f g) (a) = f (a)g(a) + f (a)g (a) .
3) ∀ x ∈ E : g(x) = 0,
f f (a)g(a) − f (a)g (a)
(a) = .
g g 2 (a)
C∞ ⊂ · · · ⊂ Cn+1 ⊂ Cn ⊂ · · · ⊂ C1 ⊂ C0 .
(n)
n
n (k)
fg (x) = f (x) g (n−k) (x) .
k
k=0
1) a ou b ;
2) les points stationnaires de f ;
3) les points x de l’intervalle ouvert ]a, b[ où f (x) n’existe pas.
70 Introduction
y = f (x)
0 a b x
Fig. 5.2
Alors,
1) Si f (n) (a) > 0, la fonction f admet un minimum local en a.
2) Si f (n) (a) < 0, la fonction f admet un maximum local en a.
ou bien
f (x) > f (a) + f (a)(x − a) si x ∈ ]a − δ , a[
(fig. 5.4).
f (x) < f (a) + f (a)(x − a) si x ∈ ]a , a + δ[
y = f (x)
y = f (x)
A
f (a)
A
f (a)
0 a x 0 a x
Remarque : On est dans le cas de la figure 5.3 si f (n) (a) > 0 et dans celui de la
figure 5.4 si f (n) (a) < 0
5.2 Théorèmes
Proposition 5.22 (Théorème de Rolle) Soient a < b et f : [a, b] → F
une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. De plus, on suppose que
f (a) = f (b). Alors, la fonction f admet au moins un point stationnaire dans
]a, b[. Autrement dit,
∃ c ∈ ]a, b[ tel que f (c) = 0 .
72 Théorèmes
π/2 π 3π/2
−π/2 0 x
Fig. 5.5
B
f (b) -
A
f (a) -
0 a b x
Fig. 5.6
D’un point de vue géométrique, le théorème des accroissements finis ex-
prime que la courbe C de la fonction f admet, en un point distinct de ses ex-
trémités, une tangente parallèle à la corde joignant ses extrémités A = a, f (a)
et B = b, f (b) .
Calcul différentiel 73
lim f (x) = ∈ R .
x→a
Alors,
f (x)
lim = μ.
x→a+ g(x)
Cette règle reste valable si x tend vers b−, vers a, vers −∞ ou vers +∞.
74 Polynôme de Taylor
f (x) − Pn (x)
lim n = 0.
x→a (x − a)
f (x) − P (x)
lim n = 0.
x→a (x − a)
5.3.1 Propriétés
Soient I un intervalle ouvert, a ∈ I et f, g : I → F deux fonctions de classe
Cn . Alors,
f (n) (a) n
f (a) + f (a) x − a + · · · + x−a
n!
par
g (n) (a) n
g(a) + g (a) x − a + · · · + x−a
n!
et en ne conservant que les termes de degré inférieur ou égal à n.
Calcul différentiel 75
f (n+1) a + θx (x − a) n+1
f (x) = Pn (x) + (x − a)
n+1 !
f (n+1) a + θx x − a n+1
Rn (x) = (x − a) .
n+1 !
y = f (x)
A
P
0 a c b x
Fig. 5.7
Calcul différentiel 77
x+y 1
f ≤ f (x) + f (y) .
2 2
5.5 Asymptotes
y = 1/x
0 x
Fig. 5.8
y = f (x)
x
0
Fig. 5.9
f (x)
α = lim et β = lim f (x) − αx .
x→∞ x x→∞
Calcul différentiel 79
y = f (x)
y = αx + β
Fig. 5.10
2 x3 − 2
f (x) = 1 − 3 = , D f (x) = R∗
x x3
√
Si x ∈ ]−∞, 0[ ∪ 3 2, +∞ : f (x) > 0.
√
Si x ∈ 0, 3 2 : f (x) < 0.
√
3
L’unique point stationnaire de f est x = 2.
80 Courbe paramétrée
où
√
3 √
3 1
m=f 2 = 2+ √ 3 .
4
√
La fonction f admet un minimum local en 3 2.
y = x + 1/x2
y=x
1
-1
√
3 x
0 2
Fig. 5.11
est appelée une courbe paramétrée. Si, de plus, les deux fonctions ϕ, ψ sont
de classe Cn , on dit que la courbe paramétrée φ est de classe Cn .
Calcul différentiel 81
5.8 Exercices
Calculer la dérivée de la fonction Calculer
f : R → R définie par ex − 1
x 5.10 lim .
5.1 f (x) = . x→0 x
1 + x4 2
2
ex − 1
x 5.11 lim .
5.2 f (x) = . x→0 x
1 + x2 + x4 cos x
p 5.12 lim .
5.3 f (x) = cos 1 + x2 . x→ π 2 x−
π
p 2
5.4 f (x) = sin 1 + x2 + x4 . p √
x − 2 2
x
Calculer
˜ la dérivée
ˆ de la fonction 5.13 lim
√ √ .
f : − π2 , π2 → R définie par x→ 2 x− 2
sin x
5.5 f (x) = ln cos x . 5.14 lim .
„ « x→π x−π
1 + sin x
5.6 f (x) = ln . 5.15 Montrer que
cos x
Calculer la dérivée de la fonction sin x
lim = 1.
f : R → R définie par x→0 x
ex − ch x − sin x
6 sin x − 6x + x3 5.76 lim √ .
5.58 lim
x→0 x3 sin2 x
. x→0 x ln 1 + x2 + sh3 x
sh 4x 2x − sin x − Arcsin x
−4 5.77 lim .
x→0 Arctg5 x
5.59 lim x .
x→0 x sin x 6 Arctg x − 6 sin x + x3
3 5.78 lim .
6 sh x − 6x − x x→0 6 tg x − 6 Arcsin x − x3
5.60 lim .
x→0 x4 sh x 5.79 Avec u(x) = x
,
2+2x+x2
x cos x − tg x
5.61 lim . 2 Arctg (u(x)) − sin x + x2
x→0 x(1 − cos x)
lim .
` ´ x→0 sh3 x
x4 tg x2 − sin2 x
5.62 lim . Argsh x − Arcsin x
x→0 1 − cos x4 5.80 lim .
x→0 sh x − sin x
(1 − ch x)(x2 − x sin x)
5.63 lim . Argth x − Arctg x
x→0 (1 − cos x) sin2 x2 5.81 lim .
x→0 sh x − x
„ «2
1 Arctg(th x) − x
− cos x 5.82 lim .
cos2 x x→0 th x − tg x
5.64 lim .
x→0 x2 cos x − sin x2
ln(1 + th x − sh x)
5.83 lim .
6x2 + x6 − 6 Arcsin x2 x→0 x3
5.65 lim .
x→0 x10 2 ln(1 + sin x) + x2 − 2x
√ √ 5.84 lim .
cos x − 3 cos x x→0 sin3 x
5.66 lim .
x→0 sin2 x sh x4 + ln2 ch2 x
5.85 lim .
5.67 x→0 x4 + sin4 2x
“p
sh4 x + ln cos2 x2
lim 1 − x + x2 5.86 lim .
x→−∞ x→0 sin x4
p ”
3
+ 1 + 2x2 + x3 . 5.87 Avec u(x) = Arcsin x et v(x) =
Arctg x,
` ´2
ln 1 + sin x + x2 − 2x tg(sin x) − sin(tg x)
5.68 lim . lim ` ´ ` ´.
x→0 tg x − sin x x→0 Arctg u(x) − Arcsin v(x)
` ´2
ln cos x sin x ` ´1
5.69 lim ` ´5 . 1+x x −e
x→0 ex − 1 5.88 lim .
x→0 x
sin2 (tg x) + ln(cos x) cos(x cos x) − ch(x ch x)
5.70 lim . 5.89 lim .
x→0 x2 + ln(1 + x2 + x4 ) x→0 sin(x sin x) + sh(x sh x)
84 Exercices
` ´1
5.90 lim x + 2x x . 5.107 Soient a ∈ R et f : R → R une
x→+∞
fonction de classe C2 telle que f (a) =
` ´1 0. Calculer
5.91 lim cos x x2 .
x→0 „ «
„ « 12 1 1
lim − .
tg x x x→a f (x) − f (a) (x − a) f (a)
5.92 lim .
x→0 x
5.108 Soit f : R → R la fonction définie
„ « 1
sin x 1−cos x par
5.93 lim . (
x→0 x
x3 si x ∈ Q
„ «x2 f (x) =
5.94 lim sin
πx
. 0 si x ∈
/ Q.
x→+∞ 2x + 1
` 5 ´ 1 Montrer que f est dérivable en 0 et
5.95 lim e(1+x) −1 Arctg x . qu’elle est discontinue en tout autre
x→0
point.
` ´1
5.96 lim ln x x . 5.109 Pour quelles valeurs de k ∈ Z, la
x→+∞
` ´ln x fonction f : R → R définie par
5.97 lim 1 + x . (
x→0+
sin(xk ) si x = 0
“π ” 1 f (x) =
ln x
5.98 lim − Arctg x . 0 si x = 0
x→+∞ 2
5.99 lim xsin x . est-elle dérivable en 0 ?
x→0+
5.110 Pour quelles valeurs de k ∈ Z, la
5.100
“p ”x fonction f : R → R définie par
3
p
3
lim x3 + 3x2 + 2 − x3 + 1 . 8
x→+∞ < xk sin 1 si x = 0
“ 1 1
” f (x) = x
5.101 lim (x + 1) e 1+x − x e x . :
x→+∞
0 si x = 0
„ „ «x «1 est-elle dérivable en 0 ?
1 x
5.102 lim e− 1+ .
x→+∞ x 5.111 Montrer que la fonction f : R → R
1 1 1
!x définie par
2x + 3x + 4x
5.103 lim . 8
x→+∞ 3 <x2 cos 1 si x = 0
f (x) = x
5.104 Pour quelles valeurs de k ∈ Z, la :
0 si x = 0
limite suivante
ln cos x est dérivable mais que f n’est pas
lim
x→0 xk continue en 0.
existe-t-elle ? 5.112 Soit f : R → R une fonction de
5.105 Comment faut-il choisir α, β ∈ R, classe C2 telle que f (0) = 0 et g : R →
pour que l’on ait R la fonction définie par
„ « 8
1 1 + αx2 < f (x) si x = 0
lim 5 ch x − =0? g(x) = x
x→0 x 1 + βx2 :
f (0) si x = 0 .
5.106 Soit f : R → R une fonction déri-
vable en a. Calculer Calculer g (0).
af (x) − xf (a) 5.113 Soit f : R → R une fonction déri-
lim .
x→a x−a vable en 0.
Calcul différentiel 85
5.177 Soient A = (a, 0), B = (1, 3) et 5.187 Montrer que pour tout
C = (8, 4) trois points du plan. Trouver 0 < |x| < π2 :
a de sorte que le périmètre du triangle ˛ ˛
˛tg x˛ > |x| .
ABC soit minimal.
90 Exercices
˜ ˜
5.188 Montrer que pour tout 5.200 Soit f : 0, π2 → R la fonction
0 < |x| < π4 : définie par
α sin α απ
ln x < x . < < .
β sin β 2β
5.191 Montrer que 5.201 ˜ Montrerˆ que pour tout
˛ ˛ 2 x ∈ − 21 , 12 :
1) ∀ x ∈ ]0, 1] : ˛ln x˛ < √ .
x ˛ ` ´ ˛
√ ˛ln 2 − 8x4 + 4x4 − ln 2˛ < 1 .
2) ∀ x ∈ [1, +∞[ : ln x < 2 x . 18
5.192 Montrer que pour tout entier 5.202 Montrer que pour tout x ∈ R∗+ :
n>1:
1 π
„ « Arctg x + Arctg = .
1 1 1 x 2
< ln 1 + < √ .
1 + n2 n n 5.203 Soit f : R → R la fonction définie
5.193 Montrer que pour tout x ∈ ]−1, 0[ par
∪ ]0, +∞[ : f (x) = 2x + cos x2 .
Trouver son polynôme de Taylor d’or-
ln(1 + x) < x . dre 4 autour de 0.
5.194 Montrer que pour tout x ∈ R∗+ : 5.204 Soit f : R → R la fonction définie
par
x sin x
ln(1 + x) > . f (x) = .
1+x 2 + x2 + x8
5.195 Montrer que pour tout x ∈ ]0, 1[ : Trouver son polynôme de Taylor d’or-
dre 6 autour de 0.
√ x−1
ln x< . 5.205 Soit f : R → R la fonction définie
x+1
˜ ˜ par
5.196 Montrer que pour tout x ∈ 0, π2 : 1−x
f (x) = Arctg .
1 + x2
x3 x3 Trouver son polynôme de Taylor d’or-
x− < sin x < x − cos x .
3! 3! dre 5 autour de 1.
˜ ˆ
5.197 Montrer que pour tout x ∈ 0, π2 : 5.206 Soit la fonction f : ]−1, 1[ → R la
fonction définie par
2x < sin 2x + tg x . ` ´
f (x) = ln 5 + Arcsin x .
5.198 Montrer que pour tout
x ∈ ]0, +∞[ : Trouver son polynôme de Taylor d’or-
dre 5 autour de 0.
x x2 √ x
1+ − < 1+x<1+ . 5.207 Soit f : R → R la fonction définie
2 8 2 par
√ f (x) = cos(cos x) .
5.199 Montrer que pour tout x > 2 :
` ´ Trouver son polynôme de Taylor d’or-
x < x + ln x2 − 1 < 2x . dre 6 autour de 0.
Calcul différentiel 91
˜ ˆ
5.208 Soit f : − π2 , π2 → R la fonction 5.216 Calculer ln(1,01) à 10−6 près.
définie par
5.217 Estimer l’erreur commise si on uti-
` √ ´ lise l’approximation
f (x) = cos 1 − cos x .
√ x
Trouver son polynôme de Taylor d’or- 1+x= e 1+
2
dre 6 autour de 0.
˜ ˆ pour des |x| ≤ 0,02.
5.209 Soit f : − π2 , π2 → R la fonction
5.218 Soient I un intervalle ouvert,
définie par
a ∈ I et f, g : I → R deux fonctions de
` ´1+sin x classe Cn (avec n > 1) telles que g et Q,
f (x) = cos x .
son polynôme de Taylor d’ordre n au-
Trouver son polynôme de Taylor d’or- tour de a, ne s’annulent pas sur I. Mon-
dre 4 autour de 0. trer qu’il existe une fonction φ : I → R
˜ ˆ φ(x)
de classe Cn vérifiant lim (x−a) n = 0
5.210 Soit f : − π2 , π2 → R la fonction x→a
définie par et telle que pour tout x ∈ I :
√ f (x) P (x)
cos x = + φ(x)
f (x) = e . g(x) Q(x)
Trouver son polynôme de Taylor d’or- où P (x) est le polynôme de Taylor
dre 5 autour de 0. d’ordre n de la fonction f autour de a.
5.211 Soit f : R → R la fonction définie 5.219 Pour quelles valeurs de α ∈ R,
par l’équation x5 − 5x + α = 0 admet-
1 elle exactement trois racines réelles dis-
f (x) = .
1 + x2 tinctes ?
Trouver son polynôme de Taylor d’or-
5.220 Montrer que l’équation x4 − 2x2 +
dre 100 autour de 0.
2x + 1 = 0 admet exactement deux ra-
5.212 Soit P : R → R la fonction poly- cines réelles distinctes α1 et α2 et que,
nomiale définie par de plus, −2 < α1 < −1 < α2 < 0.
X
10 5.221 Montrer que x = 0 est l’unique so-
P (x) = k 2 xk . lution de l’équation
k=1
x5 + 3x3 + 2x + sin x + cos x − 1 = 0 .
Trouver son polynôme de Taylor d’or-
dre 5 autour de 2. 5.222 Soient α > 0, β, μ et σ quatre
constantes vérifiant β 2 −3αμ < 0. Mon-
5.213 Trouver les onze constantes α0 , trer que l’équation
. . . , α10 de sorte que pour tout x ∈ R,
on ait αx3 + βx2 + μx + σ = 0
X
10
` ´k possède une et une seule racine réelle.
x10 +3x8 −5x3 +x2 −15 = αk x−1 .
5.223 Soient α, β ∈ R et un entier n > 1.
k=0
Montrer que l’équation
5.214 Soit f : R → R une fonction de
classe C3 telle que xn + αx + β = 0
5.226 Combien de racines réelles dis- admet une et une seule solution dans
tinctes, l’équation l’intervalle ouvert ]0, 1[.
5.234 Discuter, selon les valeurs de a ∈
1 1
sin + sh = x . R, le nombre exact de solution de
x x
l’équation
admet-elle ? ˛ ˛
1 1 ˛1 + x˛
˛
+ ln ˛ ˛ + a = 0.
5.227 Montrer que l’équation x−1 2 1 − x˛
1 1 5.235 Montrer que l’équation
` ´3 + ` ´5 = 0
x−1 x−2 ` ´ 1
ln 1 + |x| + =0
1−x
possède exactement une solution
dans R. possède exactement une solution α
dans R et que 1 < α < 2.
5.228 Montrer que l’équation
5.236 Combien de racines réelles dis-
1 1 1 tinctes, l’équation
+` ´3 + ` ´ =0
x5 x−1 x−2 1
+ ln x2 = 0
x(1 − x)
possède exactement deux solutions dis-
tinctes dans R. admet-elle ?
5.229 Soit α1 < . . . < αn n constantes. 5.237 Discuter, selon les valeurs de
Montrer que l’équation α ∈ R, le nombre de solution de l’équa-
tion
x
1 1 = α.
` ´ + ··· + ` ´ =0 3x
x − α1 x − αn
5.238 Résoudre 3x + 4x = 2x + 5x .
possède exactement n − 1 solutions dis- 5.239 Soit 2x + 3x = nx .
tinctes dans R.
1) Montrer que pour tout entier n > 3,
5.230 Montrer que l’équation cette équation admet une et une seule
solution dans R.
1 1
+ − x3 − sh x = 0
x x−1 2) En désignant par xn cette solution,
montrer que
possède exactement trois racines réelles
distinctes. lim xn = 0 .
n→+∞
f (x + h) + f (x − h) − 2f (x) αk + βk
lim . k=1
h→0 h2 !1 !1
X
n r X
n r
„ «
a+b √ La moyenne géométrique est infé-
ln ≥ ln a ln b . rieure à la moyenne arithmétique.
2
5.291 Soient α > 1 et f : ]0, +∞[ → R
5.288 Soit f : ]0, +∞[ → R la fonction la fonction définie par f (x) = xα .
définie par
1) Vérifier que f est convexe.
f (x) = x ln x . 2) En déduire que pour n ∈ N∗ et a1 ,
. . . , an > 0 :
1) Vérifier que f est convexe. !α
1X 1X α
n n
2) En déduire que pour tout couple a, b ak ≤ ak .
n n
de ]0, +∞[ : k=1 k=1
5.294 Soient f, g : R → R deux fonctions 5.302 Soit f : ]0, +∞[ → R une fonction
convexes de classe C2 . convexe telle que
1) Montrer que si g est croissante, la f (x)
lim = ≤ 0.
fonction composée g ◦ f est aussi x→+∞ x
convexe.
Montrer que f est décroissante.
2) Que devient ce résultat si g n’est pas
5.303 Soient a ∈ R et f : R → R une
supposée croissante ?
fonction convexe telle que f (a) = 0.
5.295 Donner un exemple d’une fonction Montrer que f atteint son minimum
convexe non continue. en a.
5.296 Soient I un intervalle ouvert et 5.304 Soit f : R → R une fonction
f : I → R une fonction dérivable. Mon- convexe et majorée. Montrer que f est
trer que f est convexe si et seulement constante.
si sa courbe C se trouve en chacun de
5.305 Soient a ∈ R et f : ]a, +∞[ →
ses points au-dessus de sa tangente.
R une fonction convexe telle que les
5.297 Soient I un intervalle ouvert et deux limites lim f (x) et lim f (x)
x→a+ x→+∞
f : I → R une fonction convexe de existent. Montrer que f est uniformé-
classe C1 . De plus, on suppose qu’il ment continue.
existe trois éléments a < ` d < b´ de
I tels que le point D = d, f (d) se 5.306 Soit f : ]a, b[ → R une fonction
trouve sur la corde` Γ qui´ joint les convexe et non monotone. Montrer qu’il
deux points A = a, f (a) et B = existe un élément c de ]a, b[ tel que f est
` ´ décroissante sur ]a, c] et croissante sur
b, f (b) . Montrer
˘`qu’entre ´ A et B, Γ et
¯
la courbe C = x, f (x) : a ≤ x ≤ b [c, b[.
sont confondues. 5.307 Soient a < b deux nombres réels
5.298 Soient I un intervalle et f : I→ R et f : ]a, b[ → R une fonction convexe
une fonction convexe. Montrer que pour et bornée.
tout couple x, y de R : 1) Montrer que les deux limites
“x + y” f (x) + f (y) lim f (t) et lim f (t) existent.
f ≤ . t→a+ t→b−
2 2 2) Montrer que la fonction g : [a, b] → R
La réciproque est-elle vraie ? définie par
8
5.299 Soient I un intervalle et f : I → > lim f (t) si x = a
>
>
R une fonction continue. Montrer que >
<
t→a+
5.301 Soit f : ]0, +∞[ → R une fonction 1) Montrer que l’équation f (x) = 0 pos-
convexe, croissante et non constante. sède une et une seule solution α dans
Montrer que ]a, b[.
Calcul intégral
6.1 Introduction
où
Mk = max f (x)
xk−1 ≤x≤xk
où
mk = min f (x)
xk−1 ≤x≤xk
Par convention :
a b a
f (x) dx = − f (x) dx et f (x) dx = 0 .
b a a
D’un point de vue géométrique, si l’on désigne par A l’aire de la surface plane
E délimitée par la courbe C de la fonction |f |, l’axe Ox et les deux droites
verticales d’équation respective x = a et x = b, on peut écrire que pour toute
subdivision σ de [a, b] :
S σ |f | ≤ A ≤ S σ |f | .
D’où
b
A = S |f | = S |f | = f (x) dx .
a
y = |f (x)|
11111111111111
00000000000000
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
C
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
0000
1111
00000000000000
11111111111111
0000
1111
0000
1111
00000000000000
11111111111111
0000
1111
E
0000
1111
00000000000000
11111111111111
0000
1111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
0 a b x
Fig. 6.1
Calcul intégral 103
Propriétés
Soient f, g : [a, b] → R deux fonctions continues. Alors,
1) Linéarité. ∀ α, β ∈ R :
b b b
αf + βg (x) dx = α f (x) dx + β g(x) dx .
a a a
b c b
5) ∀ c ∈ ]a, b[ : f (x) dx = f (x) dx + f (x) dx .
a a c
Proposition 6.2 Soit (σn une suite de subdivisions de [a, b] telle que
lim P σn = 0 .
n→+∞
Alors,
b
lim S σn (f ) = lim S σn (f ) = f (x) dx .
n→+∞ n→+∞ a
En particulier, si g = 1,
b
f (x) dx = f (c) (b − a) .
a
104 Primitives
Proposition 6.4 (Théorème de la
convergence uniforme) Soit fn
une suite d’éléments de C [a, b], R qui converge uniformément vers la fonc-
tion f . Alors,
b b
lim fn (x) dx = f (x) dx .
n→+∞ a a
Proposition 6.5 (Théorème de la convergence monotone) Soit fn
une suite monotone d’éléments de C [a, b], R qui converge simplement vers
la fonction continue f . Alors,
b b
lim fn (x) dx = f (x) dx .
n→+∞ a a
6.2 Primitives
Soient P (t) et Q(t) deux polynômes vérifiant les deux propriétés suivantes :
1) P (t) et Q(t) n’ont aucun diviseur commun.
2) Le coefficient du terme du plus haut degré de Q(t) vaut 1.
Soient a1 , . . . , an les n racines réelles distinctes de Q(t) et
2
t + 2b1 t + c1 , . . . , t2 + 2bm t + cm
l’ensemble de ses diviseurs irréductibles b2j − cj < 0 du second degré tous
distincts. Alors, on peut écrire que pour tout t ∈ R :
p1 pn 2 q1 qm
Q(t) = t − a1 · · · t − an t + 2b1 t + c1 · · · t2 + 2bm t + cm .
décomposition en éléments simples est unique et pour tout t ∈
Cette / a1 , . . .,
an :
P (t) p1
α1k pn
αnk
= R(t) + k + · · · + k
Q(t)
k=1 t − a1 k=1 t − an
q1
β1k t + γ1k
qm
βmk t + γmk
+ k + · · · + k
k=1 t2 + 2b1 t + c1 2
k=1 t + 2bm t + cm
108 Applications géométriques
où les αrk , βrk et γrk sont des constantes (uniques) et où R(t) est le polynôme,
quotient dans la division suivant les puissances décroissantes de P (t) par Q(t).
Par conséquent,
x
P (t) x
p1 x
α1k
pn x
αnk
dt = R(t) dt + k dt + · · · + k dt
Q(t) t − a1 t − an
k=1 k=1
q1 x
β1k t + γ1k
qm x
βmk t + γmk
+ k dt + · · · + k dt .
2
t + 2b1 t + c1 2
t + 2bm + cm
k=1 k=1
Ici, on suppose en plus que f ∈ C1 et τ ϕ̇ > 0 où τ est le signe de ϕ̇. Alors, la
longueur de l’arc
de la courbe C, compris entre les deux points A = a, f (a)
et B = b, f (b) , est donnée par
b 2 t2
1 + f (x) dx = τ ϕ̇2 (t) + ψ̇ 2 (t) dt .
a t1
y = f (x)
1111111111111111111111111
0000000000000000000000000
a x
0 b
Fig. 6.2
b t2
f (x) dx = ψ(t) ϕ̇(t) dt .
a t1
y = f (x)
11111111111111111
00000000000000000
00000000000000000
11111111111111111
00
11 00000000000000000
11111111111111111
000
111 00000000000000000
11111111111111111
a b
00
11
0011111111111111111
000
111 00000000000000000
0 x
11
000
111 00000000000000000
11111111111111111
Fig. 6.3
110 Applications géométriques
b 2 t2
2π f (x) 1 + f (x) dx = 2πτ ψ(t) ϕ̇2 (t) + ψ̇ 2 (t) dt .
a t1
y = f (x)
B
0 a b x
Fig. 6.4
b 2 t2
2π x 1 + f (x) dx = 2πτ ϕ(t) ϕ̇2 (t) + ψ̇ 2 (t) dt .
a t1
y = f (x)
B
f (b)
A
f (a)
0 a b x
Fig. 6.5
Calcul intégral 111
b t2
π f 2 (x) dx = π ψ 2 (t)ϕ̇(t) dt .
a t1
y = f (x)
1111
0000
0000
1111 1010
0000
1111
00000000000000
11111111111111
0000
1111 1010
00000000000000
11111111111111
0000b10
1111
a11111111111111
00000000000000 x
00000000000000
11111111111111
0
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
00000000000000
11111111111111
Fig. 6.6
b t2
2π x f (x) dx = 2π ψ(t) ϕ(t)ϕ̇(t) dt .
a t1
y = f (x)
1111
0000
0000
1111
0000
1111
0000
1111
0000
1111
0000
1111
0000
1111
0000
1111
0000
1111
a1111
0000111111
b
0 000000
000000
111111
x
000000
111111
000000
111111
000000
111111
000000
111111
000000
111111
000000
111111
Fig. 6.7
112 Exercices
β
α
0 x
Fig. 6.8
6.7 Exercices
Z x Z x
sin t et
6.1 dt . 6.5 dt .
1 + cos t ch t
Z x √ Z x
t+1
6.2 e dt . 6.6 Arctg t dt .
Z Z
x
sh t x √
6.3 dt . 6.7 Arctg t dt .
et + 1
Z x Z x
dt
6.4 . 6.8 Arcsin2 t dt .
ch t
Calcul intégral 113
Z x Z x
sin t
6.9 t sin t2 dt . 6.30 dt .
2 + cos2 t
Z Z
x x
sin2 t cos t
6.10 t3 cos t2 dt . 6.31 dt .
1 + sin2 t
Z Z
x x
cos4 t sin t
6.11 t2 cos2 t dt . 6.32 dt .
1 + sin2 t
Z Z x
x
6.12
sin t
dt . 6.33 sin4 t dt .
1 + cos t + tg2 t Z
Z x
sin5 t dt .
x
dt 6.34
6.13 .
cos t − sin t + 1 Z
Z x
x
dt 6.35 cos8 t dt .
6.14 .
4 + sin t Z x
Z x 6.36 cos9 t dt .
dt
6.15 .
2 + cos t Z x
Z dt
x 6.37 .
6.16
tg t
dt . sin2 t cos2 t
1 + sin2 t Z
Z
x
tg2 t
x 6.38 dt .
6.17 et sin t dt . cos2 t
Z x
sin t
Z 6.39 dt .
x
cos4 t
6.18 sin(ln t) dt . Z x
cos3 t
Z √
6.40 dt .
x
sin4 t
6.19 t ln t dt . Z x
tg t
Z x`
6.41
1 + tg2 t
dt .
´
6.20 1 + t2 ln t dt . Z x
cos t
Z 6.42 dt .
x cos t + sin t
6.21 t2 ln2 t dt . Z x
t
6.43 dt .
Z x cos2 t
6.22 ln3 t dt . Z x
dt
6.44 .
Z cos t
x
Z x
6.23 t ln(1 + t) dt . dt
6.45 .
Z sin t
x
ln t Z x
6.24 ` ´2 dt . 6.46
dt
.
1+t cos3 t
Z x
Z x
6.25 sin(2t) ln(tg t) dt . 6.47 tg2 t dt .
Z Z x
x
6.26 3
sin (2t) ln(tg t) dt . 6.48 tg4 t dt .
Z Z x
√
x
sin t Arctg t
6.27 dt . 6.49 √ dt .
1 + sin t (1 + t) t
Z Z x
x dt
6.28 7
sin t cos t dt . 6.50 √ ` √ ´.
t+1 1+ t+1
Z x
Z x
√
sin 2t t
6.29 dt . 6.51 √ dt .
2 + sin t t+1
114 Exercices
Z √
3
Z x
x
t2 √
t
6.52 √ dt . 6.72 dt .
1+ t 1+ 1 + t2
Z Z x
x dt
6.53 √ `
dt
√ ´. 6.73 √ .
3
t2 2 + 3 3 t 1 + 2t − t2
Z x
Z x
√ 6.74
dt
√ .
t (1 + t) 1 + t2
6.54 dt .
t(1 + t) Z x
√
Z x` p
t+1
2 ´√ √ √
6.75 dt .
6.55 1+t t dt . t t+ t+1
Z xp
Z p
x
5 6.76 t3 + t4 dt .
6.56 t 1 − t3 dt .
Z x
Z x p 6.77
1+t
dt .
6.57 t 2
t2 − 1 dt. t2 − t + 1
Z
Z √
x
t8
x 6.78 dt .
6.58
t+1
dt . 1 + t2
t Z x
t
Z x
√
3
6.79 ` ´2 dt .
t+1 1 + t2
6.59 dt .
t Z
√
x
t3 + 1
Z 6.80 dt .
x
1 + t2 t2 + 1
6.60 dt . Z
t2 x
t5 + 1
Z 6.81 dt .
x
dt t3 + 1
6.61 p dt . Z
t(4 − t) x
t4
Z 6.82 dt .
x
dt t3 +1
6.62 √ . Z
t2 − 3t
x
t5 + t3 + t
Z 6.83 dt .
x
2t + 1 t4 + 1
6.63 √ dt . Z x
1 + 2t + 2t2 dt
6.84 .
Z x t4 + t
dt Z
6.64 √ . x
dt
2t2 − 4t + 10 6.85 .
Z t4 + 1
x
t Z x
6.65 √ dt . dt
−t2 + 8t 6.86 .
t6 + 1
Z Z
x
t2 + 4 x
dt
6.66 √ dt . 6.87 ` ´3 .
t2 + t + 1 2
t +1
Z Z
x
t2 x
1 − t2
6.67 √ dt . 6.88 ` ´2 dt .
t2 − t + 1 1 + t2
Z x Z
dt x
6.68 √ , n ∈ N∗ . 6.89
dt
.
t 1 + tn t4 + t2
Z x Z x
dt dt
6.69 √ . 6.90 ` ´.
t2 1 − t2 t4 1 + t3
Z r Z x
x
1−t `
dt
´.
6.70 t dt . 6.91
1+t t 1 + t5
Z Z x
x
t5 `
dt
´, n ∈ N∗ .
6.71 √ dt . 6.92
1 + t2 t 1 + tn
Calcul intégral 115
Z x
t5 6.111 ˜ Montrer
6.93 dt . ˆ que la fonction
(1 + t)(1 + t3 ) f : − π2 , π2 → R définie par
Z x Z 1
2t + 5
6.94 ` ´` ´ dt . f (x) =
cos x
dt
t2 + 1 t − 3
−1 1 − 2t sin x + t
2
Z x
t6 est constante.
6.95 ` ´3 dt .
1 + t2 6.112 Montrer que
Z x 2 Z π
6.96
t +t+1
` ´2 dt .
2 sin5 x
dx
t2 − 1 0 sin5 x + cos5 x
Z ` ´ Z π
x
t3 1 − t2 2 cos5 x
= dx .
6.97 ` ´3 dt . 0
5
sin x + cos5 x
1 + t2
Z x
En déduire la valeur commune à ces
dt deux intégrales.
6.98 ` ´5 .
t 1 + t5
Z Calculer
x
dt Z π
` ´2 . x sin t
6.99 6.113 lim √ dt .
t3 − 1 x→+∞ 0 x2 − 2x cos t + 1
Z Z 2x
x 2 cos t
t ln t 6.114 lim dt .
6.100 ` ´3 dt . x→0 t
t3 + 1 Z
x
2x
Z et
x
t2 + 6t + 19 6.115 lim
t
dt .
6.101 ` ´2 ln t dt . x→0 x
t+3 Z x
` ´
ln 1 + t2 dt
Calculer 0
6.116 lim .
Z 1 x→0 x3
x
eArctg t Z
6.102 lim dt . x2 2
x→+∞ 1 + t2 − t2
1 e x dt
Z x 0
dt 6.117 lim .
6.103 lim 1 . x→0 x
x→+∞ 1 t2 et Z 1
dt
Z 1 1− √
dt 0 1 + tx
6.104 . 6.118 lim .
0 5t + 5−t x→0 x
Z Z 1 √
1 1+t
dt 6.119 lim e cos(tx) dt .
6.105 . x→+∞
1 + et 0
0 Z x
Z 4
ln t sin t2 dt
6.106 √ dt . 0
t 6.120 lim .
1 x→0 sin3 x
Z 1
dt 6.121 Calculer
6.107 √ . „ Z x «
0 1+t+ 1+t n
lim lim t ln t dt .
Z π n→+∞ x→0+
2 sin t cos3 t 1
6.108 dt .
0 4 − cos2 2t Peut-on intervertir les limites ?
Z 4
√ 6.122 Calculer
t
6.109 dt . Z !
1+t x2
0 2 n(t−x2 )
Z 4
√ lim
x→0 n→+∞
lim t e dt .
t 0
6.110 p √ dt .
0 1+ t Peut-on intervertir les limites ?
116 Exercices
` ´
6.123 Montrer que 6.133 Calculer la limite de la suite xn
Z 1 définie par
` ´n Z n
lim n2 t 1 − t dt dt
n→+∞ 0 xn = .
Z 1„ « 0 1 + ent
` ´n ` ´
= lim n2 t 1 − t dt . 6.134 Soit xn la suite définie par
0 n→+∞
Z xn −t2
6.124 Calculer e
xn+1 = dt et x0 = 1 .
Z 2 0 2 + t2
2t + 3 nt
lim e dt . Calculer sa limite.
n→+∞ 0 t+2
` ´
6.135 Montrer que la suite xn définie
6.125 Montrer que
par
Z π Z xn
lim
2
e−n sin t dt = 0 . 1 + sin2 t
xn+1 = dt et x0 = 1
n→+∞ 0 0 2 + ch t2
6.126 Calculer converge. Calculer sa limite.
Z 1 ` ´
6.136 Calculer la limite de la suite xn
lim tn (1 − t) cos(nt) dt . définie par
n→+∞ 0
Z 2n
t
6.127 Montrer que pour t ∈ [0, 1] et tout xn = n3 dt .
entier n > 0 : n 1 + t5
Z 1
√
1 1 6.137 1) Calculer lim tn 1 − t dt.
„ «n+1 ≤ „ «n . n→+∞ 0
t t
1+ 1+ 1+ 1+ 2) En déduire
n+1 n !
X n
n (−1)k
En déduire la valeur de la limite sui- lim = 0.
n→+∞ k 2k + 3
vante : k=0
Z 1
dt ` ´
lim „ «n . Calculer la limite de la suite xn définie
n→+∞ 0 t
1+ 1+ par
n
X n
1
6.138 xn = .
k=1
n + k
Calculer
Z 1 X n
k2
nt 6.139 x = .
6.128 lim dt . n
n3
n→+∞ 0 1 + nt2 ln n k=1
Z n X n
sin(nt) 1
6.129 lim dt . 6.140 xn = √ .
n→+∞ 0 nt n 2 + kn
Z n k=1
t Xn ` ´p
6.130 lim ` ´n dt . ∗ 2k − 1
n→+∞ 0 sh t + ch t 6.141 p ∈ N . xn = .
np+1
Z 1 ! k=1
t Xn
k
6.131 lim ln e + dt . 6.142 1) Calculer lim .
n→+∞ 1 ln n + nt2
n n→+∞ n(n + k)
` ´ k=1
6.132 Montrer que la suite xn définie 2) En déduire que si (ak ) est une suite qui
par converge vers a,
Z n
t Xn
xn = t
dt ak
0 e +t lim = a ln 2 .
n→+∞ n+k
converge. k=1
Calcul intégral 117
6.143 Soit f : R∗+ → R la fonction défi- 4) Montrer que pour tout entier n ≥ 1 :
nie par Z x
dt “π” “π ”
f (x) = . β2n = β2n = α2n
1 t 2 2
1) Montrer que pour tout x, y ∈ R∗+ 1 · 3 · . . . · (2n − 1) π
: = ·
f (xy) = f (x) + f (y). 2 · 4 · . . . · 2n 2
2) En` déduire
´ que pour tout x ∈ R∗+ : et
f x1 = −f (x). “π” “π”
3) Montrer que f est bijective. β2n+1 = β2n+1 = α2n+1
2 2
` ´
4) Montrer que f −1 = f −1 . 2 · 4 · . . . · 2n
= .
1 · 3 · . . . · (2n + 1)
5) En déduire que pour tout x ∈ R :
X
+∞ k
x 5) Formule de Wallis. En déduire
f −1 (x) = .
k! „ «2
k=0
1 2 · 4 · . . . · 2n
lim = π.
6) Vérifier que f = ln. n→+∞ n 1 · 3 · . . . · (2n − 1)
6.144 Posons, pour tout entier n ≥ 0 :
Z x 6.145 Posons, pour tout entier n ≥ 0 :
αn (x) = sinn t dt Z x
0
γn (x) = et sinn t dt .
0
et Z x
βn (x) = cosn t dt .
0
1) Montrer que pour tout entier n ≥ 2 :
1) Montrer que pour tout entier n ≥ 2 :
γn (x) =
αn (x) = 1 ` x n
e sin x − n ex sinn−1 x cos x
1 n−1 2
n +1
− sinn−1 x cos x + αn−2 (x) ´
n n + n(n − 1) γn−2 (x) .
et
βn (x) = 2) Calculer les deux intégrales sui-
vantes :
1 n−1
cosn−1 x sin x + βn−2 (x) . Z Z
n n π
2
π
2
2) En déduire que pour tout entier et sin2 t dt et et sin3 t dt .
0 0
n≥0:
Z π 6.146 Posons, pour tout entier n ≥ 1 :
2
sin4 t cosn t dt Z
0 x
dt
Z π In (x) = ` ´n .
3 2 t2 + 1
n 0
= sin t dt .
(n + 2)(n + 4) 0
3) Calculer les deux intégrales sui- 1) Montrer que pour tout entier n ≥ 1 :
vantes :
Z π 2n In+1 (x)
2
sin4 t cos2 t dt = ` 2
x
´n + (2n − 1) In (x) .
0 x +1
et Z π
2
Z 1
sin4 t cos4 t dt . dt
2) Calculer ` ´2 .
0 0 2
t +1
118 Exercices
2) En déduire la valeur des deux inté- 6.164 Soient a < b deux nombres réels
grales suivantes : et f, g : R → R deux fonctions de classe
Z π Z π C1 . De plus, on suppose que pour tout
t sin t 4 ` ´
2
dt et ln 1+tg t dt . x ∈ [a, b] : f (x) ≥ 0. Montrer qu’il
0 1 + cos t 0
existe au moins un élément c de [a, b]
6.160 1) Soit f : [0, 1] → R une fonction pour lequel on ait
continue. Montrer que Z
Z π Z
b ` ´
π π f (t) g (t) dt = f (a) g(c) − g(a)
t f (sin t) dt = f (sin t) dt. a
` ´
0 2 0
+ f (b) g(b) − g(c) .
2) Calculer
Z π Z π 6.165 Soient a < b deux nombres réels,
t sin t t sin4 t f : R → R une fonction de classe C1
dt et dt.
0 1 + cos t
2 4
0 sin t + cos t
4 telle que pour tout x ∈ [a, b] : f (x) ≥ 0
et h : R → R une fonction continue.
6.161 Soit f : R → R une fonction bijec- Montrer qu’il existe au moins un élé-
1
tive de classe C . ment c de [a, b] pour lequel on ait
1) Montrer que pour tout couple a < b Z b Z c
de R : f (t)h(t) dt = f (a) h(t) dt
Z f (b) a a
Z
f −1 (t)dt b
f (a) + f (b) h(t) dt .
Z b c
` ´
= bf (b) − af (a) − f (t) dt .
a
6.166 Soient a < b deux nombres réels et
f, g : R → R deux fonctions continues.
2) En déduire que
Z 1 p Z 1p 1) Etablir l’inégalité de Cauchy-
17 9 Schwarz
1 − t dt =
9 1 − t dt .
17
0 0 „Z b «2
6.162 Soient a < b, f : [a, b] → R une f (t) g(t) dt
a
fonction continue et g : R → R une „Z b « „Z b «
fonction convexe. Montrer que ≤ f 2 (t) dt g 2 (t) dt .
„ Z b « a a
1
g f (x) dx 2) Montrer que l’on a l’égalité si et
b−a a
Z b seulement si les deux fonctions f et
1
≤ g ◦ f (x) dx . g sont linéairement dépendantes.
b−a a
6.167 Soit f : [0, 1] → ]0, +∞[ une fonc-
6.163 Soient a < b et f : [a, b] → R une tion continue.
fonction continue et convexe.
1) Montrer que
1) Montrer que
„Z 1 « „Z 1 «
„ « Z b dt
a+b f (t) dt ≥ 1.
f (b − a) ≤ f (x) dx 0 0 f (t)
2 a
f (a) + f (b) 2) Pour quelles fonctions f a-t-on l’éga-
≤ (b − a) .
2 lité ?
120 Exercices
p o
compris entre les points d’abscisse
4 − α2 ≤ x ≤ 2 , 0 ≤ y ≤ α .
x = 1 et x = 2.
Calcul intégral 123
y = x2 et y = 6x − x2 . 6.220
Déterminer α de sorte que la surface 8
<
obtenue par la rotation de dα autour E = (x, y) ∈ R2 :
de l’axe Ox soit maximale. :
6.212 Soit Ω un cône circulaire droit s ` ´9
de révolution. x 1 − x5 =
0≤y≤ .
1 + x2 ;
1) Calculer sa surface latérale.
2) Calculer son volume.
6.221 Soient |α| < 1 et Eα la surface
6.213 Soient 0 < r < a et Γ le tore en- plane définie par
gendré par
` la rotation
´2 du cercle d’équa-
˘
tion x2 + y − a = r 2 autour l’axe Ox. Eα = (x, y) ∈ R2 : 0 ≤ x ≤ 1 ,
√ ¯
1) Calculer sa surface latérale. (1 − α) x ≤ y ≤ 1 − αx .
2) Calculer son volume.
1) Calculer le volume engendré par la
rotation de Eα autour de l’axe Ox.
Calculer le volume engendré par la rota-
tion autour de l’axe Ox de 2) Pour quelle valeur de |α| < 1, ce vo-
6.214 lume est-il minimal ?
n √ o
E = (x, y) ∈ R2 : ex ≤ y ≤ e x . 6.222 Soient 0 ≤ α ≤ 4 et Eα la surface
plane définie par
6.215 j
˘
E = (x, y) ∈ R2 : Eα = (x, y) ∈ R2 :
o
π
0 ≤ x ≤ , 0 ≤ y ≤ tg2 x . ff
3 x2 y2
+ ≤ 1, y ≥ 0, |x| ≥ α
16 4
6.216 j
n
E = (x, y) ∈ R2 : 0 ≤ x ≤ ,
π ∪ (x, y) ∈ R2 :
3 ff r )
p x2 y2 α2
0 ≤ y ≤ 1 + tg x + tg x + tg3 x .
2
+ ≤ 1, y ≥ 4− .
16 4 4
6.217
n π 1) Calculer le volume engendré par la
E = (x, y) ∈ R2 : 0 ≤ x ≤ , rotation de Eα autour de l’axe Ox.
6ff
2 2
0 ≤ y ≤ sin x + tg x . 2) Pour quelle valeur de 0 ≤ α ≤ 4, ce
volume est-il minimal ?
124 Exercices
Intégrales généralisées
b
f (t) dt
a+
Dans le cas contraire, on dit qu’elle diverge ou encore qu’elle n’existe pas.
b
on dit que l’intégrale généralisée f (t) dt est absolument convergente.
a+
b
Alors, son intégrale généralisée f (t) dt converge.
a+
Alors,
b
1) Si α < 1, f (t) dt < +∞ .
a+
b
2) Si α ≥ 1, l’intégrale généralisée f (t) dt diverge.
a+
b−
f (t) dt
a
Dans le cas contraire, on dit qu’elle diverge ou encore qu’elle n’existe pas. Si
b−
f (t) dt < +∞ ,
a
b−
on dit que l’intégrale généralisée f (t) dt est absolument convergente.
a
Tous les résultats obtenus pour l’intégrale généralisée
b
f (t) dt
a+
Définition 7.9 Soient a < b deux nombres réels, f : ]a, b[ → R une fonction
continue et c ∈ ]a, b[. Si les deux intégrales généralisées
c b−
f (t) dt et f (t) dt
a+ c
b−
on dit que l’intégrale généralisée f (t) dt est absolument convergente.
a+
+∞
f (t) dt
a
Dans le cas contraire, on dit qu’elle diverge ou encore qu’elle n’existe pas.
De plus, si on a la convergence,
+∞ c +∞
f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt .
a a c
+∞
Alors, l’intégrale généralisée f (t)g(t)dt converge.
a
0 ≤ f (t) ≤ g(t) .
Alors,
+∞ +∞
1) g(t)dt < +∞ ⇒ f (t) dt < +∞.
a a
+∞ +∞
2) f (t) dt = +∞ ⇒ g(t) dt = +∞.
a a
Intégrales généralisées 133
+∞
on dit que l’intégrale généralisée f (t) dt est absolument convergente.
a
Proposition 7.15 Soit f : [a, +∞[ → R une fonction continue telle que
+∞
f (t) dt < +∞ .
a
+∞
Alors, son intégrale généralisée f (t) dt converge.
a
lim tβ f (t) = ∈ R∗ .
t→+∞
Alors,
+∞
1) Si β > 1, f (t) dt < +∞.
a
+∞
2) Si β ≤ 1, l’intégrale généralisée f (t) dt diverge.
a
Toutes les définitions et tous les résultats donnés pour l’intégrale généralisée
+∞
f (t) dt
a
b
restent valables pour l’intégrale généralisée f (t) dt .
−∞
134 Sur un intervalle ouvert non borné
7.5 Exercices
Z +∞ √
Calculer
Z 1 7.19 e− t
dt .
0
7.1 t ln t dt . Z 1
0+
Z 7.20 ln t dt .
+∞ 0+
dt
7.2 . Z +∞
−∞ 1 + t2 ln t
Z 7.21 dt .
+∞ 1 t2
dt Z
7.3 . +∞
t2 + 6t + 10
−∞ 7.22 t2 e−t dt .
Z +∞ 1
3t − 1 Z
7.4 ` ´ dt . +∞ 2
1 t 4t2 + 1 7.23 t2 e−4t dt .
Z 1− 0
7.5 √
dt
. Z +∞
dt
0 1 − t2 7.24 .
Z 2 0 ch t
7.6 √
dt
. Z +∞
Arctg t
1+ t−1 7.25 dt .
Z 0 1 + t2
2
t Z
7.7 √ dt . +∞
Arctg t
1+ t−1 7.26 dt .
Z 1 t2
+∞
dt Z π−
7.8 √ . 2 dt
1+ t t−1 7.27 .
Z 0 4 + tg2 t
+∞
dt Z +∞
7.9 √ . ln t
0+ t(1 + t) 7.28 dt .
1 + t2
Z +∞
0+
t Z +∞
7.10 q` ´2 dt . dt
0 3 7.29 .
1 + t2 0 t4 + 1
Z Z +∞
+∞ t
dt
7.11 √ . 7.30
t4 + 1
dt .
1 t 1 + t2 0
Z Z +∞
+∞
dt t2
7.12 √ . 7.31
t4 +1
dt .
1 t t2 + t + 1 0
Z Z +∞
1
dt t3
7.13 √ . 7.32 dt .
(t + 2) 3t − t2 0 t4 +1
0+
Z π
Z 1 2 dt
2 dt 7.33 .
7.14 p . 0 cos4 t + sin4 t
0+ (1 − t) t(1 − t) Z π−
Z 2−
4 dt
t 7.34 .
7.15 p dt . 0 cos4 t − sin4 t
1+ (t − 1)(2 − t)
7.35
Z +∞
dt Z 2π
7.16 √ . dt
0+ et − 1 a2 cos2 t + b2 sin2 t
, a, b > 0.
0
Z e−
dt Z π
7.17 p . 2
1 t 1 − ln2 t 7.36 ln(sin t) dt.
Z 1−
0+
ln t Z +∞
7.18 √ dt . dt
3 1−t 7.37 ` ´n , n ≥ 2.
4
0 1 + t2
136 Exercices
Z Z
2t3 + t2 + 1
x π−
2 dt
dt 7.55 .
0 t4 + 1 1 − ecos t
7.38 lim Z x 3 . 0
r
x→+∞ 3t + 4t Z +∞
dt 1 + t2
0 t4 + 1 7.56 dt .
1 1 + t4
Z +∞
Etudier la convergence des intégrales sin t
généralisées suivantes : 7.57 dt .
0+ ln(1 + t)
Z 4 Z +∞
dt
7.39 p . 7.58
ln(1 + t)
dt .
3+ ln(t − 2) 0+ sh t + sin2 t
Z 1 Z 1
1 sin t
7.40 cos dt . 7.59 dt .
0+ t 0+ t
Z 1− ` ´ Z 1
th t − t2 tg t
7.41 dt . 7.60 dt .
0+ t sin(t − 1) 0+ t
Z 1− Z 1
sin t 1
7.42 dt . 7.61 sin √ dt .
0+ t ln t 0+ t
Z 1 √ Z +∞
2 sin t 1 1
7.43 dt . 7.62 √ sin dt .
0+ t t
0+ t ln t
Z 1− Z +∞
sin t
7.44 r
sh t
dt . 7.63 √ dt .
1 0+ t
0+
t ln Z +∞
t 1
Z 1 „ « 7.64 sin dt .
1 1 t
7.45 ln 1 + √ dt . Z +∞
0+ t 1
7.65 t sin dt .
Z 1− 2 √ 1 t
ln t Z +∞
7.46 √ dt .
0+ 1−t 1 1
7.66 sin dt .
Z 1− 1 t t
ln t Z +∞
7.47 ` √ ´ dt .
0+ sin π t 7.67 sin e−t dt .
Z 1− 0
sh t Z +∞
7.48 √ dt .
0+ Argth t 7.68 e−t ln t dt .
Z 1 1
dt Z +∞
7.49 .
0+ e − 1
t 7.69 e−t ln tt dt .
0+
Z π Z
2 +∞
7.50 ln(sin t) dt . dt
7.70 2 .
0+ t ln t
4
Z 3 Z +∞ „ «
ln(t − 1) 1
7.51 dt . 7.71 ln 1 + 2 dt .
2+ t−2 1 t
Z 2 Z +∞
dt sin t ln t
7.52 √ . 7.72 dt .
1+ t3 − 1 0+ et + t
Z 1− Z +∞
dt 1 + ln t
7.53 √ . 7.73 ` ´√ dt .
0+ t − t5 1 1 + ln2 t t2 + 1
Z 1− Z +∞
sin t t − sin t
7.54 √ dt . 7.74 dt .
0+ t − t2 1 t + sin t
Intégrales généralisées 137
Z +∞
√ Z +∞
t sin t
7.75 dt . 7.94 t cos t4 dt .
2 t2 − 1 1
Z Z +∞
+∞
dt t esin t
7.76 √ . 7.95 dt .
0 t + t2 + 5 0+ Arctg t + t2 ch2 t
Z Z +∞
+∞
e−t ln3 t
7.77 √ dt . 7.96 dt .
t 0+ ch2 t
0+
q ` ´
Z +∞ Z +∞ ln 2 + t2
t
7.78 √ dt . 7.97 sin t dt .
0+ et −1 0+ et − 1
Z +∞
Z +∞
dt dt
7.79 √ . 7.98 ` ´ln t .
0+ sh t 1+ ln t
Z Z +∞
+∞
e−2t sh t
7.80 sin t2 dt . 7.99 ` √ ´ dt .
1 0+ ln 1 + th 3 t
√ Z +∞
Z +∞
1
t sin 2 t2 e−t
7.100 dt .
7.81 t dt . 0+ t − ecos t + e
0+ ln 1 + t) Z +∞
Z ln t
+∞
sin(1 − ch t) 7.101 ` √ ´ e− sh t dt .
7.82 dt . 0+ ln 1 + t
0+ t sh t Z +∞
Z sin t −√t
+∞ 7.102 e dt .
t2 + 8 0+ t
7.83 dt . ` ë
1+ t4 − t2 Z +∞
ln 1 + t −t
Z +∞ 7.103 e dt .
sin t 0+ th t
7.84 √ dt . √
1+ ch t ln t Z +∞
ln t
Z 7.104 dt .
+∞
sin t 1+ t2 − 1
7.85 √ dt . Z
sh t 1−
0+ sin t
Z +∞
7.105 3 √ dt .
cos t 0+ t2 1 − t2
7.86 √ dt . Z +∞
0+ et − 1 sin t
Z 7.106 √ dt .
+∞
ln(ch t) 0+ t 1 + t2
7.87 dt . Z +∞
0+ sh t 1 − cos t2
7.107 dt .
Z +∞ “π ” 0+ t4
7.88 − Arctg t2 dt . Z +∞
2 e−t
0 7.108 √ dt .
Z +∞ 0+ Arctg t
Arctg3 t Z
7.89 ln(ch t) dt . +∞ √
t3 sin t
0+ 7.109 e− t dt .
Z 0+ ln(1 + t)
+∞
Arctg3 t Z 1−
7.90 dt . sin t
0+ t ln(ch t) 7.110 dt .
Z 0+ ln(1 − t)
+∞
e−t Z 1−
7.91 p dt . ln t
0+ ln(1 + t) 7.111 dt .
0+ ln(2 − t)
Z +∞ Z +∞
dt ln t
7.92 √ . 7.112 dt .
1+ t4 − 1 0+ 1 + t2
Z +∞ Z +∞
sin t2 t ln t
7.93 dt . 7.113 dt .
0+ ln(1 + t) sh t 0+ 1 + t2 sin4 t
138 Exercices
Z 1− Z +∞
ln4 t tα
7.114 ` ´2 dt . 7.132 dt .
0+ 1−t 0 1+t
Z Z 1
+∞ √
7.115 e− t
ln(sh t) dt . 7.133 tα ln t dt .
0+ 0+
Z Z 1
+∞
th2 t 7.134
ln t
dt .
7.116 p dt . tα
t 2 ln(1 + t) 0+
0+
Z Z +∞
+∞
t e− sh t 1 ln t
7.117 ` √ ´ sin dt . 7.135 dt .
t 1 tα
0+ ln 1 + t Z +∞
Z +∞ −t ln t −t
e sin t 7.136 q` ´α e dt .
7.118 √ dt .
0+ ln(1 + t) Arctg t
1+ t−1
Z +∞ Z 1−
sin t ln(1 + t) sin t
7.119 √ √ dt . 7.137 ` ´α dt .
0+ sh t Arctg t3 0+ t − ln t
Z π− Z
2 ` ´ 1
sin t
7.120 cos t ln tg t dt. 7.138 dt .
0+ 0+ tα
Z +∞ Z
sin t2 +∞
sin t
7.121 √ e− sh t dt. 7.139 √ dt .
0+ t ln 1 + t 0+ t sh2α t
Z +∞ Z 1−
sin t tα
7.122 dt. 7.140 p
4
dt .
0+ t(1 + t ln t) 0+ t3 (1 − t)
Z +∞
` ´ Z
1 − cos(sin t) sin t +∞
1+t
7.123 √ dt. 7.141 √ dt .
3
0+ t3 0 1 + tα
Z 1− Z 1
√3
ln t 1−t
7.124 ` √ ´ dt. 7.142 √ dt .
0+ sin π t 0+ t (t − α)
Z +∞ 2 t Z +∞
ln t
7.125 dt . 7.143 e−t tα dt .
0+ tt 1
Z ` √´ Z +∞
1−
ln 1 − t e−t
7.126 dt. 7.144 dt .
0+ ln(1 − t) 0+ tα
Z +∞ Z π−
Arctg t 4 dt
7.127 √ ` √ ´ dt. 7.145 „ «α .
sh t ln 1 + t 1
0+ 0
cos2 t −
Z +∞
√ 2
Arctg t ln t 1 + t
7.128 dt . Z +∞ 2
0+ sh t e−t
Z 7.146 ` √ ´ dt .
+∞ α
t 2 + sin t
sin2 t 0+
7.129 √ ` √ ´ √ dt . Z +∞
0+ t ln 1 + t sh t esin t
7.147 `√ ´ dt .
0+ tα t + ch2 t
Discuter, en fonction du nombre réel Z 1„ «α
1
α > 0, la convergence des intégrales 7.148 ln dt .
0+ t
généralisées suivantes :
Z 1 Z +∞
dt
7.130
dt
. 7.149 ` ´α .
α 3 t(ln t) ln(ln t)
0+ t
Z +∞ Z 1− − α
dt e 1−t
7.131 . 7.150 dt .
1 tα 0+ sinα t
Intégrales généralisées 139
Z Z ˛ ˛α
+∞
e− sh t ˛t˛ cos t
1−
7.151
shα t
dt . 7.169 `√ ´β dt .
0+ −1+ 1 − t2
Z +∞ Z +∞ ˛˛ ˛˛α
tα ch2α t t
7.152 dt. 7.170 ` ´β dt .
0+ sh3α t −1+ 1+t
Z +∞
tα esin t Z +∞ √
7.153 √ dt . e− t
0 t + ch2 t 7.171 ` ´β dt .
Z
0+ t2α 1 + t3
2
+∞
tα−1 e−t Z +∞
7.154 dt . Arctg t
0 2 + sin t 7.172 ` √ ´β dt .
0+ α
t 1+ t
Z +∞ 2
sin t Z +∞
7.155
t2α
dt . e(1+α)t
0+ 7.173 dt .
Z 0 e + β e−t
t
+∞
Arctg(t − 1) Z +∞
7.156 ` ´α dt .
1+ t2 − 1 7.174 e−αt cos βt dt .
0
Z +∞ Z +∞
1
7.157 sin α dt .
t 7.175 tβ sin tα dt .
0+ 1
Z Z 1−
1 ` ´ dt
7.158 ln sin tα dt . 7.176 q` ´β .
0+ 0+ sin tα
1 − t2
Z ` ´
+∞
ln 1 + Arctg t Z +∞
7.159 dt . dt
0+ shα t 7.177 ` ´αβ .
2+ t2 − 4
Z +∞
ln t Z √
7.160 ` ´α e−t dt . +∞
e− t
1+ t−1 7.178 dt .
0+ t + thβ t
α
Z +∞ Z
dt +∞
7.161 . dt
lnα (1 + t) 7.179 .
0+
1+ tα lnβ t
Z ` ´
+∞
ln 1 + tα Z 1
2 1
7.162 dt . 7.180 tα lnβ dt .
0+ 1 + t − et t
0+
Z +∞ Z
t − [t] +∞
tα lnβ t
7.163 dt . 7.181 dt .
1 tα 2 et
Z +∞
Discuter, en fonction deux nombres réels lnα t
α > 0 et β > 0, la convergence des in- 7.182 dt .
1+ eβt (t − 1)
tégrales généralisées suivantes : Z 1
Z 1− 2 dt
dt 7.183 .
7.164 ` ´β . 0+
1
t lnβ
α
0+ t α 1−t t
Z +∞ Discuter, en fonction de l’entier n > 0, la
1 + α e−t
7.165 dt . convergence des intégrales généralisées
0 1 + β et
Z +∞ β−2 suivantes :
t Z 1„ «n
7.166 dt . sin tn
lnα t 7.184 dt .
1+
0+ ln tn
Z +∞ ` ´α Z 2−
1 + t − tα 2−t
7.167 dt . 7.185 ` ´ dt .
tβ −t 2 + 3t − 2 n
0+ 1+
Z +∞ Z +∞ − sin t n
ln t e ln t
7.168 ` ´ dt . 7.186 ` ´n dt .
t β t−1 α t − 1
1+ 1+
140 Exercices
Z +∞
` ´n
tn − [tn ] 3) Calculer le volume engendré par la
7.187 ` n ´ dt .
0+ ln et − 1 rotation autour de l’axe Ox de la
courbe d’équation y = x1 avec x ≥ 1.
Calculer
Z x− 7.199 Etudier la continuité de la fonc-
dt
7.188 lim p . tion f : R → R définie par
x→1+ 1+ t(t − 1)(x − t)
Z +∞
R π − 4
4
e−x t dt .
2 ln(x tg t)dt
7.189 lim e 0+ . f (x) = x
x→0+ 0
Z +∞ − t
e sin x 7.200 Soient a < b deux nombres réels
7.190 lim dt .
x→0+ 0 1 + t2 et f : ]a, b] → R une fonction continue
Z 1
telle que son intégrale généralisée
t ln t
7.191 lim x3 dt . Z
x→0 0+ t2 + x 2 b
f (t) dt
Z x2 2 a+
1 −t
7.192 lim e x2 dt .
x→0 x 0 converge.
Z +∞ 2 1) Montrer que la fonction g : [a, b] → R
7.193 lim x2 e−x t dt .
x→0 0
définie par
Z +∞ 8 Z x
7.194 lim e−xt sin t dt . < f (t) dt si x ∈ ]a, b]
x→0+ 0 g(x) =
Z : a+
1− 0 si x = a
tn
7.195 lim p dt .
n→+∞ 0+ t(1 − t) est continue.
Z x
7.196 Montrer que l’intégrale générali-
ln(sin t) dt
sée Z 0+
+∞ 2) Calculer lim .
sin t x→0+ x(ln x − 1)
dt
1 t
7.201 Soit f : ]0, +∞[ → R la fonction
est convergente. Est-elle absolument
définie par
convergente ?
(
7.197 Montrer que l’intégrale générali- ln t
si 0 < t ≤ 1
sée f (t) = t2
Z +∞ ln t si t > 1.
t2 sin t4 dt
1
1) Montrer que les deux intégrales géné-
est convergente. Est-elle absolument ralisées
convergente ? Z 1 Z +∞
7.198 Paradoxe du peintre. f (t) dt et f (t) dt
0+ 1
1) Calculer l’aire de
j divergent.
E = (x, y) ∈ R2 : 2) Calculer
ff Z
1 x
x ≥ 1, 0 ≤ y ≤ . lim f (t) dt
x x→+∞ 1
x
7.202 Soient f, g : ]0, 1[ → R les deux 7.206 Soit f : R → R une fonction conti-
fonctions continues définies respective- nue et bornée. Montrer que pour tout
ment par x∈R:
Z +∞
Z π −x f (t)
2 lim s ` ´2 dt = πf (x) .
f (x) = tg t dt s→0+ −∞ x − t + s2
−π
2 +x
7.207 Trouver une fonction f : R → R
et
Z π −x de classe C1 telle que
2
Z +∞
g(x) = tg t dt . ˛ ˛
−π
2 +2x
˛f (t)˛ dt < +∞
−∞
1) Montrer que les deux intégrales géné-
ralisées et Z +∞ ˛ ˛
˛f (t)˛ dt = +∞ .
Z 0 Z π−
2 −∞
tg t dt et tg t dt
−π 7.208 Trouver une fonction f : [0, +∞[
2+ 0
→ R continue telle que
divergent. Z +∞
˛ ˛
˛f (t)˛ dt < +∞
2) Calculer 0
0
7.203 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction
7.209 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction
continue telle que
continue telle que
Z +∞ Z +∞
f (t) dt converge lim f (t) = et f (t) dt converge.
0 t→+∞ 0
et Montrer que = 0.
lim f (x) = . 7.210 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction
x→+∞
de classe C1 telle que
Montrer que = 0.
Z +∞ Z +∞
7.204 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction f (t) dt et f (t) dt
de classe C1 telle que les deux intégrales 0 0
7.212 Soit f : [0, +∞[ → R une fonction 7.216 Soit f : [0, π] → R la fonction dé-
de classe C1 telle que finie par
Z +∞ 8
˛ ˛ >
> 0 si t = 0
e−β0 t ˛f (t)˛ dt < +∞ <
1 1
0 f (t) =
> − si 0 < t ≤ π .
>
: 2 sin t t
pour un certain β0 > 0. 2
1) Montrer que 1) Vérifier que f est continue.
˛ ˛
sup˛f (x)˛ e−β0 x 2) Montrer que
x≥0 Z π „ «
Z 1
˛ ˛ +∞ ˛ ˛ lim f (t) sin n + t dt = 0 .
≤ ˛f (0)˛ + e−β0 t ˛f (t)˛ dt . n→+∞ 0 2
0
3) Montrer que
2) En déduire que pour tout β > β0 : Z (n+ 1 )π
Z +∞
˛ ˛ 2 sin t π
a) e−βt ˛f (t)˛ dt < +∞ ; lim dt = .
0
n→+∞ 0+ t 2
b) lim f (t) e−βt = 0 ;
4) En déduire que
Zt→+∞
+∞
Z +∞ Z +∞
c) e−βtf (t) dt sin t sin2 t π
0 dt = 2
dt = .
Z +∞ 0+ t 0+ t 2
=β e−βt f (t) dt − f (0) . 7.217 Posons, pour tout entier p ≥ 0 :
0
Z π
7.213 Soit α > 0. 2
βp = cosp t dt
1) Montrer que 0
` ´
` ´
Z +∞ et soient xn et yn les deux suites
ln t π ln α
dt = . définies respectivement par
0+ α2 + t2 2α √ √
xn = n β2n+1 et yn = n β2n−2 .
2) En déduire que
1) Soit n ∈ N∗ . Vérifier „ «n
Z π−
2 π ln α √ −t2 t2
ln(α tg t) dt = . a) ∀ t ∈ ]0, n] : e > 1− ;
0+ 2 n
„ 2
«−n
2 t
7.214 Calculer b) ∀ t ∈ R∗ : e−t < 1 + .
n
Z 1
tα 2) Montrer que pour tout entier n > 1 :
lim α dt .
α→0+ 0+ ln(1 + t) Z +∞
2
xn < e−t dt
7.215 Soit un entier n > 0. 0
Z +∞ „ «−n
1) Vérifier que pour tout t ∈ ]0, π] : t2
< 1+ dt < yn .
„ « 0 n
1
sin n + t 3) En déduire
2 1 Z +∞ √
= +cos t+· · ·+cos nt . 2 π
t 2 a) e−t dt = ;
2 sin
2 0 2
Z x„ «−n
t2
2) En déduire que b) lim lim 1+ dt
n→+∞ x→+∞ 0 n
„ « Z x„ «−n
Z π sin n +
1
t t2
2 π = lim lim 1+ dt
dt = . x→+∞ n→+∞ 0 n
t 2 √
0+ 2 sin π
2 = .
2
Intégrales généralisées 143
7.218 Soit f : [0, +∞[ → [0, +∞[ une 8) Montrer que pour tout x ∈ ]0, 1[ :
fonction
R +∞ continue et décroissante telle
π
0
f (t) dt < +∞. Montrer que Γ(x)Γ(1 − x) = .
sin πx
Z +∞
f (t) sin t dt 9) Montrer que pour tout x > 0 :
0
„ « Z +∞ Y ““ x ” − xk ”
+∞
1 1 1
≤ + f (t) dt . = x eγx 1+ e ,
π 2 0 Γ(x) k
k=1
Séries
+∞
Définition 8.1 La série an est dite convergente si la suite de ses som-
n=0
mes partielles
p
Sp = an
n=0
+∞
Lorsque la suite Sp diverge, on dit que la série an diverge. Dans le cas
n=0
+∞
particulier où lim Sp = +∞ (resp. −∞), on écrit : an = +∞ (resp. −∞).
p→+∞ n=0
+∞
Définition 8.2 La série an est dite absolument convergente si la série
+∞
n=0
an est convergente.
n=0
+∞
1
Exemple 8.3 La série est appelée la série harmonique. Elle diverge.
n=1
n
146 Séries numériques
+∞
n
−1
Exemple 8.4 La série est appelée la série harmonique alternée.
n=1
n
Elle converge vers − ln 2. De l’exemple précédent, on déduit qu’elle n’est pas
absolument convergente.
+∞
Proposition 8.5 an converge ⇒ lim an = 0 .
n→+∞
n=0
+∞
+∞
Proposition 8.6 an converge ⇒ an converge .
n=0 n=0
+∞ 1
Proposition 8.7 Soit α ∈ R. Alors, la série α
converge si α > 1 et
n=1 n
diverge si α ≤ 1.
+∞
1 π2
Exemple 8.8 2
= .
n=1
n 6
+∞
+∞
Alors, on a l’alternative suivante : ou bien les deux séries an et bn
n=0 n=0
convergent ou bien elles sont toutes les deux divergentes.
Critère de Cauchy
Soient an une suite d’éléments de R et ρ = lim sup n
an . Alors, si
n→+∞
+∞
ρ < 1 la série an est absolument convergente et diverge si ρ > 1.
n=0
Rappel : lim n
an = ⇒ = ρ.
n→+∞
Séries 147
Critère de d’Alembert
Soit an une suite d’éléments de R∗ pour laquelle
an+1
lim = ρ.
n→+∞ an
+∞
Alors, si ρ < 1 la série an est absolument convergente et diverge si ρ > 1.
n=0
1) ∀ n ∈ N : an an+1 ≤ 0 ;
2) ∀ n ∈ N : an+1 ≤ an ;
3) lim an = 0.
n→+∞
+∞
Alors, la série an converge. De plus, pour tout entier p ≥ 0 :
n=0
+∞
an ≤ ap .
n=p
Critère de comparaison
Soient an et bn deux suites d’éléments de [0, +∞[ et n0 ∈ N tel que
pour tout entier n ≥ n0 : 0 ≤ an ≤ bn . Alors,
+∞
+∞
1) bn < +∞ ⇒ an < +∞ .
n=0 n=0
+∞
+∞
2) an = +∞ ⇒ bn = +∞ .
n=0 n=0
Critère de l’intégrale
Soient m ∈ N et f : [m, +∞[ → [0, +∞[ une fonction continue et décrois-
sante. Alors,
+∞ +∞
f (t) dt < +∞ ⇐⇒ f (n) < +∞ .
m n=m
+∞ +∞
p +∞
f (t) dt ≤ f (n) − f (n) ≤ f (t) dt .
p+1 n=m n=m p
148 Séries numériques
Critère de Raabe-Duhamel
Soit an une suite d’éléments de ]0, +∞[ pour laquelle
an
lim n −1 = ρ.
n→+∞ an+1
+∞
Alors, si ρ > 1 la série an converge et diverge si ρ < 1.
n=0
Critère du logarithme
Soit an une suite d’éléments de ]0, +∞[ pour laquelle
an
lim n ln = ρ.
n→+∞ an+1
+∞
Alors, si ρ > 1 la série an converge et diverge si ρ < 1.
n=0
Critère d’Abel
Soient an et bn deux suites de nombres réels vérifiant les trois propriétés
suivantes :
p
1) ∃ μ ∈ R∗+ tel que pour tout couple d’entiers p > q ≥ 0, bn ≤ μ ;
n=q
+∞
2) an+1 − an < +∞ ;
n=0
3) lim an = 0.
n→+∞
+∞
Alors, la série an bn converge.
n=0
Critère de Dirichlet
Soient an et bn deux suites de nombres réels vérifiant les trois propriétés
suivantes :
p
1) ∃ μ ∈ R∗+ tel que pour tout entier p ≥ 0 : bn ≤ μ ;
n=0
2) la suite an est monotone ;
3) lim an = 0.
n→+∞
+∞
Alors, la série an bn converge.
n=0
Séries 149
Alors, R = .
150 Séries entières
8.2.1 Propriétés
Proposition 8.13 Soient an une suite de nombres réels, a ∈ R et on suppose
que pour le couple α < β de R, les deux séries numériques
+∞
+∞
an αn et an β n
n=0 n=0
+∞ n
converge uniformément vers la fonction continue f (x) = an x − a .
n=0
Proposition 8.14 Soient an une suite de nombres réels , a ∈ R et R > 0 le
+∞ n
rayon de convergence de la série entière an x − a . On pose
n=0
+∞
n
f (x) = an x − a avec |x − a| < R .
n=0
+∞
n−1
f (x) = nan x − a .
n=1
8.3 Exercices
Calculer En déduire la somme de la série
X
+∞
1
8.1 . X
+∞
1
5n .
n=0
n=1
n(n + 1)(n + 2)
X
+∞
−n
8.2 e . Calculer
n=0 +∞ „ n
X «
+∞ „ « e ln 2n
X 1 1 8.16 + 3 .
8.3 √ −√ . n=2
3n n −n
n=1
n n+1
+∞ p X
+∞
n
X 2n 8.17 .
8.4 e−n2 . 3n
n=1
n=1
+∞ „
X « X
+∞ 2
n
1 1 8.18 .
8.5 cos − cos . 2n
n=1
n n+1 n=1
X
+∞
1 8.19 Montrer que pour tout entier
8.6 . n≥1:
n=1
n(n + 1)
1
X
+∞
1 Arctg
8.7 . n2 + n + 1
n=1
n(n + 5) 1 1
= Arctg − Arctg .
X
+∞ n n+1
1
8.8 .
n=1
(4n − 3)(4n + 1) En déduire la somme de la série
X
+∞
1 X
+∞
1
8.9 . Arctg .
n=2
n2 + 2n − 3 n2 + n + 1
n=0
X
+∞
n+4
8.10 ` ´. 8.20 Trouver les trois constantes α, β et
n=3
n n2 − 4 μ de sorte que pour tout entier n ≥ 3 :
X
+∞
n+2 n3 α β μ
8.11 ` ´. = + + .
n=2
n n2 − 1 n! (n − 1)! (n − 2)! (n − 3)!
X
+∞
2n − 1 En déduire la somme de la série
8.12 ` ´2 .
n=2 n2 n − 1 X
+∞ 3
n
X
+∞ .
2n + 3 n!
8.13 . n=1
n=2
n(n − 1)(n + 2)
8.21 Montrer que pour tout entier
X
+∞
1 p≥1:
8.14 ` ´2 .
2n − 1
n=1
X
p
1 − e−p
8.15 Montrer, par induction, que pour (e − 1) n e−n = − p e−p .
1 − e−1
tout entier p > 0 : n=1
X
p
1 En déduire la somme de la série
n(n + 1)(n + 2)
n=1 X
+∞
p(p + 3) n e−n .
= . n=1
4(p + 1)(p + 2)
152 Exercices
X
+∞
1 · 4 · · · (3n + 1)
Etudier la convergence des séries sui- 8.42 .
(n + 1)!
vantes : n=1
` ´n !
X
+∞
1 X
+∞
1 −1
8.26 2 +n+1
. 8.43 + 2 .
n=0
n n=0
(2n + 1)! n + n+1
X
+∞
2n3 + 1 X
+∞
n25
8.27 . 8.44 .
n=0
n3 + 5 n=1
sh n
X
+∞
` ´n n X
+∞
ln n
8.28 −1 . 8.45 .
n=1
n+1 n=1
n
Séries 153
X
+∞
` ´n ln n X
+∞
1
8.46 −1 . 8.62 .
n=1
n n=2
ln2 n
X
+∞
ln n! X
+∞
e−n
8.47 . 8.63 .
n3 n=2
ln2 n
n=1
+∞ ` ´2 X
+∞
X
8.48
n!
4n . 8.64 nn e−n .
(2n)! n=1
n=0
` ´n !
X
+∞
−1 + e−n
X
+∞ 2
n 8.65 .
8.49 . ln n
n=1
5n n=2
+∞ “
X
+∞
ln(1 + n)
X π ”n 8.66 √ .
8.50 sin(2n + 1) . n=1
n2 + n
n=1
4
X
+∞
ln(1 + n)
+∞ “
X π ”n 8.67 √ .
8.51 sin(2n + 2) . n=1
n3 + n
n=1
4 √ !
X
+∞
(−1)n e n
X
+∞ 8.68 + .
8.52 sin n . n=2
ln n! n!
n=1
X
+∞ „ «
(−1)n
X
+∞ 8.69 ln 1 + √ .
1 n
8.53 sin . n=2
n=1
n
Discuter, en fonction du nombre réel
X
+∞
1
8.54 n sin . α > 0, la convergence des séries sui-
n=1
n vantes :
X
+∞ X
+∞
8.55
1
Arctg √ . 8.70 n lnα (ch n) .
n=1
n n=1
+∞ „
X «α
+∞ „
X « 1 1
π 8.71 sin − sin .
8.56 1 − cos . n n+1
n=0
n+1 n=1
X
+∞
ln n!
8.57 8.72 .
nα
X
+∞
1 − sin2 n + cos3 n
n=1
` ´` ´` ´. X
+∞
αn
n=0
1 + n 1 + sin2 n 1 + cos2 n
2
8.73 .
n=1
n8
X
+∞
8.58
1
. X
+∞
αn n!
ln n 8.74 .
n=2
n=1
nn
+∞ `
X
´n
−1 X
+∞
αn
8.59 . 8.75 , α = 1 .
n=2
ln n α2n −1
n=1
X
+∞
1 X
+∞
πα
8.60
n ln n
. 8.76 sinn .
n=2 n=0
2
+∞ `
X
´n
X
+∞
−1 tgn α π
8.61 . 8.77 p , 0<α< .
n=2
n ln n n=1 n(n + 1) 2
154 Exercices
X
+∞
sinn α 8.91 Discuter, en fonction des deux en-
8.78 .
n tiers positifs p et q, la convergence de
n=1
la série
X
+∞ √ X
+∞
1 + np
8.79 α− n
. 1 + nq
.
n=1 n=0
.
X
+∞
` ´n cos2 (nβ) n=0
1 − a2n+1
8.86 −1 . ` ´
n=1
nα 8.96 Soit an une suite d’éléments de
P
+∞
X
+∞
sin n cos(nβ) R+ telle que ak < +∞. Montrer
8.87 . k=0
n=1
nα qu’il existe p ∈ N tel que pour tout
couple d’entiers n > m ≥ p :
X
+∞
sin(nβ)
8.88 . Y
n
` ´ X n
1
n=2
ln nα 1 − ak ≥ 1 − ak ≥ .
k=m k=m
2
8.89 ` ´
8.97 Soit an une suite de nombres
+∞ „„
X « «
1 1 sin(nβ) réels positifs ou nuls telle que
1+ + ··· + .
n=1
2 n n X
+∞
an < +∞ .
8.90 Discuter, en fonction de l’entier p, n=0
la convergence de la série 1) Montrer que pour tout entier p ≥ 1 :
X
+∞
1 + 2 + ··· + n X
+∞
np . apn < +∞ .
n=1
3 + 5 + · · · + (2n + 1) n=0
Séries 155
` ´
2) Montrer que 8.101 Soit an une suite décroissante de
nombres réels positifs telle que
a1 + 2a2 + · · · + nan
lim = 0.
n→+∞ n X
+∞
an < +∞ .
3) Montrer que n=0
+∞ „
X «
a1 + 2a2 + · · · + nan Montrer que
n(n + 1)
n=1 lim mam = 0 .
m→+∞
X
+∞
= an . ` ´
8.102 Soit an une suite de nombres
n=1
réels positifs ou nuls. Montrer que
4) Montrer que
X
+∞
an
+∞ √
X < +∞ .
an 1 + n2 an
< +∞ . n=0
n+1
n=0 ` ´
` ´ 8.103 Soit an une suite de nombres
8.98 Soit an une suite de nombres réels positifs ou nuls. Montrer que
réels positifs ou nuls telle que
X
+∞
X
+∞ an < +∞
n2 a2n < +∞ . n=0
n=1
X
+∞
an
Montrer que ⇔ < +∞ .
n=0
1 + an
X
+∞ ` ´
an < +∞ . 8.104 Soit an une suite de nombres
n=0 réels positifs ou nuls telle que
` ´
8.99 Soit an une suite de nombres X
+∞
√
réels. Montrer que an < +∞ .
n=0
X
+∞
` ´ ` ´
an+1 − an converge Montrer que la suite αn définie par
n=0 α0 = 0 et
` ´
⇐⇒ an converge. 1“ p ”
` ´ ` ´ αn+1 = αn + α2n + an
2
8.100 Soient an et bn deux suites de
nombres réels positifs pour lesquelles il est convergente.
existe n0 ∈ N tel que pour tout entier 8.105 Soit f : R → R une fonction déri-
n ≥ n0 : vable en 0 et non indentiquement nulle.
an+1 bn+1 1) On suppose que pour tout (x, y) ∈
≤ .
an bn R2 : f (x + y) = f (x)f (y). Montrer
∞
Montrer que ˛que f˛ est de classe C et que si
˛f (1)˛ < 1 :
X
+∞ X
+∞
bn < +∞ ⇒ an < +∞ . X
+∞
1
n=0 n=0 f (n) = .
n=0
1 − f (1)
et
X
+∞ X
+∞ 2) On suppose à présent que pour tout
an = +∞ ⇒ bn = +∞ . (x, y) ∈ R2 : f (x − y) = f (x)f (y).
n=0 n=0 Montrer que f est constante.
156 Exercices
` ´
8.106 Soit an une suite décroissante de 1) Vérifier que pour tout x > 0, la série
nombres réels telle que l’ensemble converge.
j ff 2) Montrer que la fonction f est de
1
E = n ∈ N : an ≥ classe C1 et que pour tout x > 0 :
n
X
+∞
x
possède une infinité d’éléments. Mon- f (x) = .
trer que la série k(k + x)
k=1
X
+∞
Trouver le rayon de convergence des séries
an
entières suivantes :
n=0
X
+∞
` ´n
diverge. 8.111 2n+1 x − 2 .
` Que
´ devient ce résultat si la
suite an n’est pas supposée décrois- n=0
X
+∞ √
sante ? n
n ` ´n
8.112 √ x−1 .
` ´ Soient σ : N → N une bijection et
8.107 n=1
nn +1
an une suite de nombres réels telle
X
+∞
ln n n
que 8.113 x .
X
+∞
˛ ˛ n=1
n
˛an ˛ < +∞ .
+∞ ` ´2
X
n=0 n!
8.114 xn .
Montrer que n=0
(2n)!
X
+∞ X
+∞
˛ ˛ n en x n .
˛aσ(n) ˛ < +∞ 8.115
n=1
n=0
X
+∞
et 8.116 nn xn .
X
+∞ X
+∞
n=0
an = aσ(n) .
n=0 n=0
X
+∞
xn
8.117 .
Que devient ce résultat si la série n’est n=0
ch n
pas supposée absolument convergente ? X
+∞
` ´ xn
8.108 Soit an la suite de nombres réels 8.118 .
n=2
n ln n2
définie par
X
+∞
1 8.119 xn .
. n=0
1 + an
n=0
X
+∞ n
x
8.109 Calculer 8.120 .
n=1
n
+∞ Z
X k+1 „ «
1 1 X
+∞
− dt . 8.121 nxn .
k [t] t
k=1
n=1
X
+∞
n + 1 n+1 X
+∞
` ´
8.124 x . 8.141 n + e−n xn+1 .
n=1
n n=0
X
+∞ 2
n +1 n X
+∞ n+1
x
8.125 x . 8.142 .
n=1
n n2n
n=1
X
+∞ 2
n + n + 1 n+1 X
+∞ n
8.126 x . 9 2n+1
n+1 8.143 x .
n=0 n=1
n
X
+∞
xn+1 X
+∞
8.127 . x3n
n(n + 1) 8.144 .
n=1
n=2
2n (n − 1)
X
+∞
xn
8.128 . Calculer
n=1
n(n + 1)
X
+∞
x2n+1
X
+∞
xn+1 8.145 lim (−1)n .
8.129 . x→+∞ n! (2n + 1)
n=2
n2 − 1 n=0
X
+∞
n
X
+∞
xn 8.146 √ .
8.130 . 2n
n=3
n − 3n + 2
2 n=1
X
+∞
n en
X
+∞
n 8.147 .
8.131 xn+2 . 8n
n=0
n2 + 3n + 2 n=1
+∞ „
X «
X
+∞ 1
8.132
n
xn+5 . 8.148 2n − 3n e−3n .
n2 + 6n + 5 n=0
2
n=0
X
+∞ „ « X
+∞
1 1
8.133 4n n + xn . 8.149 .
n n=0
(2n + 1)32n+1
n=1
+∞ „
X «
1 X
+∞
1
8.134 1+ xn . 8.150 .
n=0
3n 2n ln 2n
n=1
+∞ `
X
´n
−1 X
+∞
8.135 x2n+1 . 1
2n + 1 8.151 .
n=0
n=1
(n2 + n)4n
X
+∞
n n
8.136 x . 8.152 Montrer que la fonction f : R∗+ →
2n
n=1 R définie par
X
+∞
en 8
< ln x
8.137 x2n+1 . si x > 0 et x = 1
n−1 f (x) = x−1
n=2
:
1 si x = 1
X
+∞ n
x +n
8.138 .
n=0
2n est de classe C∞ .
X
+∞
2n 8.153 Lemme de Abel
8.139 xn+2 . Supposons que pour β > 0, la série nu-
n=1
n2 +n
mérique
X
+∞
x2n+2 X
+∞
8.140 (−1)n . an β n
n=0
(n + 1)! n=0
158 Exercices
converge. Montrer, sans utiliser la no- 1) Vérifier que R est aussi le rayon de
tion de rayon de convergence, que la sé- convergence de la série entière
rie entière
X
+∞ X
+∞
` ´n−1
an xn an n x − a .
n=1
n=0
˘ ¯
converge absolument pour tout |x| < β. 2) Soit f : E = x ∈ R : |x−a| < R →
R la fonction définie par
8.154 Supposons que la série numérique
X
+∞
` ´n
X
+∞
f (x) = an x − a .
an converge. n=0
n=0
Montrer que pour tout |x − a| < R :
1) Montrer que sur [0, 1], la suite de
fonctions X
+∞
` ´n−1
f (x) = an n x − a .
!
X
p
n
n=1
fp (x) = an x 8.157 Soit σ > 0 et supposons que pour
n=0
tout |x| < σ :
converge uniformément vers la fonc- X
+∞
tion an xn = 0 .
X
+∞
n=0
f (x) = an xn .
n=0 Montrer que tous les coefficients an sont
nuls.
2) En déduire que la fonction f est
continue sur [0, 1]. 8.158 Soit f : R → R une fonction de
∗ classe C∞ telle que
3) Montrer que si pour tout k ∈ N :
f ( k1 ) = 0, tous les an sont nuls. M = sup Mn < +∞
n≥0
8.155 Soit 0 < R < +∞ le rayon de n˛ ˛ o
convergence de la série où Mn = sup ˛f (n) (t)˛ : t ∈ R .
X
+∞ 1) Montrer que pour tout x ∈ R :
an xn .
n=0 X
+∞ (n)
f (0) n
f (x) = x .
n!
On suppose que n=0
+∞ ` ´n+1
n
= lim an x . X
x→R− −1
n=0 sin x = x2n−1
n=1
(2n − 1)!
Peut-on en conclure que
et
+∞ `
X
´n
X
+∞ −1
= an R ?n cos x = x2n .
n=0
(2n)!
n=0
` ´ 3) Montrer que la fonction f : R → R
8.156 Soient an une suite de nombres définie par
réels, a ∈ R et R > 0 le rayon de 8
convergence de la série entière < sin x si x = 0
f (x) = x
X
+∞ :
` ´n 1 si x = 0
an x − a .
n=0 est de classe C∞ .
Séries 159
+∞ `
X
´n
−1 3) Montrer que pour tout x ∈ ]1, +∞[ :
Arctg x = x2n+1 .
2n + 1
n=0 X
+∞
ln n
En déduire que ζ (x) = − .
n=1
nx
+∞ `
X
´n
−1 π
= . En déduire que la fonction ζ est stric-
n=0
2n + 1 4 tement décroissante.
8.160 Montrer que pour tout 4) Identité
` ´ d’Euler
x ∈ ]−1, 1[ : Soit pn la suite strictement crois-
+∞ `
X
´n sante de tous les nombres premiers.
−1
− ln(1 + x) = xn . Montrer que pour tout x > 1 :
n=1
n
Y
+∞
1
En déduire que ζ(x) = .
(1 − p−x
k )
+∞ `
X
´n k=1
−1
= − ln 2 .
n=1
n 5) Montrer que pour tout x ∈ ]1, +∞[ :
Z
8.161 Vérifier que pour tout x ∈ ]0, 1[ : +∞
tx−1
lim e−pt dt = 0 .
Z X xn+∞ p→+∞ 0+ et − 1
x
ln(1 − t)
dt = − .
0+ t n2 6) En déduire que pour tout x > 1 :
k=1
En déduire que Z +∞ +∞ Z +∞
X
Z 1− tx−1
dt = e−nt tx−1 dt.
ln(1 − t) π2 et − 1
dt = − 0+ n=1 0+
0+ t 6
et 7) Montrer que pour tout x > 1 :
Z 1 „ « Z +∞
2 ln(1 − t) 1 π2 1 tx−1
dt = ln2 2 − . ζ(x) = dt.
0+ t 2 6 Γ(x) 0+ et − 1
Chapitre 9
Equations différentielles
9.1.1 Introduction
Soit I un intervalle ouvert. On appelle équation différentielle linéaire
du premier ordre une équation de la forme
9.1.2 Remarques
1) Si f = 0, on dit que l’équation (9.1) est homogène.
2) Si la fonction y0 : I → R est une solution particulière de (9.1), la solution
générale de (9.1) peut alors s’écrire
Rx
− x0
p(t) dt
y(x) = c e + y0 (x) .
9.2.1 Introduction
Soit I un intervalle ouvert. On appelle équation différentielle linéaire
du second ordre une équation de la forme
9.2.2 Solutions
Proposition 9.7 L’équation homogène (9.3) admet deux solutions y1 , y2 :
I → R linéairement indépendantes. De plus, toute solution y : I → R de (9.3)
est de la forme
y(x) = c1 y1 (x) + c2 y2 (x) , x ∈ I
où c1 et c2 sont deux constantes.
on a, si
1) a2 − 4b > 0 :
√ √
−a+ a2 −4b −a− a2 −4b
x x
y1 (x) = e 2 , y2 (x) = e 2
et √ √
−a+ a2 −4b (x−t) −a− a2 −4b (x−t)
x
e 2 −e 2
y0 (x) = √ f (t) dt .
2
a − 4b
x0
2) a2 − 4b = 0 :
a a
y1 (x) = e− 2 x , y2 (x) = x e− 2 x
et
x
a
y0 (x) = (x − t) e− 2 (x−t) f (t) dt .
x0
3) a2 − 4b < 0 :
√ √
−a 4b − a2 −a 4b − a2
y1 (x) = e 2x cos x , y2 (x) = e 2x sin x
2 2
et
√
2 x
−a 4b − a2
y0 (x) = √ e 2 (x−t) sin (x − t) f (t) dt .
4b − a2 x0 2
9.3.1 Introduction
9.3.2 Solution
Soient x0 ∈ I et y0 ∈ R∗ . Alors,
Rx
x Rt m−1 1−m
1
est, sur le plus grand intervalle ouvert contenant x0 , contenu dans I et pour
lequel
x Rt m−1
1 + (1 − m)y0m−1 f (t) e− x0 p(s) ds dt > 0 ,
x0
l’unique
solution
de l’équation de Bernoulli (9.4) qui satisfait la condition ini-
tiale y x0 = y0 .
De plus, si m > 1, l’intervalle ouvert défini ci-dessus correspond au domaine
de définition maximal de la solution.
9.4.1 Introduction
Soient I un intervalle ouvert et r, s, f : I → R trois fonctions continues.
On appelle équation de Ricatti une équation différentielle de la forme
9.4.2 Solution
Soit y : I → R une solution particulière de l’équation de Ricatti (9.5).
Alors, en faisant le changement de variable
9.5.1 Introduction
On appelle équation à variables séparées une équation différentielle de
la forme
f y(x) y (x) = g(x) (9.6)
où f : I1 → R est une fonction continue sur l’intervalle ouvert I1 et g : I2 → R
une fonction continue sur l’intervalle ouvert I2 .
166 Equations homogènes
9.5.2 Solution
Proposition 9.12 On va supposer que la fonction f ne s’annule pas sur l’in-
tervalle ouvert I1 et soient x0 ∈ I2 et y0 ∈ I1 . Alors, en posant
y x
F (y) = f (t) dt avec y ∈ I1 , G(x) = g(t) dt avec x ∈ I2 ,
y0 x0
et
a = inf {s ∈ I2 : x ∈ ]s, x0 ] ⇒ G(x) ∈ Im F }
b = sup {s ∈ I2 : x ∈ [x0 , s[ ⇒ G(x) ∈ Im F } ,
on obtient que la fonction y : ]a, b[ → I1 définie par
y(x) = F −1 G(x)
9.6.1 Introduction
Soit I un intervalle ouvert et h : I → R une fonction continue n’admettant
aucun point fixe. Une équation différentielle de la forme
y(x)
y (x) = h
x
y(x)
z(x) = ,
x
elle se transforme en l’équation à variables séparées
z (x) 1
= .
h z(x) − z(x) x
a1 x + b1 y(x) + c1
y (x) = (9.7)
a2 x + b2 y(x) + c2
x = t + α et z(t) = y(t + α) − β
où
b 1 c2 − b 2 c1 −a1 c2 + a2 c1
α= et β = ,
a1 b 2 − a2 b 1 a1 b 2 − a2 b 1
l’équation différentielle (9.7) se transforme en l’équation homogène
a1 t + b1 z(t)
z (t) = .
a2 t + b2 z(t)
9.7 Exercices
˜ ˆ
9.1 Pour x ∈ R , résoudre 9.9 Pour x ∈ − π2 , π2 , résoudre
9.5 Pour x ∈ ]3, +∞[, résoudre 9.13 Pour x ∈ ]−1, 1[, résoudre
` ´
(x − 3)y (x) − 3y(x) = x + 5 . 1 − x2 y (x) − 2xy(x) = x2 .
˜ ˆ 9.14 Pour x ∈ R, résoudre
9.6 Pour x ∈ − π2 , π2 , résoudre
` ´
1 + x2 y (x) − 2x y(x) = 1 .
y (x) + 2 tg x y(x) = sin x .
9.15 Pour x ∈ ]1, +∞[, résoudre
9.7 Pour x ∈ R, résoudre
1 x
y (x) + th x y(x) = sh x . y (x) − y(x) = √ .
x 1+ x−1
˜ ˆ
9.8 Pour x ∈ − π2 , π2 , résoudre 9.16 Pour x ∈ R∗+ , résoudre
1 1
y (x) + tg x y(x) =
1
. y (x) + y(x) = √ .
cos x x 1 + 1 + x2
168 Exercices
9.17 Pour x ∈ ]0, 1[, résoudre 9.30 Pour x ∈ ]−1, +∞[, résoudre
p ` ´
1 y(x) + y (x) = x 2y(x) − y (x) .
y (x) − y(x) = 1 + 1 − x2 .
x
9.31 Résoudre pour y(1) = 1,
9.18 Pour x ∈ R∗+ , résoudre
1 2 1
6 1 y(x) y (x) + y (x) = .
y (x) + y(x) = . x 2x
x x + x2
9.32 Résoudre pour y(1) = 3,
9.19 Pour x ∈ ]1, +∞[, résoudre
xy(x) y (x) = y 2 (x) − x2 .
1 1
y (x) − y(x) = 2 . 9.33 Résoudre pour y(1) = 1,
x ln x
1 2
9.20 Pour x ∈ R∗+ , résoudre 2y(x) y (x) − y (x) = ln x .
x
1
y (x) + y(x) = Arctg(1 + x2 ) . 9.34 Résoudre pour y(1) = −1,
x
ln x
9.21 Pour x ∈ ]1, +∞[, résoudre xy(x)y (x) + y 2 (x) = .
x2
1 1
y (x) + y(x) = 1 + . 9.35 Résoudre pour y(0) = 1,
x ln x ln x
2y(x) y (x) = y 2 (x) + 2 sh x .
9.22 Pour x ∈ R∗+ , résoudre
9.36 Résoudre pour y(1) = 2,
xy (x) − y(x) = x .
2xy(x) y (x) − 3y 2 (x) + x2 = 0 .
9.23 Pour x ∈ ]0, 1[, résoudre
9.37 Soit α > 0.
x(1 − x) y (x) + y(x) = x . Résoudre pour y(1) = 1,
1 1 9.89
y (x) + y (x) − 2 y(x) = ln x .
x x
x2 y (x) − 2xy (x) + 2y(x) = x2 ln2 x .
9.76 Pour x ∈ R∗+ , résoudre
1 ln x
x2 y (x) − 2xy (x) + 2y(x) = x2 ln x . 9.90 y (x) + y (x) = 2 .
x x
9.77 Soit α ∈ R. Résoudre 9.91 Pour x ∈ ]1, +∞[, résoudre
x −2x
y (x) + 2αy (x) + y(x) = e + e . (1 − x)y (x) + xy (x) − y(x)
9.78 Soit α ∈ R. Résoudre = x2 − 2x + 2 .
9.97 Soit ω > 0. Trouver toutes les fonc- 9.102 Soient α, β > 0. Résoudre pour
tions f : R → R∗ de sorte que la fonc- f (0) = 1 et g(0) = 0,
tion g : R → R∗ définie par g(x) = j
f (x) + f (x) = αg(x)
eωx f (x) soit solution de l’équation dif-
g (x) + g(x) = βf (x).
férentielle
9.103 Trouver toutes les fonctions f :
y(x)
y (x) + ωy (x) − = 0. R → R de classe C2 qui satisfont pour
f (x) tout couple x, y de R, l’égalité
9.98 Soit f : R → R la fonction définie f (x + y)f (x − y) = f 2 (x) + f 2 (y) − 1 .
par
X
+∞
x3n
f (x) = . Pour les équations de Bernoulli ci-après,
(3n)! trouver la solution
n=0 ` ´ qui satisfait la condi-
tion initiale y x0 = y0 .
1) Vérifier que f est solution de l’équa-
tion différentielle 9.104 x0 = 0, y0 = 1 et
9.115 x0 = π
, y0 = √1 et Pour les équations de Ricatti ci-après,
2 e−1
trouver la solution` qui
´ satisfait la
y (x) + y(x) sin x = −y 3 (x) sin x . condution initiale y x0 = y0 .
9.116 x0 = 0, y0 = 1 et 9.128 x0 = 1, y0 = 2 et
1 3
y (x) + xy(x) = xy 4 (x) . y (x) = y 2 (x) + y(x) − 2 .
x x
9.117 x0 = 1, y0 = 2 et 9.129 x0 = 0, y0 = 0 et
1 ln x y (x) = y 2 (x) − 2 e−x y(x) + e−2x − e−x .
y (x) − y(x) = 2 y 2 (x) .
x x
9.130 x0 = 0, y0 = 0 et
9.118 x0 = 0, y0 = 1 et
y (x) = y 2 (x) − 2 ex y(x) + e2x + ex .
cos 2x 3
y (x) − y(x) = y (x) .
e2x 9.131 x0 = 0, y0 = 3 et
9.119 x0 = 1, y0 = 2 et y (x) = y 2 (x) − y(x) − 2 .
1
y (x) − y(x) = x4 y 4 (x) . 9.132 x0 = 0, y0 = 0 et
x
y (x) = x2 y 2 (x) + x2 .
9.120 x0 = 1, y0 = 2 et
9.133 x0 = 1, y0 = 0 et
xy 3 (x)y (x) − y 4 (x) = y 12 (x) . ` ´
√ x2 y (x) + y 2 (x) = 2 .
9.121 x0 = 1, y0 = 2 et
p 9.134 x0 = 1, y0 = 2 et
1
y (x) − y(x) = 1 + x3 y 3 (x) .
x xy (x) − y(x) + y 2 (x) = y(x) − 1 .
9.122 x0 = 0, y0 = 2 et
` ´ ` ´ Pour les équations à variables séparées ci-
1 + x2 y (x) = 2xy(x) y 4 (x) − 1 . après, trouver la solution
` ´ qui satisfait la
9.123 x0 = 0, y0 = 2 et condition initiale y x0 = y0 .
9.135 x0 = 0, y0 = 0 et
1 1
y (x) − y(x) = y 2 (x) .
1+x 1 + x2 y (x) cos y(x) = x .
9.124 x0 = 0, y0 = 2 et 9.136 x0 = 0, y0 = π
et
2
3
y (x) − 4y(x) = −2y (x) .
y (x) = sin y(x) .
1
9.125 x0 = 1, y0 = 27
et 9.137 x0 = 0, y0 = 0 et
p x
y (x) −
1
y(x) = − 3
x2 y(x) . y (x) = .
x 1 + y(x)
9.126 x0 = 1, y0 = 1 et 9.138 x0 = 0, y0 = 0 et
p x
1 y (x) = .
y (x) − y(x) = − 3 y 2 (x) . 1 − y(x)
x
9.139 x0 = 0, y0 = 0 et
9.127 Soit y : I1 → R une solution
l’équation de de Bernoulli qui satisfait y (x) + xy 2 (x) = −x .
la condition initiale y(x0 ) = 0. Montrer
que, si m > 1, la fonction y est identi- 9.140 x0 = 0, y0 = 0 et
quement nulle.
y (x) + x2 y 2 (x) = −x2 .
Equations différentielles 173
9.141 x0 = 0, y0 = 1 et 9.155 x0 = 0, y0 = 2 et
` ´ 1
y (x) = 3x2 y(x) + y 2 (x) . y (x) = y(x) − .
y(x)
9.142 x0 = 0, y0 = 0 et 1
9.156 x0 = 0, y0 = 2
et
` ´
1 + x2 y (x) = x ey(x) . y (x)
1
p = √ .
√ 1 − y (x)
2 1 − x2
9.143 x0 = 0, y0 = e − 1 et √
9.157 x0 = 1, y0 = e − 1 et
y(x) y (x) + xy 2 (x) + x = 0 .
xy(x)y (x) = 1 + x2 + y 2 (x) + x2 y 2 (x) .
4
9.144 x0 = π
, y0 = −1 et 9.158 x0 = 0, y0 = 1 et
2 2 2
x y (x) − y (x) = 1 . y(x) y (x) − (x + sin x) e−y (x)
= 0.
9.145 x0 = 0, y0 = 2 et 9.159 x0 = 0, y0 = 1 et
sin x cos x
y 2 (x)y (x) = x2 . y (x) = p .
y(x) 1 + sin2 x
9.146 x0 = 0, y0 = 1 et 9.160 x0 = 1, y0 = 1 et
√
9.168 x = 1, y0 = 2 et 9.182 x0 = 1, y0 = 1 et
4
r
2xy(x)y (x) = 1 − y (x) . y(x) y(x)
y (x) = −2 .
9.169 x0 = 0, y0 = 1 et x x
p 9.183 x0 = 1, y0 = 0 et
y(x) y (x) = −x + x2 + y 2 (x) . p
xy (x) = y(x) + x2 + y 2 (x) .
9.170 y (0) = y(0) = 0 et
` ´2 9.184 x0 = 1, y0 = 12 et
y (x) = 1 + y (x) . ` ´
y(x) + x − y(x) y (x) = 0 .
9.171 x0 = 0, y0 = 1 et
p 9.185 x0 = 1, y0 = 0 et
y (x) = y(x) + sin x − cos x .
x2 y (x) = x2 + xy(x) − y 2 (x) .
1
9.172 x0 = 0, y0 = et
2
` ´ 9.186 y(1) = 0 y (1) = 1
2
et
(1 + x)y (x) = y(x) 1 − y(x) . ` ´2
x y (x) − x y (x) = −2x3 y (x) .
3 2
9.173 x0 = 0, y0 = 1 et
` ´ 9.187 x0 = 1, y0 = 2 et
x2 1 − 3y(x) − y (x) = 0 . „ „ ««
y(x)
9.174 Trouver la fonction y : ]0, +∞[ → xy (x) = y(x) 1 + ln .
x
R de classe C1 qui vérifie
Z x 9.188 x0 = 1, y0 = 0 et
π sin y(t)
y(x) = + dt . x2 + y 2 + x2 y = 0 .
2 1 t
9.189 x0 = 2, y0 = −3 et
Pour les équations homogènes ci-après, 2x + y(x) + 1
trouver la solution qui satisfait la condi- y (x) = − .
x + y(x) + 2
tion initiale y(x0 ) = y0 .
9.190 Soient I un intervalle ouvert, p, q :
9.175 x0 = 1, y0 = 0 et I → R deux fonctions continues et
y(x) y1 , y2 : I → R deux solutions linéaire-
y (x) = 2 + . ment indépendantes de l’équation diffé-
x
9.176 x0 = 1, y0 = 0 et rentielle
y(x) y (x) + p(x) y x + q(x) y(x) = 0 .
xy (x) = x e− x + y(x) .
1) Montrer que pour tout x ∈ I :
9.177 x0 = 1, y0 = 0 et
y12 (x) + y22 (x) = 0 .
2 2 2
x y (x) = x + xy(x) − y (x) .
2) Montrer que s’il existe deux éléments
π
9.178 x0 = 1, y0 = 4
et a < b de I pour lesquels y1 (a) =
„ « y1 (b) = 0, il existe au moins un élé-
y(x)
xy (x) = y(x) + x cos2 . ment c de ]a, b[ pour lequel y2 (c) = 0.
x
9.179 x0 = 1, y0 = π
et 3) En déduire que les zéros de la fonc-
2
„ « tion y1 sont isolés.
y(x)
xy (x) = y(x) − 2x3 sin . 9.191 Soit q : R∗+ → R∗+ une fonction
x
continue telle que
9.180 x0 = 1, y0 = π
6
et Z +∞
„ « q(t) dt = +∞ .
y(x)
xy (x) = y(x) + x tg . 1
x Montrer que toute solution de l’équa-
π
9.181 x0 = 1, y0 = 6
et tion différentielle
„ «
y(x) y (x) + q(x) y(x) = 0
xy (x) = y(x) − x2 tg .
x s’annule une infinité de fois.
Solutions des exercices du chapitre 1
Nombres réels
1.1 x2 − 9 x4 − 8x = x(x − 2)(x − 3)(x + 3) x2 + 2x + 4 = 0
⇔ x ∈ {−3, 0, 2, 3} .
2
1.2 x+3 − 2x − 5 − x2 = |x + 2| − x2 = 0 ⇔ x ∈ {−1, 2} .
x x−1 −2 (x − 1)(x + 4)
1.3 ≥ −1= ⇔ ≥0
x−2 x+1 x+1 (x − 2)(x + 1)
⇔ x ∈ ]−∞, −4] ∪ ]−1, 1] ∪ ]2, +∞[ .
1.4
y
x=y
1 111111111111
000000000000
000000000000
111111111111
111111111111
000000000000
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111
000000000000
111111111111 x
0 1 2
176 Solutions
1.5
y
111111111111111111111
000000000000000000000
0
1 y=x
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
000000000000000000000
111111111111111111111
1 0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
√1111111111111111
√
0000000000000000
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
3 0
1
− 1111111111111111
00000000000000003
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111 x
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
−1 0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
0
1
0000000000000000
1111111111111111
000000000000000000000
111111111111111111111
−3 0
1
D’autre part, ∀ x ∈ R :
a = 8 , b = c = −9 ou a = 12 , b = c = −11 .
100
100
100
100
1.9 S = n·2 =
n
(n − 1) + 1 · 2 = n
(n − 1) · 2 +
n
2n
n=1 n=1 n=1 n=1
99
100
1 − 2100
=2 n · 2n + 2n = 2S − 200 · 2100 + 2 ·
n=1 n=1
1−2
100
= 2S − 198 · 2 −2.
D’où
S = 2(99 · 2100 + 1) .
Nombres réels 177
n+1 n n
Rappels : 0! = 1 et ∀ n ≥ k ≥ 1 : = + .
k k−1 k
P1 est vraie. A vérifier, pour tout entier n ≥ 1 : Pn ⇒ Pn+1 . En effet,
n
n+1 n n k n−k
x+y = x + y (x + y) = (x + y) x y
k
k=0
n n
n k+1 n−k n k n−k+1
= x y + x y
k k
k=0 k=0
n n
n k+1 (n+1)−(k+1) n k (n+1)−k
= x y + x y
k k
k=0 k=0
n
n+1 n
n k (n+1)−k
k (n+1)−k
= x y + x y
k−1 k
k=1 k=0
n
n n
=x n+1
+ + xk y (n+1)−k + y n+1
k−1 k
k=1
n
n + 1 k (n+1)−k
= xn+1 + x y + y n+1
k
k=1
n + 1
n+1
= xk y (n+1)−k .
k
k=0
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 1.
D’où contradiction.
1.11 En effet, la formule du binôme de Newton nous permet d’écrire que pour
tout x ∈ R+ et tout n ∈ N∗ :
n
n n k
1+x = x ≥ 1 + nx .
k
k=0
178 Solutions
n5 − n divisible par 5 .
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 1.
n
1.13 1) Pour tout entier n ≥ 1 : 2 k = (1+· · ·+n)+(n+· · ·+1) = n(n+1) .
k=1
2
n
n
2) Soit Pn avec n ≥ 1, la relation définie par k = k3 .
k=1 k=1
P1 est vraie. A vérifier pour tout entier n ≥ 1 : Pn ⇒ Pn+1 . En effet,
n+1 2 2 2
n
n
n
k = k + (n + 1) = k + 2(n + 1) k + (n + 1)2
k=1 k=1 k=1 k=1
n
n(n + 1)
n+1
3
= k + 2(n + 1) + (n + 1)2 = k3 .
2
k=1 k=1
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 1.
ce qui entraı̂ne
p
n
n
n
n
p p−m
p p−m
p
p p
(k + 1) = k + k = Sp + k
m m
k=0 k=0 k=0 m=1 m=1 k=0
p
p
= Sp + Sp−m .
m=1
m
n
n
D’autre part, (k + 1)p = k p + (n + 1)p = Sp + (n + 1)p .
k=0 k=1
p
p
Par conséquent (n + 1)p = Sp−m .
m=1
m
Nombres réels 179
3
3
2) (n + 1)3 = S3−m = 3S2 + 3S1 + S0
m
m=1
1 3 3n(n + 1) n(n + 1)(2n + 1)
⇒ S2 = (n + 3) − − (n + 1) = .
3 2 6
100
3) Ici n = 100. (2k + 1)(3k + 1) = 6S2 + 5S1 + S0 = 2 055 451 .
k=0
24
24
1 1 1 1 1 1 6
1.15 1) = − = 1− =
2k(2k + 2) 4 k k+1 4 25 25
k=1 k=1
24
24
1 1 1 1 1 1 25
2) = − = 1− = .
(2k + 1)(2k + 3) 2 2k + 1 2k + 3 2 51 51
k=0 k=0
x
n n
x
2 sin cos kx = 2 sin cos kx
2 2
k=1 k=1
n
1 1
= sin k + x − sin k − x
2 2
k=1
n
n−1
1 1
= sin k + x− sin k + x
2 2
k=1 k=0
1 x nx (n + 1)x
= sin n + x − sin = 2 sin cos .
2 2 2 2
x
n n
x
2 sin sin kx = 2 sin sin kx
2 2
k=1 k=1
n
1 1
= − cos k + x + cos k − x
2 2
k=1
n
n−1
1 1
=− cos k + x+ cos k + x
2 2
k=1 k=0
1 x nx (n + 1)x
= − cos n + x + cos = 2 sin sin .
2 2 2 2
180 Solutions
n
1.18 Faisons l’hypothèse que x2k = 0 (dans le cas contraire le résultat est
k=1
évident). Alors,
n
2
n
n
n
∀λ ∈ R : 0 ≤ λxk + yk = λ2 x2k + 2λ xk yk + yk2
k=1
2
k=1 k=1 k=1
n
n
n
⇒ xk yk − x2k yk2 ≤ 0 .
k=1 k=1 k=1
n+1
1= xk .
k=1
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 1.
Nombres réels 181
ak
1.21 En posant xk = √
n a ···a
et en utilisant le résultat de l’exercice pré-
1 n
cédent, on a
n
a1 + · · · + an √ a1 + · · · + an
n≤ xk = √
n a ···a
⇒ n a1 · · · an ≤ .
1 n n
k=1
1
D’autre part, en posant yk = ak et en utilisant le résultat précédent :
1 1
1 √ y1 + · · · + yn a1 + ··· + an
√ = n y1 · · · yn ≤ = .
n a1 · · · an n n
ou encore
9 a3 + b3 + c3 ≥ 3 a3 + b3 + c3 + a2 b + ab2 + a2 c + ac2 + b2 c + bc2 .
max(xyz) = 1 .
E
√ √
3 − 9 − 24 α2 3 + 9 − 24 α2 3
x = α, y = et z = avec 0 < α < ,
4α 4α 8
min(x + y + z) = 3 .
E
3 3
x = α > 0, y = et z = ,
2α 3
2 α+
2α
1
xy 2 − x2 y = y xy − x2 ≤ xy − x2 ≤ x − x2 ≤
4
1
et il y a égalité pour x = 2 et y = 1.
1
2) La valeur maximale cherchée est de nouveau 4 car en posant a = 1 − y et
b = 1 − x, on obtient, en utilisant 1), que
xy 2 + x2 z + yz 2 − xz 2 − x2 y − y 2 z = (z − y)(y − x)(z − x)
1
≤ (1 − y)(y − x)(1 − x) = ab(b − a) = ab2 − a2 b ≤
4
1
et il y a égalité pour x = 0, y = 2 et z = 1.
Nombres réels 183
√
1.28 1) Raisonnons par l’absurde et supposons que 2 √ est rationnel. Alors,
il existe deux entiers p, q > 0 avec pgcd(p, q) = 1 tels que 2 = pq . Ainsi,
2t3 2t2
x= 5
et y = .
1+t 1 + t5
2
4t5 1 − t5
D’où 1 − xy = 1 − 2 = .
1 + t5 1 + t5
1.30 Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe deux irrationnels
a < b pour lesquels l’intervalle fermé [a, b] ne contienne qu’un nombre fini de
rationnels. En désignant par c le plus petit de ces rationnels, on obtient que
a < c < b et ]a, c[ ∩ Q = ∅. D’où contradiction.
1.31 Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe deux rationnels a < b
pour lesquels l’intervalle fermé [a, b] ne contienne qu’un nombre fini d’irration-
nels. En désignant par c le plus petit de ces irrationnels, on obtient que a < c < b
et ]a, c[ ∩ (R \ Q) = ∅. D’où contradiction.
1.32 Existence. Pour cela, on va d’abord supposer que x ≥ 0. Comme R est
archimédien , on sait que {n ∈ N : n > x} = ∅ ; ce qui implique qu’il existe un
entier m ≥ 1 tel que m − 1 ≤ x < m. Il suffit donc de prendre [x] = m − 1.
Supposons à présent que x < 0. On vient de démontrer qu’il existe un entier
k ≥ 1 tel que k − 1 ≤ −x < k. Par conséquent, en posant
−k si x ∈/Z
[x] =
−k + 1 si x ∈ Z,
p ≤ x < p + 1 et q ≤ x < q + 1 .
+∞
1 1
1.33 sup{0,1; 0,11; 0,111; . . .} = 10−k = −1 + = .
1 9
k=1 1−
10
+∞
1 1 10
inf{−0,1; −0,101; −0,10101; . . .} = − 10−(2k+1) = − =− .
10 1 99
k=0 1−
100
1.34 Posons α = sup E, β = inf(−E) et montrons que α = −β. En effet,
d’une part, −α ≤ β car pour tout x ∈ E : −x ≥ −α et β est le plus grand des
minorants de −E. D’autre part, α ≤ −β car pour tout x ∈ E : x ≤ −β et α
est le plus petit des majorants de E.
1.35 Posons E = x ∈ Q : x2 < 2 et α = sup E. Puisque E est borné et
1 ∈ E, α ∈ ]0, +∞[. Il nous suffit donc de montrer que α2 = 2. Pour cela, on
va éliminer les deux autres cas possibles, à savoir : α2 < 2 et α2 > 2. En effet,
1) α2 < 2. Alors,
√ α2 − 2 √
α− 2= √ < 0 ⇒ ∃ β ∈ Q t.q α < β < 2
α+ 2
√ √
⇒ β ∈ Q et β 2 − 2 = β − 2 β + 2 < 0 ⇒ β ∈ E ;
√ α2 − 2 √
α− 2= √ > 0 ⇒ ∃ μ ∈ E t.q 2 < μ ≤ α
α+ 2
√ √
⇒ μ ∈ E et μ2 − 2 = μ − 2 μ + 2 > 0 ;
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 2.
1.38 Raisonnons par l’absurde et supposons qu’ilexiste une fonction surjec-
tive ϕ : E → P(E) et posons A = x ∈ E : x ∈ / ϕ(x) . Ainsi, puisque A ∈ P(E)
et ϕ surjective, il existe a ∈ E tel que A = ϕ(a) et, de plus,
a∈A⇒a∈
/ ϕ(a) = A et a ∈
/ A ⇒ a ∈ ϕ(a) = A .
Suites numériques
n 1
2.1 lim = lim = 1.
n→+∞ n + 2 n→+∞ 2
1+
n
1
n2 + 1 1+ 2
2.2 lim = lim n = 1.
n→+∞ 4n2 + 5 n→+∞ 5 4
4+ 2
n
√ 2
1+ 2
n2 + 2 n 1
2.3 lim = lim = .
n→+∞ 2n n→+∞ 2 2
√
cos n
2.4 lim = 0.
n→+∞ n
1 1 1
2.5 ∀ n ≥ 1 : n sin 2 ≤ ⇒ lim n sin 2 = 0.
n n n→+∞ n
2 1 1 1 1 1
2.6 ∀ n ≥ 1 : n cos 4 sin 3 ≤ ⇒ lim n2 cos 4 sin 3 = 0.
n n n n→+∞ n n
sin(n + 1) − sin(n − 1) 2 cos n sin 1
2.7 lim = lim = tg 1.
n→+∞ cos(n + 1) + cos(n − 1) n→+∞ 2 cos n cos 1
D’où contradiction.
188 Solutions
√ √
n2 + 1 − n2 + 4 −3
2.11 lim = lim √ √ = 0.
n→+∞ 2 n→+∞ 2 n + 1 + n2 + 4
2
11
−9 − 9
= lim n = −2 .
n→+∞
7 3 6
1+ 2 + 1+ 1+
n n n
n(4n + 5)
2.13 lim n n4 + 4n + 5 − n2 = lim √ = 2.
n→+∞ n→+∞ n + 4n + 5 + n2
4
√
√ n(n − 1) 1
2.14 lim n n3 + n − n3 + 1 = lim √ √ = .
n→+∞ n→+∞ n3 + n + n3 + 1 2
(n + 1)3 3
2.15 lim 7n+1 = lim 1 1 + 1 = 1 < 1
n→+∞ n3 n→+∞ 7 n 7
7 n
n3 n3 √
⇒ lim n = 0 ⇒ lim n cos n = 0 .
n→+∞ 7 n→+∞ 7
n+1
2
(n + 1)! 2 2n
2.16 lim n = lim = 0 < 1 ⇒ lim = 0.
n→+∞ 2 n→+∞ n + 1 n→+∞ n!
n!
n n
2.17 1) 0 < |a| ≤ 1. lim = +∞ ⇒ lim n diverge.
n→+∞ |a|n n→+∞ a
n+1
n+1
a 1 1 1 n
2) |a| > 1. lim n = lim 1+ = < 1 ⇒ lim n = 0 .
n→+∞ |a| n→+∞ n |a| n→+∞ a
an
n
3
2.18 lim 3n e−3n = lim = 0.
n→+∞ n→+∞ e3
n n n+1
2 1 1 n+1
2.19 ∀ n ≥ 1 : 1 + = 1+ 1+
n n n+1 n+2
2 n 2
⇒ lim 1 + n = e .
n→+∞
n−1
n n
1 n 1 1
2.20 ∀ n ≥ 2 : 1 − = n−1 ⇒ n→+∞ lim 1− = .
n 1 n e
1+
n−1
n n2 n1
1 1 √
2.21 ∀ n ≥ 1 : 1 < 1 + 2 = 1+ 2 < ne
n n
1 n
⇒ lim 1 + n2 = 1 .
n→+∞
Suites numériques 189
⎛ ⎞
1
⎜ ln 1 + 2 ⎟
ln 1 + n2 n ⎟
2.22 lim √ = lim ⎜
⎝4 + 2 ⎠ = 4.
n→+∞ ln n n→+∞ ln n
ln(1 + x)
2.23 Rappel : lim = 1.
x→0 x
⎛ ⎞
1
√ ln 1 + √ ln 1 − √1n
√ n+1 ⎜ n ⎟
lim n ln √ ⎜
= lim ⎝ + ⎟ = 2.
n→+∞ n−1 n→+∞ √1 1 ⎠
n −√
n
ln(1 + x)
2.24 Rappel : lim = 1.
x→0 x
Posons pour tout entier n ≥ 2,
1
ln 1 +
ln(1 + n) n
an = −1= > 0.
ln n ln n
Alors,
+∞ k
x xp
2.25 Rappel : ∀ x > 0 et p ∈ N : ex = > .
k! p!
k=0
√ 4! √
∀ n ≥ 1 : 0 < e− n
ln 1+n+en < 2 ln 3 en ⇒ lim e− n ln 1+n+en = 0.
n n→+∞
ln x ln cos x
2.26 Rappel : lim = 0 et lim = 0.
x→+∞ x x→0 x
√ 1
ln cos n
ln n2 1 ln n lim 1
lim √ + cosn = 4 lim √ + e n→+∞
n = 1.
n→+∞ n n n→+∞ n
1
√ 1 ln 1 + √n
ln (1 + n) + 1
2.27 lim = lim 2 ln n 1 = .
n→+∞ ln 1 + n 2 n→+∞ ln 1 + n2 4
2+
ln n
190 Solutions
+∞ k
x xp
2.28 Rappel : ∀ x > 0 et p ∈ N : ex = > .
k! p!
k=0
ln n + en ln 2 en n + ln 2 4 ln n + en
∀n ≥ 1 : 0 < < = < ⇒ lim = 0.
en en en n n→+∞ en
+∞ k
x xp 1 2
2.29 Rappel : ∀ x > 0 et p ∈ N : ex = > ⇒ n = e−n ln 4 < .
k=0
k! p! 4 n ln2 4
2
ln 2n + 3n ln 2 + n ln 3 ln 2 + n ln 3
∀n ≥ 1 : 0 < < <2
n
4n
4n n2 ln2 4
ln 2 + 3n
⇒ lim = 0.
n→+∞ 4n
2.30 Rappels :
+∞ k
x xp 1 2
1) ∀ x > 0 et p ∈ N : ex = > ⇒ n = e−n ln 5 < 2 2 .
k! p! 5 n ln 5
k=0
ln x
2) lim = 0.
x→+∞ x
3) ∀ n > 1 : n! = n(n − 1) · · · 2 < nn .
ln(n!) ln n ln(n!)
∀n > 1 : 0 < n
<2 2 ⇒ lim = 0.
5 n ln 5 n→+∞ 5n
2.31 Rappels :
ln x
1) lim = 0.
x→+∞ x
2) ∀ n > 1 : n! = n(n − 1) · · · 2 < nn .
ln n! ln n ln(n!)
∀n > 1 : 0 < < ⇒ lim = 0.
n2 n n→+∞ n2
n
n
1 1 1 n
1
2.32 ∀n ≥ 2 : = −
k2 − 1 2 k−1 k+1
k=2 k=2 k=2
1 1 1 1
= 1+ − −
2 2 n n+1
n +∞
1 1 3
⇒ lim = = .
n→+∞ k2 − 1 k2 − 1 4
k=2 k=2
n
1 1n 1 1
n
2.33 ∀n ≥ 1 : 2
= − =1−
k + 3k + 2 k+1 k+2 n+2
k=0 k=0 k=0
n
1
⇒ lim = 1.
n→+∞ k 2 + 3k + 2
k=0
Suites numériques 191
n
k+1 n
k+1
2.34 ∀n ≥ 1 : 3 2
= 2
k + 4k + 5k + 2
k=0 k=0 k + 1 (k + 2)
n
1 n
1 1
= − =1−
k+1 k+2 n+2
k=0 k=0
n
1
⇒ lim = 1.
n→+∞ k 3 + 4k 2 + 5k + 2
k=0
n
k 2 + 3k + 2 n
1
2.35 ∀n ≥ 1 : =
k 4 + 7k 3 + 17 k 2 + 17 k + 6 (k + 1)(k + 3)
k=0
k=0
1 1
n n
1 1 1 1 1
= − = 1+ − −
2 k+1 k+3 2 2 n+2 n+3
k=0 k=0
n 2
k + 3k + 2 3
⇒ lim = .
n→+∞ k 4 + 7k 3 + 17 k 2 + 17 k + 6 4
k=0
n
n(n + 1)(2n + 1)
2.36 Rappel : ∀ n ≥ 1 : k2 = .
6
k=1
1 2
n
n(n + 1)(2n + 1) 1
lim k = lim = .
n→+∞ n3 n→+∞ 6n 3 3
k=1
n
n(n + 1)(2n + 1)
2.37 Rappel : ∀ n ≥ 1 : k2 = .
6
k=1
1 2
n
(n + 1)(2n + 1)
lim k = lim = 0.
n→+∞ n! n→+∞ 6(n − 1)(n − 2)(n − 3)!
k=1
2
n
n2 n + 1
3
2.38 Rappel : ∀ n ≥ 1 : k = .
4
k=1
2
1 3 n2 n + 1
n
1
lim k = lim = .
n→+∞ n4 n→+∞ 4n4 4
k=1
1 − 2x
2.39 Rappel : lim = − ln 2.
x→0 x
1 k 1
n
n+1 1
lim 2 n = lim n
1 1−2 n = .
n→+∞ n n→+∞ 1 − 2 n ln 2
k=0
√
1 √ 1 √
n n
n n 1
2.40 ∀n ≥ 1 : 0 < 2 k ≤ 2 = √ ⇒ lim k = 0.
n n n n→+∞ n2
k=1 k=1
192 Solutions
√
n
2.41 Rappel : lim m = 1.
n→+∞
m
1 √
m
n
lim m = 1.
n→+∞ m
k=1
2.42 ∀ n ≥ 1 et 1 ≤ k ≤ n :
k 1 k k 1 k
2
≤ 1+ 2 −1= 2 ≤ 2.
n 1 n n k 2n
1+ +1 1+ 2 +1
n n
Ainsi, puisque
⎛ ⎞
n
⎜k ⎟
lim ⎜ 1 ⎟ = lim n(n + 1)
=
1
n→+∞ ⎝ n 2
1 ⎠ n→+∞ 1 4
k=1 1+ +1 2n2 1+ n +1
n
et
n
k n(n + 1) 1
lim = lim = ,
n→+∞ 2n2 n→+∞ 4n2 4
k=1
1 1 √
2.43 Pour n ∈ N∗ , posons xn = 1 + √ + · · · + √ et yn = n.
2 n
1) yn est strictement croissante et lim yn = +∞.
n→+∞
√ √
xn+1 − xn n+1+ n
2) lim = lim √ = 2.
n→+∞ yn+1 − yn n→+∞ n+1
Le théorème de Stolz, nous permet de conclure que
1 1
n
xn
lim √ √ = lim = 2.
n→+∞ n k n→+∞ yn
k=1
1 1
n
2.44 ∀n ≥ 2 : 1 ≤ k! ≤ n! + (n − 1)! + (n − 2)(n − 2)!
n! n!
k=1
1
n
⇒ lim k! = 1 .
n→+∞ n!
k=1
Suites numériques 193
sin x
2.45 Rappels : lim = 1.
x→0 x
⎛ ⎞
2 2 2
n n sin sin n n sin
∀n ≥ 2 : √ n =6 n ⇒ lim ⎜
⎝ √ n ⎟⎠ = 6.
3 2 n→+∞ 3
k=2
log k n! k=2
log k n!
n
n2 n2
2
1 1 1 2 sin
n 1
n3
ln 2 = − n3 sin n ln 2 k=−
2
ln 2 1 + 2 ,
k=1 2k sin n k=1
n
n
2
1
n
1
on a lim
n→+∞ n3
ln
k sin 2 = − ln 2.
k=1 2 n
M (m − 1)
lim = 0,
n→+∞ n
ε
il existe un entier nε ≥ m tel que pour tout entier n ≥ nε : M(m−1)
n
≤ . Par
2
conséquent, pour tout entier n ≥ nε :
n
1
xk − ≤ ε .
n
k=1
1
n
D’où lim xk = .
n→+∞ n
k=1
n
n(n + 1)
2.51 Rappels : ∀ n ≥ 1 : k= .
2
k=1
ε
Soit ε > 0. lim xn = ⇒ ∃ m > 1 tel que ∀ k ≥ m : xk − ≤ .
n→+∞ 2
Ainsi, pour tout entier n ≥ m :
n
n
2 2
kxk − ≤ k xk −
n(n + 1) n(n + 1)
k=1 k=1
m−1
2 n
≤ k xk − + k xk −
n(n + 1)
k=1 k=m
M m(m − 1) ε
≤ + .
n(n + 1) 2
où M = max xk − : 1 ≤ k ≤ m − 1 . Comme de plus lim Mm(m−1) = 0,
n→+∞ n(n+1)
Mm(m−1)
il existe un entier nε ≥ m tel que pour tout entier n ≥ nε : ≤ ε.
n(n+1) 2
Par conséquent, pour tout entier n ≥ nε :
n
2
kxk − ≤ ε
n(n + 1)
k=1
2
n
D’où lim kxk = .
n→+∞ n(n + 1)
k=1
1 1 1 1
n−1 n
1 1
≤ √ + ··· + = √ < √
2 n−1 2 2
k=1
k 2
k=1
k
√ n
1
⇒ xn = −2 n + √ > −2 .
k=1
k
−1
De plus pour tout entier n ≥ 1 : xn+1 − xn = √ √ √ 2 < 0.
n+1 n+1+ n
La suite xn étant strictement décroissante et minorée, elle converge.
1
2) 0 < |a| < 1. Alors, il existe un nombre γ > 0 tel que |a| > 1 + γ. D’où
1
∀ n ≥ 1 : an ≤ ⇒ lim an = 0 .
1 + nγ n→+∞
3) ∀ k ≥ 1 : k! ≥ 2 k−1
(par récurrence).
Pour tout entier n ≥ 2 :
n n
1 1 1 k−1
1+ = 1 + 1+ 1− ··· 1 −
n k! n n
k=2
1
n
1 1
n−1 1− n
≤ 1+ ≤ 1+ ≤1+ 2 < 3.
k! 2k 1
k=1 k=0 1−
2
Pour tout entier n ≥ 2 :
n n
1 1 1 k−1
1+ = 1 + 1+ 1− ··· 1 −
n k! n n
k=2
1
n+1
1
k−1
1
n+1
< 1 + 1+ 1− ··· 1 − = 1+ .
k! n+1 n+1 n+1
k=2
La suite xn étant strictement croissante et majorée, elle converge. Par défi-
nition, sa limite vaut e.
2.55 En utilisant l’exercice précédent, on obtient que pour tout entier n ≥ 3 :
n n
1 1
1+ < 3 < n ⇒ (n + 1) = n 1 +
n n
< nn+1
n n
√ n √ √
n(n+1)
⇒ n+1 n + 1 = n(n+1) n + 1 < nn+1 = n n .
La suite xn étant strictement décroissante (pour n ≥ 3) et minorée par 1,
elle converge. Reste à démontrer que sa limite vaut 1. Puisque ≥ 1, il suffit
d’éliminer le cas > 1. En effet, si > 1, il existerait un nombre β > 0 tel que
= 1 + β et l’on aurait, pour tout entier n ≥ 2 :
n
√ n n k n(n − 1) 2 (n − 1) 2
n
n > = 1+β ⇒ n > 1+β = β > β ⇒1> β ;
k 2 2
k=0
D’où lim xn = 0.
n→+∞
1 1 1
xp − xp−1 = 5xp−1 − xp−2 − xp−1 = xp−1 − xp−2 = · · · = p−1 ,
4 4 4
4
D’où lim xn = .
n→+∞ 3
2
2.62 Puisque pour tout x ∈ 0, 52 : 0 ≤ 3x−x3 +4 ≤ 52 , il est facile de vérifier,
par un simple raisonnement par récurrence, que pour tout n ∈ N : 0 ≤ xn ≤ 52 .
Ainsi, pour tout n ∈ N∗ :
xn − 2 = 1 xn−1 − 1xn−1 − 2 ≤ 1 xn−1 − 2 ≤ . . . ≤ 1 x0 − 2 = 1 .
3 2 2 n 2n−1
D’où lim xn = 2.
n→+∞
D’où lim xn = 1.
n→+∞
Suites numériques 199
1 2
xn+1 − xn = xn − 1 ≥ 0 ,
3
√
la suite xn est croissante donc minorée par x0 = 2. Montrons à présent que
la suite xn diverge. Pour cela, raisonnons par l’absurde et supposons qu’elle
√
converge vers . Alors, ≥ 2 et = 13 (2 + + 1) dont l’unique solution est
= 1 ; ce qui est impossible. D’où contradiction.
1 1
xp − xp−1 = (xp−1 − xp−2 ) = . . . = p−1 (x1 − x0 ) ,
3 3
n
1 1 1
n
xn = x0 + (xp − xp−1 ) = + .
p=1
2 2 p=1 3p−1
5
D’où lim xn = .
n→+∞ 4
1 1
xn − yn = xn−1 − yn−1 = · · · = n
2 2
et
xn + yn = xn−1 + yn−1 = · · · = x0 + y0 = 1 ,
1
1
1
1
on obtient que pour tout n ∈ N∗ : xn = 2 1+ 2n et yn = 2 1− 2n . D’où
1
lim xn = lim yn = .
n→+∞ n→+∞ 2
lim xn = x et lim yn = y .
n→+∞ n→+∞
Alors, 2y = x + y ou encore x = y.
200 Solutions
2.68 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
n ∈ N : 0 < yn < xn . Ainsi, pour tout entier n ≥ 0 :
yn − xn yn xn − yn
xn+1 − xn = < 0 et yn+1 − yn = > 0.
2 xn + yn
Par conséquent,
pour tout n ∈ N∗ : 0 < yn < yn+1 < xn+1 < xn < x0. La
suite xn est strictement décroissante et minorée tandis que la suite yn est
strictement croissante et majorée. Elles sont donc convergentes. Posons
lim xn = x et lim yn = y .
n→+∞ n→+∞
xn yn = xn−1 yn−1 = · · · = x0 y0 ,
√
on a y 2 = xy = x0 y0 et y ≥ 0 ⇒ y = x0 y0 .
2.69 Rappel : ∀ t = 0 : | sin t| < |t|.
Il est facile de vérifier que 0 < a < 1. De plus, par un simple raisonnement par
récurrence, on montre que pour tout n ∈ N : 0 ≤ xn ≤ 1. Par conséquent, pour
tout n ∈ N∗ :
xn − a = cos xn−1 − cos a = −2 sin xn−1 − a sin xn−1 + a
2 2
n
xn−1 + a
≤ xn−1 − a ≤ 1 + a xn−1 − a ≤ . . . ≤ 1 + a x0 − a .
2 2 2
1+a n
Ainsi, puisque lim 2 = 0 (car 0 < a < 1), on peut conclure que
n→+∞
lim xn = a .
n→+∞
2.72 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
2n
n ∈ N : xn = 3 α3 . Par conséquent, la suite xn converge vers 0 si |α| < 3
et diverge si |α| > 3. Pour |α| = 3, elle converge vers 3.
Suites numériques 201
2.75 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
n ∈ N : 0 < xn+1 < xn . La suite xn est strictement décroissante et minorée,
elle converge.
3
+70
Posons lim xn = x. Alors, x = x 39 et 0 ≤ x < x0 = 4. D’où, x = 2.
n→+∞
2.76 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
n ∈ N : 0 ≤ xn < 43 . D’où, pour tout n ∈ N :
−3xn + 4
xn+1 − xn = > 0.
4
La suite xn est strictement croissante et majorée, elle est donc convergente.
4
Posons lim xn = x. Alors, x = x+4 4 ou encore x = 3 .
n→+∞
D’où lim xn = 3.
n→+∞
2.78 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
n ∈ N : xn > 0 ; ce qui entraı̂ne que pour tout entier n ≥ 1 :
2
xn−1 − 1
xn − 1 = ≥ 0.
2xn−1
D’où pour tout n ∈ N∗ :
1 − x2n
xn+1 − xn = ≤ 0.
2xn
La suite xn est décroissante et minorée, elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x ≥ 0 et x = 12 x + x1 ou encore x = 1.
n→+∞
202 Solutions
1
2.79 Pour commencer,
considérons la fonction auxiliaire f : − 3 , +∞ →R
1
définie par f x = 3x+1 . Puisque pour tout x > − 3 :
x+1
−2
f (x) = 2 < 0 ,
3x + 1
m
m
1 1
m−n−1
1 1
≤ xk − xk−1 ≤ = n+1 < n.
2 k 2 2 k 2
k=n+1 k=n+1 k=0
La suite xn est de Cauchy, elle est donc convergente.
Posons lim xn = x. Alors, x > 0 et x = x+1
ou encore x = √1 .
n→+∞ 3x+1 3
2.80 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
entier n ≥ 0 : xn > 0. Désignons par l’unique solution positive de l’équation
1
x = 1+x . Alors, pour tout n ∈ N :
xn − = 1 1 xn−1 − x0 −
1 + xn−1 − 1 + < (1 + ) < . . . < n = n .
1+ 1+
√
−1 + 5
D’où lim xn = = .
n→+∞ 2
2.81 Soit f : [0, +∞[ → R la fonction auxiliaire définie par
3x
f (x) = .
1 + 3x
Suites numériques 203
3
Puisque pour tout x > 0 : f (x)) = 3
= (1+3x) > 0, la fonction continue f est
1+3x 2 >
2 2
strictement croissante. De plus, f ( 3 ) = 3 . Ainsi, par un simple raisonnement
par récurrence, on montre que pour tout n ∈ N : 23 < xn+1 < xn . La suite xn
est strictement décroissante et minorée, elle converge.
3x
Posons lim xn = x. Alors, x = 1+3x et x ≥ 23 . D’où, x = 23 .
n→+∞
√
2.85 1) En constatant que √12 < x1 = √23 < 2, un simple raisonnement par
récurrence, nous permet de montrer que pour tout entier n ≥ 1 :
1 √
√ < xn < 2 .
2
√
3) α > 1+2 5 . Dans ce cas, par un simple raisonnement par récurrence, on
montre que pour tout n ∈ N : 0 < xn+1 < xn . La suite xn est strictement
√
décroissante et minorée, elle converge. Sa limite vaut aussi 1+2 5 .
2.87 Par un simple raisonnement par récurrence, on démontre que pour tout
entier n ≥ 0 :
3 ≤ xn < xn+1 < 8 .
La suite xn étant strictement croissante et majorée, elle converge.
√
7+ 17
Posons lim xn = x. Alors, x > 3 et x2 − 7x + 8 = 0 ou encore x = 2 .
n→+∞
D’où lim xn = 1.
n→+∞
2) 2 < |α| < 4. Dans ce cas, par un simple raisonnement par récurrence, on
montre que pour tout n ∈ N∗ : −4 < xn ≤ 43 . Posons E = {n ∈ N∗ : xn ≥ 1}.
Pour
commencer,
E = ∅ et soit m ∈ E. Alors, la suite auxiliaire
supposons que
yn = xn+m satisfait le cas y0 ≤ 2. Par conséquent, elle converge vers 1 ; ce
qui entraı̂ne que la suite xn converge aussi vers 1. Supposons, à présent, que
E = ∅. Alors, pour tout entier n ≥ 2 :
1
xn − xn−1 = − xn−1 + 4 xn−1 − 1 > 0 .
3
La suite xn est strictement croissante (pour n ≥ 1) et majorée, elle converge.
2
Posons lim xn = x. Alors, x > x1 > −4 et x = 4−x 3 ou encore x = 1.
n→+∞
3) |α| = 4. Dans ce cas, la suite est constante (pour n ≥ 1). D’où
lim xn = −4 .
n→+∞
4) |α| > 4. Dans ce cas, par un simple raisonnement par récurrence, on montre
que pour tout n ∈ N∗ : xn < −4. Alors, pour tout entier n ≥ 2 :
1
xn − xn−1 = − xn−1 + 4 xn−1 − 1 < 0 .
3
La suite xn est strictement décroissante (pour n ≥ 1). Malheureusement, elle
diverge (ici lim xn = −∞). En effet, raisonnons par l’absurde et supposons
n→+∞
qu’elle converge. Alors, en posant lim xn = x, on devrait avoir x < x1 < −4
n→+∞
4−x2
et x = 3 ; ce qui est impossible. D’où contradiction.
Suites numériques 205
La suite xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x ≥ 0 et x = 12 x + 12 sin 2x ou encore x = 0.
n→+∞
1
2.96 En constatant que tout n ∈ N : xn yn = 1, on a que tout n ∈ N∗ : xn = e
et yn = e. Par conséquent
1
lim xn = et lim xn = e .
n→+∞ e n→+∞
√
2.104 1) a > 1. Soit n ∈ N∗ et posons c = n+1a. Alors, puisque c > 1, on
peut écrire
√ √ √
n √
c−1= n
c − 1 1 + n c + · · · + cn−1 < nc n c − 1 .
√
Par conséquent, pour tout n ∈ N∗ : xn+1 − xn = −nc ( n c − 1) + (c − 1) < 0.
Comme de plus x1 = a − 1 < a = x0 et que pour tout entier n ≥ 0 : xn > 0, la
suite xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
2) Pour a = 1, la suite xn est constante donc convergente. Supposons à
présent, que 0 < a < 1. Alors, en posant b = a1 , on obtient que b > 1 et que
pour tout n ∈ N∗ :
1 √
n
xn = − √ n n b−1 .
b
√n
Ainsi, puisque lim b = 1, il résulte de 1. que la suite xn converge.
n→+∞
ln 2ax − 1
2.105 Rappel : lim = ln a2 .
x→0 x
1
√ ln 2a n − 1
lim n ln 2 n a − 1 = lim = ln a2 .
n→+∞ n→+∞ 1
n
√
√ n lim n ln(2 n a−1)
Par conséquent lim 2 n a − 1 = en→+∞ = a2 .
n→+∞
on a lim xn = 2 .
n→+∞
√
n √ √
2) α > 2. Comme lim 2 = 1 et ∀ n ≥ 0 : α < n 2n + αn < α n 2, on peut
n→+∞
écrire
lim xn = α .
n→+∞
√
n √ √
2.107 Puisque lim 3 = 1 et ∀ n ≥ 0 : c < a + bn + cn < c n 3, on a
n n
n→+∞
lim xn = c .
n→+∞
2.108 En posant yn = xn
1+xn , on obtient que pour tout n ∈ N : xn = yn
1−yn .
D’où
lim xn = .
n→+∞ 1−
xn −α
2.109 Posons, pour tout entier n ≥ 0 : yn = xn +α = 1 (car α = 0).
yn + 1 +1
1) = 1. ∀ n ≥ 0 : xn = −α ⇒ lim xn = −α .
yn − 1 n→+∞ −1
2) = 1. Montrons que dans ce cas, la suite xn diverge. Pour cela, raisonnons
par l’absurde
et supposons qu’elle converge vers x. Puisque, pour tout n ∈
N : yn xn +α = xn −α ; on aurait, par passage à la limite, que x+α = x−α
ou encore α = 0 ; ce qui est impossible car par hypothèse α = 0. D’où
contradiction.
2.110 α = −1. La suite xn diverge. En effet, si lim xn = x, on aurait
n→+∞
x = x − 1 ou encore 1 = 0 ; ce qui est impossible.
α = −1. On montre, par un simple raisonnement par récurrence, que pour tout
n ∈ N∗ :
n 1 − (−α)n
xn = −α β + α .
1+α
Suites numériques 209
α
1) |α| < 1. lim xn = .
n→+∞ 1+α
$
β si n est pair
2) α = 1. xn =
−β + 1 si n est impair.
Par conséquent si β = −β + 1 ou encore β = 12 , la suite xn converge sinon
elle diverge.
3) |α| > 1. Puisque, pour tout n ∈ N∗ :
n α 1
xn = −α β+ −1
1 + α (−α)n
et
α 1 α
lim β+ −1 =β− ,
n→+∞ 1+α (−α)n 1+α
on a
Si β = α
1+α ; la suite xn n’est pas bornée, elle est donc divergente.
α α
Si β = α
1+α ; ∀ n ≥ 1 : xn = ⇒ lim xn = .
1+α n→+∞ 1+α
2) a = α. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = α.
n→+∞
3
3) a > α. Dans ce cas, a −a−b > 0 et l’on montre, par un simple raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : α < xn+1 < xn . La suite xn est
strictement décroissante et minorée,
√ elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α.
2
B) b = − √ .
3 3
Alors, l’équation x3 − x − b = 0 admet exactement deux racines distinctes ; à
savoir x = √13 et x = α < − √13 .
1) a < α. Dans ce cas, a3 −a−b < 0 et l’on montre, par un simple raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : xn < xn+1 < α. La suite xn est
strictement croissante et majorée,√
elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α.
2) a = α. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = α.
n→+∞
3) α < a < √1 . 3
Dans ce cas, a − a − b > 0 et l’on montre, par un simple
3
raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : α < xn+1 < xn . La
suite xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
√
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α car x ≤ x0 = a < √13 .
4) a = √13 . La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = √1 .
3
n→+∞
5) a > √13 . Dans ce cas, a3 − a − b > 0 et l’on montre, par un simple raison-
nement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : √13 < xn+1 < xn . La suite
xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
√
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où, x =√1 .
3
2
C) b = √ .
3 3
Alors, l’équation x3 − x − b = 0 admet exactement deux racines distinctes ; à
savoir x = − √13 et x = α > √13 .
3) − √13 < a < α . Dans ce cas, a3 − a − b < 0 et l’on montre, par un simple
raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : xn < xn+1 < α. La
suite xn est strictement croissante et majorée, elle converge.
√
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α car x > a > − √13 .
4) a = α. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = α.
n→+∞
3
5) a > α. Dans ce cas, a −a−b > 0 et l’on montre, par un simple raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : α < xn+1 < xn . La suite xn est
strictement décroissante et minorée,
√ elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α.
2 2
D) − √ < b < √ .
3 3 3 3
Alors, l’équation x3 − x − b = 0 admet exactement trois racines distinctes
α < − √13 < β < √13 < γ
1) a < α . Dans ce cas, a3 −a−b < 0 et l’on montre, par un simple raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : xn < xn+1 < α. La suite xn est
strictement croissante et majorée,√
elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α.
2) a = α. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = α.
n→+∞
3
3) α < a < β. Dans ce cas, a − a − b > 0 et l’on montre, par un simple
raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : α < xn+1 < xn . La
suite xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
√
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = α car x < x0 = a < β.
4) a = β. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = β.
n→+∞
3
5) β < a < γ . Dans ce cas, a − a − b < 0 et l’on montre, par un simple
raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : xn < xn+1 < γ. La
suite xn est strictement croissante et majorée, elle converge.
√
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = γ car x > x0 = a > β.
6) a = γ. La suite xn est constante. Par conséquent lim xn = γ.
n→+∞
3
7) a > γ. Dans ce cas, a −a−b > 0 et l’on montre, par un simple raisonnement
par récurrence, que pour tout n ∈ N : γ < xn+1 < xn . La suite xn est
strictement décroissante et minorée,
√ elle converge.
Posons lim xn = x. Alors, x = 3 x + b ou encore x3 − x − b = 0.
n→+∞
D’où x = γ.
212 Solutions
2)
Ainsi,
pour tout n ∈ N∗ : x0 < xn < xn+1 < yn+1 < yn< y0 . La suite
xn est strictement croissante et majorée tandis que la suite yn est stricte-
ment décroissante
et minorée.
Ces deux
suites
sont donc convergentes. De plus,
comme lim yn − xn = 0 (car 0 < β−α β+α < 1) elles convergent vers la même
n→+∞
limite .
3) En constatant que pour tout n ∈ N∗ : xn + yn = xn−1 + yn−1 = · · · = x0 + y0 ,
on obtient, par passage à la limite, que 2 = x0 + y0 ou encore = x0 +y
2 .
0
|β − α| α+β
2.113 1) En effet, |σ| = ≤ < 1.
(1 + α)(1 + β) α + β + (1 + αβ)
2) Pour tout n ∈ N :
xn − yn = σ xn−1 − yn−1 = · · · = σ n x0 − y0 ;
$ '
b−a
2.114 1) Soit n ∈ N et posons E = j ∈ N : a + (j + 1)> x .
2n
Puisque 2n ∈ E, E admet un plus petit élément noté kn . Si kn > 0, on peut
écrire
b−a b − a
a + kn n ≤ x < a + kn + 1 .
2 2n
Suites numériques 213
ln n!
1) α ≤ 1. Pour commencer, montrons que la suite auxiliaire yn = n est
strictement croissante. En effet, pour tout entier n ≥ 1 :
1 1
n+1 n
yn+1 − yn = ln k − ln k
n+1 n
k=1 k=1
n
1
= − ln k + n ln(n + 1) > 0.
n(n + 1)
k=1
Ainsi, puisque pour tout n ∈ N∗ : xn = n1−α yn , la suite xn est aussi
strictement croissante. De plus, elle n’est pas majorée car pour tout n ∈ N∗ :
ln n! n1−α n
xn = α
> ln .
n 2 2
2) α > 1. Puisque, pour tout entier n ≥ 1 :
ln n! n ln n ln n ln x
0 ≤ xn = ≤ = α−1 et lim = 0,
nα nα n x→+∞ xα−1
on a lim xn = 0.
n→+∞
et
lim x2n+1 = ⇒ ∃ n2 > 0 tel que ∀ n ≥ n2 : x2n+1 − ≤ ε .
n→+∞
Ainsi, enposant nε = max{2n1 , 2n2 + 1}, on peut écrire que pour tout entier
n ≥ nε : xn − ≤ ε. Par conséquent
lim xn = .
n→+∞
√
1 1 1+ 5
1 ≤ a, b ≤ 2, a = 1 + et b = 1 + ⇒a=b= .
1 1 2
1+ 1+
a b
Par conséquent, en utilisant l’exercice précédent, on sait que la suite xn
converge et √
1+ 5
lim xn = .
n→+∞ 2
2.119 Si la suite xn n’est pas majorée, on obtient, en posant n0 = 0 et
pour chaque entier
p ≥ 0 : n p+1 = min n ∈ N : n > np , xn > xnp , que la
sous-suite xnp est strictement croissante.
Si la suite xn n’est pas minorée, on obtient, en posant n0 = 0 et pour chaque
entier p ≥ 0 :
np+1 = min n ∈ N : n > np , xn < xnp ,
que la sous-suite xnp est strictement décroissante.
Supposons à présent, que la suite xn est bornée. D’après le théorème de
Bolzano-Weierstrass,
on sait que de la suite xn on peut extraire une sous-
suite xnk qui converge.
Posons lim xnk = . Alors, au moins un de ces trois sous-ensembles
k→+∞
E1 = k ∈ N : xnk = ou E2 = k ∈ N : xnk > ou E3 = k ∈ N : xnk <
contient une infinité d’entiers naturels. (Rappel : la suite nk est strictement
croissante.)
Suites numériques 215
ou encore
xm √ xm
n m − ε ≤ n xn ≤ n m + ε .
−ε +ε
(−1)n
2) Non. Contre-exemple : xn = 1 + 2
.
nn
3) Prendre xn = n! . Alors,
n
xn+1 1 √ n
lim = lim 1+ = e ⇒ lim n xn = lim √ = e.
n→+∞ xn n→+∞ n n→+∞ n→+∞ n n!
2.121 1) Puisque xn est bornée, il existe M > 1 tel que pour tout entier
√
k ≥ 1 : xk ≤ M . Par conséquent, pour tout k ∈ N∗ : k xk ≤ k M .
√
(Rappel : la suite k M est strictement décroissante et converge vers 1.)
√
D’où, pour tout n ∈ N∗ : sup k |xk | : k ≥ n ≤ n M , ce qui donne, par
passage à la limite, que
√
lim sup n xn ≤ lim
n
M = 1.
n→+∞ n→+∞
lim xn = 0 .
n→+∞
yn = sup{xk : k ≥ n} .
nk+1 = p(nk + 1) et n1 = 1 ,
la suite récurrente nk est strictement croissante et de plus
tandis que la suite bn est décroissante et minorée, elle converge vers b =
inf{bn : n ∈ N}. De plus, il découle de la définition de a et b que
+∞
(
In = [a, b] .
n=0
On remarquera que si lim bn − an = 0, on a a = b.
n→+∞
2) D’une manière générale, ce résultat est faux si les In sont des intervalles
ouverts. Comme contre-exemple, il suffit de prendre In = 0, e1n .
2.127 1) Soit an une suite d’éléments de [0, 1]. Pour commencer, on divise
[0, 1] en trois intervalles fermés de même longueur 13 [0, 13 ], [ 13 , 23 ] et [ 23 , 1]
et l’on désigne par I0 un de ces trois intervalles qui ne contient pas a0 . On
recommence en divisant I0 de nouveau en trois intervalles fermés de même
longueur 312 et on désigne par I1 un de ces trois intervalles qui ne contient pas
a1 et ainsi de suite. Par construction, pour tout entier n ≥ 0 :
In+1 ⊂ In ⊂ [0, 1] .
Par conséquent, le principe des intervalles emboı̂tés (ex. précédent) nous permet
d’écrire
+∞
(
E= In = ∅ .
n=0
Remarque : Une des conséquences de ce résultat est que l’intervalle fermé [0, 1]
n’est pas dénombrable et a fortiori R non plus.
2) On peut prendre la fonction bijective f : [0, 1] → ]0, 1[ définie par
⎧
⎪ 1
⎪
⎪ si x = n1 avec n ∈ N∗
⎪
⎨ n + 2
f (x) = 1
⎪
⎪ si x = 0
⎪
⎪ 2
⎩
x sinon.
Solutions des exercices du chapitre 3
Nombres complexes
√ π 1 i
3.1 z = 1 + i, |z| = 2, arg z = − et z −1 = + .
4 2 2
i(a− π )
2 ,
3.2 Puisque z = (−2 cos a) e
on a |z| = −2 cos a et arg z = a − π2 + 2kπ, k ∈ Z.
√ π 8 8
3.3 (2 + i)(3 + i) = 5 2 ei 4 ⇒ (2 + i) (3 + i) = 16 · 58 = 6 250 000.
√ 28 √ 28
√ 28 √ 28 3 1 3 1
3.4 3−i + 3+i = 2 −i + 2 +i
2 2 2 2
π 28 i π 28
= 228 e−i 6 + e 6
2π 2π 2π
= 228 e−i 3 + ei 3 = 229 cos = −228 .
3
3.5 0 = z 3 + 1 = (z + 1) z 2 − z + 1
−2
⇒ 0 = z 2 − z + 1 = z(z − 1) + 1 ⇒ z(z − 1) = −1 ⇒ z(z − 1) = 1.
3.6 Posons z = x + iy. Alors,
|z| − 9i = 3x − z ⇔ x2 + y 2 − 2x + i (y − 9) = 0
√
⇔ x = 3 3 et y = 9
2 2 2
3.10 z 2 + 2z + 5 = z + 1 + 4 = z + 1 − 2i
= (z + 1 − 2i)(z + 1 + 2i) = 0 ⇔ z = −1 ± 2i .
2
2 1 3
3.11 4z + 2z + 1 = 4 z+ +
4 16
√ √ √
1 3 1 3 1 3
=4 z+ −i z+ +i =0⇔z =− ±i .
4 4 4 4 4 4
3.12 z 2 + 2z + i = (z + 1)2 − 1 + i = 0
2
√ π √
4 π
⇔ (z + 1) = 2 e−i 4 ⇔ z = −1 + 2 ei(− 8 +kπ) , k = 0, 1 .
3.13 z 3 − z − 6 = (z − 2) z 2 + 2z + 3
√ √ √
= (z − 2) z + 1 − i 2 z + 1 + i 2 = 0 ⇔ z = 2 ou − 1 ± i 2 .
3.14 z 3 − 4z 2 + 6z − 4 = (z − 2) z 2 − 2z + 2
= (z − 2)(z − 1 − i)(z − 1 + i) = 0
⇔ z = 2 ou 1 ± i .
3 2 2 17
3.15 2z + 14 z + 41 z + 68 = 2(z + 4) z + 3z +
2
3 5 3 5 3 5
= 2(z + 4) z + − i z+ +i = 0 ⇔ z = −4 ou − ± i .
2 2 2 2 2 2
3.16 Posons θ = Arctg 12 . Alors
√ iθ √
8 θ π
z4 = 2 + i = 5 e ⇔ z = 5 ei( 4 +k 2 ) , k = 0, 1, 2, 3 .
3.17 Posons P (z) = z 4 −2z 3 +6z 2 −2z +5. Ainsi, en constatant que P (i) = 0,
on a aussi, les coefficients de ce polynôme étant réels, P (−i) = 0 ; ce qui entraı̂ne
que P (z) est divisible par (z − i)(z + i) = z 2 + 1. Par conséquent
P (z) = (z 2 + 1)(z 2 − 2z + 5) = 0 ⇔ z = ±i ou 1 ± 2i .
3π π π
3.18 z 6 + i = 0 ⇔ z 6 = −i = ei 2 ⇔ z = ei( 4 +k 3 ) , k = 0, 1, 2, 3, 4, 5.
π π
3.19 Puisque z 4 + 1 = 0 ⇔ zk = ei( 4 +k 2 ) , k = 0, 1, 2, 3 et
√ √ √ √
2 2 2 2
z0 = z3 = +i , z1 = z2 = − +i ,
2 2 2 2
on a √ √
z4 + 1 = z2 − 2z + 1 z2 + 2z + 1 .
Par conséquent
3.20 ∀ z ∈ C avec z = 1 :
1 − z9
z8 + z7 + z6 + z5 + z4 + z3 + z2 + z + 1 = .
1−z
Par conséquent
2π
z 8 + z 7 + z 6 + z 5 + z 4 + z 3 + z 2 + z + 1 = 0 ⇔ z = eik 9 , k = 1, . . . , 8.
P (2 + i) = 0 ⇒ P (2 − i) = 0 .
3.24 Désignons par a, b et c les trois racines du polynôme P (z) avec a = b+c.
Alors,
a = 6 , b = 3 − 4i et c = 3 + 4i .
z−2 2
3.25 = z ⇔ z 2 − 2z + 2 = z − 1 + 1 = (z − 1 − i)(z − 1 + i) = 0
z−1
⇔ z = 1±i.
z+i 2 √ π
3.26 = z + 2i ⇔ z 2 + 2iz + i = z + i + 2 ei 4 = 0
z+1
2 √ 5π √4 5π
⇔ z + i = 2 ei 4 ⇔ z = −i + 2 ei( 8 +kπ) , k = 0, 1 .
222 Solutions
2
z 2 + 2z + 5
3.27 = 1 ⇔ z 2 + z + 6 = 0 ou z 2 + 3z + 4 = 0
z−1
√ √
1 23 3 7
⇔z =− ±i ou − ± i .
2 2 2 2
6 6
3.28 (1 − z) = (1 + z)
6
1−z 1−z π
⇔ =1⇔ = eik 3 , k = 0, . . . , 5
1+z 1+z
π
1 − eik 3
⇔z= π , k = 1, 2, 4, 5.
1 + eik 3
3.29 Puisque
π π
z 4 + 1 = 0 ⇔ z 4 = −1 = eiπ ⇔ z = ei( 4 +k 2 ) , k = 0, 1, 2, 3
π π 3π
et que les deuxπ racines ei 4 et ei( 4 + 2 ) sont complexes conjugués de même que
i( π π)
e 4 2 et ei( 4 +π) , on peut écrire que pour tout z ∈ C :
+
√ √
z 4 + 1 = z 2 − 2z + 1 z 2 + 2z + 1 .
√ √
En particulier, si x ∈ R : x4 + 1 = x2 − 2x + 1 x2 + 2x + 1 .
3.30 Puisque
π π
z 6 + 1 = 0 ⇔ z 6 = −1 = eiπ ⇔ z = ei( 6 +k 3 ) , k = 0, 1, 2, 3, 4, 5
π π 5π
et que les deux racines ei 6 et ei( 6 + 3 ) sont complexes conjugués de même que
π 3π π 2π π
ei 2 et ei 2 et que ei( 6 + 3 ) et ei( 6 +π) , on peut écrire que pour tout z ∈ C :
√ √
z 6 + 1 = z 2 + 1 z 2 − 3z + 1 z 2 + 3z + 1 .
√ √
En particulier, si x ∈ R : x6 + 1 = x2 + 1 x2 − 3x + 1 x2 + 3x + 1 .
3.31 Puisque
et
z 3 + (1 + i)z 2 + (2 + i)z + 2 = (z − i)(z + 2i)(z + 1) ,
3.32 z1 = 3 + 2i et z2 = −1 + i.
Nombres complexes 223
√ √ √ √
3.33 Rappels : sin π8 = 2− 2
2
et cos π
8 = 2+ 2
2 .
a et b sont solutions du système proposé si et seulement si a et b sont les deux
racines du binôme z 2 − 2z − i = 0 ou du binôme z 2 − 2z + i = 0. Ainsi, puisque
√
4 π 2
z 2 − 2z − i = (z − 1)2 − 2 ei 8 = 0
√
2 √ √
⇔z =1± 2+1+i 2−1
2
√
4 π 2
z 2 − 2z +
− i = (z − 1)2 − 2 e−i 8 =0
√
2 √ √
⇔z =1± 2+1−i 2−1 ,
2
on a (a, b) =
√ √
2 √ √ 2 √ √
1+ 2+1+i 2−1 , 1− 2+1+i 2−1
2 2
√ √
2 √ √ 2 √ √
ou 1 − 2+1+i 2−1 , 1+ 2+1+i 2−1
2 2
√ √
2 √ √ 2 √ √
ou 1 + 2+1−i 2−1 , 1− 2+1−i 2−1
2 2
√ √
2 √ √ 2 √ √
ou 1 − 2+1−i 2−1 , 1+ 2+1−i 2−1 .
2 2
z2 2xy(1 − y) − x x2 − y 2
3.34 z = x + iy = i. Re = 2 .
i−z x2 + 1 − y
2 2
z1 + z2 (z1 + z2 ) z1 − z2 |z1 | − |z2 | Im z1 z2
3.35 1) En effet,
z1 − z2
= 2 = 2 − 2i 2 .
|z1 − z2 | |z1 − z2 | |z1 − z2 |
2) Il suffit de constater que
2
|z1 − z2 | = (z1 − z2 ) z1 − z2 = r12 + r22 − 2r1 r2 cos (θ1 − θ2 )
et d’utiliser l’égalité obtenue sous 1).
3.36 z = reiθ = 0.
1 1 1 1
Re z − = r− cos θ et Im z − = r+ sin θ .
z r z r
n n
z z z n
3.38 =i⇒1= = ⇒ |z| = |z − 2|.
z−2 z − 2 z − 2
Cette égalité revient à dire que le point Pz = (x, y) d’affixe z est équidistant
des deux points O = (0, 0) et A = (2, 0). D’où x = Re(z) = 1.
n+1
1
3.39 ∀ n ≥ 0 : an b = 12 √ ⇒ lim an b = 0.
2 n→+∞
3.40
Pour démontrer
1) et 3), il suffit de constater qu’en écrivant z1 =
z1 eiθ1 et z2 = z2 eiθ2 :
z1 + z2 2 = z1 cos θ1 + z2 cos θ2 2 + z1 sin θ1 + z2 sin θ2 2
2 2
= z1 + z2 + 2z1 z2 cos θ1 − θ2 .
3.41
y
1
0 x
2
−i
3.42
E y
i
−4 x
Nombres complexes 225
3.43
y
E
1+i
−4 0 x
3.44
y
0 2
x
−i
E
3.45
y
E
i 60◦
0 1 x
3.46
y
2
0 x
30◦
−i E
√
iπ 3 3 3 √
3.47 zB = e zA = 2 −
3 +i +2 3
2 2
√ √
⇒ B = 2 − 3 2 3 , 32 + 2 3
ou √
−i π 3 3 3 √
zB = e 3 zA = 2 + +i −2 3
2 2
√ √
⇒ B = 2 + 3 2 3 , 32 − 2 3 .
226 Solutions
1 −i π 5 1 5 −1
3.48 zB = zA + √ e 4 zC − zA = − i ⇒ B = ,
2 2 2 2 2
et
1 iπ 1 1 1 1
zD = zA + √ e 4 zC − zA = + i ⇒ D = , .
2 2 2 2 2
π
3.49 zC = zB + ei 2 zA − zB = 4 + 2i ⇒ C = (4, 2)
ou
π
zC = zB + e−i 2 zA − zB = 4i ⇒ C = (0, 4) .
1 π 3 1 3 −1
3.50 zC = zA + √ ei 4 zB − zA = − i ⇒ C = ,
2 2 2 2 2
ou
1 π 7 1 7 1
zC = zA + √ e−i 4 zB − zA = + i ⇒ C = , .
2 2 2 2 2
3.54 Soit n ∈ N∗ .
1) Soit 0 < t < π2 . Alors, en utilisant la formule de Moivre et celle du binôme
de Newton, on a
2n+1
cos(2n + 1)t + i sin(2n + 1)t = cos t + i sin t
2n+1 2n + 1
2n+1
2n+1 2n+1
= sin t cotg t + i = sin t ik cotg (2n+1)−k t .
k
k=0
sin(2n + 1)t
n
k 2n + 1
D’où = −1 cotg 2(n−k) t .
sin2n+1 t k=0
2k + 1
2) D’après cette dernière égalité, les n racines du polynôme P (x) sont
kπ
xk = cotg 2, k = 1, . . . , n .
2n + 1
2n + 1
n
kπ n
3 n(2n − 1)
3) cotg 2 = xk = = .
2n + 1 2n + 1 3
k=1 k=1
1
228 Solutions
n(2n − 1)
n
kπ
= cotg 2
3 2n + 1
k=1
2 n n
2n + 1 1
2 kπ n(2n − 1)
< < 1 + cotg =n+
π2 k2 2n + 1 3
k=1 k=1
ou encore
1 n
n(2n − 1)π 2 π2 n(2n − 1)
2 < 2
< 2 n+ ;
3 2n + 1 k 2n + 1 3
k=1
+∞
1 π2
ce qui donne, par passage à la limite, 2
= .
k 6
k=1
et
n 2
(2n + 1)4 1
n n
kπ 2 kπ
cotg 4 < < 1 + cotg
2n + 1 π4 k4 2n + 1
k=1 k=1 k=1
+∞
1 π4
ce qui donne, par passage à la limite que 4
= .
k 90
k=1
Nombres complexes 229
ou encore
n
2n + 1 n−k
sin2k t 1 − sin2 t
k
sin(2n + 1)t = sin t (−1)
2k + 1
k=0
2
= Pn (sin t) sin t .
kπ
1b) Puisque les n racines tk = 2n+1 , k = 1, . . . , n de la fonction sin(2n + 1)t
π
appartiennent tous à 0, 2 , de 1), on déduit immédiatement que le polynôme
Pn (x) (de degré n) admet exactement n racines distinctes, à savoir :
kπ
xk = sin2 , k = 1, . . . , n ;
2n + 1
ce qui entraı̂ne pour tout s ∈ R :
n
s
Pn (s) = c 1−
xk
k=1
x
Finalement, en prenant t = 2n+1 ,
on obtient
x x
sin x = Pn sin2 sin
2n + 1 2n + 1
⎛ x ⎞
n sin2
x ⎜ 2n + 1 ⎟ .
= (2n + 1) sin ⎝1 − kπ ⎠
2n + 1
k=1 sin2
2n + 1
et ⎛ x ⎞
n sin2
⎜ 2n + 1 ⎟ .
σm,n = ⎝1 − kπ ⎠
k=m+1 sin2
2n + 1
Alors, d’après 1b), sin x = γm,n σm,n . De plus,
|x| kπ π
• ∀ k = m + 1, . . . , n : 0 < < < ;
2n + 1 2n + 1 2
π 2t
• ∀ t ∈ 0, 2 : < sin t < t ;
π
sin x sin x
• σm = lim σm,n = lim = m .
n→+∞ n→+∞ γm,n x2
x 1− 2 2
k π
k=1
Ainsi, puisque
+∞
x2
βm = 1 − 2 ≤ σm ≤ 1
4k
k=m+1
+∞
x2
m
x2
sin x sin x
1− 2 2 = lim 1− 2 2 = lim = .
k π m→+∞ k π m→+∞ xσm x
k=1 k=1
Solutions des exercices du chapitre 4
x−2 x−2
4.6 lim √ = lim = 0.
x→2+ 2
x −4 x→2+ x+2
√
4+x−2 1 1
4.7 lim = lim √ = .
x→0 x x→0 4+x+2 4
√ 2
1+
x2 + 2 x 2 −1
4.8 lim = lim − = .
x→−∞ 2x + 1 x→−∞ 1 2
2+
x
1 1
4.9 lim x x2 + 1 − x = lim = .
x→+∞ x→+∞ 1 2
1+ 2 +1
x
√ √
2x + 1 − x + 1
4.10 lim √ Arctg x
x→+∞ x
Arctg x π
= lim = √ .
x→+∞ 1 1 2 1+ 2
2+ + 1+
x x
232 Solutions
√ √ √ √ √
1 + x − 2x − 1 + 2x + 3 6
4.11 lim √ √ = lim √ √ =− .
x→1 1 + 2x − 3 x→1 2 1 + x + 2x 4
√ √ √
x− 2+ x−2
4.12 lim √
x→2+ x2 − 4
x−2 √
√ √ + x−2 √
x+ 2 1 x−2 1
= lim √ √ = lim √ √ √ +1 = .
x→2+ x−2 x+2 x→2+ x+2 x+ 2 2
2 3
4.13 lim x 1+ 1+ −1
x→+∞ x x
2 3
x 1+ 1+ −1
x x 5
= lim = .
x→+∞
2 3 2
1+ 1+ +1
x x
1 + 1 + √1
√
x+ x+ x x x3
4.14 lim √ = lim = 1.
x→+∞ x+1 x→+∞ 1
1+
x
x2
3
4.15 lim x2 x + 1 − x3 = lim √ 2
x − x 3 1 − x3 + 3 1 − x3
x→+∞ x→+∞ 2
1 1
= lim ⎛ ⎞ = .
x→+∞ 2 3
⎝1 − 3 1 3 1
−1+ −1 ⎠
x3 x3
√
3x−1 1 1
4.16 lim = lim √ 3 √ = .
x→1 x − 1 x→1 2 3
x + x+1 3
√
3 2 3
4.17 lim 3 x x + x + 1 − x2 + 1
x→+∞
√
x3x
= lim 2
x→+∞ 3 2 2
x +x+1 + 3
x + x + 1 x + 1 + 3 x2 + 1
2 2
1 1
= lim = .
x→+∞ 2 3
3 1 3 1
α2 (x) + 3 α(x) 1 + 2 + 1+ 2
x x
où α(x) = 1 + x1 + x12 .
√3
√ √ √
x + x2 − 3 x + 2x2 3
1 + x − 3 1 + 2x
4.18 lim √ √ = lim √ = 0.
x→0 3 x − 3 2x − x2 x→0 1− 32−x
Fonctions d’une variable 233
√
nx− n2
√
1
4.19 lim = lim √ √ √ √
x→2 x−2 x→2 n n−1
x
n
+ 2x n−2 n n
+ · · · + 2n−2 x + 2n−1
√
n
1 2
= √ n n−1 = .
n 2 2n
x3 − 3x + 2 x+2 3
4.20 lim 3 2
= lim = .
x→1 x − x − x + 1 x→1 x + 1 2
x4 − x3 + x2 − x x x2 + 1
4.21 lim = lim = 1.
x→1 x2 − 1 x→1 x+1
1 1
2x3 + x2 + 1 2+ + 3
4.22 lim = lim x x = 2.
x→+∞ x3 + x x→+∞ 1
1+ 2
x
1 3 x+2
4.23 lim − = lim − 2 = −1.
x→1 1 − x 1 − x3 x→1 x +x+1
4.24 Cette limite n’existe pas. En effet, lim [x] = −1 = 0 = lim [x].
x→0− x→0+
[x] x x
4.25 ∀x ≥ 1 : ≤ < 1 ⇒ lim = 1.
1 + [x] 1 + [x] x→+∞ 1 + [x]
1 1 1 1
4.26 ∀ x ∈ R∗ : − 1 < ≤ ⇒ lim x = 1.
x x x x→0 x
π
4.27 Puisque pour tout x ∈ 0, 2 :
sin x
sin x < x < tg x ou encore cos x < < 1,
x
on a aussi que pour tout x ∈ − π2 , 0 :
sin(−x) sin x
cos x = cos(−x) < = < 1.
(−x) x
sin x
Par conséquent, pour tout 0 < |x| < π
2 : cos x < x < 1. D’où
sin x
lim = 1.
x→0 x
tg x sin x
4.28 lim = lim cos x = 1.
x→0 x x→0 x
sin x
4.29 lim = 0.
x→+∞ x
1
1 sin sin t
4.30 lim x sin = lim x = lim = 1.
x→+∞ x x→+∞ 1 t→0+ t
x
4.31 Cette limite n’existe pas. En effet,
1 1
lim sin = 1 = 0 = lim sin .
n→+∞ 1 n→+∞ 1
π
2 + 2nπ 2nπ
234 Solutions
sin x sin x √
4.32 lim √ = lim x = 0.
x→0+ x x→0+ x
1 π
4.33 lim Arctg = lim Arctg t = .
x→0+ x t→+∞ 2
cos x
x − cos x 1−
4.34 lim = lim x = 1.
x→+∞ x + sin x x→+∞ sin x
1+
x
sin 2x 2 sin 2x 5x 2
4.35 lim = lim = .
x→0 sin 5x 5 x→0 2x sin 5x 5
2
tg 2 x 1 tg x 5x 1
4.36 lim = lim = .
x→0 x sin 5x 5 x→0 x sin 5x 5
tg 3x2 1 tg 3x2
4.37 lim = lim = 1.
x→0 x6 + 3x2 x→0 x4 3x2
+1
3
x(x − 1) sin(x − 1) x sin(x − 1) 1
4.38 lim = lim = .
x→1 x3 − 3x + 2 x→1 x + 2 x−1 3
cos 6x − cos 8x sin x sin 7x
4.39 lim = 14 lim = 14.
x→0 x2 x→0 x 7x
sin2 6x − sin2 4x
4.40 lim
x→0 tg2 x
2 2 2
x sin 6x sin 4x
= lim 36 − 16 = 20.
x→0 tg x 6x 4x
⎛ ⎞2
βx
x sin αx 2α sin αx ⎜ 2 ⎟ 2α
4.47 lim = 2 lim ⎝ βx ⎠
= 2.
x→0 1 − cos βx β x→0 αx β
sin
2
1
x3 sin x
2
1
4.48 lim x = lim x sin = 0.
x→0 tg x 2 x→0 tg x x
√ √
tg x + 1 − 1 tg x + 1 − 1 1 1
4.49 lim = lim √ √ = .
x→0 x x→0 x+1−1 x+1+1 2
√ √
1 + tg x − 1 + sin x
4.50 lim
x→0 sin3 x
tg x − sin x
= lim √ √
x→0 1 + tg x + 1 + sin x sin3 x
⎛ x ⎞2
1 1 x 3 tg x sin
= lim √ √ ⎝ 2⎠ = 1.
2 x→0 1 + tg x + 1 + sin x sin x x x 4
2
tg 3x − tg x tg x 1 tg x sin 2x
4.51 lim 2
= 2 lim = 2.
x→0 x x→0 cos 3x cos x x 2x
cotg x
4.52 lim
x→0 cotg 4x − cotg 3x
sin 4x sin 3x x x
= −12 lim = −12, .
x→0 4x 3x tg x sin x
(x − 1) tg(x − 1)
4.53 lim π
x→1
1 − sin x
2 ⎛ π ⎞2
t tg t 8 tg t ⎝ 4 t ⎠ 8
= lim lim
π = π 2 t→0 π = 2.
t→0
1 − cos t t sin t π
2 4
1 + cos πx 1 − cos πt 1 1 1
4.54 lim = lim = lim = .
x→1 sin2 πx t→0 sin2 πt 2 t→0 cos2 π2 t 2
x3 − α3
4.55 lim π
x→α
sin x
α⎛ π ⎞
α (x − α) 3
= − lim ⎝ α
⎠ x2 + αx + α2 = −3 α .
π x→α sin π (x − α) π
α
1 − 2 cos x
4.56 lim
x→ π3
sin(π − 3x)
⎛ ⎞
t
1 ⎜
sin
2⎟ 3t t √ t 1
= − lim ⎝ ⎠ sin + 3 cos = −√ .
3 t→0 t sin 3t 2 2 3
2
236 Solutions
cos π x sin π (x − α)
2α π 2α π
4.57 lim = lim π = .
x→α α−x 2α x→α (x − α) 2α
2α
2 6 2
4.58 ∀ x > 0 : 0 < e−x < ⇒ lim x5 e−x = 0.
x6 x→+∞
6
4.59 ∀ x > 0 : 0 < 5−x < 3 3 ⇒ lim x2 5−x = 0.
x ln 5 x→+∞
e −1
t
et − 1
4.60 ∀0 < t < 1 : 0 < − 1 < et ⇒ lim = 1. D’où
t t→0+ t
1
1
lim x2 ex+ x − ex e−x+ x − e−x
x→+∞
1
2
ex − 1 et − 1
= lim 1 = lim = 1.
x→+∞
x
t→0+ t
−4 −4
e−x x4 e−x
4.61 ∀ 0 < |x| < 1 : 0 < < ⇒ lim = 0.
sin x2 sin x2 x→0 sin x2
− √1 − √1
e x x2 e x
4.62 ∀0 < x < 1 : 0 < < 24 ⇒ lim = 0.
sin x sin x x→0+ sin x
1
ln 3 + 3
ln 3x3 + 1 − 3 ln x x
4.63 lim = lim = ln 3.
x→+∞
x sin
1 x→+∞ sin x1
x 1
x
ln(1 − x)
4.64 lim ln x ln(1 − x) = lim (x ln x) = 0.
x→0+ x→0+ x
26!
4.65 ∀ x > 0 : 0 < e−x < ⇒ lim x25 e−x = 0.
x26 x→+∞
1 √ √ 2
4.66 ∀ x > 0 : 0 < x e−2x < et 0 < xe− x < √
2x x
√ −√x
−2x
⇒ lim x e + xe = 0.
x→+∞
2x + 1 1
4.67 lim 1 = .
x→−∞
2x +1 2
ex x[α]+1−α ex
4.68 ∀x > 0 : α
> ⇒ lim α = +∞.
x [α] + 1 ! x→+∞ x
x3
4.69 1) α = 0. lim = −1.
x→0 −x3
2) α = 0. Puisque α est une racine simple de
α3 − x3 = (α − x)(α2 + αx + x2 ) = 0 ,
Fonctions d’une variable 237
on a
x3 + 6αx6 − 7α4 x
lim existe
x→α α3 − x3
1
⇔ 6α7 − 7α5 + α3 = 0 ⇔ α = ±1 ou ± √ .
6
x ln |x|
4.70 1) α = −1. lim = 0.
x→−1 x−1
x ln |x|
2) α = 0. lim = 0.
x→0 x − 1
x ln |x|
3) α = 1. lim = 1.
x→1 x − 1
4) α = −1, 0 ou 1. La limite n’existe pas.
tg2 (x−α)
4.71 Puisque pour tout α ∈ R : lim 2 = 1, la limite proposée existe si
x→α (x−α)
4 3
+4x2
et seulement si la limite lim x −2αx
(x−α) 2 existe. Pour que cette dernière limite
x→α
existe, il faut et il suffit que α soit au moins une racine double de x4 − 2αx3 +
4x2 = 0. Il y a exactement trois α qui ont cette propriété, à savoir : α = ±2 et
α = 0.
tg(x−α)
4.72 Puisque pour tout α ∈ R : lim = 1, la limite proposée existe si
x→α sin(x−α)
5 5 2 4
2
2 2
4
et seulement si α α − 2α α + α = α α − 1 = 0. Par conséquent les α
cherchés sont α = 0 et α = ±1.
x4
4.73 1) α = 0. lim = −1.
x→0 − sin x4
α4 −x4
2) α = 0. Puisque pour tout α ∈ R∗ : lim 4 4 = 1, la limite proposée
x→α sin(α −x )
4 3
existe si et seulement si la limite lim x +αx −8αx
α4 −x4 existe. Pour que cette dernière
x→α
4 3
limite existe, il faut et il suffit que α soit racine de x + αx − 8αx = 0. Il y a
exactement deux α qui satisfont cette propriété, à savoir : α = ±2.
4.74 Puisque pour tout α ∈ R : lim x−α
= 1, la limite proposée existe
x→α tg(x−α)
6 5
+(α+1)x4
si et seulement si la limite lim x −2αx
(x−α) 2 existe. Pour que cette dernière
x→α
limite existe, il faut et il suffit que α soit au moins une racine double de x6 −
2αx5 +(α+1)x
√
4
= 0. Il y a exactement trois α qui ont cette propriété, à savoir :
1± 5
α = 2 et α = 0.
1
4.75 1) β = 0. lim |x| sin + α = α.
x→0 x
2) β < 0. Ce cas est à exclure, car x2 + β cos x1 prend des valeurs négatives au
1
voisinage de x = 0. En effet, pour xn = 2nπ avec n ∈ N∗ , on a
1
lim x2n + β cos = β < 0.
n→+∞ xn
238 Solutions
3) β > 0.
1
• α = 0. Dans ce cas, la limite n’existe pas. En effet, en prenant xn = 2nπ et
yn = π 1 avec n ∈ N∗ , on a
2 +2nπ
1 1
x2n sin + αxn yn2 sin + αyn
xn yn
lim lim
= 0 = α = n→+∞ .
n→+∞ 1 1
xn + β cos
2
yn + β cos
2
xn yn
1
x2 sin
on a lim x
= 0.
x→0 1
x2 + β cos
x
4.76 Pour que cette limite soit égale à 1, il faut et il suffit que
2
α − 1 (β − 2) = 0 et α2 (β + 2) = 4
4β + 6x 4β
= lim = = 8 ⇔ β = −4.
x→0 (β + 2) + (α2 + β 2 )x (β + 2)
(α4 − 1)(β − 4) + 4βx + 6x2
2) β = 4 : lim
x→0 α2 (β + 2)x + (α2 + β 2 )x2
16 + 6x 8 1
= lim = = 8 ⇔ α = ±√ .
x→0 6α2 2
+ (α + 16)x 3α 2
3
En résumé, il y a exactement 4 solutions possibles, à savoir :
1
(α, β) = (±1, −4) ou ±√ , 4 .
3
Fonctions d’une variable 239
⎧
⎪
⎨ 2x + 7 si x ≥ 0
2
√
4.78 g ◦ f (x) = x si − 3 < x < 0
⎪
⎩ √
2x2 + 1 si x ≤ − 3
⎧
⎨ 2x + 4 si x ≥ 3
⎪
f ◦ g(x) = x+3 si 0 ≤ x < 3
⎪
⎩ 2
x si x < 0.
4.79 a < b ⇒ f (a) ≤ f (b) ⇒ g ◦ f (a) ≤ g ◦ f (b).
4.80 a < b ⇒ f (a) ≥ f (b) ⇒ g ◦ f (a) ≤ g ◦ f (b).
4.81 Puisque f −1 = f , toutes les fonctions f : R → R cherchées sont celles
dont la courbe C est symétrique par rapport à la première bissectrice.
4.82 Raisonnons par l’absurde et supposons que f ne s’annule pas en un
point a de R. Alors, f (a) > 0 et, puisque f est impaire, f (−a) = −f (a) < 0 ;
ce qui est impossible car par définition f est non négative. D’où contradiction.
4.83 1) Raisonnons par l’absurde et supposons que la fonction f est crois-
sante. Puisque C n’est pas la première bissectrice, il existe au moins un a ∈ R
tel que f (a) = a ; ce qui est impossible car
f (a) < a ⇒ a = f f (a) ≤ f (a) et f (a) > a ⇒ a = f f (a) ≥ f (a).
D’où contradiction.
2) La fonction f est injective car
f (a) = f (b) ⇒ a = f f (a) = f f (b) = b.
Une fonction continue et injective est strictement monotone et donc, d’après 1),
elle est strictement ⎧
décroissante.
⎨ 1 si x = 0
3) Prendre f (x) = x
⎩0 si x = 0 .
4.85 Rappel : L’image du point (r, s) par la symétrie d’axe x = a est (2a−r, s).
Pour que la courbe C admette la droite x = a pour axe de symétrie il faut et
il suffit que pour tout x ∈ R : f (2a − x) = f (x). Par conséquent il nous faut
démontrer
g paire ⇔ ∀ x ∈ R : f (2a − x) = f (x) .
En effet, si g est paire, on a pour tout x ∈ R :
f (2a − x) = f a + (a − x) = g(a − x) = g(x − a) = f (x) .
e2x − 4 2 y+ y 2 + 16
= y ⇔ ex − y ex − 4 = 0 ⇔ ex =
ex 2
y + y 2 + 16
⇔ x = ln ,
2
y+√y2 +16
la fonction f est bijective. De plus, f −1 (y) = ln 2 .
x
2e
4.90 Puisque que pour tout x ≥ 0 : f (x) = 1+e −x , la fonction f est stricte-
ment croissante. Comme de plus f est continue, f (0) = 1 et lim f (x) = +∞,
x→+∞
on a Im f = [1, +∞[.
La fonction f est donc bijective. Sa fonction réciproque est
−1 y + y 2 + 8y
f (y) = ln .
4
Fonctions d’une variable 241
4.91 En constatant que pour tout x ∈ R : f (x) = [x] et g(x) = [x], on
vérifie facilement que pour tout x ∈ R : g ◦ f (x) = x et f ◦ g(x) = x. Par
conséquent g = f −1 .
4.92 Soit y ∈ R. Alors,
2x 1 − x2
Arcsin + Arccos = Arcsin (sin 2θ) + Arccos (cos 2θ)
1 + x2 1 + x2
Fonctions d’une variable 243
⎧ # π π#
⎪
⎪−π − 4θ
⎪
⎪
si θ ∈ − , −
⎪
⎪
2
" π #
4
⎪
⎪
⎪
⎨0 si θ ∈ − , 0
4
= " π#
⎪
⎪
⎪
⎪4θ si θ ∈ 0,
⎪
⎪ 4
⎪
⎪ "π π"
⎪
⎩π si θ ∈ , .
4 2
2
2x
Par conséquent Arcsin 1+x 2 + Arccos 1−x
1+x 2 = 0 ⇔ x ∈ [−1, 0].
4.103 Supposons que x = 0 est solution de l’équation à résoudre. Alors,
√
Arcsin 2x − Arcsin 3 x = Arcsin x
√ √ 2
⇒ 2 1 − 3x2 − 3 1 − 4x2 = 1 ⇒ 4 1 − 3x2 = 1 + 3 1 − 4x2
⇒ 1 − 4x2 = 0 .
√
Finalement Arcsin 2x − Arcsin 3x = Arcsin x ⇔ x = ± 12 ou 0 .
4.104 Arcsin 5x − 7x2 = Arccos x
$
x2 + y 2 = 13
4.110
ln x2 + ln y 2 = 2 ln 6
$
x2 + y 2 = 13
⇔ 2 2
⇔ x2 , y 2 = (4, 9) ou (9, 4).
x y = 36
Rappel : x2 et y 2 sont les deux racines de l’équation t2 − 13 t + 36 = 0.
$
xy = y x 9 27
4.111 x, y > 0. ⇔ (x, y) = (1, 1) ou , .
x3 = y 2 4 8
effet, soit x ∈ R. Alors, il existe une suite an de rationnels et une
4.112 En
suite bn d’irrationnels qui convergent toutes les deux vers x. Mais, comme
D’après l’exercice 4.112, on sait que cette fonction est discontinue en chacun
de ses points.
Fonctions d’une variable 245
4.116 Puisque
⎧
⎪
⎪0 si 0 ≤ x < 2
⎪
⎪ √
⎪
⎨2 2 si x = 2
xn+2 1 + sin2n x
f (x) = lim √ = π
n→+∞ x2n + 22n ⎪
⎪x2 si x > 2 et x = + kπ, k ∈ N∗
⎪
⎪ 2
⎪
⎩2x2 π
si x = + kπ, k ∈ N∗ ,
2
la fonction f est discontinue aux points x = 2 et x = π
2 + kπ avec k ∈ N∗ et
continue ailleurs.
4.117 Puisque ⎧
⎪
⎪0 si 0 ≤ x < 5
⎪
⎪
⎪
⎨ 125
√ si x = 5
3
f (x) = 2
⎪
⎪
⎪x
⎪
3
si x > 5 et x = kπ
⎪
⎩ 3 3
2k π si x = kπ, k > 1
la fonction est donc discontinue aux points x = 5 et x = kπ avec k ∈ N∗ \ {1}
et continue ailleurs.
4.118 Puisque
⎧
⎪
⎪ −x2 si x ≤ −1
⎪
⎪
⎪
⎪ −1 −1
⎪
⎪ −(n + 1)x2 si <x≤ , n ∈ N∗
⎪
⎨ n n+1
f (x) = 0 si x = 0
⎪
⎪
⎪
⎪ 1 1
⎪
⎪ nx2 si < x ≤ , n ∈ N∗
⎪
⎪ n+1 n
⎪
⎩
0 si x > 1,
1
la fonction f est discontinue en tout point |x| = n avec n ∈ N∗ et continue
ailleurs.
1
4.119 Pour commencer, supposons que x
= 2 . Alors, il existe une suite an
de rationnels et une suite bn irrationnels qui convergent toutes les deux vers
x. Mais, comme lim f (an ) = 1 − x = x = lim f (bn ), la fonction f est
n→+∞ n→+∞
discontinue en x.
Pour la continuité en 12 , il suffit de constater que f (x) − 12 = x − 12 .
1 − 12
4.120 D’une part, ∀ x < 0 : e x < |x| ⇒ lim f (x) = 0 .
x x→0−
cos x
lim f (x) = lim x sin √ = 0.
x→0+ x→0+ x
Par conséquent lim f (x) = 0 = f (0). Autrement dit, la fonction f est continue
x→0
en 0.
246 Solutions
⎛ ⎞
⎜ 1 ⎟ 1
4.121 Non. Car lim f ⎝
n→+∞ π 2 ⎠ = 0 = 1 = n→+∞
lim f 2 .
+ 2nπ 2nπ
2
4.122 1) a = 1. Ce cas est à exclure car
2 1 1 − cos(cx)
lim x 1+ 4 −a −b+ = ∞.
x→∞ x x2
c2
2) a = 1. lim f (x) = 1 − b + 2 et
x→0
1 1 − cos(cx)
lim f (x) = lim √ −b+ = −b .
x→∞ x→∞ 4
x +1+x2 x2
4.125 Puisque les deux fonctions f, g : [a, b] → R sont continues, les trois
fonctions f , g et f +g atteignent leur maximum. Ainsi, si f atteint son maximum
au point c de [a, b], on peut écrire
max f (x) + min g(x) ≤ f (c) + g(c) ≤ max f (x) + g(x) .
a≤x≤b a≤x≤b a≤x≤b
4.126 En effet, soit x = 0. Alors, pour tout entier n > 0 : f nx ≤ f (x).
Ainsi, en utilisant la continuité de la fonction f en 0, on obtient, par passage à
la limite, que x
f (0) = lim f ≤ f (x) .
n→+∞ n
Fonctions d’une variable 247
et
$
lim f (x) = inf f (x) si c = b
γ= x→c+ x∈]c,b]
f (b) si c = b ,
≤ β < γ ≤ f (b) et ]β, γ[ ∩ Imf ⊂ f (c) ; ce qui est impossible car
que f (a)
Imf = f (a), f (b) . D’où contradiction.
4.129 1) Si f est monotone, l’inégalité est évidente. Montrons à présent la
réciproque. Pour commencer, on va démontrer le résultat pour I = [a, b].
1a) Si f (a) = f (b), on a pour tout t ∈ [a, b] : f (t) = f (a). Autrement dit, f est
constante.
1b) Maintenant, on va supposer que f (a) = f (b). Pour simplifier la démons-
tration, on va faire l’hypothèse supplémentaire que f (a) < f (b) (l’autre cas
s’obtient en remplaçant f par −f ) et montrons que f est croissante. En effet,
soit a ≤ c < d ≤ b. Alors, si u = c ou d :
f (u) − f (a) f (u) − f (b) ≤ 0 et f (a) < f (b) ⇒ f (u) ≤ f (b) ;
ce qui entraı̂ne, puisque f (d) − f (c) f (d) − f (b) ≤ 0, f (c) ≤ f (d).
Supposons à présent que I est un intervalle quelconque et montrons que la
fonction f est monotone. Pour cela, raisonnons par l’absurde et supposons
que f ne l’est pas. Alors, il existe quatre éléments a1 < b1 et a2 < b2 de I
tels que f (a1 ) < f (b1 ) et f (a2 ) > f (b2 ); ce qui est impossible, car en posant
a = min {a1 , a2 } et b = max {b1 , b2 }, d’après 1), f est monotone sur [a, b]. D’où
contradiction.
248 Solutions
2) En effet, d’aprés 1), si f n’est pas monotone, il existe trois éléments r < s < t
de I pour lesquels on a
f (s) − f (r) f (s) − f (t) > 0 .
La fonction f n’admettant pas d’extremum local dans ]a, b[, on a que f (r) =
f (s). Comme de plus f (c) = f (d), on doit obligatoirement avoir c < r < d ou
c < s < d. D’où contradiction.
La fonction f : [a, b] → R étant à la fois injective et continue, elle est strictement
monotone.
4.131 En effet, soit a ∈ R. Alors, il existe une suite an de rationnels qui
converge vers a. Comme les deux fonctions f et g sont continues en a et égales
sur les rationnels, on peut écrire
√
4.132 La fonction f : [0, +∞[ → R définie par f (x) = x5 + x3 + x + x − 1
est continue et strictement croissante (somme d’une constante et de 4 fonc-
tions continues et strictement croissantes). Comme de plus, f (0) = −1 et
lim f (x) = +∞, le théorème de la valeur intermédiaire nous permet de
x→+∞
conclure que la fonction f admet une et une seule racine réelle
fα,β (x) = α2 x3 + x + β
fα (0) = −α ≤ 0 et fα (1) = 2 − α ≥ 0
ou encore 0 ≤ α ≤ 2.
13 f (0) + 24 f (5)
m≤ ≤M,
37
13 f (0)+24 f (5)
il existe au moins un élément α de [0, 5] pour lequel 37 = f (α).
il existe a, b ∈ R tels que P (a) < 0 < P (b). Comme de plus la fonction polyno-
miale P : R → R définie par le polynôme P (x) est continue, le théorème de la
valeur intémédiaire dit qu’elle prend toute valeur comprise entre P (a) et P (b).
Autrement dit, le polynôme P (x) s’annule au moins une fois dans l’intervalle
ouvert ]a, b[.
4.141 Soit h : [a, b] → R la fonction continue définie par h(x) = f (x) − g(x).
Etant donné que h(a) = a − g(a) ≤ 0 ≤ b − g(b) = h(b), le théorème de la
valeur intémédiaire nous permet d’affirmer qu’il existe au moins un élément c
de [a, b] pour lequel h(c) = 0 ou encore f (c) = g(c).
4.142 Soit h : [0, 1] → ]−∞, 0[ la fonction définie par h(x) = f (x) − g(x).
Puisque la fonction h est continue, elle atteint son maximum en un point a de
[0, 1] et l’on peut écrire que pour tout x ∈ [0, 1] :
h(a)
Il suffit donc de prendre c = 2 .
ce qui entraı̂ne, entre autres, que f (1) = 1. Il reste à montrer que pour tout
a ∈ ]0, 1[ : f (a) = a. En effet, f (a) ≥ a et 1 − f (a) = f (1) − f (a) ≥ |1 − a| =
1 − a ou encore f (a) ≤ a.
4.144 1) Puisque f (b) ≤ b, E = x ∈ [a, b] : f (x) ≤ x = ∅ et posons
c = inf E. Pour montrer que f (c) = c, il nous suffit d’éliminer les deux autres
cas, à savoir : f (c) < c et f (c) > c. En effet,
1a) f (c) < c. Soit x ∈ ]f (c), c[. Alors, de la définition de c et du fait que la
fonction f est croissante, on peut écrire que f (c) ≥ f (x) > x > f (c) ; ce qui est
absurde. Ce cas est donc à rejeter.
1b) f (c) > c. Puisque la fonction f est croissante, on a que pour tout
x ∈ ]c, f (c)[ : f (x) ≥ f (c) > x. Par conséquent E ∩ c, f (c) = ∅ ; ce qui
est en contradiction avec la définition de c.
2) Il peut être faux. Contre-exemple :
⎧ 1 1
⎪
⎨ si 0 ≤ x <
2 2
f (x) =
⎪
⎩ 1 1
si ≤ x ≤ 1.
4 2
1
g(x) = f x+ − f (x) − 2 .
2
Fonctions d’une variable 251
Puisque g(0) = f 12 − 2 = −g 12 , le théorème de la valeur 1 intémédiaire
nous permet d’affirmer qu’il existe au moins un élément c de 0, 2 pour lequel
g(c) = 0 ou encore f c + 12 − f (c) = 2.
4.147 La fonction g : [a, b] → R étant continue, il existe r, s ∈ [a, b] tels que
on obtient que h(r) = g(r) − f (r) ≤ 0 ≤ g(s) − f (s) = h(s) ; ce qui nous permet
de conclure, grâce au théorème de la valeur intermédiaire, qu’il existe au moins
un élément c de [a, b] pour lequel h(c) = 0 ou encore f (c) = g(c).
4.148 En effet, pour tout couple d’éléments x, y de 0, 14 :
2
x − y 2 (x + y) 1
f (x) − f (y) = ≤ |x − y| ≤ |x − y| .
2
4+x 4+y 2 16 32
D’où contradiction.
2) Puisque pour tout p > 1 :
xp − xp−1 = f xp−1 − f xp−2 ≤ k xp−1 − xp−2 ≤ . . . ≤ k p−1 f (x0 ) − x0 ,
3) Il résulte de 2) que la suite xn est de Cauchy, donc convergente et désignons
par d sa limite. Comme de plus f est continue et a ≤ d ≤ b, on peut écrire
4.153 Cette fonction est continue sur [0, 1] donc uniformément continue.
Par contre,
elle
n’est lipschitzienne.
√ En effet, pour tout entier k > 0 et tout
x ∈ 0, k12 : f (x) − f (0) = x > kx.
4.154 Pour commencer,
on va supposer que la fonction f est uniformément
continue et soit an une suite
d’éléments de ]a, b[ qui converge vers a. Alors,
la suite des images f (an ) est de Cauchy, donc convergente. Par conséquent
lim f (x) existe. De même pour lim f (x).
x→a+ x→b−
Montrons à présent la réciproque. Puisque les deux limites existent, elle peut
être prolongeée de manière continue à [a, b] en posant
Ce prolongement étant uniformément continue sur [a, b], la fonction f est uni-
formément continue sur ]a, b[ .
4.155 Puisque lim f (x) = 0, la fonction f peut donc être prolongée par
x→0+
continuité sur tout l’intervalle fermé [0, 1]. Par conséquent elle est uniformément
continue sur ]0, 1 ].
Reste à montrer qu’elle l’est aussi sur [1, +∞[ . En effet, pour tout x, y ≥ 1 :
f (x) − f (y) = (x − y) sin 1 + y sin 1 − sin 1
x x y
1 1
≤ |x − y| + |y| sin − sin
x y
1 1
≤ |x − y| + |y| − ≤ 2|x − y|.
x y
1 1
0 ≤ fn (x) ≤ + ,
2n 2(n + 1)
la suite fn converge uniformément vers la fonction f : 0, 12 → R définie par
f (x) = 0.
x
4.169 1) Pour tout x ∈ ]0, 1[ : f (x) = lim fn (x) = lim = 1.
n→+∞ n→+∞ 1
+x
n
2) La convergence n’est pas uniforme car pour tout entier n > 0 :
fn 1 − 1 = 1 .
n 2
4.170 Puisque
pour tout entier n ≥ 3 et tout x ∈ [1, 3] : fn+1 (x) ≤ fn (x),
la suite fn est décroissante. Comme de plus elle converge simplement vers
la fonction continue f : [1, 3] → R définie par f (x) = 2x, on sait, d’après le
théorème de Dini, que la convergence est uniforme.
256 Solutions
4.171 Soit ε > 0. D’une part, la fonction f étant continue sur [a, b], elle est
uniformément continue sur cet intervalle. Par conséquent, il existe un nombre
δ > 0 tel que pour tout couple u, v de [a, b] vérifiant |u − v| ≤ δ :
f (u) − f (v) ≤ ε .
2
D’autre part, R étant archimédien, il existe un entier m > 0 tel que b−a < δ et
m
posons xk = a + k b−a
m avec k = 0, . . . , m. Ainsi, puisque la suite f n converge
simplement vers la fonction f , à chaque entier 0 ≤ k ≤ m, on peut associer un
nk ∈ N tel que pour tout n ≥ nk :
fn (xk ) − f (xk ) ≤ ε .
2
Finalement, en posant nε = max{n1 , . . . , nm }, on a que pour tout entier 0 ≤
k ≤ m et tout n ≥ nε :
fn (xk ) − f (xk ) ≤ ε .
2
Soit x ∈ [a, b] et n ≥ nε . Alors, il existe un entier 1 ≤ p ≤ m tel que xp−1 ≤
x ≤ xp et, la fonction fn étant croissante, on a
fn (x) − f (x) ≤ fn (xp ) − f (x) = fn (xp ) − f (xp ) + f (xp ) − f (x) ≤ ε
et
fn (x)−f (x) ≥ fn (xp−1 )−f (x) = fn (xp−1 )−f (xp−1 ) + f (xp−1 )−f (x) ≥ −ε.
D’où fn (x) − f (x) ≤ ε.
Ce résultat étant valable quel que soit x ∈ [a, b], on a ainsi démontré que pour
tout entier n ≥ nε :
sup fn (x) − f (x) ≤ ε ;
a≤x≤b
n %
n
n k
1 = x + (1 − x) = x (1 − x)n−k
k
k=0
%
n
n
f (x) = f (x)xk (1 − x)n−k .
k
k=0
Soit ε > 0. La fonction f étant continue sur [0, 1], elle est uniformément continue
sur cet intervalle et par conséquent il existe un nombre δε > 0 tel que pour
x, y ∈ [0, 1] vérifiant |x − y| ≤ δε :
f (x) − f (y) ≤ ε .
2
Soit x ∈ [0, 1] et posons
& ' & '
k k
E− = k ∈ N : − x ≤ δε et E+ =
k ∈ N : − x > δε .
n n
2
Alors, pour tout k ∈ E− : f (x) − f nk ≤ 2ε et pour tout k ∈ E+ : (k−nx)
2 δ2 > 1.
n ε
Ainsi, en posant M = max f (t) ,on obtient, en utilisant l’inégalité donnée à
0≤t≤1
l’exercice 5.278, que
% n
n k k
f (x) − Bn (f, x) ≤ f (x) − f x (1 − x)n−k
k n
k=0
ε % n k 2M % n k
≤ x (1 − x)n−k + 2 2 (k − nx)2 x (1 − x)n−k
2 k n δε k
k∈E− k∈E+
ε M
≤ + .
2 2n δε2
x − a
D’où, en posant t = x−a
on a sup f (x) − Bm g, ≤ ε.
b−a, , b−a
a≤x≤b
x−a
Par conséquent il suffit de prendre Pε (x) = Bm g, .
b−a
Remarque : Le théorème d’approximation de Weierstrass revient à dire que
toute fonction continue sur un intervalle fermé borné peut être approximée, à ε
près, par un polynôme et ceci quel que soit ε > 0 ou encore, en prenant ε = n1 ,
qu’elle est la limite uniforme d’une suite de polynômes.
4.175 Soit n ∈ N∗ . Alors, pour tout x ∈ R∗ :
2n
% 2n + 1 k
2n+1 x
x+1 − x2n+1 k
n+1 = k=0 ;
2
x +1 −x 2n+2 %n
n + 1 2k
x
k
k=0
2n+1 2n + 1
x+1 − x2n+1 2n 2n + 1
ce qui entraı̂ne que lim n+1 = = .
x→+∞ x2 + 1 − x2n+2 n+1 n+1
n
2n+1
x+1 − x2n+1 2n + 1
D’où lim lim n+1 = lim = 2.
n→+∞ x→+∞ x2 + 1 − x2n+2 n→+∞ n + 1
Il n’est pas possible d’intervertir les deux limites. En effet, soit x ∈ ]0, +∞[.
Alors, pour tout entier n ≥ 1 :
2n+1
2n+1 x 2n+1
1−
x+1 − x2n+1 x+1 x+1
2 n+1 = n+1 n+1
x +1 − x2n+2 x2 x2 + 1
1− 2
x +1
2n+1
x
1− n
x+1 x+1 2x
= 1+
x2
n+1 x2 + 1 2
x +1
1−
x2 + 1
2n+1
x+1 − x2n+1
D’où lim n+1 = +∞.
n→+∞ x2 + 1 − x2n+2
4.176 Rappels :
ln t ln n! ln n2
∀ β ∈ ]0, +∞[ : lim = 0 et ∀ n > 1 : > (ex. 2.115).
t→+∞ tβ n 2
Soit x ∈ ]1, +∞[. Puisque, pour tout n ∈ N∗ :
(
n
ln k
ln n! k=1 n ln n ln n
0< x = ≤ = x−1 ,
n nx n x n
Fonctions d’une variable 259
on a
ln n!
lim lim = 0.
n→+∞ n→+∞ nx
ln n!
D’où lim lim = 0.
x→1+ n→+∞ nx
Il n’est pas possible d’intervertir les deux limites. En effet, puisque pour tout
entier n > 1 :
ln n! ln n!
lim x
=
x→1+ n n
ln n!
on a lim lim = +∞.
n→+∞ x→1+ nx
4.177 En effet,
f (a) = lim fn (a) = lim lim fn (x)
n→+∞ n→+∞ x→a
1%
n
x
on a lim lim sin = 1.
n→+∞ x→0 x k(k + 1)
k=1
n2
xn = n2 max xn (1 − x)n = .
0≤x≤1 4n
xn+1 1
Ainsi, puisque lim = , on a lim xn = 0.
n→+∞ xn 4 n→+∞
(
n n
(
3) Pour tout n ∈ N∗ : xk 1 − f (xk ) = xk − xk+1 = x0 − xn+1 . D’où
k=0 k=0
+∞
%
xk 1 − f (xk ) = 1 .
k=0
= f (σx + k) − f (σx + k − 1) −
k=1
%
px
≤ f (σx + k) − f (σx + k − 1) − ≤ px ε ;
2
k=1
M+(A+1)||
De plus, comme lim x = 0, il existe un nombre B ≥ A + 1 tel
x→+∞
que pour tout x ∈ [B, +∞[ : 0 ≤ M+(A+1)||
x ≤ ε
2. Finalement, pour tout
x ∈ [B, +∞[ :
f (x)
x − ≤ ε .
4.182 Raisonnons par l’absurde et supposons que cette fonction n’est pas
constante. Alors, il existe deux éléments a, b de R tels que f (a) < f (b). Puisque
la fonction f est continue, on aurait, d’après le théorème de la valeur intermé-
diaire,
f (a), f (b) ⊂ Im f ⊂ Z ;
ce qui est impossible, car l’intervalle f (a), f (b) contient au moins un irration-
nel. D’où contradiction.
Fonctions d’une variable 261
4.183 Raisonnons par l’absurde et supposons que cette fonction n’est pas
constante. Alors, il existe deux éléments a, b de R tels que f (a) < f (b). Puisque
la fonction f est continue, on aurait, d’après le théorème de la valeur intermé-
diaire,
f (a), f (b) ⊂ Im f ⊂ Q ;
ce qui est impossible, car l’intervalle f (a), f (b) contient au moins un irration-
nel. D’où contradiction.
4.184 Pour commencer, supposons que f (0) = 0. Alors, pour tout x ∈ Q :
f (x) = f x + f (0) = f (x) f (0) = 0 .
Dans la suite, on fera l’hypothèse que f (0) = c = 0. Alors, c = f −c + f (0) =
c f (−c) ou encore f (−c) = 1 ; ce qui entraı̂ne que pour tout entier n ≥ 1 :
f (n) = f (n − 1) + f (−c) = f (n − 1) = · · · = f (0) = c
et
f (−n) = f −n + f (−c) = f (−n + 1) = · · · = f (0) = c .
On a ainsi démontré que pour tout x ∈ Z : f (x) = c.
Montrons à présent que c = 1. En effet, puisque c = p
q avec p ∈ Z∗ et q ∈ N∗ :
c = f (p) = f (qc) = f (q − 1)c + f (0) = c f (q − 1)c = · · · = cq+1 ,
p p
pf (1) = f (p) = f q = qf = qf (x) ⇒ f (x) = xf (1) .
q q
Pour finir, supposons que x est irrationnel. Alors, il existe une suite xn
de rationnels qui converge vers x. Ainsi, en utilisant la continuité de la
fonction f , on peut écrire f (x) = lim f (xn ) = lim xn f (1) = xf (1).
n→+∞ n→+∞
4.190 Si l’on considère R comme un espace vectoriel sur Q, on sait qu’il existe
un ensemble linéairement indépendant maximal Ω de nombres réels contenant
1 et tel que tout x ∈ R peut s’écrire de façon unique sous la forme
%
x= σr (x) r
r∈Ω
où seulement un nombre fini des coefficients rationnels σr (x) sont non nuls.
Soit x, y ∈ R. Puisque
% %
x+y = σr (x + y) r = σr (x) + σr (y) r ,
r∈Ω r∈Ω
et x x x
f (x) = f + = f2 ≥ 0,
2 2 2
on a bien que f (x) > 0.
En effet, soit a ∈ R et an une suite qui converge vers a. Alors, la suite
3)
bn = a−an converge vers 0. Comme, par hypothèse, la fonction f est continue
en 0, on a
f (a)
lim f (an ) = lim = f (a) .
n→+∞ n→+∞ f (bn )
4) Soit n ∈ N∗ . Alors,
n
f (n) = f (n − 1) + 1 = f (n − 1)f (1) = · · · = f (1) = αn
et
1
f (−n) = = α−n .
f (n)
Fonctions d’une variable 265
Calcul différentiel
1 − 3x4
5.1 f (x) = 2 .
1 + x4
2x 1 − x4
5.2 f (x) = 2 .
1 + x2 + x4
−x
5.3 f (x) = √ sin 1 + x2 .
1 + x2
x 1 + 2x2
5.4 f (x) = √ cos 1 + x2 + x4 .
1 + x2 + x4
5.5 f (x) = − tg x.
1
5.6 f (x) = .
cos x
$
2x[x] / Z∗
si x ∈
5.7 f (x) =
n’existe pas si x ∈ Z∗ .
⎧
⎨ 2x sin 1 − cos 1 si x = 0
x x
5.8 f (x) =
⎩
0 si x = 0.
⎧
⎨ 2 e− x12 si x = 0
5.9 f (x) = x3
⎩
0 si x = 0.
ex − 1
5.10 lim = exp (0) = 1.
x→0 x
2 2
ex − 1 ex − 1 ex − 1
5.11 lim = 1 ⇒ lim = lim x = 0.
x→0 x x→0 x x→0 x2
cos x π
5.12 limπ π = cos = −1.
x→ 2 x − 2
2
5.13 Posons, pour x > 0 : f (x) = xx . Alors,
√
xx − 2 2 √ √ 1
lim
√ √ = f 2 = 2 2 1+ ln 2 .
x→ 2 x− 2 2
268 Solutions
sin x
5.14 lim = sin π = −1.
x→π x−π
sin x
5.15 lim = sin 0 = 1.
x→0 x
x − sin x 1 − cos x sin x
5.16 lim = lim = lim = 0.
x→0 1 − cos x x→0 sin x x→0 cos x
Arctg x 1
5.17 lim = lim = 1.
x→0 x x→0 1 + x2
Arctg t 1
5.18 lim = lim =1
t→0 t t→0 1 + t2
1−x 1−x
Arctg Arctg
1+x 1+x 1 1
⇒ lim = − lim =− .
x→1 x−1 x→1 1−x 1+x 2
1+x
ln x xα
5.19 lim xα ln x = lim = lim = 0.
x→0+ x→0+ x−α x→0+ −α
ln x 1
5.20 lim α
= lim = 0.
x→+∞ x x→+∞ αxα
α ln(1 + αt) α
5.21 lim x ln 1 + = lim = lim =α
x→+∞ x t→0+ t t→0+ 1 + αt
α x α
⇒ lim 1 + = lim ex ln(1+ x ) = eα .
x→+∞ x x→+∞
xk ex
5.22 Rappel : ∀ x > 0 et k ∈ Z : ex > . D’où lim n = +∞.
k! x→+∞ x
1
ln
1+x − ln(1 + x) −1
5.23 lim = lim = lim = −1.
x→0 sin x x→0 sin x x→0 (1 + x) cos x
ln ch x th x 1 1
5.24 lim = lim = lim = et
x→0 x2 x→0 2x x→0 2 ch2 x 2
ln(1 + x) 1
lim = lim =1
x→0 x x→0 1 + x
3
x ln ch x x ln ch x 1
⇒ lim 3 = lim 2
= .
x→0 ln (1 + x) x→0 ln(1 + x) x 2
ln(1 + t) 1 ln 1 + x3
5.25 lim = lim = 1 ⇒ lim = 1.
t→0 t t→0 1 + t x→0 x3
sh x
lim = lim ch x = 1.
x→0 x x→0
D’où
ln 1 + x3 ln 1 + x3 x 3
lim = lim = 1.
x→0 sh3 x x→0 x3 sh x
Calcul différentiel 269
√ 1
1+
1 + x2 x2
5.26 lim = lim = 1.
x→+∞ ln ch x x→+∞ 1 1 + e−2x
1 + ln
x 2
ln(1 + t) 1 sh t
5.27 lim = lim = 1 et lim = lim ch t = 1
t→0 t t→0 1 + t t→0 t t→0
2
ln 1 + sh x ln 1 + sh x2 sh x2
⇒ lim = lim = 1.
x→0 x2 x→0 sh x2 x2
Arctg x 1
lim = lim = 1.
x→0 x x→0 1 + x2
D’où
x
x sin2 x 2
e Arctg x x2 sin x
lim = lim e Arctg x = e.
x→0 ln 1 + sh x2 x→0 ln 1 + sh x2 x
ln(1 + t) 1 ln 1 + x2
5.28 lim = lim = 1 ⇒ lim = 1.
t→0 t t→0 1 + t x→0 x2
Arctg x 1
lim = lim = 1.
x→0 x x→0 1 + x2
D’où
Arctg x sin x Arctg x sin x x2
lim = lim = 1.
x→0 ln 1 + x2 x→0 x x ln 1 + x2
ln(1 + x) 1
5.29 lim = lim = 1 et
x→0 x x→0 1 + x
ln x
lim x ln x = lim −1 = lim −x = 0
x→0+ x→0+ x x→0+
sin x2 ln x sin x2 x
⇒ lim = lim (x ln x) = 0.
x→0+ ln(1 + x) x→0+ x2 ln(1 + x)
ln(1 − t) −1
5.30 lim = lim = −1
t→0 t t→0 1 − t
2
sin √
x sin 2t
⇒ lim √ √ = lim
x→+∞ ln ( x − 1) − ln x t→0+ ln(1 − t)
sin 2t t
= lim 2 = −2 .
t→0+ 2t ln(1 − t)
π
cos x π π π
5.31 lim 2 = lim − sin x =−
x→1 x−1 x→1 2 2 2
π ⎛ π ⎞
cos x sin(x − 1) cos x sin(x − 1) π
⇒ lim 2
2 = lim ⎝ 2 ⎠ =− .
x→1 x−1 x→1 x−1 x−1 2
270 Solutions
1
sin x − sin
5.32 lim x = 0.
1
x→0+ ex − e x
1 − cos x sin x 1
5.33 lim = lim =
x→0 x2 x→0 2x 2
x sin x sin x x2
⇒ lim = lim = 2.
x→0 1 + cos(x − π) x→0 x 1 − cos x
ln |x|
5.37 lim x ln |x| = lim = − lim x = 0 et
x→0 x→0 x−1 x→0
ln(1 − x) −1
lim = lim = −1
x→0 x x→0 1 − x
ln(1 − x)
⇒ lim ln |x| ln(1 − x) = lim x ln |x| = 0.
x→0 x→0 x
ln(1 + x) 1
5.38 lim = lim = 1 et
x→0 x x→0 1 + x
x
x ln e − 1 x2 ex
lim x ln e − 1 = lim = − lim =0
x→0 x→0 x−1 x→0 ex − 1
ln(1 + x)
⇒ lim ln(1 + x) ln ex − 1 = lim x ln ex − 1 = 0 .
x→0 x→0 x
2
ln(1 + 2x) − 2 sin x + 2x2 − 2 cos x + 4x
5.39 lim = lim 1 + 2x
x→0 4 ln(1 + x) − sin 4x + 2x2 x→0 4
− 4 cos 4x + 4x
1+x
−4 16
2
+ 2 sin x + 4 + 2 cos x
(1 + 2x) (1 + 2x)3 1
= lim = lim = .
x→0 −4 x→0 8 4
+ 16 sin 4x + 4 + 64 cos 4x
(1 + x)2 (1 + x)3
cos 2x − 2 cos 6x + 1
5.40 lim = lim (−2 sin 2x + 12 sin 6x) = 0 et
x→0 x x→0
ln sin x x2
lim x ln sin x = lim −1
= − lim =0
x→0+ x→0+ x x→0+ tg x
⇒ lim (cos 2x − 2 cos 6x + 1) ln sin x = 0 .
x→0+
Calcul différentiel 271
D’où
lim (cos 2x − 2 cos 6x) ln tg x + ln sin 2x
x→0+
= lim (cos 2x − 2 cos 6x + 1) ln sin x − (cos 2x − 2 cos 6x − 1) ln cos x + ln 2
x→0+
= ln 2 .
ln(1 + t) 1
5.41 lim = lim =1
t→0 t t→0 1+t
ln 1 + x2 ln 1 + x2 x 1
⇒ lim √ = lim √ = 1.
x→0 x 1 − x sin x x→0 x2 sin x 1−x
x
ln √
1 + x2 ln 1 + x2
5.42 lim = lim 1− = 1.
x→0+ ln x x→0+ 2 ln x
x2
ln
x2 + 1 ln 1 + x2
5.43 lim = lim 2− = 2.
x→0+ ln x x→0+ ln x
x cos x − sin x − sin x 1
5.44 Puisque lim 3
= lim = − , on a
x→0 x x→0 3x 3
−1 + cos 4x x sin 4x sin x
lim = −4 lim
x→0 sin x x→0 x cos x − sin x
ln
x
x3 sin 4x sin x
= −16 lim = 48 .
x→0 x cos x − sin x 4x x
ln sin x x ln cos x tg x −1
5.45 lim = lim = 1 et lim 2
= − lim =
x→0+ ln x x→0+ tg x x→0 x x→0 2x 2
ln sin x ln cos x ln sin x ln cos x −1
⇒ lim = lim = .
x→0+ x2 ln x x→0+ ln x x2 2
π
(x − tg x) sin πx − x4 + R4 (x) 4π
5.46 lim = lim 3 = .
x→0 (1 − cos x)(1 − ch x) 4 3
x→0 x
− + R4 (x)
4
ln ch x th x 1 ln(1 + t) 1
5.47 lim 2
= lim = et lim = lim =1
x→0 x x→0 2x 2 t→0 t t→0 1 + t
ln ch x ln ch x x2 1
⇒ lim = lim 2
= .
x→0 ln 1 + x2 x→0 x ln 1 + x2 2
−t + ln(1 + t) −1 −1
5.48 lim = lim =
t→0 t2 t→0 2(1 + t) 2
1 − x + ln x −t + ln(1 + t)
⇒ lim √ = lim 1+ 1 − t2 = −1 .
x→1 1 − 2x − x2 t→0 t2
272 Solutions
Argth x 1
5.49 lim = lim =1
x→0 x x→0 1 − x2
ln(1 + x) − ln(1 − x) Argth x x
⇒ lim = lim 2 = 2.
x→0 sin x x→0 x sin x
1 − cos x sin x
5.50 lim = lim =0
x→0 tg x x→0 1 + tg2 x
1 + sin x − cos x 1 − cos x
⇒ lim = lim + cos x = 1 .
x→0 tg x x→0 tg x
1 − cos x + ln cos x sin x − tg x
5.51 lim = lim
x→0 1 − ch x x→0 − sh x
2
cos x − 1 − tg x
= lim = 0.
x→0 − ch x
x2 2x2 sin x 2x3 + R3 (x)
5.52 lim = lim = lim = −6
x→0 sin x x→0 x cos x − sin x x→0 x3
ln − + R3 (x)
x 3
2
Arctg x (1 − cos x)
⇒ lim √ sin x
x→0
1 − cos x ln
x ⎛ ⎞
2
Arctg x (1 − cos x) √ ⎜ x 2
⎟
1 + cos x ⎝ = −12 .
sin x ⎠
= lim
x→0 x2 (1 − cos x)
ln
x
2
x
1 ex − 1 x ex − ex + 1 + R2 (x) 1
5.53 lim ln = lim = lim 22 = .
x→0 x x x→0 x e − 1x x→0 x + R2 (x) 2
x4
sin ln(1 + x) − ln 1 + sin x + R4 (x) 1
12
5.54 lim 2 = lim 4 = .
x→0 1 − cos x x→0 x
+ R4 (x)
3
4
1 sin x 1 20 x3 + R3 (x) 4
5.55 lim 2 − = lim 3
= .
x→0 x sin 5x 5 x→0 25 x + R3 (x) 5
x4
x2 − sin2 x + R4 (x) 1
5.56 lim = lim 3 = .
2
x→0 x sin x2 4
x→0 x + R4 (x) 3
−21 4
3 cos x − cos 3x − 3 tg2 x − 2 x + R4 (x) 21
4 =− .
5.57 lim 4 = lim 4
x→0 ex − 1 x→0 x + R4 (x) 4
x5
6 sin x − 6x + x3 + R5 (x) 1
5.58 lim = lim 20 = .
3 2 5
x + R5 (x) 20
x→0 x sin x x→0
sh 4x 32 2
−4 x + R2 (x) 32
5.59 lim x = lim 3 = .
x→0 x sin x x→0 x sin x 3
Calcul différentiel 273
x5
6 sh x − 6x − x 3 + R5 (x) 1
5.60 lim 4
= lim 205 = .
x→0 x sh x x→0 x + R5 (x) 20
5
x cos x − tg x − x3 + R3 (x) 5
5.61 lim = lim 6 =− .
x→0 x 1 − cos x x→0 x3 3
+ R3 (x)
2
x8
4 2
x tg x − sin x 2 + R8 (x) 2
5.62 lim = lim 3 = .
x→0 1 − cos x4 x→0 x8 3
+ R8 (x)
2
1 − ch x − sh x
5.63 lim = lim = −1 et
x→0 1 − cos x x→0 sin x
x4
2
x − x sin x + R4 (x) 1
lim = lim 6 = .
2 4
x→0 x + R4 (x)
x→0 sin x2 6
(1 − ch x)(x2 − x sin x) 1
D’où lim 2 2 =− .
x→0 (1 − cos x) sin x 6
2
1 9 4
− cos x x + R4 (x)
cos2 x 4 9
5.64 lim 2 = lim =− .
x→0 x cos x − sin x2 x→0 x4 2
− + R4 (x)
2
6x2 + x6 − 6 Arcsin x2 − 9 x10 + R10 (x) 9
5.65 lim 10
= lim 20 =− .
x→0 x x→0 x10 20
√ √ x2
3
cos x − cos x − + R2 (x) 1
5.66 lim 2 = lim 12
2
=− .
x→0 sin x x→0 x + R2 (x) 12
3
5.67 lim 1 − x + x2 + 1 + 2x2 + x3
x→−∞
√ √ 7
t + R1 (t)
− 1 − t + t2 + 3 1 + 2t + t3 7
= lim = lim 6 = .
t→0− t t→0− t 6
2 x3
2
ln 1 + sin x + x − 2x + R3 (x) 2
5.68 lim = lim 33 = .
x→0 tg x − sin x x→0 x 3
+ R3 (x)
2
2 x5
ln cos x sin x + R5 (x) 1
4
5.69 lim 5 = lim 5 + R (x)
= .
x→0 e −1
x x→0 x 5 4
x2
sin2 (tg x) + ln(cos x) + R2 (x) 1
5.70 lim 2 = lim 2 = .
2
x→0 x + ln(1 + x + x ) 4 2
x→0 2x + R2 (x) 4
274 Solutions
x3
e tg x
−e x + R3 (x) 1
5.71 lim 3
= lim 3 = .
x→0 x x→0 x3 3
ecos x − ech x −ex2 + R2 (x)
5.72 lim = lim = e.
x→0 cos x − ch x x→0 −x2 + R2 (x)
2 2
+x
ex − e2x + sin πx (2x + 1) ex +x − 2 e2x + π cos πx
5.73 lim π = lim π π
x→1
cos x x→1
− sin x
2 2 2
2(π − e2 )
= .
π
2 1 2 ln cos t + sin2 t
5.74 lim + = lim
x→ π
2
cos2 x ln sin x t→0 sin2 t ln cos t
t4
+ R4 (t)
−
= lim 24 = 1.
t→0 t
− + R4 (t)
2
4 2 2
sin x + ln cos x 2x4 + R4 (x) 2
5.75 lim 4 4 2 2
= lim 4 = .
x→0 x + sin x + x sh x x→0 3x + R4 (x) 3
x3
e − ch x − sin x
x + R3 (x) 2
5.76 lim √ 3
= lim 3 = .
x→0 x ln 1 + x2 + sh x x→0 3 3 9
x + R3 (x)
2
1
2x − sin x − Arcsin x − x5 + R5 (x) 1
5.77 lim = lim 12 =− .
x→0 Arctg5 x x→0 x5 + R5 (x) 12
23 5
6 Arctg x − 6 sin x + x3 x + R5 (x) 23
5.78 lim = lim 20 = .
x→0 6 tg x − 6 Arcsin x − x3 x→0 7 7
x5 + R5 (x)
20
x 7 3
2 Arctg − sin x + x2 x + R3 (x)
2 + 2x + x2 12 7
5.79 lim 3 = lim 3
= .
x→0 sh x x→0 x + R3 (x) 12
x3
Argsh x − Arcsin x − + R3 (x)
5.80 lim = lim 33 = −1.
x→0 sh x − sin x x→0 x
+ R3 (x)
3
2 3
Argth x − Arctg x x + R3 (x)
5.81 lim = lim 3 3 = 4.
x→0 sh x − x x→0 x
+ R3 (x)
6
2
Arctg(th x) − x − x3 + R3 (x)
5.82 lim = lim 3 = 1.
x→0 th x − tg x x→0 2
− x3 + R3 (x)
3
Calcul différentiel 275
x3
ln(1 + th x − sh x) − + R3 (x) 1
5.83 lim = lim 2 =− .
x→0 x3 x→0 x3 2
x3
2 ln(1 + sin x) + x2 − 2x + R3 (x) 1
5.84 lim = lim 3 = .
3 3
x→0 x + R3 (x) 3
x→0 sin x
sh x4 + ln2 ch2 x 2x4 + R4 (x) 2
5.85 lim 4 = lim 4
= .
x→0 4
x + sin 2x x→0 17 x + R4 (x) 17
sh4 x + ln cos2 x2 2x4 + R4 (x)
5.86 lim = lim = 2.
x→0 sin x4 x→0 x4 + R4 (x)
x7
tg(sin x) − sin(tg x) + R7 (x)
5.87 lim = lim 307 = 1.
x→0 Arctg(Arcsin x) − Arcsin(Arctg x) x→0 x
+ R7 (x)
30
1 ln(1+x)
1+x x −e e x −e
5.88 lim = lim
x→0 x x→0 x
x
− ln(1 + x) ln(1+x)
= lim 1 + x 2 e x
x→0 x
x2
+ R2 (x) ln(1+x)
− e
= lim 2 e x =− .
2 2
x→0 x
2
cos(x cos x) − ch(x ch x) −x + R2 (x) 1
5.89 lim = lim =− .
x→0 sin(x sin x) + sh(x sh x) x→0 2x2 + R2 (x) 2
ln x + 2x 1 + 2x ln 2
5.90 lim = lim = ln 2
x→+∞ x x→+∞ x + 2x
1 ln(x+2x )
⇒ lim x + 2x x = lim e x = 2.
x→+∞ x→+∞
ln cos x tg x 1 12 ln cos x 1
5.91 lim = − lim = − ⇒ lim cos x x = lim e x2 =√ .
x→0 x2 x→0 2x 2 x→0 x→0 e
tg x 2 3
ln x + R3 (x)
x x 1 + tg2 x − tg x 3 1
5.92 lim = lim = lim =
x→0 x2 x→0 2x2 tg x x→0 2x3 + R3 (x) 3
1
tg x x2 ln( tgxx ) √
3
⇒ lim = lim e x2 = e.
x→0 x x→0
sin x
ln x3
x x cos x − sin x − + R3 (x) 1
5.93 lim = lim 2
= lim 33 =−
x→0 1 − cos x x→0 x sin x x→0 x + R3 (x) 3
1 sin x
sin x 1−cos x ln( x ) 1
⇒ lim = lim e 1−cos x = √
3 .
x→0 x x→0 e
276 Solutions
π π
cos π sin
t+2 t+2 π
5.94 lim = lim 2 =
t→0 t t→0 t+2 4
π
ln sin
πx t+2
⇒ lim x2 ln sin = lim
x→+∞ 2x + 1 t→0+ t2
π π
− 2 cos
t+2 t + 2 π2
= lim =−
t→0+ π 32
2t sin
t+2
x2
πx x2 ln sin( 2x+1
πx ) π2
⇒ lim sin = lim e = e− 32 .
x→+∞ 2x + 1 x→+∞
5
1+x −1 5x + R1 (x)
5.95 lim = lim =5
x→0 Arctg x x→0 x + R1 (x)
5 1 (1+x)5 −1
⇒ lim e(1+) −1 Arctg x = lim e Arctg x = e5 .
x→0 x→0
ln(ln x) 1
5.96 lim = lim =0
x→+∞ x x→+∞ x ln x
1 ln(ln x)
⇒ lim ln x x = lim e x = 1 .
x→+∞ x→+∞
ln(1 + x)
5.97 lim ln x ln(1 + x) = lim (x ln x) =0
x→0+ x→0+ x
ln x
⇒ lim 1 + x = lim eln x ln(1+x) = 1 .
x→0+ x→0+
π x
ln − Arctg x 2 1 − x2
5.98 lim 2 = − lim π 1 + x = lim 2
= −1
x→+∞ ln x x→+∞
− Arctg x x→+∞ 1 + x
2
π 1 ln( π
2 −Arctg x) 1
ln x
⇒ lim − Arctg x = lim e ln x = .
x→+∞ 2 x→+∞ e
sin x
5.99 lim ln x sin x = lim (x ln x) =0
x→0+ x→0+ x
⇒ lim xsin x = lim eln x sin x = 1 .
x→0+ x→0+
3 3 3
5.100 lim x ln x + 3x2 + 2 − x3 + 1
x→+∞
√ √
3
1 + 3t + 2t3 − 3 1 + t3
ln
t −t + R1 (t)
= lim = lim = −1
t→0+ t t→0+ t
x
3 3 3
⇒ lim x + 3x2 + 2 − x3 + 1
x→+∞
√
3 x3 +3x2 +2− √
3 x3 +1 ) 1
= lim ex ln( = e .
x→+∞
Calcul différentiel 277
1 1
5.101 lim (x + 1) e 1+x − x e x
x→+∞
t
(t + 1) e t+1 − et t + 2 t+1
t
= lim = lim e − et = 1.
t→0+ t t→0+ t+1
x
1
ln e − 1 +
x
5.102 lim
x→+∞ x
1 e R1 (t)
= lim t ln e − 1 + t t = lim t ln t + t ln + =0
t→0+ t→0+ 2 t
1
x x 1 )x )
ln(e−(1+ x
1
⇒ lim e− 1+ = lim e x = 1.
x→+∞ x x→+∞
1 1 1
2x + 3x + 4x ln 2t + 3t + 4t − ln 3
5.103 lim x ln = lim
x→+∞ 3 t→0+ t
t t t
2 ln 2 + 3 ln 3 + 4 ln 4 ln 24
= lim =
t→0+ 2t + 3t + 4t 3
1 1
1 x
2x + 3x + 4x
1 1 1
2 x +3 x +4 x ) √
3
⇒ lim = lim ex ln( 3 = 2 3.
x→+∞ 3 x→+∞
5.104 La limite
1 R2 (x)
ln cos x − + 2
lim = lim 2 k−2x
x→0 xk x→0 x
existe si et seulement si k ≤ 2.
1 1 + αx2 1 + βx2 ch x − 1 + αx2
5.105 0 = lim 5 ch x − = lim
x→0 x 1 + βx2 x→0 x5 (1 + βx2 )
1 1 β 1 β
− α + β x2 + + x4 + + x6 + R6 (x)
2 24 2 720 24
= lim
x→0 x5 1 + βx2
5 1
⇔α= et β = − .
12 12
af (x) − xf (a) f (x) − f (a)
5.106 lim = a lim − f (a) = af (a) − f (a).
x→a x−a x→a x−a
5.107 Remarque : f (a) = 0 et f ∈ C0 ⇒ ∃ δ > 0 tel que pour tout x ∈
[a − δ, a + δ] : f (x) = 0 ⇒ ∀ x ∈ [a − δ, a + δ] : f (x) = f (a) (théorème de Rolle).
1 1 f a + θa,x (x − a)
lim − = − lim
x→a f (x) − f (a) (x − a) f (a) x→a f (x) − f (a)
2f (a)
x−a
−f (a)
= 2 .
2 f (a)
278 Solutions
f (x)−f (0)
5.108 1) Puisque pour tout x ∈ R∗ : 0 ≤ x ≤ x2 , on a
f (x) − f (0)
f (0) = lim = 0.
x→0 x
2) Soit a ∈ R∗ . Alors, il existe une suite an de rationnels et une suite bn
d’irrationnels qui convergent toutes les deux vers a et
lim f (an ) = a3 = 0 = lim f (bn ) .
n→+∞ n→+∞
1 1 1
f (x) = − cos + 2x sin < 0 .
2 x x
Par conséquent
−1 f −1 (y) − f −1 (b) 1
f (b) = lim = lim
y→b y−b y→b y−b
f −1 (y) − f −1 (b)
1 1
= lim −1 = .
y→b f f (y) − f (a) f (a)
f −1 (y) − a
f (x) − f (1)
5.117
Puisque pour tout x ∈ ]0, 2[ : − 2 ≤ |x − 1|, on a
x−1
f (x) − f (1)
f (1) = lim = 2 = 0 .
x→1 x−1
Montrons à présent que la fonction f −1 n’est pas continue en f (1) = 1, donc
(an ) une suite d’éléments de Q ∩ ]1, 2[
pas dérivable en ce√point. En effet, soit
qui converge vers 2. Alors, la suite yn = a22 converge vers 1 et pour tout
√ n
n ∈ N : yn ∈ Q ∩ ]0, 2[ et yn ∈ / Q. D’où
5.118 Posons,
π
3
f (x) = ln 1 + cos6 1 + x + x2
4
1 π
= ln 1 + cos6 1 + x + x2 , x ∈ R.
3 4
Alors, pour tout x ∈ R :
π
5 π 2 sin 2
π cos 1 + x + x 1 + x + x 1 + 2x
f (x) = − 4 4 √ .
4 6 π 2 1 + x + x2
1 + cos 1+x+x
4
L’équation de la tangente à la courbe y = f (x) au point x = 0 est
1 π
y = f (0) + f (0)x = (2 ln 3 − 3 ln 2) − x.
3 36
5.120 Puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ : f (x) = ex−1 + x1 > 0, la fonction f
est strictement croissante donc injective. Comme de plus elle est continue et
5.123 Puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ : f (x) = 1 + ex−1 + x1 > 0, la fonction
f est strictement croissante donc injective. Comme de plus elle est continue,
lim f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞, on a aussi, d’après le théorème de la
x→0+ x→+∞
f =R. Par conséquent la fonction f est bijective.
valeur intermédiaire, que Im
Ainsi, puisque f (1) = 0 et f −1 (0) = f 1(1) = 13 , l’équation de la normale à la
courbe y = f −1 (x) au point x = 0 est y = −3x + 1.
Calcul différentiel 281
2
5.124 Puisque pour tout x > 0 : f (x) = 5x4 + 3(x3x +1
3 +x+1) > 0 , la fonction
ln 3 ln 3
y = f −1 1 + − f (1) x − 1 −
3 3
49 ln 3 49 58 49 ln 3
=1− x−1− = − x+ + .
9 3 9 9 27
3x2 5x4
f (x) = − 2 − 3 − 2 e
−2x
< 0,
1 + x3 2 1+x 5
5.127 Puisque pour x > 1 : f (x) = x2 (1+ln x) > 0, la fonction continue f est
strictement croissante donc injective. Comme de plus f (1) = 0 et lim f (x) =
x→+∞
+∞, elle est aussi surjective. La fonction f est donc bijective et f (e) = 3. Ainsi,
−1 1 e
f (3) = = .
f (e) 4
3
5.128 Puisque f (0) = 3, f (0) = 2 et g (3) = 41 , on a
6
g ◦ f (0) = g f (0) f (0) = .
41
1
5.129 Puisque f (0) = 1, f (0) = 6 et g (1) = 10 , on a
3
g ◦ f (0) = g f (0) f (0) = .
5
Ainsi, pour que la fonction f : R → 12 , 52 soit surjective, il nous suffit de
montrer que
1 5
min f (x) = et max f (x) = .
−π≤x≤π 2 −π≤x≤π 2
En effet, pour tout x ∈ R :
3 + 2 sin x
f (x) = √ x x
2 cos + sin
2 2
ou encore, en posant x = 2t,
3 + 2 sin 2t
g(t) = √ .
2 | cos t| + | sin t|
Calcul différentiel 283
ou encore
1 5
min f (x) = et max f (x) = .
−π≤x≤π 2 −π≤x≤π 2
2 x
5.135 Puisque pour tout x ∈ R∗ : f (x) = x ex2−1 , les zéros et le signe de
la fonction f sont les mêmes que ceux de la fonction auxiliaire g : R → R
définie par g(x) = x2 ex − 1. Comme pour tout x ∈ R : g (x) = x(x + 2) ex ,
on a que g (x) < 0 sur ] − 2, 0[ et g (x) > 0 sur ] − ∞, −2[ ∪ ]0, +∞[. Par
conséquent, la fonction g étant continue, elle est strictement décroissante sur
[−2, 0] et strictement croissante sur ] − ∞, −2] et sur [0, +∞[.
il existe un unique nombre α > 0 pour lequel g(α) = 0. De plus, g(x) < 0
sur [0, α[ et g(x) > 0 sur ]α, +∞[.
1
5.136 Pour tout x ∈ R : f (x) = (1 + sin x) cos x = cos x + 2 sin 2x,
1) Puisque pour tout x ∈ R :
on a
√
1a) x = π6 + 2kπ avec k ∈ Z. f (x) = − 3 2 3 < 0 ⇒ f admet un maximum local
en ces points.
√
1b) x = 5π
6 + 2kπ avec k ∈ Z. f (x) =
3 3
2 > 0 ⇒ f admet un minimum local
en ces points.
1c) x = 3π
2 + 2kπ avec k ∈ Z. f n’admet pas d’extremum local en ces points,
mais un point d’inflexion.
Remarque : La fonction f : R → R étant continue et 2π-périodique, les extrema
locaux ci-dessus sont aussi des extrema globaux. Autrement dit,
√ π 3√3
5π 3 3
min f (x) = f =− et max f (x) = f = .
x∈R 6 4 x∈R 6 4
Calcul différentiel 285
d’inflexion en
π 3π
+ 2kπ , π − α + 2kπ , + 2kπ et 2π + α + 2kπ avec k ∈ Z .
2 2
Par conséquent pour que la courbe C admette un minimum local au point (0, 1)
et un point d’inflexion en (1, 3) il faut que
f (0) = σ = 1 et f (0) = μ = 0
et
f (1) = α + β + μ + σ = 3 et f (1) = 6α + 2β = 0 ;
ce qui implique α = −1, β = 3, μ = 0 et σ = 1.
Finalement en constatant que f (0) = 6 > 0 et f (1) = 6α = −6 = 0, on peut
conclure que la courbe C d’équation y = −x3 + 3x2 + 1 répond à la question.
5.138 Puisque pour tout x ∈ R : P (x) = 5x3 (x − 4), la fonction P admet
exactement deux points stationnaires, à savoir : x = 0 et x = 4. Comme de
plus
P (−4) = −2 302 , P (0) = 2 , P (4) = −254 et P (6) = 1 298 ,
la valeur minimale de P sur [−4, 6] vaut −2 302 et sa valeur maximale vaut
1 298.
5.139 Puisque pour tout x ∈ π2 , 2π : f (x) = tg x1 − x1 cos x1 > 0, la
fonction continue f : π2 , 2π → R est strictement croissante. Par conséquent
π
min f (x) = f et max f (x) = f (2π) .
π
x∈[ 2 ,2π] 2 x∈[ π
2 ,2π]
1 2
5.140
Puisque
pour tout x ∈ 2, 4 : f (x) = e− ln x
, on a que pour tout
x ∈ 12 , 4 :
−2 ln x − ln2 x
f (x) = e ;
x
ce qui entraı̂ne que f (x) > 0 sur 12 , 1 et f (x) < 0 sur ]1, 4[. La fonction
1
1 croissante sur 2 , 1 et strictement décroissante
continue f est donc strictement
sur [1, 4]. Comme de plus f 2 > f (4), on a
2
min f (x) = f (4) = e− ln 4
et max f (x) = f (1) = 1 .
x∈[ 1
2 ,4] x∈[ 1
2 ,4]
286 Solutions
Ainsi, f (x) > 0 sur ]0, π[ et f (x) < 0 sur ]π, 2π[ ; ce entraı̂ne que la fonction
continue f est strictement croissante sur [0, π] et strictement décroissante sur
[π, 2π]. Comme de plus elle est 2π-périodique (car g l’est), on a
12
min f (x) = f (0) = −4 et max f (x) = f (π) = − .
x∈R x∈R 5
−64 x
D’autre part, pour tout x ∈ ] − 1, 1[ : h (x) = 2 .
16 − 5x2
D’où h (x) > 0 sur ]−1, 0[ et h (x) < 0 sur ]0, 1[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction
continue h est strictement croissante sur [−1, 0] et strictement décroissante sur
[0, 1]. Par conséquent
max h(x) = h(0) = 1 .
x∈[−1,1]
x3 + 7x2 + 2x + 2
f (x) = = 2 + 3x2 + R2 (x) ,
x6 + 2x2 + x + 1
ch4 x − sh4 x ch 2x
f (x) = 4 4 = = 1 + 4x2 + R2 (x) ,
cos x − sin x cos 2x
on a f (0) = 0 et f (0) = 8 > 0. Par conséquent la fonction f admet un
minimum local en 0.
5.149 Puisque pour tout x ∈ R :
2 − cos x 5
f (x) = 2 2
2
= 1 − x2 + R2 (x) ,
1 + sin x + sh x 1 + th x 2
on a g (0) = 0 et g (0) = 11
9 > 0. Par conséquent la fonction g admet un
minimum local en 0 ; ce qui entraı̂ne, la fonction Arctg t3 étant strictement
croissante, que la fonction f admet aussi un minimum local en 0.
5.156 Puisque pour tout x ∈ R :
1 2 + x6 ln 2 x2
f (x) = ln x2 + = − + R2 (x) ,
2 1 + x2 + x4 2 4
1 1 3
f (x) = ln ch x − ln 1 + x2 + x3 = − x2 + R2 (x) ,
2 2 8
1 2
ln x + cos2 x − ln ch(2x)
f (x) = 2 = −x2 + R2 (x) ,
1 + sin2 x + sh2 x
2 + x4 √ x2
f (x) = + sh x2 = 2 − √ + R2 (x) ,
1 + x2 2 2
3 √
x2 + 1 + x2 1 x4
f (x) = = − + R4 (x) ,
1 + 2 sin2 x + cos2 x 2 16
on a f (0) = f (0) = f (0) et f (4) (0) = − 32 < 0. Par conséquent la fonction f
admet un maximum local en 0.
5.161 Puisque pour tout |x| < π
4 :
1 + Arctg x2 π
f (x) = Arctg = + x2 + R2 (x) ,
2 4
cos2 x − sin x
√ 5
f (x) = 3x2 + 8 cos x + sin x = 8 + 4x + x3 + R3 (x) ,
6
ln 2 2x 4x3
f (x) = + − + R3 (x) ,
3 3 9
on a f (0) = 0 et f (0) = − 83 = 0. Par conséquent la fonction f admet un
point d’inflexion en 0.
5.167 Puisque pour tout x ∈ R :
x3
f (x) = x − + R3 (x) ,
3
on a f (0) = 0 et f (0) = −2 = 0. Par conséquent la fonction f admet un
point d’inflexion en 0.
5.168 Puisque pour tout x ∈ R :
sin2 x 2 3
f (x) = e− 2 sin x = x − x + R3 (x) ,
3
on a f (0) = 0 et f (0) = −4 = 0. Par conséquent la fonction f admet un
point d’inflexion en 0.
5.169 1) Sur R/ − 12 , 0 : x + 2x2 > 0 donc x + 2x2 + cos2 x > 0.
Sur − 12 , 0 :
1 1
x + 2x2 + cos2 x ≥ min x + 2x2 + min cos2 x ≥ − + cos2
−1
2 ≤x≤0 −1
2 ≤x≤0
8 2
1 π 3
> − + cos2 = > 0 .
8 4 8
2) Puisque pour tout x ∈ R :
sin 2x − 2 sh x 5
f (x) = √ = − x3 + R3 (x) ,
2
x + 2x + cos x 2 3
on a f (0) = 0 et f (0) = −10 = 0. Par conséquent, la fonction f admet un
point d’inflexion en 0.
Calcul différentiel 291
ln cos x x3
f (x) = − cos x = −1 + + R3 (x) ,
1 + sin x 2
1
h (t) = √
3 √ > 0,
3 t2 5 + 3 t
4
+ ln 1 + x2 4 x4
f (x) = 5 = − + R4 (x) ,
ch x + sin x2 + sh2 x 5 40
16 α 16 β
g(x) = αx2 + 4βx + + 2 .
x x
Ainsi, puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ :
2 αx + 2β x3 − 8
g (x) = ,
x3
g (x) < 0 sur ]0, 2[ et g (x) > 0 sur ]2, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction
continue g est strictement décroissante sur ]0, 2] et strictement croissante sur
[2, +∞[. D’où la fonction g atteint son minimum en 2 et le coût minimal de la
boı̂te est g(2) = 12 (α + β).
5.177 Le nombre a cherché est le point où la fonction f : R → R définie par
2 2
f (x) = x−1 +9+ x − 8 + 16
atteint son minimum. Un tel minimum existe car la fonction f est continue et
x−1 x−8
f (x) = 2 + 2 =0
x−1 +9 x − 8 + 16
2 2
x−1 x−8 2 2
⇒ 2 = 2 ⇒ 16 x − 1 = 9 x − 8
x−1 +9 x − 8 + 16
⇒ x = −20 ou x = 4
−x
f (x) = √ √ √ ,
r2 − x2 r+x+ r−x
on a f (x) > 0 sur ] − r, 0[ et f (x) < 0 sur ]r, 0[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction
continue f est strictement croissante sur [−r, 0] et strictement décroissante sur
[0, r]. Par conséquent la fonction f atteint son maximum en 0. D’où P = (0, r)
ou P = (0, −r).
5.179 Puisque tα a pour équation y = −2α(x − α) + 3 − α2 , on a
α2 + 3
A= ,0 et B = 0, α2 + 3 .
2α
Le nombre α cherché est le point où la fonction f : ]0, +∞[ → R définie par
2 2
x +3
f (x) =
x
atteint son minimum. Un tel minimum existe car la fonction f est continue et
5.180 Puisque A = (α, 0) , B = (α, α) , C = 6 − α2 , α et D = 6 − α2 , 0
avec 0 < α < 4, l’aire du rectangle ABCD est donnée par de la fonction
f : [0, 4] → R définie par f (α) = 32 α(4−α). Cette fonction atteint son maximum
au point α = 2. D’où l’aire maximale du rectangle ABCD vaut f (2) = 6.
5.181 Pour commencer,
π montrons que pour tout t ∈ 0, π2 : sin t > 2t π . En
effet, soit f : 0, 2 → R la fonction définie par f (t) = sin t − 2t π . Puisque
pour tout t ∈ 0, π2 : f (t)= cos t − π2 et que la fonction cosinus est stricte-
π 2
ment
décroissante
sur 0, 2 , on a f (t) > 0 sur 0, Arccos π et f (t) < 0 sur
Arccos π2 ,π2 ; ce qui entraı̂ne
que la fonction continue f est strictement
crois-
2 2 π
sante sur 0, Arccos π et strictement décroissante sur Arccos ,
π 2 . Comme
de plus f (0) = f π2 = 0, on a finalement que pour tout t ∈ 0, π2 : f (t) > 0.
Par conséquent, du fait que les trois angles α, β et θ sont ceux d’un triangle et
qu’ils sont aigus, on peut écrire
2α 2β 2θ
sin α + sin β + sin θ > + + = 2.
π π π
5.182 En posant α = 2 cos t et β = 2 sin t avec t ∈ 0, π2 , l’inégalité
à dé-
montrer revient à trouver le maximum de la fonction f : 0, 2 → R définie
π
par
sin 2t
f (t) = √ π .
1 + 2 sin t +
4
π
Pour tout t ∈ 0, 2 :
√ π √ π
2 1 + 2 sin t + cos 2t − 2 cos t + sin 2t
f (t) = 4 4
√
π 2
.
1 + 2 sin t +
4
Etudions
le signe de f . Pour cela, considérons la fonction auxiliaire
g : 0, π2 → R définie par
√ π √ π
g(t) = 2 1 + 2 sin t + cos 2t − 2 cos t + sin 2t .
4 4
√
Puisque pour tout t ∈ 0, π2 : g (t) = − 4 + 3 2 sin t + π4 sin 2t < 0, la
fonction continue g πest
strictement décroissante.Comme
π π de plus g π4 = 0, on
a g(t) > 0 sur 0, 4 et g(t) < 0 sur 4 , 2 . Le signe de f étant le même
π
π π f est strictement croissante sur 0, 4 et
que celui de g, la fonction continue
strictement décroissante sur 4 , 2 ; ce qui entraı̂ne que f atteint son maximum
pour t = π4 .
Par conséquent, pour tout couple α, β ≥ 0 vérifiant α2 + β 2 = 4, on a
αβ π 1 √
≤ maxπ f (t) = f = √ = 2−1.
2+α+β t∈[0, 2 ] 4 1+ 2
Calcul différentiel 295
f (x) = 4x4 + x2 − 3x + 1
1
f (x) = 1 − ,
x2
f (x) < 0 sur ]0, 1[ et f (x) > 0 sur ]1, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction
continue f est strictement décroissante sur ]0, 1] et strictement croissante sur
[1, +∞[. Par conséquent la fonction f atteint son minimum
en 1 et f (1) = 2.
Soit α, β, μ > 0 trois nombres vérifiant αβμ α + β + μ = 1. Alors,
1
1 = αβμ α + β + μ = αμ β 2 + α + μ β ⇒ β 2 + α + μ β = .
αμ
1
D’où (α + β)(β + μ) = β 2 + (α + μ)β + αμ = αμ + αμ = f (αμ) ≥ f (1) = 2.
5.185 1) |x| = 1. Alors, | sin x| = | sin 1| < 1 = |x|.
2) |x| > 1. Alors, | sin x| ≤ 1 < |x|.
3) 0 < x < 1. Soit f : [0, 1[ → R la fonction définie par f (t) = t − sin t.
Puisque pour tout t ∈ ]0, 1[ : f (t) = 1 − cos t > 0, la fonction continue f est
strictement croissante et comme de plus f (0) = 0, on a que pour tout t ∈ ]0, 1[ :
f (t) > 0. D’où | sin x| = sin x < x = |x|.
4) −1 < x < 0. Alors, | sin x| = − sin x = sin(−x) < −x = |x|.
5.186 Soit x, y ∈ R. Alors, on sait, grâce à la formule de MacLaurin,
qu’il
existe θx,y ∈ ]0, 1[ tel que sin x − sin y = cos y + θx,y (x − y) (x − y). D’où
| sin y − sin x| ≤ |x − y| .
296 Solutions
5.187 Soit 0 < |x| < π2 . Alors, on sait, grâce à la formule de MacLaurin, qu’il
existe θx ∈ ]0, 1[ tel que tg x = cos2 x(θx x) . D’où | tg x| > |x| .
5.188 Soit 0 < |x| < π4 . Alors, on sait, grâce au théorème des accroissements
finis, qu’il existe un nombre 0 < θ < 1 tel que
tg x − sin x = tg 2 θx + (1 − cos θx) x .
θ x x3 x
x − x3 < x − 2 = Arctg x = < x.
2 1 + θx2 x2
1 + θx x2
f (x) < 0 sur ] − 1, 0[ et f (x) > 0 sur ]0, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction
continue f est strictement décroissante sur ] − 1, 0] et strictement croissante sur
[0, +∞[. Comme de plus f (0) = 0, on a que pour tout x ∈ ]−1, 0[ ∪ ]0, +∞[ :
f (x) > 0 ou encore ln(1 + x) < x.
5.194 Soit x > 0. Alors, on sait, grâce au théorème des accroissements finis,
qu’il existe θx ∈ ]0, 1[ tel que
x x
ln(1 + x) = > .
1 + θx x 1+x
x3 x3
x− < sin x < x − cos x .
3! 3!
5.197 Soit g : 0, π2 → R la fonction définie par g(x) = 2x − sin 2x − tg x .
Ainsi, puisque que pout tout x ∈ 0, π2 :
1 1
g (x) = 2 − 2 cos 2x − 2
= 4 sin2 x −
cos x cos2 x
−1 2
cos 2x
= 1 − sin2 2x = − ,
cos2 x cos2 x
g (x) < 0 sur 0, π4 ∪ π4 , π2 ; ce qui entraı̂ne que la fonction continue g est
strictement
décroissante
sur 0, π2 . Comme de plus g(0) = 0, on a que pour
tout x ∈ 0, 2 : g(x) < 0 ou encore 2x < sin 2x + tg x.
π
5.198 Soit x > 0. Alors, on sait, grâce à la formule de MacLaurin, qu’il existe
θx , θx ∈ ]0, 1[ tels que
√ x x2 x x2 x3
1 + x = 1 + − 3 = 1 + − + 5 .
2 2 8
8 1 + θx x 16 1 + θx x
x2
√
Par conséquent 1 + x
2 − 8 < 1+x<1+ x
2 .
298 Solutions
√
5.199 Pour tout x > 2 : ln x2 − 1 > 0 ⇒ x < x + ln x2 − 1 .
Montrons
√ à présent
la deuxième inégalité. Pour cela, considérons
la fonction
f : 2, +∞ → R définie par f (x) = −x + ln x2 − 1 . Ainsi, puisque pour
√
tout x > 2 :
−x2 + 2x + 1
f (x) = ,
x2 − 1
√ √ √
f (x) > 0 sur 2, 1 + 2 et f (x) < 0 sur 1 + 2, +∞ ; ce qui entraı̂ne que
√ √
la fonction continue f est strictement croissante sur 2, 1 + 2 et strictement
√ √
décroissante sur 1 + 2, +∞ . Comme de plus f 1 + 2 < 0, on obtient que
√
pour tout x > 2 : f (x) < 0 ou encore x + ln x2 − 1 < 2x.
5.200 1) Puisque pour tout x ∈ 0, π2 :
t2
ln(1 + t) = t − 2 .
2 1 + θt t
1
Par conséquent pour tout |x| < 2 :
8x8 1
ln(2 − 8x4 ) + 4x4 − ln 2 = < .
4 2 18
1 − 4θ(−4x4 ) x
5.202 Soit f : ]0, +∞[ → R la fonction définie par f (x) = Arctg x + Arctg x1 .
Puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ : f (x) = 0, la fonction continue f est constante.
D’où pour tout x ∈ ]0, +∞[ :
1 π
Arctg x + Arctg = f (1) = .
x 2
Calcul différentiel 299
x4
5.203 P4 (x) = 1 + 2x − .
2
x x3 41 5
5.204 P6 (x) = − + x
2 3 240
2 4
x−1 x−1 5 3 x−1 49 5
5.205 P5 (x) = − + − x−1 − + x−1 .
2 2 24 8 160
x x2 9 3 53 4 6 149 5
5.206 P5 (x) = ln 5 + − + x − x + x .
5 50 250 7 500 375 000
sin 1 2 cos 1 sin 1 cos 1 7 sin 1
5.207 P6 (x) = cos 1 + x − + x4 + − x6 .
2 8 24 48 360
x4 x6
5.208 P6 (x) = 1 − − .
32 384
x2 x3 x4
5.209 P4 (x) = 1 − − + .
2 2 24
e e 4
5.210 P5 (x) = e − x2 + x .
4 48
%50
n 2n
5.211 P100 (x) = −1 x .
n=0
2
5.212 P5 (x) = 169 978 + 795 661 (x − 2) + 168 3946 x − 2
3 4 5
+2 120 481 x − 2 + 1 758 418 x − 2 + 1 002 941 x − 2 .
5.213 α0 = −15, α1 = 21, α2 = 115, α3 = 283, α4 = 420, α5 = 420,
α6 = 294, α7 = 144, α8 = 48, α9 = 10 et α10 = 1.
f (x) f (x)
5.214 Pour que 1 = lim = lim ,
x→0 sin x − x x→0 x3
− + R3 (x)
6
3
il faut et il suffit que P3 (x) = − x6 .
5.215 Grâce à la formule de MacLaurin, on sait qu’à chaque entier n > 0, on
peut associer un élément θn de ]0, 1[ tel que
n
%
k n+1
0,2 0,2 θn (0,2) 0,2
e = +e .
k! (n + 1)!
k=0
Puisque
3
0,01 10−6
0< 3 < ,
3 1 + θ(0,01) 3
√ x x2
1+x=1+ − 3 .
2
8 1 + θx x 2
Ainsi, pour |x| < 0,02, l’erreur commise est plus petite que
2
0,02
3 < 0,00005154 .
8 0,98 2
5.218 On sait qu’il existe deux fonctions R1 , R2 : I → R telles que pour tout
x∈I :
f (x) = P (x) + R1 (x) et g(x) = Q(x) + R2 (x)
avec
R1 (x) R2 (x)
lim = lim = 0.
x→a (x − a)n x→a (x − a)n
répond à la question.
5.219 Soit α ∈ R et Pα : R → R la fonction polynomiale définie par
Pα (x) = x5 − 5x + α. Ainsi, puisque pour tout x ∈ R :
Pα (x) = 5x4 − 5 = 5(x − 1)(x + 1) x2 + 1 ,
Pα (x) > 0 sur ]−∞, −1[ ∪ ]1, +∞[ et Pα (x) < 0 sur ] − 1, 1[ ; ce qui entraı̂ne
que la fonction continue Pα est strictement croissante sur ] − ∞, −1] et sur
[1, +∞[ et strictement décroissante sur [−1, 1]. Comme de plus
P (x) = x4 − 2x2 + 2x + 1 .
1 1
lim P (x) = −∞ , P − √ > 0 et P √ >0
x→−∞ 3 3
il existe un élément α de −∞, − √13 pour lequel P (x) < 0 si x ∈ ]−∞, α[
et P (x) > 0 si x ∈ ]α, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que la fonction continue P est
strictement décroissante sur ] − ∞, α] et strictement croissante sur [α, +∞[.
Comme de plus
1 1 1
f (x) = −1 − cos + ch < 0,
x2 x x
1 1
f (x) = 3 + 5 .
x−1 x−2
En remarquant que f (x) < 0 sur ] − ∞, 1[ et f (x) > 0 sur ]2, +∞[, la fonction f
ne peut s’annuler que dans l’intervalle ouvert ]1, 2[. Puisque pour tout x ∈ ]1, 2[ :
3 5
f (x) = − 4 − 6 < 0 ,
x−1 x−2
la fonction continue f est strictement décroissante sur ]1, 2[. Comme de plus
1 1 1
f (x) = 5
+ 3 + .
x x−1 (x − 2)
En remarquant que f (x) < 0 sur ] − ∞, 0[ et f (x) > 0 sur ]2, +∞[, la fonction
f ne s’annule pas sur ]−∞, 0[ ∪ ]2, +∞[. Pour tout x ∈ R \ {0, 1, 2} :
5 3 1
f (x) = − − 4 − 2 < 0 .
x6 x−1 x−2
En constatant que f (x) < 0 sur ] − ∞, α1 [ et f (x) > 0 sur ]αn , +∞[, la
fonction f ne s’annule pas sur ]−∞, α1 [ ∪ ]αn , +∞[. Puisque pour tout x ∈
R \ {α1 , . . . , αn } :
1 1
f (x) = − 2 − · · · − 2 ,
x − α1 x − αn
la fonction f s’annule une et une seule fois dans chacun de ces n − 1 intervalles.
5.230 Soit f : R \ {0, 1} → R la fonction définie par
1 1
f (x) = + − x3 − sh x .
x x−1
1 1
Pour tout x ∈ R \ {0, 1} : f (x) = − − 2
2 − 3x − ch x < 0 .
x2 (x − 1)
1) Sur ]−∞, 0[, la fonction continue f est strictement décroissante. De plus,
1 3
5.231 Soit f : R \ {1} → R la fonction définie par f (x) = + e−x .
x−1
Comme pour tout x ∈ R \ {1} :
1 2 −x3
f (x) = − 2 − 3x e < 0,
x−1
la fonction f est strictement décroissante sur chacun des deux intervalles ou-
verts ]−∞, 1[ et ]1, +∞[. Par conséquent
1) Puisque lim f (x) = +∞ et lim f (x) = −∞, la fonction continue f
x→−∞ x→1−
s’annule exactement une fois dans ]−∞, 1[.
2) Puisque lim f (x) = 0, la fonction f ne s’annule pas dans ]1, +∞[.
x→+∞
1 5
f (x) = + e−x − sh x7 − 8 .
x3 −1
Puisque pour tout x = 1 :
−3x2 4 −x5
f (x) = 2 − 5x e − 7x6 ch x7 ,
3
x −1
−2x2 + 2x − 1
f (x) = 2 − sin x < 0 ,
x2 x − 1
3) Puisque pour tout x > 1 : f (x) < 0, la fonction f est strictement décrois-
sante sur ]1, +∞[ . De plus lim f (x) = +∞ et lim f (x) = a.
x→1+ x→+∞
l’équation f (x) = 0 admet une et une seule racine réelle α et 1 < α < 2.
5.236 Pour commencer, soit h : ]0, 1[ → R la fonction auxiliaire définie par
1 0 < x < 21 : h (x) = 2(1+ln x), la fonction
h(x) = 1+2x ln x. Puisque pour tout
1
h atteint son minimum en e et h e = 1 − e > 0 ; ce qui entraı̂ne que pour
tout x ∈ ]0, 1[ :
1 1 h(x)
+ ln x2 = + > 0.
x(1 − x) 1−x x
Calcul différentiel 307
1 1 1
f (x) = + ln x2 = + + 2 ln |x| .
x(1 − x) 1−x x
2x3 − 4x2 + 4x − 1
f (x) = .
x2 (1 − x)2
D’autre part, puisque pour tout x ∈ R : 6x2 −8x+4 > 0, la fonction polynomiale
P (x) = 2x3 −4x2 +4x−1 est strictement croissante. Comme de plus P (0)P (1) <
0, on a que P (x) < 0 sur ]−∞, 0[ et P (x) > 0 sur ]1, +∞[ . D’où
1 − x ln 3
f (x) =
,
3x
1
f (x) > 0 sur −∞ , ln13 et f (x) < 0 sur ln 3 1, +∞ ; ce qui entraı̂ne que la
fonction
f est strictement croissante sur −∞, ln 3 et strictement décroissante
sur ln13 , +∞ . De plus lim f (x) = −∞ et lim f (x) = 0.
x→−∞ x→+∞
D’où 3β + 4β = 2β + 5β ⇔ βtβ−1
1 = βtβ−1
2 ⇔ β = 1.
x x
5.239 1) Soit n > 3. Puisque 2 +3 = n ⇔ n2 + n3 −1 = 0, le problème
x x x
s’annule une et une seule fois dans R. En effet, étant donné que pour tout
x∈R: x x
2 2 3 3
f (x) = ln + ln < 0 ,
n n n n
la fonction f est strictement décroissante. Comme de plus
l’équation f (x) = 0 possède une unique solution dans R que l’on désigne par
xn . D’autre part, du fait que f (0) = 1, on a xn > 0.
2) En effet, pour tout entier n > 3 :
xn xn xn
2 3 3
1= + <2
n n n
ou encore
− ln 2 − ln 2
0 < xn < et lim = 0.
3 n→+∞ 3
ln ln
n n
2
5.240 Soit n ≥ 1 et f : [0, +∞[ → R la fonction définie par f (x) = xn e−x .
Ainsi, puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ :
2
f (x) = xn−1 e−x n − 2x2 ,
n
f (x) > 0 sur 0, n2 et f (x) < 0 sur 2 , +∞ ; ce qui entraı̂ne que la
fonction continue f est strictement croissante sur 0, n2 et strictement dé-
n
croissante sur 2 , +∞ . Par conséquent
1 1 n − n
xn = √ n max f (x) = √ n f = 2e 2 .
n x≥0 n 2
D’où lim xn = 0.
n→+∞
Calcul différentiel 309
n
5.241 Soit n ≥ 1 et f : [0, 1] → R la fonction définie par f (x) = 1 − x x.
Ainsi, puisque pour tout x ∈ ]0, 1[ :
n−1
f (x) = 1 − x 1 − (n + 1)x ,
1
1
f (x) > 0 sur 0, n+1 et f (x) < 0 sur n+1 , 1 ; ce qui entraı̂ne que la fonc-
1
tion continue f est strictement croissante sur 0, n+1 et strictement décrois-
1
sante sur n+1 , 1 . Par conséquent
n 1 1
xn = max (n + 1) 1 − x x = (n + 1) f = n .
0≤x≤1 n+1 1
1+
n
D’où lim xn = 1e .
n→+∞
n ln 2
xn = (n + 1)fn ln 2 = n .
n+1 1 + n1
ln 2
D’où lim xn = .
n→+∞ e
n
5.243 Soit n ≥ 1 et f : [0, 1] → R la fonction définie par f (x) = x 1 − x2 .
Ainsi, puisque pour tout x ∈ ]0, 1[ :
n−1
f (x) = 1 − x2 1 − (2n + 1)x2 ,
1
1
f (x) > 0 sur 0, √2n+1 et f (x) < 0 sur √2n+1 , 1 ; ce qui entraı̂ne que
1
la fonction continue f est strictement croissante sur 0, √2n+1 et strictement
1
décroissante sur √ , 1 . Par conséquent
2n+1
√
√ n √ 1 n
xn = max n x 1 − x2 = nf √ = 1 n .
0≤x≤1 2n + 1 √ 2
2n + 1 1 +
n
1
D’où lim xn = √ .
n→+∞ 2e
√ √
f (x) < 0 sur 0, 2 et f (x) > 0 sur 2, +∞ ; ce qui entraı̂ne que la fonc-
√
tion continue f est strictement décroissante sur 0, 2 et strictement crois-
√ √
sante sur 2, +∞ . Par conséquent pour tout x ∈ ]0, +∞[ avec x = 2 :
√ √
f (x) > f 2 = 2.
2) En utilisant 1), on montre,√ par un simple raisonnement par
récurrence, que
pour tout entier n ≥ 0 : 2 < xn+1 < xn . La suite xn est strictement
décroissante et minorée, elle converge. Posons lim xn = x. Alors x = x1 + x2
√ √ n→+∞
et x ≥ 2 ou encore x = 2.
x+1
f (x) = − ,
x+2
f (x) > 0 sur ] − 2, −1[ et f (x) < 0 sur ] − 1, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que la
fonction continue f est strictement croissante sur ] − 2, −1] et strictement dé-
croissante sur [−1, +∞[. Comme de plus
1
ln(n + 1) − ln n = .
n + θn
1 1
D’où 1+n < ln(n + 1) − ln n < n.
2) Puisque que pour tout entier n > 0 :
%
n
1 %
n
1
xn = − ln n + > − ln n + ln(k + 1) − ln k = ln 1 + >0
k n
k=1 k=1
et
1
xn+1 − xn = − ln(n + 1) − ln n + < 0,
n+1
la suite xn est strictement décroissante et minorée, elle converge.
Calcul différentiel 311
%
n
1 1 %
n
1 %
n
1
− ln 1 + = − ln 1 +
k k k k
k=1 k=1 k=1
%n
1 %n
= − ln(1 + k) − ln k
k
k=1 k=1
%n
1 1
= − ln(1 + n) = xn − ln 1 + ;
k n
k=1
%
n
k %
n
k k k2
xn = f = f (0) + f θ(k, n) 2
n2 n2 n 2n4
k=1 k=1
1 %
n
n(n + 1) k
= f (0) + f θ(k, n) 2 k2 .
2n2 2n4 n
k=1
f (0)
où M = max f (x), on peut écrire lim xn = .
x∈[0,1] n→+∞ 2
5.248 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
entier k > 0 : f (k) (x) = k ex + (x − 1) ex . Ainsi, pour tout n ∈ N∗ :
%
n
f (k) (0) %
n
1 1 1
xn = = − =1− .
k! (k − 1)! k! n!
k=1 k=1
D’où lim xn = 1.
n→+∞
la fonction f est uniformément continue sur ]0, 1[ ; ce qui entraı̂ne (ex. 4.154) que
lim f (x) existe. Par conséquent
x→0+
1
lim xn = lim f = lim f (x) .
n→+∞ n→+∞ n x→0+
5.250 1) On sait, d’après le théorème des accroissements finis, que pour tout
x, y ∈ R :
f (x) − f (y) ≤ sup f (t) |x − y| .
t∈ ]−∞,+∞[
Ainsi, puisque
sup f (t) < 1 ,
t∈]−∞,+∞[
f (x) = 0 ⇔ g(x) = x ,
la suite xn converge vers l’unique solution de l’équation f (x) = 0.
Calcul différentiel 313
x−1
g(x) = x − f (x) = − ln x .
2
n
xn − α = f (xn−1 ) − f (α) ≤ 5 xn−1 − α ≤ . . . ≤ 5 x0 − α .
6 6
D’où lim xn = α .
n→+∞
2
5.253 1) Puisque pour tout x ∈ ]1, +∞[ : f (x) = x x+2x−1
2 −1 > 0 , la fonction
f est strictement croissante et, comme de plus lim f (x) = −∞ et f (2) > 0,
x→1+
elle s’annule une et une seule fois en un point 1 < α < 2.
√
2) En effet, 0 = f (α) = α + ln α2 − 1 ⇒ α = 1 + e−α = g(α) .
−x
3) Puisque pour tout x ∈ ]0, +∞[ : g (x) = − 2√e1+e−x < 0, la fonction g est
strictement décroissante. Comme de plus g(1) < 2 et g(2) > 1, on a g [1, 2] ⊂
[1, 2] .
e−x 1 1
4) Pour tout x ∈ ]1, 2[ : g (x) = √ < < .
2 1+e −x 2e 4
5) En utilisant 3), on peut montrer, par un simple raisonnement par récurrence,
que pour tout entier p ≥ 0 : 1 ≤ xp ≤ 2 et en utilisant 1), 2) et 4) ainsi que le
théorème des accroissements finis, que pour tout n ∈ N∗ :
xn − α = g(xn−1 ) − g(α) ≤ 1 xn−1 − α ≤ . . . ≤ 1 x0 − α .
4 4n
D’où lim xn = α .
n→+∞
314 Solutions
5.258 En effet ;
1) ∀ x ∈ R : f (x) = f (−x) ⇒ ∀ x ∈ R : f (x) = −f (−x). (⇒ f (0) = 0.)
2) ∀ x ∈ R : f (x) = −f (−x) ⇒ ∀ x ∈ R : f (x) = f (−x).
3) ∀ x ∈ R : f (x) = f (x + T ) ⇒ ∀ x ∈ R : f (x) = f (x + T ).
4) f impaire ⇒ f paire. En effet, pour tout x ∈ R :
) −x ) x
f (−x) = f (0) + f (t) dt = f (0) − f (−s) ds
0 0
) x
= f (0) + f (s) ds = f (x) .
0
f paire f impaire. Contre-exemple : f (x) = 1 + sin x .
f périodique f périodique. Contre-exemple : f (x) = x + sin x .
1 + x2
α2
+ sh α ln x + 1 + x2 ,
1 + x2
on a bien 1 + x2 f (x) + xf (x) − α2 f (x) = 0.
2) Pour n = 0 ou 1, le résultat est immédiat. Supposons donc que n ≥ 2. Alors,
en utilisant la formule de Leibniz, on a pour tout x ∈ R :
% n (k) (n−k+2)
n
0= 1 + x2 f (x) + x(k) f (n−k+1) (x) − α2 f (n) (x)
k
k=0
= 1 + x2 f (n+2) (x) + x(1 + 2n)f (n+1) (x) − α2 − n2 f (n) (x) .
D’où f (n+2) (0) = α2 − n2 f (n) (0) .
100
%
5.260 Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = xk .
k=0
Alors, pour tout x ∈ R \ {1} :
% 100
1 − x101 1 + 100 x101 − 101 x100
f (x) = et f (x) = kxk−1 = 2 .
1−x 1−x
k=1
100
% 3
Par conséquent k3k = 3f (3) = 1 + 199 · 3100 .
4
k=1
316 Solutions
(2n)! % n n 2
Ainsi, en prenant x = 1, 2 = .
n! k
k=0
5.262 Soit k ∈ N∗ . Puisque la suite xn = (1+ n1 )n est strictement croissante
k
et qu’elle converge vers e, on a e > 1 + k1 . Etablissons à présent la deuxième
inégalité. Pour cela, considérons la fonction auxiliaire f : ]0, +∞[ → R définie
x+1
par f (x) = 1 + x1 . Ainsi, en constatant que pour tout x ∈ ]0, +∞[ :
x+1
1 1 1
f (x) = 1+ ln 1 + − < 0,
x x x
nn−1 nn
< en−1 < .
(n − 1)! (n − 1)!
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pn est vraie pour tout
entier n ≥ 2.
2) Soit n ≥ 2.
nn−1 nn
< en−1 <
(n − 1)! (n − 1)!
⇒ nn−1 e1−n < (n − 1)! < nn e1−n ⇒ nn e1−n < n! < nn+1 e1−n .
f (x) + f (x) ≥ ;
2
Calcul différentiel 317
ce qui entraı̂ne que pour tout t ≥ α : g (t) = et f (t) + f (t) ≥ 2 et > 2 .
Ainsi, en utilisant le théorème des accroissements finis, on obtient que pour
tout x > α :
g(x) > g(α) + (x − α) .
2
Par conséquent lim g(x) = +∞ .
x→+∞
g(x) g (x)
2) lim f (x) = lim x
= lim x
= lim f (x) + f (x) = .
x→+∞ x→+∞ e x→+∞ e x→+∞
1
h(x) − h
1 1 2
g + θx x − = ;
2 2 1
x−
2
ce qui entraı̂ne, puisque lim h(x) = −∞, que
x→0+
1 1
lim g + θx x − = +∞ .
x→0+ 2 2
x2
f (x) = f (0) + f (0)x + f (θx x) ≥ f (0) + f (0)x .
2
Il suffit de prendre α = f (0) et β = f (0).
Remarque : Ce résultat était prévisible car la fonction f est convexe.
5.266 Soit g : R → R la fonction auxiliaire définie par
⎧
⎨ f (x) − f (0) si x = 0
g(x) = x
⎩
0 si x = 0.
2) f (0) < f (1). La fonction g étant continue sur [0, 1], elle atteint son son
maximum sur cet intervalle en un point que l’on désigne par α. Puisque
g (1) < 0 (car f (1) = 0) et g(1) > 0 = g(0), on a α ∈ ]0, 1[. Par conséquent
g (α) = 0 ou encore f (α) = f (α)−f
α
(0)
.
3) f (0) > f (1). La fonction g étant continue sur [0, 1], elle atteint son son
minimum sur cet intervalle en un point que l’on désigne par α. Puisque
g (1) > 0 (car f (1) = 0) et g(1) < 0 = g(0), on a α ∈ ]0, 1[. Par conséquent
g (α) = 0 ou encore f (α) = f (α)−f
α
(0)
.
5.269 Puisque lim f (x) = > 0, il existe un nombre a > 0 tel que pour
x→+∞
tout t ≥ a : f (t) ≥ 2 ; ce qui entraı̂ne, d’après le théorème des accroissements
finis, que pour tout x > a : f (x) ≥ f (a) + 2 (x − a). D’où
lim f (x) = +∞ .
x→+∞
Calcul différentiel 319
ce qui entraı̂ne que pour tout x ∈ R : f (x) = f (0) + x. Comme de plus
f (T ) = f (0), on a = 0. D’où f est constante.
Comme de plus lim f (a) x = 0, il existe un nombre b ≥ a tel que pour tout
f (a) εx→+∞
x ≥ b : x ≤ 2 . Ainsi, pour tout x ≥ b : f (x)
x
≤ ε. Par conséquent
f (x)
lim = 0.
x→+∞ x
g(x) f (x)
lim g (x) = 0 ⇒ lim = 0 ⇒ lim = .
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x
sin x2
2) Par contre, puisque pour tout x > 0 : f (x) = 2 cos x2 − lim f (x)
x2 , x→+∞
n’existe pas.
f (x)
lim = −∞ .
x→a+ g (x)
Alors, il existe b > a tel que pour tout x ∈ ]a, b[ : f (x) = 0. Ainsi, sur ]a, b[, les
deux fonctions f et g gardent un signe constant qui ne peut être que négatif
car lim f (x) = lim g(x) = +∞ ; ce qui est impossible. D’où contradiction.
x→a+ x→a+
320 Solutions
1 1.4
P =0 P =1
−3 −2 −1 0 1 2 3 −1 −0.5 0 0.5 1
1.4
1
P =2
−1 −0.5 0 0.5 1
Calcul différentiel 321
(
+∞
ce qui entraı̂ne, puisque lim δm = 0 et la série αn 3n diverge, que
m→+∞ n=0
f (x+h)−f (x)
lim h n’existe pas. Autrement dit, f n’est pas dérivable en x.
h→+∞
Par conséquent les deux suites (xn ) et (yn ) sont adjacentes et leur limite com-
munue est positive car > x1 > 0.
4) Soit (an ) la suite auxiliaire définie par
1 2 · 4 · . . . · 2n 22n (n!)2
an = √ · =√ .
n 1 · 3 · . . . · (2n − 1) n (2n)!
√
D’après la formule de Wallis, lim an = π. Par conséquent
n→+∞
1
(2n)2n+ 2 e−2n √ √
0 < = lim x2n = lim = 2 lim an x2n = 2π2
n→+∞ n→+∞ (2n)! n→+∞
1
⇒= √ .
2π
5) Soit n ∈ N∗ . Alors, puisque xn < < yn , on obtient
n! 1
e0 = 1 < = 1
< e 12 n ;
xn
e−n
nn+ 2
x
ce qui entraı̂ne,
la fonction e étant continue et bijective, qu’il existe dans
l’intervalle 0, 121n un unique élément σn tel que n+n! 1 = eσn . Prendre
n 2 e−n
θn = 12 nσn .
6) Il suffit d’utiliser la formule de Stirling.
7) Soit x ∈ R∗+ et k ∈ N. Puisque pour tout entier n > k :
n x k x n−k x n−k
1
xn−k nn+ 2 xk
1− = · 1
1−
k n n xn n
(n − k)n−k+ 2 nk ek k!
xn−k xk x n−k
= · 1 1− ,
xn k
n−k+ 2 n
1− ek k!
n
n x k x n−k xk e−x
on a lim 1− = .
n→+∞ k n n k!
5.278 Cette inégalité étant évidente pour n = 1, x = 0 ou x = 1, soient n ≥ 2
et x ∈ ]0, 1[ et considérons la fonction auxiliaire g : R → R définie par
n %
n
n
g(t) = t + (1 − x) = (1 − x)n−k tk
k
k=0
%
n
n k
1= x (1 − x)n−k ,
k
k=0
%
n
n k
nx = xg (x) = k x (1 − x)n−k
k
k=0
%
n
n k
n(n − 1)x2 = x2 g (x) = k(k − 1) x (1 − x)n−k .
k
k=0
Par conséquent
%
n
n k
(k − nx)2 x (1 − x)n−k
k
k=0
%
n
n k
= k(k − 1) + k(1 − 2nx) + n2 x2 x (1 − x)n−k
k
k=0
n
= n(n − 1)x2 + (1 − 2nx)nx + n2 x2 = nx(1 − x) ≤ n max s(1 − s) = .
0≤s≤1 4
1) a < u < b. La fonction f étant dérivable sur ]a, b[, on doit donc avoir
f (u) = 0. Dans ce cas, on peut prendre c = u.
2) u = a. Alors, la fonction f est constante sur [a, a + δ1 ] ; ce qui entraı̂ne, f
étant dérivable sur ]a, b[, que f est nulle sur ]a, a + δ1 ]. Il suffit de prendre
c = a + δ1 .
3) u = b. Alors, la fonction f est constante sur [b − δ2 , b] ; ce qui entraı̂ne, f
étant dérivable sur ]a, b[, que f est nulle sur [b − δ2 , b[ . Il suffit de prendre
c = b − δ2 .
g(x) = f (x) − x .
Cette fonction est dérivable et de plus g (x) = f (x)−. Par conséquent g (a) <
0 < g (b) ; ce qui entraı̂ne que sur [a, b], la fonction g admet un maximum local
en a et un autre en b. Ainsi, en utilisant l’exercice précédent, on sait qu’il existe
au moins un élément c de ]a, b[ pour lequel g (c) = 0. D’où f (c) = .
324 Solutions
2) On sait, d’après 1), que sur [a, b], la fonction f prend toute valeur comprise
entre f (a) et f (b). Comme f (a)f (b) < 0, la fonction f s’annule au moins
une fois dans ]a, b[.
3) Il suffit d’utiliser 1) et l’exercice 4.128.
5.281 Puisque la fonction f ne s’annule pas, on sait, d’après l’exercice pré-
cédent, qu’elle garde un signe constant. Par conséquent la fonction f est stric-
tement monotone.
5.282 Raisonnons par l’absurde et supposons que f ne s’annule pas. Alors,
f est strictement monotone (ex. 5.281). Elle est donc injective ; ce qui est im-
possible car f est paire. D’où contradiction. (En particulier, f (0) = 0.)
5.283 Puisque pour tout x ∈ R : f (x) ≥ m > 0, la fonction f est strictement
croissante et de plus, on peut écrire, en utilisant le théorème des accroissements
finis, que
1 f (x)
g(x) = et h(x) = .
x x
En appliquant à ces deux fonctions le théorème de Cauchy, on a
af (b) − bf (a)
= f (c) − cf (c) avec c ∈ ]a, b[ .
a−b
5.285 Soit g : [a, b] → R la fonction définie par g(x) = (x − a)(x − b)f (x) .
Pour tout x ∈]a, b[ :
f (c) 1 1
= + .
f (c) a−c b−c
et, en remplaçant h par −h, f (a− h) = f (a)− f (a)h+ 12 f (a− θ−h h)h2 . Ainsi,
f ∈ C2 ,
f (a + h) + f (a − h) − 2f (a)
lim
h→0 h2
1
= lim f (a + θh h) + f (a − θ−h h) = f (a) .
2 h→0
(x + h) + (x − h) 1
f (x) = f ≤ f (x + h) + f (x − h)
2 2
ou encore
f (x + h) + f (x − h) − 2f (x) ≥ 0 .
D’où, en utilisant 1), on a
f (x + h) + f (x − h) − 2f (x)
f (x) = lim ≥ 0.
h→0 h2
Montrons à présent la réciproque. Puisque pour tout x ∈ I : f (x) ≥ 0, la
fonction dérivée f est croissante sur I. Soient a < b deux éléments de I et
λ ∈ ]0, 1[ . Alors, en posant c = λa + (1 − λ)b, on sait, d’après le théorème
des accroissements finis, qu’il existe α, β ∈ R tels que a < α < c < β < b et
vérifiant
a+b a+b
− ln ln =f
2 2
1 1 √
≤ f (a) + f (b) = − ln(ln a) + ln(ln b) = − ln ln a ln b
2 2
a+b √
⇒ ln ≥ ln a ln b .
2
326 Solutions
1
5.288 1) ∀ x > 0 : f (x) =
> 0 ⇒ f convexe.
x
2) Puisque f est convexe, on peut écrire que pour tout couple a, b de ]0, +∞[ :
a+b a+b
(a + b) ln = 2f ≤ f (a) + f (b) = a ln a + b ln b .
2 2
(
n =f (
n αk βk
k=1 βjq k=1 βjq
j=1 j=1
(
n
% % αpk
n
βkq −
q n
βkq
≤ (
n f αk βk p = (
n αpk βk−q = k=1
(
n
k=1 βjq k=1 βjq βjq
j=1 j=1 j=1
p1 1q
%n %
n %
n
⇒ αk βk ≤ αpk βkq .
k=1 k=1 k=1
1
5.292 1) ∀ x ∈ ]0, +∞[ : f (x) = > 0 ⇒ f convexe.
x2
2) Puisque f est convexe, on peut écrire pour tout α, β ∈ ]0, +∞[ :
αp βq αp βq 1 p 1 q
− ln + =f + ≤ f α + f β = − ln αβ
p q p q p q
ou encore
αp βq
αβ ≤ + .
p q
5.293 1) f, g convexes ⇒ f , g croissantes ⇒ f + g = f + g croissante
⇒ f + g convexe.
2) Pas forcément. Comme
contre-exemple, il suffit de prendre f (x) = − sin x et
g(x) = − cos x sur 0, π2 .
5.294 1) Puisque la fonction g : R → R est croissante et dérivable, on a pour
tout t ∈ R : g (t) ≥ 0 ; ce qui entraı̂ne, du fait que les deux fonctions f et g
sont convexes et de classe C2 , que pour tout x ∈ R :
2
g ◦ f (x) = g f (x) f (x) + g f (x) f (x) ≥ 0 .
qui joint les deux points A = a, f (a) et B = b, f (b) . Par conséquent, si on
désigne par d la tangente à la courbe C au point P , l’un au moins des deux
points A ou B se trouve strictement au-dessous de d (il suffit de dessiner les
six cas possibles !) ; ce qui est impossible. D’où contradiction.
5.297 Désignons par T la tangente à la courbe C issue du point D. Puisque
la fonction est convexe, on sait que les deux points A et B se trouvent au-dessus
de T ; ce qui n’est possible que si T et Γ sont confondues. Pour conclure, il suffit
de se rappeler que tous les points de C se trouvent entre T et Γ.
5.298 Si f est convexe, cette inégalité est vérifiée en prenant λ = 12 . La
réciprocité n’est pas vraie. En effet, soit f : R → R une fonction discontinue
partout telle que pour tout couple x, y de R :
f (x + y) = f (x) + f (y)
5.299 Pour commencer, supposons que f est convexe. Alors, pour avoir l’in-
égalité, il suffit de prendre, dans la définition d’une fonction convexe, λ = 12 .
Montrons à présent la réciproque. Pour cela, raisonnons par l’absurde et sup-
posons que f n’est pas convexe. Alors, il existe deux éléments a < b de I et un
nombre ξ ∈ ]0, 1[ tels que
f ξa + (1 − ξ)b > ξf (a) + (1 − ξ)f (b) .
Ainsi, en posant
λ1 = sup λ ∈ [0, ξ[ : f λa + (1 − λ)b ≤ λf (a) + (1 − λ)f (b)
et
λ2 = inf λ ∈ ]ξ, 1] : f λa + (1 − λ)b ≤ λf (a) + (1 − λ)f (b) ,
on obtient, grâce à la continuité de la fonction f , que 0 ≤ λ1 < λ2 ≤ 1,
f λk a + (1 − λk )b = λk f (a) + (1 − λk )f (b) , k ∈ {1, 2} ,
on a λ1 < β < λ2 et
1 x+y
βf (a) + (1 − β)f (b) = f (x) + f (y) ≥ f = f βa + (1 − β)b .
2 2
D’où contradiction.
5.302 Soit 0 < a < b. Alors, puisque f : ]0, +∞[ → R est convexe, on a pour
tout x > b :
f (x) f (a)
f (b) − f (a) f (x) − f (a) −
≤ = x a
x ;
b−a x−a 1−
x
ce qui entraı̂ne que
f (x) f (a)
f (b) − f (a) −
≤ lim x
a
x
= ≤ 0.
b−a x→+∞
1−
x
D’où f (a) ≥ f (b). La fonction f est donc bien décroissante.
f (x)
x− < α.
f (x)
4a) En utilisant la double inégalité obtenue sous 3), on démontre, par un simple
raisonnement par récurrence, que pour tout entier n ≥ 0 :
La suite xn est strictement croissante et majorée par α, elle converge.
f ()
Posons = lim xn . Alors, a ≤ ≤ α et = − f () . D’où = α.
n→+∞
y = f (x)
α b
0 a xn xn+1 xn+2 x
5.309 Pour commencer, supposons que f est convexe et soient x < y < z
trois éléments de I. Alors, en remarquant que
z−y y−x y−x z−y z−y
y= x+ z, =1− et ∈ ]0, 1[ ,
z−x z−x z−x z−x z−x
on peut écrire
z−y y−x
f (y) ≤ f (x) + f (z) ;
z−x z−x
ce qui entraı̂ne, puisque
z−y 1 1 y−x 1 1
= − et = − ,
(z − x)(y − x) y−x z−x (z − x)(z − y) z−y z−x
que
5.310 1) Soit a ∈ I. La fonction f étant convexe, on sait (ex. 5.309) que pour
tout couple d’éléments u < v de I \ {a} :
f (x) − f (a)
h(x) =
x−a
est croissante et donc que les deux nombres fg (a) et fd (a) existent. Par consé-
quent,
f (x) − f (a)
lim f (x) = lim f (a) + (x − a) = f (a)
x→a− x→a− x−a
et
f (x) − f (a)
lim f (x) = lim f (a) + (x − a) = f (a) .
x→a+ x→a+ x−a
Autrement dit, la fonction f est continue en a.
2) Si I n’est pas ouvert, une fonction convexe n’est pas forcément continue. En
effet, il suffit de prendre comme contre-exemple
$
1 si x = 0
f (x) =
0 si x > 0 .
5.311 Pour commencer, supposons que f est convexe. Alors, puisqu’elle est
dérivable et que (ex. 5.309) pour tout a < x < b :
5.313 Si f n’est pas monotone, le résultat est évident car f atteint son mi-
nimum (ex. 5.306) De même si f est constante. Supposons à présent que f est
croissante et non constante. Alors, il existe a < c < d < b tels que f (c) < f (d) ;
ce qui entraı̂ne, f étant convexe, que pour tout a < x < c :
(ex. 5.309). Comme de plus pour tout c ≤ x < b : f (x) ≥ f (c), la fonction f est
minorée. Pour finir, supposons que f est décroissante et non constante. Alors,
il existe a < r < s < b tels que f (r) > f (s) ; ce qui entraı̂ne, f étant convexe,
que pour tout s < x < b :
Comme de plus pour tout a < x ≤ s : f (x) ≥ f (s), la fonction f est minorée.
x 0 e−1 +∞
f (x) −∞ 0
+∞
f (x) 1
.
y = f (x)
0 e−1 x
1 ∼ 1 ∼
= 0,3679 et f = 0,6922.
e e
Calcul différentiel 335
5.315 Cette fonction étant paire, on va l’étudier seulement sur [0, +∞[.
2
Puisque pour tout x ≥ 0 : f (x) = 3 ex ex − 2 , on a
x 0 ln 2 +∞
f (x) 3 0
+∞
f (x) 0
−1
y = f (x)
− ln 2 0 ln 2 x
−1
x2 − x − 2 1 5x + 2 1
f (x) = 2
e x et f (x) = ex .
x x4
D’où
x −∞ −1 −2/5 0 2 +∞
f (x) 0
f (x) 0 0 0
+∞ +∞
f (x) . .
0
−∞
336 Solutions
y = f (x)
y =x+3
√
4 e
−3
−2 −1 0 2 x
x3 (5x − 4)
f (x) = 4 .
5
5 x16 x − 1
D’où
x −∞ 0 4/5 1 +∞
f (x) +∞ −∞ 0 +∞ +∞
+∞
f (x) 0
.
−∞
y = f (x) 1
y =x−
5
0 4/5
1/5 1 x
Calcul différentiel 337
3
5.318 En constatant
3 que
4x − 3x : x ∈ [−1, 1] ⊂ [−1, 1], la fonction
f (x) = Arccos 4x − 3x est bien définie. Ainsi, puisque
⎧
⎪
⎪ 3 1 1
⎨ √1 − x2
⎪ si x ∈ − ,
2 2
f (x) =
⎪
⎪ −3 1 1
⎪
⎩ √ si x ∈ −1, − ∪ , 1
1 − x2 2 2
et
⎧
⎪ 3x 1 1
⎪
⎪ 3 si x ∈ − ,
⎪
⎨ 2 2
1 − x2
f (x) =
⎪
⎪ −3x 1 1
⎪
⎪ 3 si x ∈ −1, − ∪ , 1 ,
⎩ 2 2
1 − x2
on a
x −1 −1/2 0 1/2 1
f (x) 0
√ √ √ √
f (x) −∞ −2 3 2 3 2 3 −2 3 −∞
π π
f (x)
0 0
y = f (x)
π/2
−1 −1/2 0 1/2 1 x
338 Solutions
α∼
= 0,58 et β ∼
= 4,37
y = f (x)
√
e
e
0 α e β x
√
e e ∼ 1,444.
=
5.320 Cette fonction étant paire, on va l’étudier que sur ]0, +∞[. Puisque
pour tout x > 0 :
1
−2 2 6 8 th
f (x) = et f (x) = − x ,
1 1 1
x3 ch2 2 x4 ch2 2 x6 ch2 2
x x x
on a
x 0 α +∞
f (x) 0
f (x) 0
1
f (x)
0
α∼
= 1,005
Calcul différentiel 339
y = f (x)
−α 0 α x
D’où
x −∞ 0 1 α +∞
f (x) 0 0
f (x) 0
.
f (x)
0 1
α∼
= 1,73
y = f (x)
0 1 α x
340 Solutions
5.322 Cette fonction étant impaire, on va l’étudier que sur [0, +∞[. Puisque
pour tout x ≥ 0 :
2 2
f (x) = (1 − 2x2 ) e−x et f (x) = −2x(3 − 2x2 ) e−x ,
on a
√ p
x 0 1/ 2 3/2 +∞
f (x) 0 0
f (x) 1 0
.
f (x)
0 0
y = f (x)
√
1/ 2e
p √
− 3/2 −1/ 2
√ p x
0 1/ 2 3/2
x−1
f (x) = √ .
x2 − 2x − 3
D’où
x −∞ −1 3 +∞
f (x) −∞ +∞
+∞ +∞
f (x)
0 0
Calcul différentiel 341
y = f (x)
y = −x + 2
y =x−2
−1 0 2 3 x
−2
x
1 1 1
f (x) = ln 1 + − 1+ .
x 1+x x
D’où
x −∞ −1 0 +∞
f (x) +∞
+∞ e
f (x)
e 1
y = f (x)
−1 0 x
342 Solutions
2
5.325 Rappel : ∀ x ∈ R \ {0, 1} : 2x < 1 + x2 < 1 + x2 . Pour tout x ∈ R :
2x 2 3x2 − 1
f (x) = 1 − 2 et f (x) = 3 .
1 + x2 1 + x2
D’où
√ √
x −∞ −1/ 3 1/ 3 +∞
f (x) 0 0
f (x)
+∞
f (x)
−∞
y = f (x)
y=x
√ √
−1 3 0 1/ 3 x
y = f (x)
√
2
0 π/2 πx
y = f (x)
√ √
−1 −1/ 2 0 1/ 2 1 x
x2 (x − 3) x−2
f (x) = 2 .
x−2 x3
D’où
x −∞ 0 2 3 +∞
f (x) 0 0
+∞ +∞ +∞
f (x)
√
0 3 3
344 Solutions
y = f (x)
y = x+1
√
y = −x − 1 3 3
0 2 3 x
D’où
x −1 a 1/2 1
f (x) 0
f (x) 0 0 −∞
.
f (x)
0 0
√
1− 3
a=
2
y = f (x)
√
3 3/4
√
−1 (1 − 3)/2 0 1/2 1 x
Calcul différentiel 345
x2 2 x2 + 2x + 2
− = − ,
1 − x 1 − x2 x+1
et
√ √
2(x + 1) x2 + 2x − 5 x2 + 2x + 5
f (x) = 2 2 .
x + 1)2 + x2 + 2x + 2
D’où
p √ p √
−1 − 1+ 5 −1 − 1+ 5
x −∞ −2 −1 0 +∞
f (x) 0 0
f (x) 0 1 1 0
π/2 π/2
f (x) Arctg 2
− Arctg 2
−π/2 −π/2
y = f (x)
π/2
Arctg2
p √
−1 + 1+ 5
p √
5 −2 −1 0 x
−1 − 1+
−Arctg2
−π/2
346 Solutions
y = f (x)
y = x−3
−1 1/3 1
0 3 x
−3
−2e
1
1 th
f (x) = ln 2 ch − x = ln 1 + e− x2 + 1 1 − th
1
,
x x x x
on a
x 0 +∞
f (x) 0
+∞
f (x)
1
Calcul différentiel 347
y = f (x)
y = ln 2
0
x
−1
3x2 − 1
f (x) = √ .
2 x3 − x
D’où
√
x −1 −1/ 3 0 1 +∞
f (x) +∞ 0 −∞ +∞
+∞
f (x) .
0 0 0
0110 y = f (x)
1010 q
1010 2/3√3
1010
1010
√
1010
−1 −1/ 3
10100 1 x
1010
10
348 Solutions
y = [x] − (x − [x])2
−2 −1 0
1 2 x
2
5.336 Pour x ∈ R fixé, considérons la fonction gx (t) = 1 − x − t avec
t ∈ [−1, 1].
1) x ≤ −1. Puisque pour tout |t| < 1 : gx (t) = 2(x − t) < 0, la fonction
continue gx est strictement décroissante. Par conséquent
2) x ≥ 1. Puisque pour tout |t| < 1 : gx (t) = 2(x − t) > 0, la fonction continue
gx est strictement croissante. Par conséquent
3) −1 < x < 1.
t −1 x 1
gx (t) 0
1
gx (t)
−2x − 2x2 2x − x2
En résumé, ⎧ 2
⎨ −2x − x
⎪ si x ≤ −1
f (x) = 1 si − 1 ≤ x ≤ 1
⎪
⎩
2x − x2 si x ≥ 1.
D’où
Calcul différentiel 349
y = f (x)
1111111111111111111111
0000000000000000000000
−2 −1 0 1 2 x
2
5.337 Pour x ∈ R fixé, considérons la fonction gx (t) = 1 − x − t avec
t ∈ [−1, 1].
1) x ≤ −1. Puisque pour tout |t| < 1 :gx (t) = 2(x−t) < 0, la fonction continue
gx est strictement décroissante. Par conséquent
2) x ≥ 1. Puisque pour tout |t| < 1 : gx (t) = 2(x − t) > 0, la fonction continue
gx est strictement croissante. Par conséquent
3) −1 < x < 1.
t −1 x 1
gx (t) 0
1
gx (t)
−2x − 2x2 2x − x2
$
2x − x2 si x ≤ 0
En résumé, f (x) =
−2x − x2 si x ≥ 0.
D’où
y = f (x)
0
x
Solutions des exercices du chapitre 6
Calcul intégral
x
sin t
6.1 dt = − ln 1 + cos x + cste.
1 + cos t
x √ √x+1 √x+1 √x+1
s
6.2 e t+1
dt = 2 s e ds = 2s e
s
−2 es ds
√ √
= 2 x + 1 − 1 e x+1 + cste .
x x
sh t 1 x et − e−t 1 e s−1 1
6.3 dt = dt = ds = (x + e−x ) + cste.
et + 1 2 et + 1 2 s2 2
x x ex
dt 2et ds
6.4 = 2 dt = 2 2
= 2 Arctg ex + cste.
ch t et + 1 s +1
x x e2x
et et ds
6.5 dt = 2 dt = = ln(1 + e2x ) + cste.
ch t e + e−t
t s+1
x x x
t
6.6 Arctg t dt = t Arctg t − dt
1 + t2
1
= x Arctg x − ln(1 + x2 ) + cste.
2
x √x √x √
√
x
s2
6.7 Arctg t dt = 2 s Arctg s ds = s2 Arctg s − ds
1 + s2
√ √
√ x
ds x
= x Arctg x − ds +
1 + s2
√ √
= (x + 1) Arctg x − x + cste.
x x x
Arcsin t
6.8 Arcsin2 t dt = t Arcsin2 t − 2 t√ dt
1− t2
x x
= x Arcsin2 x − 2 − 1 − t2 Arcsin t + dt
= x Arcsin2 x + 2 1 − x2 Arcsin x − 2x + cste.
x 2
1 x cos x2
6.9 t sin t2 dt = sin s ds = − + cste.
2 2
352 Solutions
2
x
1 x x2 x2
3 2 1
6.10 t cos t dt = s cos s ds = s sin s − sin s ds
2 2
1
= x2 sin x2 + cos x2 + cste.
2
x
2 2 1 x 2 x3 1 x 2
6.11 t cos t dt = t (1 + cos 2t) dt = + t cos 2t dt
2 6 2
x3 1 t2 x
x
= + sin 2t − t sin 2t dt
6 2 2
x 1 x
x3 x2 1 −t
= + sin 2x − cos 2t + cos 2t dt
6 4 2 2 2
x3 x2 x 1
= + sin 2x + cos 2x − sin 2x + cste.
6 4 4 8
x x
sin t sin t
6.12 dt = dt
1 + cos t + tg2 t 1
+ cos t
cos2 t
x 2
cos t sin t ln(1 + cos3 x)
= dt = − + cste.
1 + cos3 t 3
x tg x
dt 2 ds x
6.13 = = − ln 1 − tg + cste.
cos t − sin t + 1 1−s 2
⎛ x⎞
x tg x 1 + 4 tg
dt 2 ds 2
6.14 = = √ Arctg ⎝ √ 2 ⎠ + cste.
4 + sin t 2s2 + s + 2 15 15
⎛ x⎞
x tg x tg
dt 2 ds 2
6.15 =2 = √ Arctg ⎝ √ 2 ⎠ + cste.
2 + cos t 3 + s2 3 3
x 2
x
tg t sin t 1 cos x ds
6.16 dt = dt = −
1 + sin2 t (2 − cos2 t) cos t 2 s(2 − s)
2
1 cos x 1 1 −1 cos2 x
=− + ds = ln + cste.
4 s 2−s 4 2 − cos2 x
x x x
6.17 et sin t dt = et sin t − et cos t dt
x x
= e sin x − e cos t +
x t
et sin t dt
x
ex
⇒ et sin t dt = (sin x − cos x) + cste.
2
x x x
6.18 sin(ln t) dt = t sin(ln t) − cos(ln t) dt
x x
= x sin(ln x) − t cos(ln t) + sin(ln t) dt
x
x
⇒ sin(ln t) dt = sin(ln x) − cos(ln x) + cste.
2
Calcul intégral 353
x 1
x √ 1 t2
x
x2
6.19 t ln t dt = ln t − t dt = (2 ln x − 1) + cste.
2 2 2 8
x x
x
t3 t2
6.20 (1 + t2 ) ln t dt = t + ln t − 1+ dt
3 3
x3 x3
= x+ ln x − x − + cste.
3 9
x
t3 2 x 2 x 2
6.21 t2 ln2 t dt =
ln t − t ln t dt
3 3
x 1 x
x3 2 2 t3
= ln x − ln t − t2 dt
3 3 3 3
x3
= 9 ln2 x − 6 ln x + 2 + cste.
27
x x x
3 3
6.22 ln t dt = t ln t − 3 ln2 t dt
x x
= x ln3 x − 3 t ln2 t − 2 ln t dt
x 1 x t2
x
t2
6.23 ln(1 + t) −
t ln(1 + t) dt = dt
2 2 1+t
x2 1 x 1
= ln(1 + x) − t−1+ dt
2 2 t+1
1 2 x2 x
= x − 1 ln(1 + x) − + + cste.
2 4 2
x
x
ln t ln t x dt
6.24 dt = − +
(1 + t)2 1+t t(1 + t)
x
ln x 1 1 ln x x
=− + − dt = − + ln + cste.
1+x t t+1 1+x x+1
x x x
cos 2t cos 2t
6.25 sin(2t) ln(tg t) dt = − ln(tg t) + dt
2 sin 2t
cos 2x 1
=− ln(tg x) + ln(sin 2x) + cste.
2 2
354 Solutions
3 1
6.26 Rappels : ∀ θ ∈ R : sin3 θ = sin θ − sin 3θ
4 4
et
cos 3θ = cos θ − 4 cos θ sin2 θ.
x
sin3 (2t) ln(tg t) dt
x x
3 1 3 1 2
= − cos 2t + cos 6t ln(tg t) − − cos 2t + cos 6t dt
8 24 8 24 sin 2t
3 1 2 x cos 2t 1 x
= − cos 2x + cos 6x ln(tg x) + dt + sin 4t dt
8 24 3 sin 2t 6
3 1 1 1
= − cos 2x + cos 6x ln(tg x) + ln(sin 2x) − cos 4x + cste.
8 24 3 24
x x x
sin t dt
6.27 dt = dt −
1 + sin t 1 + sin t
tg x
2 ds 2
= x−2 2 = x + x + cste.
1+s 1 + tg
2
x
1
6.28 sin7 t cos t dt = sin8 x + cste.
8
x sin x
sin 2t s
6.29 dt = 2 ds
2 + sin t 2+s
sin x sin x
ds
=2 ds − 4 = 2 sin x − 4 ln(2 + sin x) + cste.
2+s
x cos x
sin t ds 1 cos x
6.30 dt = − = − √ Arctg √ + cste.
2 + cos2 t 2 + s2 2 2
x 2 sin x 2
sin t cos t s
6.31 2 dt = ds
1 + sin t 1 + s2
sin x sin x
ds
= ds − = sin x − Arctg(sin x) + cste.
1 + s2
x x cos x
cos4 t sin t cos4 t sin t s4
6.32 2 dt = 2
dt = − ds
1 + sin t 2 − cos t 2 − s2
cos x cos x
ds
= (2 + s2 ) ds − 4
2 − s2
√
√ 2 − cos x
1 3
= 2 cos x + cos x + 2 ln √ + cste.
3 2 + cos x
x
4 1 x
6.33 sin t dt = (3 − 4 cos 2t + cos 4t) dt
8
1 1
= 3x − 2 sin 2x + sin 4x + cste.
8 4
Calcul intégral 355
x cos x
x 2 2
6.34 sin5 t dt = 1 − cos2 t sin t dt = − 1 − s2 ds
2 1
= − cos x + cos3 x − cos5 x + cste.
3 5
x x
1
6.35 cos8 t dt = 35 + 56 cos 2t + 28 cos 4t + 8 cos 6t + cos 8t dt
128
1 4 1
= 35 x + 28 sin 2x + 7 sin 4x + sin 6x + sin 8x + cste.
128 3 8
x x sin x
4 4
6.36 cos9 t dt = 1 − sin2 t cos t dt = 1 − s2 ds
4 6 4 1
= sin x − sin3 x + sin5 x − sin7 x + sin9 x + cste.
3 5 7 9
x x
dt dt
6.37 =4 = −2 cotg 2x + cste.
sin2 t cos2 t sin2 2t
x 2
tg t 1
6.38 dt = tg3 x + cste.
cos2 t 3
x
sin t 1
6.39 dt = + cste.
cos4 t 3 cos3 x
x x sin x
cos3 t 1 − sin2 t 1 − s2
6.40 dt = cos t dt = ds
sin4 t sin4 t s4
1 1
=− + + cste.
3 sin3 x sin x
x
tg t 1 x cos 2x
6.41 2 dt = sin 2t dt = − + cste.
1 + tg t 2 4
x x tg x
cos t dt ds
6.42 dt = =
cos t + sin t 1 + tg t (1 + s) 1 + s2
1 tg x 1 s 1 x 1
= − + ds = + ln(1 + sin 2x) + cste.
2 1 + s 1 + s2 1 + s2 2 4
x x
t x
6.43 dt = t tg t − tg t dt = x tg x + ln | cos x| + cste.
cos2 t
x tg x2 1 + tg x
dt ds 2 + cste = ln 1 + sin x + cste.
6.44 =2 = ln
cos t 1 − s2 x cos x
1 − tg
2
x tg x x
dt 2 ds
6.45 = = ln tg + cste.
sin t s 2
x x x x
dt tg x sin2 t tg x dt dt
6.46 I= = − dt = − +
cos3 t cos x cos3 t cos x cos3 t cos t
1 tg x 1 + sin x
⇒I= + ln + cste .
2 cos x cos x
x x x
6.47 tg2 t dt = 1 + tg2 t dt − dt = −x + tg x + cste.
356 Solutions
x
x x x
6.48 tg4 t dt = 1 + tg2 t tg2 t dt − 1 + tg2 t dt + dt
1 3
= tg x − tg x + x + cste.
3
x √ √x
Arctg t Arctg s √
6.49 √ dt = 2 2
ds = Arctg2 x + cste.
(1 + t) t 1+s
x √1+x
dt ds √
6.50 √ √ =2 = 2 ln 1 + 1 + x + cste.
1+t 1+ 1+t 1+s
x √ √x 2 √x √x
t s ds
6.51 √ dt = 2 ds = 2 (s − 1) ds + 2
t+1 1+s 1+s
√ 2 √
= x − 1 + 2 ln 1 + x + cste.
x √ 3 2 √ 6x
t s9
6.52 √ dt = 6 ds
1+ t 1 + s3
√ 6x
6 3 1 1 s−2
=6 s −s +1− − ds
3 s + 1 s2 − s + 1
√6 7 √
6 4 √6 2 √
x x √
6 1 x − 6 x+1
=6 − + x + ln √ 6 2 √
7 4 6 x +26x+1
√
1 26x−1
− √ Arctg √ + cste.
3 3
x √3x
dt ds √
√ 2 + 3 3 x + cste.
6.53 3 2 √ = 3 = ln
t 2+33t 2 + 3s
x √ x
√
t ds √
6.54 dt = 2 2
= 2 Arctg x + cste.
t(1 + t) 1+s
x √x
√ √ x x3
6.55 1 + t2 t dt = 2 1 + s4 s2 ds = 2 x + + cste.
3 7
x x3 √1−x3
5 1 √ 2
6.56 t 1 − t3 dt = s 1 − s ds = − 1 − r2 r2 dr
3 3
3
2
=− 1 − x3 (2 + 3x3 ) + cste.
45
x Argch x
1 Argch x
6.57 t2 t2 − 1 dt = sh 2 s ch 2 s ds = ch(4s) − 1 ds
8
1
= x(2x2 − 1) x2 − 1 − ln x + x2 − 1 + cste .
8
x√ √1+x √1+x
t+1 s2 1
6.58 dt = 2 ds = 2 1 + ds
t s2 − 1 s2 − 1
√
√ 1 + x − 1
= 2 1 + x + ln √ + cste.
1 + x + 1
Calcul intégral 357
x √
3 √3 x+1 3 x+1
√
t+1 s3 1
6.59 dt = 3 ds = 3 1+ 3 ds
t s3 − 1 s −1
3 x+1
√
√ 1 s+2
=33x+1+ − 2 ds
s−1 s +s+1
√ 1
√
3 3 3 2 √ 3
= 3 x + 1 + ln x + 1 − 1 − ln x+1 + x+1+1
2
√
√ 23x+1+1
− 3 Arctg √ + cste.
3
x√ Argsh x 2
1 + t2 ch s
6.60 dt = ds
t 2
sh2 s
Argsh x √
1 1 + x2
= 1+ 2 ds = Argsh x − + cste.
sh s x
x x
dt dt x−2
6.61 = 2 = Arcsin + cste.
t(4 − t) 4− t−2
2
x x
dt dt
6.62 √ = 2
2
t − 3t 3 9
t− −
2 4
3
= ln x − + x − 3x + cste.
2
2
x
2t + 1
6.63 √ dt = 1 + 2x + 2x2 + cste.
1 + 2t + 2t2
x x
dt 1 dt
6.64 √ = √ 2
2
2t − 4t + 10 2 t−1 +4
1
= √ ln (x − 1) + x2 − 2x + 5 + cste.
2
x x
t −t + 4 4
6.65 √ dt = −√ +√ dt
−t2 + 8t −t2 + 8t −t2 + 8t
x
dt
= − −x2 + 8x + 4 2
16 − t − 4
x−4
= − −x2 + 8x + 4 Arcsin + cste.
4
x t2 + t + 1 − 1 (2t + 1) + 7
x
t2 + 4 2 2 dt
6.66 √ dt = √
t 2+t+1 t 2+t+1
x
1 x 2t + 1 7 x dt
= 2
t + t + 1 dt − √ dt + √
2 t 2+t+1 2 t 2+t+1
1 3 2 31 1
= x− x +x+1+ ln x + + x2 + x + 1 + cste.
2 2 8 2
358 Solutions
x t2 − t + 1 + 1 (2t − 1) − 1
x
t2 2 2 dt
6.67 √ dt = √
t 2−t+1 t 2−t+1
x
1 x 2t − 1 1 x dt
= t2 − t + 1 dt + √ dt − √
2 t 2−t+1 2 t 2−t+1
1 3 2 1 1
= x+ x − x + 1 − ln x − + x2 − x + 1 + cste.
2 2 8 2
x
dt 1 x ntn−1
6.68 √ = √ dt
t 1 + tn n tn 1 + tn
n √
1+xn √
1 x ds 2 dr 1 1 + xn − 1
= √ = = ln √ + cste.
n s 1+s n r2 − 1 n 1 + xn + 1
Arccos x
√
x
dt dθ 1 − x2
6.69 √ =− = − + cste.
t 1 − t2
2 cos2 θ x
x x
x
1−t t(1 − t) t + (1 − t2 ) − 1
6.70 t dt = √ dt = √ dt
1+t 1−t 2 1 − t2
x x x
t dt
= √ dt + 1 − t2 dt − √
1−t 2 1 − t2
x 1
= −1 1 − x2 − Arcsin x + cste.
2 2
2 √
1+x2 2
x
t5 1 x s2
6.71 √ dt = √ ds = r2 − 1 dr
2 2 1+s
√ 1+t
1 + x2 4
= 3x − 4x2 + 8 + cste.
15
x 2 √1+x2
t 1 x ds y
6.72 √ dt = √ = dy
1 + 1 + t2 2 1+ 1+s
1+y
= 1 + x2 − ln 1 + 1 + x2 + cste .
x x
dt dt
6.73 √ = 2
1 + 2t − t2 1+ 1− t−1
Arcsin(x−1) Arcsin(x−1)
cos θ sin θ
= dθ = θ −
1 + cos θ 1 + cos θ
x−1
= Arcsin(x − 1) − √ + cste.
1 + 2x − x2
Calcul intégral 359
x 1
dt x+1 ds
6.74 √ =− √
(1 + t) 1 + t 2 2
2s − 2s + 1
1
1 x+1 ds
= −√ 2
2 1 1
s− +
2 4
1
1
x+1
1 1
= − √ ln s− 2
+ s −s+
2 2 2
1 − x + 2x2 + 1
1
= − √ ln + cste.
2 x + 1
x
√ √x √x
t+1 2s + 1 ds
6.75 √ √ dt = √
2+s+1
ds + √
2+s+1
s s
t t + t + 1
√ √ √
= 2 x + x + 1 + ln 1 + 2 x + 2 x + x + 1 + cste .
x x
6.76 x ≥ 0. 3 4
t + t dt = t t + t2 dt
x 2
1 x 2
1 1 1
= (2t + 1) t + t dt − t+ − dt
2 2 2 4
8x2 + 2x − 3 1 1
= x + x2 + ln x + + x + x2 + cste.
24 16 2
x x
x ≤ −1. t3 + t4 dt = − t t + t2 dt
8x2 + 2x − 3 1 1
=− x+x − 2
ln x + + x + x + cste.
2
24 16 2
x
1+t 1 2 √ 2x − 1
6.77 dt = ln x − x + 1 + 3 Arctg √ + cste.
t2 − t + 1 2 3
x x
t8 2 4 6 1
6.78 dt = − 1−t +t −t − dt
1 + t2 1 + t2
x3 x5 x7
= −x + − + + Arctg x + cste.
3 5 7
x
t 1
6.79 2 dt = − + cste.
1+t 2 2(1 + x2 )
x
t3 + 1
x
1 2t 1
6.80 dt = t − + dt
t2 + 1 2 t2 + 1 t2 + 1
x2 1
= − ln(x2 + 1) + Arctg x + cste.
2 2
360 Solutions
x
t5 + 1
x
2 t−1
6.81 dt = t − 2 dt
t3 + 1 t −t+1
x3 1 1 2x − 1
= − ln(x2 − x + 1) + √ Arctg √ + cste.
3 2 3 3
x x
t4 1 1 t+1
6.82 dt = t+ − dt
t3 + 1 3 t + 1 t2 − t + 1
x2 1 1 1 2x − 1
= + ln |x + 1| − ln(x2 − x + 1) − √ Arctg √ + cste.
2 3 6 3 3
x 5 x
t + t3 + t 1 4t3 x2 1
6.83 4
dt = t + 4
dt = + ln(x4 + 1) + cste.
t +1 4 t +1 2 4
x3
x
dt 1 x 3t2 1 1 1
6.84 = dt = − ds
t4 + t 3 t3 (t3 + 1) 3 s s+1
1 x3
= ln 3 + cste.
3 x + 1
√ √
x
dt 1 x
−t + 2 t+ 2
6.85 = √ √ + √ dt
t4 + 1 2 2 t2 − 2t + 1 t2 + 2t + 1
√
1 1 x2 + 2x + 1
= √ ln √
2 2 2 x2 − 2x + 1
√ √
+ Arctg 2x − 1 + Arctg 2x + 1 + cste.
√ √
x
dt 1 1 x
1 3t − 2 1 3t + 2
6.86 = − √ + √ dt
t6 + 1 3 (t2 + 1) 6 t2 − 3t + 1 6 t2 + 3t + 1
1 1 √ 1 √
= Arctg x + Arctg 2x − 3 + Arctg 2x + 3
3 6 6
2
√
1 x − 3x + 1
− √ ln √ + cste.
4 3 x2 + 3x + 1
x x
dt 1 x dt
6.87 3 = 2 + 3 2
2
t +1 4 2 2
x +1 x t + 1
x 3 x dt
= 2 + 2+1
+ 2+1
2
4 x +1 8 x t
x 3x 3
= 2 + 2 + Arctg x + cste.
4 x2 + 1 8 x +1 8
x
x
1 − t2 −1 2 x
6.88 2 dt = 2
+ 2 dt = + cste.
t2 + 1 t +1 t2 + 1 1 + x2
x x
dt 1 1 1
6.89 4 2
= 2
− 2
dt = − − Arctg x + cste.
t +t t t +1 x
Calcul intégral 361
x3
x
dt 1 x 3t2 1 1 1 1
6.90 = dt = − + 2+ ds
t4 1 + t3 3 t6 1 + t3 3 s s 1+s
1 1 x + 1
=− + ln + cste.
3x 3 x
x5
x
dt 1 x 5t4 1 1 1
6.91 = dt = − ds
t(1 + t5 ) 5 t5 (1 + t5 ) 5 s 1+s
1 x 5
= ln + cste.
5 1 + x5
x xn
dt 1 x ntn−1 1 1 1
6.92 = dt = − ds
t(1 + tn ) n tn (1 + tn ) n s 1+s
1 x n
= ln + cste.
n 1 + xn
x
t5
6.93 dt
(1 + t)(1 + t3 )
x
1 4 t
= −1 + t − 2 + − 2 − t + 1)
dt
3 1+t 3(1 + t) 3(t
x2 1 4 1
= −x + + + ln |1 + x| − ln(x2 − x + 1)
2 3(1 + x) 3 6
1 2x − 1
− √ Arctg √ + cste.
3 3 3
x x
2t + 5 11 11 t + 13
6.94 dt = − dt
(t2 + 1)(t − 3) 10 (t − 3) 10 (t2 + 1)
11 11 13
= ln |x − 3| − ln(x2 + 1) − Arctg x + cste.
10 20 10
3
x
t6 (1 + t2 ) − 1
x
6.95 3 dt = 3 dt
1 + t2 1 + t2
x
3 3 1
= 1− + 2 − 3 dt
(1 + t2 ) 1+t 2 1 + t2
9x x 15 Arctg x
= x+ 2
− 2 − + cste.
8(1 + x ) 4 1 + x2 8
x
t2 + t + 1
x
3 1
6.96 2 dt = 2 + 2 dt
t2 − 1 4 t−1 4 t+1
2x + 1
=− 2 + cste.
2 x −1
362 Solutions
2
t3 (1 − t2 )
x
1 x s(1 − s)
6.97 3 dt = 3 ds
1 + t2 2 1+s
2
1 x 2 3 1
= − 3 + 2 − ds
2 1+s 1+s 1+s
1 3 1
= 2 − 2
− ln 1 + x2 + cste.
2 1 + x2 2(1 + x ) 2
5
x
dt 1 x 5t4 1 x ds
6.98 5 = 5 dt = 5
t 1+t 5 5 5
t 1+t 5 5 s 1+s
5
1 x 1 1 1 1 1 1
= − − 2 − 3 − 4 − 5 ds
5 s 1+s 1+s 1+s 1+s 1+s
1 x5 1 1
= ln +
+
5 1+x 5 (1 + x ) 2 1 + x5 2
5
1 1
+ 3 + 4 + cste.
3 1+x5 4 1 + x5
x
dt
6.99 2
t3 − 1
x
2 1 2t + 3 t+1
= − + + + dt
9(t − 1) 9 t − 1 2 9(t2 + t + 1) 3 t2 + t + 1 2
x 2 1
=− 3
− ln |x − 1| + ln(x2 + x + 1)
3(x − 1) 9 9
2 2x + 1
+ √ Arctg √ + cste.
3 3 3
x 2 3
t ln t 1 x ln t3 2 1 x ln s
6.100 3 dt = 3 (3t ) dt = 3 ds
3
t +1 9 3
t +1 9 s+1
x3
ln x 1 ds
=− 2 + 2
6 x +13 18 s s+1
x3
ln x 1 1 1 1
=− 2 + − − 2 ds
6 x +13 18 s s + 1 s + 1
1 ln x 1 x3
= − + ln + cste.
18 (x3 + 1) 6 x3 + 1 2 18 x3 + 1
x 2 x x
t + 6t + 19 ln t
6.101 2 ln t dt = ln t dt + 10 2 dt
t+3 x t+3
ln x dt
= x(ln x − 1) + 10 − +
x+3 t(t + 3)
ln x 10 x 1 1
= x(ln x − 1) − 10 + − dt
x+3 3 t t+3
ln x 10 x
= x(ln x − 1) − 10 + ln + cste.
x+3 3 x+3
Calcul intégral 363
1
eArctg t
x
1 x
6.102 ∀x > 0 : 2
dt = −eArctg t
1 1+t 1
x Arctg 1
e t π
⇒ lim 2
dt = e 4 − 1 .
x→+∞ 1 1+t
x x
dt 1 x dt 1
6.103 ∀x > 0 : 1 = e− t ⇒ lim 1 =1− .
1 t2 e t 1 x→+∞ 1 t2 e t e
5
1
dt 1 5
ds 1
6.104 = = Arctg s = 1 Arctg 5 − π .
5t + 5−t ln 5 1 + s2 ln 5 ln 5 4
0 1 1
1 e e
dt ds 1 1
6.105 t
= = − ds
0 1+e s(1 + s) s 1+s
e 1 1
s 2e
= ln = ln .
1+s 1 1+e
4 2 2
ln t
6.106 √ dt = 4 ln s ds = 4s(ln s − 1) = 4(2 ln 2 − 1) .
1 t 1 1
1 1 √2
dt dt ds
6.107 √ = √ √ =2
0 1 + t + 1 + t 0 1 + t 1 + 1 + t 1 1 +s
√2 √
1+ 2
= 2 ln(1 + s) = 2 ln .
1 2
π π
sin t cos3 t
2 1 2 2 cos2 t
6.108 dt = − (−4 sin t cos t) dt
0
2
4 − cos 2t 8 0 4 − 2 cos2 t − 1 2
1 1 s+1 1 1
2 1 2 + s 1
= ds = − ln 4 − s +
ln = ln 3 .
8 −1 4 − s 2 16 −1 32 2 − s −1 16
4
√ 2 2
t s2
6.109 dt = 2 2
ds = 2(s − Arctg s) = 2(2 − Arctg 2).
0 1+t 0 1 + s 0
4
√ 2
t s2
6.110 √ dt = 2 √ ds
0 1+ t 0 1+s
√3 5 √3
2 2 r 2r3 32 16 √
=4 r − 1 dr = 4 − + r = − + 3.
1 5 3 1 15 5
1
6.111 Rappel : ∀ x > 0 : Arctg x + Arctg x = π
2. Alors, pour tout |x| < π
2 :
1
1
cos x t − sin x π
f (x) = dt = Arctg = 2.
−1 t − sin x)2 + cos2 x cos x −1
364 Solutions
D’une part, puisque lim sin t ln |t| = 0, il existe δ > 0 tel que pour tout
t→0
0 < |x| ≤ δ : sin t ln |t| ≤ 1 ; ce qui entraı̂ne que pour tout 0 < |x| ≤ δ :
2x
x sin t ln |t| dt ≤ |x|. D’où
2x
lim sin t ln |t| dt = 0.
x→0 x
6.115 D’une part, on sait, d’après le théorème des accroissements finis, qu’à
t θt t
tout t = 0, on peut associer un élément θt de ]0, 1[ tel que et = 1+tet =
1
t + e θt t
; ce qui nous permet d’écrire que pour tout x
= 0 :
2x 2x
et
dt = ln 2 + eθt t dt .
x t x
Calcul intégral 365
D’autre part, puisque lim es = 1, il existe un nombre δ > 0 tel que pour tout
s→0
2x
0 < |s| ≤ 2δ : es ≤ 2. Ainsi, pour tout 0 < |x| ≤ δ : x eθt t dt ≤ 2|x| ; ce qui
2x
entraı̂ne que lim x eθt t dt = 0. D’où
x→0
2x
et
lim dt = ln 2 .
x→0 x t
x
ln(1 + t2 ) dt
0 ln(1 + x2 ) 1
6.116 lim = lim = .
x→0 x3 x→0 3x2 3
x2 2
− t2
e x dt x
2
6.117 lim 0
= lim e−s ds = 0 .
x→0 x x→0 0
1
1
dt 2√ 2 √
6.118 Pour tout 0 < |x| < 1 : √ = 1 + tx = 1+x−1 .
0 1 + tx x 0 x
1
dt
1− √
0 1 + tx 1 1
D’où lim = lim √ 2 = .
x→0 x x→0 1+x+1 4
6.119 Puisque pour tout x > 0 :
1 1 √1+t
1 √
1+t
√
1+t sin(tx) 1 e
e cos(tx) dt = e − √ sin(tx) dt
0 x 0 2x 0 1+t
√
1 √1+t
2 sin x 1 e
=e − √ sin(tx) dt
x 2x 0 1+t
et 1
√
1 √
1 √1+t 1+t
1
e 1+t
1 e e
0
√ sin(tx) dt ≤ √ dt = ,
2x 0 1+t 2x 0 1+t x
1 √
on a lim e 1+t cos(tx) dt = 0 .
x→+∞ 0
x x
2
sin t dt 2 sin t2 dt
sin x 1 1
6.120 lim 0 = lim = ⇒ lim 0 3 = .
x→0 x3 x→0 3x2 3 x→0 sin x 3
6.121 Puisque que pour tout entier n ≥ 1 et tout réel x > 0 :
x x x
tn+1 1
tn ln t dt = ln t − tn dt
1 n+1 1 n+1 1
xn+1 xn+1 1
= ln x − 2 + 2 ,
n+1 n+1 n+1
x x
on a lim lim tn ln t dt = lim lim tn ln t dt = 0 .
n→+∞ x→0+ 1 x→0+ n→+∞ 1
366 Solutions
6.131 Puisque
1 ln x + x
lim ln(ln x + x) − ln ln x + = lim ln = +∞ ,
x→+∞ x x→+∞ ln x + x1
t3 t
6.132 Rappel : ∀ t ≥ 0 : et + t > t + = (6 + t2 ).
3! 6
Ainsi, puisque pour tout entier n > 0 :
n n+1 n+1
t t 6
xn = dt < xn+1 = dt < dt
0 e t+t
0 e t+t
0 6 + t2
√
√ t n+1 √ n+1 6
= 6 Arctg √ = 6 Arctg √ < π,
6 0 6 2
la suite xn est strictement croissante et majorée, elle converge.
Calcul intégral 369
on a lim xn = 0.
n→+∞
x 1+sin2 t
6.135 Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = x− 0 2+ch t2
dt. Puisque
1+sin2 x
pour tout x ∈ R : f (x) = 1 − > 0, la fonction f est strictement
2+ch x2
croissante. Comme de plus f (0) = 0, on a pour tout x ∈ ]0, +∞[ :
x
1 + sin2 t
x> 2
dt .
0 2 + ch t
on a
n
k
n −1
lim = 0.
n→+∞ k 2k + 3
k=0
k
n
k 1
n
= n = S σn (f ) ;
n(n + k) n k
k=1 k=1 1+
n
ce qui donne, par passage à la limite, que
n 1 1
k
lim = f (x) dx = (x − ln x) = 1 − ln 2 .
n→+∞ n(n + k) 0 0
k=1
n
ak − a
2) Pour commencer, montrons que lim = 0. En effet, soit ε > 0.
n→+∞ n+k
k=1
Puisque lim ak = a, il existe un entier kε > 0 tel que pour tout k > kε :
k→+∞
|ak − a| ≤ 2ε . Ainsi, pour tout entier n > kε :
n
a − a kε
|ak − a|
n
|ak − a|
k
≤ +
n+k n+k n+k
k=1 k=1 k=kε +1
1
kε
ε βkε ε
≤ |ak − a| + ≤ + .
n 2 n 2
k=1
Pour conclure, il suffit de constater que pour tout entier n ≥ 1, on peut écrire
n n
n
n
ak ak a ak − a k
=a+ − =a+ −a
n+k n+k n n+k n(n + k)
k=1 k=1 k=1 k=1
n −1 (k) −1 (n+1)
−1 f (0) k f θn x n+1
f (x) = x + x
k! (n + 1)!
k=0
n
xk f −1 θn x n+1
= + x
k! (n + 1)!
k=0
p
avec les θn ∈ ]0, 1[. Comme de plus, lim xp! = 0 (critère de d’Alembert) et
p→+∞
pour tout n ∈ N∗ : f −1 −|x| < f −1 θn x < f −1 |x| (f −1 étant strictement
croissante car f l’est), on obtient
+∞ k
n
xk f −1 θn x n+1 x
−1
f (x) = lim + x = .
n→+∞ k! (n + 1)! k!
k=0 k=0
−1
6) D’après 5), f = exp. Par conséquent f = ln.
Calcul intégral 373
2n − 1 2n
β2n = β2n−2 et β2n+1 = β2n−1 .
2n 2n + 1
5) Puisque pour tout n ∈ N∗ et tout t ∈ 0, π2 : 0 < cos2n+1 t < cos2n t <
cos2n−1 t, on peut écrire que pour tout entier n ≥ 1 : 0 < β2n+1 < β2n < β2n−1
2n
ou encore, en utilisant 1), 2n+1 = ββ2n−1
2n+1
< ββ2n+1
2n
< 1.
β2n+1
Par conséquent lim = 1.
n→+∞ β2n
374 Solutions
1b) m = −1 et n = −1.
x n x
ln t 1 1
μn,−1 (x) = dt = lnn+1 t = lnn+1 x + cste .
t n+1 n+1
x x
dt
1c) m = n = −1. μ−1,−1 (x) = = ln(ln t) = ln(ln x) + cste.
t ln t
2
3 2 t4 2 2 1 2 3
2) t ln t dt = ln t − t ln t dt
1 4 1 2 1
4 2 1 2
2 1 t 15
= 4 ln 2 − ln t − t dt = 4 ln2 2 − 2 ln 2 +
3
.
2 4 1 4 1 32
6.149 1) Soit f : ]0, +∞[ → R la fonction auxiliaire définie par f (x) = lnxx .
Puisque pour tout x > e : f (x) = 1−ln x2
x
< 0, la fonction continue f est
strictement décroissante sur [e, +∞[ ; ce qui entraı̂ne que pour tout entier n ≥ 3
et tout t ∈ ]n, n + 1[ : ln(n+1) ln t ln n
n+1 < t < n ou encore, en intégrant,
n+1
ln(n + 1) ln t ln n
< dt < .
n+1 n t n
2) Soit n ≥ 3. Alors,
ln(n + 1) 1 2 ln(n + 1) n+1
ln t
xn+1 − xn = − ln (n + 1) − ln2 n = − dt < 0 ,
n+1 2 n+1 n t
ln2 n ln2 n
n n k+1
ln k ln 2 ln t
xn = − + > + dt −
2 k 2 k t 2
k=2 k=3
n+1 n 3
ln 2 ln t ln t ln 2 ln t
= + dt − dt > − dt .
2 3 t 1 t 2 1 t
La suite xn est strictement décroissante et minorée (pour n ≥ 3), elle converge.
6.150 Soit p ∈ N∗ .
1) Puisque la fonction f (x) = xp est strictement croissante sur [0, +∞[, on peut
k k+1
écrire pour tout entier k ≥ 1 : k−1 tp dt < k p < k tp dt ; ce qui entraı̂ne que
pour tout entier n > 1 :
n n n+1
p p
1+ t dt < k < tp dt .
1 k=1 1
1 + 2 p + · · · + np 1
D’où lim = .
n→+∞ np+1 p+1
376 Solutions
x+T
6.156 Soit F : R → R la fonction définie par F (x) = x f (t) dt. Puisque
pour tout x ∈ R : F (x) = f (x + T ) − f (x) = 0, la fonction F est constante.
Par conséquent pour tout u ∈ R :
T u+T
f (t) dt = F (0) = F (u) = f (t) dt .
0 u
∗
Il en découle que pour tout a ∈ R et n ∈ N :
a+nT n a+kT
T
f (t) dt = f (t) dt = n f (t) dt .
a k=1 a+(k−1)T 0
x+T
6.157 Soit F : R → R la fonction définie par F (x) = 0 f (t) dt. Puisque
pour tout x ∈ R : F (x) = f (x + T ) = f (x), on a
b b+T
f (t) dt = F (b) − F (a) = f (t) dt .
a a+T
et
π
t sin4 t π π
sin4 t
4 dt = 4 dt
0 sin t + cos4 t 2 0 sin t + cos4 t
π
π 2 sin4 t π
sin4 t
= dt + dt
2 0 sin4 t + cos4 t π
2
sin4 t + cos4 t
π π
π 2 sin4 t 2 cos4 t
= 4 dt + 4 dt
2 0 sin t + cos4 t 0 sin t + cos4 t
π 2
π 2 π
= dt = .
2 0 4
√
9
√
2) Si f (t) = 1 − t17 , on a f −1 (t) = 17 1 − t9 . Ainsi, d’après 1),
1 1
17 9
1 − t9 dt = 1 − t17 dt .
0 0
Ainsi, puisque les deux fonctions f et g sont continues, on obtient, par passage
à la limite,
b b
1 1
g f (x) dx ≤ g ◦ f (x) dx .
b−a a b−a a
1
b
6.163 1a)f (x) dx = (b − a) f (1 − t)a + tb dt
a 0
1
f (a) + f (b)
≤ (b − a) (1 − t)f (a) + tf (b) dt = (b − a) .
0 2
b b−a
2 a+b
1b) f (x) dx = f t+ dt
a − b−a 2
2
b−a
2 a+b a+b
= f t+ + f −t + dt
0 2 2
b−a
2 a+b a+b
≥2 f dt = f (b − a) .
0 2 2
Calcul intégral 379
2) La fonction f étant continue, il existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = min f (x).
a≤x≤b
Alors,
b c b
f (x) dx = f (x) dx + f (x) dx
a a c
1 1
= (c − a) f (1 − t)a + tc dt + (b − c) f (1 − t)c + tb dt
0 0
1 1
≤ (c − a) (1 − t)f (a) + tf (c) dt + (b − c) (1 − t)f (c) + tf (b) dt
0 0
f (a) + f (c) f (c) + f (b) 1
= (c − a) + (b − c) ≤ (b − a)f (c) .
2 2 2
on obtient que h(α) = 0 ; ce qui entraı̂ne que pour tout t ∈ [a, b] : f (t) + αg(t)
= 0 ou encore que les deux fonctions f et g sont linéairement dépendantes.
6.167 1) En utilisant l’exercice précédent (inégalité de Cauchy-Schwarz), on
peut écrire que
2
1 1 1 1
1
1= f (t) dt ≤ f (t) dt dt .
0 f (t) 0 0 f (t)
et Rx
u(x) = v(x) e a g(t) dt
x x
Rx Rx
Rx
≤α g(t) e t g(s) ds dt = −α e t g(s) ds = α e a g(s) ds − 1 .
a a
Rx
Par conséquent pour tout x ∈ [a, b] : f (x) ≤ α + u(x) ≤ α e a g(t) dt .
x
Posons, pour tout x ∈ I, v(x) = a g(t) − u(t) dt. Ainsi, puisque v(a)
= v(b) = 0, on a
b b b b b
f (t)v(t) dt = u (t)v(t) dt = u(t)v(t) − u(t)v (t) dt = − u(t)v (t) dt .
a a a a a
D’où
b b b
2
0= f (t)v(t)+ g(t)v (t) dt = g(t)− u(t) v (t) dt = g(t)− u(t) dt ;
a a a
ce qui entraı̂ne que pour tout x ∈ [a, b] : u(x) = g(x). De ce résultat, du fait
que [a, b] ⊂ I et que les deux fonctions u et g sont de classe C1 , on peut écrire,
sans autre, que pour tout a ≤ x ≤ b : g (x) = u (x) = f (x).
6.171 Pour tout x ∈ I :
x
n−1 (n) (x − t)n x 1 x n
x−t f (t) dt = −f (n) (t) + x − t f (n+1) (t) dt
a n a n
xa
(x − a)n
1
= f (n) (a) + (x − t)n f (n+1) (t) dt .
n n a
2) Puisque
⎧
⎪
⎨ 0 si 0 ≤ k < n ou k > 2n
(k)
f (0) =
⎪ k−n k! n
⎩ −1 si n ≤ k ≤ 2n,
n! k − n
et pour tout x ∈ R et tout k ∈ N : f (k) (x) = (−1)k f (k) (1 − x), on a bien que
pour tout k ∈ N : f (k) (0), f (k) (1) ∈ Z.
3) Raisonnons par l’absurde et supposons que π ∈ Q. Alors, π 2 ∈ Q et il existe
m
p, q ∈ N∗ tels que π 2 = pq . De plus, puisque lim πp
m! = 0, il existe un entier
n m→+∞
n > 0 tel que πp
n! < 1.
Considérons à présent les deux fonctions auxiliaires g, h : R → R définies
respectivement par
n
g(x) = q n
(−1)k π 2(n−k) f (2k) (x) et h(x) = g (x) sin(πx) − πg(x) cos(πx) .
k=0
n
ak e k = 0
k=0
n
n 1
0 = a0 Q(0) + ak Q(k) + ak k e k e−kt P (kt) dt
k=1 k=1 0
ou encore
n
n 1
a0 Q(0) + ak Q(k) = − ak k e k e−kt P (kt) dt .
k=1 k=1 0
xm−1
P (x) = (x − 1)m · · · (x − n)m .
(m − 1)!
le polynôme P (r) (x) avec r ≥ m a tous ses coefficients qui sont entiers et
divisibles par m. Ainsi, en constatant que
n
nm m
n
a0 Q(0) + ak Q(k) = a0 −1 n! + a0 λ + ak λk m ∈ Z∗ .
k=1 k=1
384 Solutions
D’autre part,
1
n M en n(n+1)m
ak k e k
e P (kt) dt ≤ M en max P (x) <
−kt
< 1.
0 0≤x≤n (m − 1)!
k=1
n
Finalement, en utilisant l’égalité obtenue sous 2a), a0 Q(0)+ ak Q(k) serait
k=1
un entier non nul strictement compris entre −1 et 1 ; ce qui est impossible. D’où
contradiction.
2 π ε
lim ε − = 0,
x→+∞
x3 sin2 2 2x
2x
ε
il existe un nombre xε > π tel que pour tout x > xε :
2 π ε ε
0< ε − < .
x3 sin2 2 2x 2
2x
Par conséquent pour tout x > xε :
π π− ε π
2 2 2 2x 2 2 2
0<x e−x cos t
dt = x e−x cos t
dt + x e−x cos t
dt
0 0 π− ε
2 2x
2 ε
π ε ε 2 π ε ε
< x e−x sin 2x
− + < ε 2 − + < ε.
2 2x 2 x3 sin2 2x 2
2x
π
2 2
D’où lim x e−x cos t
dt = 0 .
x→+∞ 0
2 1
f (x) = √ −√ ,
4 2
16 x + 4x + 1 x + x2 + 1
4
64 x3 + 8x 2x3 + x
f (x) = − 3 + 3 ,
16x4 + 4x2 + 1 x4 + x2 + 1
on a f − √12 > 0 et f √12 < 0. Par conséquent la fonction f admet un
minimum local en − √12 et un maximum local en √12 .
Calcul intégral 385
6.179 En effet, f (0) = 0 et pour tout 0 < |x| < 1 : f (x) > 0 (car x4 < x2 ).
on a f (0) = f (3) (0) = f (4) (0) = 0 et f (5) (0) = 120 > 0. Par conséquent la
fonction f admet un point d’inflexion en 0.
x 2 3
6.189 Puisque pour tout x ∈ R : f (x) = 0 esin t dt = x + x3 + R3 (x), on
a f (0) = 0 et f (3) (0) = 2 > 0. Par conséquent la fonction f admet un point
d’inflexion en 0.
6.190 Puisque pour tout x ∈ R :
sin x3
dt x3
f (x) = √ = √ + R3 (x) ,
0 1 + esin t 2
α 5 5
L (α) = √ Arcsin √ −√
25 + α2 25 + α2 25 + α2
et
25 5
L (α) = 3 Arcsin √25 + α2 > 0 ,
25 + α2
√
−1+ 2 √ 1
6.203 2 2x dx + √ 1 − x2 dx
√0 √
−1+ 2
4 2 3 −1+ 2 1
= x2 + x 1 − x2 + Arcsin x √
3 0 −1+ 2
√
2 √ 32 π √
= −1 + 2 + − Arcsin −1 + 2 .
3 2
6.204 1) Pour tout 0 ≤ α ≤ 2 :
β 2
A(α) = 4 − x2 dx − αβ + α (2 − β) − 4 − x2 dx
0 β
β
= 4 Arcsin + α (2 − β) − π , avec β = 4 − α2 .
2
2(α2 −3)
2) Puisque pour tout α ∈ ]0, 2[ : A (α) = 2 (1 − β) = 1+β , on a
√ √
A (α) < 0 sur 0, 3 et A (α) > 0 sur 3, 2 ;
ce √
qui entraı̂ne que la fonction continue
√ A est strictement décroissante sur
0, 3 et strictement croissante sur 3, 2 . Par conséquent
√ √ π
min A(α) = A 3 = 3 − .
α∈[0,2] 3
π
4 1
6.205 −4 (sin 4t + cos 4t − sin 2t − cos 2t) dt
0 2
π
2 1
+ (sin 4t − cos 4t − sin 2t + cos 2t) dt = 4.
π 2
4
−1 0 1 x
−1
et B = (b, β), sa valeur minimale est obtenue pour le segment de droite qui
joint ces deux points et dont l’équation est
β−α
y =α+ (x − a) .
b−a
2 4
6.207 2π x 1 + x4 dx = π 1 + t2 dt
0 0
4
t 1 π √ √
=π 1 + t2 + ln t + 1 + t2 = 4 17 + ln 4 + 17 .
2 2 0 2
2 4 3 4
16 2 16 3π 16 2
6.208 2π x 1 + x dx = π 1 + t dt = 1+ t
1 9 1 9 8 9
π √ 1
= 73 73 − 125 .
72
2
6.209 2π (x ch x2 + sin4 x) dx
1
2
1 1 2 3 1
= 2π sh x2 + − 2 cos 2x + cos 4x dx
2 1 4 1 2 2
2
1 1 3 1
= 2π 2
sh x + x − sin 2x + sin 4x .
2 4 2 8 1
1 1
2 2
6.210 2π (x3 + x) 1 + 3x2 + 1 dx = π (t + 1) 1 + 3t + 1 dt
0 0
1 1
π 2 2
= 6(3t + 1) 1 + 3t + 1 dt + 12 1 + 3t + 1 dt
18
0 16 4 0
π √
= 1 + r dr + 4 2
1 + s ds
18 1 1
π 3 16 π 4
= 1 + r 2 + s 1 + s2 + ln s + 1 + s2
27 1 9 1
√
π 29 √ 5√ 4 + 17
= 17 − 2 + ln √ .
9 3 3 1+ 2
0 h x
h
r r2
1) 2π x 1 + 2 dx = πr r2 + h2 .
0 h h
r2 2
h
π
2) π 2
x dx = r2 h.
0 h 3
r
dx x r
6.213 1) 8πar √ = 8πar Arcsin = 4π 2 ar.
0 r2 − x2 r 0
r
x r2 x r
2) 8πa 2 2
r − x dx = 8πa 2
r −x +2 Arcsin = 2π 2 ar2 .
0 2 2 r 0
y
a
r
0 x
1 1
√ π 2
6.214 π e2 x
− e2x dx = 2π t e2t dt − (e − 1)
0 0 2
1
t 2t e2t π
= 2π e − − (e2 − 1) = π.
2 4 0 2
π π
3 3
4
6.215 π tg x dx = π (1 + tg2 x) tg2 x − (1 + tg2 x) + 1 dx
0 0
π
1 3 3 π2
=π tg x − tg x + x = .
3 0 3
Calcul intégral 391
π π
3 3
6.216 π (1 + tg x + tg2 x + tg3 x) dx = π (1 + tg x)(1 + tg2 x) dx
0 0
π 2 π3 π √
= 1 + tg x = (3 + 2 3).
2 0 2
π π
6 2 6
2
6.217 π sin x + tg x dx = π 2
(sin4 x + 2 sin2 x tg2 x + tg4 x) dx
0 0
π π
6 3 cos 2x cos 4x 6 1 3 cos 2x
=π − + dx + 2π − + dx
0 8 2 8 0 cos2 x 2 2
π
6
+π (1 + tg2 x) tg2 x − (1 + tg2 x) + 1 dx
0
π π
3x sin 2x sin 4x 6 6
=π − + + 2π tg x − 3x + sin 2x
8 4 32 2 4
0 0
3 π6
tg x 883 √ 13 π
+π − tg x + x =π 3− .
3 0 1 728 48
e2
π e
2
dx 3π
6.218 π 3 =− 2 = .
e x ln x 2 ln x e 8
2 2
2 2 2
6.219 π 3x − x − x dx = π (8x2 − 6x3 + x4 ) dx
0 0
2
8 3 3 4 1 5 56
=π x − x + x = π.
3 2 5 0 15
1 1
x(1 − x5 ) 2 4 1+x
6.220 π dx = π −1 + x − x + dx
0 1 + x2 0 1 + x2
1
x3 x5 1
= π −x + − + Arctg x + ln(1 + x2 )
3 5 2
0
13 π ln 2
=π − + + .
15 4 2
3π
2) Puisque pour tout α ∈ ]0, 4[ : V (α) = −8π + 2 α2 , on a
4 4
V (α) < 0 sur 0, √ et V (α) > 0 sur √ ,4 ;
3 3
ce
qui entraı̂ne que la fonction continue
V est strictement décroissante sur
0, √43 et strictement croissante sur √43 , 4 . Par conséquent
4 64 1
min V (α) = V √ = π 1− √ .
α∈[0,4] 3 3 3
5 5
6 1
6.224 2π x x− dx = 2π x2 + 6 −1 dx
2 1+x 2 1+x
5
x3
= 2π − 6x + 6 ln(1 + x) = 6π(7 + 2 ln 2).
3 2
8
6.225 2π x (2x − 1) − (x − 4)2 − 1 dx
2
4 8
2
= 2π − x4 + 10 3
3 x − 8x = 360 π.
2
2 4π 2 3 2 4π
6.226 4π x x2 − 3 dx = x − 3 2
√ √ = .
3 3 3 3
1
1
3
√ π √
6.227 2π x 1 − 1 − x dx = − 2π x3 1 − x dx
0 2 0
1 1
π 3 π
= − 4π t2 1 − t2 dt = − 4π (t2 − 3t4 + 3t6 − t8 ) dt
2 0 2 0
3 1
π t 3 5 3 7 t9 187 π
= − 4π − t + t − = .
2 3 5 7 9 0 630
Calcul intégral 393
r √
−1+ 5
2
6.228 2π x 1 − x4 − x dx
0
√ r √
5
2π 3
−1+ −1+ 5
2 2
=π 1 − t2 dt − x
0 3 0
√
−1+ 5 √ 3
2
t 1 2 2π −1 + 5
=π 2
1 − t + Arcsin t −
2 2 0 3 2
⎛ ⎞
√ 3 √
π −1 + 5 2 −1 + 5 ⎠
=− ⎝ − 3 Arcsin .
6 2 2
1
6.229 2π x x − x2 + x dx
0
1
1 2
1 2 2
= 2π − (1 − 2x) x − x + x − x + x dx
2 2
0
1 3 1 2x − 1 1
= 2π − x − x2 2 + x − x2 + Arcsin(2x − 1)
3 2 4 8
3 1
x π 1
+ = 2π + .
3 16 3 0
2
6 2 2π 8
6.230 2π x 1 + x dx = 1 + t2 dt
0 3 0
8
2π t 2
1
2
= 1 + t + ln t + 1 + t
3 2 2
π √ √ 0
= 8 65 + ln 8 + 65 .
3
1
1
2 x3 x4 π
6.231 4π x (1 − x) dx = 4π − = .
0 3 4 0 3
2
1 1
6.232 2π − dx
1 x(1 + x6 ) 65 x
2 2 2 dx
= 2π
3 1
3x dx − 2π 65
2 1 x
x3 1 + x3
2π 8 dt 2π
= − ln 2
3 1 t(1 + t2 ) 65
2π 8 1 t 2π π
= − 2
dt − ln 2 = (449 ln 2 − 65 ln 65) .
3 1 t 1+t 65 195
394 Solutions
6.233 Puisque
2
2
x2 1 2 x2
x ln(1 + x) dx =
ln(1 + x) − dx
1 2 1 2 1 1+x
2 2
ln 2 1 1
= 2 ln 3 − − (x − 1) dx + dx
2 2 1 1 1+x
2
ln 2 1 (x − 1)2 3 1
= 2 ln 3 − − + ln(1 + x) = ln 3 − .
2 2 2 1 2 4
et
2 √17
dx 1 2 4x3 1 16 dt 1 ds
√ = √ dx = √ = √ 2
1 x 1+x
4 4 1 x
4 1+x 4 4 1 t 1+t 2 2 s −1
√17 √
1 s − 1 1 2+1
= ln √
= ln 4 + ln √ .
4 s+1 2 2 17 + 1
2π a
6.234 1) a 1 + t2 dt = aπ 1 + 4π 2 + ln 2π + 1 + 4π 2 .
0 2
2π
a2 4π 3 a2
2) t2 dt = .
2 0 3
y
aπ/2
−aπ 0 2aπ
x
−3aπ/2
√
2π
a 1 + λ2 2λπ
6.235 1) a 1 + λ2 eλt dt = (e − 1).
0 λ
2 2π 2
a a
2) e2λt dt = (e4λπ − 1).
2 0 4λ
Calcul intégral 395
0 ae2λπ
a x
ae3λπ/2
π
4
6.236 4a2 cos 2t dt = 2a2 .
0
y
a
y=x
−a 0
a x
−a
π
t
6.237 1) 8r cos dt = 16 r.
0 2
π 2 π
3 cos 2t
2) 4r2 1 + cos t dt = 4r2 + 2 cos t + dt = 6πr2 .
0 0 2 2
396 Solutions
π
t
3) Slatérale = 16 πr2 (1 + cos t) sin t cos dt
0 2
π
t 3t 5t 128 2
= 4πr2 2 sin + 3 sin + sin dt = r π.
0 2 2 2 5
π
2
V = 8πr3 1 + cos t (1 + 2 cos t) sin3 t dt
0
πr3 π
= (22 sin t + 19 sin 2t + sin 3t − 8 sin 4t − 5 sin 5t − sin 6t) dt
2 0
4πr3
= .
3 y
2r
0 4r x
−2r
π
2
6.238 1) 6r sin 2t dt = 6r.
0
π π
2 3r2 2 3r2 π
2) 12 r2 sin4 t cos2 t dt = (2 − cos 2t − 2 cos 4t + cos 6t) dx = .
0 8 0 8
π π
2 12 r2 π 2 12 r2 π
3) Slatérale = 12 r2 π sin4 t cos t dt = sin5 t = .
0 5 0 5
π
2
V = 6r3 π sin7 t cos2 t dt
0
π
3r3 π 2 32 r3 π
= (14 sin t − 8 sin 5t + 5 sin 7t − sin 9t) dt = .
128 0 105
y
−r 0 r x
−r
Calcul intégral 397
2π
t t 2π
6.239 1) 2r sin dt = −4r cos = 8r.
0 2 2 0
2π 2 2π
2 r
2) r2 1 − cos t dt = 2πr2 + (1 + cos 2t) dt = 3πr2 .
0 2 0
2π
t
3) Slatérale = 4πr2 (1 − cos t) sin dt
0 2
2π
2 t 3t 64πr2
= 2πr 3 sin − sin dt = .
0 2 2 3
2π
3
V = πr3 1 − cos t dt
0
πr3 2π
= (10 − 15 cos t + 6 cos 2t − cos 3t) dt = 5π 2 r3 .
4 0
2π
2 t
4) Slatérale = 4πr (t − sin t) sin dt
0 2
2π 2π
t t t
= 4πr 2
t sin dt − 8πr 2
sin2 cos dt
0 2 0 2 2
2π 2π
t t 16 πr 2
3 t
= 4πr2 −2t cos + 4 sin − sin = 16 π 2 r2
2 2 0 3 2 0
2π
3
V = 2πr (t − sin t)(1 − cos t)2 dt
0
2π 2π
3 3 t 3
2
= 2πr t − 2t cos t + cos 2t dt − 2πr 1 − cos t sin t dt
0 2 2 0
2π
3 1 t
= 2πr 3
t − 2 cos t + cos 2t − 2t sin t + sin 2t
2
4 8 4 0
2πr3 3 2π 3 3
− 1 − cos t = 6π r .
3 0
2r
0 πr 2πr x
Solutions des exercices du chapitre 7
Intégrales généralisées
1 1
t2 1 1 1
7.1 t ln t dt = ln t − t dt = − .
0+ 2 0+ 2 0 4
+∞ +∞
dt
7.2 = Arctg t = π.
−∞ 1 + t2 −∞
+∞ +∞
dt
7.3 2 + 6t + 10
= Arctg(t + 3) = π.
−∞ t −∞
x x x
3t − 1 dt dt 1 x 8t
7.4 ∀x > 1 : 2
dt = 3 2
− + dt
1 t(4t + 1) 1 4t + 1 1 t 2 1 4t2 + 1
√
x 4t2 + 1
x
3
= Arctg(2t) + ln
2 1 t
+∞ 1
3t − 1 2 3 π
⇒ dt = ln √ + − Arctg 2 .
1 t(4t2 + 1) 5 2 2
1− 1
dt π
7.5 √ = Arcsin t = .
1−t 2 0 2
0
2
dt √ 2
7.6 √ = 2 t − 1 = 2.
1+ t−1 1
2 2
t √ 1
7.7 √ dt = t−1+ √ dt
1+ t−1 1+ t−1
⎛ 3 ⎞2
t−1 √ 8
= 2 ⎝ + t − 1 = .
⎠
3 3
1
+∞ +∞ +∞
dt ds
7.8 √ =2 2+1
= 2 Arctg s = π.
1+ t t−1 0 s 0
+∞ +∞ +∞
dt ds
7.9 √ =2 2
= 2 Arctg s = π.
0+ t(1 + t) 0 s + 1 0
+∞ +∞
t 3 3 2
7.10 2 dt = 1 + t = +∞.
0 3 2 0
1 + t2
400 Solutions
+∞ 1 1 √
dt ds
7.11 √ = √ = ln s + 1 + s2 = ln 1 + 2 .
1 t 1 + t2 0 1 + s2 0
+∞ 1 1
dt ds ds
7.12 √ = √ = 2
2
t t +t+1 2
s +s+1
1 0 0 1 3
s+ +
2 4
1
1 2
= ln s+
+ s + s + 1 = ln 1 + √
2 .
2 0 3
1 1
dt 1 2 ds
7.13 √ = √ 2
2
0+ (t + 2) 3t − t 10 3 1
3
2
7
− s−
20 20
1
1 20 s − 7 2 1 π 1
= √ Arcsin 1 = √10 2 + Arcsin 9 .
10 3
3
1 2
2 dt 2
ds √
7.14 = √ = 2 s − 1 = 2.
0+ (1 − t) t(1 − t) 1+ s−1 1
3 3
2− 2− t− +
t 2 2
7.15 dt = 2 dt
1+ (t − 1)(2 − t) 1+ 1
2
3
− t−
2 2
2
3 3π
= − (t − 1)(2 − t) + Arcsin(2t − 3) = .
2 1 2
+∞ +∞ +∞
dt ds
7.16 √ =2 2
= 2 Arctg s =π .
e t−1 1 + s 0
0+ 0
e− 1− 1 π
dt ds
7.17 = √ = Arcsin s = .
2 − 2 2
1 t 1 − ln t 0 1 s 0
1− 1
ln t 2
7.18 √ dt = 2 ln(1 − s2 ) ds
3
4
1 − t 0
1 1
2 (1 − s2 ) − 1
2 2
= 2 s ln(1 − s ) − 2 ds
0 0 1 − s2
1
3 1 + s 2 27
= ln − 2 + 2 ln = −2 + ln .
4 1−s 0 4
+∞ √ +∞ +∞ +∞
− t −s −s −s
7.19 e dt = 2 s e ds = 2 −se + e ds = 2.
0 0 0 0
1 1
7.20 ln t dt = t(ln t − 1) = −1.
0+ 0+
+∞
+∞
ln t ln t +∞ dt
7.21 dt = − + = 1.
1 t2 t 1 1 t2
Intégrales généralisées 401
+∞ +∞ +∞
2 −t 2 −t
7.22 t e dt = −t e +2 t e−t dt
0 0 0
+∞ +∞
−t
= −2t e +2 e−t dt = 2 .
0 0
+∞
2
+∞
t 1 +∞ −(2t)2
t2 e−4t dt = − e−4t
2
7.23 + e dt
0 8 0 8 0
+∞ √
1 2 π
= e−s ds = .
16 0 32
+∞ +∞ +∞
dt et t π
7.24 =2 2 dt = 2 Arctg e = .
0 ch t 0 1+ e t 0 2
+∞
Arctg t Arctg2 t +∞ π2
7.25 dt = = .
0 1 + t2 2 0 8
+∞
Arctg t Arctg t +∞ +∞
dt
7.26 2
dt = − +
1 t t 1 1 t(1 + t2 )
+∞ +∞
π 1 t π t π ln 2
= + − dt = + ln √ = + .
4 t 1+t 2 4 1+t 2 4 2
1 1
π− +∞
2 dt ds 1 +∞ 1 1
7.27 = = − ds
0 4 + tg2 t 0 (4 + s2 )(1 + s2 ) 3 0 1 + s2 4 + s2
⎛ s ⎞+∞
2 ⎠
1 ⎝ Arctg π
= Arctg s − = .
3 2 12
0
√ +∞
ln t 2 ln t 2 ln t
7.28 1) ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ = < 3 ⇒ dt converge.
1 + t2 1 + t2 t2 1 1 + t2
1 1
ln t ln t
2) 2
dt = lim dt
0+ 1 + t x→0+ x 1 + t2
x1 +∞
ln s ln s
= − lim ds = − ds.
x→0+ 1 1 + s2 1 1 + s2
+∞ 1 +∞
ln t ln t ln t
D’où 2
dt = 2
dt + dt = 0 .
0+ 1 + t 0+ 1 + t 1 1 + t2
+∞
dt
7.29 4
0 t +1
√
t2 + 2t + 1 √ √ +∞
1 1
= √ ln √ + Arctg 2 t − 1 + Arctg 2t + 1
2 2 2 2
t − 2t + 1
0
π
= √ .
2 2
+∞
t 1 +∞ 2t
7.30 4+1
dt = 2 dt
0 t 2 0 t 2 +1
+∞
1 +∞ ds 1 π
= = Arctg s = .
2 0 s2 + 1 2 0 4
402 Solutions
1
+∞ 0 +∞
t2 s2 −1 ds π
7.31 dt = ds = = √ .
0 t4 + 1 +∞
1 s2 0 s4+1 2 2
+1
s4
t3
7.32 Diverge car lim t = 1.
t→+∞ t4 + 1
π π− +∞
2 dt 2 1 + tg2 t 1 + s2 π
7.33 4 = 4
dt = 4
ds = √ .
4
cos t + sin t cos2 t 1 + tg t 1 + s 2
0 0 0
2π
dt
7.35 2 cos2 t + b2 sin2 t
0 a
π 2π
dt dt
= 2 cos2 t + b2 sin2 t
+ 2 cos2 t + b2 sin2 t
0 a π a
π π
dt 2 dt
=2 2 cos2 t + b2 sin2 t
=2 2 cos2 t + b2 sin2 t
0 a π
−2 a
π π
2 dt 4 2 dt
=4 2 = b2
2
2 2 2
a cos t + b sin t a
0 0
cos2 t 2
+ tg 2
t
+∞ +∞ b
4 ds 4 b 2π
= 2 = Arctg s = .
b 0 a2 2 ab a 0 ab
+ s
b2
7.36 Puisque pour tout 0 < t ≤ π2 : ln(sin t) = ln sint t + ln t, l’intégrale
π2
généralisée 0+ ln(sin t) dt converge. De plus,
π π π π−
2 2 2
ln(sin t) dt = ln cos −t dt = ln(cos s) ds.
0+ 0+ 2 0
Par conséquent
π π π−
2 1 2 2
ln(sin t) dt = ln(sin t) dt + ln(cos t) dt
0+ 2 0+ 0
π− π−
1 2 sin 2t 1 sin r
= ln dt = ln dr
2 0+ 2 4 0+ 2
π− π
1 π ln 2 1 2 π ln 2
= ln(sin r) dr − = ln(sin r) dr − .
4 0+ 4 2 0+ 4
π−
2 π ln 2
D’où ln(sin t) dt = − .
0+ 2
Intégrales généralisées 403
2t3 + t2 + 1 3t3 + 4t
7.38 lim t = 2 et lim t =3
t→+∞ t4 + 1 t→+∞ t4 + 1
+∞ +∞ 3
2t3 + t2 + 1 3t + 4t
⇒ 4
dt = dt = +∞.
0 t +1 0 t4 + 1
x 3
2t + t2 + 1 2x3 + x2 + 1
4
dt
D’où lim 0 x 3
t +1
= lim x4 + 1 = .
2
x→+∞ 3t + 4t x→+∞ 3x3 + 4x 3
dt
0 t4 + 1 x4 + 1
4
√ 1 dt
7.39 lim t − 3 =1⇒ converge.
t→3+ ln(t − 2) 3+ ln(t − 2)
1
1 1
7.40 ∀ t ∈ ]0, 1] : cos < 1 ⇒ cos dt converge.
t 0+ t
1
th(t − t2 ) −1 2 th(t − t2 )
7.41 1) lim = ⇒ dt converge.
t→0+ t sin(t − 1) sin 1 0+ t sin(t − 1)
1−
th(t − t2 ) th(t − t2 )
2) lim = −1 ⇒ dt converge.
t→1− t sin(t − 1) 1 t sin(t − 1)
2
1−
th(t − t2 )
D’où dt converge.
0+ t sin(t − 1)
1−
sin t sin t
7.42 lim (1 − t) = − sin 1 ⇒ dt diverge.
t→1− t ln t 0+ t ln t
√ 1 √
√ sin t 2 sin t
7.43 lim t =0⇒ dt converge.
t→0+ t ln t 0+ t ln t
1
sh t 2 sh t
7.44 1) lim =0⇒ dt converge.
t→0+ 1 0+ 1
t ln t ln
t t
1−
√ sh t sh t
2) lim 1 − t = sh 1 ⇒ dt converge.
t→1− 1 1 1
t ln 2 t ln
t t
1−
sh t
D’où dt converge.
0+ 1
t ln
t
1
1 1 1
7.45 ∀ t ∈ ]0, 1] : 0 < ln 1 + √ <√ ⇒ ln 1 + √ dt converge.
t t 0+ t
404 Solutions
√ 1 2√
√ ln2 t 2 ln t
7.46 1) lim t √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ 1−t 0+ 1 − t
√ 1− 2 √
√ ln2 t ln t
2) lim 1 − t √ =0⇒ √ dt converge.
t→1− 1−t 1
2
1−t
1− 2 √
ln t
D’où √ dt converge.
0+ 1−t
√
3 ln t 1 1 π t
7.47 1) lim t 4 √= lim t 4 ln t √ = 0
t→0+ sin π t π t→0+ sin π t
1
2 ln t
⇒ √ dt converge.
0+ sin π t
1−
ln t 2 2 ln t
2) lim √ = lim √ √ =− ⇒ √ dt converge.
t→1− sin π t t→1− π t cos π t π 1 sin π t
2
1−
ln t
D’où √ dt converge.
0+ sin π t
1
sh t 2 sh t
7.48 1) lim √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ Argth t 0+ Argth t
1−
sh t sh t
2) lim √ =0⇒ √ dt converge.
t→1− Argth t 1 Argth t
2
1−
sh t
D’où √ dt converge.
0+ Argth t
1
1 1
7.49 lim t =1⇒ dt diverge.
t→0+ et − 1 0+ et − 1
sin t
7.50 Converge, car pour tout t ∈ ]0, 1] : ln(sin t) = ln t + ln t.
3
ln(t − 1) ln(t − 1)
7.51 lim =1⇒ dt converge.
t→2+ t−2 2+ t−2
√ 1 1 2
dt
7.52 lim t−1 √ =√ ⇒ √ converge.
t→1+ 3
t −1 3 3
t −1
1+
1
√ 1 2 dt
7.53 1) lim t √ =1⇒ √ converge.
t→0+ t−t 5 t − t5
0+
1−
√ 1 1 dt
2) lim 1 − t √ = ⇒ √ converge.
t→1− t−t 5 2 1 t − t5
2
1−
dt
D’où √ converge.
0+ t − t5
Intégrales généralisées 405
1
sin t 2 sin t
7.54 1) lim √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ t−t 2 t − t2
0+
1−
√ sin t sin t
2) lim 1 − t √ = sin 1 ⇒ √ converge.
t→1− t−t 2 1 t − t2
2
1−
sin t
D’où √ converge.
0+ t − t2
π π−
1 2 dt
7.55 lim −t cos t
= −1 ⇒ diverge.
t→ π2 − 2 1 − e 0 1 − ecos t
!
"
"1 + 1 +∞
1+t 2 1" " t 2 1 1 + t2
7.56 ∀ t ≥ 1 : = # ≥ ⇒ dt diverge.
1 + t4 t 1 t 1 1 + t4
1+ 4
t
1
sin t sin t
7.57 1) lim =1⇒ dt converge.
t→0+ ln(1 + t) 0+ ln(1 + t)
+∞
sin t
2) dt converge (critère de Abel-Dirichlet).
1 ln(1 + t)
+∞
sin t
D’où dt converge.
0+ ln(1 + t)
1
ln(1 + t) 1+t
7.58 1) lim = lim =1
t→0+ sh t + sin2 t t→0+ ch t + sin 2t
1
ln(1 + t)
⇒ 2 dt < +∞ .
0+ sh t + sin t
+∞
ln(1 + t) t 12 ln(1 + t)
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < 2 < < ⇒ dt < +∞.
sh t + sin t sh t t 2
1 sh t + sin2 t
+∞
ln(1 + t)
D’où dt < +∞.
0+ sh t + sin2 t
1
sin t sin t
7.59 lim =1⇒ dt converge.
t→0+ t 0+ t
1
tg t tg t
7.60 lim =1⇒ dt converge.
t→0+ t 0+ t
1
1 1 1
7.61 ∀ t ∈ ]0, 1] : sin √ < √ ⇒ sin √ dt converge.
t t 0+ t
1
1 1 1 1 1
7.62 1) ∀ t ∈ ]0, 1] : √ sin < √ ⇒ √ sin dt converge.
t t t 0+ t t
+∞
1 1 1 1 1
2) ∀ t ≥ 1 : √ sin < 3 ⇒ √ sin dt converge.
t t t2 1 t t
+∞
1 1
D’où √ sin dt converge.
0+ t t
406 Solutions
1
sin t sin t
7.63 1) lim √ = 0 ⇒ √ dt converge.
t→0+ t 0+ t
+∞
sin t
2) √ dt converge (critère de Abel-Dirichlet).
1 t
+∞
sin t
D’où √ dt converge.
0+ t
+∞
1 1
7.64 lim t sin = 1 ⇒ sin dt diverge.
t→+∞ t 1 t
+∞
1 1
7.65 lim t sin = 1 ⇒ t sin dt diverge.
t→+∞ t 1 t
+∞
1 1 1 1 1
7.66 ∀ t ≥ 1 : sin < 2 ⇒ sin dt converge.
t t t 1 t t
+∞
7.67 ∀ t ≥ 0 : 0 < sin e−t < e−t ⇒ sin e−t dt converge.
0
+∞
−t 6
7.68 ∀t ≥ 1 : 0 < e ln t < 2 ⇒ e−t ln t dt converge.
t 1
1
−t
7.69 1) lim t = 1 ⇒ lim e
t
ln t = 0 ⇒
t
e−t ln tt dt converge.
t→0+ t→0+ 0+
+∞
4!
2) ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ e−t ln tt < t2 e−t < ⇒ e−t ln tt dt < +∞.
t2 1
+∞
D’où e−t ln tt dt converge.
0+
+∞
dt −1 +∞ 1
7.70 2 = ln t =
2 ln 2
.
4 t ln t 4
+∞
1 1 1
7.71 ∀ t ≥ 1 : 0 < ln 1 + 2 < 2 ⇒ ln 1 + 2 dt converge.
t t 1 t
1
sin t ln t sin t t ln t sin t ln t
7.72 1) lim = lim =0⇒ dt converge.
t→0+ et + t t→0+ t
t e +t t
0+ e + t
1
sin t ln t sin t ln t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ t ≤ t e−t ⇒ dt converge.
e +t et + t
1
+∞
sin t ln t
D’où dt converge.
0+ et + t
Intégrales généralisées 407
1
1+
Puisque lim lnt
7.73
t→+∞
= 1,
1 1
1+ 2 1+ 2
ln t t
1
1+
1
ln t
∃ α > 1 tel que ∀ t ≥ α : > .
1 1 2
1+ 2 1+ 2
ln t t
généralisée
+∞
1 + ln t
2
√ dt diverge.
1 (1 + ln t) t2 + 1
+∞
t − sin t t − sin t
7.74 lim =1⇒ dt diverge.
t→+∞ t + sin t 1 t + sin t
√ √ +∞ √
t sin t t t sin t
7.75 ∀ t > 1 : 2 ≤ 2 ⇒ dt converge.
t −1 t −1 2
t −1
1
+∞
1 1 dt
7.76 lim t √ = ⇒ √ diverge.
t→+∞ t + t2 + 5 2 1 t + t2 + 5
1 −t
√ e−t e
7.77 1) lim t √ = 1 ⇒ √ dt converge.
t→0+ t 0+ t
−t +∞ −t
e e
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < √ ≤ e−t ⇒ √ dt converge.
t 1 t
+∞ −t
e
D’où √ dt converge.
0+ t
1
t t
7.78 1) lim √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ e −1
t
0+ e −1
t
√ +∞
t 6! t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < √ < 2 ⇒ √ dt converge.
e −1
t t 1 e −1
t
+∞
t
D’où √ dt converge.
e t−1
0+
1
√ 1 dt
7.79 1) lim t √ =1⇒ √ converge.
t→0+ sh t 0+ sh t
√ √ +∞
1 2 4 3 dt
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < √ < √ < 2 ⇒ √ converge.
sh t e t − 1 t 1 sh t
+∞
dt
D’où √ converge.
0+ sh t
408 Solutions
+∞
cos t2 1 cos t2
7.80 ∀ t ≥ 1 : 0 < 2 ≤ 2 ⇒ dt converge.
t t 1 t2
+∞
cos t2 +∞ +∞
cos t2
D’où sin t2 dt = − − dt converge.
1 2t 1 1 2t2
√ 1 √
t sin 2 t sin 1
7.81 1) lim t 4
3
t2 = 0 ⇒ t2 dt converge.
t→0+ ln(1 + t) 0+ ln(1 + t)
√ √
1 +∞ t sin 1
t sin 2
t 1 t2 dt converge.
2) ∀ t ≥ 2 : < ⇒
ln(1 + t) t 32 2 ln(1 + t)
√ 1
+∞ t sin 2
D’où t dt converge.
0+ ln(1 + t)
1
sin(1 − ch t) −1 sin(1 − ch t)
7.82 1) lim = ⇒ dt converge.
t→0+ t sh t 2 0+ t sh t
+∞
sin(1 − ch t) sin(1 − ch t)
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < < 1 ⇒ dt converge.
t sh t t2 t sh t
1
+∞
sin(1 − ch t)
D’où dt converge.
0+ t sh t
+∞ 2
t2 + 8 9 t +8
7.83 lim (t − 1) 4 = ⇒ dt diverge.
t→1+ t − t2 2 1+ t 4 − t2
2
√ sin t sin 1 sin t
7.84 1) lim t − 1 √ = ⇒ √ dt converge.
t→1+ ch t ln t ch 1 1+ ch t ln t
+∞
sin t
2) √ dt converge (critère de Abel-Dirichlet).
2 ch t ln t
+∞
sin t
D’où √ dt converge.
1+ ch t ln t
√ sin t 1
sin t
7.85 1) lim t √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ sh t 0+ sh t
+∞
sin t
2) √ dt converge (critère de Abel-Dirichlet). D’où
1 sh t
+∞
sin t
√ dt converge.
0+ sh t
√ cos t 1
cos t
7.86 1) lim t √ =1⇒ √ dt converge.
t→0+ e −1
t
0+ et − 1
+∞
cos t
2) √ dt converge (critère de Abel-Dirichlet).
1 et − 1
+∞
cos t
D’où √ dt converge.
0+ et − 1
Intégrales généralisées 409
1
ln(ch t) ln(ch t)
7.87 1) lim =0⇒ dt converge.
t→0+ sh t 0+ sh t
t
e + e−t et − e−t et − 1 t3
2) ∀ t ≥ 1 : ln(ch t) = ln < t et sh t = > >
2 2 2 12
+∞
ln(ch t) 12 ln(ch t)
⇒ ∀t ≥ 1 : 0 < < 2 ⇒ dt converge.
sh t t 1 sh t
+∞
ln(ch t)
D’où dt converge.
0+ sh t
1
π Arctg
7.88 lim t2 − Arctg t2 = lim t2 = 1
t→+∞ 2 t→+∞ 1
t2
+∞ π
⇒ − Arctg t2 dt converge.
0 2
1
Arctg3 t Arctg3 t
7.89 1) lim ln(ch t) = 0 ⇒ ln(ch t) dt converge.
t→0+ t3 0+ t3
t
e + e−t
2) ∀ t ≥ 1 : ln(ch t) = ln <t
2
Arctg3 t π3
⇒ ∀t ≥ 1 : 0 < 3
ln(ch t) < 2
t 8t
+∞ 3
Arctg t
⇒ ln(ch t) dt converge.
1 t3
+∞
Arctg3 t
D’où ln(ch t) dt converge.
0+ t3
1
Arctg3 t Arctg3 t
7.90 1) lim =2⇒ dt converge.
t→0+ t ln(ch t) 0+ t ln(ch t)
t
e + e−t
2) ∀ t ≥ 1 : , ln(ch t) = ln > t − ln 2
2
+∞
Arctg3 t π3 Arctg3 t
⇒ ∀t ≥ 1 : 0 < < ⇒ dt converge.
t ln(ch t) 8t(t − ln 2) 1 t ln(ch t)
+∞
Arctg3 t
D’où dt converge.
0+ t ln(ch t)
√ 2
e−t e−t
7.91 1) lim t =1⇒ dt converge.
t→0+ ln(1 + t) 0+ ln(1 + t)
+∞
e−t −t e−t
2) ∀ t ≥ 2 : 0 < <e ⇒ dt converge.
ln(1 + t) 2 ln(1 + t)
+∞
e−t
D’où dt converge.
0+ ln(1 + t)
410 Solutions
2
√ 1 1 dt
7.92 1) lim t − 1 √ = ⇒ √ converge.
t→1+ 4
t −1 2 4
t −1
1+
+∞
1 dt
2) lim t2 √ =1⇒ √ converge.
t→+∞ t4 − 1 2 t 4−1
+∞
dt
D’où √ converge.
4
t −1
1+
2
sin t2 sin t2
7.93 1) lim =1⇒ dt converge.
t→0+ ln(1 + t) sh t 0+ ln(1 + t) sh t
+∞
sin t2 sin t2
2) ∀ t ≥ 2 : 0 < < 1 ⇒ dt converge.
ln(1 + t) sh t sh t 2 ln(1 + t) sh t
+∞
sin t2
D’où dt converge.
0+ ln(1 + t) sh t
+∞
sin t4 1 sin t4
7.94 ∀ t ≥ 1 : 0 < 3 ≤ 3 ⇒ dt converge.
t t 1 t3
+∞
sin t4 +∞ 1 +∞ sin t4
D’où t cos t4 dt = + dt converge.
1 4t2 1 2 1 t3
1
t esin t t esin t
7.95 1) lim 2
= 1 ⇒ 2
dt converge.
t→0+ Arctg t + t ch t 0+ Arctg t + t ch t
+∞
t esin t e t esin t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < < ⇒ dt converge.
Arctg t + t2 ch t ch t 1 Arctg t + t2 ch t
+∞
t esin t
D’où dt converge.
0+ Arctg t + t2 ch t
1 3
√ ln3 t ln t
7.96 1) lim t 2 = 0 ⇒ 2 dt converge.
t→0+ ch t 0+ ch t
et t3
2) ∀ t ≥ 1 : ch t > >
2 12
+∞ 3
ln3 t 144 ln t
⇒ ∀t ≥ 1 : 0 < 2 < 3 ⇒ dt converge.
ch t t 1 ch2 t
+∞ 3
ln t
D’où 2 dt converge.
0+ ch t
2
ln(2 + t2 ) √ ln(2 + t2 )
7.97 1) lim sin t = ln 2 ⇒ sin t dt converge.
t→0+ e −1
t
0+ et − 1
ln(2 + t2 )
t 3!
2) ∀ t ≥ 2 : sin t ≤ t < 2
e −1 t e −1 t
+∞
ln(2 + t2 )
⇒ sin t dt converge.
2 et − 1
+∞
ln(2 + t2 )
D’où sin t dt converge.
0+ et − 1
Intégrales généralisées 411
+∞
t2 e−t 3! t2 e−t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < ≤ t e−t < 2 ⇒ dt converge.
t − ecos t + e t 1 t − ecos t + e
+∞
t2 e−t
D’où dt converge.
0+ t − ecos t + e
4
3 ln t ln t
7.101 1) lim t4 √ e− sh t = 0 ⇒ √ e− sh t dt converge.
t→0+ ln 1 + t 0+ ln 1 + t
ln t 3!
2) ∀ t ≥ 4 : 0 < √ e− sh t < t e−t < 2
ln 1 + t t
+∞
ln t
⇒ √ e− sh t dt converge.
4 ln 1 + t
+∞
ln t
D’où √ e− sh t dt converge.
0+ ln 1 + t
1
sin t −√t sin t −√t
7.102 1) lim e =1⇒ e dt converge.
t→0+ t 0+ t
+∞
sin t −√t √ sin t −√t
2) ∀ t ≥ 1 : e ≤ e− t < 4! ⇒ e dt converge.
t t2 t
1
+∞
sin t −√t
D’où e dt converge.
0+ t
412 Solutions
√ 1 √
√ ln 1 + t −t ln 1 + t −t
7.103 1) lim t e =1⇒ e dt converge.
t→0+ th t 0+ th t
√
ln 1 + t −t t e−t 3!
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < e < < 2
th t th 1 t th 1
+∞ √
ln 1 + t −t
⇒ e dt converge.
1 th t
+∞ √
ln 1 + t −t
D’où e dt converge.
0+ th t
√ 2 √
ln t 1 ln t
7.104 1) lim 2 = ⇒ 2
dt converge.
t→1+ t − 1 4 1+ t − 1
√ √ +∞ √
ln t t ln t
2) ∀ t ≥ 2 : 0 < 2 < 2 ⇒ dt converge.
t −1 t −1 2 t2 − 1
+∞ √
ln t
D’où dt converge.
1+ t2 − 1
1
√ sin t 2 sin t
7.105 1) lim t 3 √ =1⇒ 3√ dt converge.
t→0+
t2 1 − t 2 0+ t 2 1 − t2
1−
√ sin t sin 1 sin t
2) lim 1 − t 3 √ = √ ⇒ 3√ dt converge.
2 1
t→1−
t2 1 − t 2 2 t 2 1 − t2
1−
sin t
D’où 3√ dt converge.
0+ t 2 1 − t2
1
sin t sin t
7.106 1) lim √ =1⇒ √ dt converge.
t→0+ t 1 + t2 0+ t 1 + t2
+∞
sin t 1 sin t
2) ∀ t ≥ 1 : √ ≤ 2 ⇒ √ dt converge.
t 1+t 2 t t 1 + t2
1
+∞
sin t
D’où √ dt converge.
0+ t 1 + t2
1
1 − cos t2 1 1 − cos t2
7.107 1) lim = ⇒ dt converge.
t→0+ t4 2 0+ t4
+∞
1 − cos t2 2 1 − cos t2
2) ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ ≤ ⇒ dt converge.
t4 t4 1 t4
+∞
1 − cos t2
D’où dt converge.
0+ t4
√ 1
e−t e−t
7.108 1) lim t √ =1⇒ √ dt converge.
t→0+ Arctg t 0+ Arctg t
+∞
e−t 2e−t e−t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < √ ≤ √ ⇒ √ dt converge.
Arctg t π 1 Arctg t
+∞
e−t
D’où √ dt converge.
0+ Arctg t
Intégrales généralisées 413
√
2 √
sin t − t sin t
7.109 1) lim e =1⇒ e− t dt converge.
t→0+ ln(1 + t) 0+ ln(1 + t)
sin t √ √ 4!
2) ∀ t ≥ 2 : e− t ≤ e− t ≤ 2
ln(1 + t) t
+∞ √
sin t
⇒ e− t dt converge.
2 ln(1 + t)
+∞ √
sin t
D’où e− t dt converge.
0+ ln(1 + t)
1
sin t 2 sin t
7.110 1) lim = −1 ⇒ dt converge.
t→0+ ln(1 − t) 0+ ln(1 − t)
1−
sin t sin t
2) lim =0⇒ dt converge.
t→1− ln(1 − t) 1 ln(1 − t)
2
1−
sin t
D’où dt converge.
0+ ln(1 − t)
1
√ ln t 2 ln t
7.111 1) lim t =0⇒ dt converge.
t→0+ ln(2 − t) 0+ ln(2 − t)
1−
ln t ln t
2) lim = −1 ⇒ dt converge.
t→1− ln(2 − t) 1 ln(2 − t)
2
1−
ln t
D’où dt converge.
0+ ln(2 − t)
√ ln t 1
ln t
7.112 1) lim t 2
= 0 ⇒ 2
dt converge.
x→0+ 1+t 0+ 1 + t
√ √
ln t ln t t 2
2) ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ = 2 < 2 < 3
1 + t2 1 + t2 1 + t2 t2
+∞
ln t
⇒ dt converge.
1 1 + t2
+∞
ln t
D’où dt converge.
0+ 1 + t2
7.113 Elle diverge car
+∞
t ln t t t
∀t ≥ e : 4 ≥ 1 + t2 et dt = +∞ .
2
1 + t sin t e 1 + t2
√ ln4 t 1
2 ln4 t
7.114 1) lim t 2 = 0 ⇒ 2
dt converge.
t→0+ 1−t 0+ (1 − t)
1−
ln4 t ln4 t
2) lim = 0 ⇒ dt converge.
t→1− 1 − t 2 1 (1 − t)2
2
1−
ln4 t
D’où 2
dt converge.
0+ (1 − t)
414 Solutions
1 √
7.115 1) e− t
ln(sh t) dt converge, car pour tout t > 0 :
0+
sh t
ln(sh t) = ln + ln t .
t
√ √
+∞ √
6!
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < e− t ln(sh t) < t e− t
< ⇒ e− t
ln(sh t) dt converge.
+∞ √ t2 1
es − e−s es − 1 sk
2) Rappels : ∀ s > 0 et k ∈ N∗ : sh s = > > ;
2 2 2 k!
+∞
sin t ln(1 + t) 8 6! sin t ln(1 + t)
∀t ≥ 1 : √ √ ≤ 2 ⇒ √ √ dt converge.
sh t Arctg t 3 πt 1 sh t Arctg t3
+∞
sin t ln(1 + t)
D’où √ √ dt converge.
0+ sh t Arctg t3
ln(tg t) 1 + tg2 t
7.120 1) lim = lim =1
t→0+ ln t t→0+ tg t
t √ ln(tg t)
√
⇒ lim t cos t ln(tg t) = lim cos t t ln t =0
t→0+ t→0+ ln t
0+
⇒ cos t ln(tg t) dt converge.
1
ln(tg t) cos t
2) lim cos t ln(tg t) = lim = lim 2 = 0
π
t→ 2 − π t→ 2 − 1 t→ π − sin t
2
π− cos t
2
⇒ cos t ln(tg t) dt converge.
1
π−
2
D’où cos t ln(tg t) dt converge.
0+
2
sin t2 − sh t sin t2
7.121 1) lim √ e =2⇒ √ e− sh t dt converge.
x→0+ t ln 1 + t 0+ t ln 1 + t
sin t2
2) ∀ t ≥ 2 : √ − sh t − sh t
≤ e−t
t ln 1 + t
e ≤e
+∞
sin t2
⇒ √ e− sh t dt converge.
2 t ln 1 + t
+∞
sin t2
D’où √ e− sh t dt converge.
0+ t ln 1 + t
3
sin t sin t
7.122 1) lim =1⇒ dt converge.
x→0+ t(1 + t ln t) 0+ t(1 + t ln t)
+∞
sin t 1 sin t
2) ∀ t ≥ 3 : < ⇒ dt converge.
t(1 + t ln t) t2 3 t(1 + t ln t)
+∞
sin t
D’où dt converge.
0+ t(1 + t ln t)
√ 1 − cos(sin t) sin t sin t
7.123 1) lim t √ = lim 1 − cos(sin t) =0
x→0+ 3
t x→0+ t
1
1 − cos(sin t) sin t
⇒ √ dt converge.
0+ t3
416 Solutions
1 − cos(sin t) sin t +∞
1 − cos(sin t) sin t
2
2) ∀ t ≥ 1 : √ ≤ 3 ⇒ √ dt converge.
t3 t2 1 t3
+∞
1 − cos(sin t) sin t
D’où √ dt converge.
0+ t3
1
3 ln t 2 ln t
7.124 1) lim t 4 √ =0⇒ √ dt converge.
t→0+ sin π t 0+ sin π t
ln t 2 2
2) lim √ = lim √ √ =−
t→1− sin π t t→1− π t cos π t π
1−
ln t
⇒ √ dt converge.
1 sin π t
2
1−
ln t
D’où √ dt converge.
0+ sin π t
et − e−t et − 1 t4
2) Rappel : ∀ t > 0 : sh t = > > .
2 2 48
√
Arctg t π 2 3π
∀t ≥ 4 : 0 < √ √< √ <
sh t ln 1 + t 2 sh t t2
+∞
Arctg t
⇒ √ √ dt converge.
4 sh t ln 1 + t
+∞
Arctg t
D’où √ √ dt converge.
0+ sh t ln 1 + t
√
Arctg t ln t 1 + t Arctg t ln(1 + t)
7.128 1) lim = lim =1
t→0+ sh t t→0+ sh t t
1 √
Arctg t ln t 1 + t
⇒ dt converge.
0+ sh t
et − e−t et − 1 t2
2) Rappel : ∀ t > 0 : sh t = > > .
2 2 4
√
Arctg t ln t 1 + t π 4 ln(1 + t) 2π
∀t ≥ 1 : 0 < < < 2
sh t 2 t2 t t
+∞ √
Arctg t ln t 1 + t
⇒ dt converge.
1 sh t
+∞ √
Arctg t ln t 1 + t
D’où dt converge.
0+ sh t
sin2 t
7.129 1) lim √ √ √ =0
t→0+ t ln 1 + t sh t
4
sin2 t
⇒ √ √ √ dt converge.
0+ t ln 1 + t sh t
es − e−s es − 1 s4
2) Rappel : ∀ s > 0 : sh s = > > .
2 2 48
sin2 t
1 48
∀ t ≥ 4 : √ √ √ ≤ √ < 2
t ln 1 + t sh t sh t t
+∞
sin2 t
⇒ √ √ √ dt converge.
4 t ln 1 + t sh t
+∞
sin2 t
D’où √ √ √ dt converge.
0+ t ln 1 + t sh t
418 Solutions
1
dt
7.130 Puisque lim tα t1α = 1, on a converge ⇔ 0 < α < 1.
t→0+ 0+ tα
+∞
dt
7.131 Puisque lim tα t1α = 1, on a converge ⇔ α > 1.
t→+∞ 1 tα
α +∞
t tα
7.132 lim t1−α =1⇒ dt diverge pour tout α > 0.
t→+∞ 1+t 1 1+t
1
7.133 lim t ln t = 0 ⇒
α
tα ln t dt converge pour tout α > 0.
t→0+ 0+
1
ln t α+1 ln t
7.134 1) 0 < α < 1. lim =0⇒
t 2 dt converge.
t→0+ tα 0+ t
α
1
ln t ln 2 ln t
2) α ≥ 1. ∀ t ∈ 0, 12 : − α > α ⇒ α
dt diverge.
t t 0+ t
+∞
ln t 1 ln t
7.135 1) 0 < α ≤ 1. ∀ t ≥ 3 : α > α ⇒ dt diverge.
t t 1 tα
+∞
α+1 ln t ln t
2) α > 1. lim t 2 =0⇒ dt converge.
t→+∞ tα 1 tα
α −1 ln t 1
7.136 1) Puisque lim t − 1 2 e−t = , on a
t→1+ (t − 1) α e
2
ln t
e−t dt converge ⇔ 0 < α < 4.
1+ (t − 1)α
+∞
ln t 3! ln t
2) ∀ t ≥ 2 : 0 < e−t < t e−t < 2 ⇒ e−t dt converge.
(t − 1)α t 2 (t − 1)α
+∞
ln t
D’où e−t dt converge ⇔ 0 < α < 4.
1+ (t − 1) α
1
sin t 2 sin t
7.137 1) lim α = 0 ⇒ α dt converge.
t→0+ t − ln t 0+ t − ln t
sin t
2) Puisque lim (1 − t)α α = sin 1, on a
t→1− t − ln t
1−
sin t
α dt converge ⇔ α < 1.
1
2
t − ln t
1−
sin t
D’où α dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ t − ln t
1
sin t sin t
7.138 Puisque lim tα−1 α = 1, on a α
dt converge ⇔ 0 < α < 2.
t→0+ t 0+ t
Intégrales généralisées 419
1 sin t
7.139 1) Puisque lim t2α− 2 √ = 1, on a
t→0+ t sh2α t
1
sin t 3
√ 2α dt converge ⇔ 0 < α < 4 .
0+ t sh t
√ 1 √
√ 31−t 2 3
1−t
α = 1. 1) lim t √ = −1 ⇒ √ dt converge.
t→0+ t(t − 1) 0+ t(t − 1)
√ 1− 3 √
2 3 1 − t 1−t
2) lim 1 − t 3 √ = −1 ⇒ √ dt converge.
t→1− t(t − 1) 1
2
t(t − 1)
1− √3
1−t
D’où √ dt converge.
0+ t(t − 1)
√ 1 √
√ 3
1−t 1 3
1−t
α > 1. lim t √ =− ⇒ √ dt converge.
t→0+ t(t − α) α 0+ t(t − α)
∞
−t α [α] + 3 !
7.143 ∀ t ≥ 1 : 0 < e t < ⇒ e−t tα dt converge pour tout
t2 1
α > 0.
420 Solutions
1 −t
e−t e
7.144 1) Puisque lim t α = 1, on a α
α
dt converge ⇔ 0 < α < 1.
t→0+ t 0+ t
+∞ −t
e−t e
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < α ≤ e−t ⇒ dt converge.
t 1 tα
+∞ −t
e
D’où dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ tα
π α 1
7.145 Puisque limπ −t α = 1, on a
t→ 4 4 2 1
cos t −
2
π−
4 dt
α converge ⇔ 0 < α < 1.
0 2 1
cos t −
2
2
e−t 1
7.146 1) Puisque lim t α √ = , on a
α
t→0+ t 2 + sin t 2
1 2
e−t
√ dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ tα 2 + sin t
2 +∞ 2
e−t 1 e−t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < α √< 2 ⇒ √ dt converge.
t 2 + sin t t 1 tα 2 + sin t
+∞ 2
e−t
D’où √ dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ tα 2 + sin t
esin t
7.147 1) Puisque lim tα √ = 1, on a
t→0+ tα t + ch2 t
1
esin t
√ dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ tα t + ch2 t
+∞
esin t e esin t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < √ 2
< 2 ⇒ √ dt converge.
t α t + ch t ch t 1 tα t + ch2 t
+∞ sin t
e
D’où √ dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ tα t + ch2 t
α 1 α
√ 1 1
7.148 lim t ln =0⇒ ln dt converge pour tout α > 0.
t→0+ t 0+ t
+∞
+∞
= ln ln(ln t)
dt
7.149 α = 1. = +∞ diverge.
3 t ln t ln(ln t) 3
+∞ 1−α
dt ln(ln t) +∞
α = 1. α = converge ⇔ α > 1.
3 t ln t ln(ln t) 1−α 3
Intégrales généralisées 421
− α
e 1−t
7.150 1) Puisque lim tα = e−α , on a
t→0+ sinα t
1 − α
2 e 1−t
dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ sinα t
− α 1− − 1−t
α
e 1−t e
2) lim α = 0 ⇒ dt converge.
t→1− sin t 1 sinα t
2
1− − 1−t
α
e
D’où α dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ sin t
e− sh t
7.151 1) Puisque lim tα = 1, on a
t→0+ shα t
1
e− sh t
dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ shα t
+∞
e− sh t e−t e− sh t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < α < α ⇒ dt converge.
sh t sh 1 1 shα t
+∞
e− sh t
D’où dt converge ⇔ 0 < α < 1.
0+ shα t
1 α 2α
tα ch2α t t ch t 1
7.152 1) lim t2α = 1 ⇒ dt < +∞ ⇔ 0 < α < .
t→0+ sh3α t 0+ sh3α
t 2
2) Soit α > 0 et posons k = [ α ] + 1. Alors, pour tout t ≥ 1 :
α+2
tα ch2α t tα tα 2α (k!)α
0< = ≤ <
sh3α t th2α t shα t (th 1)2α sh t (th 1)2α t2
α
+∞ α 2α
t ch t
⇒ dt < +∞ .
1 sh3α t
+∞ α
t ch2α t 1
D’où 3α dt < +∞ ⇔ 0 < α < .
0+ sh t 2
tα esin t tα 2 e [α] + 3 !
7.153 ∀t ≥ 1 : 0 < √ < 2e t <
t + ch2 t e t2
+∞ α sin t
t e
⇒ √ dt converge.
0 t + ch2 t
2
tα−1 e−t α−1 −t [α] + 2 !
7.154 ∀t ≥ 1 : 0 < <t e <
2 + sin t t2
+∞ α−1 −t2
t e
⇒ dt converge.
0 2 + sin t
422 Solutions
sin2 t
7.155 1) Puisque lim t2α−2 = 1, on a
t→0+ t2α
1
sin2 t 3
dt converge ⇔ 0 < α < .
0+ t2α 2
+∞
sin2 t 1 sin2 t
2a) α > 12 . ∀ t ≥ 1 : 0 ≤ 2α
≤ 2α ⇒ dt converge.
t t 1 t2α
2
sin t 1 − cos 2t
2b) α = 12 . ∀ t ≥ 1 : =
t 2t
+∞
cos 2t
et dt converge (critère de Abel-Dirichlet)
1 t
+∞
sin2 t
⇒ dt diverge.
1 t
+∞
sin2 t sin2 t sin2 t
2c) 0 < α < 12 . ∀ t ≥ 1 : 2α ≥ ⇒ dt diverge.
t t 1 t2α
+∞
sin2 t 1 3
Finalement, 2α
dt converge ⇔ < α < .
0+ t 2 2
Arctg(t − 1) 1
7.156 1) Puisque lim (t − 1)α−1 α = α , on a
t→1+ t2 − 1 2
1
Arctg(t − 1)
α dt converge ⇔ 0 < α < 2.
0+ t2 − 1
Arctg(t − 1) π
2) Puisque lim t2α α = , on a
t→+∞ t2 − 1 2
+∞
Arctg(t − 1) 1
α dt converge ⇔ α > .
2
t −1 2
1
+∞
Arctg(t − 1) 1
D’où α dt converge ⇔ < α < 2.
2
t −1 2
0+
1
1 1
7.157 1) ∀ t ∈ ]0, 1] : sin α ≤ 1 ⇒ sin α dt converge.
t 0+ t
1
2) Puisque lim tα sin α = 1, on a
t→+∞ t
+∞
1
sin α dt converge ⇔ α > 1.
1 t
+∞
1
D’où sin dt converge ⇔ α > 1.
0+ tα
Intégrales généralisées 423
ln(1 + Arctg t)
7.159 1) Puisque lim tα−1 = 1, on a
t→0+ shα t
1
ln(1 + Arctg t)
dt converge ⇔ 0 < α < 2.
0+ shα t
α
α−1 2
2 π +1 !
ln(1 + Arctg t) Arctg t α
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < α < <
sh t shα t 2
tα([ α ]+1)
+∞
ln(1 + Arctg t)
⇒ dt converge.
1 shα t
+∞
ln(1 + Arctg t)
D’où dt converge ⇔ 0 < α < 2.
0+ shα t
ln t 1
7.160 1) Puisque lim (t − 1)α−1 e−t = , on a
t→1+ (t − 1)α e
2
ln t
e−t dt converge ⇔ 0 < α < 2.
1+ (t − 1)α
+∞
ln t −t −t 3! ln t
2) ∀ t ≥ 2 : 0 < e ≤ te < 2 ⇒ e−t dt converge.
(t − 1)α t 1+ (t − 1)α
+∞
ln t
D’où, e−t dt converge pour tout 0 < α < 2.
1+ (t − 1)α
+∞
1 dt
7.161 lim t α = +∞ ⇒ α diverge.
t→+∞ ln (1 + t) 0+ ln (1 + t)
ln(1 + tα )
7.162 1) Puisque lim t−α+2 = −2, on a
t→0+ 1 + t − et
1
ln(1 + tα )
dt converge ⇔ α > 1.
0+ 1 + t − et
ln(1 + tα ) tα [α] + 3 !
2) ∀ t ≥ 1 : < <
1 + t − et et − 1 − t t2
+∞ α
ln(1 + t )
⇒ dt converge.
1 1 + t − et
+∞
ln(1 + tα )
D’où dt converge ⇔ α > 1.
0+ 1 + t − et
424 Solutions
+∞
(1 + t)α − tα
Par conséquent dt converge ⇔ β > α > 0.
1 tβ
+∞
(1 + t)α − tα
D’où dt converge ⇔ 0 < α < β < 1.
0+ tβ
ln t
7.168 1) Puisque lim (t − 1)α−1 α = 1, on a
t→1+ tβ t−1
2
ln t
dt converge ⇔ 0 < α < 2 et β > 0.
1+ tβ (t − 1)α
+∞
ln t ln t
2a) 0 < α + β ≤ 1. lim tα+β = +∞ ⇒ α dt diverge.
t→+∞ tβ (t − 1)α 2 tβ (t − 1
α+β−1
2b) α + β > 1. Posons μ = 2 > 0. Alors,
ln t
γ = α + β − μ > 1 et lim tγ =0;
t→+∞ tβ (t − 1)α
+∞ ln t
ce qui entraı̂ne que 2 tβ (t−1)α
dt converge.
+∞
ln t
En résumé, β (t − 1)α
dt converge ⇔ 0 < α < 2 et α + β > 1.
2 t
7.169 Puisque
|t|α
2) Puisque lim tβ−α β = 1, on a
t→+∞
1+t
+∞
|t|α
dt converge ⇔ β > 1 + α.
0 (1 + t)β
+∞
|t|α
D’où dt diverge.
−1+ (1 + t)β
426 Solutions
√
2α e− t
7.171 1) Puisque lim t β = 1, on a
t→0+
t2α 1 + t3
1
√
e− t 1
β dt converge ⇔ 0 < α < et β > 0.
0+ 2α
t 1+t 3 2
√ +∞ √
e− t √
− t 4! e− t
2) ∀ t ≥ 1 : 0 < β < e < 2 ⇒ β dt converge.
t2α 1 + t3 t 1 t2α 1 + t3
+∞ √
e− t 1
D’où β dt converge ⇔ 0 < α < et β > 0.
0+ 2α
t 1+t 3 2
Arctg t
7.172 1) Puisque lim tα−1 √ β = 1, on a
t→0+
tα 1 + t
1
Arctg t
√ β dt converge ⇔ 0 < α < 2 et β > 0 .
0+ tα 1 + t
β Arctg t π
2) Puisque lim tα+ 2 √ β = 2 , on a
t→+∞
tα 1 + t
+∞
Arctg t β
√ β dt converge ⇔ α + 2 > 1.
1 tα 1+ t
+∞
Arctg t β
D’où √ β dt converge ⇔ 0 < α < 2 et α + 2 > 1.
0+ tα 1 + t
e(1+α)t et 1 1
7.173 ∀t ≥ 0 : t −t
> t = et lim =1
e +βe e + β e−t 1 + β e−2t t→+∞ 1 + β e−2t
+∞ (1+α)t
e
⇒ dt diverge pour tout α, β > 0.
0 e + β e−t
t
−αt
+∞
7.174 ∀ t > 0 : |e−αt cos βt| ≤ e−αt ⇒ e cos βt dt converge pour tout
0
α, β > 0.
7.175 En faisant le changement de variable s = tα , on obtient pour x ∈
]1, +∞[ :
x α
1 x γ
α − 1.
s sin s ds où γ = β+1
β α
t sin t dt =
1 α 1
+∞
1) −1 < γ < 0. sγ sin s ds converge (critère de Abel-Dirichlet). D’où
1
+∞ x
tβ sin tα dt = lim tβ sin tα dt
1 x→+∞ 1
xα +∞
1 1
= lim sγ sin s ds = sγ sin s ds.
x→+∞ α 1 α 1
Intégrales généralisées 427
x xα
β α 1
2) γ = 0. lim t sin t dt = lim sin s ds
x→+∞ 1 x→+∞ α 1
+∞
−1
= lim (cos x − cos 1) n’existe pas ⇒
α
tβ sin tα dt diverge.
α x→+∞ 1
xα
3) γ > 0. Montrons que lim 1 sγ sin s ds n’existe pas. Pour cela, raisonnons
x→+∞
par l’absurde et supposons que cette limite existe. Alors, en posant f (x) =
xα γ
1
s sin s ds pour x > 1, on a lim f (x) = . Ainsi, il existe a > 1 tel que
x→+∞
pour tout x ≥ a : f (x) − ≤ 1. Par conséquent pour tout u, v ≥ a :
f (u) − f (v) ≤ f (u) − + f (v) − ≤ 2 ;
1
2) Puisque lim t2αβ αβ = 1, on a
t→+∞ 2
t −4
3
e−t 1
αβ dt converge ⇔ αβ > .
2+ 2
t −4 2
+∞
e−t 1
D’où αβ dt converge ⇔ < αβ < 1.
2+ 2
t −4 2
428 Solutions
En résumé, 0+ tα +thβ t
dt converge ⇔ α ≥ β et 0 < β < 1 ou 0 < α < 1 et
β > α.
β 1
7.179 1) Puisque lim t − 1 = 1, on a
t→1+ tα lnβ t
3
dt
converge ⇔ α > 0 et 0 < β < 1.
1+ tα lnβ t
t1−α
2a) 0 < α < 1 et β > 0. En constatant que lim β = +∞, il existe a > 3
t→+∞ ln t
t1−α
tel que pour tout t > a : lnβ t
> 1. Par conséquent pour tout t > a :
1 t1−α 1
β
= > ;
tα ln t t lnβ t t
+∞
dt
ce qui entraı̂ne que diverge.
3 tα lnβ t
x ln x
dt ds
2b) α = 1. Puisque pour tout x > 3 : β
= , on a
3 t ln t ln 3 sβ
+∞
dt
converge ⇔ β > 1.
3 t lnβ t
+∞
1 1 dt
2c) α > 1. ∀ t ≥ 3 : 0 < < α ⇒ converge pour tout
tα lnβ t t 3 tα lnβ t
β > 0.
+∞
En résumé, 1+
dt
tα lnβ t
converge ⇔ α > 1 et 0 < β < 1.
Intégrales généralisées 429
1
1 1
7.180 α
lim t ln =0⇒ β
tα lnβ dt converge pour tout α, β > 0.
t→0+ t 0+ t
β
α
t ln t tα+β [α + β] + 3 !
7.181 ∀t ≥ 2 : 0 < < <
et et t2
+∞ α β
t ln t
⇒ dt converge pour tout α, β > 0.
2 et
1−α lnα t 1
7.182 lim t − 1 = β et
t→1+ eβt (t − 1) e
lnα t tα [α] + 3 !
∀ t ≥ 2 : 0 < βt < βt < [α]+3 2
e (t − 1) e β t
+∞ α
ln t
⇒ βt (t − 1)
dt converge pour tout α, β > 0.
1+ e
1
7.183 1) 0 < α < 1 et β > 0. Puisque lim tα = 0 , l’intégrale géné-
12 dt
t→0+ t lnβ 1t
α
ralisée 0+ tα lnβ 1 converge.
t
1 − ln x
2 dt ds
2) α = 1. En constatant que pour x ∈ 0, 12 : = , on a
1 ln 2 sβ
x t lnβ
t
1
2 dt
converge ⇔ β > 1 .
0+
1
tα lnβ
t
1 1
3) α > 1 et β > 0. Puisque lim α−1 lnβ 1 = +∞ , il existe 0 < a < 2 tel que
t→0+ t t
1
pour tout t ∈ ]0, a[ : tα−1 lnβ 1 > 1. Par conséquent pour tout 0 < t < a :
t
1 1 1 1
= > ;
1 β t 1 β t
tα ln tα−1 ln
t t
2
1
dt
ce qui entraı̂ne que l’intégrale généralisée 0+ tα lnβ 1 diverge.
t
n 1 n
sin tn sin tn
7.184 lim =0⇒ dt converge pour tout n > 0.
t→0+ ln tn 0+ ln tn
2−
n 2−t 2−t
7.185 lim t − 1 2 n = 1 ⇒ dt diverge
2 + 3t − 2 n
t→1+ −t + 3t − 2 1+ −t
pour tout n > 0.
3 − sin t n
e− sin t lnn t e ln t
7.186 1) lim n = e− sin 1 ⇒ n dt converge pour tout
t→1+ t−1 1+ t − 1
n > 0.
+∞ − sin t
e− sin t ln t ln t e ln t
2a) n = 1. ∀ t ≥ 3 : > e−1 ⇒ dt diverge.
t−1 t 3 t − 1
430 Solutions
+∞
n− 1 e− sin t lnn t e− sin t ln t
2b) n > 1. lim t 2 n = 0 ⇒ dt converge.
t→+∞ t−1 3 t−1
+∞ e−sin t
lnn t
En résumé, 1+ n dt converge ⇔ n > 1.
t−1
n n 1 n n
t − [tn ] t − [tn ]
7.187 1) lim n = 0 ⇒ tn − 1)
dt converge pour tout
t→0+ ln(et − 1) 0+ ln(e
n > 0.
+∞
t − [t] t − [t] t − [t]
2a) n = 1. ∀ t > 1 : > ⇒ dt diverge (ex. 7.163).
ln(e − 1)
t t 1 ln(et − 1)
n n
t − [tn ] 1 1
2b) n > 1. ∀ t > 1 : 0 < n ≤ n et lim tn n =1
ln(e − 1)
t ln(e − 1)
t t→+∞ ln(e − 1)
t
+∞ n n
t − [tn ]
⇒ dt converge.
1 ln(etn − 1)
+∞ tn −[tn ] n
En résumé, 0+ ln(etn −1) dt converge ⇔ n > 1.
x− x + 1 x−
t −
7.188 Puisque ∀ x > 1 :
dt
= Arcsin 2 = π,
1+ (t − 1)(x − t) x−1
2 1+
x− x−
π dt dt
on a √ ≤ ≤ π. D’où lim = π.
x 1+ t(t − 1)(x − t) x→1+ 1+ t(t − 1)(x − t)
π2 −
7.189 Pour commencer, on constate que l’intégrale généralisée 0+ ln(tg t) dt
converge. En effet,
π− +∞
2 ln s
ln(tg t) dt = ds
0+ 0+ 1 + s2
√ ln s
et cette dernière converge, car lim s 1+s 2 = 0 et pour tout s ≥ 1 :
s→0+
√
ln s 2 ln s 2
0≤ 2
= 2
< 3.
1+s 1+s s2
Rπ2−
Rπ2−
0+ ln(x tg t) dt 0+ ln(tg t) dt ,
π
Ainsi, puisque pour tout x ∈ ]0, 1[ : e = x2 e on a
Rπ2 − ln(x tg t) dt
lim e 0+ = 0.
x→0+
1
t ln t 3
Par conséquent lim x 2 + x2
dt = 0.
0+ tx→0
2 2 x
1 x − t2 2
7.192 lim e x dt = lim e−s ds = 0.
x→0 x 0 x→0 0
7.193 ∀ x = 0 :
+∞ +∞ +∞
2 −x2 t −x2 t 2 2
x e dt = −e = 1 ⇒ lim x e−x t dt = 1.
0 0 x→0 0
+∞ +∞ 1 +∞
1
7.194 ∀x > 0 : e−xt sin t dt = − e−xt sin t + e−xt cos t dt
0 x 0 x 0
+∞ +∞
1 −xt 1 −xt
= − 2e cos t − 2 e sin t dt
x 0 x 0
+∞
1
⇒ ∀x > 0 : e−xt sin t dt = .
0 1 + x2
+∞
D’où lim e−xt sin t dt = 1.
x→0+ 0
n
7.195 En remarquant que pour tout 0 < t < 1 : 0 < √ t ≤ √ 1 ,
t(1−t) t(1−t)
1− tn
l’intégrale généralisée 0+ √ dt converge pour tout entier n ∈ N.
t(1−t)
D’autre part, comme lim an = 0, il existe nε ∈ N∗ tel que pour tout entier
n→+∞
n ≥ nε :
a
−1
ε dt
0<a ≤ n
.
2 0+ t(1 − t)
432 Solutions
1− a 1−
tn tn dt
dt ≤ dt +
0+ t(1 − t) 0+ t(1 − t) a t(1 − t)
a
dt ε
≤ an + ≤ ε.
0+ t(1 − t) 2
1−
tn
D’où lim dt = 0.
n→+∞ 0+ t(1 − t)
nπ n kπ
+∞ sin t sin t | sin t|
dt > dt > dt
t t t
1 1 k=2 (k−1)π
n kπ
n
1 2
> | sin t| dt = .
kπ (k−1)π kπ
k=2 k=2
+∞
1
et = +∞ (la série harmonique diverge).
k
k=1
+∞
cos t4 1 cos t4
7.197
1) ∀ t ≥ 1 : 2 ≤ 2 ⇒ dt converge
t t 1 t2
+∞
4 +∞ +∞ cos t4
⇒ 1 t2 sin t4 dt = − cos4tt − 14 1 t2 dt converge.
1
n
√
bk = 4 π
+∞ 2 +2kπ 1
n bk
2 4 2 4
|t sin t | dt > √ t sin t dt > t2 dt
1 ak = 4 π 2
k=1 6 +2kπ k=1 ak
1 n
1
n
a2k (b4k − a4k )
> a2k (bk − ak ) =
2 2 bk + ak b2k + a2k bk + a3k
3
k=1 k=1
π n
a2k π n
1
> > 3 ;
24 b3 4 3
k 4
k=1 k 24 4π k=1
+∞
1
ce qui est impossible car 3 = +∞. D’où contradiction.
k=1
k4
Intégrales généralisées 433
+∞
dt +∞
7.198 1) A = = ln t1 = +∞.
1 t
+∞
1 1
2) Slatérale = 2π 1 + 4 dt = +∞.
1 t t
+∞ +∞
dt π
3) V = π =− = π.
1 t2 t 1
Paradoxe du peintre : Il est possible de peindre une surface infinie avec une
quantité finie de peinture !
7.199 Puisque f (0) = 0 et pour tout x ∈ R∗ :
+∞
4 +∞
e−x t dt = −e−x t 0 = 1,
4
f (x) = x4
0
1
ln t 1 ln t
7.201 1a) ∀ t ∈ 0, 1e : − 2 > 2 ⇒ 2
dt diverge.
t t 0+ t
+∞
1b) lim ln t = +∞ ⇒ ln t dt diverge.
t→+∞ 1
x 1 x x
ln t
2a) ∀ x > 1 : f (t) dt = dt + ln t dt = 0 ⇒ lim f (t) dt = 0.
1 1 t2 1 x→+∞ 1
x x x
434 Solutions
x2 x x2 x2
2b) ∀ x > 1 : f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt = ln t dt ≥ (x2 − x) ln x
1 1 x x
x
x2
x
Par conséquent
+∞ a+δ+nT a+δ
0= f (t) dt = lim f (t) dt = f (t) dt = 0
a n→+∞ a a
D’où contradiction.
Intégrales généralisées 435
7.206 Soit x ∈ R fixé. Pour commencer, remarquons que puisque pour tout
t ∈ R et s > 0 :
s Ms
2 f (t) ≤ 2
x − t + s2 x − t + s2
$ % +∞
avec M = 1 + sup f (t) : t ∈ R , l’intégrale généralisée −∞ s2 f (t) dt
x−t +s2
est absolument convergente quel que soit s > 0.
Soit ε > 0. Il découle de la continuité de f , qu’il existe un nombre α > 0 tel que
pour tout |t − x| ≤ α : f (t) − f (x) ≤ 2ε . De plus, comme lim Arctg αs = π2 ,
s→0+
il existe un nombre δ > 0 tel que pour tout 0 < s ≤ δ : 0 < π2 − Arctg αs ≤ 8M ε
.
Ainsi, pour tout 0 < s ≤ δ :
1 +∞
s
0≤ f (t) dt − f (x)
π −∞ x − t 2 + s2
1 +∞ s
= f (t) − f (x) dt
π −∞ x − t 2 + s2
+∞
1 s
≤ 2 f (t) − f (x) dt
π −∞ x − t + s 2
2M x−α s 1 x+α s
≤ 2 dt + 2 f (t) − f (x) dt
π −∞ x − t + s2 π x−α x − t + s2
+∞
2M s
+ dt
π x+α x − t 2 + s2
x+α
4M π α ε s
≤ − Arctg + dt
π 2 s 2π x−α x − t 2 + s2
+∞
ε ε s
< + dt = ε.
2 2π −∞ x − t 2 + s2
+∞
f (t)
Par conséquent lim s 2 dt = πf (x).
s→0+ −∞ x − t + s2
4
7.207 La fonction f : R → R définie par f (t) = cos t
1+t2 répond à la question.
En effet, +∞ +∞
+∞
f (t) dt < dt
2
= Arctg t =π
−∞ −∞ 1 + t −∞
tandis que +∞
f (t) dt = +∞ .
−∞
Pour
+∞ montrer cette dernière égalité, raisonnons par l’absurde et supposons que
f (t) dt < +∞ . Alors, puisque pour tout x ∈ R :
−∞
et
+∞
+∞ 2t cos t4 t| cos t4 |
2 dt = 2 2 dt
−∞ 1 + t2 0 1 + t2
+∞ +∞
2t 1
< 2 dt = − = 1,
0 1 + t2 1 + t2 0
+∞ t3 | sin t4 |
on aurait 0 1+t2 dt < +∞, ce qui est impossible car pour tout m ∈ N∗ :
(2m+1)π
t3 | sin t4 |
dt
0 1 + t2
√
m 4 π +2kπ m
1 2 1 π π
≥ √ t dt = + 2kπ − + 2kπ
4 4 π +2kπ 8 2 6
k=1 6 k=1
√
π π
m m m
1 1 π 1
= > > √
24 π π 48 π 96 k
k=1 + 2kπ + + 2kπ k=1 + 2kπ k=1
2 6 2
+∞
1
et √ = +∞. D’où contradiction.
k=1
k
[t]+1
7.208 La fonction f : [0, +∞[ → R définie par f (t) = fn (t) où pour tout
n=1
n≥2:
⎧
⎪
⎪ 4 1 1
⎪
⎪ n t − n− si t ∈ n − , n
⎪
⎪ n3 n3
⎪
⎨
1 1
fn (t) = n4 t − n + si t ∈ n, n +
⎪
⎪ n3 n3
⎪
⎪
⎪
⎪ 1 1
⎪
⎩0 si t ∈
/ n − 3,n + 3
n n
+∞
et f1 = 0 répond à la question. En effet, f (t) dt < +∞ car pour tout
0
x>0:
x [x]+1
[x]+1
1 +∞
+∞
1 π2
f (t) dt < fn (t) dt = < =
0 n=1 0 n=1
n2 n=1
n2 6
tandis que
+∞
f 2 (t) dt = +∞ .
0
[t]+1
1) pour tout t ≥ 0 : f 2 (t) = fn2 (t) ;
n=1
+∞
1
et = +∞ .
n=2
n
Comme de plus
a a
1
lim Pε (t) cos(xt) dt = lim Pε (a) sin(ax) − Pε (t) sin(xt) dt = 0 ,
x→+∞ 0 x→+∞ x 0
on a
x +∞
f (x) ≤ f (0) + f (t) dt ≤ f (0) + e−β0 t f (t) dt eβ0 x .
0 0
2a) En effet,
+∞
+∞
e−βt f (t) dt = e−(β−β0 )t e−β0 t f (t) dt
0 0
+∞
c
≤c e−(β−β0 )t dt = < +∞ .
0 β − β0
2b) Il suffit de constater que pour tout t ≥ 0 :
f (t) e−βt = f (t) e−β0 t e−(β−β0 )t ≤ c e−(β−β0)t .
et, en utilisant les deux résultats précédents, on obtient, par passage à la limite,
que
+∞ +∞
f (t) e−βt dt = β f (t) e−βt dt − f (0) .
0 0
+∞ ln t
7.213 Puisque (ex. 7.28) 0+ 1+t2 dt = 0, on a
+∞ +∞
ln t 1 ln αs
dt = ds
0+ α2 + t2 α 0+ 1 + s2
+∞ +∞
ln α ds 1 ln s π ln α
= 2
+ 2
ds = .
α 0+ 1+s α 0+ 1+s 2α
Intégrales généralisées 439
α 1 tα
7.214 Puisque lim t1−α ln(1+t)
t
= 1, on a dt converge ⇔ α > 0. 0+ ln(1+t)
t→0+
1 tα
Soit ε > 0 et posons μ = min{1, ε}. D’une part, lim α μ ln(1+t) dt = 0
α→0+ 2
implique l’existence d’un nombre δ > 0 tel que pour tout 0 < α ≤ δ :
1
tα ε
α dt ≤ .
μ ln(1 + t) 2
2
tα tα 2tα−1
0< < t < μ ,
ln(1 + t) 2−
(2 − t) 2
2
ce qui entraı̂ne que pour tout α > 0 :
μ
2 μ α
μ
2 tα 2α 2
α dt ≤ μ t α−1
dt = μ 2
0+ ln(1 + t) 2− 0+ 2−
2 2
μ μ α μ ε
≤ 1+ ≤ 1+ ≤1+ .
2 2 2 2
Par conséquent pour tout 0 < α ≤ δ :
1 μ 1
tα 2 tα tα
α dt = α dt + α dt ≤ 1 + ε.
0+ ln(1 + t) 0+ ln(1 + t) μ ln(1 + t)
2
Comme de plus pour tout t ≥ 0 : ln(1 + t) ≤ t, on a aussi que pour tout α > 0,
1 1
tα
α dt ≥ α tα−1 dt = 1.
0+ ln(1 + t) 0+
1
tα
D’où pour tout 0 < α ≤ δ : α dt − 1 ε.
0+ ln(1 + t)
Ce résultat étant valable quel que soit ε > 0, on a démontré que
1
tα
lim α dt = 1 .
α←0+ 0+ ln(1 + t)
440 Solutions
7.216 1) La fonction f étant continue sur ]0, π], montrons qu’elle l’est aussi
à droite en 0. En effet,
t
t − 2 sin R2 (t)
lim f (t) = lim 2 = lim = 0 = f (0).
t→0+ t→0+ t t→0+ t2 + R2 (t)
2t sin
2
t
cos
2) Pour tout t ∈ ]0, π[ : f (t) = − 2 + 1 et
4 sin2 t t2
2
t t t4
−t2 cos + 4 sin2 + R4 (t) 1
lim f (t) = lim 2 2 = lim 24 = .
t t 4 + R (t) 24
4t2 sin2
t→0+ t→0+ t→0+ 4
2
eθx x 2
ex = 1 + x + x .
2
442 Solutions
Par conséquent
n
√ t2 t2 2 t2
• ∀ t ∈ ]0, n] : e− n > 1− ou encore e−t > 1 − ;
n n
−n
t2 t2 2 t2
• b) ∀ t ∈ R∗ : e n > 1+ ou encore e−t < 1 + .
n n
2) Soit n > 1. Alors,
+∞ √
n
−t2 2
e dt > e−t dt
0 0
√ n π
n
t2 √ 2 n
> 1− dt = n 1 − sin2 s cos s ds = xn
0 n 0
et
+∞ +∞ −n π−
t2 √ 2 −n+1
−t2
e dt < 1+ dt = n 1 + tg2 s ds = yn .
0 0 n 0
3a) En utilisant l’exercice 6.144, on peut écrire que pour tout entier n > 1 :
√ √
xn n β2n+1 n 2n
=√ · = √ · >1
xn−1 n−1 β 2n−1 n−1 2n +1
et √ √
yn+1
n + 1 β2n n + 1 2n − 1
√ · = = √ · < 1,
n ynβ2n−2 n 2n
ce qui entraı̂ne quela suite
xn est strictement croissante et majorée (voir 2))
tandis que la suite yn est strictement décroissante et minorée. Elles sont donc
toutes les deux convergentes. Ainsi, en posant lim xn = x, lim yn = y et
n→+∞ n→+∞
en utilisant la formule de Wallis, on a
x xn β2n+1
= lim = lim = 1,
y n→+∞ yn n→+∞ β2n−2
et √
π
lim yn = .
n→+∞ 2
+∞ 2
Par conséquent, puisque x ≤ 0 e−t dt ≤ y,
+∞ √
−t2 π
e dt = .
0 2
x
7.218 Pour x ≥ 0, posons g(x) = f (t) dt. D’une part,
0
π π π
f (t) sin t dt = g(t) sin t − g(t) cos t dt
0 0 0
π π
2
=− g(t) cos t dt − g(t) cos t dt
0 π
2
π π
2 2
=− g(t) cos t dt + g(π − t) cos t dt
0 0
π
2
= g(π) − g(t) + g(π) − g(π − t) cos t dt .
0
m! m!
0 < tx−1 e−t < < 2 ,
tm+1−x t
+∞
l’intégrale généralisée 1 tx−1 e−t dt converge.
De plus, pour tout x > 0 : Γ(x) > 0. Par conséquent la fonction Γ est bien
définie.
Intégrales généralisées 445
4) En utilisant le résultat obtenu sous 3), on a pour tout x > 0 et tout entier
n>0:
Γ(n + 1) = nΓ(n) = n(n − 1)Γ(n − 1) = · · · = n!Γ(1)
et
Γ(x + n + 1) = (x + n)Γ(x + n) = (x + n)(x + n − 1)Γ(x + n − 1)
= · · · = (x + n) · · · (x + 1)xΓ(x) .
De plus, +∞ +∞
Γ (1) = e−t dt = −e−t = 1.
0 0
on obtient
n n
−nx+n−1 e−n + nx tn−1 e−t dt < In < nx+n−1 e−n + nx−1 tn e−t dt .
0 0
nn e−n
lim = 0,
n→+∞ n!
Γ(x + n)
on obtient lim = 1.
n→+∞ nx Γ(n)
6b) Pour x = 1, le résultat découle immédiatement de 3).
6c) Reste à montrer le résultat pour x > 1. Pour cela, soit 0 < σ ≤ 1 et
considérons la relation Pk avec k ≥ 0 définie par
Γ(σ + k + n)
lim = 1.
n→+∞ nσ+k Γ(n)
Intégrales généralisées 447
P0 est vraie (voir 6a) et 6b)) et montrons que pour tout entier k ≥ 0 : Pk ⇒
Pk+1 . En effet, en utilisant de nouveau le résultat obtenu sous 3),
Γ(σ + k + n + 1) (σ + k + n)Γ(σ + k + n)
lim = lim = 1.
n→+∞ nσ+k+1 Γ(n) n→+∞ nnσ+k Γ(n)
On a ainsi démontré, par récurrence, que la relation Pk est vraie pour tout
entier naturel k.
Finalement, puisque x > 1, il existe un unique couple (σ, k) ∈ ]0, 1[ × N tel que
x = σ + k. Par conséquent, en utilisant le résultat obtenu ci-dessus,
Γ(x + n) Γ(σ + k + n)
lim
x
= lim = 1.
n→+∞ n Γ(n) n→+∞ nσ+k Γ(n)
Γ(x + n + 1)
Γ(x) =
x(x + 1) · · · (x + n)
x
n!nx Γ(x + n + 1) n+1
= ,
x(x + 1) · · · (x + n) (n + 1)x Γ(n + 1) n
n!nx
Γ(x) = lim .
n→+∞ x(x + 1) · · · (x + n)
8) Soit x ∈ ]0, 1[. En utilisant le résultat obtenu sous 7) ainsi que l’exercice
3.55, on a
(n!)2 n
Γ(x)Γ(1 − x) = lim
n→+∞ x(x + 1) · · · (x + n)(1 − x) · · · (1 + n − x)
⎛ ⎞
1 n
= lim ⎝ · ⎠
n→+∞
x(1 + x) 1 + x2 · · · 1 + nx (1 − x) 1 − x2 · · · 1 − n+1x n+1
⎛ ⎞
⎜ n 1 1 ⎟
= lim ⎜ · · ⎟
n→+∞ ⎝ n + 1 &
n ⎠
x 1− x2 1− x
n+1
k2
k=1
1 π
= +∞ = .
& x2
sin πx
x 1− k2
k=1
448 Solutions
x(− ln n+
P
n
1) '
n x −x
k
= lim x e k=1 1+ e k
n→+∞ k
k=1
'
+∞
x x
= x eγx 1+ e− k .
k
k=1
10) Pour commencer, on va démontrer que pour tout x > 0, l’intégrale généra-
lisée +∞
g(x) = tx−1 e−t ln t dt
0+
et +∞
∀ t ≥ 1 : 0 ≤ tx−1 e−t ln t < tx e−t ⇒ tx−1 e−t ln t dt < +∞ .
1
n
A présent, posons pour tout x > 0 et tout n > 1 : Γn (x) = 1 tx−1 e−t dt. La
n
suite Γn converge simplement vers Γ et montrons que pour tout x > 0 et tout
n>1: n
Γn (x) = tx−1 e−t ln t dt .
1
n
et
+∞ +∞ +∞
0< tx−1 e−t ln t dt < tx e−t dt < ta e−t dt
n n n
ou encore
1 +∞
n x−1 −t
Γn (x) − g(x) = t e ln t dt + t x−1 −t
e ln t dt
0+ n
+∞
2(2 + a ln n)
< a + ta e−t dt
a2 n 2 n
+∞
2(2 + a ln n) a −t
et lim a + t e dt = 0.
n→+∞ a2 n 2 n
Ainsi, d’après l’exercice 6.152, sur ] a2 , a[ ,
+∞
Γ (x) = tx−1 e−t ln t dt .
0+
Ce résultat étant valable quel que soit a > 0, il l’est sur ]0, +∞[ . Finalement,
notons que la fonction g est continue sur R car elle l’est, en tant que limite
uniforme, sur chaqu’un des intervalles ouverts ] a2 , a[ .
11) De 9), il découle que pour tout x > 0 :
+∞
x x
ln Γ(x) = −γx − ln x + − ln 1 +
k k
k=1
1 1 1 π
7.221 Puisque Γ2 =Γ Γ 1− = = π,
2 2 2 sin π2
+∞ −t
e 1 √
on a √ dt = Γ = π.
0+ t 2
+∞ −s +∞ +∞ √
√ e −t2 −t2 π
7.222 π= √ ds = 2 e dt ⇒ e dt = .
0+ s 0+ 0+ 2
+∞
3 1 1 1 1 +∞ − 2 −s 3
7.223 Γ =Γ 1+ = Γ = s 3 e ds = e−t dt .
4 3 3 3 3 0 0
π− π
2
7.224 Rappel : ln sin t dt = 2 ln sin t dt = −π ln 2.
0+ 0+
450 Solutions
1 1−
Puisque ln Γ(t) dt = ln Γ(1 − t) dt, on a
0+ 0
1 1 1−
2 ln Γ(t) dt = ln Γ(t) dt + ln Γ(1 − t) dt
0+ 0+ 0
1− 1−
π
= ln Γ(t)Γ(1 − t) dt = dt ln
0+ 0+ sin πt
1−
1 π−
= ln π − ln sin πt dt = ln π − ln sin s ds
0+ π 0+
= ln π + ln 2 = ln 2π
ou encore 1
ln 2π
ln Γ(t) dt = .
0+ 2
+∞ +∞
1 Γ(2n + 1)
7.225 t2n e−xt dt = s2n e−s ds = .
0 x2n+1 0 x2n+1
1− x−1 +∞
1
7.226 ln dt = sx−1 e−s ds = Γ(x).
0+ t 0
1 1 1 π
7.227 Puisque Γ2 =Γ Γ 1− = = π, on a
2 2 2 sin π2
√
3 1 1 1 π
Γ =Γ 1+ = Γ = .
2 2 2 2 2
Séries
1
p
1 1 − p+1
8.1 Puisque pour tout entier p ≥ 1 : = 5 ,
5n 1
n=0 1−
5
+∞
1 5
on a = .
n=0
5n 4
p
1 − e−p−1
8.2 Puisque pour tout entier p ≥ 1 : e−n = ,
n=0
1 − e−1
+∞
e
on a e−n = .
n=0
e−1
p
1 1 1
8.3 Puisque pour tout entier p ≥ 1 : √ −√ =1− √ ,
n=1
n n+1 p+1
+∞
1 1
on a √ −√ = 1.
n=1
n n+1
+∞ √
+∞
n
2n −n2 1 1 1
8.4 e = √ = −1= √ .
e 1 e−1
n=1 n=1 1− √
e
8.5 Puisque pour tout entier p ≥ 1 :
p
1 1 1
cos − cos = cos 1 − cos ,
n=1
n n+1 p+1
+∞
1 1
on a cos − cos = cos 1 − 1.
n=1
n n+1
8.6 Puisque pour tout entier p ≥ 1 :
p p
1 1 1 1
= − =1− ,
n=1
n(n + 1) n=1 n n + 1 p+1
+∞
1
on a = 1.
n=1
n(n + 1)
452 Solutions
p
1 1
p
1 1
= −
n=1
n(n + 5) 5 n=1 n n + 5
p 5
1 1 1 1 1
p+5 p+5
1
= − = − ,
5 n=1 n n=6 n 5 n=1 n n=p+1 n
+∞
5
1 1 1 137
on a = = .
n=1
n(n + 5) 5 n=1 n 300
p
1
p
1 1 1 1 1
= − = 1− ,
n=1
(4n − 3)(4n + 1) 4 n=1 4n − 3 4n + 1 4 4p + 1
+∞
1 1
on a = .
n=1
(4n − 3)(4n + 1) 4
p
1
p
1 1 1
= −
n=2
n2 + 2n − 3 4 n=2 n − 1 n + 3
p−1 4
1 1 1 1 1 1
p+3 p+3
= − = − ,
4 n=1 n n=5 n 4 n=1 n n=p n
+∞
4
1 1 1 25
on a = = .
n=2
n2 + 2n − 3 4 n=1 n 48
p
n+4 p
1 3 1
p
1 1
p
= − + +
n=3
n(n2 − 4) n=3
n 4 n=3 n − 2 4 n=3 n + 2
4 4
3 1 1 1
p p+2
1 1
=− − + + ,
n=3
n n=p−1 n 4 n=1 n 4 n=p−1 n
+∞
4 4
n+4 1 3 1 47
on a = − + = .
n=3
n(n2 − 4) n=3
n 4 n=1
n 48
Séries 453
+∞
2
n+2 3 1 5
on a = −1 + = .
n=2
n(n2 − 1) 2 n=1 n 4
8.12 Puisque pour tout entier p ≥ 2 :
p
2n − 1 p
1 1 1
2 = 2 − 2 = 1 − 2 ,
2
n=2 n n − 1 n−1
n=2
n p
+∞
2n − 1
on a 2 = 1.
n=2 n2 n−1
8.13 Puisque pour tout entier p ≥ 5 :
p
2n + 3 3 1
p
5 1
p
1 1
p
=− + −
n=2
n(n − 1)(n + 2) 2 n=2 n 3 n=2 n − 1 6 n=2 n + 2
3 3
3 1 5 1 1 1
p+2
1
=− + + − ,
2 n=2 n p 3 n=1 n 6 n=p n
+∞
3 3
2n + 3 3 1 5 1 65
on a =− + = .
n=2
n(n − 1)(n + 2) 2 n=2 n 3 n=1 n 36
+∞
1 π2
8.14 Rappel : = .
n=1
n2 6
2p
1 1
p p
1
Puisque pour tout entier p ≥ 1 : 2
= 2 + 2 ,
n=1 2n − 1
n=1
n n=1 2n
+∞
1 π2 π2 π2
on a 2 = − = .
n=1 2n − 1 6 24 8
+∞
1 1
8.15 = .
n=1
n(n + 1)(n + 2) 4
e n+1
p
en 1− e
8.16 1) Puisque pour tout entier p ≥ 2 : = 3 −1− ,
3 n e 3
n=2 1−
3
+∞ n
e e2
on a = .
n=2
3 n 3(3 − e)
454 Solutions
3
= − = − ,
n=2
n −n 2 n=2 n − 1 n + 1 2 n=1
n n=p n
+∞
ln 2n 3 ln 2
on a 3
= .
n=2
n −n 4
+∞ n
e ln 2n e2 3 ln 2
D’où + 3−n
= + .
n=2
3 n n 3(3 − e) 4
8.17 Puisque pour tout entier p ≥ 2 :
1
p
n p
n n 1
p p−1
p 1− p
2 =3 − = − p = 3 − p ,
3 n 3 n 3 n 3 n 3 1 3p
n=1 n=1 n=1 n=0 1−
3
+∞
n 3
on a n
= .
n=1
3 4
8.18 Soit p > 2. Puisque
p
n p
n p
n p
n
n
= (2 − 1) n
= n−1
− n
n=1
2 n=1
2 n=1
2 n=1
2
p−1
n+1 n
p 1
p−1
p
= n
− n
= n
− p,
n=0
2 n=1
2 n=0
2 2
on a
p+1 2
n n2
p+1
p+1
n2
p+1 2
n
p
(n + 1)2 n2
p+1
= (2 − 1) = − = −
n=1
2n n=1
2n n=1
2n−1 n=1 2n n=0 2n n=1
2n
p
n p
1 (p + 1)2 1
p−1
1 p (p + 1)2
=2 n
+ n
− p+1
= 3 n
+ p − p−1 − .
n=1
2 n=0
2 2 n=0
2 2 2 2p+1
+∞ 2
n
Ainsi, par passage à la limite, on obtient que = 6.
n=1
2n
8.19 1) Soit n ≥ 1 et posons α = Arctg n1 et β = Arctg n+1
1
.
Alors, 0 < α − β < 2 et
π
1 1
tg α − tg β − 1
tg(α − β) = = n n+1 = .
1 + tg α tg β 1 n2 + n + 1
1+
n(n + 1)
1 1 1
D’où Arctg − Arctg = α − β = Arctg 2 .
n n+1 n +n+1
Séries 455
p p
1 1 1
Arctg = Arctg 1+ Arctg − Arctg
n=0
n2 + n + 1 n=1
n n+1
π 1
= + Arctg 1 − Arctg ,
4 p+1
+∞
1 π
on a Arctg = .
n=0
n2 +n+1 2
+∞
1
8.20 Rappels : = e et 0! = 1.
n=0
n!
1) α = 1, β = 3 et μ = 1.
2) Puisque pour tout entier p ≥ 3 :
2
n3 n3
p p p p
1 1 1
= + +3 +
n=1
n! n=1
n! n=3
(n − 1)! n=3
(n − 2)! n=3
(n − 3)!
p−1 p−2 p−3
1 1 1
=5+ −2 +3 −1 + ,
n=0
n! n=0
n! n=0
n!
+∞ 3
n
on a = 5 e.
n=0
n!
p
p
p
p−1
p
(e − 1) n e−n = n e−n+1 − n e−n = (n + 1) e−n − n e−n
n=1 n=1 n=1 n=0 n=1
p−1
1−e −p
= e−n − p e−p = − p e−p ,
n=0
1 − e−1
+∞
e
on a n e−n = .
n=1
(e − 1)2
p p
8.22 Rappel : ∀ p ≥ 1, ln p! > ln (ex. 2.115).
2 2
Pour tout entier p ≥ 1, posons
p
σp = ln n(n + 1)α (n + 2)β
n=1
= (1 + α + β) ln p! + (α + β) ln(1 + p) + β ln(2 + p) − β ln 2
1 1
8.26 Converge car pour tout entier n > 0 : 0 < < 2.
n2 +n+1 n
2n3 + 1
8.27 Diverge car lim = 2.
n→+∞ n3 + 5
n
8.28 Diverge car lim (−1)n = 0.
n→+∞ n+1
sin 5n2 1
8.29 Converge car pour tout entier n > 0 : 2
< 2.
n +1 n
sin n! 1
8.30 Converge car pour tout entier n > 0 : < 2.
n2 n
cos 4n 1
8.31 Converge car pour tout entier n > 0 : 2
< 2.
n n
8.32 Converge car pour tout entier n > 0 :
√ √
n+1− n 1 1
0< = √ √ < 3 .
n n n+1+ n n2
1 1
8.33 Converge car pour tout entier n > 0 : < 3 .
n(n2 + 1) n2
√
n5 1
8.34 Diverge car pour tout entier n > 1 : 3 > √ .
n +1 2 n
458 Solutions
√
n 1
8.35 Converge car pour tout entier n > 0 : 0 < 2 √ < 3 .
n + n n2
8.36 Converge d’après le critère des séries alternées.
8.37 Converge d’après le critère des séries alternées.
8.38 Converge d’après le critère de Cauchy.
1 1 1
8.39 Diverge car pour tout entier n > 3 : > > .
1 + ln n 2 ln n 2n
8.40 Converge d’après le critère de d’Alembert.
8.41 Converge d’après le critère de d’Alembert.
8.42 Diverge d’après le critère de d’Alembert.
+∞
1
8.43 1) D’après le critère de d’Alembert, la série converge.
n=0
(2n + 1)!
+∞
(−1)n
2) D’après le critère des séries alternées, la série converge.
n=0
n2 +n+1
+∞
n
1 (−1)
D’où la série + 2 converge.
n=0
(2n + 1)! n + n + 1
en −1 n27
8.44 Puisque pour tout entier n ≥ 1 : sh n > 2 > 27! 2 , le critère de
+∞ 25
n
comparaison nous permet d’affirmer que la série sh n converge.
n=1
(n!)2
8.48 Diverge. Posons an = (2n)! 4n . Puisque pour tout entier n ≥ 0 :
an+1 4n2 + 8n + 4
= > 1,
an 4n2 + 6n + 2
la suite an est strictement croissante donc minorée par a0 = 1 ; ce qui entraı̂ne
que lim an = 0.
n→+∞
8.52 Montrons que cette série diverge. Pour cela, raisonnons par l’absurde et
supposons qu’elle converge.
Alors, lim sin n = 0 et par conséquent lim | cos n| = 1. Ainsi, puisque pour
n→+∞ n→+∞
tout entier n > 0 :
sin(n + 1) cos n cos n
= cos 1 + sin 1 ≥ sin 1 − cos 1 ,
sin n sin n sin n
on a
sin(n + 1)
lim = +∞ ;
n→+∞ sin n
+∞
ce qui entraı̂ne, d’après le critère de d’Alembert, que la série sin n diverge.
D’où contradiction. n=1
+∞
8.53 Puisque lim x sin x1 = 1, l’intégrale généralisée 1 sin x1 dx diverge ;
x→+∞
ce qui nous permet de conclure, grâce au critère de l’intégrale, que la série
+∞
sin n1 diverge.
n=1
1
8.54 Diverge car lim n sin = 1.
n→+∞ n
1 1
8.55 Diverge car pour tout entier n > 1 : Arctg √ > √ .
n 2 n
8.56 Converge car pour tout entier n > 0 :
π π π2
0 < 1 − cos = 2 sin2 < .
n+1 2(n + 1) 2n2
1 − sin2 n + cos3 n 3
0< ≤ 2.
(1 + n2 )(1 + sin2 n)(1 + cos2 n) n
1 1
8.58 Diverge car pour tout entier n > 1 : > .
ln n n
8.59 Converge d’après le critère des séries alternées.
8.60 Diverge d’après le critère de l’intégrale.
8.61 Converge d’après le critère des séries alternées.
1 1
8.62 Diverge car pour tout entier n > 1 : 2 > .
ln n n ln n
e−n
8.63 Converge car pour tout entier n > 2 : 2 < e−n .
ln n
n n
8.64 Diverge car lim nn e−n = lim = +∞.
n→+∞ n→+∞ e
+∞
(−1)n
8.65 1) D’après le critère des séries alternées, la série converge.
n=2
ln n
460 Solutions
+∞ −n
e−n e
2) Puisque pour tout entier n > 2 : 0 < ln n < e−n , la série converge.
n=2
ln n
+∞
(−1)n + e−n
D’où la série converge.
n=2
ln n
ln(1 + n) 1
8.66 Diverge car pour tout entier n > 1 : √ > √ .
2
n +n 2n
∗
8.67 Converge car pour tout n ∈ N :
√ √ √
ln(1 + n) ln 2n 4 ln 4 2n 4 4 2n 442
0< √ ≤ √ = √ < √ = 5 .
n3 + n n3 n3 n3 n4
+∞
(−1)n
8.68 1) D’après le critère des séries alternées, la série ln(n!) converge.
n=2
+∞ √
n
e
2) D’après le critère de d’Alembert, la série n! converge.
n=2
+∞
√
(−1) n
e
n
t2 t3
ln(1 + t) = t − + .
2 3(1 + θt t)3
(−1)n
Ainsi, en posant t = √ , on obtient, pour tout entier n > 1 :
n
(−1)n (−1)n 1 (−1)3n
ln 1 + √ = √ − + 3 .
n n 2n n 3
3 1 + θn (−1)
√
n
n2
la série
+∞
(−1)3n
n 3
3 1 + θn (−1)
3
n=2 √ n2
n
+∞
(−1)n
est convergente. De même que la série alternée √ . Par conséquent
n
n=1
+∞
(−1)n
ln 1 + √ = −∞ .
n=2
n
Séries 461
8.70 Diverge pour tout α > 0 car lim n lnα (ch n) = +∞.
n→+∞
p p n
8.72 Rappels : ∀ p > 1 : ln p! > ln (ex. 2.115) et ln n! = ln k < n ln n.
2 2
k=1
ln n! 1
1) 0 < α ≤ 2. Diverge car pour tout entier n ≥ 6 : α
> .
n 2nα−1
2) α > 2. Converge car pour tout entier n > 1 :
α−2
ln n! ln n 2 ln n 2 2
0< < α−1 = < α .
nα n (α − 2)nα−1 (α − 2)n 2
8.73 D’après le critère de Cauchy, cette série converge pour 0 < α < 1 et
diverge pour α > 1. Pour α = 1, elle est aussi convergente.
8.74 1) D’après le critère de d’Alembert, cette série converge si 0 < α < e et
n
diverge si α > e. Pour α = e, elle diverge. En effet, en posant an = ennn! , on
obtient pour tout entier n > 1 :
e
an+1 = n an > an > . . . > a1 = e ;
1
1+
n
αn 2
0< < n.
α2n −1 α
1 1
> .
n(n + 1) n+1
pβ (p + 1)β
p sin sin 1
sin(nβ) = 2 2 ≤ ,
β β
n=1 sin sin
2 2
+∞
sin(nβ)
le critère de Dirichlet nous permet de conclure que la série nα converge
pour tout α > 0 et tout β ∈ R. n=1
pβ (p + 1)β
p sin cos 1
cos(nβ) = 2 2 ≤ ,
β β
n=1 sin sin
2 2
+∞
cos(nβ)
le critère de Dirichlet nous permet de conclure que la série nα converge
pour tout α > 0. n=1
+∞
1
2) β = 2kπ avec k ∈ Z. La série nα converge si α > 1 et diverge si 0 < α ≤ 1.
n=1
8.85 1) β = (2k + 1) π2 avec k ∈ Z. Puisque pour tout entier p > 0 :
p
n
p
−1 cos(2nβ) = cos n(π − 2β)
n=1 n=1
p(π − 2β) (p + 1)(π − 2β)
sin cos 1
= 2 2 ≤ ,
cos β | cos β|
+∞ n
le critère de Dirichlet nous permet de conclure que la série −1 cos(2nβ)
nα
n=1
+∞ −1 n
converge pour tout α > 0. Comme de plus la série nα converge (critère
n=1
des séries alternées), la série
+∞
+∞
n sin2 (nβ) 1 n 1 − cos(2nβ)
−1 = −1
n=1
nα 2 n=1 nα
+∞
+∞
n sin2 (nβ) 1
−1 α
= − α ,
n=1
n p=0
2p + 1
+∞ +∞ +∞ n
n cos2 (nβ) n 1 − sin2 (nβ) −1
8.86 Puisque −1 = −1 et
n=1
nα n=1
nα n=1
nα
converge (critère des séries alternées), les deux séries
+∞
+∞
n cos2 (nβ) n sin2 (nβ)
−1 α
et −1
n=1
n n=1
nα
convergent pour les mêmes valeurs de α et β. Pour ces valeurs voir l’exercice
précédent.
+∞
+∞
sin n cos(nβ) 1 sin n(1 + β) + sin n(1 − β)
8.87 Puisque = ,
n=1
nα 2 n=1 nα
on déduit de l’exercice 8.83 que cette série converge pour tout α > 0 et tout
β ∈ R.
8.88 Puisque pour tout β = 2kπ avec k ∈ Z et tout entier p > 0 :
pβ (p + 1)β
p sin sin 1
sin(nβ) = 2 2 ≤ ,
β β
n=1 sin sin
2 2
+∞
sin(nβ)
le critère de Dirichlet nous permet de conclure que la série ln nα converge
pour tout α > 0 et tout β ∈ R. n=1
8.89 Posons an = n1 (1 + 12 + · · · + n1 ) . D’une part, pour tout entier n > 0 :
1 1 1 1 1
an+1 − an = − 1 + + ···+ +
n+1 n 2 n (n + 1)2
−1 1 1 1
= 1 + + ···+ + 2 < 0
n(n + 1) 2 n n+1
1
et lim an = lim = 0 (ex. 2.50).
n→+∞ k→0+k
D’autre part, pour tout β = 2kπ avec k ∈ Z et tout entier p > 0 :
pβ (p + 1)β
p sin sin 1
sin(nβ) = 2 2 ≤ .
β β
n=1 sin sin
2 2
Finalement, le critère de Dirichlet nous permet donc de conclure que la série
+∞
an sin(nβ) converge pour tout α > 0 et tout β ∈ R.
n=1
n(n + 1) n
1 + ···+ n = et 3 + · · · + (2n + 1) = 2 k + n = n(n + 2),
2
k=1
Séries 465
Ainsi, comme lim n+1 = 1, il existe un entier n0 > 0 tel que pour tout
n→+∞ n+2
n ≥ n0 :
1 n+1 np 1 + ··· + n
≤ ≤ 2 ou encore ≤ np ≤ 2np ;
2 n+2 2 3 + · · · + (2n + 1)
+∞
1+···+n p
ce qui entraı̂ne, d’après le critère de comparaison, que la série 3+···+(2n+1) n
converge si p < −1 et diverge si p ≥ −1. n=1
1 + np
8.91 1) p > q. Diverge car lim = +∞.
n→+∞ 1 + nq
1 + np
2) p = q. Diverge car lim = 1.
n→+∞ 1 + np
1 + np 2np 2
3) q > p + 1. Converge car pour tout entier n ≥ 1 : 0 < q
< q ≤ 2.
1+n n n
1 + np np 1
4) q = p + 1. Diverge car pour tout entier n ≥ 1 : q
> q
= .
1+n 2n 2n
8.92 Utiliser le critère de Raabe-Duhamel.
8.93 Soit p ≥ 3. Alors,
+∞
+∞
+∞
1 1
p
1 1 1 1
0<e− = < n−1
= p n
= p−1 .
n=0
n! n=p+1
n! n=p+1
2 2 n=0
2 2
8.94 On sait que pour les séries alternées, on a pour tout entier p ≥ 1 :
+∞
(−1)n 1
2
≤ 2.
n=p
n p
+∞
(−1)n π2
Remarque : = − .
n=1
n2 12
p n
p
∗ a2 1 1
8.95 2) ∀ p ∈ N : = −
n=0
1 − a2n+1 n=0
1 − a2n 1 − a2n+1
1 1
= − .
1 − a 1 − a2p+1
466 Solutions
D’où
+∞
n
a2 1 1
n+1 = − lim
n=0
1−a 2 1 − a p→+∞ 1 − a2p+1
⎧ 1 a
⎪
⎨ −1= si |a| < 1
1−a 1−a
=
⎪
⎩ 1 si |a| > 1 .
1−a
8.96 Cette double inégalité s’obtient par un simple raisonnement par récur-
rence sur n (m étant fixe) en choisissant p (ce qui est toujours possible car
+∞
ak < +∞) de sorte que
k=0
s
1
∀s > r ≥ p : ak ≤ et 1 − ar > 0 .
2
k=r
1 m
m m
m2 M ε
0≤ kak ≤ ak ≤ ≤ .
n n n 2
k=1 k=1
1 1
m n
a1 + 2a2 + · · · + nan
0≤ = kak + kak ≤ ε.
n n n
k=1 k=m+1
+∞
+∞
a1 + 2a2 + · · · + nan
Par conséquent, en utilisant 2), on a = an .
n=1
n(n + 1) n=1
Séries 467
m
(an+1 − an ) = am+1 − a0 .
n=0
m
mxp
(m − p)am ≤ an ≤ xp ou encore 0 < mam ≤ .
n=p+1
m−p
+∞
8.103 1) Pour commencer, on va supposer que an < +∞. Alors, puisque
n=0
pour tout entier n ≥ 0 : 0 ≤ an
1+an ≤ an , le critère de comparaison nous permet
de conclure.
+∞
an
2) Montrons à présent la réciproque. Puisque < +∞,
n=0
1 + an
an
on a lim = 0 ; ce qui entraı̂ne que la suite an est majorée. Soit M > 0
n→+∞ 1+an
un de ses majorants. Alors, pour tout entier n ≥ 0 :
an an an
≥ ou encore 0 ≤ an ≤ (1 + M )
1 + an 1+M 1 + an
et de conclure en utilisant le critère de comparaison.
8.104 Par un simple raisonnement par récurrence, on montre que pour tout
entier n ≥ 0 : αn ≥ 0. Ainsi, pour tout n ∈ N :
1
αn+1 = αn + α2n + an ≥ αn .
2
√
1 ap
De plus, pour tout entier p ≥ 0 : αp+1 − αp = 2 −αp + α2p + ap ≤ 2 ;
ce qui entraı̂ne que pour tout n ∈ N∗ :
+∞
1 √ 1 √
n−1 n−1
αn = (αp+1 − αp ) ≤ ap ≤ ap < +∞.
p=0
2 p=0 2 p=0
Par conséquent la suite αn est croissante et majorée donc convergente.
2
2) Puisque pour tout y ∈ R : f (0) = f (y − y) = f (y) et que la fonction
2
f n’est pas identiquement nulle, on doit avoir f (0) = f (0) = 0 ou encore
x 2 x
f (0) = 1. Soit x ∈ R.
x De f( 2 ) x = f (0) = 1, déduit que f 2 = 0 ; ce qui
x on
entraı̂ne, puisque f 2 = f x − 2 = f (x)f 2 , que f (x) = 1.
8.106 De E possède une infinité d’éléments découle que an est une suite
de nombres réels positifs.
1) Posons n0 = 1 et pour tout entier
p > 0 : np = min{n ∈ E : n > 2np−1 }.
Ainsi, on obtient, la suite an étant décroissante, que pour tout p ∈ N∗ :
Séries 469
np
p p
p
1 nk−1 1 p
an ≥ (nk − nk−1 ) = 1− > = ;
n=1
nk nk 2 2
k=1 k=1 k=1
+∞
ce qui entraı̂ne que an = +∞.
n=0
2) Contre-exemple : Posons, pour tout entier n ≥ 0 :
⎧
⎨ 1 si n = k 2 avec k ∈ N∗
an = n
⎩
0 si n = k 2 avec k ∈ N∗ .
Alors, la suite an n’est pas décroissante mais E possède une infinité d’élé-
ments. De plus,
+∞
+∞
1 π2
0< an = = .
n=0
k2 6
k=1
1b) A présent, on va démontrer ce résultat sans supposer que tous les an sont
positifs ou nuls. Pour cela, posons pour tout entier n ≥ 0 :
+ an si an > 0 − −an si an < 0
an = et an =
0 si an ≤ 0 0 si an ≥ 0.
+∞
+∞
Ainsi, puisque |an | = a+ −
n + an , on obtient a+
n < +∞ et a−
n < +∞.
n=0 n=0
470 Solutions
et
+∞
+∞
+∞
+∞
+∞
+∞
an = a+
n − a−
n = a+
σ(n) − a−
σ(n) = aσ(n) .
n=0 n=0 n=0 n=0 n=0 n=0
(−1)n+1
+∞
2) Contre-exemple : Soit an = n . Alors, an = ln 2. Supposons à
n=1
présent que l’on puisse modifier l’ordre de ses termes sans modifier ni sa nature
ni sa somme. Alors, puisque pour tout p ∈ N∗ :
p
2p+2
1 1 1 1
− − = an ,
n=0
2n + 1 4n + 2 4n + 4 2 n=1
ln 2
on aurait, par passage à la limite, que ln 2 = 2 ; ce qui est absurde.
ou encore
(ap+2 − ap+1 ) > (ap+1 − ap ).
Ainsi, pour tout entier n ≥ 2 :
m
ce qui entraı̂ne que pour, tout m ∈ N∗ : am = a0 + (an − an−1 ) > α + mα2 .
n=1
Calculons à présent la somme demandée. Puisque pour tout n ∈ N :
1 1 1 1
= = − ,
an+1 an (an + 1) an 1 + an
q q
1 1 1 1 1
= − = − .
n=0
1 + an n=0
an an+1 α aq+1
D’où
+∞
1 1 1 1
= − lim = .
n=0
1 + a n α q→+∞ aq+1 α
Séries 471
+∞
1
Comme de plus lim 2 = 0, la suite fp converge , sur ]0, 2a[ ,
p→+∞ k=p+1 k
uniformément vers la fonction g. Par conséquent g est continue sur ]0, 2a[ et
(ex. 6.152) pour tout x ∈ ]0, 2a[ :
+∞
x
f (x) = g(x) = .
k(k + x)
k=1
Ce résultat étant valable quel que soit a > 0, il l’est sur ]0, +∞[ . De plus, la
fonction f est continue car elle l’est sur chaque ]0, 2a[ .
2n+1 1 1
8.111 lim = ⇒R= .
n→+∞ 2n+2 2 2
√
nn
√ n
n +1
8.112 lim n+1
√
n→+∞ n+1
n+1
n+1 +1
⎛ ⎞
1
√ n ⎜ 1 +
(n + 1)n+1 ⎟
= lim n+1√n
n
(n + 1) 1 + n1 ⎝ 1 ⎠ = +∞
n→+∞ n+1
1+ n
n
⇒ R = +∞.
ln n
n 1 1
8.113 lim = lim 1+ = 1 ⇒ R = 1.
n→+∞ ln(n + 1) n→+∞ n ln 1 + n1
1+
n+1 ln n
2
(n!)
(2n)! (2n + 1)(2n + 2)
8.114 lim 2 = n→+∞
lim 2 = 4 ⇒ R = 4.
n→+∞ (n + 1)! n+1
(2n + 2)!
√
n √ 1
8.115 lim n en = lim n n e = e ⇒ R = .
n→+∞ n→+∞ e
√
n n
8.116 lim n = lim n = +∞ ⇒ R = 0.
n→+∞ n→+∞
1
ch n 1 + e−2(n+1)
8.117 lim = e lim = e ⇒ R = e.
n→+∞ 1 n→+∞ 1 + e−2n
ch(n + 1)
⎛ ⎞
1 1
⎜ ln 1 +
n ln n2 n ⎟
lim = lim 1 + n1 ⎜ ⎝ 1+ ln n
⎟=1
⎠
8.118 n→+∞ 1 n→+∞
2
(n + 1) ln n + 1
⇒ R = 1.
Séries 473
+∞
1
8.119 R = 1. Alors, pour tout x ∈ ]−1, 1[ : xn = .
n=0
1−x
+∞
xn
8.120 R = 1. Posons f (x) = n avec |x| < 1. Alors, pour tout x ∈ ]−1, 1[ :
n=1
+∞
1
f (x) = xn−1 = .
n=1
1−x
+∞
1
f (x) = nxn−1 = 2 .
n=1 1−x
+∞
x
D’où nxn = 2 avec |x| < 1.
n=1 1−x
+∞
8.122 R = 1. Posons f (x) = nxn = x 2 avec |x| < 1. Alors, pour tout
n=1 1−x
x ∈ ]−1, 1[ :
+∞
1+x
f (x) = n2 xn−1 = 3 .
n=1 1−x
+∞
x(1 + x)
D’où n2 xn = avec |x| < 1.
n=1
(1 − x)3
+∞
8.123 R = 1. Posons f (x) = n
n+1 x
n+1
avec |x| < 1. Alors, pour tout
x ∈ ]−1, 1[ : n=1
+∞
x
f (x) = nxn = .
n=1
(1 − x)2
1
Par conséquent, puisque f (0) = 0, on a f (x) = ln(1 − x) + − 1 avec
(1 − x)
|x| < 1.
8.124 R = 1. Alors, pour tout |x| < 1 :
+∞
+∞
+∞ n
n + 1 n+1 x
x =x xn + x
n=1
n n=1 n=1
n
1 x2
=x − 1 − ln(1 − x) = − x ln(1 − x) .
1−x 1−x
474 Solutions
+∞
xn+1
8.127 R = 1. Posons f (x) = n(n+1) avec |x| < 1. Alors, pour tout x ∈
n=1
]−1, 1[ :
+∞ n
x
f (x) = = − ln(1 − x).
n=1
n
Par conséquent, puisque f (0) = 0, on a f (x) = (1 − x) ln(1 − x)+ x avec |x| < 1.
8.128 R = 1. En utilisant l’exercice précédent, on obtient
⎧
+∞
xn ⎨ (1 − x) ln(1 − x) + 1 si 0 < |x| < 1
= x
n(n + 1) ⎩
n=1 0 si x = 0.
1 1
8.133 R= . Alors, pour tout |x| < 4 :
4
+∞
+∞
+∞
1 (4x)n 4x
n
4 n+ xn = n (4x)n + = − ln(1 − 4x) .
n=1
n n=1 n=1
n (1 − 4x)2
+∞
(−1)n
8.135 R = 1. Posons f (x) = 2n+1 x2n+1 avec |x| < 1. Alors, pour tout
x ∈ ]−1, 1[ : n=0
+∞
2 n 1
f (x) = −x = .
n=0
1 + x2
1
8.137 R = √ . Ainsi, puisque pour tout |t| < 1 :
e
+∞
+∞ n
tn t
=t = −t ln(1 − t) ,
n=2
n − 1 n=1
n
+∞
en
x2n+1 = −ex3 ln(1 − ex2 ) .
n=2
n − 1
476 Solutions
(n + 1)2n+1
8.142 R = lim = 2. Alors, pour tout |x| < 2 :
n→+∞ n2n
x n
+∞ n+1
+∞
x 2 x
n
=x = −x ln 1 − .
n=1
n2 n=1
n 2
x3
√
3
8.144 En posant t = 2 , on obtient pour tout |x| < R = 2:
+∞
+∞
x3n x3 tn x3 x3
= = − ln 1 − .
n=2
2n (n − 1) 2 n=1 n 2 2
(pour cette série R = 1). Ainsi, puisque pour tout |x| < 1 :
+∞
1
f (x) = x2n =
n=0
1 − x2
1 1+x
et f (0) = 0, on obtient pour tout |x| < 1 : f (x) = ln .
2 1−x
+∞
1 1 ln 2
Par conséquent 2n+1
=f = .
n=0
(2n + 1)3 3 2
478 Solutions
1 n 1
+∞
+∞
1 1 2 ln
8.150 = = − 2 = 1.
n=1
2n ln 2n ln 2 n=1 n ln 2
+∞
+∞
+∞
1 1 1
8.151 2 n
= n
− 4
n=1
(n + n)4 n=1
n4 n=1
(n + 1)4n+1
1 1 3
= − ln 1 − + 4 ln 1 − + 1 = 1 + 3 ln .
4 4 4
8.152 En utilisant la formule de MacLaurin, on peut écrire que pour tout
t ∈ ]−1, +∞[ et tout entier p > 0 :
p
(−1)n+1 n (−1)p p+1
ln(1 + t) = t + p+1 t avec 0 < θp,t < 1 ;
n=1
n (p + 1) 1 + θp,t t
ce qui donne, par passage à la limite, que pour tout |t| < 1 :
+∞
(−1)n+1 n
ln(1 + t) = t .
n=1
n
ce qui entraı̂ne que la fonction f est de classe C∞ sur l’intervalle ouvert ]0, 2[.
Comme elle l’est aussi sur chacun des deux intervalles ouverts ]0, 1[ et ]1, +∞[,
f est de classe C∞ sur son domaine de définition R∗+ .
+∞
8.153 Soit |x| < β. Puisque la série numérique an β n converge, on sait
n=0
que lim an β n = 0 ; ce qui entraı̂ne qu’il existe m ∈ N tel que pour tout entier
n→+∞
|x|
n > m : |an β n | < 1. Posons r = β < 1. Alors, pour tout entier p > m :
p
m
p
m
p
Sp = |an x | =
n
|an x |+
n
|an x | =
n
|an x |+
n
|an β n |rn
n=0 n=0 n=m+1 n=0 n=m+1
m
p m
1
≤ |an xn |+ rn < |an xn | + .
n=0 n=m+1 n=0
1−r
On a ainsi démontré que la suite croissante Sp est majorée, donc convergente.
+∞
8.154 1) La série numérique an étant convergente, le rayon de conver-
n=0
+∞
gence R de la série entière an xn est supérieur ou égal à 1 ; ce qui entraı̂ne
n=0
que la suite de fonctions fp converge simplement vers la fonction f sur [0, 1].
Séries 479
Montrons à présent que cette convergence est uniforme. Pour cela, posons pour
q
tout couple (p, q) de N × N∗ : γp,q = ap+n .
n=1
+∞
Puisque la série an converge, on a lim ξp = 0 où ξp = sup |γp,m |. De
n=0 p→+∞ m≥1
plus, pour tout x ∈ [0, 1] et tout (p, q) ∈ N × N∗ :
p+q
fp+q (x) − fp (x) = an xn = ap+1 xp+1 + ap+2 xp+2 + · · · + ap+q xp+q
n=p+1
= γp,1 x p+1
+ γp,2 − γp,1 xp+2 + · · · + γp,q − γp,q−1 xp+q
= γp,1 xp+1 − xp+2 + · · · + γp,q−1 xp+q−1 − xp+q + γp,q xp+q
≤ |γp,1 | xp+1 − xp+2 + · · · + |γp,q−1 | xp+q−1 − xp+q + |γp,q |xp+q ≤ ξp xp+1
Ainsi, on obtient que pour tout x ∈ [0, 1] et tout p ∈ N :
f (x) − fp (x) = lim fp+q (x) − fp (x) ≤ ξp
q→+∞
8.156 1) En effet,
√
lim sup n nan = lim n
n lim sup n an = lim sup n an .
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n→+∞
f (p) (0)
Fixons p ∈ N. Alors, f (p) = 0 car f = 0. D’où ap = = 0.
p!
8.158 1) Soit x ∈ R. D’après la formule de MacLaurin, à chaque entier p > 0,
on peut associer un élément θp de ]0, 1[ tel que
p
f (n) (0) n f (p+1) (θp x) p+1
f (x) = x + x .
n=0
n! (p + 1)!
xp+1
De plus pour tout p ∈ N∗ : f (p+1) (θp x) ≤ M et lim (p+1)! = 0. D’où
p→+∞
+∞ (n)
f (0) n
f (x) = x .
n=0
n!
2) Utiliser 1).
+∞
x2n
3) Il suffit de constater que pour tout x ∈ R : f (x) = (−1)n .
n=0
(2n + 1)!
4) Soit x ∈ R. Alors
+∞
(−1)n+1 22n−1 2n−1
sin 2x = x
n=1
(2n − 1)!
+∞
3 1 (−1)n (3 + 9n ) 2n
cos3 x = cos x + cos 3x = x .
4 4 n=0
4(2n)!
+∞
(−1)n 2n+1
f (x) = x = Arctg x .
n=0
2n + 1
+∞
(−1)n π
En particulier pour x = 1 : = .
n=0
2n + 1 4
+∞
(−1)n n
f (x) = x = − ln(1 + x).
n=1
n
+∞
(−1)n
En particulier pour x = 1 : = − ln 2.
n=1
n
Autre méthode. Puisque pour tout p ∈ N∗ :
p p 1 1 p
(−1)n
=− (−t)n−1
dt = − (−t)n−1
dt
n=1
n n=1 0 0 n=1
1 1
1 − (−t)p (−t)p
=− dt = − ln 2 + dt
0 1+t 0 1+t
et
1 1 1
(−t)p tp 1
dt = dt < tp dt = ,
0 1+t 0 1+t 0 p+1
+∞
(−1)n
on obtient, par passage à la limite, que = − ln 2.
n=1
n
+∞ n
x
x ln(1 − t)
f (x) = − 2
= dt .
n=1
n 0+ t
Par conséquent
1−
ln(1 − t) x
ln(1 − t)
dt = lim dt
0+ t x→1− 0+ t
+∞
1 π2
= lim f (x) = f (1) = − 2
=−
x→1−
n=1
n 6
et
1 1− 1 1
π2 2 ln(1 − t) ln(1 − t) 2 ln(1 − t) 2 ln s
− = dt + dt = dt + ds
6 0+ t 1
2
t 0+ t 0+ 1 − s
1 1 1
2 ln(1 − t) 2 2 ln(1 − t)
= dt − ln s ln(1 − s) + dt
0+ t 0+ 0+ t
1
2 ln(1 − t)
=2 dt − ln2 2
0+ t
1
2 ln(1 − t) 1 π2
ou encore dt = ln2 2 − .
0+ t 2 6
8.162 1) Soit x > 1. Puisque la fonction f (t) = t1x est strictement décrois-
+∞ dt 1
sante sur [1, +∞[ et 1 tx = x−1 , on a, grâce au critère de l’intégrale, que
+∞
1
x
< +∞ .
n=1
n
p p+1 +∞
1 dt dt 1
2) Soit x > 1. Alors, ∀ p > 1 : > ⇒ ζ(x) ≥ = .
n=1
n x
1 t x
1 t x x − 1
D’où, lim ζ(x) = +∞.
x→1+
p p +∞
1 dt dt x
1< < 1 + ⇒ 1 ≤ ζ(x) ≤ 1 + = .
n=1
n x
1 t
x
1 t x x−1
p
1
3) Pour tout p ∈ N∗ et x > 1, posons ζp (x) = .
n=1
nx
La suite ζp (x)) converge, sur ]1. + ∞[ , simplement vers ζ(x). Considérons à
présent la fonction auxiliaire g : ]1. + ∞[ → ]0, +∞[ définie par
+∞
ln n
g(x) = − .
n=1
nx
avec α = x−1
2 . Soit a > 1 et montrons que la suite des fonctions dérivées (ζp )
converge uniformément vers la fonction g sur l’intervalle ]a, +∞[ . En effet,
+∞
+∞
ln n ln n
∀ p > 1 : sup ζp (x) − g(x) ≤ et lim = 0.
x>a
n=p+1
na p→+∞
n=p+1
na
Par conséquent (ex. 6.152), sur ]a, +∞[ : g = ζ . Ce résultat étant valade quel
que soit a > 1, l’égalité g = ζ est vraie sur ]1, +∞[ . De plus, la fonction ζ est
strictement décroissante car pour tout x > 1 : ζ (x) < 0.
4) Soit x > 1. Alors, pour tout entier m > 1 :
+∞
+∞
1 1
(1 − 2−x )ζ(x) = = 1 +
nx nx
2n n=1
2n
+∞
+∞
1 1
⇒ (1 − 2−x )(1 − 3−x )ζ(x) = (1 − 3−x ) = 1 + ⇒ ···
nx nx
2n n=1
2n, 3n
+∞
1
⇒ (1 − 2−x )(1 − 3−x ) · · · (1 − p−x
m )ζ(x) = 1 + .
nx
n=1
2n, 3n,...,pm n
Ainsi, puisque
+∞
+∞
+∞
1 1 1
< et lim = 0,
nx n=p nx m→+∞ nx
n=1 m+1 n=pm+1
2n, 3n,...,pm n
on peut écrire
+∞
# +∞
# 1
(1 − p−x
k )ζ(x) = 1 ou encore ζ(x) = .
k=1 k=1
(1 − p−x
k )
484 Solutions
D’où
+∞
tx−1
lim e−pt dt
p→+∞ 0+ et − 1
√1 +∞
p tx−1 tx−1
= lim e−pt dt + lim e−pt dt = 0 .
p→+∞ 0+ et − 1 p→+∞ √1 et − 1
p
+∞ +∞ +∞
tx−1
on obtient, en utilisant 5), que dt = e−nt tx−1 dt.
0+ et − 1 n=1 0+
Equations différentielles
1 x
9.1 y(x) = c e−x + 3 e + 2 e2x − 9 cos x + 9 sin x .
6
9.2 y(x) = cx ex + 1 − x2 ex .
9.3 y(x) = c e−x + 1 − e−x ln(1 + ex ).
x5
9.4 y(x) = cx2 + .
3
1
9.5 y(x) = c(x − 3)3 − (7 + 3x).
6
9.6 y(x) = c cos2 x + cos x.
c ch x
9.7 y(x) = + .
ch x 2
9.8 y(x) = c cos x + sin x.
9.9 y(x) = c e− tg x − 1 + tg x.
cos x sin x
9.10 y(x) = c + .
x x
9.11 y(x) = c + tg 4 x cos2 x.
9.12 y(x) = cx2 ex − x ex − x2 ex Arctg x.
c x3
9.13 y(x) = + .
1 − x2 3(1 − x2 )
x 1 + x2
9.14 y(x) = c(1 + x2 ) + + Arctg x.
2 2
√ √
9.15 y(x) = cx + 2x x − 1 − ln 1 + x − 1 .
1
9.16 y(x) = c + 1 + x2 − ln 1 + 1 + x2 .
x
9.17 y(x) = cx + x 1 − x2 + 2 ln x − ln 1 + 1 − x2 .
1 x2 x3 x4 x5
9.18 y(x) = 6 c + x − + − + − ln(1 + x) .
x 2 3 4 5
x
9.19 y(x) = cx − .
ln x
486 Solutions
c 1 2 2 1 2 4
9.20 y(x) = + (1 + x ) Arctg(1 + x ) − ln(2 + 2x + x ) .
x 2x 2
c
9.21 y(x) = + x.
ln x
9.22 y(x) = cx + x ln x.
1−x 1 + (1 − x) ln(1 − x)
9.23 y(x) = c + .
x x
9.24 y(x) = c e−x − 6 + 6x − 3x2 + x3 .
x
9.25 y(x) = cx + ln2 x.
2
c
9.26 y(x) = + x.
1 + ln x
x √ √
9.27 y(x) = cx ex − 2 1 + ex + ex ln 1 + 2 e−x + 2 e−x 1 + ex .
2
x2
9.28 y(x) = cx2 − x Arctg x + x2 − x ln x − ln 1 + x2 − x.
2
√ √ √ √
9.29 y(x) = x c + 2 x + x + 1 + ln 1 + 2 x + 2 x + x + 1 .
e2x
9.30 y(x) = c 3 .
x+1
√
1 + x2
9.31 (Poser z = y 2 ) y(x) = √ , x > 0.
2x
√ 9
9.32 (Poser z = y 2 ) y(x) = x 9 − 2 ln x, 0 < x < e 2 .
x(2 + ln2 x)
2 √
9.33 (Poser z = y ) y(x) = , x > 0.
2
1 + ln2 x
9.34 (Poser z = y 2 ) y(x) = − , x > 0.
x
√
9.35 (Poser z = y 2 ) y(x) = ch x + x ex , x ∈ R.
√ 1
9.36 (Poser z = y 2 ) y(x) = x 3x + 1, x > − .
3
x (1 + α)x − 1 2α 1
9.37 (Poser z = y 2 ) y(x) = √ ,x> √
2α .
α 1+α
$
2 4 − 6x 2
9.38 (Poser z = y ) y(x) = , −1 < x < .
1+x 3
3 3
9.39 (Poser z = y 3 ) y(x) = 4x3 − 3x2 , x > .
4
√3 2
3x − 1 1
9.40 (Poser z = y 3 ) y(x) = √3 ,x> √ .
2x 3
4
9.41 (Poser z = y 4 ) y(x) = x 1 + 2 ln2 x, x > 0.
Equations différentielles 487
sin 2x cos x
9.62 y(x) = c1 cos 2x + c2 sin 2x + cos x + ln .
2 1 + sin x
cos x
9.63 y(x) = c1 ex cos x + c2 ex sin x − ex − ex sin x ln .
1 + sin x
x2 x 1 1
9.64 y(x) = c1 ex + c2 x ex +
e + + (3 cos 2x + 4 sin 2x).
2 2 50
2x 3x x2
9.65 y(x) = c1 e + c2 e + −10 + 7x + e4x .
2
2
9.66 y(x) = c1 e−ω x
+ c2 .
x
9.67 y(x) = c1 cos ωx + c2 sin ωx + sin ωx.
2ω
9.68 1) α = 2.
ex
2) α = 1. y(x) = c1 e−x + c2 x e−x + + e−2x .
4
x 2 2
3) α = 54 . y(x) = c1 e− 2 + c2 e−2x + ex − x e−2x .
9 3
Equations différentielles 489
4) |α| < 1.
ex e−2x
y(x) = e−αx c1 cos 1 − α2 x + c2 sin 1 − α2 x + + .
2(1 + α) 5 − 4α
x2 x e−2x
5) α = −1. y(x) = c1 ex + c2 x ex + e + .
2 9
9.78 1) α < −2 ou α > 0.
√ √
y(x) = c1 e(−(1+α)+ α(α+2))x + c2 e(−(1+α)− α(α+2))x
− 2 10 + 53 α + 68 α2 + 24 α3 + 15 + 44 α + 24 α2 x − (5 + 6α)x2 + x3 .
α − ω2 2ω
y0 (x) = 2 cos ωx + 2 sin ωx.
α−ω 2 + 4ω 2 α−ω 2 + 4ω 2
√ √
a) α < 1. y(x) = c1 e(−1+ 1−α)x
+ c2 e(−1− 1−α)x
+ y0 (x).
−x −x
b) α = 1. y(x) = c1 e + c2 x e + y0 (x).
−x
√ √
c) α > 1. y(x) = c1 e cos α − 1 x + c2 e−x sin α − 1 x + y0 (x).
9.81 y(x) = c1 ex + c2 (2x + 1) e−x .
9.82 y(x) = c1 x + c2 (x2 − 1) + x4 + 3x2 .
ex
9.83 y(x) = c1 (x + 1) + c2 ex + .
x
c1 1
9.84 y(x) = + c2 x5 + 2 .
x 7x
490 Solutions
c2 x2
9.86 y(x) = c1 x + −1+ .
x 3
c2 x3 ln x ln x 1
9.87 y(x) = c1 x3 + 2 + − , x > 0.
x 5 2 5
9.88 (Poser z = y )
x 1
y(x) = c1 x2 + 1 + ln x + x2 + 1
2 2
x 1 x4
+ c2 + x2 + 1 ln x + x2 + 1 + ln2 x + x2 + 1 − .
2 4 4
x2 3
9.89 y(x) = c1 x + c2 x2 − x2 ln2 x + 2x2 ln x + ln x, x > 0.
3
ln3 x
9.90 (Poser z = y ) y(x) = c1 ln x + c2 + , x > 0.
6
9.91 y(x) = c1 x + c2 ex + x2 .
c1 ln x 2
9.92 y(x) = + c2 x3 − + , x > 0.
x 3 9
3 1
9.93 y(x) = c1 x2 + c2 x3 + x2 (3 + x) ln x + x− .
2 6
c2 x2 + 1
9.94 y(x) = c1 x2 + − .
x2 3x
c1 x 1
9.95 y(x) = 2
+ c2 2
+ 5 + 2x + x2 .
1+x 1+x 12
9.96 En effet, ces deux fonctions x et x2 sont linéairement indépendantes et
leur wronskien s’annule au point x = 0.
1
9.97 f (x) = c1 e−2ωx + c2 e−ωx + .
2ω 2
9.98 Notons pour commencer que le rayons de convergence R de cette série
entière est +∞ (critère de d’Alembert).
p
p
p 3p
x3n−2 x3n−1 x3n xn
+ + = ,
n=1
(3n − 2)! n=1 (3n − 1)! n=0 (3n)! n=0 n!
Equations différentielles 491
et que la fonction th est strictement croissante, la vitesse limite que peut at-
teindre ce corps est
$
mg
lim y (x) = .
x→+∞ σ
f (x) x
f (x) − =
2x 2
√
x2 − x
qui satisfait la condition initiale f (1) = 0. Par conséquent f (x) = 3 .
9.102 Pour tout x ∈ R,
β
f (x) = e−x ch αβ x et g(x) = √ e−x sh αβ x .
αβ
f (x + y)f (x − y) − f (x + y)f (x − y) = 0 ,
f 2 (0) = 1 et f (0) = 0 .
• si λ = 0, f (t) = ±1 ;
√
• Si λ < 0, f (t) = ± cos −λt.
Equations différentielles 493
1
2
9.104 y(x) = $ , |x| < 3.
3 3
1 − x2
2
9.105 y(x) = 1, x ∈ R.
1
9.106 y(x) = − 2 , x ∈ R.
x − 2x + 2
2
9.107 y(x) = , x > 0.
x 2 + ln2 x
1
9.108 y(x) = , x > 0.
x2
α e2αx
9.109 y(x) = , x ∈ R.
1 + e2αx
α eαx
9.110 y(x) = , x ∈ R.
β(1 + eαx )
2x3
9.111 y(x) = , x > 0.
x2 − ln(1 + x2 ) + ln 2
% &
2x2 1
9.112 y(x) = , x ∈ 0, Arccos cos 1 − .
2 cos x + 1 − 2 cos 1 2
√
x √
9.113 y(x) = √ , x ∈ 0, 2 .
2 − x2
esin x ' 7π π (
9.114 y(x) = √ ,x∈ − , .
e − e2 sin x 6 6
ecos x ' π 5π (
9.115 y(x) = √ ,x∈ , .
e − e2 cos x 3 3
9.116 y(x) = 1, x ∈ R.
2x '1 (
9.117 y(x) = , x ∈ ,e .
1 − ln2 x e
ex ' 3π π (
9.118 y(x) = √ ,x∈ − , .
1 − sin 2x 4 4
' $ (
2x 8 4
9.119 y(x) = √3 , x ∈ 0, .
4 − 3x 8 3
√8
2x 257
9.120 y(x) = √8 , |x| < .
257 − 256 x 8 2
⎤ ⎡
√ 2
√ 3
3 2x ⎥ 3 9 ⎢
9.121 y(x) = , x ∈ ⎦0, +2 2 − 1⎣.
√ 3 8
9 + 16 2 − 8 1 + x3 2
/
2 2
9.122 y(x) = 4 , |x| < √4 − 1.
4 15
16 − 15 1 + x2
494 Solutions
2(1 + x)
9.123 y(x) = , x ∈ ]−1, α[
1 − 2 Arctg x − ln 1 + x2
où α est l’unique zéro positif du dénominateur.
2 e4x ln 2
9.124 y(x) = √ ,x > − .
8x
2e −1 8
⎧
⎪ 3
⎨ x 7 − 6x si 0 < x <
7
9.125 y(x) = 27 6
⎪
⎩ 0
7
si x ≥ .
6
x √
3 3
9.126 y(x) = 3 − x2 , x > 0 ou
8
x √ 3 √
3
3 − x2 si 0 < x < 3 3
y(x) = 8 √
0 si x ≥ 3 3.
1 1
9.134 y(x) = 1, y(x) = 1 + ,x> .
1 + ln x e
x2 √
9.135 y(x) = Arcsin , |x| < 2.
2
9.136 y(x) = 2 Arctg ex , x ∈ R.
9.137 y(x) = −1 + x2 + 1, x ∈ R.
9.138 y(x) = 1 − 1 − x2 , |x| < 1.
x2 √
9.139 y(x) = − tg , |x| < π.
2
$
x3 3 3π
9.140 y(x) = − tg , |x| < .
3 2
3
ex √
9.141 y(x) = , x < 3 ln 2.
2 − ex3
e √
9.142 y(x) = − ln ln √ , |x| < e2 − 1.
1+x 2
1
9.147 y(x) = √ , |x| < 1.
1 − x2
' √π √π (
π 1 2
9.148 y(x) = tg + ln x , x ∈ e− 2 , e 2 .
4 2
√
9.149 y(x) = 4 − x4 , |x| < 2.
4
x x2
9.150 y(x) = ln − + 1 , x ∈ R.
4 2
√ 3
9.151 y(x) = Arctg 3 − 2 ex , x < ln .
2
$
x 4 √
9.152 y(x) = Arctg 1 − , |x| < 4 2.
2
x2 √
9.153 y(x) = tg , |x| < π.
2
2
1 3
9.154 y(x) = 1 + ln(x − 3) − + 5 , x > 3.
4 x−3
9.155 y(x) = 1 + 3 e2x , x ∈ R.
1 √ ' √ (
9.156 y(x) = 3 x + 1 − x2 , x ∈ −1, 23 .
2
496 Solutions
2
9.179 y(x) = 2x Arctg e1−x , x > 0.
x
9.180 y(x) = x Arcsin , 0 < x < 2.
2
e1−x
9.181 y(x) = x Arcsin , x > 1 − ln 2.
2
e
9.182 y(x) = x ln2 , 0 < x < e.
x
x2 − 1
9.183 y(x) = , x ∈ R.
2
√ √
4x2 − 3 3
9.184 y(x) = x − ,x> .
2 2
x(x2 − 1)
9.185 y(x) = , x ∈ R.
x2 + 1
1 x2 + 1
9.186 (Poser z = y ) y(x) = ln , x ∈ R.
2 2
9.187 y(x) = x ex ln 2 , x > 0.
√
x √ π 3 − 2π
√ 4π
√
9.188 y(x) = −1 + 3 tg − ln x , e 3 3 < x < e3 3 .
2 6 2
√
9.189 y(x) = −(x + 2) + 2 − (x − 1)2 , |x − 1| < 2.
9.190 1) Soit x ∈ I. Puisque ω[y1 , y2 ](x) = y1 (x)y2 (x) − y1 (x)y2 (x) = 0, on
doit obligatoirement avoir y12 (x) + y22 (x) = 0.
2) Raisonnons par l’absurde et supposons que la fonction y2 ne s’annule pas
dans ]a, b[. Ainsi, d’après 1), on a que pour tout x ∈ [a, b] : y2 (x) = 0. Soit
f : [a, b] → R la fonction définie par
y1 (x)
f (x) = .
y2 (x)
Cette fonction est continue et, de plus, pour tout x ∈ ]a, b[ :
ω[y1 , y2 ](x)
f (x) = − = 0.
y22 (x)
Comme f (a) = f (b) = 0, d’après le théorème de Rolle, une telle fonction f
n’existe pas. D’où contradiction.
3) Raisonnons de nouveau par l’absurde et supposons α ∈ I est un zéro
que
non isolé de la fonction y1 . Alors, il existe une suite αn d’éléments distincts
de I \ {α} qui converge vers α et telle que pour tout n ∈ N : y1 (αn ) = 0.
D’après 2), on sait qu’à tout entier n ≥ 0, on peut associer un élément βn de
I strictement compris entre αn et αn+1 et telle que y2 (βn ) = 0. Comme, par
construction, lim βn = α, on a, grâce à la continuité de la fonction y2 , que
n→+∞
y (x)
z(x) = − .
y(x)
Ainsi, en remarquant que pour tout x > a : z (x) = q(x) + z 2 (x), on obtient
pour tout x > a :
x x x
z(x) = z(a) + z (t) dt = z(a) + q(t) dt + z 2 (t) dt
x
a a a
≥ z(a) + q(t) dt ;
a
+∞
ce qui entraı̂ne, du fait que 1 q(t) dt = +∞, l’existence d’un nombre b > a
tel que z(b) > 0. Par conséquent
D’autre part, puisque pour tout x > a : y (x) = −q(x)y(x) < 0, la fonction
y est strictement décroissante sur ]a, +∞[. Ainsi, en utilisant le théorème des
accroissements finis, on peut écrire que pour tout x ∈ ]b, +∞[ :
0 0 1 0 −
√ √
π 1 3 3 √
3
6 2 2 3
√ √
π 2 2
1 1
4 2 2
√ √
π 3 1 √ 3
3
3 2 2 3
π
1 0 − 0
2
“π ” “π ” “π ” “π ”
sin − x = cos x cos − x = sin x tg − x = cotg x cotg − x = tg x
2 2 2 2
“π ” “π ” “π ” “π ”
sin + x = cos x cos + x = − sin x tg + x = −cotg x cotg + x = −tg x
2 2 2 2
500 Formulaire
x
2tg x
sin 2x = 2 sin x cos x sin x = 2 2 sin2 = 1 − cos x
x 2
1 + tg 2
2
x
1 − tg2 x
cos 2x = cos2 x − sin2 x cos x = 2 2 cos2 = 1 + cos x
2 x 2
1 + tg
2
x
2tg x 2tg x 1 − cos x sin x
tg 2x = tg x = 2 tg = =
1 − tg 2 x x 2 sin x 1 + cos x
1 − tg 2
2
sin(x + y) = sin x cos y + cos x sin y sin(x − y) = sin x cos y − cos x sin y
cos(x + y) = cos x cos y − sin x sin y cos(x − y) = cos x cos y + sin x sin y
tg x + tg y tg x − tg y
tg (x + y) = tg (x − y) =
1 − tg x tg y 1 + tg x tg y
sin(x + y) sin(x − y)
tg x + tg y = tg x − tg y =
cos x cos y cos x cos y
a 0 ax
xα+1
xα α xα−1 α = −1, x > 0
α+1
1 −1
ln |x| x = 0
x x2
1 −2x 1 x
` ´2 Arctg a = 0
a2 + x2 a2 + x2 a a
˛ ˛
1 2x 1 ˛a + x˛
` ´2 ln ˛˛ ˛ a = 0, x = ±a
a2 − x2 a2 − x2 2a a − x˛
˛ ˛
1 −2x 1 ˛x − a˛
` ´2 ln ˛˛ ˛ a = 0, x = ±a
x2 − a2 x2 − a2 2a x + a˛
p x xp 2 a2 “ p ”
x2 + a2 √ x + a2 + ln x + x2 + a2 a = 0
x2
+ a2 2 2
p xp 2 2 ˛ p ˛
x a ˛ ˛
x2 − a2 √ x − a2 − ln ˛x + x2 − a2 ˛ a = 0, |x| > |a|
x − a2
2 2 2
p −x xp 2 a2 x
a2 − x2 √ a − x2 + Arcsin a > 0, |x| < a
a2 − x2 2 2 a
1 −x “ p ”
√ q` ´3 ln x + x2 + a2 a = 0
x2 + a2 x2 + a2
˛ p ˛
1 −x ˛ ˛
√ q` ´3 ln ˛x + x2 − a2 ˛ a = 0, |x| > |a|
x2 − a2 x2 − a2
1 x x
√ q` ´3 Arcsin a > 0, |x| < a
a2 − x2 a2 − x2
a
ex ex ex
ax
ax ax ln a a > 0, a = 1
ln a
1
ln x x(ln x − 1) x>0
x
1
loga x x(loga x − loga e) a > 0, a = 1,
xln a
x>0
502 Formulaire
1 π
tg x 1 + tg 2 x = −ln | cos x| x = + kπ
cos2 x 2
−1
cotg x −(1 + cotg 2 x) = ln | sin x| x = kπ
sin2 x
˛ ˛
1 − cos x ˛ x˛
ln ˛tg ˛ x = kπ
sin x sin2 x 2
˛ “ ˛ ˛
1 sin x ˛ x π ”˛˛ ˛ 1 + sin x ˛
˛ ˛ π
ln ˛tg + ˛ = ln ˛ x = + kπ
cos x cos2 x 2 4 cos x ˛ 2
1 p
Arcsin x √ xArcsin x + 1 − x2 |x| < 1
1 − x2
−1 p
Arccos x √ xArccos x − 1 − x2 |x| < 1
1 − x2
1 p
Arctg x xArctg x − ln 1 + x2
1 + x2
−1 p
Arccotg x xArccotg x + ln 1 + x2
1 + x2
sh x ch x ch x
ch x sh x sh x
1
th x 1 − th 2 x = ln ch x
ch 2 x
−1
coth x 1 − coth 2 x = ln |sh x| x = 0
sh 2 x
1 p
Argsh x √ xArgsh x − x2 + 1
1 + x2
1 p
Argch x √ xArgch x − x2 − 1 x>1
x2 − 1
1 p
Argth x xArgth x + ln 1 − x2 |x| < 1
1 − x2
1 p
Argcoth x xArgcoth x + ln x2 − 1 |x| > 1
1 − x2
Formulaire 503
x2 xn
ex 1+x+ + ... +
2! n!
x3 x5 x2n+1
sin x x− + + · · · + (−1)n
3! 5! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
cos x 1− + + · · · + (−1)n
2! 4! (2n)!
x3 2 5 17 7 62 9
tg x x+ + x + x + x
3 15 315 2 835
1 x3 1 · 3 x5 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arcsin x x+ + + ··· +
2 3 2·4 5 2 · 4 · 6 · (2n) 2n + 1
π 1 x3 1 · 3 x5 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Arccos x −x− − − ··· −
2 2 3 2·4 5 2 · 4 · 6 · (2n) 2n + 1
x3 x5 x2n+1
Arctg x x− + + · · · + (−1)n
3 5 2n + 1
x3 x5 x2n+1
sh x x+ + + ··· +
3! 5! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
ch x 1+ + +··· +
2! 4! (2n)!
1 x3 1 · 3 x5 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) x2n+1
Argsh x x− + + · · · + (−1)n
2 3 2·4 5 2 · 4 · 6 · (2n) 2n + 1
x3 x5 x2n+1
Argth x x+ + + ··· +
3 5 2n + 1
α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α 1 + αx+ x +··· + x
2! n!
1
1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn
1+x
1
1 − 2x + 3x2 − x3 + · · · + (−1)n (n + 1)xn
(1 + x)2
√ x 1 1 · 3 · · · (2n − 3) n
1+x 1+ − x2 + · · · + (−1)n+1 x
2 2·4 2 · 4 · 6 · · · (2n)
1 x 1·3 2 1 · 3 · 5 · · · (2n − 1) n
√ 1− + x + · · · + (−1)n x
1+x 2 2·4 2 · 4 · 6 · · · (2n)
x2 xn
ln (1 + x) x− + · · · + (−1)n+1
2 n
„ « „ «
1+x x3 x5 x2n+1
ln 2 x+ + +··· +
1−x 3 5 (2n + 1)
Bibliographie
[1] J. Douchet, B. Zwahlen, Calcul différentiel et intégral, PPUR, 2006.
[2] N. Piskounov, Calcul différentiel et intégral 1 & 2, Ed. Ellipses, 1993.
[3] E. Kreyszig, Advanced Engineering Mathematics, Wiley, 1993.
[4] F. Ayres, E. Mendelson, Calcul différentiel et intégral, McGraw-Hill,
1993.
[5] M. R. Spiegel, Analyse, McGraw-Hill, 1992.
[6] Swokowski, DeBoeck Université, 1995.
[7] W. J. Kaczor, M. T. Nowak, Problems in Mathematical Analysis, STML
4, 12 & 21, AMS, 2000.
[8] A. Bouvier, Théorie élémentaire des séries, Hermann, 1971.
Index
A Complexe conjugué, 21
Abel (critère d’ –), 148 Courbe paramétrée, 80
Abel-Dirichlet (critère de –), 132 Critère
Aire – d’Abel, 148
– d’une surface latérale, 110 – de Abel-Dirichlet, 132
– d’une surface plane, 109 – de Cauchy, 9, 146
– en coordonnées polaires, 112 – de comparaison, 128, 132, 147
Alembert (critère de d’–), 147 – de d’Alembert, 8, 147
Application, 29 – de Dirichlet, 148
Applications géométriques, 108 – de l’intégrale, 147
Archimédien, 1 – de Raabe-Duhamel, 148
Archimède (spirale d’–), 124 – des séries alternées, 147
Argument, 22 – du logarithme, 148
Astroı̈de, 125 – du quotient, 146
Asymptote Crit‘eres de convergence, 146
– horizontale, 78 Cycloı̈de, 125
– oblique, 78
– verticale, 77 D
Décomposition d’un polynôme, 24
B
Dérivée, 67
Bernoulli (équation différentielle
– à droite, 68
de –), 164
– à gauche, 68
Bernoulli-L’Hospital (règle de –), 73
– d’ordre n, 69
Bijective (fonction –), 30
Développement limité, 75
Binôme de Newton, 5
Dedekind (théorème de –), 6
Bolzano-Weierstrass (théorème
Dini (théorème de –), 43
de –), 11
Dirichlet (critère de –), 148
Borné (ensemble –), 4
Domaine de définition, 29
Borne
– inférieure, 3
– supérieure , 4 E
Ensemble
C – d’arrivée, 29
Cône circulaire droit, 123 – vide, 1
Cardioı̈de, 125 Equation différentielle
Cauchy – à coefficients constants, 164
– (critère de –), 146 – à variables séparées, 165
– (suite de –), 11 – de Bernoulli, 164
– (théorème de –), 72 – de Ricatti, 165
Cauchy-Schwarz (inégalité – homogène, 161, 166
de –), 5, 97, 119 – linéaire du premier ordre, 161
Changement de variable, 105 – linéaire du second ordre, 162
508 Index
F I
Fonction, 29 Inégalité
– arc cosinus, 44 – de Cauchy-Schwarz, 5, 97, 119
– arc cotangente, 45 – de Hölder, 97
– arc sinus, 44 – de Jensen, 76
– arc tangente, 45 – de Minkowski, 97
– bornée, 32 – triangulaire, 3, 26
– composée, 30 – triangulaire inverse, 3, 26
– continue, 39, 41 Infimum, 32
– continue à droite, 40 Injective, 30
– continue à gauche, 40 Intégration
– convexe, 76 – des éléments simples, 108
– cosinus hyperbolique, 51 – des fonctions rationnelles, 107
– par parties, 105
– cosinus hyperbolique inverse, 52
Intégrale, 102
– cotangente hyperbolique, 53
– absolument convergente, 129–
– cotangente hyperbolique
131, 133, 134
inverse, 54
– convergente, 127, 130, 131, 134
– croissante, 31
– divergente, 127, 130, 131, 134
– décroissante, 31
– généralisée, 127
– exponentielle, 46
– indéfinie, 104
– exponentielle de base a, 48
Intervalle
– impaire, 31
– borné, 2
– lipschitzienne, 31
– fermé, 2
– logarithme de base a, 48
– non borné, 2
– logarithme népérien, 47
– ouvert, 2
– majorée, 32
– semi-ouvert, 2
– minorée, 32
– périodique, 32 J
– paire, 31 Jensen (inégalité de –), 76
– puissance, 49
– réciproque, 30 L
– sinus hyperbolique, 50 Leibniz (Formule de –), 69
– sinus hyperbolique inverse, 51 Lemniscate, 124
– tangente hyperbolique, 52 Limite
– tangente hyperbolique – à droite, 37
inverse, 53 – à gauche, 38
– uniformément continue, 42 – d’une fonction, 33
fonction de Weierstrass, 96 – d’une suite, 7
Forme indéterninée, 36 – infinie, 9, 35
Formule – simple, 43
– d’Euler, 22 – uniforme, 43
– de Leibniz, 69 Linéairement indépendantes
– de MacLaurin, 76 (fonctions –), 162
– de Moivre, 23 Lipschitzienne (fonction – ), 31
– de Stirling, 96 Longueur
– de Taylor, 76 – de l’arc, 109
– de Wallis, 117 – en coordonnées polaires, 112
Index 509