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A. C. OEflEHKO
H3AATEJ1LCTBO «HAyKA»
MOCKBA
RECUEIL D’EXERCICES
DE GÉOMÉTRIE
DIFFÉRENTIELLE
Sous la direction
de A. FEDENKO
Ha $panm/3CK0M x3t*Ke
AVANT-PROPOS .............................................................................................. 7
P R O L O G U E............................................................................................... 9
Application ........................................................................................... 9
L'espace R * ......................................................................................... 10
Fonction v e c to r i e l le .............................................................................. 13
Courbe et l i g n e ...................................................................................... 16
S u r f a c e ..................................................................................................... 18
Chapitre 4. S U R F A C E S .............................................................................. 60
§ 10. Equations d’une su rfa c e .............................................................. 60
§ 11. Plan tangent et normale à une surface. Surfaces réglées.
Contact d’une ligne et d’une s u rfa c e ........................................... 63
§ 12. Famille de surfaces. E nveloppe................................................... 68
§ 13. Première forme quadratique ^....................................................... 70
§ 14. Application sphérique, deuxième forme quadratique . . . 77
§ 15. Reseaux conjugués et a s y m p to te s ............................................ 84
§ 16. Lignes de co u rb u re ...................................................................... 87
§ 17. Lignes géodésicjues .................................................................. 88
§ 18. Méthode du repere mobile en théorie des su rfa ces.................... 91
§ 19. Exercices divers ...................................................................... 96
6 TABLE DES MATIERES
Application
Soient X et Y des ensembles npn vides. Si à tout élément de
l ’ensemble X on associe un élément de l ’ensemble Y , on dit qu’on
définit une application de l ’ensemble X dans l’ensemble Y . Si cette
application est désignée par /, on note
/: X -* -Y , x ~ f ( x ) . (1)
L’élément y = f (x) s'appelle image \de l'élément x. Si A c X ,
l’ensemble
/ (A) = {/ (*)l * 6 A)
s’appelle image de Vensemble A. L’ensemble / (X) s’appelle image
de Vapplication /.
Si / (X) = F , on dit que / est une application de Vensemble X
sur Vensemble Y ou que / est une surjection. L’application / est une
injection si
*1 ¥= *2 =► / (*i) ¥= / (x2).
Une application /, qui est à la fois surjection et injection, est une
bijection. On dit de la bijection qu’elle établit une correspondance
biunivoque entre les éléments des ensembles X et Y . La bijection /
admet une application réciproque :
/ - 1: y - v X , /(* )-* *
qui est également une bijection.
Si A ci X, on peut envisager la restriction de Vapplication (1) à A :
/ \A : <4 a »-*• / (a), où a 6
L ’application (1) s’appelle fonction si y est l’ensemble R des nom
bres réels.
Soient / : X - ^ y e t g : Y Z des applications. On peut définir
alors l ’application
g ■/: X - * Z , * — <?(/(*)),
appelée composée des applications f et g.
10 PROLOGUE
L'espace R*
L’ensemble
R.71 = {(^1j • • m Xn) I X2, • • •» 6 R)
de toutes les collections ordonnées (x1? x2, . . ., xn) de n nombres
réels peut être muni de diverses structures. Rn est un espace vectoriel
réel de dimension n. Ses éléments seront donc appelés vecteurs et dé
signés par les lettres a. b, x, y, . . . La base de Rn formée avec les
vecteurs
A = (1, 0............ 0), i2 (0, 1,0 , . . ., 0), . . ., in = (0, 0, . . Ml)
est dite canonique. On désignera par (£,/, k) la base canonique de R3.
On peut considérer l ’espace Rn comme un espace affine de
points lié à l ’espace vectoriel Rn. Dans ce cas, les éléments de Rn
peuvent être traités soit comme des points et désignés par M, N , . .
soit comme des vecteurs a, x, . . .
Dans la base canonique les coordonnées du vecteur r = (xx, . . .
. . ., xA) sont xx, x2. . . ., x,,. Le point A (xlt . . xn) possède les
mêmes coordonnées affines par rapport au repère (O; h, i2, • • -, in)*
où O = (0, 0, . . ., 0) est l’origine des coordonnées.
Si à deux vecteurs quelconques x = (xx, x2, . . xn) et y =
= 0/i» y*n • • Un) de l ’espace Rn on associe le nombre
X-y = Xjÿ* + X 2y2 + • . - + xnUni
appelé produit scalaire des vecteurs x et y, on fait de Rn un espace
euclidien de dimension n. On munit cet espace d'une distance entre
les peints M = (xt , x2.......... xn) et N — (yXJ y2, - - -, î/n) en posant
\MN\ = y
dont les colonnes sont formées avec les coordonnées des vecteurs
l (£*) s’appelle matrice de Vapplication linéaire L Si x = (xlt x2, . . .
• • -, x m) 6 IRm et l (x) = (j/i, y2, . . ., yn) 6 Rn, alors
m
y j= feaal
2 ! «/***•
Fonction vectorielle
Soit U un ensemble de points dans un espace Rm. L’application
r : V~+ Rn (2)
qui à tout point (uu u2, . . um) Ç U associe le vecteur
r (ul9 u2, . . ., um) 6 Rn s’appelle fonction vectorielle de m variables
scalaires. La donnée d*une fonction vectorielle équivaut à la donnée
de n fonctions scalaires dites ses composantes:
r (fi-j, U2, • • ^m) = (^1 (^ii • • •» • • «t • • •*
Supposons qu’une fonction vectorielle r est définie en un voisi
nage d’un point A/0 6 Rm, sauf peut-être en ce point, et soit a un
vecteur arbitraire fixe. On dit que le vecteur a est limite de la fonc
tion vectorielle r et on note a = lim r (M) si pour tout e ;> O il
M—Mo
existe un fi = fi (e) > 0 tel que
0 < I A/Af0 | < fi =► | r (M) - a \ < e.
La fonction vectorielle (2) définie au voisinage du point A/0 est
dite continue en ce point si
lim r (M) = r (Af0).
M—Mq
14 PROLOGUE
Courbe et ligne
Soit / un intervalle ouvert, semi-ouvert ou fermé de la droite R.
On appelle chemin (ou courbe paramétrée) de classe Ck dans l ’espace
R3 une fonction vectorielle r: /-* - R3 de classe Ck que l ’on note
(/, r). Un chemin (/, r) est
1) simple si l ’application r est injective;
2) régulier si pour tout point intérieur t0 Ç I
r (^0) ^ o *
3) birégulier si pour tout point intérieur t0 Ç /
r ' (*0) t ^ (*0).
On dit que deux chemins (/, r = r (t)) et (/, p == p (s)) de classe
Ch, où / et J sont des intervalles, sont équivalents s’il existe un dif
féomorphisme X: I J de classe Ck tel que r (t) = p (X (t)). Les
classes de chemins équivalents (de courbes paramétrées) sont appelées
courbes, et tout chemin de cette classe représentation paramétrique
de la courbe. Une fonction X: I / définissant l ’équivalence de
deux chemins s’appelle changement de paramètre. Si (/, r) est un
chemin, alors l ’ensemble r (I) œ R3 s’appelle image de ce chemin.
Tous les chemins équivalents qui forment une courbe ont la même
image appelée image de cette courbe. L’image d’ime courbe est sou-
PROLOGUE 17
vent appelée courbe, bien que des courbes différentes puissent avoir
la même image. On dit qu’une courbe est plane si son image est con
tenue dans un plan. On dit qu’une courbe est simple (resp. régulière.
birégulière) si elle admet une représentation paramétrique simple
(resp. régulière, birégulière).
Soit donné un chemin r = r (Z). Considérons tous les chemins
équivalents obtenus par le changement de paramètre s = X (t) avec
X' (t) > 0. La classe de ces chemins s’appelle courbe orientée. La repré
sentation paramétrique r = r (s) d’une courbe est dite intrinsèque si
| r ' (s) | = 1. Toute courbe régulière admet une représentation para
métrique intrinsèque. On appelle paramètre naturel, ou intrinsèque,
et on le désigne généralement par .s, la longueur d’un arc de courbe,
mesurée à partir d’une origine et précédée du signe + ou du signe —.
Un sous-ensemble l de R3 est une ligne (ou une variété à une dimen
sion) de classe Ck si pour tout point M Ç Z il existe un voisinage W
de M dans R3 et un chemin régulier (/, r) de classe Ck, tels que
r (/) = W f| l et r : / —►W fl Z est un homéomorphisme.
Le chemin (/, r) s’appelle représentation paramétrique de la ligne Z.
Une ligne l s’appelle élémentaire si une des représentations para
métriques (/, r) est telle que r (/) = Z. Si (/, r) et ( /, p) sont deux
représentations paramétriques de la ligne Z, alors les chemins (/, r)
et (/, p) sont équivalents.
On dit qu’une ligne est plane si le sous-ensemble Z est contenu
dans un plan.
Soient M un point d’une ligne Z, (/, r) une représentation para
métrique de Z telle que M = r (Z). On appelle tangente à la ligne l
au point M la droite qui passe par M et dont le vecteur directeur
est r ' (Z). On définit de façon analogue la tangente à une courbe et
à un chemin. Soit r = r (s) une représentation paramétrique intrin
sèque d’une courbe (ou d’une ligne). Le vecteur r- (5) s’appelle alors
vecteur de courbure de la courbe (resp. de la ligne) en s et sa longueur
| r" (s) |, courbure et se note k {s) (ou k).
On appelle plan osculateur à une courbe birégulière (à une ligne)
p = p (Z) en un point Z0 le plan qui passe par le point p (Z0) et qui
admet pour vecteurs directeurs les vecteurs p' (Z0) et p ' (Z0).
Si r = r (5 ) est la représentation paramétrique intrinsèque d’une
courbe birégulière (d’une ligne), alors le vecteur r- (s) est orthogo
nal à la tangente en s à la courbe. On appelle cercle osculateur à une
courbe birégulière (à une ligne) en un point s de cette courbe (ligne)
le cercle de rayon 1/A- (s) contenu dans le plan osculateur et de cen
tre le point
r (*)+
On appelle repère de Frenet d ’une courbe birégulière orientée (d’une
ligne) r = r (s) en un point s le repère orthonormal (r (s) ; t (s), n(s),
2 -0 1 8 2
18 PROLOGUE
Surface
On dit qu’un sous-ensemble S de [R3 est une surface (ou une va
riété de dimension deux) de classe Ck si pour tout point A Ç S il existe
un voisinage W de ce point dans R3 et un couple (t/, r), où U est un
domaine de [R2, r: U IR3, vérifiant les conditions:
1) l ’application r: ( 7 (R3, (u, v) »-►r (u, u) appartient à la
classe Ch ;
2) r (Û) = IF p S et r: 1/->• W f| S est un homéomorphisme;
3) pour tout point (u, v) Ç f;\ les vecteurs dur (u, t;) et ôt. r (w, y) ne
sont pas colinéaires, c’est-à-dire que rang dr(ur) =-- 2.
Le couple (U, r) s’appelle représentation paramétrique de la sur
face S, les paramètres u et v, coordonnées curvilignes sur S. La sur
face S est dite élémentaire si elle possède une représentation para
métrique (U. r) telle que r (U) —- S.
Soit S une surface dans |R3 de classe Ck. Si (U, r) est une repré
sentation paramétrique de S, T7 un domaine de !R2 et X: V —►U un
difféomorphisme de classe C*, alors le couple (V, r o X) est aussi
une représentation paramétrique de S. D’autre part, si (L\. rx)
et (f/2, r 2) sont deux représentations paramétriques de S telles que
r. ({7j) = r 2 (U2), alors l’application X = r j 1 o r p U2 est un
difféomorphisme de classe Ch appelé changement de représentation
paramétrique. L’application p: ►5, où / est un intervalle de la
droite, s’appelle- chemin (ligne) lisse sur la surface S dans R3 si l’ap
plication 7 —►IRp est lisse (resp. si p (7) est une ligne) de !R3 et
(7, p) sa représentation paramétrique). Soient p: I S un chemin
lisse (une ligne) sur une surface 5, (U, r) une représentation para
métrique de S et, de plus, p (7) c= r (U). Alors, la fonction vecto
rielle lisse u : 7 -*■ U telle que r (p (/)) = p (/) s’appelle donnée in
trinsèque du chemin (de la ligne), (7, u) étant un chemin (resp. une
ligne) du domaine U. Les lignes de la surface S dont les données
intrinsèques sont de la forme u = u0 + t, v = v(t ou u = un, v —
= l’o + L s’appellent lignes de coordonnées. On dit qu’un vecteur h
tangent à !R3 en un point M d’une surface S est un vecteur tangent à
la surface S en 71/ s’il existe sur S un chemin (7, p) tel que p (t0) —
= A/, p' (t0) = h. L’ensemble de tous les vecteurs tangents à la
surface S en A/ est un sous-espace vectoriel bidimensionnel de
F^R 3 noté TMS et appelé espace tangent en M à la surface S. Si
A7 = r (u, v), où (U, r) est une représentation paramétrique de 5,
alors les vecteurs dur (u, v) et djr (u, v), qui seront désignés aussi
par d„rAr et drr M respectivement, sont tangents aux lignes de coor
données .passant par le! point M et forment une base de l ’espace
tangent La base (<dHr , ô^) s’appelle base variable sur 5. de
PROLOGUE . 19
FONCTION VECTORIELLE.
NOTION DE COURBE, DE LIGNE ET DE SURFACE
§ 1. Procédés de définition
Si une fonction vectorielle r : / -►(Fl2, t —* r (t) est une repré
sentation paramétrique d Tune ligne ou d’une courbe, alors l ’équa
tion
r = r (t) (1)
s ’appelle équation vectorielle de la ligne (courbé). Si (x (J), y (t)) sont
les composantes de la fonction vectorielle (1) par rapport à un sys
tème de coordonnées cartésiennes orthogonales dans R.2, alors
l ’équation (1) est équivalente à deux équations paramétriques:
x = x (0, y = y (t ). (2)
La définition explicite de la ligne (resp. de la courbé)
y = 1 (x) (3)
«est un cas p a rtic u lie r de la d éfin itio n p a ra m é triq u e (2).
La ligne (l’image de la courbe) peut être également définie par
Y équation implicite
F (x, y) = 0. (4)
Au lieu des coordonnées re ctan g u laire s on p eu t u tilis e r les coor
données p o laires.
68. Ecrire l’équation du lieu géométrique plan des points dont
le produit des distances à deux points fixes donnés Fx et F »
(I F\F2 | = 2b) est une constante égale à ar (les ovales de Cassini).
Lesquelles de ces figures sont des lignes et lesquelles peuvent être
•des images de courbes?
69. On donne un cercle de diamètre OA = 2a et la tangente en
A. Une corde variable passant par O coupe le cercle en C et la tan
gente en B. On porte OM = BC. Le lieu géométrique de M est
une cissoïde de Dioclès. On demande son équation. Est-elle une ligne?
70. Par l ’origine O d’un système de coordonnées rectangulaires
jxOy on mène une droite qui coupe en D le cercle
*+(»-* r - x
PROCÉDÉS DE DEFINITION 27
(89) * = - S f ’ y = ~ Ï T t'
(90) x = a l n t , ÿ= + 1) .
(91) x = a + R y = 6 + i î T| _ .
92. Une équation paramétrique de l ’hyperbole est
(98) r _ 5_ 3 cog ^
(100)
v 7 r = 1—cos
-— -----
cp
(101) r 2cos 2<p= a2. (102) r = b sin q>.
(103) r = sec2 (<p/2). (104) r == cosec2 (q>/2).
105. Une courbe d’équation paramétrique r (t) = (x (t), y (t)) est
unicursale si x (t) et y (t) sont des fonctions rationnelles du paramètre
t. Montrer qu’une courbe est unicursale si son image peut être défi
nie par une équation de la forme
<Pn (*» y) + <Pn-l (x, y) = 0,
\O T \^ ^ , |OiV| = |r '|.
: 169. Equations des courbes dont la sous-tangente polaire est
une constante égale à A.
. 170. Equations des courbes dont la sous-normale polaire est
égale à une constante.
171. Equations des courbes dont la polaire normale est une cons
tante k.
172. Montrer que le segment de tangente à l’astroïde
O?/* + y 2/Z = fl2/3
découpé par les axes de coordonnées est égal à a.
173. Montrer que les tangentes à la lemniscate de Bernoulli
r2 = 2a? cos 2q> menées aux extrémités d’une corde passant par le
pôle du système de coordonnées sont parallèles.
174. Montrer que les tangentes aux points d’intersection d ’une
tangente à l ’astroïde se coupent en un point situé sur le cercle cir
conscrit à l ’astroïde.
175. Montrer que pour que deux lignes possèdent en un point
commun un contact d ’ordre ^ 1 il est nécessaire et suffisant qu’elles
admettent en ce point une tangente commune.
176. Montrer que la ligne y = é lX sin mx est tangente à chacune
des lignes y = e^x et y = e~kx.
177-178. Trouver l’ordre de contact en l ’origine des coordonnées
des lignes suivantes:
(177) y = sin x, y = tg x.
(178) y = a?, y = x sin x.
179. Montrer que lés lignes
y = s in x y y = x4— +x
possèdent en l’origine des coordonnées un contact d’ordre 3.
180. Indiquer l ’ordre de contact en A (1, 1) des lignes suivantes:
a? + y2— 6x—6y+ 10 = 0, V x + V y — 2 = 0 ( x > 0 , y > 0 ) .
181. Pour quelles valeurs de a et de b la parabole y = x2 +
+ ax + b est-elle tangente au cercle x2 + y2 = 2 au point M (1, 1).
182. Equation du cercle qui présente en l’origine des coordon
nées un contact de deuxième ordre avec la parabole y = x2.
183. Equation de la parabole présentant le contact de plus
grand ordre avec la ligne y = ln x au point M (1, 0).
§ 3] ÉTUDE ET CONSTRUCTION DE LIGNES (COURBES) 35
d’un point M = r (t0) de cette courbe qu’il est non régulier, ou sin
gulier, si r' (t0) = o.
Soient r<P)(t0) la première dérivée non nulle, rW(î0) la première
dérivée non colinéaire au vecteur r<p>(t0). On distinguera^quatre cas:
1) p est impair, g, pair;
2) p est impair, g, impair;
3) p est pair, g, impair;
4) p est pair, g, pair.
Dans le premier cas, l ’image de la courbe au voisinage du point M
est de la même forme qu’au voisinage d’un point régulier. Dans le
deuxième, le point M est un point d'inflexion. Dans le troisième, le
point M est un point de rebroussement de première espèce (voir fig. 1).
3*
36 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2
(199)
' 7
r = -~aCOS
sin<p ^ (cissoïde
'
de Diocles).
7
200-204. Trouver les points singuliers des lignes définies par les
équations suivantes:
(200) y2 = i 3 + 12. (201) x2 = y2 + x4.
(202) y2 = x3 - x2. (203) x2y2 = x2 + y2.
(204) 4y2 = x6 + 5x*.
205-209. Points singuliers et équations des tangentes aux lignes
suivantes en ces points:
(205) (x2 + y2) x — 2ay2 = 0 (cissoïde de Dioctès).
(206) (x2 + y2) (y — a)2 — Z2y2 = 0 (conchoïde de Nicomède).
(207) (2a — x) y2 = x (x — a)2 (strophoïde ).
(208) (x2 + y2)2 = 2a2 (x2 — y2) (lemniscate de Bernoulli).
(209) (x2 + y2 — 2ax)2 = 4a2 (x2 y2) (cardioïdé).
210-212. Existe-t-il une tangente et une normale à la ligne
(210) y = x sin (1/x) au point x = 0?
(211) y = x (1 -i-e1/*)-1 au point x = 0?
(212) y = (1 -f- e1/(*“1))“1 au point x = 1 ?
213. Montrer que les coordonnées du point d’inflexion d’une ligne
définie par l’équation F (x, y) = 0 vérifient l’équation
FXXF* - 2FxyFxF v + F yyF% = 0.
38 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2
(217) y. ( 2 i 8 ) » - l « |^ = |- |.
2 (* + !)* ‘
In x
(219) y = ] / - 125_l3 ( 220) y -
3x
(221) y = e~*\ (222) y = e1/*.
223-238. Etudier et construire les images des courbes définies
par les équations paramétriques:
3at
(223)
l-H 3 ’ yv + ^ \(folium
13a<î (folii
joui de Descaries).
t2
(224) y iJrtz •
1-M2 ’
r2 /3
(225) 1-M2 ’ y i+<î •
t2 K i-i*)
(226) y 14- r * -
X l-j-<* ’
(227) rx = t z. 0 = -§■* (3 —«*).
fi fi
(228) X 1 -t ’ y i —t* •
(229) M-- fi
X 1—/2 ’ y i _< î •
sr
w**
^— t .. t(l-2 fi)
(233) 1—r2 1 y i —/2 •
(234) x = *2, y = *4 + *5.
5*2 5/3
(235) x i +fi • y i+ t» •
(236) _ (*+ 2)* o - 2r-
* “ t+ i ’ y < -i •
SS] ÉTUDE ET CONSTRUCTION DE LIGNES (COURBES) 39
41*
(237) x = T —r , y= î— •
/ftoQv c\ • . 2 cos-1
(238) * = 2 sm f, y = 2+C03f •
239-274. Etudier et construire les lignes (à points singuliers)
définies par les équations:
(239) x3 _ y® _|_ 1 = 0.
(240) xy2 — y2 — 4x = 0.
(241) x (x2 + y2) — y2 + j: = 0.
(242) xy- = x2 + 2 x —
(243) x4 4- y4 = a4.
(244)
Cl
x4 — 4x2y2 — 6x2 — h
(259)
Cl*
.H,
II
(260) x4 4- y4 — 2xy = 0.
(261) x® = y2 4- x4.
(262) (x 4* 1) (x + 2) y* =s x2.
(263) y2 = x3 — 2x® 4- x.
(264) (x2 4- y2)2 = xy.
(265) x3 4- y® — x2 = 0.
40 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2
(266) f - 2 7 ( i - y)2 = 0.
(267) x3 — xy2 + ay2 = 0.
(268) x? — s* + 4x?y - Ay2 = 0.
(269) x4 — xry y3 = 0.
(270) x4 + xry2 — 18xry + 9y2 = 0.
(271) x4 + y4 = 8xy2.
(272) x8 — 2 * + y2 = 0.
(273) x4 — y4 + xy = 0.
(274) (s2 + y2)3 = 27x2y2.
275-281. Etudier et construire les images des courbes définies
en coordonnées polaires (parfois en coordonnées généralisées) par
les équations suivantes:
(275) r = tg (<p/2).
(276) r2 == a2(p (a =7>ê=0) (spirale de Format).
(277) r2<p = a2, a 0.
(278) r2 == a2<p4, (spirale de Galilée).
(279) r= a a > 0, Z > 0 , q> > 0.
(280) r = a sin (q>/2), a > 0 .
(281) r = a sin 3<p, a > 0 (rose à /rois branches).
O
G
(296) y3 -
II
1
(297) 3 (ÿ -- C f — 2 (x — C f = 0.
(298) (1 - C2) x + 2Cy — a = 0.
(299) C2 (x — a) — Cy — a = 0.
300. Trouver l’enveloppe d’une famille de droites formant avec
les axes de coordonnées des triangles d’aire S constante.
301. Le cercle xr -j- y2 = est l’enveloppe de la famille de
droites A x + By -f- C = 0. On demande la relation qui relie les
coefficients A , B et C.
42 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2
§ 6. Développées et développantes.
Equations intrinsèques
La développée, c’est-à-dire la figure composée des centres de
courbure d ’une courbe d’équations (2) § 1, est définie par
X = x — y' x ’*+y'* , Y = y + x' *'2+ y'2
x 'y ”— x”y' x ’y”—x"y’ "
On appelle développante d’une courbe 7 la courbe 7* dont 7 est la
développée. Si la courbe 7 est définie par l ’équation r = r (s), alors
l'équation de la famille de ses développantes est de la forme p = r 4-
+ (/v — s) t , où t est le vecteur unitaire de la tangente à la courbe 7,
K un paramètre arbitraire.
On affectera à la courbure d’une courbe un signe bien défini et
1 da •
on la calculera à l ’aide de la formule Zr — ri = -7-as
= a , où a est la
pente de la tangente à la courbe. Dans la suite, le point qui surmonte
une lettre indique que la différentiation est effectuée par rapport au
paramètre représentant la longueur de l ’arc. On appelle équations
intrinsèques d'une courbe les équations de la forme
k = k (s), F (k, s) = 0,
k = k (0. s = s (J).
Si les équations intrinsèques d’une courbe sont données, les équations
paramétriques peuvent être définies par
x = j cos a (s) ds, t/= J sin a (s) ds.
- 382. Trouver la développée du cercle.
383-392. Equations et graphiques des développées des courbes
suivantes :
(383) x = a cos t, y = b sin t.
(384) x = a ch L y = b sh t. (385) y = x2.
(386) y = x 2* , k est un entier naturel > 1.
(387) y = x2**1, k est un entier naturel.
(388) y = ln x. (389) y = sin x.
(390) y = tg x, —ji/2 < x < ji/2.
(391) x = a (ln tg (t/2) -f cos t), y = a sin t.
(392) r = a (1 4- cos cp).
393. Montrer que la développée de la cycloîde est une cycloîde
congrue.
394. Montrer que la développée de l ’astroïde est une astrolde qui
se déduit de celle donnée par une similitude de rapport 2 et d’angle
ji/4.
48 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2
(3)
Si en un point Af Ç Z les vecteurs
grad F = (S^F, d yF, dzF) et grad G = (<9XG, d /;G, dzG)
ne sont pas colinéaires, alors chacune des équations (3) définit au
voisinage de ce point une surface, et l ’intersection de ces surfaces
est une ligne appartenant à l ’ensemble Z.
417. L’équation du cylindre circulaire dans un système de coor
données rectangulaires est x2 + y2 = a2. On appelle hélice la tra
jectoire d’un point M du cylindre dont la projection sur l ’axe Oz se
déplace sur ce dernier à une vitesse constante et la projection sur le
plan xOy se déplace uniformément sur le cercle de base. Former les
équations paramétriques de l ’hélice et trouver ses projections sur
les plans de coordonnées.
418. Un point M se déplace le long d’une génératrice d’un cy
lindre circulaire à une vitesse proportionnelle au chemin parcouru.
Trouver les équations paramétriques de la trajectoire de M sachant
que le cylindre tourne autour de son axe à une vitesse angulaire
constante.
419. Equation de la courbe dont l ’image est l ’intersection d’une
sphère de rayon R et d’un cylindre circulaire de rayon i? dont une
4—0182
50 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3
Equations de la binormale:
Jî = r + A.(r' x r"),
ou
Î X - g _ y—y Z —s
I ÿ' z' I I *' *' I I *' y' I*
\y" *'l k k ÿ'I
Equation du plan osculateur :
(if —r) r'r" = 0,
ou
X -z Y —y Z —z
x' y’ z’ = 0 .
x" ym zm
Equation du plan normal :
( R - r ) - r ' = 0,
ou
(X - x ) x ’ -f (Y - y) y’ + ( Z - z) z' = 0.
52 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3
s = j Y x 'z -\-y,z-\-z'2dt.
<0
433-435. Equations des tangentes aux courbes suivantes aux
points indiqués:
(433) x = sec t, y = tg t, z = at pour t = nIA.
(434) x = e*, y = e"‘, z = t2 pour t = 1.
(435) x — elcos t, y = e'sin t, z = e* pour t = 0.
436. Equations de la tangente à la courbe
x = a (t — sin t), y = a (1 — cos t), z = Aa sin (tl2)
au point t = n/2. Quel angle cette tangente fait-elle avec l ’axe Ozl
437. En quels points la tangente à la courbe x = 3f — t3, y =
= 312, z = 3t -4-1* est-elle parallèle au plan 3x -t- y + z 4-2 = 0?
438. Equations de la tangente et du plan normal à l’hélice x =
= 2 cos t, y — 2 sin t, z = At au point t = 0.
439. Soit donnée la courbe x = t, y = t2, z — t3. Equations de
la tangente et du plan normal au point t — i. Quelle ligne obtient-on
à l ’intersection des tangentes et du plan xOy?
440. Montrer que la ligne x = e,/^ 2 cos t, y = el>' 2 sin t, z =
= ef/ ^ eat située sur le cône x* + y 2= z2 et coupe ses génératri
ces sous un angle de 45°.
441. Equations de la tangente et du plan normal à la fenêtre de
Viviani (voir exercice 419).
442. On appelle indicatrice sphérique d’une ligne la figure décrite
par les extrémités des vecteurs unitaires des tangentes menées à par
tir de l ’origine des coordonnées. Trouver l ’indicatrice sphérique de
l ’hélice.
8 8] REPÈRE DE FRENET. LONGUEUR D’UN ARC 53
443. Montrer que si tous les plans normaux à une ligne gauche
passent par un point fixe, alors cette ligne est située sur une sphère
(ces lignes sont appelées sphériques).
444. Equations de la tangente et du plan normal à une ligne
définie par l ’intersection de deux surfaces:
F (x , y, z) = 0, O (*, y, z) = 0.
(F* Fy
= 2.
V<D* <D„
445. Equations de la tangente et du plan normal à la ligne x 2 =
= 2az, y2 = 2bz en un point arbitraire.
446. Equations du plan normal à la ligne x2 + y2 = 1, y2 +
-j-z2 = 1 ( y # ± l ) en un point arbitraire.
447. Montrer que les plans normaux à la courbe
x = a sin2 t, y = a sin t cos t, z = a cos t
passent par l ’origine des coordonnées.
448. Soient r = r (s) une représentation paramétrique intrinsè
que d’une courbe, jt une droite passant par un point M 0 (s0) de la
courbe, d (As) la distance du point M (s0 + As) à la droite j i . Mon
trer que pour que la droite n soit tangente à la courbe r = r (s) en
A/0 il est nécessaire et suffisant que lim îL^fî = 0.
449. Montrer que le plan osculateur à une courbe birégulière
r = r (/) en un point donné A/0 (*0) peut être défini par l’une quel
conque des trois conditions suivantes:
a) Le plan passant par M 0 et admettant r ' (t0) et r (f0) pour
vecteurs directeurs.
b) Soient ji un plan contenant la tangente à la courbe en M 0y
p = p (s) une représentation paramétrique intrinsèque de la courbet
M 0 correspondant à la valeur s0 du paramètre, et d (As) la distance
du point M (s0 + As) au plan ji . Le plan ji est un plan osculateur en
M 0 si et seulement si
d(As)
lim 0.
A*—0 As3
c) Un plan présentant avec la courbe un contact >>2 au point M 0.
(Voir définition du contact d’une courbe et d’une surface au § 11.)
450. Montrer que si tous les plans osculateurs à une ligne biré
gulière passent par un point fixe, alors cette ligne est plane.
451. Equations des plans osculateurs à la courbe x = f, y = t2y
z = f3, passant par le point M 0 (2, —1/3, —6).
452. Montrer que la droite menée à partir d’un point quelconque
M de la courbe x — t, y = t2, z = tz parallèlement au plan z = 0
jusqu’à l ’intersection avec l ’axe Oz est située dans le plan osculateur
à la courbe au point M.
5'i COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3
y ” z" + zT x* + x* y'
k
(*'a+ y 'a+2'*)3/a
56 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3
x "y 2 .
jp + ï'+ l*
où les points représentent la différentiation par rapport à 5. Les
équations k = k (s), x = x (s) s'appellent équations intrinsèques de
la ligne.
476. Vérifier que pour une courbe r = r (s) on a les relations sui
vantes :
|r |s = fc4+ &2x2+ k2,
r - r = 0, r - r = — fc2, r - r = À:À:.
477. Montrer que les formules de Frenet
• • •
i = Æu, n = — kt + x&, 6 = — x/i
. . .
peuvent être écrites sous la forme f = <*> X t, n = û> X n, 6 =
= © X 6. Trouver le vecteur o> (le vecteur de Darboux) et indiquer
sa signification cinétique.
478. Montrer que
•
(a) tbb = x.
(b) 6 6 * 6 - x 5 ( i - ) \
(c) i t i = *6( x ) •
479. Montrer que pour qu’une ligne soit une droite ou un inter
valle ouvert d’une droite, il est nécessaire et suffisant que k =. 0.
480. Montrer que pour qu’une ligne biréguliore soit plane, il est
nécessaire et suffisant que x s 0.
8 9] FORMULES DE FRENET. EQUATIONS INTRINSEQUES 57
SURFACES
> dz dz
•ou p = - ^ g W '
( X - x ) Fx + ( Y - y ) Fv + ( Z - z) F, = 0 ;
ies équations de la normale :
X —x _ Y —y __ Z —z
Vu zt t | I *u z u I I*u 0uI ’
yo *0 I I *r zo I I x v Uo I
X —x Y — y_ Z —z X —x _ Y — y _ Z— z
— P —Q 1 ’ Fx Fy Fx •
(596)? + y2 + z2 = X, Z- + y2 + z~ = uy,
7
or + y2 + z2 = vz.
(597) xy = Xz2, x2 + y2 + z2 = p, x2 + y2 - f s 2 =-•
= v (x2 - y2).
598. Montrer que le plan tangent à la surface x = u cos u, y =
= u sin v, z = f (v) -f au en un point quelconque de la ligne u = c
passe par une droite fixe.
599. Montrer que si toutes les normales a une surface sont con
courantes, alors cette surface est une sphère ou un domaine d’une
sphère.
600. Montrer que la normale à une surface de révolution est con
fondue avec la normale principale de la méridienne et coupe l ’axe
de rotation.
601. Montrer que si toutes les normales à une surface coupent une
même droite, cette surface est une surface de révolution.
602. Montrer que la surface réglée R = r (u) -f va (u) est déve
loppable si et seulement si
r'aa' = 0.
603. Montrer qu’une surface parallèle à une développable est
une développable.
604. Montrer que toute surface développable peut être décom
posée en
a) une partie de surface ;
b) une partie de cylindre;
c) une partie de cône;
d) une partie d’une figure engendrée par les tangentes à une
ligne gauche. Cette figure s’appelle arête de rebroussement.
605. Soit S une surface développable du type d) de l ’exercice 604.
Montrer que le plan tangent à S en un point M est confondu avec
le plan oscillateur à l ’arête de rebroussement en M .
606. On appelle surface de Catalan une surface réglée gauche dont
les génératrices sont parallèles à un plan appelé plan directeur.
Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une surface
réglée
r = p (u) + va (u)
soit une surface de Catalan est que
aa'a* = 0, a* =£ o.
607-610. Trouver la ligne de striction des surfaces suivantes:
(607) L ’hélicoîde normal.
(608) L’hyperboloide de révolution à une nappe.
(609) La surface engendrée par les binormales à une ligne gauche.
(610) La surface engendrée par les normales principales à une
ligne gauche.
5*
68 SURFACES [CH. 4
Soit
F (2% y, s, Ci, C2 ) = 0 (3)
l’équation d’une famille de surfaces à deux paramètres. L’ensemble
des solutions du système
F (x, y, 2, C2) = 0, dc F (x, y, s, £ 2) = 0,
de* F (x, y, 2, Ci, Ct) = 0
s’appelle discriminant de la famille (3). L'enveloppe de la famille (3)
se définit comme plus haut.
617-619. Trouver l ’enveloppe de la famille de surfaces:
(617) x2 + y2 + (2 - C)2 - 1 = 0.
(618) x + C2y + 2 - 2C = 0.
(619) (x - C)2 + (y - C)2 4- (z - C)2 - C2 = 0 (C =#= 0).
620. Citer un exemple de famille de surfaces dont le discrimi
nant est une ligne.
621. Citer un exemple de famille de surfaces dont le discrimi
nant est un point.
622. Trouver l ’enveloppe et les caractéristiques de la famille de
sphères
(x - C)2 -f- y* + s2 - 1 = 0.
Existe-t-il une arête de rebroussement de l’enveloppe?
623. Trouver l ’enveloppe des sphères dont les diamètres sont les
cordes de l ’ellipse
663. Former les équations des lignes qui rencontrent les méri
diennes d ’une surface de révolution sous un angle constant a (les
loxodromies).
664. Trouver l ’équation des loxodromies de la sphère.
665. Montrer que si une famille de lignes sur une surface est dé
finie par l ’équation différentielle A du -f- B du = 0, alors l’équa
tion des trajectoires orthogonales, c’est-à-dire des lignes faisant un
angle droit avec les lignes données, s’écrit
(BE - AF) du + (BF — AG) du = 0.
6 6 6 . T r o u v e r les tr a je c to ir e s o r t h o g o n a le s aux g én é r a tr ic e s
r e c t ili g n e s du côn e.
667. Trouver les trajectoires aux génératrices rectilignes d’une
surface S , partie d’une figure engendrée par les tangentes à une
ligne.
668. Former l’équation différentielle des lignes rencontrant les
génératrices rectilignes de la surface S de l’exercice 667 sous un
angle constant a.
669. Former l ’équation différentielle des trajectoires orthogonales
à une famille de lignes cp (u, v) = const sur une surface.
670. Trouver les trajectoires orthogonales à la famille de lignes
u + u = const sur la sphère
x = R cos u cos u, y = R cos u sin u, z = R sin u.
671. Trouver les trajectoires orthogonales à la famille de lignes
u = Cev sur l’hélicoïde oblique x = u cos v, y = u sin v, z =
= u + v.
672. Trouver la famille de trajectoires orthogonales à la famille
de lignes i; = u2 + a, où a est un paramètre, sur le cône circulaire
x = u cos u, y = u sin y, z = u.
673. Former les équations de l’hélicoïde oblique x = u cos y,
y = u sin y, z = u + v rapportées aux lignes y = const et à leurs
trajectoires orthogonales.
674. Définir la condition d’orthogonalité de deux familles de
lignes sur une surface définies par l’équation différentielle
P (u, y) du2 + Q (u, y) du du + R (y, y) dir = 0.
675. Montrer que l ’équation différentielle
du2 — (a2 + a2) dir = 0
définit un réseau orthogonal sur l’hélicoïde normal x = u cos y,
y = u sin y, z = au.
676. Trouver les trajectoires orthogonales aux génératrices recti
lignes de la surface z = axy.
677. Montrer que les lignes qui en chacun de leur point sont bis
sectrices de l’angle des lignes de coordonnées sont définies par les
§ 13] PREMIÈRE FORME QUADRATIQUE 75
équations différentielles
V Ê d u ± V G dv = 0.
678. Trouver les équations des lignes de l’hélicoïde normal
x = u cos u, y = u sin u, z = au, qui sont bissectrices des angles
des lignes de coordonnées.
679. Trouver les équations des lignes de la sphère x = a cos u X
X sin u, y = a sin u sin y, z = a cos u, qui sont bissectrices des
angles des parallèles et des méridiennes.
680. Trouver les équations des lignes qui sont bissectrices des
angles des génératrices rectilignes en chaque point de la surface
z = axy.
681. Soit donnée la surface
x = u- + ir, y = u? — u2, z = au (| u | + I v \ 0).
a) Trouver la première forme quadratique.
b) Calculer la différentielle de la longueur d’arc des lignes
u = 2, u = 1, u — au.
c) Calculer la longueur d’arc de la ligne v = au comprise entre
ses points d’intersection avec les lignes u = 1, u = 2.
682. Trouver l’angle des lignes u + u = 0, u — u = 0 de l’hé-
licoïde normal x = u cos u, y = u sin u, z = au.
683. Trouver le périmètre et les angles intérieurs du triangle
curviligne u = ±air/2, u = 1, situé sur une surface telle que
ds~ = dur + (u* + ar) dir.
684. Trouver la longueur d’arc de la ligne u = u, compris entre
les points Mx {ux, i^) et M 2 v2) d’une surface dont la première
forme quadratique est
ds2 = du2 + sh2 u dir.
685. Trouver l’angle des lignes u = 2a et v = —2u d’une surface
dont la première forme quadratique est
ds2 = du2 + dir.
686. Trouver l’angle des lignes v = u + 1 e t u = 3 — u d e l a
surface x — u cos v, y = u sin u, z = u2.
687. Soient données les lignes
v = 1n {u ± Y u2 + &2) + C
sur l’hélicoïde normal x = u cos u, y = u sin u, z = au.
Calculer les longueurs d’arcs de ces lignes compris entre les points
Mj, (i*i, ux) et M 2 (u2, u2).
688. Soient données deux familles de lignes
u = ± a ln tg (u/2) + C
76 SURFACES [CH. 4
sur la pseudo-sphère
x = a sin u cos y, y — a sin u sin uy
z = a (ln tg (u/2) + cos u).
alors
Jh (dur) = dum , j i (d0r) = d0m
et pour les vecteurs tangents h = dur hx + djr h2 et p = dur p1 +
+ à f p2 on a
A (h) = dum ht + dvm h2
et
<p2 (A, p) = —dum*dur A ^ — dum -dJJr h 1p 2 —
— dvfn-durhrfi — h2p 2.
Les fonctions
L(u, u) = —dum(u, u)-dur ( u , i;) = m(u, v)-d2ullr ( u , y) =
a „ r d*u r
/ EG — F2 ’
sin a)
753. Trouver la courbure totale de la surface définie par l’équation
F (x, y, z) = 0.
754. Montrer que la courbure totale de la surface de première
forme quadratique
ds-= -(U-?*V+. y ..r
+ V + C-)-
est constante.
755. Trouver la courbure totale de la surface S engendrée par les
normales principales (resp. binonnales) d’une ligne gauche.
756. Trouver les courbures totale et moyenne de l’hélicoïde
§ t<] DEUXIÈME FORME QUADRATIQUE 83
ds2
(i)
<Fv
- ) 2+ M - G T T + ^ ( l r ) 2= 0
En admettant que du ^ 0, on peut remplacer ce système par l’équa
tion
dzu d0E ( du \ 3/ duE duG \ ( du \ 2
dv* + 2G [ du ) ^ { 2E G ) \ du ) ^
, / d0E dvG \ du duG ^
^ K E 2 G ) dv 2E
ks = m r r
•où m est le vecteur unitaire de la normale à la surface.
855. Montrer que la courbure géodésique d ’une ligne en un point
M est égale à la courbure de la projection de cette ligne sur le plan
•tangent à la surface en M.
856-858. Trouver la courbure géodésique:
(856) D’un cercle de rayon r situé sur une sphère de rayon R .
(857) Des hélices u = const de l ’hélicoïde normal x = u cos y,
y = u sin y, z = au.
(858) Des lignes u = const et u = const de la surface x =
= u cos u, y = u sin u, z = / (y).
859. Montrer que la courbure géodésique en tout point M d’une
ligne asymptotique est égale à la courbure en M.
860. Montrer que la torsion géodésique d’une ligne sur une surface
peut être calculée avec la formule
Kg = rm m ,
où m est le vecteur unitaire de la normale à la surface.
861. Montrer que pour qu’une ligne d’une surface soit une ligne
•de courbure, il est nécessaire et suffisant qu’en chacun de ses points
la torsion géodésique soit nulle.
862. Montrer que la torsion géodésique en tout point d’une ligne
-asymptotique est égale à la torsion de cette ligne.
863-864. Trouver les géodésiques de:
(863) L’hélicoïde normal.
(864) La pseudo-sphère.
865. Montrer que les géodésiques de la surface de Liouville sont
définies par les équations
du _ r dv______ , h
Vf W + a J Y «P(v) — a
•où a et b sont des constantes arbitraires.
866. Montrer que le long de toute géodésique d’une surface de
révolution on a la relation
p cos p = c,
où p est la distance d’un point de la géodésique à l’axe de rotation,
p l’angle de la géodésique et d’un parallèle, c une constante caracté
risant la géodésique donnée (théorème de Clairaut).
§ 18] MÉTHODE DU REPÈRE MOBILE 91
V (0 =
;=1
m’appelle dérivée du champ de vecteurs £ le long de la courbe y.
Soient h un vecteur tangent h W en M y y (t) une courbe régulière
<le W passant par M pour t = t0 et telle que y' ( * o) = On appelle
dérivée covariante du champ de vecteurs \ dans la direction du vecteur h
la projection orthogonale sur le plan tangent à W en M du vecteur
S' (£0)’ dérivée du champ de vecteurs \ le long de la courbe y. La
dérivée covariante du champ de vecteurs | dans la direction de h
est notée Dh% et est un vecteur tangent à W en M . Si | = axex +
+ a2e2, on a alors la formule
Dh\ = dax (h) e1 + da2 (h) e2 — a2(ù\ (h) e1 + ax<ù[ (A) e2.
On dit qu’un champ de vecteurs | est parallèle le long d'une courbe y
si pour tous les t
DyU)l = 0,
c ’est-à-dire que la dérivée covariante du champ % dans la direction
de tout vecteur tangent à la courbe y est nulle.
871. Montrer que si le repère mobile est orthonormal, alors la
matrice (a)-) est antisymétrique.
872. Montrer que la forme a)3 est nulle dans les formules (1) et
(2), car les vecteurs ex et e2 du repère mobile forment une base dans
le plan tangent à la surface.
873. Soit y (0 une ligne de courbure sur une surface W. Montrer
que si le vecteur ex du repère mobile est tangent à une ligne y, alors
<03V(0 (ex) = 0, et de façon analogue que si e2 est tangent à y, alors
^3v(0 (^2) = 0-
874. Montrer qu’en tous les points d’une surface on a les relations
1 si i = 7,
<o{(ej) = 6)
0 si 1=^=7 (i, 7 = 1, 2).
875. Montrer que si en chaque point d’une surface W les vecteurs
ei tt àur, e 2 tt ^rr , alors o 1 = \ E du, (D2 = Jf G dv, où E et G
sont les coefficients de la première.forme quadratique de la surface W.
94 SURFACES [CH. 4
d0 ( i . f{bj) = du ( 5 S\bj)-
;= i j=1
Ce système admet une solution unique vérifiant les conditions ini
tiales
bi (u0y v0) = b°i.
Si fù* et (o- sont de la forme (3), alors les équations du mouvement
du repère mobile sont équivalentes au système d’équations
duM = Y E eu d0M = Y G e2,
du^i = Çi Y E e2 + Pi Y Ee3, dDei = q2Y G e2,
(4)
due->— — Çi Y E eu dpe2 = —ç2Y Ge t~rP2 Y G *z i
du *3 = Pi V E *li d0€2— P z Y G *2*
Montrer que les conditions d’intégrabilité complète du système (4)
sont de la forme
dnV E + qi y Ê G = 0, du V G = q2 V Ê G ,
dv (gi V'Ë) — du (q2V^G) = p 1p2y 'Ë G ,^ __ (5)
dc (Pi V E) + p2qt V EG = 0, du (p2 V G) = p tp2 V EG. i
Quelle est la signification géométrique des conditions initiales?
878. Montrer que si les 1-formes (ol et co- vérifient les conditions
(3), alors les conditions d’intégrabilité complète (5) sont équivalentes
aux conditions
d(ùl = — (i>2 A ^c°2= w1 A
d(û]=(>)l/\(s)l7 d(ù\ = (ù\ A <*>*, d(Oj = c oj Awï*
§ 18] MÉTHODE DU REPÈRE MOBILE 95-
^ - ~ m {*• ( ~ h 3- v * )■ - ( - 7 ?** ■
886. Montrer que le carré de la torsion d ’une ligne asymptotique*
d’une surface est en tout point égal à la courbure totale de la surface
en ce point, prise avec le signe contraire (théorème de Beltrami-
Enneper).
887. Montrer que la courbure géodésique des lignes de courbure*
en un point M s’exprime par les formules
kg | dv=0 z= Ç ii kg |du=0 == Qz9
888. Montrer que
d(ù\ = —K&1 A w2>
où K est la courbure totale de la surface.
889. Montrer que la translation préserve la longueur et les
angles des vecteurs d’une surface.
890. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une
ligne d’une surface soit une géodésique est que son vecteur unitaire
tangent soit translatable le long d’elle.
96 SURFACES [CH. 4
A(p= j j /Cdo.
K dcr+$ 2 a f = 2ji,
D L i= l
(SUG) ■£ + - £ = 2*.
(917) xy = az.
PROPRIÉTÉS AFFINES
DES LIGNES ET DES SURFACES
c o s a = T ^ T ’ C0SP = - î T p c o s ‘', ^ i ï r ’
a | = V &x + Oy + û | .
I
Entre la dérivée suivant une direction et le gradient d’un champ
scalaire on a la formule
du j
-fî- = a0-gcadu,
où a0 est le vecteur unitaire de la direction considérée.
On appelle point stationnaire d’un champ scalaire tout point en
lequel la dérivée de ce champ suivant une direction quelconque est
nulle.
963-967. Trouver les lignes de niveau des champs plans (considé
rés uniquement sur le plan xOy) :
(963) u = xr + y2. (964) u = xr — y2.
(965) u = yh r. (966) u = 2x/(x2 + y2).
(967) u = (2x — y + lj/x2.
104 ELEMENTS DE LA THEORIE DU CHAMP [CH. 6
teu rrj + r;, donc il est porté par la bissectrice extérieure de l ’angle
indiqué.
28. 1.
29. Non. Si r (f0) = o pour t = t0, la dérivée r' (t0) n’existe
pas.
30. a) Non, ainsi que le prouve l ’exemple de la fonction vecto
rielle r (t) — (cos t, sin t) ; b) oui.
33. La condition nécessaire est évidente. Montrons la condition
suffisante. Soit
r' (t) = 9 (t) r (t). (*)
Posons
r (t) = 9 (t) e (t), (**)
où | e (t) | = 1. En dérivant (**) et'en se servant de (*), on obtient
\p'e + \|>e' = cp\|>e.
En multipliant scalairement par e \ on trouve que ipe'2 = 0. Comme
0, il vient que (e')2 = 0 et eest une constante.
34. Désignons par a un vecteur unitaire orthogonal aux trois
vecteurs coplanaires r ', r \ r m. Alors a-r' = 0, a-r" = 0, a -rm = 0,
d’où a - r ' + f l - r ' = 0 ou a' -r' = 0 et a ' •r* + a-r" = 0 ou a' -r” =
= 0 ; donc a! _L r 9 et a ' _L r ”, c’est-à-dire que a || a 9 et par suite a
est constant. De la relation a-r9= 0 il vient que (a-r)' = 0 , c’est-à-
dire que a-r = const; donc la courbe est située dans un plan
(perpendiculaire au vecteur a).
R e m a r q u e . La fonction vectorielle a admet une dérivée,
car a = (r' X r r) / |r ' X r- | et par hypothèse la fonction vecto
rielle r possède des dérivées jusqu’à l’ordre trois inclus.
35. D’après l’exercice 33 on a r 9 (*) = <p (J) a, a étant un vecteur
constant. D’où
mais n’est pas une ligne. Pour a > 6, l’ovale de Cassini est une ligne
et l ’image d’une courbe.
69. x3 = y2 (2a — x), r = 2a sin2 <p/cos 9 (fig. 16). Les équations
paramétriques peuvent se ramener à la forme
x = 2a sin2 9 , y = 2a sin8 9/cos 9 ,
ou
2a 2a . *
*=7+75-> ^ T ô + ïij- (f=cotg(p)*
La cissoïde de Dioclès n’est pas une ligne.
70. ÿ = - i ^ ar î * = a c o tg * , y = a sin21 (fig. (17).
71. r = a<p (fig. 18).
72. r = r0e**, où cp = eût (fig. 19).
73. (x* + y2)* — 4a V y 5 = 0, r = a sin 2<p (fig. 20).
La rose à quatre branches est l’image d’une courbe, mais n’est pas
une ligne.
74. r = 2a cos <p ± 2b, (x2 + y2 — 2ax)2 = 462 (x2 + ÿ2) (fig.
21). Pour la cardioîde b = a (fig. 22). Le limaçon de Pascal est une
IIS RÉPONSES
Fig. 21
ligne pour b > a.
« ___ f l ( l ± si n <p) . x ( x — a)2 .
7J>* r --------- ^ » y ~ 2a— x •
2 a/1 a/C /1— 1) r
X— 1+ /* ’ 1+/* ’ a
La strophoïde O (fig. 23) est une courbe mais pas une ligne. La fi
gure est une ligne mais pas une courbe.
RÉPONSES 119
Fig. 24
120 RÉPONSES
Fig. 26
Fig. 28
Fig. 29
Fig. 32
REPONSES 123
Comme
AN = M N, ou R-NOA — rt,
il vient
NO A = — t = ml.
On a
x = OP =OD + DP = OD + E M =
= (R -f- r) cos mt + r sin MO^E,
y = MP = OïD — OiE = (R + r) sin mt — r cos MOiE.
Comme
sin MO JL = sin (f —0 0 JJ) = sin £ t — — mt ) J =
F ig . 35 F ig . 36
99. L’hyperbole
100. La parabole y2 = 4x + 4. 101. L’hyperbole x2 — y2 =
= a2.
102. Le cercle x2 + y2 — = 0.
103. La parabole y2 = —4x + 4. 104. La parabole y~ =
= 4x + 4.
<Pn-i (1, 0 *<Pn-i (1, 0
<Çn(1- 0 *
<P* ( l . o *
I n d i c a t i o n . Prendre pour paramètre le coefficient angu
laire d’une droite y = tx passant par l ’origine des coordonnées et
un point de la ligne.
2a 2 at
106. x — y-
1 + 1* ’ i+ t*
3 at 3 at’-
107 t. — y (folium [de Descartes, fig. 36).
ll + *3 ’ 1 + t3 ’
2a t- 2 at3
108 x —
i -h * » y- 1 + t*
(cissoïde de Dioclès).
119. Tangente x = - | - ( * + 4 ) + * y ( 1 —4 ) ’ ÿ = t ( * —f ) +
x==ï (* + 4 ) —t ( 1+ 4 - ) ’ y = T ( l — ou
T ( f - 4 ) x + T ( ^ + f ) ^ - i l i i (a2+ 62) = 0-
120. Tangente : x + y — 3a = 0, normale : x — y = 0.
121. Tangente : 4x — 2y — a = 0, normale : 2x + 4y — 3a = 0.
122. Tangente : x (x2 + y2 — a2) (X — x) + y (x2 + y2 + a2) X
X (T- — y) = 0, normale : y (x2 + y2 + a2) (X — x) — x (x2 +
+ y2 — a2) (Y — y) = 0.
rv . , xX . yY . . (X — x )a - ( Y — y) b- n
123. Tangente
°
:t- s - + Vb* = 1.’ normale : ------
‘ a- x
------ *-----y —— = 0.
40 / t * . xX yY . , ( X — x)a- , ( Y — y) b* n
124. Tangente: — ^ - = 1 , normale: 1— ---- H — — = 0*
125. Tangente : y Y = p (X -f- x), normale : y (X — x) -f- p (Y —
— y) = 0.
126. Tangente : (sin <p + <p cos <p) x — (cos <p — cp sin (p) y —
— a<p2 = 0, normale : (cos <p — (p sin <p) r + (sin (p + q> cos cp) y —
— acp = 0.
127. Tangente : y — a = 0, normale :
128. A (1/2, 1/4). 129. Non.
131. y = 4x — 4. 132. A (2, - 3 ) .
133. b = —1, c = —1.
134. M x (2/3, 4/9), M . (2/3, 8/27).
136. y —2x-f-3, y = 2x + f - .
RÉPONSES 127
Fig. 37
Fig. 41
186. x 3, y = 0.
-H
H
I!
=
II
•
188. y = 0. 189. y = x — 4, x = 0.
190. y = x — 2, x = —2. 191. x = 0.
- 4 , • ,Jy = T
1 1
CO
192.
II
II
H
x~ T •
1
193. y — £ ’ y — 2x + - L
194. x = — , 2x —4y —3 = 0. 195. y = ± 2, x = 1
196. x = 0. 197. y —i l .
198. y = a. 199. x = 2a.
200, 201. O (0, 0) est un point de self-intersection.
202, 203. O (0, 0) est un point isolé.
204. O (0, 0) est un point autotangentiel.
9 —0182
130 RÉPONSES
F ig. 46
132 RÉPONSES
Fig. 54
RÉPONSES 133
point M (t = 5/4) une tangente qui est parallèle à l’axe Oy (fig. 61).
233. Asymptotes : x = 0, x + y dt 2 = 0 ; O (0, 0) est un point
d ’inflexion en lequel la tangente est x — y = 0 (fig. 62).
234. L’origine des coordonnées est un point de rebroussement
de deuxième espèce. La courbe coupe les axes de coordonnées aux
points O (0, 0) et M (1, 0) (fig. 63).
235. La courbe est symétrique par rapport à la droite y = x.
Asymptote : x + y — 1 = 0 - L’origine des coordonnées est un point
de rebroussement de première espèce (t = 0) en lequel l’axe Ox
Fig. 59 Fig. 60
F ig . 61 F ig. 62
136 RÉPONSES
F ig . 63 Fig. 64
Fig. 66 F ig . 67
RÉPONSES 137
F ig . 70 F i g . 71
F ig. 72 F ig . 73
RÉPONSES 139
y,
J x
0
Fig. 77 Fig. 78
r
251. Asymptotes: y — ± x ; O (0, 0) est un point isolé. La ligne
coupe l’axe Oy aux points Mli2 (0, ± en lesquels les tangentes
sont parallèles à l’axe Ox (fig. 79).
140 REPONSES
F ig . 8 2 F ig . 83
Fig. 85
M 1%2 (OyS3, O yf 27) les tangentes sont parallèles à l’axe Ox, aux
points Af3i4 {oyf 27, ctyf 3), où 4a = ± 1 , à l’axe Oy (fig. 92).
I
265. L’asymptote y = —x + y coupe la ligne au point M\ (1/9,
2/9) ; O (0, 0) est un point de rebroussement de première espèce en
144 RÉPONSES
F ig . 93
Fig. 104
Fig. 118
RÉPONSES 151
y\ 9\
Fig. 131
aï + 6î
= 1, I tg cp a
309. I n d i c a t i o n . L’exercice se résout comme le précé
dent. Il faut prendre les équations paramétriques de l’hyperbole
sous la forme x = a ch t, y = b sh t. Si les cordes sont parallèles
à l’axe Oy, l’enveloppe n’existe que pour b < a. Son équation est
2 t|2
« ~-r->— bm
am— o-
-72- = 1- Elle n’est l’enveloppe que des cercles pour les-
quels | th t | ^ bla (fig. 138). Si les cordes sont parallèles à l’axe
Ox, l’enveloppe existe pour toutes les valeurs de a et b.
Pour b =#= a, elle est définie par l ’équation = 1.
Pour b > a, elle est l’enveloppe de tous les cercles (fig. 139), pour
b < a, seulement de ceux pour lesquels | th t | ^ bla (fig. 140).
Pour b = a il n’existe pas d’enveloppe (fig. 141).
310. La parabole y2= 2p ( x + *§•) • C’est l ’enveloppe des cercles
de la famille tels que C ^ pl2 (fig. 142).
311. y2 = 2 (p + q) x (fig. 143).
312. Les points de l’enveloppe doivent vérifier le système d’équa-
tions F (x, y , oc, P) = 0, cp (a, P) = 0, °D ^ = 0.
156 RÉPONSES
—
\ J\]nw
A
0
x a JL
/W ii
Fig. dô
îdu
£ = -iy s in a . - i - = v 0t cos a.
avec le cercle. Chaque côté du carré est une enveloppe (fig. 147).
317. s = A -[(4 + 9x2)3/2_(4 + 9x1)3/2].
Fig. 146
319. s = o (sh -^ — s h ^ - ) .
326. s = ln tg ln tg -jj.
327. s = (ch 4 - l)/2. 328. s = 24a.
329. s = 2a[V"2 + l n ( l / 2 + l ) l . 330. s = 8a.
331. s = Sam (m + 1)- 332. s = 6a.
333. s = 8a.
334. s = 16a/3.
330. 5 “ fy Jlü .
a464 ab
355, 356. k | flS_ e*xî , 3 / 2 ’
(b*x*~ + a*y'~)3/2
où e est l'excentricité.
357. k = 0.
Fig. 148
a8 + b8
384. ch3t, Y = a- -■ sin3f (fig. 151).
386. 1 [ ( 2 k - 2 ) x - A k ^ h~%
X - 2k—1
Fig. 154
Fig. 158
Fig. 159
y»
Fig. 163
405. R 2 = 2as.
406. R 2 + a2 = a2e-2’/a.
407. s2 + 9R 2 = 16a2.
408. Un cercle de rayon 1la si a 0, et une droite si a = 0.
409. Une spirale logarithmique.
410. Supposons que s = tg a . Alors x = -^-
ù
In 1
” , y=
S lQ OC
= COS
——oc ; d’où y = ach(x/2). On reconnaît l’équation de la chaî-
nette.
411. Le cycloïde x = a(2t + sin2*), y = a ( 2 —cos2t).
412. La parabole x = — 2 ^ a , y = —a co tg a .
413. La spirale logarithmique x = -£-ea (cos a + sin a), y=
= e* (cos a —sin a ).
414. La développante du cercle x = a (a sin a + cos a), y =
= a (sin a — a cos a).
415. La chaînette x = a ln tg (•y + 'f-) . ^ =
416. Si l’on prend les axes de coor
données comme sur la figure 164, les
équations paramétriques de la cycloïde
s’écrivent
x = a (t — sin t), y = a (1 — cos t).
La vitesse d’un corps en chute li
bre est v = y 2gh. Dans notre cas
= a (cos t0 — cos t).
où t0 et t correspondent aux points M 0 et M. Donc
v = Y 2ga (cos t0—cos t).
Mais la vitesse v est la dérivée du chemin s par rapport à T :
ds
v — ~dT-
En remarquant que pour la cycloïde
ds = 2a sin (t/2) dt,
on obtient l ’équation différentielle pour la détermination de T :
dT 2a sin U/2)
REPONSES 167
sous la forme
et en admettant que
R R . R . ,
X ----2“= —cos*, y= —sin *,
on obtient
x=ZmY (1 + cos/), i/ = -—-sin*f 2 = ± i ? s i n - —.
420. a) Introduisons un système de coordonnées polaires et défi
nissons le point M par sa distance r au point O, sa lattitude ÿ =
on obtient
{ y = r cos sin <p,
z = r sinip,
421
J xz + z2= az,
{
\ y2+ z z = b 2.
x = acosf,
y = ± Y br — a2 sin2t
z = a sin t.
Pour a = b on obtient deux ellipses (fig. 168).
422. I n d i c a t i o n . Eliminer le paramètre t.
423. y = x2, z = 0; z = x3, y = 0 ; z2 = y3, x = 0.
424. x2 — y2 = a2, z = 0 ; x = a ch (z/c), y = 0 ; y =
= a sh (z/c), x = 0.
425. x2 — y2 — x — y + 1 = 0 , z = 0.
I n d i c a t i o n . Eliminer z entre les équations données.
428. Par exemple, y = x2, z = ex.
429. Equations des cylindres cherchés:
x * + { y - 1)2= 1 , t + ( t ) 2 = 1*
432. Les droites: x = y, z = 1; x = —y, z = 1 ; x = y, z =-
= —1 ; x = —y, z = —1.
435. x = ÿ + l = z.
l
436. x + - |- ( 4 —n) = y = ^ = z —a; <p= - J .
437. M t ( — 2, 12, 14), A/2 ( - 2 , 3, - 4 ) .
442. Le cercle
x 2 + i/2= a2/(a2+ 62)î z = b/Va* + P
{les équations de l’hélice sont x = a cos t, y = a sin f, z = 6f).
444. Soient x = x (/), y = y (*)» z = z (J) les équations para
métriques de la ligne. On a les identités
F (x (t), y (t), z (t)) = 0,
(D (x (t), y (t), s (0) - 0,
d ’où
3F
dx <far+ - ^ - ‘fo + T T * * 0*
dd> , . d<D , , d<D , n
— dx d x + - 3 ï dy + - â r d z = °-
Ces relations nous donnent
dx dy dz
dF dF dF dF dF dF
dz dz dx dx ày
d<D dO dO dO dO da>
dz dz dx dx dy
451. 3 i + 3ÿ + 2 + 1 = 0» 3x — 3y + z — 1 = 0 .
108x — 18y -f z — 216 = 0.
453. bX + aY + abZ = 2ab.
454. [X sin (t — a) — Y cos (t — a)) sin a + Z = t sin a +
+ cos a.
455. 4x—y + z —9 = 0.
X y z —1
1 —4 — 1 ’
X z— 1
binormale : 2
y
i
_
— 2 *
X— 1 2— 1
458. Normale principale : 11 _ y 8- 1 — 9
X ---- 1 y-1 2— 1
binormale : 3 —3 1
460. A U , ln2, - 4 ) .
462. t - î + k n = 2 i- y ± * b^ i+ t^ k
V2 ’ Y6 VS
463. t — — cos+ s in i j — g-fc, » = s i n l t - f cost y,
. 4 .. 4 . . . 3 .
b = -g- cos 1 1 — jr-sin t j — g- k.
6 = - ^ - ( s i n | - i + c o s--y + fc).
466. Tangente :
X —a cos t Y —a sin t Z— bt m
— a sin t a cos* b *
plan normal :
(a sin t) X — (a cos t) Y — bZ + bH = 0 ;
binormale :
X—g cos * Y —g sin * Z— bt
a sin t ~ — b cos * a ’
plan osculateur :
(b sin t ) X — (fc cos t) Y + aZ — abt = 0 ;
normale principale:
X — a cos* Y —a sin*
cos * sin * Z = bt\
172 RÉPONSES
plan rectifiant:
X cos t + Y sin t — a = 0 ;
1
t= ( —asin* £+ acos* j + bk), /»= —cos t i — sin t /,
/fl* + 62
, 1 (b s in ti — b cos * / + afc).
r-fc rfc
467. Pi = r - r, p2
rk rfc
rk /
p3 = »’ -----r rr (r x r) ,
k rr
où le point surmontant r signifie que la dérivation a lieu par rap
port à s.
468. s = / â 2 + &2f.
S bs
469. X = a cos * , Y = a sin z=
y 0*4-6» Y o*-f-6® ’ Y «*+6*
470. s = 8 |/2 a .
471. s = 9a.
473. s = a ]/r2 sh f.
474. ds2= dr2+ r2d(p2+ dz2.
I n d i c a t i o n . Les coordonnées cylindriques r, <p et z sont
reliées aux coordonnées rectangulaires cartésiennes x , y, z par les
relations
x = r cos <p, y = r sin <p, z = z (fig. 169).
475. ds2 = dp2 + p2d02 + p2 sin2 0 d(p2.
I n d i c a t i o n . On passe des coordonnées sphériques p, 0, <p
aux coordonnées cartésiennes rectangulaires x, y et z à l’aide des
formules
x = p sin 0 cos <p, y = p sin 0 sin <p, z = p cos 0 (fig. 170).
476. I n d i c a t i o n . En appliquant la formule de Frenet
• • •
t — kn, n — — k t + xb, b — — xn
et puisque r = f, on obtient
r = kn, r = t — {kn)' = —k2t-\-kxb-\-kn.
477. Si l’on met le vecteur cherché sous la forme
© = at -f bn 4- cb
RÉPONSES 173
Fig. 170
1 /2
486. &= x: ' 2a ch2 t ‘ 487. k = — x = (et + t-ty- •
488. k = - x = 2f/(l + 2*2)2
489. k- 25 sin3<cos t ’ 25 sin t cos t *
490. a = b.
491. Les points correspondant aux valeurs du paramètre
t=-J-+fcn (fc = 0, ± 1 , ± 2 , . . . ) .
492. Les points correspondant aux valeurs du paramètre
t = 2kn (k = 0, ±1» ± 2 , . . .).
2z + 1 = 0.
495. X — Cj y — c, Z— c3
«2 *3 = 0.
b2 &3
4%. f (t) = + c2 sin t + c3 cos t.
497. a) Soit a le vecteur unitaire de la direction fixe. On a
a -t = cos v (v = const). (•)
En dérivant (*) par rapport à s, on obtient:
a-t = 0.
Donc, ka-n = 0. En excluant le cas k = 0 (des droites), on trouve
a -/i = 0. (**)
174 RÉPONSES
d’où
u = 0, zr = 1, 2b2 = ± 3 ac.
502. I n d i c a t i o n . Dans ce cas e*t = 0. Dériver cette rela
tion et utiliser les formules de Frenet.
505. Les équations des lignes peuvent être mises sous la forme
r = r (s), p = r + Xn. (*}
De la condition p' _L n on déduit que X = const et de la copla-
nation des vecteurs p', p", n que
x + X (fat —fat) = 0.
Divisons la dernière égalité par x2:
( ~ 9 '+ m r = o . <••>
1 . - k
~v-'
d’où
Xk + px — 1. (***)
Inversement. (***) entraîne (**). En portant la valeur de X.
déduite de (•*) dans (*), on obtient l ’équation de la ligne cherchée.
509. Par hypothèse t* = t. En dérivant cette égalité par rap
port à s, on obtient
k*n* = kn.
ds
Comme n* = w, il vient
* * -? -* • (•>
En dérivant l ’égalité b* = b par rapport à s, on obtient
* ds*
— K*n— r—= —X», ds ’
d’où
* ds*
X* - T — = X.
ds (•*>
En comparant enfin (*) et (**), on trouve les relations cherchées:
k* ds X*
“F ” ds* x
510
O ÏU . k*
* -- V l*t+
s j f cx * . x*X= ___ ïî___
,fc(fcs + x * ) Si V X
- i) =■const,
° x
alors x* = 0.
512- x = 1J^ r cos<p, y = -*qisrsin(p , x=
176 RÉPONSES
Fig. 178
a = ccos ^ 0<q>—'l’ C - f - ,
573. 6x — — 2z — 7 = 0 ;
576. 3 z + 4 ÿ + 1 2 z —169 = 0 ;
577. 3 i - 2 ÿ + 3 z - 4 = 0 ; ÎZ ^ = i ^ = i + l .
578. = 1;
6*
Z- X
o( 1 + ir)> y = ÿ o (1 - f - ^ ) ,
RÉPONSES 183
Pour les sphères dont les diamètres sont les cordes parallèles
à l’axe Ox:
y~
a 2 + 6 -
‘1, I tgT
Pour l ’hyperbole i = a ch (p, y = 6 sh cp on obtient :
a) si les cordes sont parallèles à l ’axe Oyy pour 6 ^ a il n’existe
pas d’enveloppe, pour b < a l ’équation de l’enveloppe est
X2 y*+s* 1.
a- —6- b2
Elle enveloppe les sphères telles que | tg (p | ^ bla ;
b) si les cordes sont parallèles à l’axe Ox, l ’équation de l’enve
loppe pour b a est
« H - * , y* i
A- ‘ a2—b2~~
Pour b > a elle enveloppe toutes les sphères, pour b < a, les sphères
telles que | tg <p | ^ 6/a. Si 6 = a, l’enveloppe est le plan y = 0
(cf. exercices 308, 309).
624. L’hélice
x = b cos a, y — b sin a , z = ùa.
625. xyz = |- .
626. s 2 + j/2 + (z — C)2 = a2C2!(a2 + 1).
I n d i c a t i o n . Les sphères sont engendrées par la rotation
des cercles du plan xOz tangents aux droites x = ± a z et de centres
situés sur l’axe Oz.
627. Equation de la famille:
(R - P (*))2 = «2.
En dérivant par rapport à $, on obtient
(R - p)■« = 0,
d ’où
R — p = Xb + pw, X2 + p2 = a2.
En posant
X = a cos a , p = a sin a y
on obtient l ’équation de la courbe caractéristique sous la forme
R = p + a (b cos a + n sin a).
628. Equation de la famille:
(x — b cos <p)2 + (y — b sin cp)2 + z2 — a2 = 0.
Equation de la courbe caractéristique
(x2 + y2 + z2 + b2 — a2)2 — 462 (x2 + y2) = 0.
RÉPONSES 187
F ig . 182
OU
y2 cos2 a + z2 cos 2a — xz sin 2a = 0.
Faisons pivoter ce cône autour de l’axe Oz d’un angle P (P est
le paramètre de la famille) :
(—x sin p + y cos P)2 cos2 a + z2 cos 2a —
—z (x cos P -f y sin p) sin 2a = 0. (*)
En dérivant l ’équation (*) par rapport à p, on obtient
(—x sin p + y cos P) (x cos a cos p + y cos a sin P + z sin a) = CL
Le plan
x cos a cos p + y cos a sin P + z sin a = 0
est perpendiculaire à l ’axe du cône et ne possède avec ce cône qu’un
point commun. En éliminant P entre l ’équation
—x sin p + y cos P = 0
et l ’équation de la famille (*), on obtient l ’équation de l’enveloppe:
z (z cos 2a —Y x2 y2sin 2a) = 0.
Donc l ’enveloppe est composée du plan z = 0 et du cône x2 +
+ y2 — s2 cotg 2 2a = 0.
635. Considérons une génératrice rectiligne Zde la surface donnée
<j. En chacun de ses points la surface o admettra le même plan tan
gent ji. Traçons les tangentes à toutes les lignes de la section de or
par des plans parallèles, aux points situés sur Z. Il est évident que
ces tangentes seront parallèles entre elles. Donc les normales à ces
sections planes en tous les points de la génératrice Zseront parallèles
entre elles, et par suite contenues dans un même plan jt*. La sur
face qui contient les développées des sections planes est donc l’enve
loppe des plans ji*, c’est-à-dire est une développable aussi.
636. z = a, z = —a.
637. Prenons une ligne quelconque T de la surface et traçons
les plans tangents à la surface en tous les points de cette ligne.
On peut traiter cette surface comme l’enveloppe de ces plans, puis
que par hypothèse chacun d’eux est tangent à cette surface en un
point d’une ligne. D’autre part, ces plans forment une famille
à un paramètre (l’arc s de la ligne T). Donc, l’enveloppe ne peut
être qu’une développable, c'est-à-dire que les lignes de contact
sont des droites.
638. Soient Mi (xi, yi , z*) (i = 1, 2, . . ., n) les points donnés.
Prenons l ’équation du plan sous la forme normale:
x cos a + y cos p + z cos 7 — p = 0.
La distance d’un point Mi au plan est:
di = Xi cos a + y 1 cos P + z< cos 7 — p .
RÉPONSES 189
Par hypothèse:
n n n
cos a Sx + cos P 52 i/£+ c o s y 52 zt — np = b = const.
i-i i-i i= t
Mettons cette relation sous la forme
u n n
2 «i s ». s «
cos a —n------1-cos p —n ---1-cos y — n------- P = —.
n
Cette relation exprime le fait que le point de coordonnées
Tl n Tl
2 * « S »
i —1 i»l
71 ’ n ’ n
OÙ
v') , 0
D ( uy v) ^
658- Les coordonnées curvilignes expriment les longueurs d ’arc
des lignes de coordonnées. Le système de coordonnées est de Tchéby-
chev.
659. Pour la sphère ds2 = du2 + R 2 cos2 (u/R) dvr.
Pour le tore : ds2 = du2 + (a + b cos (u/b))2 dir.
Pour la caténoïde : ds2 = du2 + (a2 + a2) dir.
Pour la pseudo-sphère : ds2 = du2 + e~2ntadvr.
I n d i c a t i o n , u est le paramètre naturel du méridien.
660. ds2 = du2 e“2u/rtdir. En posant u = y, y = on
obtient
ds2 = (dw2 + dt;2).
y2
/•/*j CL“X\f
bol. cos cp = ■ —, .
/ l + a2*2 /l+ fl-!/-
663. Prenons la première forme quadratique de la surface sous
la forme
ds2 = du2 + G (u) du2.
Mors
du
cos a =
Ydu--\-G(u)dc- ’
d ’où
U
du
ycotga = ± j
/G (ü) *
«0
RÉPONSES 191
10 2 9
683. p = — a ; cosa = l, c o s[p = y , cos y = y .
684. s = | sh u 2““ s h u t |. 685. c o s a = —3/5.
686. cos a = 2/3. 687. s = V 2\ ut |.
688. ds2 = a2cotg2
* u du2 +1 fl2 sin2 u sin2-a■= sin2
^. ^ u■’,
Us
s = a | î in n r = « | i n t g x —lntgJH ==a|i;2—y i t -
Considérons la famille
u = a ln tg (u!2) + C.
Le point Afx (ux, i;x) appartient à la ligne
v = —a ln tg (a/2) + Cl9
le point M 2 (u2, i;2), à la ligne
i; = —a In tg (u/2) + C2,
c’est-à-dire que
ux = —a ln tg (ax/2) + Cx, i;x = a ln tg (ux/2) + C»
i?2 = —a ln tg (u2/2) + C2, v2 = a ln tg (a2/2) + C ;
donc
vt : Ci + C Vo
c*+c.
2 •
par suite
a 1 C« — Cx 1
s = a | v2— vi |
c’est-à-dire ne dépend pas de C.
689. a) Prenons les équations de la sphère sous la forme
x = R cos u cos v, y = R cos u sin i\ z = R sin u.
Plaçons un côté de l ’angle droit sur la ligne u = 0, l’autre côté
sur la ligne v = a, un sommet au point B (u = 0, i; = 0), l’autre
sommet au point A (u = p, v = a) (fig. 193). Les longueurs des
côtés de l’angle droit sont respectivement égales à a = i?a, 6 =
= /?p. Pour calculer c, il faut trouver la longueur d’arc de la ligne
Ay + Bz = 0
(sur la sphère) compris entre les points indiqués. L’équation de
l’hypoténuse en coordonnées curvilignes est : A cos u sin u +
+ B sin u = 0. Comme elle passe par le point (u = p, v = a), on a
sin v = k tg
RÉPONSES 193
OÙ
sin a
fc =
”ÎF F
________ COS ti cftl________
C= S = i î ] / l + A2
5 / 1 — ( l + fc*) sin 1 u
d’où
cos (c/R) = cos a cos p = cos {alR) cos {b!R).
O /(»)
b) S . f l » j J cosu dudu = R2 J du j cosu du.
ou
./ v « sin v
/(y) = arctg-T — ,
a
S = /?2 j sin arctg S1° t> di? =
o
D’où
S _ V s in * a + f c a— fccosa sin g sin P sin (a!R) sin (c!R)
sin ÿ î l + *a 1 + cos y 1 + cos {clR)
1 3 -0 1 8 2
194 RÉPONSES
En utilisant la relation
r» tg a
cos B = -r*— *
on obtient
. n s in P
sin B = —
s in y
, Â , n\ s in a s in P
COS (A + B) ----- 7 — ----- ,
v ' 7 1 + cosy
• / a . n « \
= -s 1+
ni n ------
a s in P
sin M + B — 2ô-
V ' / cosï -.
En définitive,
691. S = a * [ - |— Ç - + l n ( l + / 2) ] .
692. 5 = 2a2 (jt —: 2), où a est le rayon de la sphère.
693. S = 2<poiï2, où R est le rayon de la sphère.
695. I n d i c a t i o n . Prendre l ’équation de la surface conique
de la forme r = ve (a), où | e (u) | = 1, et comparer sa première
forme quadratique avec celle du plan en coordonnées polaires.
696. Comme indiqué dans l’exercice 652, la première forme qua
dratique d’une telle surface peut s’écrire
ds2 = [1 + vPk2 (u)l du2 + 2 du di£+£cZi^f
où k (u) est la courbure de la ligne Z.
Déformons la ligne Zsans l ’allonger de telle sorte que la courbure
ne change pas en chacun de ses points. Vu que la torsion ne figure
pas dans l ’expression de ds2, la déformation de la surface engendrée
par les tangentes à la ligne Zsera une application de la surface donnée
sur la surface déformée. En transformant la ligne Z en une ligne
plane, on applique par la même la surface engendrée par les tangen
tes sur un plan.
697. La première forme quadratique de l ’hélicoïde normale
x = u cos y, y = u sin y, z = av
est
ds2 = dur + (u2 + a2) dir.
F ig . 184 F ig . 185
72i* ^ = ÿ w (d u 2 + u W )-
722. <p2 = Ædu2.
723. <p2 = —J===- dv2.
Y l- T - f c 2
— du2
738. a) k„ —, ou u = x, v = 2 ;
/ l + ^ K l + u2) du2+ rf[>2]
b) *„ = - 1/(1 4 -u*)*/*;
c) * „ = - l / 2 1 } / 5 .
739. a) ^ = 1/21/5, *, = 0 ;
b) j —2 = 0, 2 — 1 = 0 ; = // = 0 ;
c) * = 2/9 Y 5.
740. a) 4c2 + 9ÿ2 = 1 ;
b) R — 2/13.
741. I n d i c a t i o n . Ecrire la formule d’Euler sous la forme
1 7 ? | — m a ( , i— 1 \
~ ~ ~ zr ^r T zr ^r T cos2 (<P + — n) *
où 1//?!, l/7?2 sont les courbures principales, i = 1, 2, . . ., n.
742. Une sphère.
744. Des développables.
746. 1) Pour la surface engendrée par la révolution de la ligne
x = f (u), y = 0, z = g (u) autour de l ’axe Oz
K s' ( /V - /V )
/(/'*+*'*>* ’
2) Pour la sphère K = 1/7?2.
3) Pour l’ellipsoïde de révolution
e-
K= {ar cos- u + c 2 sin- u)- *
4) Pour l ’hyperboloïde de révolution à une nappe
K __________ _______
(a- sh2 u + c 2 ch2 u)2 *
5) Pour l ’hyperboloïde de révolution à deux nappes
(l+ 4 u 2)2 *
7) Pour le cylindre circulaire
K = 0.
8) Pour le cône circulaire
K = 0.
9) Pour le tore
cos u
K= b (a + b cos u ) m
198 REPONSES
Donc | R x | = 2 | R 2 |.
748. K = — (duu In A + dce In A) (voir exercice 660).
749. K = “u ? ? . 750. K = - 1 .
VG
751. (l + ^ - + £ ) .
753.
dxyF dxzF dxF
—i duvF dVzF d„F
ü: =
d,vF dttF dtF
dvF dzF 0
754. K = 4c.
755. Si la surface engendrée par les normales principales est
définie par l ’équation
p = r (s) + vn (s),
alors
K= [(1 — rAr)*+p®xsJ*’
où A- et x sont la courbure et la torsion de la ligne r = r (s).
Si la surface engendrée par les binormales est définie par
p = r (s) + vb (s),
alors
r __________x '
~ (1+ u*x2)2 ’
où x est la torsion de la ligne r = r (s).
RÉPONSES 199
Fig. 187
801. v = arctg u + C.
804. En prenant les équations de la pseudo-sphère de la forme
x = a sin u cos v, y = a sin u sin u, s = a ln tg (u/2) + a cos u,
on obtient
ln tg (u/2) ± v — C.
Si l’on introduit les nouveaux paramètres
u' = ln tg (u/2) + v,
v9 = ln tg (h/2) — v,
le réseau de coordonnées sera asymptotique, et les coefficients de
la première forme quadratique vérifieront les conditions de l ’exer
cice 657.
806. Si l ’on part des équations
x = / (u) cos Uj y = / (a) sin u1 z = cp (ii)
de la surface de révolution, on obtient
(/V - / V ) d “2 + f a ' * * = 0.
807. u ± u = const.
808. Si l’on prend l ’équation du tore de la forme
Fig. 192
856. ka Y R'l—rz
857. = — Lül
u-+a~
858. kg | u=c: u* +1!'*(v)
1
’
/,• i —o
d’où
du
H ] / cy 1
F ig . 195
/i~ M ’ y~ VW l ■
De la formule d’Euler
kn = p x cos2 cp + p 2 sin2 cp
il vient
P\X2 + p 2y~ = ± 1 .
885. I n d i c a t i o n . La formule résulte des trois premières
équations du système (5) § 18.
886. Lorsqu’on se déplace sur une ligne asymptotique
ezd?M = p xE du2 + p 2G dv = 0.
14*
212 RÉPONSES
Donc, K + y2 = 0.
887. Les expressions indiquées se déduisent à partir des for
mules (2) et (3) § 18 et
y ( dM d*31 \
La formule
§ P d x + Qdy = j j {*L -Ë *L )dxdy,
L D
et les conditions (5) § 18 entraînent
A<p = j j K Y E G du dv.
D
Comme
K = PiP zt do = Y EG du dv ,
alors
A(f = \ j K do.
*D
dA
893. Soient — le vecteur unitaire de la tangente au contour L
en A ; s la longueur d ’arc de la ligne L; a un vecteur unitaire sur
la surface translatable le long du contour L. On a alors
•
cos i|* = a • dA , dj a ^ a a <oàe3.
*
D’où
<PA
—sin ij*ch|: = a • ds.
Supposons qu’en un point A0 ducontour L
* cM v
<P— 2 »a ~ ds X e 3*
Alors
ou
dif = ds.
Lorsque le point A fait un tour complet le long de la frontière
L à partir de i4 0, le vecteur ^ pivote d’un angle de 2jt ; l ’angle
de rotation du vecteur a par rapport au vecteur - j est égal à
Atf = ^ kg ds.
L
Donc
A<p + Ait = 2ji .
214 RÉPONSES
896. De la formule
j j K do + j kg ds = 2n
jd L
pour kg = 0 il s’ensuit que
j j K d a = 2k .
D
Cette égalité ne peut avoir lieu si en tous les points de la sur
face K ^ 0.
897. Sur le plan xOy, la région intérieure de l’ellipse
2x2 + 3y2 — 2xy — 4x + 18y — 16 = 0, z = 0 ;
sur le plan yOzy la région intérieure de l’ellipse
5y2 + 8z2 + 32y — 32z — 4 = 0, x = 0 ;
sur le plan xOz, la région intérieure de l’ellipse
23ar + 54z2 + 18x — 216z — 324 = 0, y = 0.
900. Montrons que chacune des lignes asymptotiques considé
rées l est une droite. Supposons le contraire. Les normales à la sur
face le long de la ligne l sont parallèles à un plan fixe, donc m-e = 0,
où e est un vecteur constant. Comme le vecteur de la binormale
b = ± m sur une ligne asymptotique, on a 6*e = 0. En dérivant
cette égalité, on obtient
Y.n-e = 0.
Or x 9^ 0, sinon b = m serait un vecteur constant et la ligne asymp
totique se transformerait en un point par une application sphérique.
Donc
b-e = n-e = 0;
et par suite t = d’où
ds
= kn = o et fc = 0
d ’où
c V = 1 + p2.
En revenant aux anciennes variables, on obtient
dif ■■= d u ,
V 1
(1 + u2) /' (u) = a, f (u) = a/(l + u2).
L’intégration de cette équation nous donne
f ( u ) Jr b = z Jr b = a arctg u.
Donc,
u = tg —x
= tg& _ îai L
On reconnaît l’équation implicite de l ’hélicoïde normal
x = u cosv, y = u s iny, z = av—b.
904. Les coefficients de la première et de la deuxième forme
quadratique des surfaces S et S* sont liés par les relations:
E* = (1 - a-K) E + 2a (aH - 1) L,
F* = (1 - a-K) F + 2a (aH — 1) Af,
G* = (1 - arK) G + 2a (aH — 1) N,
L* = aKE + (1 — 2aH) L ,
M* = aKF + (1 - 2aH) M,
N* = aKG + (1 — 2aH) N.
D’où les expressions cherchées :
K H — aK
K*. \ — 2a H + a - K ' H*-- 1 — 2aH + a - K
905. En portant a = 1/2H dans la formule
K* - K
1—2aH^-a-K *
on obtient
K* = 4tf2 = const.
906. Supposons que sur la surface S les lignes de coordonnées
sont confondues avec les lignes de courbure. En utilisant l’opéra
teur principal on obtient
/ • ; = ( ! — aki) r u, r% = (1 — akt) r 0.
216 RÉPONSES
î J î î da•
D D
910. Pour que les droites admettent une enveloppe (c’est-à-dire
forment une développable), il faut poser
p = c± 4r , c = const.
L’équation de la figure formée par les arêtes de rebroussement est
9 (xz _ yf — 42e = 0.
Equations des arêtes de rebroussement
x = c zh. , y = — ^—h et, z = ^ t.
Equation de la ligne d’intersection avec le plan xOy :
8 (x — c)3 — 9y2 = 0.
911. Prenons l ’axe du cylindre pour axe Oz et disposons l’axe
Ox dans le plan sécant. Les équations du cylindre s’écrivent alors
x = a cos t, y = a sin J, z = u,
celle du plan sécant,
z = Ay.
Découpons le cylindre suivant une génératrice rencontrant l ’axe
Ox et développons-le sur le plan xOz. Vu que l’abscisse sera mainte
nant la longueur d’arc s = at de la section normale au cylindre,
RÉPONSES 2 i7
m( * + (-3T)2^4 ) = Rm ~ I* I R I *•
En la multipliant scalairement par t X m, on obtient
dt _ d r d*r _ ft
%Ï71 ds
j — , W , . —U,
ds ds2 9
c’est-à-dire que le point se déplace sur une géodésique (voir exer
cice 843).
914. X = Fxd>, Y = F yQ>, Z = FJ.D, où
^ xFx + yFy + *Fx
~ F2x + F 2+P* »
et le point M (x, y, z) satisfait l’équation
F (x, y, z) = 0.
915. (x2 + y2 + z2)2 = a V + e62y2 + e'c2z2.
916. 2z (x2 + y2 + z2) = ax2 + 6y2.
917. z (x2+ y2 + z2) + axy = 0.
919. C’est une développable.
920. Les développables seulement.
922. Prenons une des familles de géodésiques pour lignes de
coordonnées u d’un système semi-géodésique de coordonnées. Alors
ds2 = du2 -f G (u, v) du1.
16-0182
218 RÉPONSES
a* *r b* ~ 2
(fig. 196).
959. Utilisons le caractère affine de l’exercice. Transformons
l’ellipse en le cercle
*'2 + y '2 = 1
par l’application affine
x' = x/a, y ' = y/b
et utilisons la formule S' = SA, A est le déterminant de l ’appli
cation affine. Dans notre cas A = l/ab et 5 ' = S/ab. L’enveloppe
des images des droites est le cercle de rayon R ’ = cos 5 ' :
*'* + y'2 = R
Donc, l ’équation cherchée est
~~ 2 s in 2 a " ^
Effectuons maintenant une rotation hyperbolique qui envoie
l ’hyperbole (*) dans elle-même et le point M dans un point M .
On sait que par cette rotation la
corde AB se transforme en une tan
gente à l’hyperbole en M qui dé
coupe sur les axes de coordonnées
un triangle de même surface 5,
c’est-à-dire se transforme en une
droite quelconque de la famille
donnée.
Donc, l ’hyperbole (*) est l ’en
veloppe de la famille de droites
qui découpent des triangles de sur
face 5 sur le premier et le troisième
quadrant. De façon analogue,
l’hyperbole conjuguée
’ 2 s in 2 a
est l’enveloppe de la famille de droites qui forment avec le deuxième
et le quatrième quadrant des triangles de surface S .
961. Considérons la droite LN de la famille, orthogonale à l’axe
Oy en M (0, b). Exprimons b en fonction de S :
vT/â
5 = 2 [ ax2 dxy
o
d ’où
, / 9 a 5 2 \ i/3
4 ) *
Construisons la parabole déduite de y = ax2 par une translation
de vecteur b le long de l ’axe Oy (fig. 198). Son équation est :
- , / 9a5* \ 1/3
y= ai2 + ( — — ) . (•)
222 RÉPONSES
\ x3 —x3t
l ’équation de la surface s’écrit
X ^ + ^-xj — X3= 0.
Si a =^= 0, on obtient un hyperboloîde à une nappe ; si a = 0, un
paraboloïde hyperbolique (la condition a = 0 signifie que la surface
Fig. 199
ÿ\
Fig. 200
RÉPONSES 22S
OÙ
*1 = I r u I = 1/ I grad u I,
*a — I r v I = 1/ I grad " I» *s = I r u> I = 1/| grad w |.
1009. grad u = ^ - e r + - y e , p+ ^ ~ ez- 1010- <P«r + «* + «*•
1020. ep+ £ 2 i±
1021. x2+ y2= CJ, z = C2. 1022. y = CiX, z = C2xz.
1023. y —x = Ctxy, x —z = C2xz.
1024. *2- y 2= C;, z = C2x2.
1025. x = Cxy, x — C2z. 1026. yz + 3 + 2z.
1027. 12xy2 + 4x* - 6*xz. 1033. 3.
1034. div (/ (r) r) = / (r) div r + r-grad / (r). Comme div r =
= 3, grad / (r) = /' (r) ^ on a
div (/ (r) r) = 3/ (r) + rf' (r).
1035. 2/r. 1036. (n + s) rn.
1037. div (grad /(r)) = div ^ ^ ^ r j = ^ ^ divr-f-
K J ± + r r n r ) - r ^ .i = r { r ) + i nrh
1038* Au =
d*u a*u a*u
dx1 ay* a2* •
228 RÉPONSES
" = / ( i r + ( f r + ( £ r .
4 - * 2 - y a
j ày
l - ô i = x + y-
De la première équation du système il s’ensuit que u = {y + z) x +
+ <p (y, z). En portant ceci dans la deuxième, on obtient
d<p (y, z)/dÿ = z, d’où <p (y, z) = zy + if (z). En portant
u = xy + xz + zy + (2) dans la troisième équation, on obtient
\|>' (z) = 0, c’est-à-dire que yp (z) = C = const. Donc, u = xy 4 -
+ yz + zx + C.
1089. u = xyz (x + y + z) + C.
1090. Oui.
INDEX
A d h é re n c e l i D é riv é e , 14
A g n é s ie n n e 27 — d ’u n c h a m p 83
A p p lic a tio n 9 — c o v a r ia n te 83
— a ffin e 100 — d ’u n e fo n c tio n v e c to rie lle 14, 1S
— c o n fo rm e 72 D é v e lo p p a n te 47. 58
— é q u ia r é a le 76 D é v e lo p p é e 47
— lis s e 19 D ifré o m o rp h is m c 16
— ré c ip ro q u e 9 D iffé re n tie lle 14
— s p h é riq u e (o u g a u s s ie n n e ) 77 — e x té r ie u re 92
A rê te d e re b ro u s s e m e n t 6 7 , 68 — s e c o n d e 16
A s tro T d c 27 D ir e c tio n ^ )
— a s y m p to tiq u e 84
— c o n ju g u é e s 84
B a s c (s )
— p rin c ip a le s 78
— c a n o n iq u e 10
D ire c tric e 64
— é q u iv a le n te s 11
D is c rim in a n t d ’u n e fa m ille d e c o u rb e s
— v a ria b le 18 40. 68
B ic y lin d riq u c 50 D is ta n c e 10
B ijc c tio n U
D is q u e d e c o u rb u re 43
B ln o rm a le 51 D iv e rg e n c e 106
B o u le 10
D o m a in e 11
— fe rm é 11
C a r a c té r is tiq u e 68
C a rd io T d e 2 7 . 37 E n s e m b le
C a té n o ïd e 60 — c o n n e x e 11
C e n tre d e c o u rb u re 43 — fe rm é l i
C e rc le d e c o u rb u re 17 — o u v e rt l i
C h a m p E n v e lo p p e 40, 68
— p o te n tie l 108 E p ic y c lo ïd c 28
— s o lc n o îd a l 108 E q u a tio n
— d e v e c te u rs 19. 106 — d e la b ln o rm a le 51
------------- d e b a s e 19 — e x p lic ite 26
------------- c o n t i n u 19 — d 'u n e fig u re 11
-------------l i s s e 19 — im p lic ite 26
C h a n g e m e n t — in tr in s è q u e 47, 56
— d e p a ra m è tre 16 — d e L a p la c c 108
— d e r e p r é s e n ta tio n p a ra m é triq u e 18 — d e la n o rm a le p rin c ip a le 51
C h e m in 16 — d u p la n n o rm a l 51
— b iré g u lie r 16 — — o s c illa te u r 51
— lis s e 18 r e c tif ia n t 52
— ré g u lie r 16 — v e c to rie lle 2 6 , 60
— s im p le 16 p a ra m é triq u e 49
C irc u la tio n 107 E sp a c e
C iB S O Ïd e d e D io c lè s 2 6 . 37 — e u c lid ie n 10
C o e ffic ie n ts d e L a m é 22 9 — v e c to rie l 10
C o m p o s a n te s 13 ta n g e n t 13, 18
— d ’u n c h a m p 19
— d e la r e s tric tio n d ’u n c h a m p 19 F a m ille r é g u liè r e 8 4
C o m p o sé e d ’a p p l i c a t i o n s 9 F e n ê tre d e V iv ia n ! 50
C o n c h o T d c d e N ic o m è d e 2 7 . 37 F ig u re i l
C o n o ïd e d r o it 63 F lu x d ’u n c h a m p 107
C o n ta c t d ’o r d r e k 3 0 . 64 F o liu m d e D e s c a rte s 38
C o o rd o n n é e s F o n c tio n 9
— c u rv ilig n e s 18 — h a rm o n iq u e 108
— s e m l-g é o d é s iq u e s 8 2 . 89 — v e c to rie lle 13
C o u rb e 16 ------------- c o n t i n û m e n t d if f é r e n tia b le 1&
— b i ré g u liè re 17 F o rm e
— o r ie n té e 17 — b ilin é a ir e 12
— p la n e 17 -------------a n t i s y m é t r i q u e 12
— ré g u liè re 17 — — s y m é tr iq u e 12
— s im p le 17 — d if f é r e n tie lle lin é a ire 91
— u n ic u rs a le 29 — lin é a ire 12
C o u r b u r e ( s ) 17. 55 — --q u a d r a t i q u e 12
— d e u x iè m e 55 , d e u x iè m e 77
— g é o d é s iq u e in té g r a le 96 ------------- . p re m iè re 70
— in té g r a le 96 1- fo rm e 91
— m o y e n n e 79 2 - fo rm e 91
— n o rm a le 78 F o rm u le
p rin c ip a le s 78 — d e F r e n e t 55
— to ta le (o u d e G a u s s ) 79 — d ’O s tr o g r a d s k i 107
C y c lo ïd c 27 — d e S to k e s 107
— a llo n g é e 28 — d e T a y lo r 14
— r a c c o u rc ie 27 F r o n tiè r e 11
232 INDEX
G é n é r a tic e 6 4 P o in t is o lé 36
G é o d é s iq u e 88 — m é p la t 78
G r a d ie n t 102 — o m b ilic a l 78
— p a ra b o liq u e 7 9
H é lic e 49
— d e r e b r o u s s e m e n t d e p re m iè re e s
— c o n iq u e 50 p è c e 35
— g é n é ra lis é e 57
------------- d e s e c o n d e e s p è c e 36
H é llc o fd c — d e s e lf -in te r s e c tio n 36
— g é n é r iq u e 62
— s in g u lie r 35
— n o rm a l 63
d o u b le 36
— o b liq u e 63
— s ta tio n n a ir e 103
H o m é o m o rp h is m e 14
— d e s tr ic tio n 64
H y p o c y c lo ïd e 28 P r o d u it
— d ir e c t 10
I m a g e
— e x té r ie u r 12, 91
— d ’u n e a p p lic a tio n 9
— s c a la ir e 10
— d ’u n c h e m in 16
P s e u d o s p h è re 61
— d ’u n e c o u rb e 16
— d ’u n é lé m e n t 9
R a y o n d e c o u rb u r e 43
— d ’u n e n s e m b le 9
R e p è re 10
I n d ic a tr ic e
— d e C a r ta n 92
— d e D u p in 79
— d e F r e n c t 17
— s p h é riq u e 52
— m o b ile 92
I n je c tio n 9
R e p r é s e n ta tio n p a ra m é triq u e
I n té r ie u r 11
-------------- d ’ u n e c o u rb e 16
I s o m é trie 71
------------- i n t r i n s è q u e 17
R é s e a u d e lig n e s 84
L e m n is c a te d e B e rn o u lli 3 3 , 37
--------------c o n j u g u é 84
L ig n e 17
R e s tr ic tio n d ’u n e a p p lic a tio n 9
— a s y m p to tiq u e 84
R o se
— d e B e r tra n d 58
— & q u a tr e b ra n c h e s 27
— d e c o o rd o n n é e s 18
— à tr o is b ra n c h e s 40
— d e c o u r a n t 106
R o ta tio n n e l 106
— d e c o u rb u r e 87
— é lé m e n ta ir e 17
— d e fo rc e 106 S e c tio n n o rm a le 78
— is o c h ro n e 48 S p h è re o s c u la tric e 59
— d e n iv e a u 102 S p h é riq u e s 53
— s p h é riq u e 59 S p ira le
— d e s tr ic tio n 64 — d ’A r c h i m è d e 27
— v e c to r ie lle 106 — c o n iq u e 50
L im a ç o n d e P a s c a l 27 — d e F e r m â t 40
L im ite 13 — d e G a lilé e 40
L o x o d ro m ie s 74 — lo g a rith m iq u e 2 7
S tro p h o T a e 2 7 . 37
S u rfa c e 18
M a tr ic e 11 — d e C a ta la n 67
— d e J a c o b l 15 — é lé m e n ta ir e 18 ».
— g a u c h e 64
N o rm a le 19 — is o th e rm e 73
— p r in c ip a le 51
— d e L io u v iile 76
— m in im a le 86
O n g le t s p h é riq u e 76 — de nivep.u 102
O p é r a te u r
— o r ie n té e 19
— d e H a m ilto n 103
— p a ra llè le 66
— d e L a p la c e 108
— ré g lé e 64
— p r in c ip a l 77
— d e T c h é b y c h e v 73
O r ie n ta tio n 11
— d e tr a n s la tio n 63
— n é g a tiv e 11 S u r je c tio n 9
— p o s itiv e 11
O v a le s d e C a s s ln i 26
T a n g e n te 17. 51
T h é o rè m e
P a r a m è tr e in tr in s è q u e 17
— d e B e ltr a m i- E n n e p e r 9 5
P la n
— d e C la ir a u t 90
— d ir e c te u r 67
— d e G a u s s -B o n n e t 96
— n o rm a l 51
— o s c illa te u r 17, 51 T o rs io n 55
— g é o d é s iq u e 8 9
— r e c tif ia n t 51
T u b u la ire 6 3 . 69
— ta n g e n t 19
P o d a irc 98
P o in t V a rié té
— d 'a d h é r e n c e 11 — à d e u x d im e n s io n s 18
— a u to ta n g e n tie l 36 — à u n e d im e n s io n 17
— e llip tiq u e 79 V e c te u r( s ) 10
— f ro n tiè r e 11 — d e c o u rb u re 17
— h y p e rb o liq u e 79 — d e D a rb o u x 56
— d ’i n f l e x i o n 35 — ta n g e n ts 13, 18
— in té r ie u r i l V o is in a g e 11