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CEOPHHK 3AAA4

nO ^HOOEPEHUHAJlbHOPÏ
TEOMETPHH

H . B. DEJlbKO, B. H. BEX1EPHHKOB, B. T. BOJ1HEB,


A , A. ryC A K . A. H. H AXHMOBCKA JT, A» n . PH BytlIKO ,
JI. K. T yT A E B . A. C. OE&EHKO

FIoa peAaKAiieii
A. C. OEflEHKO

H3AATEJ1LCTBO «HAyKA»
MOCKBA
RECUEIL D’EXERCICES
DE GÉOMÉTRIE
DIFFÉRENTIELLE

J. BELKO, A. FÊDENKO, A. GOUSSAK,


A. NAKHIMOVSKAÏA, A. RIABOUCHKO,
L. TOUTAÏEV, V. VÊDERNIKOV, V. VODNEV

Sous la direction
de A. FEDENKO

ÉDITIONS MIR MOSCOU


Traduit du russe
par DJ IL ALI EM BAR EK

Ha $panm/3CK0M x3t*Ke

Im prim é en Union Soviétique

© HaaaTejibCTBO «HayKa», 1979


© Traduction française Editions Mir 1982
TABLE DES MATIERES

AVANT-PROPOS .............................................................................................. 7
P R O L O G U E............................................................................................... 9
Application ........................................................................................... 9
L'espace R * ......................................................................................... 10
Fonction v e c to r i e l le .............................................................................. 13
Courbe et l i g n e ...................................................................................... 16
S u r f a c e ..................................................................................................... 18

Chapitre premier. FONCTION VECTORIELLE. NOTION DE COURBE,


DE LIGNE ET DE SURFACE........................................... 21
Chapitre 2. LIGNES ET COURBES P L A N E S ........................................... 26
§ 1. Procédés de d é fin itio n .............................................................. 26
§ 2. Tangence. Tangente et n o rm a le ............................................... 30
§ 3. Asymptotes. Points singuliers. Etude et construction de
lignes (courbes) ...................................................................... 35
§ 4. Famille de lignes. E nveloppe................................................... 40
§ 5. Longueur d'un arc. C ourbure................................................... 43
§ 6. Développées et développantes. Equations intrinsèques . . 47

Chapitre 3. COURBES ET LIGNES G A U C H ES...................................... 49


§ 7. Equations de courbes et de lig n e s ........................................... 49
§ 8. Repère de Frenet. Longueur d’un a r c ....................................... 50
§ 9. Formules de Frenet. Courbure et torsion. Equations intrinsè­
ques .............................................................................. 55

Chapitre 4. S U R F A C E S .............................................................................. 60
§ 10. Equations d’une su rfa c e .............................................................. 60
§ 11. Plan tangent et normale à une surface. Surfaces réglées.
Contact d’une ligne et d’une s u rfa c e ........................................... 63
§ 12. Famille de surfaces. E nveloppe................................................... 68
§ 13. Première forme quadratique ^....................................................... 70
§ 14. Application sphérique, deuxième forme quadratique . . . 77
§ 15. Reseaux conjugués et a s y m p to te s ............................................ 84
§ 16. Lignes de co u rb u re ...................................................................... 87
§ 17. Lignes géodésicjues .................................................................. 88
§ 18. Méthode du repere mobile en théorie des su rfa ces.................... 91
§ 19. Exercices divers ...................................................................... 96
6 TABLE DES MATIERES

Chapitre 5. PROPRIÉTÉS AFFINES DES LIGNES ET DES SURFACES 100

Chapitre 6. ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DU C H A M P ....................... 102


§ 20. Champ scalaire ..................................................................... 102
§ 21. Champ devecteuiB .................................................................... 106
Réponses ..................................................................................................... 112
Index alphabétique ........................................................................................ 231
AVANT-PROPOS

Le présent recueil renferme plus de 1000 exercices portant sur


les principaux chapitres du cours de géométrie différentielle lu dans
les facultés de physique et de mathématiques. Dans cette édition les
auteurs se sont efforcés de tenir compte des modifications qui s’opè­
rent actuellement dans l ’enseignement des mathématiques.
La refonte des programmes de mathématiques du secondaire
s’est répercutée sur le style d’enseignement, la terminologie et les
notations. Dans cet ouvrage, les auteurs ont essayé d’asseoir et de
développer ces innovations, se sont servis sans restriction de tous
les termes et notations en usage dans le secondaire. Ils ont attaché
une importance particulière à la définition rigoureuse des princi­
paux objets étudiés dans le cours de géométrie différentielle. La
courbe (ligne) est définie d’une part comme une classe de chemins
paramétrés équivalents, de l’autre, comme une variété à une dimen­
sion. La surface est traitée comme une variété à deux dimensions et
définie par une représentation paramétrique. La plupart des exerci­
ces sont résolus localement, c’est-à-dire que les figures géométriques
sont considérées au voisinage d’un point fixe.
Les auteurs ont tenté dans leur exposé de faire la jonction entre
la géométrie différentielle et les autres disciplines mathématiques.
Ils ont fait un large usage de l ’algèbre linéaire, de l ’analyse mathé­
matique et des équations différentielles, sans perdre pour autant le
contact avec la géométrie du secondaire.
Cet ouvrage peut être recommandé à titre de manuel pour les
facultés de physique et de mathématiques des universités et insti­
tuts pédagogiques.
Les auteurs
PROLOGUE

Application
Soient X et Y des ensembles npn vides. Si à tout élément de
l ’ensemble X on associe un élément de l ’ensemble Y , on dit qu’on
définit une application de l ’ensemble X dans l’ensemble Y . Si cette
application est désignée par /, on note
/: X -* -Y , x ~ f ( x ) . (1)
L’élément y = f (x) s'appelle image \de l'élément x. Si A c X ,
l’ensemble
/ (A) = {/ (*)l * 6 A)
s’appelle image de Vensemble A. L’ensemble / (X) s’appelle image
de Vapplication /.
Si / (X) = F , on dit que / est une application de Vensemble X
sur Vensemble Y ou que / est une surjection. L’application / est une
injection si
*1 ¥= *2 =► / (*i) ¥= / (x2).
Une application /, qui est à la fois surjection et injection, est une
bijection. On dit de la bijection qu’elle établit une correspondance
biunivoque entre les éléments des ensembles X et Y . La bijection /
admet une application réciproque :
/ - 1: y - v X , /(* )-* *
qui est également une bijection.
Si A ci X, on peut envisager la restriction de Vapplication (1) à A :
/ \A : <4 a »-*• / (a), où a 6
L ’application (1) s’appelle fonction si y est l’ensemble R des nom­
bres réels.
Soient / : X - ^ y e t g : Y Z des applications. On peut définir
alors l ’application
g ■/: X - * Z , * — <?(/(*)),
appelée composée des applications f et g.
10 PROLOGUE

Le produit direct (ou cartésien) de deux ensembles X et Y est


l ’ensemble
X X Y = {(x, y) | x 6 X, y 6 Y )
de tous les couples (x, y), où x Ç X, y 6 Y .

L'espace R*
L’ensemble
R.71 = {(^1j • • m Xn) I X2, • • •» 6 R)
de toutes les collections ordonnées (x1? x2, . . ., xn) de n nombres
réels peut être muni de diverses structures. Rn est un espace vectoriel
réel de dimension n. Ses éléments seront donc appelés vecteurs et dé­
signés par les lettres a. b, x, y, . . . La base de Rn formée avec les
vecteurs
A = (1, 0............ 0), i2 (0, 1,0 , . . ., 0), . . ., in = (0, 0, . . Ml)
est dite canonique. On désignera par (£,/, k) la base canonique de R3.
On peut considérer l ’espace Rn comme un espace affine de
points lié à l ’espace vectoriel Rn. Dans ce cas, les éléments de Rn
peuvent être traités soit comme des points et désignés par M, N , . .
soit comme des vecteurs a, x, . . .
Dans la base canonique les coordonnées du vecteur r = (xx, . . .
. . ., xA) sont xx, x2. . . ., x,,. Le point A (xlt . . xn) possède les
mêmes coordonnées affines par rapport au repère (O; h, i2, • • -, in)*
où O = (0, 0, . . ., 0) est l’origine des coordonnées.
Si à deux vecteurs quelconques x = (xx, x2, . . xn) et y =
= 0/i» y*n • • Un) de l ’espace Rn on associe le nombre
X-y = Xjÿ* + X 2y2 + • . - + xnUni
appelé produit scalaire des vecteurs x et y, on fait de Rn un espace
euclidien de dimension n. On munit cet espace d'une distance entre
les peints M = (xt , x2.......... xn) et N — (yXJ y2, - - -, î/n) en posant

\MN\ = y

En particulier, le plan et l ’espace, étudiés dans le secondaire,


peuvent être identifiés à R2 ou R3 respectivement, rapportés à un
système de coordonnées cartésiennes.
On appelle boute de rayon e > 0 et de centre A l’ensemble
B (.4, e) ={ M 6 Rn I I AM | < e}.
Cette boule s’appelle e-voisinage du point A .
PROLOGUE 11

Un sons-ensemble U de Rn est un ensemble ouvert si avec tout


point A il contient une boule de centre A . Tout ensemble ouvert
contenant un point A s’appelle voisinage de ce point.
Un point A 6 0ln est un point d'adhérence d’un ensemble U cz |Rn
si tout voisinage de ce point contient au moins un point de t/. L’en­
semble de tous les points d’adhérence de U s’appelle adhérence de U
et se note U. Un ensemble U est fermé si U = U.
On dit qu’un ensemble V cz ftn est connexe s’il n’existe pas d’en­
sembles Ui et V o ouverts disjoints partageant l’ensemble V en deux
sous-ensembles non vides Vx et V2 tels que Vx cz UY, V2 cz U«. Un
ensemble ouvert et connexe s’appelle domaine. L’adhérence d’un
domaine s’appelle domaine fermé.
On dit qu’un point d’un ensemble U est intérieur s’il appartient
à U avec l ’un de ses voisinages. L’ensemble de tous les points inté­
rieurs de l’ensemble U s’appelle intérieur de U.
Un point M Ç R.n est un point frontière d’un ensemble U cz îRn
si chacun de ses voisinages contient des points qui appartiennent et
des points qui n’appartiennent pas à U. L’ensemble des points
frontières de U s’appelle frontière de U et se note dU.
On appelle figure O dans l’espace [Rn tout sous-ensemble de R,n.
On appelle équations de la figure O les équations en x1? x2, . . ., x n
vérifiées par les points de Rn qui appartiennent à cj> et par eux
seuls. Soient l : Rm-* Rn une application linéaire, (i^ i2, . . .
. . ., îm) la base canonique de Rm, ('i^ 'î 2. . . ., '£„) la base Ca­
ri
nonique de Rn et l (£><) = S a A (* = 1 ,2 , . . ., m). La matrice
7=*t

dont les colonnes sont formées avec les coordonnées des vecteurs
l (£*) s’appelle matrice de Vapplication linéaire L Si x = (xlt x2, . . .
• • -, x m) 6 IRm et l (x) = (j/i, y2, . . ., yn) 6 Rn, alors
m
y j= feaal
2 ! «/***•

Deux bases (eL, e2, . . ., em) = le] et (ax, a 2, . . ., a m) = [al d’un


espace vectoriel V de dimension m sont équivalentes si le déterminant
de la matrice de passage de la base lel à la base [al (c’est-à-dirp la
matrice de l ’application linéaire de l’espace V qui envoie la base
\e\ dans la base [al) est positif. La classe des bases équivalentes de
l’espace V s’appelle orientation de V. Dans tout espace vectoriel il
n’existe que deux orientations: Y orientation positive et Yorientation
négative. Choisir l ’une d’elles revient à choisir une base dans cet
espace.
12 PROLOGUE

Si F est un sous-espace de dimension deux dans R3, (ex, e2) une


base de F, m un vecteur non nul de R.3 n ’appartenant pas à F, alors
(e1? e2, m) est une base de R3. Le vecteur m étant choisi on dit que
la base (ex, e2) est positive si la base (elT e2, m) est équivalente à la
base canonique de R3. Donc, la donnée de l ’orientation de F équi­
vaut à la donnée du vecteur m qui, souvent, est choisi orthogonal à F
et unitaire.
On appelle forme linéaire sur l’espace vectoriel Rn une applica­
tion linéaire a : Rn -> R. Soit a (ih) = a*. Pour le vecteur A =
= (hx, . . . . k„) on a alors
n
a (A )= 2 a ftAft.
Comme exemples de formes linéaires, on a les fonctions coordonnées
: Rn -►IR, (ul5 , u„) Uj (i = l, 2, n).
On appelle forme bilinéaire sur J’espace vectoriel R," une appli­
cation P -. !Rn X R.n -*- R, vérifiant les conditions suivantes:
P(*i + A2, />) = P(A„ />) + P(A2, p),
6(XA, />) = 7iP(A, p),
P (A, Pi + PZ) = P(A, Pt) + P (A, Pz),
P (A, A.p)==A.p(A, p).
Si P (ih» t/) = Pfti, A= (Aj, An), p = (pu p„), alors
n
P (A, p ) = S PftiAftPj-
A.Z=l
La forme bilinéaire P est symétrique si p (A, p) — P (p, A) et antisy­
métrique (ou une 2-forme) si p (A, p) = —P (p, A). On a P/t/ = Pik
pour une forme bilinéaire symétrique et pki = —pih pour une forme
antisymétrique. Une application q: Rn R est une forme quadra­
tique sur l’espace vectoriel Rn s’il existe une forme bilinéaire symé­
trique p telle que q (A) = P (A, A). En coordonnées, q (A) s’exprime
par la formule suivante :
Q(A) =
ü PftjAfcA,.
fct Z=1
La forme quadratique q est dite associée à la forme bilinéaire p.
Soient a et p deux formes linéaires sur l’espace vectoriel Rn. On
appelle produit extérieur de ces formes la 2-forme
ce A p:R n XRn-*R
définie comme suit:
(« A P) (A, P) = y (a (A) P (p) - a (p) P (A)) = ± | p jjj | .
PROLOGUE 13

Soit M un point arbitraire de l'espace R3. On appelle vecteur


tangent à R3 en M le couple (A/, A), où A est un vecteur arbitraire de
R3. Le vecteur tangent (A/, A) peut être représenté par un couple de
points ordonné (A/, N) tel que le vecteur qui lui est associé soit con­
fondu avec A (c’est-à-dire que M -f A = iV), ainsi que par un vecteur
A d’origine AI. L’ensemble 7VR3 = {(A/, A)| AÇ R3} de tous les
vecteurs tangents à R3 en M s’appelle espace vectoriel tangent. Les
opérations sur les vecteurs de R3 se transposent aux vecteurs tan­
gents en un même point de la manière suivante:
(A/, A) + (A/, p) = (A/, A + p ) ,
a (A/, A) = (A/, aA),
(A/, A).(A/, p) = A-p.
L’espace TAfR3 est un espace vectoriel euclidien pour ces opérations
et les vecteurs (A/, i), (A/, y) et (A/, fc) constituent une base orthonor­
male. Si le point de tangence M est connu, on peut désigner le vec­
teur tangent (A/, A) simplement par A.
La donnée en chaque point de R3 (ou d’un sons-ensemble de R3)
d’un vecteur tangent à R3 définit un champ de vecteurs sur R3 (ou
sur un sous-ensemble de R3).

Fonction vectorielle
Soit U un ensemble de points dans un espace Rm. L’application
r : V~+ Rn (2)
qui à tout point (uu u2, . . um) Ç U associe le vecteur
r (ul9 u2, . . ., um) 6 Rn s’appelle fonction vectorielle de m variables
scalaires. La donnée d*une fonction vectorielle équivaut à la donnée
de n fonctions scalaires dites ses composantes:
r (fi-j, U2, • • ^m) = (^1 (^ii • • •» • • «t • • •*
Supposons qu’une fonction vectorielle r est définie en un voisi­
nage d’un point A/0 6 Rm, sauf peut-être en ce point, et soit a un
vecteur arbitraire fixe. On dit que le vecteur a est limite de la fonc­
tion vectorielle r et on note a = lim r (M) si pour tout e ;> O il
M—Mo
existe un fi = fi (e) > 0 tel que
0 < I A/Af0 | < fi =► | r (M) - a \ < e.
La fonction vectorielle (2) définie au voisinage du point A/0 est
dite continue en ce point si
lim r (M) = r (Af0).
M—Mq
14 PROLOGUE

Dans le cas général, la fonction vectorielle (2) est dite continue en un


point A/0 Ç U si pour tout voisinage H dans Rn du point r (M0) il
existe un voisinage V dans Rm du point M {) tel que r (V f] U) a W.
Une application r: U — F, où U est un sous-ensemble de Rm et V
un sous-ensemble de Rn, s’appelle homéomorphisme si elle est bijecti-
ve et si r est continue avec son inverse r" 1.
Considérons une fonction vectorielle r = r (t) définie sur un en­
semble ouvert de la droite R., c’est-à-dire une fonction vectorielle
d ’une seule variable réelle t. Si cette fonction est définie en un
point t0, alors la limite
r(*o + AQ—r (*0)
lim At t

si elle existe, s’appelle dérivée en t0 de r et se noter' (t0) ou ^ ( t 0).


On voit donc apparaître une fonction vectorielle r ' : nous l ’appelle­
rons dérivée de la fonction vectorielle r. La dérivée de la fonction r'
s’appelle dérivée seconde de r. On appelle dérivée r<*> d'ordre k de la
fonction vectorielle r la dérivée de la fonction Si une fonc­
tion possède une dérivée continue d ’ordre A, on dit qu’elle appar­
tient à la classe Ch. On dit qu'une fonction est de classe C°° si elle pos­
sède des dérivées de tout ordre. Les fonctions de classe Ck sont dites
indéfiniment différentiables ou lisses. La dérivée r ' (tQ) de la fonction
r (J) peut être assimilée à une application linéaire r ' (f0) : R -*■ !Rn
qui à tout t 6 R associe le vecteur t r ' (t0). Cette application vérifie
l’égalité
lim -Q
ai- o 1**1
L’application linéaire r ' (t0) • .R ütn est souvent appelée diffé­
rentielle et notée drto = r ' (£0) dt.
Une fonction vectorielle r = r (t) définie sur un intervalle J =
= la. (il est dite lisse s’il existe une fonction vectorielle lisse p =
= p (t) définie sur un intervalle I = la, bl contenant / , telle que
P I / = r.
Toute fonction vectorielle r d’une variable réelle de classe Ck
est justiciable de la formule de Taylor
r ( t + kt) = r(t) + A t r ' ( t ) + - ^ ^ r ”( t ) + . . .
+j ^ (r(h,( 0 + e ( , t A0)i

où lim z(t, At) = o.


At- 0
Soit maintenant une fonction vectorielle (2) des variables u, v,
définie sur un sous-ensemble de (R2. Les dérivées partielles de cette
PROLOGUE 15

fonction en (u0J v0) se définissent comme suit:


ri _ /.. .. \ _ /.. .. x_ i:_ + lo) —r(u0tv0)
^ur \u 0» ^o)— r u \ u0»uo) — lim --------------- 7---------------- »
>i-0 11
a \ - /.. .. X _ _ i : _ r ( u 0,r0 + h) — r ( u 0, v0)
(icr \u0f Vo)—r v \uoi ^o) ~ il™ 7,------------- »
/i-0 n
duur = r uu = du (ru), dccr = /•„ = d„ (r„),
5uor = 50Ur = r UB= r cu = ôu (rp) = dB(ru).
On dit qu’une fonction vectorielle r: U [Rn, (u, v) —*>r (u. r),
où U est un domaine de R,2, est différentiable en un point M 0 £ (/
s’il existe une application linéaire Z: R2 -► R.n telle que
lim \r(M0+ h ) - r ( MQ)-Hh)\ _ Q
|A|-0 1*1
Une fonction vectorielle différentiable en un point A/0 sera continue
en ce point et l’application linéaire Z: H2-► R.n, unique. On l’ap­
pelle différentielle (ou dérivée) de la fonction vectorielle r en M 0 et
on la note dryio. On peut représenter la différentielle drAfo sous forme
d’une application de T Mj&~ dans 7\.(:vfo)Rn en identifiant le vecteur
A Ç R2 au vecteur (A/0, A) tangent à ft2 en A/„, et le vecteur
drMo (A) = Z (A) 6 (R71, au vecteur (r (A/0). drM# (A)) tangent à Rn
au point r (A/„). Si la fonction vectorielle p = p (Z) vérifie les con­
ditions p (t0) = M u, p' (t0) = A, alors le vecteur d rM# (A) est con­
fondu avec la dérivée (r o p)' (j0) de la fonction vectorielle (r o p).
On dit qu’une fonction vectorielle r = r (u, v) est différentiable si
elle l ’est en tout point de U- Les coordonnées u et v peuvent être
traitées comme des fonctions sur U, soit u: (u, v) u, v: (u, v)
v. Ces fonctions seront différentiables et leurs différentielles du
et dv associent au vecteur tangent (A/, A), où A = (hly A2), les nom­
bres Aj et lu respectivement, c’est-à-dire que duM (A) = A^ dvM (A) =
= A2. Avec cette représentation de du et du on a
dr = dur du + drr dv.
Pour le vecteur tangent A = (hly h2) on a
dr (A) = dur du (A) + dcr dv (A) = durhx + djrhz.
Si r (u, y) = (/t (a, i/)..........f n (u, r)) et A/0 = (a0, i;0), alors la
différentielle dryr%est définie par la matrice de Jacobi
dJi(uo, *>o) dji i uo, u0)
u0) dof 2(u0, u0)

dufn (a0, Vo) dvfn K , UQ)


L’espace X (R,2, Rn) des applications linéaires de R2 dans Rn
peut être identifié à l ’espace R271 par la donnée d’une application
linéaire par sa matrice. Pour la fonction vectorielle différentiable
16 PROLOGUE

r ~ r (u, u) on obtient alors la* fonction vectorielle dr: U R2n. La


différentielle de la fonction vectorielle dr en M s’appelle différentielle
seconde de la fonction vectorielle r au point M et se note dlr y . Une
fonction vectorielle r = r (u, i;) est dite deux fois différentiable si
rfV existe en tout point de Ü ; continûment différentiable (ou de classe
C1) si dr est continue ; de classe Cr si drr est continue. De façon ana­
logue, on définit de proche en proche les différentielles d’ordre k
et les fonctions vectorielles de classe Ck qui seront appelées lisses pour
abréger. L’application linéaire
cPrM : R2+ 2 (R2, Rn), h ~ cPrM (h)
peut être identifiée à l ’application bilinéaire de R2 X R2 dans
Rn, notée aussi dViV, par la règle
&rM (h, p) — <PrM (h) (p).
L’application bilinéaire drrM est symétrique et la forme quadratique
correspondante est souvent notée
drr = duur du2 -+- 2duür du dv + d00r dir.
Soient U et V des domaines de Rn. L’application / : U V est
un difféomorphisme de classe Ck si / est bijective et appartient à la
classe Ck avec son inverse / “L

Courbe et ligne
Soit / un intervalle ouvert, semi-ouvert ou fermé de la droite R.
On appelle chemin (ou courbe paramétrée) de classe Ck dans l ’espace
R3 une fonction vectorielle r: /-* - R3 de classe Ck que l ’on note
(/, r). Un chemin (/, r) est
1) simple si l ’application r est injective;
2) régulier si pour tout point intérieur t0 Ç I
r (^0) ^ o *
3) birégulier si pour tout point intérieur t0 Ç /
r ' (*0) t ^ (*0).
On dit que deux chemins (/, r = r (t)) et (/, p == p (s)) de classe
Ch, où / et J sont des intervalles, sont équivalents s’il existe un dif­
féomorphisme X: I J de classe Ck tel que r (t) = p (X (t)). Les
classes de chemins équivalents (de courbes paramétrées) sont appelées
courbes, et tout chemin de cette classe représentation paramétrique
de la courbe. Une fonction X: I / définissant l ’équivalence de
deux chemins s’appelle changement de paramètre. Si (/, r) est un
chemin, alors l ’ensemble r (I) œ R3 s’appelle image de ce chemin.
Tous les chemins équivalents qui forment une courbe ont la même
image appelée image de cette courbe. L’image d’ime courbe est sou-
PROLOGUE 17

vent appelée courbe, bien que des courbes différentes puissent avoir
la même image. On dit qu’une courbe est plane si son image est con­
tenue dans un plan. On dit qu’une courbe est simple (resp. régulière.
birégulière) si elle admet une représentation paramétrique simple
(resp. régulière, birégulière).
Soit donné un chemin r = r (Z). Considérons tous les chemins
équivalents obtenus par le changement de paramètre s = X (t) avec
X' (t) > 0. La classe de ces chemins s’appelle courbe orientée. La repré­
sentation paramétrique r = r (s) d’une courbe est dite intrinsèque si
| r ' (s) | = 1. Toute courbe régulière admet une représentation para­
métrique intrinsèque. On appelle paramètre naturel, ou intrinsèque,
et on le désigne généralement par .s, la longueur d’un arc de courbe,
mesurée à partir d’une origine et précédée du signe + ou du signe —.
Un sous-ensemble l de R3 est une ligne (ou une variété à une dimen­
sion) de classe Ck si pour tout point M Ç Z il existe un voisinage W
de M dans R3 et un chemin régulier (/, r) de classe Ck, tels que
r (/) = W f| l et r : / —►W fl Z est un homéomorphisme.
Le chemin (/, r) s’appelle représentation paramétrique de la ligne Z.
Une ligne l s’appelle élémentaire si une des représentations para­
métriques (/, r) est telle que r (/) = Z. Si (/, r) et ( /, p) sont deux
représentations paramétriques de la ligne Z, alors les chemins (/, r)
et (/, p) sont équivalents.
On dit qu’une ligne est plane si le sous-ensemble Z est contenu
dans un plan.
Soient M un point d’une ligne Z, (/, r) une représentation para­
métrique de Z telle que M = r (Z). On appelle tangente à la ligne l
au point M la droite qui passe par M et dont le vecteur directeur
est r ' (Z). On définit de façon analogue la tangente à une courbe et
à un chemin. Soit r = r (s) une représentation paramétrique intrin­
sèque d’une courbe (ou d’une ligne). Le vecteur r- (5) s’appelle alors
vecteur de courbure de la courbe (resp. de la ligne) en s et sa longueur
| r" (s) |, courbure et se note k {s) (ou k).
On appelle plan osculateur à une courbe birégulière (à une ligne)
p = p (Z) en un point Z0 le plan qui passe par le point p (Z0) et qui
admet pour vecteurs directeurs les vecteurs p' (Z0) et p ' (Z0).
Si r = r (5 ) est la représentation paramétrique intrinsèque d’une
courbe birégulière (d’une ligne), alors le vecteur r- (s) est orthogo­
nal à la tangente en s à la courbe. On appelle cercle osculateur à une
courbe birégulière (à une ligne) en un point s de cette courbe (ligne)
le cercle de rayon 1/A- (s) contenu dans le plan osculateur et de cen­
tre le point
r (*)+
On appelle repère de Frenet d ’une courbe birégulière orientée (d’une
ligne) r = r (s) en un point s le repère orthonormal (r (s) ; t (s), n(s),
2 -0 1 8 2
18 PROLOGUE

b (s)), où t (s) = r' (*). n (s) ff r* (5 ) et le triplet de vecteurs (t (s),


n (s), b (s)) est direct.

Surface
On dit qu’un sous-ensemble S de [R3 est une surface (ou une va­
riété de dimension deux) de classe Ck si pour tout point A Ç S il existe
un voisinage W de ce point dans R3 et un couple (t/, r), où U est un
domaine de [R2, r: U IR3, vérifiant les conditions:
1) l ’application r: ( 7 (R3, (u, v) »-►r (u, u) appartient à la
classe Ch ;
2) r (Û) = IF p S et r: 1/->• W f| S est un homéomorphisme;
3) pour tout point (u, v) Ç f;\ les vecteurs dur (u, t;) et ôt. r (w, y) ne
sont pas colinéaires, c’est-à-dire que rang dr(ur) =-- 2.
Le couple (U, r) s’appelle représentation paramétrique de la sur­
face S, les paramètres u et v, coordonnées curvilignes sur S. La sur­
face S est dite élémentaire si elle possède une représentation para­
métrique (U. r) telle que r (U) —- S.
Soit S une surface dans |R3 de classe Ck. Si (U, r) est une repré­
sentation paramétrique de S, T7 un domaine de !R2 et X: V —►U un
difféomorphisme de classe C*, alors le couple (V, r o X) est aussi
une représentation paramétrique de S. D’autre part, si (L\. rx)
et (f/2, r 2) sont deux représentations paramétriques de S telles que
r. ({7j) = r 2 (U2), alors l’application X = r j 1 o r p U2 est un
difféomorphisme de classe Ch appelé changement de représentation
paramétrique. L’application p: ►5, où / est un intervalle de la
droite, s’appelle- chemin (ligne) lisse sur la surface S dans R3 si l’ap­
plication 7 —►IRp est lisse (resp. si p (7) est une ligne) de !R3 et
(7, p) sa représentation paramétrique). Soient p: I S un chemin
lisse (une ligne) sur une surface 5, (U, r) une représentation para­
métrique de S et, de plus, p (7) c= r (U). Alors, la fonction vecto­
rielle lisse u : 7 -*■ U telle que r (p (/)) = p (/) s’appelle donnée in­
trinsèque du chemin (de la ligne), (7, u) étant un chemin (resp. une
ligne) du domaine U. Les lignes de la surface S dont les données
intrinsèques sont de la forme u = u0 + t, v = v(t ou u = un, v —
= l’o + L s’appellent lignes de coordonnées. On dit qu’un vecteur h
tangent à !R3 en un point M d’une surface S est un vecteur tangent à
la surface S en 71/ s’il existe sur S un chemin (7, p) tel que p (t0) —
= A/, p' (t0) = h. L’ensemble de tous les vecteurs tangents à la
surface S en A/ est un sous-espace vectoriel bidimensionnel de
F^R 3 noté TMS et appelé espace tangent en M à la surface S. Si
A7 = r (u, v), où (U, r) est une représentation paramétrique de 5,
alors les vecteurs dur (u, v) et djr (u, v), qui seront désignés aussi
par d„rAr et drr M respectivement, sont tangents aux lignes de coor­
données .passant par le! point M et forment une base de l ’espace
tangent La base (<dHr , ô^) s’appelle base variable sur 5. de
PROLOGUE . 19

plus TMS = dr(u c) (R2). Le plan de R3 passant par M et admet­


tant T yîS pour sous-espace directeur s ’appelle plan tangent à S en
M. La droite qui passe par M et qui est orthogonale au plan tan­
gent s’appelle normale à la surface S en M. On appelle champ de
vecteurs g sur une surface S (ou sur une partie Q cz S) une applica­
tion qui à tout point M Ç S (ou M 6 Q) associe le vecteur gM tan­
gent à S en M. Comme exemples de champs de vecteurs sur r (U) cz
cz S , où ({/, r) est une représentation paramétrique de S , citons les
champs dur et 3cr qui sont appelés champs de vecteurs de base. On dé­
finit la somme de champs de vecteurs g et q et le produit d’un champ
par une fonction / comme ceci :
(i + M)m = ijv f + Mm » (/£ )m = / (^ 0 £m »
les opérations intervenant dans les seconds membres étant définies
sur l’espace vectoriel T MS. Si un champ de vecteurs g est défini
sur une partie r (U) cz S, on a alors la décomposition g = gidur -f-
+ Ê2^cr » où gt et g2 sont des fonctions définies sur r (U) appelées
composantes du champ g par rapport à la base variable (dlx/\ djr).
Si le champ g est défini sur la surface S tout entière, ses composantes
par rapport à la base variable (dur, d^r) s’appellent composantes de la
restriction du champ g au sous-ensemble r (U). Un champ de vecteurs g
est dit continu si ses composantes par rapport à toute base variable
sont des fonctions continues.
Orienter une surface 5, c’est choisir une orientation dans chaque
espace vectoriel tangent TMS , ou ce qui revient au même, choisir un
vecteur unitaire m M orthogonal à T MS pour tous les M 6 S. Une
représentation paramétrique (U, r) d’une surface S est dite compa­
tible avec Vorientation si la base mobile est orientée dans le sens
direct en tous les points, c’est-à-dire si la base (dur , dDr , m) est
équivalente à la base canonique de |R3. On dit qu’une orientation
d’une surface S est continue si pour tout point M de S il existe une
représentation paramétrique (U, r) compatible avec cette orienta­
tion et telle que M 6 r (U). On n’étudiera en principe que les orien­
tations continues. Une surface est orientée si son orientation est
continue.
On dit qu’une application / : S -*■ Rn est lisse si pour toute repré­
sentation paramétrique (U, r) de S la fonction vectorielle / o r: Î7 -►
Rn, définie sur un domaine U de R2, est lisse. En particulier,
pour n = 1 on obtient la définition d’une fonction lisse sur une sur­
face. Soit Q une autre surface de R3. L’application f: S Q peut
être traitée aussi comme une application de S dans R3, vu que Q
est une partie de R3. L’application /: 5 - ^ Q s’appelle lisse si elle
l’est en tant qu’application de S dans R3.
On dit qu’un champ de vecteurs g sur une surface S est lisse si
ses composantes par rapport à toute base mobile sont des fonctions
lisses. Les champs de vecteurs de base dur et djr sont lisses.
2*
20 PROLOGUE

Soient / : S Q une application lisse, p = p (t) un chemin lisse


sur S passant par M = p (f0). Alors / « p = ( / op) ( f ) est un che­
min lisse sur Q passant par le point M ' = / (A/) = / ©p (f0). L’ap­
plication de 7 ^ 5 dans TM»Q, qui au vecteur tangent p' (*0) associe
le vecteur tangent (/ « p)' (t0), s’appelle différentielle (ou encore
application dérivée) de Vapplication f en M et se note dfM. La diffé­
rentielle dfM : T yTS Tu'Q est une application linéaire.
CHAPITRE PREMIER

FONCTION VECTORIELLE.
NOTION DE COURBE, DE LIGNE ET DE SURFACE

i. Montrer que les composantes de la fonction vectorielle r =


= r (il/) se calculent à l’aide de la formule
Xj(M) = ir r ( M) 0' = 1, 2, . . n),
où («!, i2, . . in) est la base canonique de l ’espace Hn.
2-6. Montrer que l ’existence des limites
lim r i (M) = a i (i = l, 2, 3),
Af-Afo
lim f ( M) = l
Af-»Afo
implique celle des limites et formules suivantes:
(2) lim (rt (M ) ± r2 (A/)) = a x ± a2.
A f-A f0
(3) lim (f ( M) r i (M)) = \ a i.
Af-A /o
(4) lim (M M )-r2(M)) = a r a 2.
Af-Afo
(5) lim (r, (Af) X r2 (M )) = a t x a 2.
Af-Afo
(6) lim (ri ( M) r 2{M) r3{M)) = a ia2a3.
Af-Afo
7. Montrer qu’il y a équivalence entre la continuité d’une fonc­
tion vectorielle et celle de ses composantes.
8. La continuité de la fonction vectorielle r = r (M) implique-
t-elle celle de la fonction | r | = | r (M) | ? La réciproque est-elle
vraie ?
9-13. Montrer que la continuité de la fonction vectorielle r* (M)
et de la fonction / (M) en A/ 0 entraîne celle en M 0 des fonctions sui­
vantes :
(9) r , ( A / ) ± r 2(Af). (10) f ( M) r , ( M) .
(11) r t (M). r2{M). (12) r, (M) X r2(M).
(13) r , (M) r z (M) r3 (M).
22 FONCTION VECTORIELLE [CH. i

14. Montrer qu’il y a équivalence entre l ’indéfinie différentiabi­


lité d’une fonction vectorielle et celle de ses composantes.
15. Montrer que
= 4 » ( 0 , . . . . *Ç'(t)).
16-20. Montrer que pour des fonctions vectorielles r {: I -*• fft3
et une fonction / : / -> R. de classe C1 on a les formules suivantes:
(16) = r [ ± r ' t.
(17) ( / r ) '= / > + //•'.
(18) ( r , -r2y = r [ . r 2+ r l .r't .
(19) (rt X r2)' = r [ x r2+ r 2x. r '.
(20) (rjrjrs)' = r[r2r 3+ r ,r ; r 3+ r tr 2r;.
21*26. Trouver les dérivées des fonctions suivantes de la va­
riable réelle t :
(21) r*. (22) r'*.
(23) r ' x r". (24) r ' r V \
(25) (r' x r") x r" . (26) V R
27. Montrer la propriété suivante de la tangente à une ellipse :
la tangente à une ellipse en un point M est la bissectrice extérieure
de l ’angle des rayons vecteurs de A/.
28. Soit la fonction vectorielle r (J) = (t- + 8, 4* — 7, t + 5 ).
Trouver la valeur t0 pour laquelle l’application linéaire r ' (/0) asso­
cie au nombre 2 le vecteur (4, 8, 2).
29. L’indéfinie différentiabilité de la fonction vectorielle r =
= r (J) entraîne-t-elle celle de la fonction | r | = | r (J) | ?
30. Etant donnée une fonction r (J), peut-on affirmer que
a) | r ' | = | r |' ? b) r - r ' = | r | | r ' | V
31. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une
fonction vectorielle r = r (t) possède une dérivée nulle sur un inter­
valle est que le vecteur r (t) soit constant, c’est-à-dire ne dépende
pas de t.
32. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que
les vecteurs r (£) et r ' (t) soient orthogonaux en tous les points d ’un
intervalle est que | r (f) | = const.
33. Soit r r (t) une fonction vectorielle de classe C1, r (t) ^
=9*=o. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que le
vecteur r (t) soit de direction constante est que les vecteurs r (t) et
r ' (i) soient colinéaires dans le domaine de variation de t.
34. Soit r = r (i) une fonction vectorielle de classe C2 telle
qu’en tous les points de son domaine de définition l’on ait
r (t) r ' (0 r* (0 = 0, r (t) X r ' (t) ^ o.
CH. 1] FONCTION VECTORIELLE 23

Montrer que l ’image de la courbe définie par la fonction vectorielle


r = r (t) est plane.
35. Soit r = r (J) une fonction vectorielle de classe C2, définie
sur l’intervalle la, b\ et dont les dérivées r' (£) et r ” (t) sont diffé­
rentes de zéro et colinéaires pour tous les t Ç la, M. Montrer que
l ’image de la courbe definie par la fonction vectorielle r = r (t) est
un intervalle de droite.
36. Montrer que l’image de la courbe définie par la fonction
vectorielle r = r0 -f- trx -t* £2r2, f 6 IR, où r 0, rx. r2 sont des vecteurs
constants, est une parabole si les vecteurs r x et r2 ne sont pas coli­
néaires. Etudier le cas où les vecteurs r x et r2 sont colinéaires.
37. Montrer que l’image de la courbe définie par la fonction
vectorielle
r = r c -f- cos t rx -f- sin t r2, t Ç [0, 2jtl
est une ellipse si les vecteurs rx et r2 ne sont pas colinéaires. Etudier
le cas où les vecteurs r x et r2 sont colinéaires.
38. Montrer que l ’image de la courbe définie par la fonction
vectorielle
r = r 0 -f ch t r x 4- sh t r 2, t £ [R,
est une branche d’hyperbole si les vecteurs r, et r 2 ne sont pas coli­
néaires. Etudier le cas où r x et r 2 sont colinéaires.
39. Montrer que la trajectoire d’un point matériel en mouve­
ment sous l ’effet d’une force centrale est plane.
40. Montrer que les deux courbes lisses paramétrées r (f) =
= (t, 0, 0) et r t (t) = (*3, 0, 0) ne sont pas équivalentes bien que
l’image de chacune d’elles soit une droite.
41. Montrer que les figures planes suivantes sont des lignes et
en indiquer des représentations paramétriques : a) la droite, b) le
cercle, c) l’ellipse, d) la parabole, e) l’hyperbole.
42. Montrer que le cercle S 1 n’admet de représentation paramé­
trique (/, r) au sens de la définition de la ligne, telle que r (/) = SK
43. Montrer que toute courbe régulière (/, r) est localement sim­
ple, c’est-à-dire que pour tout t0 Ç I il existe un intervalle J ci I
tel que t0 £ / et (7, r |j) est une courbe simple.
44. Montrer que l’image d’une courbe régulière est localement
une ligne.
45. Montrer que toute courbe régulière définit exactement deux
courbes orientées.
46. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une
fonction vectorielle r = r (u, u) possède des dérivées partielles ou
une différentielle nulle dans un certain domaine est que le vecteur
r (u. u) soit constant.
47. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’en
tout point d’un certain domaine de variation des paramètres u et u
24 FONCTION VECTORIELLE [CH. 1

le vecteur r (u, v) soit orthogonal aux vecteurs dur (u, v) et d0 r (iz, v)


est que | r (iz, v) | = const.
48. Soit r = r (u, v) une fonction vectorielle de classe C1. Mon­
trer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que le vecteur
r (u, u) possède une direction constante est qu’il soit colinéaire aux
vecteurs dur (iz, v) et d0 r (u, v) dans le domaine de variation des
paramètres u et v.
49. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que
l'image d'une fonction vectorielle lisse r = r (a, v), telle que dur ^
"jf. 3rr, soit plane est que les vecteurs du r et d^r soient parallèles à
ce plan.
50-53. Soient r 0, r 1? r 2, r 3 des vecteurs constants tels que r lt r 2,
r 3 ne soient pas colinéaires. Trouver les images des fonctions vecto­
rielles suivantes:
(50) r = r 0+ u rt + u2r 2+ vrz.
(51) r = r 0+ c o s u r1+ s in u r 2+ w v

(52) r = r 0+ ( u + — ) r2+ y r3.

(53) r = r 0+ u c o si;r1+ u s in i;r2+ iz2r 3.


54. Montrer que le plan est une surface élémentaire. Indiquer
deux de ses représentations paramétriques.
55-63. Montrer que les figures suivantes sont des surfaces de ft3
et construire leurs représentations paramétriques.
(55) La sphère.
(56) I/ellipsoïde.
(57) Le paraboloïde elliptique.
(58) L’hyperboloïde à une nappe.
(59) L’hyperboloïde à deux nappes.
(60) Le cylindre elliptique.
(61) Le cylindre parabolique.
(62) Le cylindre hyperbolique.
(63) Le cône épointé.
64. Soient U un domaine de R2, / : U -► Et une fonction de
classe Ck. Montrer que le graphe de la fonction /, c’est-à-dire l’en­
semble S = {(x, y , z) Ç R3 |(x, y) Ç U, z = / (x, y)}, est une sur­
face élémentaire de classe Ch et la fonction vectorielle r (u, u) =
= (u, u, f (iz, y)), sa représentation paramétrique.
65. Montrer que toute surface S est localement le graphe d ’une
fonction, c’est-à-dire que pour tout point M Ç S il existe un voisi­
nage W 6 IRS de M tel que S fl W est le graphe d ’une fonction.
66. Soit r : où V est un domaine de H2 et supposons
que dur ^ drr pour tous les points de V.
CH. 1] FONCTION VECTORIELLE 25

a) L’ensemble r (F) est-il une surface?


b) Montrer que pour tout point (u, u) Ç V il existe un domaine
U de R,2 tel que (a, y) 6 U en V et r (U) est une surface de classe C \
67. Supposons que la fonction vectorielle r (u, y) = (u, y, 0)*
où (u, y) Ç |R2 \ {(u. y) | y = 0, u ^ 0} est une représentation
paramétrique d’une surface S .
a) Quelle est la forme de la surface 5?
b) Trouver le domaine sur lequel la fonction vectorielle p (r, <p) =
= (r cos (p, r sin <p, 0) est une représentation paramétrique de la
surface 5.
c) Construire le changement des représentations paramétriques
indiquées.
CHAPITRE 2

LIGNES ET COURBES PLANES

§ 1. Procédés de définition
Si une fonction vectorielle r : / -►(Fl2, t —* r (t) est une repré­
sentation paramétrique d Tune ligne ou d’une courbe, alors l ’équa­
tion
r = r (t) (1)
s ’appelle équation vectorielle de la ligne (courbé). Si (x (J), y (t)) sont
les composantes de la fonction vectorielle (1) par rapport à un sys­
tème de coordonnées cartésiennes orthogonales dans R.2, alors
l ’équation (1) est équivalente à deux équations paramétriques:
x = x (0, y = y (t ). (2)
La définition explicite de la ligne (resp. de la courbé)
y = 1 (x) (3)
«est un cas p a rtic u lie r de la d éfin itio n p a ra m é triq u e (2).
La ligne (l’image de la courbe) peut être également définie par
Y équation implicite
F (x, y) = 0. (4)
Au lieu des coordonnées re ctan g u laire s on p eu t u tilis e r les coor­
données p o laires.
68. Ecrire l’équation du lieu géométrique plan des points dont
le produit des distances à deux points fixes donnés Fx et F »
(I F\F2 | = 2b) est une constante égale à ar (les ovales de Cassini).
Lesquelles de ces figures sont des lignes et lesquelles peuvent être
•des images de courbes?
69. On donne un cercle de diamètre OA = 2a et la tangente en
A. Une corde variable passant par O coupe le cercle en C et la tan­
gente en B. On porte OM = BC. Le lieu géométrique de M est
une cissoïde de Dioclès. On demande son équation. Est-elle une ligne?
70. Par l ’origine O d’un système de coordonnées rectangulaires
jxOy on mène une droite qui coupe en D le cercle

*+(»-* r - x
PROCÉDÉS DE DEFINITION 27

et en E la tangente au cercle au point C diamétralement opposé à O.


Les parallèles menées à Ox et Oy à partir des points Z) et £ se cou­
pent en M. Equation du lieu de M (une agnésiennë).
71. Un point M est en mouvement uniforme sur une droite ON
en rotation uniforme autour de O. On demande l ’équation du lieu
géométrique de M qui est une spirale d'Archimède.
72. Une droite OL tourne autour de O avec une vitesse angulaire
constante (o. Un point M se déplace sur OL à une vitesse proportion­
nelle à | OM |. Le lieu géométrique de M est une spirale logarithmi­
que. On demande son équation.
73. Un segment A R de longueur constante 2a se déplace en gar­
dant ses extrémités sur les axes d’un système de coordonnées rectan­
gulaires .rOy. De l ’origine des coordonnées on abaisse une perpendi­
culaire OM sur AB. Le lieu géométrique de M est une rose à quatre
branches dont on demande l ’équation. Est-elle une ligne? Peut-elle
être l ’image d’une courbe?
74. On donne un cercle de rayon a et une corde variable passant
par un point O de ce cercle. De part et d’autre du point d ’intersec­
tion A de cette corde avec le cercle on porte des segments A M X =
= A M 2 = 2b. On demande l ’équation du lieu géométrique des
points M x et M 2 (un limaçon de Pascal ; pour a = b c’est une car-
dioïde). Tout limaçon de Pascal est-il une ligne?
75. Une droite x — a coupe l ’axe Ox en A et un axe quelconque
passant par O en B. Sur l ’axe OB on porte de part et d’autre de B
des segments BM X — B M 2 = AB. Le lieu géométrique des points
Mi et M2 est une strophoïde O. On demande son équation. Les figu­
res d> et O \ A sont-elles des lignes? Peuvent-elles être des images
de courbes?
76. Par le point E de coordonnées polaires (a, ji/2) on trace une
droite parallèle à l’axe polaire, qui coupe en K une droite passant
par O. De part et d ’autre de K on porte sur la droite OK des seg­
ments K M X et K M 2 de longueur Z. Le lieu géométrique des points
M x et M 2 est une conchoïde de Nicomède. On demande son équation.
Est-elle une ligne? Peut-elle être l’image d’une courbe?
77. Les extrémités d’un segment AB de longueur a glisse sur
les axes d’un système de coordonnées rectangulaires. Les parallèles
aux axes de coordonnées menées à partir de A et de B se coupent
en C. Du point C on abaisse une perpendiculaire CM sur AB. Le
lieu géométrique de M est une astroïde. On demande son équation.
Est-elle une ligne?
78. On demande les équations paramétriques de la développante
du cercle, c’est-à-dire de la trajectoire obtenue en déroulant un fil
tendu sur ce cercle.
79. Un cercle de rayon a roule sans glisser sur une droite. Le
lieu géométrique d’un point M lié au cercle et se trouvant à une
distance d du centre est une cycloïde pour d = a, une cycloïde raccour-
28 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

cie pour d < a et une cycloïde allongée pour d > a. On demande


son équation.
80. Un cercle de rayon r roule sans glisser à l'extérieur d ’un
cercle de rayon R . La trajectoire d’un point M du cercle roulant
est une épicycloïde. On demande son équation. Que se passe-t-il
pour r = R?
81. Un cercle de rayon r roule sans glisser à l ’intérieur d ’un cercle
de rayon R . La trajectoire d’un point M du cercle roulant est une
hypocycloïde. On demande son équation. Que se passe-t-il pour R =
= 4r, R = 2r?
82. Soit donnée la courbe
x = L* — 2t, y = t2 — 2.
Les points M (—1, —1), N (4, 2), P (1, 2) appartiennent-ils à son
image? Trouver les points d'intersection de l ’image de cette courbe
avec les axes de coordonnées. On demande l’équation implicite de
l’image de la courbe.
83. Equations paramétriques du cercle xr -f- y2 — 2ax = 0 si le
paramètre est :
a) le coefficient angulaire d’une corde passant par l ’origine des
coordonnées :
b) l ’angle de l’axe Ox et d’un diamètre.
84-91. Construire les images des courbes suivantes:
(84) x = t2 — t + 1 , y = t2 + t + 1-
(85) a* = t2 — 21 + 3 , y = t2 — 21 + 1.
(86) x = asi n2/, y = 6 cos2L
(8 /) z = - 7= r > y = y.---- r .
9 Y i+t- Yi+ t2
(88) ÿ = 3‘- 3 - ‘.

(89) * = - S f ’ y = ~ Ï T t'
(90) x = a l n t , ÿ= + 1) .

(91) x = a + R y = 6 + i î T| _ .
92. Une équation paramétrique de l ’hyperbole est

Comment se déplace le point courant sur l ’hyperbole lorsque le


paramètre t croît de — oo à + o o î Par quel changement de para­
mètre peut-on mettre l ’équation paramétrique de la branche de
PROCÉDÉS DE DÉFINITION 29

sont les équations paramétriques d’une même ligne. Graphique de


cette ligne. Comment se déplace le point courant lorsque t croît de
— oo à + oo ?
94-104. Nature des lignes décrites en coordonnées polaires par
les équations suivantes:
(94) r = 4.
(9ô) r = 2a cos <p. (96)
v 7
r= — —
COS (p

(98) r _ 5_ 3 cog ^

(100)
v 7 r = 1—cos
-— -----
cp
(101) r 2cos 2<p= a2. (102) r = b sin q>.
(103) r = sec2 (<p/2). (104) r == cosec2 (q>/2).
105. Une courbe d’équation paramétrique r (t) = (x (t), y (t)) est
unicursale si x (t) et y (t) sont des fonctions rationnelles du paramètre
t. Montrer qu’une courbe est unicursale si son image peut être défi­
nie par une équation de la forme
<Pn (*» y) + <Pn-l (x, y) = 0,

où (pr (x, y) est un polynôme homogène de degré p.


106-110. Montrer que les courbes décrites par les équations ci-
après sont les images de courbes unicursales et trouver leurs équa­
tions paramétriques:
(106) x2 + y- — 2ax = 0.
(107) x3 + y3 — 3axy = 0.
(108) (x2 + y2) x — 2ay* = 0.
(109) r = a (1 + cos (p).
(110) (x2 + y2) x + a2 (x2 - ÿ2) = 0.
30 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

§ 2. Tangence. Tangente et normale


Les équations des tangentes aux lignes (courbes) définies par les
équations (1) à (4) du § 1 sont respectivement de la forme
P = r + Xr',
X —x _ Y—y
x' y'
Y - y = f‘ (z)(X-x),
( X - x ) F x + ( Y - y ) F v = 0,
où X et Y sont les coordonnées du point courant sur la tangente, p
le rayon vecteur de ce point, x, y les coordonnées du point de tan­
gence. Les équations des normales sont respectivement de la forme
(p — r ) . r ' = 0 ,
( X - x ) x ’ + ( Y - y ) y ' = 0,
X - x + ( Y - y ) f ’ (.r) = 0,
X —x Y —y
Fx ~ Fy
Si deux lignes possédant un point commun jl/ 0 admettent des
représentations paramétriques intrinsèques rx = (s), r. = r„ (s)
telles que rx (s0) = r2 (s0) = M 0 et
.;m ki ($o+ As)—r2 ($q+As) 1 __ A

k étant le plus grand des nombres vérifiant cette condition, ou dit


alors qu’elles présentent un contact d'ordre k en jV/0. Deux lignes
présentent en un point commun M 0 un contact d’ordre k si et seule­
ment s’il existe des représentations paramétriques intrinsèques =
= r x (s), r 2 = r 2 (5) telles que rx (s0) = r 2 (s0) = M 0 et pour s = s0
d r x _ d r2 d ^rx dkr 2 <fk+1r, d ^ lr 2
~s ' “à " ’ ds* ’ ds*+l 5565 ‘

Si deux lignes ayant un point commun Af0 admettent des représen­


tations paramétriques = rj (*), r 2 = r 2 (*) telles que r x (J0) =
= r 2 (^0) = Mo et pour * = f0
d r x _ dr2 d ^ rx d*r2 d ^ lr x . dk+lr 2
~ d t~ ~ ~ d t~ ' dt* ~ "SpT ’ ^ ’
alors ces lignes présentent un contact d’ordre k en M 0-
Supposons qu’une ligne est donnée sous la forme paramétrique
jc = x (£), y = y (t) et une autre sous la forme implicite F (x, y) =
TANGENCE. TANGENTE ET NORMALE 3t

= 0. Si en un point commun à ces lignes on a


n / /,% . . . . a dF a d^F a d^F . a

^ ( x (0 >ÿ (0 ) = 0> ~dï~ — • • • ’ dt* ~ drfc+i 556


alors ces lignes présentent im contact d’ordre A; en ce point.
111-127. Former les équations de la tangente et de la normale-
aux lignes et courbes suivantes:
(111) y = x- + 4c + 3 aux points A , B et C d’abscisses —1, 0,1.
(112) y = x3 aux points A et B d’abscisses 0 et 1.
(113) y = sin x aux points d ’abscisses 0, ji/2, n.
(114) y = tg x auxpoints d’abscisses 0, n/4.
(115) x = f3 — 2t,y = t2 + 1 au point A (t = 1).
(116) x = a cos3t, y = a sin3 t.
(117) x = a (t — sin 0» y = a (1 — cos t).
(118) x = a cos t, y = b sin t.
(119) x = — ( * + - - ) , U= y (* r) '
(120) i 3 + ÿ3 — 3axy = 0 au point A (3a/2, 3a/2).
(121) (x3 + y-) x — ay2 = 0 au point A (a/2, al2).
(122) (x2 + y2)2 - 2a2 (x2 - y2) = C.
(123) 4 + 4 = i. (124) -js 1-
(125) y 2 = 2px. (126) r = û(p.
(127) r = 2a cos q> au point A pour lequel (p = ji /4.
128. En quel point la tangente à la parabole y = or fait-elle un
angle de 45° avec l’axe des x ?
129. La pente de la tangente en un point de la ligne y = 3? peut-
elle être égale à 3ji/4?
130. Montrer que la pente (p de la tangente en un point arbitraire
de la ligne
y = x* + 2x* + x — i
appartient à l’intervalle [ji/47 ji/2[.
131. Trouver la tangente à la parabole y = x2, parallèle à la
droite
y = 4x — 5.
132. En quel point la tangente à la parabole y = x2 — 6x + 5
est-elle perpendiculaire à la droite x — 2y + 8 = 0 ?
133. Dans l’équation de la parabole y = xr -f bx + c, choisir
les constantes b et c telles que la parabole soit tangente à la droite
y = 3x — 5 au point d’abscisse x = 2.
134. En quels points de même abscisse (non nulle) les tangentes
aux lignes y = x2, y = x3 sont-elles parallèles?
32 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

135. Montrer qu’une seule normale à la ligne y = x* (n est un


entier positif) passe par l ’origine des coordonnées.
136. Equations des tangentes à la courbe x = t2 — 1, y =
= *s + 1, parallèles à la droite 2x — y + 3 = 0.
137. Equations des tangentes à la courbe x = t3, y = t2, passant
par le point M (—7t —1).
138. Montrer que les lignes
y = a sin (x/a), y = a tg (x/a), p = a ln (x/a)
coupent l ’axe Ox sous un angle ne dépendant pas de a.
139. Equations des tangentes à l ’astroïde
*2/3 + y 2 /3 _ a 2/3

les plus éloignées de l’origine des coordonnées.


140. Montrer qu’en tout point M de l ’hyperbole équilatère
x2 — y2 = a2 la normale *) est égale à OM.
141. Montrer que toutes les normales à la développante du cercle
x = a (cos t + t sin t), y = a (sin t — t cos J) sont équidistantes de
l’origine des coordonnées.
142. Montrer que si toutes les normales à une ligne plane passent
par un point fixe, alors cette ligne est un cercle ou une partie d’un
cercle.
143-146. Trouver les points d’intersection et les angles des lignes
suivantes:
(143) y2 = 4x, x2 = 4y.
(144) x2 + y2 = 9, x2 + y2 — 6x = 9.
(145) x2 + y2 + 2x = 7, ÿ2 = 4x.
(146) y = sin x, y = cos x.
147-149. Montrer que les lignes suivantes sont orthogonales:
(147) y = x — x2, y = x2 — x.
(148) y2 = 2ax + a2y y2 = —26x + b2.
(149) x2 — y2 = a, xy = b.
150. Montrer que la tangente de l’angle de la tangente à une
courbe r = r (<p) et du rayon vecteur du point de contact est donnée
par
t g P = dr/dy •

151. Montrer que l’angle de la tangente à la cardioïde et du rayon


vecteur du contact est égal à la moitié de l’angle polaire.
152. Montrer que les tangentes à la cardioïde r = 2a (1 — cos q>)
menées en les extrémités de la corde passant par le pôle sont orthogo­
nales.
*) Pour la définition de la normale, voir exercice 160. (Note du traducteur.)
TANGENCE. TANGENTE ET NORMALE 33

153. Montrer que l'angle d'une tangente à la spirale d'Archimède


r = a<p et du rayon vecteur du point de contact tend vers 90° lors­
que <p oo.
154. Montrer que l'angle p de la tangente en un point quelconque
de la spirale logarithmique r = caPy a > 0, et du rayon vecteur du
point de contact est constant.
155. Montrer que seuls les spirales logarithmiques et les cercles
possèdent la propriété indiquée dans l'exercice 154.
156. Montrer que l ’angle \i de la tangente en un point arbitraire
de la lemniscate de Bernoulli r2 = 2a2 cos 2<p et du rayon vecteur
du point de contact est égal à 2<p+ y , où <p est l'angle polaire du
point de contact. En déduire une méthode de construction de la tan­
gente et de la normale en un point arbitraire de la lemniscate.
157. Soient r = r (<p) et rx = rx (ip) des courbes en coordonnées
polaires. Montrer qu'elles sont orthogonales si rrx + r'r\ = 0.
158-159. Montrer que les courbes suivantes sont orthogonales:
(158) r = aePy r = be~*.
(159) r = a (1 + cos <p), r = a (1 — cos <p).
160. Supposons que la tangente et la normale à la ligne y =
= y (x) en M coupent l'axe Ox respectivement en T et en N et soit
P la projection de M sur Ox. Montrer que la tangente M T y la nor­
male MNy la sous-tangente PT et la sous-normale P N sont définies
par
\MT\ = y i + 2//z, \MN\ = \ y \ V i + y '2,

\PT\ = |-jt- | , |iW | = |yy'|-


161-162. Trouver la longueur de la tangente, de la sous-tangente,
de la normale et de la sous-normale des lignes:
(161) y = tg x au point M d’abscisse ji/4.
(162) y = (ex + e“*) en un point arbitraire.
163. Equations des lignes dont la sous-normale est une constan­
te k.
164. Equations des lignes dont la sous-tangente est une cons­
tante A\
165. Montrer que les seules lignes dont la normale soit une cons­
tante sont les cercles centrés sur l’axe Ox.
166. Equations des lignes dont la tangente est une constante a.
167. Montrer que l’aire S limitée par la tractrice (voir réponse de
l’exercice 166) et l’axe des abscisses est finie.
168. Soient donnés une courbe r = r (<p) et un point M de cette
courbe. La droite perpendiculaire au rayon vecteur de M en O coupe
3 -0 1 8 2
34 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

en iV la normale en M et en T la tangente en M. Montrer que la


tangente polaire la normale polaire A/7V, la sous-tangente po­
laire O T et la sous-normale polaire ON sont données par les formules
\M T\ = |- p - ||/ r 2+ r '2, \M N\ = - |/ r 2+ r '2,

\O T \^ ^ , |OiV| = |r '|.
: 169. Equations des courbes dont la sous-tangente polaire est
une constante égale à A.
. 170. Equations des courbes dont la sous-normale polaire est
égale à une constante.
171. Equations des courbes dont la polaire normale est une cons­
tante k.
172. Montrer que le segment de tangente à l’astroïde
O?/* + y 2/Z = fl2/3
découpé par les axes de coordonnées est égal à a.
173. Montrer que les tangentes à la lemniscate de Bernoulli
r2 = 2a? cos 2q> menées aux extrémités d’une corde passant par le
pôle du système de coordonnées sont parallèles.
174. Montrer que les tangentes aux points d’intersection d ’une
tangente à l ’astroïde se coupent en un point situé sur le cercle cir­
conscrit à l ’astroïde.
175. Montrer que pour que deux lignes possèdent en un point
commun un contact d ’ordre ^ 1 il est nécessaire et suffisant qu’elles
admettent en ce point une tangente commune.
176. Montrer que la ligne y = é lX sin mx est tangente à chacune
des lignes y = e^x et y = e~kx.
177-178. Trouver l’ordre de contact en l ’origine des coordonnées
des lignes suivantes:
(177) y = sin x, y = tg x.
(178) y = a?, y = x sin x.
179. Montrer que lés lignes
y = s in x y y = x4— +x
possèdent en l’origine des coordonnées un contact d’ordre 3.
180. Indiquer l ’ordre de contact en A (1, 1) des lignes suivantes:
a? + y2— 6x—6y+ 10 = 0, V x + V y — 2 = 0 ( x > 0 , y > 0 ) .
181. Pour quelles valeurs de a et de b la parabole y = x2 +
+ ax + b est-elle tangente au cercle x2 + y2 = 2 au point M (1, 1).
182. Equation du cercle qui présente en l’origine des coordon­
nées un contact de deuxième ordre avec la parabole y = x2.
183. Equation de la parabole présentant le contact de plus
grand ordre avec la ligne y = ln x au point M (1, 0).
§ 3] ÉTUDE ET CONSTRUCTION DE LIGNES (COURBES) 35

184. Trouver la ligne y = a0 + + • • - + ûn*n qui


présente un contact d’ordre n en A (0, / (0)) avec la ligne y = / (x).
185. Equations: a) de l ’ellipse, b) de l’hyperbole, c) de la para­
bole, dont les sommets sont confondus avec le sommet A (ni?, 2R)
de la cycloïde x = R (t — sin t), y = R (1 — cos t) et q uif pré­
sentent le contact de plus grand ordre avec cette cycloïde.

§ 3. Asymptotes. Points singuliers.


Etude et construction de lignes (courbes)
Si une ligne (une courbe)
x = x (0, y = y (t) (1)
admet une asymptote pour £-*■ t0 d’équation Y = kX + 6, alors
k = lim-2-tÜ- , b = lim ( y ( t) - k x ( t) ) .
t-t0 XW t~ t 0
Si la ligne (courbe) (1) admet une asymptote verticale pour t-*-10,
l’équation de cette dernière est x = a, où
a = lima:(f), lim y (t) = oo.
t-to t-to
Soit r = r (t) l’équation paramétrique d’une courbe. On dira

d’un point M = r (t0) de cette courbe qu’il est non régulier, ou sin­
gulier, si r' (t0) = o.
Soient r<P)(t0) la première dérivée non nulle, rW(î0) la première
dérivée non colinéaire au vecteur r<p>(t0). On distinguera^quatre cas:
1) p est impair, g, pair;
2) p est impair, g, impair;
3) p est pair, g, impair;
4) p est pair, g, pair.
Dans le premier cas, l ’image de la courbe au voisinage du point M
est de la même forme qu’au voisinage d’un point régulier. Dans le
deuxième, le point M est un point d'inflexion. Dans le troisième, le
point M est un point de rebroussement de première espèce (voir fig. 1).
3*
36 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

Dans le quatrième, le point M est un point de rebroussement de se­


conde espèce (voir fig. 2).
Soit l une figure plane d’équation
F (x, y) = 0, (2)
où F est une fonction lisse telle que
a) il existe des points M u . . ., M k de l tels que la figure lx =
= l \ {Afi, . . M h} soit une ligne;
b) aucune des figures lx [J {Mi}
(i = 1, 2, . . A) ne soit une ligne.
On dit alors que les points M lt
M t , . . ., M k sont singuliers pour
la ligne l. Seuls les points en les­
quels Fx (x, y) = 0, F y (x , y) = 0
peuvent être singuliers. On appelle
point singulier double de la ligne
(2) un point singulier en lequel
l’une au moins des dérivées secon­
des de la fonction F (x, y) est différente de zéro.
Si par un point singulier double M passe une ligne élémentaire
appartenant à la ligne (2) et si F v y =£ 0 en ce point, alors le coeffi­
cient angulaire k de la tangente à cette ligne élémentaire se déduit à
partir de l’équation Fxx -\-2Fxÿk + F „ yk- — 0.
SiJ^*y — FXXF VV> 0 en un point singulier double, alors on
peut mettre en évidence deux lignes élémentaires passant par le
voisinage de ce point, que l’on appelle point de self-intersection. Si
F%v — FXXF y y < 0 en un point M, alors dans un voisinage de M,
sauf en M , il n’existe pas d’autres points vérifiant l’équation (2).
Un tel point est dit isolé. Si F h ~ FXXFyy = 0 en M y ce point
peut être de rebroussement de première ou de seconde espèce ou
autotangentiel. Dans ce dernier cas, au voisinage de M la ligne a
l ’allure représentée sur la figure 3.
Etudier une ligne, c’est mettre en évidence ses propriétés fonda­
mentales qui permettent de la construire avec assez de précision:
points singuliers, points d’inflexion, asymptotes, points de self-
intersection, points en lesquels les tangentes sont parallèles aux axes
de coordonnées, points d’intersection avec les axes de coordonnées.
186-191. Equations des asymptotes des lignes:
2 5
(186) y x —3
(187) y x*— 16 *
x* — 4 x + 7
(188) y a2-fx* (189) y X

(190) y *+2 * (191) y- x


ÉTUDE ET CONSTRUCTION DE LIGNES (COURBES) 37

192-194. Equations des asymptotes des courbes définies par les


équations paramétriques :
(192) x = ’ y = (/—1 ) —3) •
2i —1 t2
(193) x = t2 _ ï > y==-7= T'
(194) x = - ^ - r , y=
195-197. Equations des asymptotes des lignes définies par les
équations implicites:
(195) xy2 - y2 — 4x = 0.
(196) xy2 = x2 + 2x — .
(197) (x2 - j,2) (x - y) = 1.
198-199. Equations des asymptotes des courbes définies par les
équations en coordonnées polaires :
(198) r — +1 (conchoïde de Nicomede).

(199)
' 7
r = -~aCOS
sin<p ^ (cissoïde
'
de Diocles).
7
200-204. Trouver les points singuliers des lignes définies par les
équations suivantes:
(200) y2 = i 3 + 12. (201) x2 = y2 + x4.
(202) y2 = x3 - x2. (203) x2y2 = x2 + y2.
(204) 4y2 = x6 + 5x*.
205-209. Points singuliers et équations des tangentes aux lignes
suivantes en ces points:
(205) (x2 + y2) x — 2ay2 = 0 (cissoïde de Dioctès).
(206) (x2 + y2) (y — a)2 — Z2y2 = 0 (conchoïde de Nicomède).
(207) (2a — x) y2 = x (x — a)2 (strophoïde ).
(208) (x2 + y2)2 = 2a2 (x2 — y2) (lemniscate de Bernoulli).
(209) (x2 + y2 — 2ax)2 = 4a2 (x2 y2) (cardioïdé).
210-212. Existe-t-il une tangente et une normale à la ligne
(210) y = x sin (1/x) au point x = 0?
(211) y = x (1 -i-e1/*)-1 au point x = 0?
(212) y = (1 -f- e1/(*“1))“1 au point x = 1 ?
213. Montrer que les coordonnées du point d’inflexion d’une ligne
définie par l’équation F (x, y) = 0 vérifient l’équation
FXXF* - 2FxyFxF v + F yyF% = 0.
38 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

214. Trouver l'équation qui détermine les points d'inflexion


d'une courbe définie par l’équation r = r (cp) en coordonnées po­
laires.
215-222. Etudier et construire les lignes définies par les équa­
tions suivantes:
(215) y = - ^ i r (216) y= - x -— 3 •

(217) y. ( 2 i 8 ) » - l « |^ = |- |.
2 (* + !)* ‘
In x
(219) y = ] / - 125_l3 ( 220) y -
3x
(221) y = e~*\ (222) y = e1/*.
223-238. Etudier et construire les images des courbes définies
par les équations paramétriques:
3at
(223)
l-H 3 ’ yv + ^ \(folium
13a<î (folii
joui de Descaries).
t2
(224) y iJrtz •
1-M2 ’
r2 /3
(225) 1-M2 ’ y i+<î •
t2 K i-i*)
(226) y 14- r * -
X l-j-<* ’
(227) rx = t z. 0 = -§■* (3 —«*).
fi fi
(228) X 1 -t ’ y i —t* •
(229) M-- fi
X 1—/2 ’ y i _< î •
sr
w**

(230) y = 3 t(« * + l).


ii

(231) x = iky y = tz— ti.


t*
(232) x 10(1—t) ’ y — t3.

^— t .. t(l-2 fi)
(233) 1—r2 1 y i —/2 •
(234) x = *2, y = *4 + *5.
5*2 5/3
(235) x i +fi • y i+ t» •
(236) _ (*+ 2)* o - 2r-
* “ t+ i ’ y < -i •
SS] ÉTUDE ET CONSTRUCTION DE LIGNES (COURBES) 39

41*
(237) x = T —r , y= î— •
/ftoQv c\ • . 2 cos-1
(238) * = 2 sm f, y = 2+C03f •
239-274. Etudier et construire les lignes (à points singuliers)
définies par les équations:
(239) x3 _ y® _|_ 1 = 0.
(240) xy2 — y2 — 4x = 0.
(241) x (x2 + y2) — y2 + j: = 0.
(242) xy- = x2 + 2 x —
(243) x4 4- y4 = a4.
(244)
Cl
x4 — 4x2y2 — 6x2 — h

(245) (x3 _ y®)® = 2x.


(246) (x2 — y2) (x — y) = 1.
(247) (x — y) xy + x + y = 0.
(248) x2y2 + y = l.
(249) x3 + xy2 — x2 — y2 = 0.
(250) x2 + y2 = x2y2.
(251) x4 — y4 + x2 -4- 2y® = 0.
(252) x3 — xy2 + x® + y® = 0.
(253) (x2 — y2)2 = a® (x2 4- y2).
(254) xy2 = - ( f - l)2
(255) x (x2 — 3y2) — 4 (x® + r )
(256) x4 4- y4 = x2 4. y2.
(257) x3 4- xy- 4- x2 — y2 = 0.
(258) x4 4- y4 4- x2 — y2 == 0.
>

(259)
Cl*
.H,
II

(260) x4 4- y4 — 2xy = 0.
(261) x® = y2 4- x4.
(262) (x 4* 1) (x + 2) y* =s x2.
(263) y2 = x3 — 2x® 4- x.
(264) (x2 4- y2)2 = xy.
(265) x3 4- y® — x2 = 0.
40 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

(266) f - 2 7 ( i - y)2 = 0.
(267) x3 — xy2 + ay2 = 0.
(268) x? — s* + 4x?y - Ay2 = 0.
(269) x4 — xry y3 = 0.
(270) x4 + xry2 — 18xry + 9y2 = 0.
(271) x4 + y4 = 8xy2.
(272) x8 — 2 * + y2 = 0.
(273) x4 — y4 + xy = 0.
(274) (s2 + y2)3 = 27x2y2.
275-281. Etudier et construire les images des courbes définies
en coordonnées polaires (parfois en coordonnées généralisées) par
les équations suivantes:
(275) r = tg (<p/2).
(276) r2 == a2(p (a =7>ê=0) (spirale de Format).
(277) r2<p = a2, a 0.
(278) r2 == a2<p4, (spirale de Galilée).
(279) r= a a > 0, Z > 0 , q> > 0.
(280) r = a sin (q>/2), a > 0 .
(281) r = a sin 3<p, a > 0 (rose à /rois branches).

§ 4. Famille de lignes. Enveloppe


Soit donnée l'équation d'une famille de lignes à un paramètre
F (*, y, C) = 0, (1)
où C est un paramètre. L'ensemble de tous les points vérifiant le
système d’équations
F (*, y, C) = 0, Fc (x, y, C) = 0, (2)
s'appelle discriminant de la famille (1).
Si Fx et F y ne sont pas simultanément nulles en les points du
discriminant, alors ce dernier est confondu avec Y enveloppe de la
famille, c’est-à-dire une ligne qui en chacun de ses points est tan­
gente à une ligne de la famille. Dans le cas contraire, le discrimi­
nant peut ne pas exister. Ce cas implique une étude supplémentaire.
Le discriminant d'une famille définie par l'équation vectorielle
r = r (J, C) est déterminé par le système d’équations
r = r (t, C), r t X r c = o.
FAMILLE DE LIGNES. ENVELOPPE 41

282-284. Etudier les familles de lignes et tracer leurs graphiques:


(282) C-ar + y2 = Cx.
(283) x3 4- 2Cy = 2xy.
(284) x = cos u ch v, y = sin u sh v pour a) v = const, b) u =
—const.
285. Montrer que chaque ligne de la famille <p(x, y) = a est
orthogonale à une ligne quelconque de la famille t(j(z, y) = 6 en
leur point
r
commun si -4p- -jp- -f -^p-
ax ax dy'
4p-
dy
= 0.
286. Montrer que la famille de lignes orthogonales à celles de la
famille <p (,x, y) = a est définie par l’équation différentielle
dx dy
dyfdx dy/dy

287. Trouver la famille de lignes orthogonales à un faisceau de


droites.
288. Trouver la famille de lignes orthogonales à une famille de
cercles tangents à l’axe Ox en l’origine des coordonnées.
289. Trouver la famille de lignes orthogonales à la famille de
paraboles y2 = 2ax.
290. Trouver la famille de lignes orthogonales à une famille de
cercles passant par deux points fixes.
291-299. Trouver l’enveloppe des familles de lignes (à points
singuliers) suivantes:
(291) ( * - C)2 + y 2 = a2.
(292) ( X - C)2 + (y - C)2 = C2.
(293) X cos C -f. y sin C — p = 0.
(294) y = (x - C)2.
O
(295) y- — (x — C f = 0.
CI

O
G

(296) y3 -
II
1

(297) 3 (ÿ -- C f — 2 (x — C f = 0.
(298) (1 - C2) x + 2Cy — a = 0.
(299) C2 (x — a) — Cy — a = 0.
300. Trouver l’enveloppe d’une famille de droites formant avec
les axes de coordonnées des triangles d’aire S constante.
301. Le cercle xr -j- y2 = est l’enveloppe de la famille de
droites A x + By -f- C = 0. On demande la relation qui relie les
coefficients A , B et C.
42 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

302. Equation de l'enveloppe d'une famille de droites sur les­


quelles les axes de coordonnées découpent un segment de longueur
constante a.
303. Equation de l'enveloppe d'une famille de droites formant
un angle droit dont un côté passe par un point fixe F et dont le
sommet parcourt: a) une droite; b) un cercle.
304. Une droite tourne à une vitesse angulaire constante autour
d'un point animé d'un mouvement uniforme sur une droite. On de­
mande l'enveloppe de cette famille de droites.
305. Trouver l’enveloppe d’une famille de cercles de rayon r
dont les centres décrivent un cercle de rayon R .
306. Trouver l'enveloppe d'une famille de cercles dont les dia­
mètres sont les rayons vecteurs focaux d’une parabole donnée.
307. Trouver l’enveloppe d’une famille de cercles dont les dia­
mètres sont les cordes focales de la parabole y2 = 2px.
308. On donne l’ellipse “ T + “f r == 1- Trouver l'enveloppe des
familles de cercles ayant pour diamètres les cordes parallèles aux
axes de symétrie.
309. Trouver l’enveloppe des familles de cercles ayant pour dia­
mètres les cordes de l’hyperbole A — = 1 parallèles aux axes
de coordonnées.
310. Trouver l'enveloppe de la famille de cercles ayant pour
diamètres les cordes de la parabole y2 = 2px perpendiculaires à
l’axe de cette dernière.
311. Trouver l'enveloppe de la famille de paraboles de paramètre
p dont les axes sont parallèles à Ox et les sommets décrivent la pa­
rabole y2 = 2qx.
312. Trouver les conditions que doivent satisfaire les points de
l’enveloppe de la famille de lignes F (x, y, a, P) = 0, où a et P
sont reliés par la relation cp (a, P) = 0.
313. Trouver l ’enveloppe de la famille de lignes H—^ - =
= 1, où p + q = 1.
314. Trouver l'enveloppe de la famille de droites = 1,
les paramètres a et p étant reliés par la relation a m+ pm—aw = 0,
a = const. Etudier le cas m = 2, 1, —2.
315. A partir d’un point donné, des points matériels sont lancés
dans un même plan vertical sous des angles avec l'horizontale diffé­
rents, avec une même vitesse initiale v0. On demande l ’enveloppe
de leurs trajectoires (parabole de sécurité).
316. Trouver l’enveloppe de la famille d'ellipses dont les axes
sont les projections des rayons du cercle x2 -f- y2 = a2 sur les axes
de coordonnées.
LONGUEUR D’UN ARC. COURBURE 43

§ 5. Longueur d’un arc. Courbure


La longueur d’un arc de courbe définie par les équations
x = x (t), y = y (t),
y = y (*)>
r - r (<p)
est donnée [respectivement par les formules

s=- ^ Y x '2+ y '2dt,


h
*2 _____
s = j Y i + y 'z dx,
*i
<p«
j V r 2 + r'2 d(p.

La courbure est donnée respectivement par les formules


» \x 'y * — x my ' I
(x '* + y '* )3r- ’
7r \ » m\
(1+ y'2)3/* ’
, | r 2 -f-2 r'* — rr"\
(r^ + r ' 2)3/2 ’

Le cercle osculateur à une courbe en un point donné présente avec


cette courbe un contact d’ordre ^ 2 . Le centre du cercle osculateur
s’appelle aussi centre de courbure de la courbe au point donné. Son
rayon, qui s ’appelle aussi rayon de courbure de la courbe au point
donné, se calcule à l ’aide de la formule R = l i k . Le disque limité
par le cercle osculateur s’appelle souvent disque de courbure de la
courbe.
317-322. Calculer la longueur d’un arc d’extrémités arbitraires
M x et M 2 des courbes suivantes:
(317) y = x*r~. (318) y = ln x.
(319) y = a ch ---. (320) y = ln .
(321) x = a (cos t + t sin t), y = a (sin t — t cos t).
(322) x = a (ln tg (t/2) + cos t), y = a sin t.
44 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

323-328. Calculer la longueur de Tare compris entre les points


indiqués des courbes suivantes:
(323) y = lncosx, xt = 0, x2 = ji/3.
(324) y = --- x ]/ x — Y z, les points d ’intersection avec l ’axe Ox~

(325) y = -^ -x 2— y l n x , x1== 1, x2= 4.


(326) y = ln sec x, x t — — it/3, Xj = ji/3.
(327) x = t — js h 2 1 , y = 2 c h t, * ,= 0, tz = 2.
(328) x = S a t3, y — 3a(2t2— ti), *j = 0, *., = )/2 .
329. Trouver la longueur de l ’arc de parabole r = a sec2 (cp/2)
intercepté par l ’axe Oy.
330. Trouver la longueur d ’une arche de cycloïde.
331. Trouver la longueur d’une branche d’épicycloîde (d’hypo-
cycloïde) (voir exercices 80 et 81).
332-335. Trouver la longueur de la courbe:
(332) x = a cos3 /, y = a sin3 t. (333) r = a (1 -f- cos (p).
(334) r = a cos4 (<p/4). (335) r = a sin3 (<p/'3).
336. Trouver la longueur de la première spire de la spirale d’Archi­
mède r = atp.
337. Montrer que la longueur de l ’arc de la spirale logarithmique
r = ca* compris entre un point arbitraire et le pôle est égale à la
tangente polaire menée a la spirale en ce point.
338. Equation de la ligne dont la longueur de l ’arc compris
entre un point fixe A et un point arbitraire M est proportionnelle
au coefficient angulaire de la tangente menée en l’extrémité de l ’arc.
339. Montrer que la longueur de l ’arc de la chaînette y = a ch (x/a)
limité par le sommet et un point arbitraire est égale à la projection
de l ’ordonnée de ce point sur la tangente en ce point.
340. Montrer que l’aire limitée par une chaînette, les ordonnées
de deux de ses points et l ’axe des abscisses est proportionnelle à la
longueur de l ’arc correspondant, le coefficient de proportionnalité
étant le paramètre a de la chaînette.
341. Montrer que le produit des longueurs des arcs limités par le
sommet d’une chaînette et par les points de contact de deux tangen­
tes orthogonales est une quantité constante.
342. Former l’équation intrinsèque du cercle.
343. Former l ’équation intrinsèque de la chaînette
y = a ch (x/a).
344-353. (Trouver la courbure des courbes suivantes:
(344) y = sin x. (345) y = a ch (x/a).
S 5] LONGUEUR D’UN ARC. COURBURE 45

(346) y2 = 2px. (347) x = t2, y = *3.


(348) x = a cos t,y = b sin t.
(349) x = a ch *,y = b sh t.
(350) x = a (t — sin *), y = a (1— cos*).
(351) x = a cos3*, y = a sin3 *.
(352) r = aq>. (353) r = a (1 + cos cp).
354. Trouver la courbure de la ligne définie par l ’équation
F (x, y) = 0.
355-356. Trouver la courbure des lignes suivantes:
(355) a* 6*
= 1.
X* j/i
(356) a* 6* 1.

357. Trouver la courbure de la ligne y = x4 au point O (0, 0).


358. Trouver la courbure des lignes définies par leur équation
différentielle P (x, y) dx + Q (x, y) dy = 0.
359. Montrer qu’en un point quelconque d’une ligne on a
k7= lim
i- -r-y
2A ,
As-*0

où h est la distance du point correspondant à la valeur s + As du


paramètre à la tangente menée au point correspondant à la valeur $
du paramètre.
360. Montrer que le rayon de courbure de la cardiolde r —
= 2a (1 — cos <p) en un point quelconque est égal au 2/3 de la
normale polaire en ce point. Indiquer une méthode de construction
du centre de courbure pour tout point de la cardiolde.
361. Montrer que le rayon de courbure de la parabole y = arl2p
est égal à R = p/cos3 a, où a est la pente de la tangente.
362. Montrer que le rayon de courbure de la spirale logarit uni­
que r = ca* en un point quelconque est égal à la normale polaire en
ce point. En déduire une méthode de construction du cercle oscula-
teur en un point quelconque de la spirale logarithmique.
363. Calculer le rayon de courbure et indiquer une méthode de
construction du centre de courbure en un point quelconque de la
tractrice x = a (ln tg (t/2) + cos *), y — a sin *.
364. Montrer que le segment reliant un point arbitraire de la
cycloïde au centre de courbure correspondant à ce point est coupé en
son milieu par la base de la cycloïde. En déduire une méthode de
construction du centre de courbure pour tout point de la cycloïde.
46 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

365. Montrer que l ’ordonnée de tout point de la chaînette est la


moyenne proportionnelle entre le paramètre de la chaînette et le
rayon de courbure en ce point.
366. Montrer que le rayon de courbure de la lemniscate de Ber­
noulli r2 = 2a2 cos 2cp est en tout point égal au tiers de la normale
correspondante. En déduire une méthode de construction du centre
de courbure en un point quelconque de la lemniscate.
367. Indiquer une méthode de construction géométrique des cen­
tres de courbure correspondant aux sommets de l’ellipse.
368. Equations des cercles osculateurs aux sommets (A (a, 0),
B (0, b)) de l ’ellipse.
369. Equation du cercle osculateur à la ligne y = sin x au point
A (ji/2, i).
370. Equation du cercle osculateur à l ’hyperbole équilatère xy =
= 1 de plus petit rayon.
371-373. Trouver les points en lesquels la courbure prend une
valeur extrémale (les sommets des courbes) :
x = at — d sin t y
(371) y = ex
y = a — dcost.
(373) r = a sin3 (<p/3).
374. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que
deux lignes présentent en leur point commun un contact d’ordre
^ 2 est qu’elles possèdent une tangente commune et des rayons de
courbure égaux.
375. Montrer qu’au point où le rayon de courbure est maximum
ou minimum la ligne présente avec le cercle osculateur un contact
d ’ordre ^ 3 .
376. Trouver les coordonnées du centre et le rayon du cercle
osculateur à la parabole y2 = 2px. En quel point la parabole et le
cercle présentent-ils un contact d’ordre trois?
377. Supposons que deux lignes lx et l2 tangentes en M sont si­
tuées du même côté de la tangente en ce point et que 0 < < /r2, où
kx et A*o sont les courbures respectivement de lx et de Z2 en M. Mon­
trer qu’au voisinage de M la ligne lx enveloppe la ligne Z2.
378. Montrer qu’au voisinage d’un point A en lequel le rayon de
courbure est maximal la ligne est située à l ’intérieur du cercle oscu­
lateur.
379. Montrer qu’au voisinage d’un point A en lequel le rayon de
courbure est minimal la ligne est située à l ’extérieur du cercle oscu­
lateur.
380. Equation de la parabole y =- ax2 -f- bx + c qui présente
avec la sinusoïde y = sin x une tangente et une courbure communes
au point A (ji / 2 , 1).
381. Le cercle x2 -f- y2 = 5 est cercle osculateur au point A (1,2)
à une parabole d’axe parallèle à Ox. Equation de cette parabole.
ÉQUATIONS INTRINSÈQUES 47

§ 6. Développées et développantes.
Equations intrinsèques
La développée, c’est-à-dire la figure composée des centres de
courbure d ’une courbe d’équations (2) § 1, est définie par
X = x — y' x ’*+y'* , Y = y + x' *'2+ y'2
x 'y ”— x”y' x ’y”—x"y’ "
On appelle développante d’une courbe 7 la courbe 7* dont 7 est la
développée. Si la courbe 7 est définie par l ’équation r = r (s), alors
l'équation de la famille de ses développantes est de la forme p = r 4-
+ (/v — s) t , où t est le vecteur unitaire de la tangente à la courbe 7,
K un paramètre arbitraire.
On affectera à la courbure d’une courbe un signe bien défini et
1 da •
on la calculera à l ’aide de la formule Zr — ri = -7-as
= a , où a est la
pente de la tangente à la courbe. Dans la suite, le point qui surmonte
une lettre indique que la différentiation est effectuée par rapport au
paramètre représentant la longueur de l ’arc. On appelle équations
intrinsèques d'une courbe les équations de la forme
k = k (s), F (k, s) = 0,
k = k (0. s = s (J).
Si les équations intrinsèques d’une courbe sont données, les équations
paramétriques peuvent être définies par
x = j cos a (s) ds, t/= J sin a (s) ds.
- 382. Trouver la développée du cercle.
383-392. Equations et graphiques des développées des courbes
suivantes :
(383) x = a cos t, y = b sin t.
(384) x = a ch L y = b sh t. (385) y = x2.
(386) y = x 2* , k est un entier naturel > 1.
(387) y = x2**1, k est un entier naturel.
(388) y = ln x. (389) y = sin x.
(390) y = tg x, —ji/2 < x < ji/2.
(391) x = a (ln tg (t/2) -f cos t), y = a sin t.
(392) r = a (1 4- cos cp).
393. Montrer que la développée de la cycloîde est une cycloîde
congrue.
394. Montrer que la développée de l ’astroïde est une astrolde qui
se déduit de celle donnée par une similitude de rapport 2 et d’angle
ji/4.
48 LIGNES ET COURBES PLANES [CH. 2

395. Montrer que la développée de la spirale logarithmique r =


= ca? est une spirale logarithmique qui se déduit de celle donnée
par une rotation autour du pôle.
396. Quelle condition doit satisfaire le paramètre a de la spirale
logarithmique r = ca* pour que cette dernière soit confondue avec sa
développée.
397. Equations et graphique des développantes du cercle xr +
+ U2 = or.
398. Equation et graphique de la développante de la chaînette
y = a ch {xia) passant par le sommet.
399. Equations des développantes de la parabole
x — t, y = t2l 4.
400-402. Trouver la longueur des arcs des courbes suivantes en
les repiésentant sous forme de développées de certaines courbes:
(400) L’astroïde x = a cos3J, y = a sin3*.
(401) Une arche de cycloîde x = a (t — sin *), y — a (1 — cos *).
(402) La cardioîde r = a (1 + cos (p).
403-407. Equations intrinsèques des courbes:
(403) y = z3/2, (404) y = In x.
(405) x = a (cos t + t sin l)t y = a (sin t — t cos t).
(406) x = a (ln tg (t/2) + cos t), y =• a sin t.
(407) r = a (\ 4- cos <p).
408-411. Quelles sont les courbes définies par les équations in­
trinsèques suivantes?
(408) k = a. (409) R = as.
(410) R = (ar + s 2)fa2. (411) s2 -f R 2 = 16a2.
412-415. Equations paramétriques de* courbes telles que:
(412) R sin3 a = a. (413) R = ae®.
(414) R = aa. (415) s = a tg a.
416. Montrer que la cycloîde est une ligne isochrone, c’est-à-dire
que si une arche de cycloîde est disposée sommet A en bas dans un
plan vertical, alors le temps mis par un point matériel se déplaçant
sur la cycloîde sous l ’action de la force de pesanteur pour se rendre
d ’une position initiale M en A ne dépend pas de M.
CHAPITRE 3

COURBES ET LIGNES GAUCHES

§ 7. Equations de courbes et de lignes


La représentation paramétrique
r = r (t) (1 )
d’une courbe (ou d’une ligne) de R5 sera appelée équation vectorielle
paramétrique de cette courbe (ou de cette ligne). Si r (Z) = (x (Z),
y (Z), z (Z)), alors les équations
x = x (Z), y = y (Z), z = z (Z) (2)
sont appelées paramétriques.
Soient F (x, y, z) et G (x, y, z) deux fonctions lisses, l l ’ensemble
des solutions du système

(3)
Si en un point Af Ç Z les vecteurs
grad F = (S^F, d yF, dzF) et grad G = (<9XG, d /;G, dzG)
ne sont pas colinéaires, alors chacune des équations (3) définit au
voisinage de ce point une surface, et l ’intersection de ces surfaces
est une ligne appartenant à l ’ensemble Z.
417. L’équation du cylindre circulaire dans un système de coor­
données rectangulaires est x2 + y2 = a2. On appelle hélice la tra­
jectoire d’un point M du cylindre dont la projection sur l ’axe Oz se
déplace sur ce dernier à une vitesse constante et la projection sur le
plan xOy se déplace uniformément sur le cercle de base. Former les
équations paramétriques de l ’hélice et trouver ses projections sur
les plans de coordonnées.
418. Un point M se déplace le long d’une génératrice d’un cy­
lindre circulaire à une vitesse proportionnelle au chemin parcouru.
Trouver les équations paramétriques de la trajectoire de M sachant
que le cylindre tourne autour de son axe à une vitesse angulaire
constante.
419. Equation de la courbe dont l ’image est l ’intersection d’une
sphère de rayon R et d’un cylindre circulaire de rayon i? dont une
4—0182
50 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3

génératrice passe par le centre de la sphère. Cette courbe s’appelle


fenêtre de Viviani.
420. Une droite OL, non perpendiculaire à l ’axe Oz, tourne uni­
formément autour de ce dernier à une vitesse angulaire constante û).
Un point M se déplace sur la droite OL : a) à une vitesse proportionnel­
le à la distance ÔM ; b) à une vitesse constante. Dans le premier cas
M décrit une spirale conique, dans le second, une hélice conique.
Equations paramétriques de ces lignes.
421. Les axes de deux cylindres circulaires de rayons a et b se
coupent sous un angle droit. Les cylindres se coupent suivant deux
lignes fermées. L’ensemble de ces lignes s’appelle bicylindrique. For­
mer les équations implicites de la bicylindrique et en indiquer une
représentation paramétrique. Etudier le cas a = b.
422. Montrer que l ’image de la courbe x = at cos t, y = at sin t,
z = a2t2!2p est située sur un paraboloïde de révolution et que sa
projection sur l’axe xOy est une spirale d’Archimède.
423. Trouver les projections de l’image de la courbe x = t, y =
= t2, z = t* sur les plans de coordonnées.
424. Montrer que l ’image de la courbe x = a ch t, y = b sh t,
z = et est située sur un cylindre hyperbolique. Trouver ses projec­
tions sur les plans de coordonnées.
425. Trouver la projection sur le plan xOy de la ligne d’intersec­
tion du paraboloïde hyperbolique z = x2 — y2 et du plan x y —
— z = 0.
426. Montrer que la projection sur le plan yOz de la ligne d ’in­
tersection du paraboloïde elliptique x = y2 -f- z2 et du plan x — 2y +
+ 4z — 4 = 0 est un cercle de rayon R = 3 centré en M (0 ,1 , —2).
427. Montrer que l ’image de la courbe x = a cos* t, y = a s in * t,
z = a cos 21 est située sur la partie bornée d’un cylindre dont la
directrice est une astroïde et la génératrice est parallèle à l ’axe Oz.
428. Représenter l ’image de la courbe x = t, y — t2, z — el par
l ’intersection de deux surfaces.
429. Montrer que l ’image de la courbe x = sin 2<p, y = 1 —
— cos 2q>, z = 2 cos cp est située sur une sphère et est l ’intersection
d ’un cylindre parabolique et d’un cylindre circulaire.
430. Montrer que l ’image de la courbe x = a sin2 J, y =
= b sin t cos t, z = c cos t est située sur un ellipsoïde.
431. Montrer que l ’image de la courbe x = t cos y = t sin t9
z = et est située sur un cône circulaire.
432. Equation de l ’intersection des hyperboloïdes à une nappe
x 2 — y2 + z2 = 1 et y2 -f z2 — x2 = 1.
§ 8. Repère de Frenet. Longueur d’un arc
Pour une courbe (ligne) définie dans l ’espace R3, les vecteurs du
repère de Frenet sont désignés par *, n et 6 et les axes et plans de
coordonnées par des notations spéciales : l ’axe du vecteur t s’appelle
REPÈRE DE FRENET. LONGUEUR D’UN ARC 5!

tangente ; l ’axe du vecteur n , normale principale ; l ’axe du vecteur 6f


binormale; le plan des vecteurs /i et f, plan oscillateur ; le plan des
vecteurs j i et 6 , plan normal et le plan des vecteurs t et 6 , plan rectlr
fiant.
Les équations de la tangente à une courbe définie par les équations
(1) et (2) § 7 s’écrivent respectivement
Jt = r + T r\
X—J y—y _ Z—z
x' y' 2' *
où R est le rayon vecteur du point courant de la tangente, X , Y et
Z les composantes du vecteur R.
Equations de la normale principale :
if = r + X ((r' X r") x r ') t
ou

Equations de la binormale:
Jî = r + A.(r' x r"),
ou
Î X - g _ y—y Z —s
I ÿ' z' I I *' *' I I *' y' I*
\y" *'l k k ÿ'I
Equation du plan osculateur :
(if —r) r'r" = 0,
ou
X -z Y —y Z —z
x' y’ z’ = 0 .
x" ym zm
Equation du plan normal :
( R - r ) - r ' = 0,
ou
(X - x ) x ’ -f (Y - y) y’ + ( Z - z) z' = 0.
52 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3

Equation du plan rectifiant:


(R - r) r' (r' X r ') = 0,
ou
X —x Y -y Z—z

y' z' z‘ x • x' y'


y0 z” z" x" x’ y'
Les vecteurs unitaires de la tangente, de la normale principale et
de la binormale ont pour expressions
, r' (r'x r* )x r' , r'x r*
|r '| ’ |r 'X r '||r '| ’ |r 'X r " |-
La longueur de l ’arc d’une ligne, ou paramètre intrinsèque, est
définie par la formule

s = j Y x 'z -\-y,z-\-z'2dt.
<0
433-435. Equations des tangentes aux courbes suivantes aux
points indiqués:
(433) x = sec t, y = tg t, z = at pour t = nIA.
(434) x = e*, y = e"‘, z = t2 pour t = 1.
(435) x — elcos t, y = e'sin t, z = e* pour t = 0.
436. Equations de la tangente à la courbe
x = a (t — sin t), y = a (1 — cos t), z = Aa sin (tl2)
au point t = n/2. Quel angle cette tangente fait-elle avec l ’axe Ozl
437. En quels points la tangente à la courbe x = 3f — t3, y =
= 312, z = 3t -4-1* est-elle parallèle au plan 3x -t- y + z 4-2 = 0?
438. Equations de la tangente et du plan normal à l’hélice x =
= 2 cos t, y — 2 sin t, z = At au point t = 0.
439. Soit donnée la courbe x = t, y = t2, z — t3. Equations de
la tangente et du plan normal au point t — i. Quelle ligne obtient-on
à l ’intersection des tangentes et du plan xOy?
440. Montrer que la ligne x = e,/^ 2 cos t, y = el>' 2 sin t, z =
= ef/ ^ eat située sur le cône x* + y 2= z2 et coupe ses génératri­
ces sous un angle de 45°.
441. Equations de la tangente et du plan normal à la fenêtre de
Viviani (voir exercice 419).
442. On appelle indicatrice sphérique d’une ligne la figure décrite
par les extrémités des vecteurs unitaires des tangentes menées à par­
tir de l ’origine des coordonnées. Trouver l ’indicatrice sphérique de
l ’hélice.
8 8] REPÈRE DE FRENET. LONGUEUR D’UN ARC 53

443. Montrer que si tous les plans normaux à une ligne gauche
passent par un point fixe, alors cette ligne est située sur une sphère
(ces lignes sont appelées sphériques).
444. Equations de la tangente et du plan normal à une ligne
définie par l ’intersection de deux surfaces:
F (x , y, z) = 0, O (*, y, z) = 0.
(F* Fy
= 2.
V<D* <D„
445. Equations de la tangente et du plan normal à la ligne x 2 =
= 2az, y2 = 2bz en un point arbitraire.
446. Equations du plan normal à la ligne x2 + y2 = 1, y2 +
-j-z2 = 1 ( y # ± l ) en un point arbitraire.
447. Montrer que les plans normaux à la courbe
x = a sin2 t, y = a sin t cos t, z = a cos t
passent par l ’origine des coordonnées.
448. Soient r = r (s) une représentation paramétrique intrinsè­
que d’une courbe, jt une droite passant par un point M 0 (s0) de la
courbe, d (As) la distance du point M (s0 + As) à la droite j i . Mon­
trer que pour que la droite n soit tangente à la courbe r = r (s) en
A/0 il est nécessaire et suffisant que lim îL^fî = 0.
449. Montrer que le plan osculateur à une courbe birégulière
r = r (/) en un point donné A/0 (*0) peut être défini par l’une quel­
conque des trois conditions suivantes:
a) Le plan passant par M 0 et admettant r ' (t0) et r (f0) pour
vecteurs directeurs.
b) Soient ji un plan contenant la tangente à la courbe en M 0y
p = p (s) une représentation paramétrique intrinsèque de la courbet
M 0 correspondant à la valeur s0 du paramètre, et d (As) la distance
du point M (s0 + As) au plan ji . Le plan ji est un plan osculateur en
M 0 si et seulement si
d(As)
lim 0.
A*—0 As3
c) Un plan présentant avec la courbe un contact >>2 au point M 0.
(Voir définition du contact d’une courbe et d’une surface au § 11.)
450. Montrer que si tous les plans osculateurs à une ligne biré­
gulière passent par un point fixe, alors cette ligne est plane.
451. Equations des plans osculateurs à la courbe x = f, y = t2y
z = f3, passant par le point M 0 (2, —1/3, —6).
452. Montrer que la droite menée à partir d’un point quelconque
M de la courbe x — t, y = t2, z = tz parallèlement au plan z = 0
jusqu’à l ’intersection avec l ’axe Oz est située dans le plan osculateur
à la courbe au point M.
5'i COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3

453. Equation du plan osculateur à la courbe x = a cos *, y =


= b sin *, z = el au point * = 0.
454. Sur les binormales de la courbe x = cos a cos *, y —
= cos a sin *, z = * sin a, a —• const, on porte dans le sens positif
des segments de longueur constante égale à l ’unité. On demande
l ’équation du plan osculateur à la courbe décrite par les extrémités
de ces segments.
455. Equation du plan osculateur à la ligne d’intersection de la
sphère x2 -f y1 + z2 = 9 et du cylindre hyperbolique x2 — y2 = 3 au
point M (2, 1, 2).
456. Montrer que l ’image de la courbe x = e* cos *, y = ex sin t,
z = 2* est située sur la surface xr + y2 — ez = 0 et que le plan oscu­
lateur à la courbe est confondu avec un plan tangent à la surface.
457-458. Equations de la normale principale et de la binormale
aux courbes suivantes aux points indiqués:
(457) x — t, y = t2, z = el pour * = 0.
(458) x = t, y = t2, z = t? pour * = i.
459. A partir de chaque point de la courbe x = a (t — sin t),
y = a (i — cos t), z — 4a sin (f/2) on porte sur la normale princi­
pale un segment de longueur a Y 1 + sin2 (f/2) dans le sens du
vecteur n. Montrer que la ligne décrite par les extrémités de ces seg­
ments est une sinusoïde.
460. Trouver les points de la courbe x = 2/f, y = lu i, z = —t2
où la binormale est parallèle au plan x — y + 8z -f- 2 = 0.
461. Montrer que les extrémités des segments de longueur égale
portés sur les binormales à une hélice décrivent une hélice.
462. Trouver les vecteurs unitaires de la tangente, de la normale
principale et de la binormale à la courbe x = t sin t, y = t cos t,
z = te1 en l ’origine des coordonnées.
463-464. Trouver les vecteurs unitaires de la tangente, de la
normale principale et de la binormale en un point quelconque aux
courbes suivantes:
(463) x = cos3*, y — sin3*, z = cos 2*.
(464) x = a (t — sin *), y = a (1 — cos *), z = 4a cos (*/2).
465. Montrer que les vecteurs t , n, b de la courbe x =- *, y =
= t2, z = fi au point O (0, 0, 0) sont confondus avec les vecteurs
unitaires des axes de coordonnées.
466. Equations de la taugente, du plan normal, de la binormale,
du plan osculateur, de la normale principale et du plan rectifiant à
l ’hélice
x = a cos *, y = a sin *, z = 6*.
FORMULES DE FRENET. ÉQUATIONS INTRINSÈQUES 55

Montrer que la normale principale coupe l ’axe de l ’hélice sous un


angle droit et fait un angle constant avec la binormale. Trouver les
vecteurs du repère de Frenet.
467. Equations vectorielles des courbes décrites par les points
d ’intersection des tangentes, des normales principales et des binor-
males à la courbe r = r (s) avec le plan xOy.
468. Trouver la longueur de l ’arc d’hélice x = a cos t, y =
= a sin t, z = bt compris entre le point d’intersection avec le plan
xOy et un point arbitraire Af.
469. On demande une représentation paramétrique intrinsèque
de l’hélice.
470. Trouver la longueur d’une spire de la courbe
x == a (t — sin t), y = a (1 — cos t), z = 4a cos (t/2)
limitée par ses deux points d’intersection avec le plan xOz.
471. Trouver la longueur de l’arc de ligne x3 = 3asy, 2xz = a2,
compris entre les plans y = al3 et y = 9a.
472. Montrer que la longueur s de la courbe fermée x = cos3
y = sin3 t, z = cos 21 est égale à 10.
473. Trouver la longueur de l ’arc de courbe x = a ch t, y =
= a sh t, z = at compris entre les points correspondants aux valeurs
0 et t du paramètre.
474. Expression de la différentielle de la longueur d’arc de cour­
be en coordonnées cylindriques.
475. Expression de la longueur d’arc de courbe en coordonnées
sphériques.

§ 9. Formules de Frenet. Courbure et torsion.


Equations intrinsèques
Les formules de Frenet d’une courbe birégulière orientée de l’es­
pace R3 s’écrivent
dn
ds
— kt + -jk* = —x/i,

où k et x, la première et la deuxième courbure, sont appelés respecti­


vement courbure et torsion.
La courbure d’une courbe définie par les équations (1) et (2) § 7
est donnée par
f c = |r 'x r '|/ |r '|3
ou
y' *' 2 z' x ' 2 *' y' 2

y ” z" + zT x* + x* y'
k
(*'a+ y 'a+2'*)3/a
56 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3

La torsion se calcule à l'aide des formules


x = {r'r9r m)l(r' x r*)2,
ou

En particulier, si pour paramètre on prend le paramètre naturel s,


on obtient alors
Æ= |r |, k = \ f x2+ y2+ z2, x=(rr r j/r 2,
x y z
x y z

x "y 2 .
jp + ï'+ l*
où les points représentent la différentiation par rapport à 5. Les
équations k = k (s), x = x (s) s'appellent équations intrinsèques de
la ligne.
476. Vérifier que pour une courbe r = r (s) on a les relations sui­
vantes :
|r |s = fc4+ &2x2+ k2,
r - r = 0, r - r = — fc2, r - r = À:À:.
477. Montrer que les formules de Frenet
• • •
i = Æu, n = — kt + x&, 6 = — x/i
. . .
peuvent être écrites sous la forme f = <*> X t, n = û> X n, 6 =
= © X 6. Trouver le vecteur o> (le vecteur de Darboux) et indiquer
sa signification cinétique.
478. Montrer que

(a) tbb = x.
(b) 6 6 * 6 - x 5 ( i - ) \

(c) i t i = *6( x ) •
479. Montrer que pour qu’une ligne soit une droite ou un inter­
valle ouvert d’une droite, il est nécessaire et suffisant que k =. 0.
480. Montrer que pour qu’une ligne biréguliore soit plane, il est
nécessaire et suffisant que x s 0.
8 9] FORMULES DE FRENET. EQUATIONS INTRINSEQUES 57

481. Montrer que la courbure d’une ligne L en un point M 0 est.


égale à celle de la projection L* de L sur le plan osculateur en M 0.
482-483. Montrer que la courbure et la torsion des courbes sui­
vantes sont égales:
(482) x — a ch t, y = a sh t, z = at.
(483) x = 3t — t*, y = 312, z = 3* + t*.
484. Trouver la courbure et la torsion de l’hélice
x = a cos t, y = a sin t, z — bt.
485. Trouver la courbure de l ’hélice conique x = t cos t, y =
= t sin t, z = at en l ’origine des coordonnées.
486-489. Trouver la courbure et la torsion des courbes suivantes:
(486) x — a ch t, y = a sh t, z — at.
(487) x = e*, y = e~l, z = VZF
(488) x = 2t, y = Int, z = ts.
(489) x — cos3 t. y = sin * t. z = cos 2t.
490. Pour quelles valeurs de a et de 6 la torsion et la courbure-
de la courbe x = a ch t, y = a sh t, z = bt sont-elles égales en tous
les points?
491. Trouver les points de la courbe x = cos3 t, y = sin3 t, z =
= cos 21 en lesquels la courbure prend une valeur (locale) minimale.
492. En quels points de la courbe
x = a (t — sin t), y = a (1 — cos t), z = 4a cos (tl2)
le rayon de courbure prend-il une valeur minimale locale?
493. Montrer que le rayon de courbure de la spirale conique x =
= a cos (p-***, y = a sin rp-e**, z = est proportionnel à la
distance du point courant de la spirale à Taxe du cône.
494-495. Montrer que les courbes suivantes sont planes et former
les équations des plans contenant leurs images:
(494) x = » V = ^ t2 » z = “Y+T '
(495) x = a^tr -}- b^t -}- y = -j- b*t -[■ z = d^t“ -f-
+ -)- c3.
496. Trouver une fonction / (t) telle que la courbe x = a cos t,
y = a sin t, z = / (t) soit plane.
497. On appelle hélice générdlisée une ligne gauche dont les
tangentes font un angle constant avec une direction fixe. Montrer
qu’une ligne est une hélice généralisée si et seulement si est réalisée
Tune des conditions suivantes:
a) les normales principales sont perpendiculaires a la direction,
fixe ;
b) les binormales forment un angle constant avec la direction
fixe ;
58 COURBES ET LIGNES GAUCHES [CH. 3

c) le rapport de la courbure à la torsion est constant.


498. Montrer que la condition r r = 0 est nécessaire et
suffisante pour qu’une ligne d’équation r = r (?) soit une hélice gé­
néralisée.
499. Montrer que la ligne x2 = 3y, 2xy = 9z est une hélice
généralisée.
500. Montrer que la ligne x = 2t, y = ln t, z = t2 est une hélice
généralisée située sur une surface cylindrique dont les génératrices
sont parallèles au vecteur a (0, 1, 1).
501. Trouver les conditions pour lesquelles la ligne x = al,
y = btr, z = et3 est une hélice généralisée.
502. Montrer qu’une ligne birégulière est plane si tous ses plans
normaux contiennent un vecteur constant e.
503. Montrer qu’une ligne birégulière est plane si tous ses plans
osculateurs sont perpendiculaires à une droite fixe.
504. Montrer que si entre les points de deux lignes on peut établir
une correspondance telle que les tangentes aux points associés soient
parallèles, alors le rapport de la courbure à la torsion en ces points
est le même en module.
505. On appelle ligne de Bertrand une ligne dont les normales
principales sont normales principales pour une autre ligne, distincte
de la première. Montrer que les lignes de Bertrand sont caractérisées
par la relation Xk -|- jxx = 1, où X et \i sont des constantes.
506. Montrer que les tangentes aux lignes de Bertrand en des
points correspondants font entre elles un angle constant.
507. Montrer que la distance de deux points correspondants de
lignes de Bertrand est constante.
508. Montrer qu’une ligne de courbure constante est une ligne
de Bertrand. Ceci étant, montrer que la ligne correspondante admet
la même courbure et que chacune de ces courbes est le lieu géométri­
que des centres de courbure de l ’autre. Montrer que les tangentes
sont perpendiculaires aux points correspondants.
509. Entre les points de deux lignes on a établi une correspon­
dance biunivoque telle que les normales principales, les tangentes
et les binormales en un point et en son image sont parallèles. Mon­
trer que
n k
== ds* = —X’
, où Zr,’ x et s sont la courbure,’ la torsion et la
longueur d’arc d’une ligne, A*, x* et s* les mêmes grandeurs de
l ’autre ligne.
510. Appelons développante d'une ligne gauche r = r (s) la ligne
p = r — st. Exprimer la courbure et la torsion de cette ligne en
fonction de la courbure et de la torsion de la ligne r = r (s). Montrer
que si la ligne r = r (s) est une hélice généralisée, la ligne p =
— r — st est plane.
511. Montrer que si la courbure et la torsion d ’une ligne sont
^constantes, cette ligne est une hélice.
FORMULES DE FRENET. ÉQUATIONS INTRINSÈQUES 59

512. Former les équations paramétriques d’une hélice sachant


sa courbure k et sa torsion x.
513. Montrer que de toutes les lignes de Bertrand l ’hélice est
la seule à présenter des normales principales communes avec une
infinité de lignes.
514-515. Equations intrinsèques des courbes suivantes:
(514) x r= achJ, y = a s h t, z = at.
{515) x = et j y = Y 2 c lr \ty z = et’ *.
516. Une ligne est définie par les équations intrinsèques k = k (s),
x = x (s). Montrer que les équations intrinsèques k = k (s), x =
= —x (s) sont celles d’une ligne symétrique de la ligne donnée
par rapport à l ’origine des coordonnées.
517. Montrer que si deux lignes présentent un contact d’ordre
3, leurs torsions sont égales en ce point. La réciproque est-elle
vraie ?
518. Trouver l’ordre de petitesse de la plus courte distance de
deux lignes tangentes par rapport à la distance despoints de con­
tact. Même question pour les normales principales et lesbinorma-
les.
519. Montrer qu’une ligne et son cercle osculateur en un point
donné présentent un contact d’ordre ^ 2 .
520. Sous quelle condition le centre de courbure d ’une hélice
est-il situé sur le même cylindre que l ’hélice?
521. On appelle sphère osculatrice à une courbe en un point donné
la sphère qui présente avec la courbe en ce point un contact d’ordre
^ 3 (voir dans le § 11 la définition du contact d’une ligne et d’une
surface). Montrer que si une courbe est définie par une équation
r = r (s), le rayon vecteur du centre de la sphère osculatrice est
défini par rs0 = r + R n + et le rayon par R 80 = ^ / i ? 2 +
ou' Rd = T1
k.
522-523. Trouver le rayon de la sphère osculatrice en un point
arbitraire aux courbes suivantes:
(522) x = el, y — e”*, z = ] / 2 1.
(523) x = e*sinf, y = ei cost, z = et.
524. Montrer que deux courbes présentant un contact d ’ordre
^ 3 en un point possèdent la même sphère osculatrice en ce point.
525. Montrer qu’une ligne est sphérique ou possède une courbure
constante si le rayon de la sphère osculatrice est constant.
526. Lieu géométrique des centres des sphères osculatrices à
l’hélice x = a cos t, y = a sin t, z = bt.
527. Montrer que le plan osculateur à une courbe coupe la sphère
osculatrice suivant le cercle osculateur.
CHAPITRE 4

SURFACES

§ 10. Equations d’une surface


Soient S une surface, (£/, r) sa représentation paramétrique.
L’équation
r = r (u, u) (1)
s’appelle équation vectorielle du domaine r (U) de la surface S. S’il
existe une fonction vectorielle (1) sur un ensemble W = {(u, y)}
telle que l ’image de r (W) soit égale à S, alors (1) s’appelle équation
vectorielle de la surface, bien que le couple (W , r) puisse ne pas être
une représentation paramétrique de S. Si r (u, v) = (x (u, y),
y (y, y), z (y, y)), les équations
x, = x (y, y), y = y (u, y), s = 2 (y, y) (2)
s’appellent équations paramétriques de la surface.
La représentation paramétrique de la surface est souvent donnée
sous la forme x = y, y = y, z = f (y, y), où / est une fonction lisse.
Dans ce cas, l’équation
z = f ( x , y) (3)
s’appelle équation explicite de la surface.
Soient F (x, ÿ, 2) une fonction lisse, 5 l’ensemble des solutions
de l ’équation
F (x, y, z) = 0. (4)
Si en un point M 6 S le vecteur grad F = (5*/^, d2F) est diffé­
rent de 0, alors au voisinage de Af l’ensemble S est une surface et (4)
est Yéquation implicite de cette surface.
528. Dans le plan xOz on donne une ligne x = / (y), 2 = g (y)
ne coupant pas l ’axe Oz. Trouver une représentation paramétrique
de la surface de révolution de cette ligne autour de l’axe Oz.
529. Equations du tore obtenu par rotation du cercle
x = a + b cos y, y = 0, 2 = 6 sin y (b < a)
autour de l’axe 02.
530. Equations de la caténoïde obtenue par rotation de la chaî­
nette x = a ch (y/a), y = 0, 2 = y autour de l’axe 02.
$ 10] ÉQUATIONS D’UNE SURPACE 61

531. Equations de la pseudosphère obtenue par rotation de la


tractrice x = a sin u, y = 0, z = a (In tg (u!2) + cos u) autour
de l’axe Oz.
532. Equations paramétriques du paraboloïde hyperbolique

en prenant pour lignes de coordonnées ses génératrices rectilignes.


Gomment se transforment ces équations si celle de la surface est
z = p x yl
533. Equations paramétriques de la surface cylindrique dont les
génératrices sont parallèles à l’axe Oz et la directrice définie par les
équations x = f (ü), y = <p (u), z = 0.
534. Equations paramétriques des cylindres hyperbolique et
parabolique.
535. Equation de la surface cylindrique dont la directrice est la
ligne p = p (u) et les génératrices sont parallèles à un vecteur e.
536. Equations paramétriques de la surface cylindrique dont les
génératrices sont parallèles au vecteur a (1, 2, 3) et la directrice
définie par les équations x = u, y = u2, z = u3.
537. Equation implicite de la surface cylindrique dont la direc­
trice est la ligne x = cos u, y = sin u, z = 0 et les génératrices
des droites, parallèles au vecteur a (—1, 3, —2).
538. Montrer que l’équation de la surface cylindrique dont les
directrices sont parallèles au vecteur a (Z, m, h) est de la forme
/ (nx — lZj ny — mz) = 0.
539. Trouver l’équation de la surface cylindrique dont la di­
rectrice est la ligne x2 + y2 = ay, z = 0 et les génératrices, paral­
lèles au vecteur a (Z, m, ri).
540. Soit donnée la surface
x — Zu + u2 + 1, y = 2a + u2 — i, z = —u + 2v.
a) Montrer que cette surface est cylindrique.
b) Former l’équation d’une de ses lignes directrices.
c) Trouver la génératrice rectiligne qui passe par le point M (u =
= 2, v = 3).
541. Soient donnés un point M (a, 6, c) et une ligne L
x = / (a), y = (p (u), z = \p (u).
On demande les équations paramétriques et implicite du cône de
sommet M et de directrice la ligne L.
542. Equation du cône formé par les droites passant par un point
M (a, 6, c) et coupant la parabole y2 = 2pxy z = 0.
543. On demande l’équation du cône de sommet M (—1. 0, 0)
circonscrit au paraboloïde 2y2 -f z1 = 4ar.
544. Soit la surface x = u + u. y = u— u, z= uv. Vérifier
si les points A (4, 2, 3), B fl, 4, —2) appartiennent à cette surface.
62 SURFACES [CH. 4

545. On demande la surface définie par les équations


x = u 4- sin v, y = u + cos v, z = u + a.
546. Trouver l’équation implicite de la surface définie par les
équations paramétriques
x = Xq + a cos u cos y, y = y0 -f- b cos u sin u,
z = z0 + c sin h.
547. Montrer que les équations
u u
u* + v 3 ’ * u* + v* ’ u* + i^
et
x = u cos y, y = u sin i;, 2 = u2
définissent la même surface.
548. Quelle est la signification géométrique des paramètres \i
et o dans l’équation du cône r = ue (v)> | e | = | e' | = 1 ?
549-551. Nature des lignes de coordonnées du plan :
(549) x = uy y = v, 2 = 0.
(550) x = u cos v, y — u sin o, 2 = 0.
(551) x = cos u ch Uj y = sin u sh u, z = 0.
552. Montrer que les équations paramétriques de l ’hyperboloïde
à une nappe peuvent être de la forme
x = a up + l y= b
U V — uv—1
u+ v * u+ v •
Quelle est la forme des lignes de coordonnées dans cette représenta­
tion paramétrique?
553. Former les équations paramétriques d’un cylindre circulaire
ayant pour lignes de coordonnées: a) des hélices et des cercles; b)
des hélices et des génératrices rectilignes ; c) deux familles d ’hélices.
554. Equations paramétriques de la figure engendrée par les
tangentes à une ligne donnée p = p (u).
555. Equations paramétriques de la figure engendrée par les
tangentes â l ’hélice
x = a cos a, y = a sin u, z = bu.
Cette figure est-elle une surface?
556. Un hélicoïde générique est la surface engendrée par une ligne
(dite profil) en mouvement de rotation autour d’un axe et en même
temps de translation parallèlement à cet axe, les vitesses de ces mou­
vements étant proportionnelles. On demande les équations de l’hé-
licoïde générique.
557. Un hélicoïde est normal ou oblique selon que son profil est
une droite perpendiculaire ou non à l ’axe de rotation. On demande les
équations de ces héiicoïdes, l ’axe de rotation étant l’axe Oz.
§ 11] PLAN TANGENT ET NORMALE A UNE SURFACE 63-

558- Trouver l ’équation de la surface engendrée par les normales


principales d’une hélice.
559. On appelle conoïde droit la surface engendrée par une droite
en mouvement de rotation autour d’un axe perpendiculaire et en
même temps en mouvement de translation le long de cet axe. On
demande l ’équation du conoïde dont l ’axe de rotation est l ’axe Oz.
560. Former l ’équation implicite d’un conoïde droite dont le
mouvement de translation le long de l ’axe Oz est défini par l ’équa­
tion z = a sin 2u, où v est la vitesse angulaire de rotation de la
droite.
561. Former les équations paramétriques de la surface x2z2
= ar (x2 + y2). Montrer que c’est un conoïde droit.
562. Equation de la surface engendrée par un cercle de rayon a
dont le centre se déplace sur une ligne donnée p = p (s) pour la­
quelle le plan contenant le cercle est à chaque instant plan normal.
(Une telle surface est dite tubulaire.)
563. On appelle surface de translation une surface admettant la
représentation paramétrique r = r* (u) + r 2 (y), où r x et r 2 sont des
fonctions vectorielles lis ses. Montrer que la surface de translation
est engendrée par une ligne en mouvement de translation.
564. Montrer que le lieu géométrique des milieux de segments
dont les extrémités appartiennent à deux lignes données est une sur­
face de translation.
565. Montrer que la partie de l ’hélicoïde normal
x = u cos vf y = u sin v, z = au
qui correspond à u ^ c (où c est un nombre positif arbitraire) est
une surface de translation.
566. Montrer quelles paraboloïdes elliptique et hyperbolique sont
des surfaces de translation.
567. Montrer que les coordonnées x, y , z d ’un point arbitraire
d’une conique peuvent toujours être exprimées par des fonctions
rationnelles de deux paramètres u et u.

§ 11. Plan tangent et normale à une surface.


Surfaces réglées. Contact d’une ligne et d’une surface
Les équations du plan tangent qui correspondent aux équations
(1), (2), (3), (4) § 10 de la surface sont respectivement
(R — r ) r ur o= 0,
X —x Y —y Z —z
xu yu zu = 0,

z — z = p ( X — x) + q ( Y — y)..
64 SURFACES [CH. 4

> dz dz
•ou p = - ^ g W '
( X - x ) Fx + ( Y - y ) Fv + ( Z - z) F, = 0 ;
ies équations de la normale :

X —x _ Y —y __ Z —z
Vu zt t | I *u z u I I*u 0uI ’
yo *0 I I *r zo I I x v Uo I
X —x Y — y_ Z —z X —x _ Y — y _ Z— z
— P —Q 1 ’ Fx Fy Fx •

On dit qu’une surface est réglée si elle admet une représentation


paramétrique de la forme JR = r (u) + va (a), où r et a sont des
fonctions vectorielles lisses. La ligne de coordonnée u = const est
une droite ou un intervalle de droite et s’appelle génératrice. La
ligne r = r (u) s’appelle directrice. On dit qu’une surface réglée
est développable si toutes les tangentes à une génératrice arbitraire
sont contenues dans le même plan tangent à la surface. Une surface
réglée qui n’est pas développable est dite gauche.
Soient M un point d’une surface réglée 5, ji = ji (w), la géné­
ratrice qui passe par le point M . En donnant au paramètre u un
accroissement Au on obtient une génératrice rectiligne ji' = n (u +
+ Au). Soit N N ' la perpendiculaire commune aux droites n et ji'.
Lorsque Au -v 0, le point N tend le long de la droite n vers un point
limite appelé point de striction de la génératrice tl. L’ensemble de
tous les points de striction de la surface réglée S forme une ligne
appelée ligne de striction. L’équation de la ligne de striction de la
surface réglée est
, x dr-da . N
p = r (u)---— ~ a (u ).
Supposons que la courbe
X = x(t), y = y (t), z = z(t) (1)
e t la surface
F (x , y, z) = 0 (2)
ont un point commun M (t0). Considérons la fonction
<D (0 = F (x (t), y (t), z (t)).
Lorsque le point M (t) tend vers M (t0) en décrivant la coiirbe (1),
la fonction O (t) est un infiniment petit pour t 10. Si l’ordre de
petitesse de <ï> (t) par rapport &t — t0 est égal à k + 1 , on dit que
la courbe (1) présente un contact d'ordre k avec la surface (2).
568. Montrer que si une droite contenue dans une surface passe
par un point M de cette surface, alors elle est contenue dans le plan
tangent en M à cette surface.
S ÜJ PLAN TANGENT ET NORMALE A UNE SURFACE 65

569. Sur la suiface x = u + cos y, y = u — sin u, z = Xy,


on donne le point M (y = 1, y = jt/2).
a) Former les équations des tangentes et des plans normaux aux
lignes u — 1, y = jt/2 en M .
h) Trouver l’angle des lignes y = 1, u = ji/2.
c) Montrer que la ligne a = sin y et la ligne u = 1 admettent
une tangente commune en M .
570. Montrer que la normale à la surface engendrée par les tan­
gentes à une hélice fait un angle constant avec l’axe de cette hélice.
571. Former l’équation du plan tangent à la surface x ==- 2y — u,
y = y2 + y2, z == y3 — y3 en il/ (3, 5, 71.
572. Former les équations du plan tangent et de la normale à la
surface x — u 4- y, y —u — v, z = uv en M (u = 2, u = 1).
573. Former les équations du plan tangent et de la normale en
M (1, 3, 4) à la surface x = y, y = u2 — 2yy, z = u* — 3y2y.
574. Soit donnée la surface x = u co? v, y = y sin y, z = y.
Former les équations du plan tangent, de la normale à la surface
et de la tangente à la ligne u = 2 au point M (u = 2, y = ji/4).
575-578. Former les équations du plan tangent et de la normale
aux surfaces suivantes:
(575) z = s3 -t- y3 en Af (1, 2, 9).
(576) x2 4 - y2 4-z2 = 169 en J / (3, 4, 12).
(577) x2 — 2y2 — 3z2 — 4 = 0 en M (3, 1, —1).
(578) S + S + S = 1 en (*«. 2/0, 2.,).
579. Former l ’équation du plan tangent à la pseudo-sphère
x = a sin y cos y, y = a sin a sin y,
2 = a (ln tg (y/2) 4- cos y).
580. Former les équations du plan tangent et de la normale à
l’hélicoïde normal
x = y cos y, y = y sin y, z = ay.
Comportement de la normale lorsqu’elle se déplace le long des lignes
de coordonnées.
581. Fjquation du plan tangent au tore
x = (7 4-5 cos y) cos y, y = (7 -f 5 cos u) sin y,
z = 5 sin y
au point M (y, v) pour lequel
cos y = 3/5, cos u — 4/5 (0 < y, y < n/2).
582. Tracer la tangente à la surface xyz = 1, qui est parallèle
au plan x -f-y 4 -z — 3 = 0.
5 -0 1 8 2
66 SURFACES [CH. 4

583. Montrer que les plans tangents à la surface xyz = a3 for­


ment avec les plans de coordonnées un tétraèdre de volume constant.
584. Montrer que tout plan tangent au cône passe par le sommet.
585. Montrer que les plans tangents à la surface z = x3 + 1/3
aux points M (a, —a, 0) forment un faisceau.
586. Trouver les points du tore
x = (a -j- b cos u) cos i;, y = (a -f- b cos u) sin v,
z = 6 sin u,
où la normale est perpendiculaire au plan A x + By + Cz + D = 0.
587. Soient donnés une surface x'1-)- yn + zw — (F1 = 0 et un
point M ( a, 6, c) sur cette surface (a, 6, c et d sont positifs). Mon­
trer que si A, B et C sont les points d’intersection du plan tangent
en M avec le? axes Ox, Oy, Oz, alors ^ ^ + ^ = 1.
588. Montrer que le plan tangent à la surface/ (x — az, y — bz) =
= 0 en un point quelconque est parallèle à une direction fixe.
589. Montrer que le plan tangent à une surface tubulaire (voir
exercice 562) est parallèle à une tangente à la ligne directrice, et
que les normales à cette surface sont les normales de la directrice.
590. Montrer que les plans tangents à la surface
z = x(p (ylx)
passent par l ’origine des coordonnées.
591. Montrer que les plans tangents à la surface de translation
r = r x lu) 4 -r2 (u) le long d’une ligne u = const ou v = const sont
parallèles à une droite.
592. On dit qu’une surface S ' est parallèle à une surface S si
elle est engendrée par les extrémités des segments de longueur cons­
tante de normales à S. On conviendra d’appeler les extrémités de
ces segments points associés de S et de S'.
Montrer que : a) les plans tangents à S et S ' en des points associés
sont parallèles.
b) la propriété de parallélisme est réflexive (c’est-à-dire que si S '
est parallèle à S , alors S est aussi parallèle à S').
593. Supposons qu’une surface est la partie de la figure engendrée
par les tangentes à une ligne r = r (s). Former l ’équation d ’un plan
tangent à cette surface. Etudier le comportement de ce plan lorsque
le point de contact décrit des génératrices rectilignes.
594. Montrer que les surfaces z = tg (xy), x2 — y2 = a sont
orthogonales en leurs points d’intersection.
595-597. Montrer que les familles de surfaces suivantes sont deux
à deux orthogonales (X, u, v sont les paramètres des familles) :
(595) Ax + y2 + z2 = X, y = \iz, y2 + z2 = ve*.
§ ü] PLAN TANGENT ET NORMALE A UNE SURFACE 67

(596)? + y2 + z2 = X, Z- + y2 + z~ = uy,
7
or + y2 + z2 = vz.
(597) xy = Xz2, x2 + y2 + z2 = p, x2 + y2 - f s 2 =-•
= v (x2 - y2).
598. Montrer que le plan tangent à la surface x = u cos u, y =
= u sin v, z = f (v) -f au en un point quelconque de la ligne u = c
passe par une droite fixe.
599. Montrer que si toutes les normales a une surface sont con­
courantes, alors cette surface est une sphère ou un domaine d’une
sphère.
600. Montrer que la normale à une surface de révolution est con­
fondue avec la normale principale de la méridienne et coupe l ’axe
de rotation.
601. Montrer que si toutes les normales à une surface coupent une
même droite, cette surface est une surface de révolution.
602. Montrer que la surface réglée R = r (u) -f va (u) est déve­
loppable si et seulement si
r'aa' = 0.
603. Montrer qu’une surface parallèle à une développable est
une développable.
604. Montrer que toute surface développable peut être décom­
posée en
a) une partie de surface ;
b) une partie de cylindre;
c) une partie de cône;
d) une partie d’une figure engendrée par les tangentes à une
ligne gauche. Cette figure s’appelle arête de rebroussement.
605. Soit S une surface développable du type d) de l ’exercice 604.
Montrer que le plan tangent à S en un point M est confondu avec
le plan oscillateur à l ’arête de rebroussement en M .
606. On appelle surface de Catalan une surface réglée gauche dont
les génératrices sont parallèles à un plan appelé plan directeur.
Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une surface
réglée
r = p (u) + va (u)
soit une surface de Catalan est que
aa'a* = 0, a* =£ o.
607-610. Trouver la ligne de striction des surfaces suivantes:
(607) L ’hélicoîde normal.
(608) L’hyperboloide de révolution à une nappe.
(609) La surface engendrée par les binormales à une ligne gauche.
(610) La surface engendrée par les normales principales à une
ligne gauche.
5*
68 SURFACES [CH. 4

611. Montrer que la surface engendrée par les normales à une


surface réglée gauche aux points d’une génératrice est un paraboloïde
hyperbolique ou une partie de paraboloïde hyperbolique.
612. Montrer que la ligne yz = x. xz = y + 1 et la surface z = xy
présente un contact d’ordre 2 au point M (0, —1, 0).
613. De quel ordre est le contact de la ligne
x = t*, y = 1* + 2 ty z = t2
et de la surface
& + y- = X (y + z)
en l ’origine des coordonnées.
614. Montrer qu’une droite présentant un contact d’ordre ^ 2
avec une quadrique est entièrement située sur cette quadrique.
615. Montrer qu’une ligne est plane si en chacun de ses points
elle présente un contact d ’ordre ^ 3 avec le plan osculateur.
616. Supposons qu’une ligne L et une surface S présentent un
contact d’ordre n en un point A/0. Montrer que la projection L'
de L sur 5 parallèlement à une direction non contenue dans le plan
tangent a S en M 0 présente avec la ligne L un contact d ’ordre n en M 0.

§ 12. Famille de surfaces. Enveloppe


Soit
F (x, y, z) = C (1)
l’équation d’une famille de surfaces à un paramètre. L’ensemble de
tous les points vérifiant le système d’équations
F (x , y, z, C) = 0, dc F (x, y , z, C) = 0 (2)
s’appelle discriminant de la famille (1).
On appelle enveloppe de la famille (1) la surface qui en chacun
de ses points est tangente à une surface de la famille (c’est-à-dire
qu’elle a un point et un plan tangent en commun avec cette surface).
La partie du discriminant qui est une surface est une enveloppe.
Les points de contact de l ’enveloppe de la famille (1) avec une sur­
face fixée de la famille forment dans le cas général une ligne appelée
caractéristique et définie par le système (2) pour la valeur de C cor­
respondant à la surface considérée.
L’ensemble des points vérifiant le système d’équations
F (x, y, z, C) = 0 , dc F (x, y, z, C) = 0,
dec F (x, y , z, C) = 0
s'appelle arête de rebroussement de l'enveloppe. Si la famille de carac­
téristiques possède une enveloppe, celle-ci appartient à l ’arête de
rebroussement.
§12] FAMILLE DE SURFACES. ENVELOPPE

Soit
F (2% y, s, Ci, C2 ) = 0 (3)
l’équation d’une famille de surfaces à deux paramètres. L’ensemble
des solutions du système
F (x, y, 2, C2) = 0, dc F (x, y, s, £ 2) = 0,
de* F (x, y, 2, Ci, Ct) = 0
s’appelle discriminant de la famille (3). L'enveloppe de la famille (3)
se définit comme plus haut.
617-619. Trouver l ’enveloppe de la famille de surfaces:
(617) x2 + y2 + (2 - C)2 - 1 = 0.
(618) x + C2y + 2 - 2C = 0.
(619) (x - C)2 + (y - C)2 4- (z - C)2 - C2 = 0 (C =#= 0).
620. Citer un exemple de famille de surfaces dont le discrimi­
nant est une ligne.
621. Citer un exemple de famille de surfaces dont le discrimi­
nant est un point.
622. Trouver l ’enveloppe et les caractéristiques de la famille de
sphères
(x - C)2 -f- y* + s2 - 1 = 0.
Existe-t-il une arête de rebroussement de l’enveloppe?
623. Trouver l ’enveloppe des sphères dont les diamètres sont les
cordes de l ’ellipse

parallèles aux axes de symétrie. Même question pour l’hyperbole.


624. Trouver l ’arête de rebroussement de l ’enveloppe de la fa­
mille de plans
x sin a — y cos a -{- 2 = 6a,
où 6 = const, a est un paramètre.
625. Trouver l ’enveloppe d’une famille de plans formant chacun
un tétraèdre de volume V donné avec les plans de coordonnées.
626. Former l’équation d’une famille de sphères dont l’enveloppe
est le cône épointé
x2 + y2 = àrz2 (2 ^ 0).
627. Tiouver l ’enveloppe d’une famille de sphères de rayon cons­
tant dont les centres sont situés sur une ligne donnée p = p (s)
(surface tubulaire).
628. Trouver l ’enveloppe, les caractéristiques et l’arête de re­
broussement d ’une famille de sphères de rayon a dont les centres sont
situés sur le cercle
x1 + y2 — b2, 2 = 0.
70 SURFACES [CH. 4

629. Trouver l’enveloppe, les caractéristiques et l ’arête de re­


broussement de la famille de surfaces
l(x - C)2 + (y - R)2 + z2 - i?2I X

X Hz - C)2 -j- (u + R )2 + s2 - Æ21 = 0 (y2 + # 0).


630. Trouver l ’enveloppe des plans oscillateurs à une ligne gau­
che et ses caractéristiques. Existe-t-il une arête de rebroussement
de l ’enveloppe?
631. Trouver l’enveloppe des plans normaux à une ligne gauche,
ses caractéristiques et l’arête de rebroussement.
632. Trouver l ’enveloppe des plans rectifiants d’une ligne gauche,
ses caractéristiques et l ’arête de rebroussement.
633. Trouver l ’enveloppe d’une famille de cônes circulaires iden­
tiques (d’angle de section axiale égal à 2a) de sommet en l’origine
des coordonnées et tangents au plan z =-- 0.
634. Montrer que les surfaces développables et elles seules sont
les enveloppes d’une famille de plans à un paramètre.
635. Une surface développable a est coupée par une famille de
plans parallèles. Montrer que les développées des sections sont situées
aussi sur une surface développable.
636. Trouver l ’enveloppe d’une famille de sphères de rayon cons­
tant a dont les centres sont situés sur le plan z = 0.
637. Montrer que si les points de contact de tous les plans tan­
gents à une surface sont situés sur des lignes, alors ces lignes sont
des droites ou des segments de droite.
638. Trouver l’enveloppe d’une famille de plans dont la somme
des distances à n points fixes est constante.

§ 13. Première forme quadratique


On appelle première forme fondamentale <pt d'une surface S de (R3
le produit scalaire induit sur chaque espace vectoriel tangent à S
par le produit scalaire défini sur [R3. Donc, à tout couple A. p de
vecteurs tangents à la surface (en un même point) la forme q>t associe
le nombre (px (A, p) = h-p. La forme quadratique correspondant à
<Pi s’appelle première forme quadratique et se note ds2 (ou encore q^).
La donnée de la forme bilinéaire cpt équivaut à la donnée de la forme
quadratique ds2. Pour un vecteur A tangent à la surface on a ds2 (A) =
=-* <Pi (A, A) = A-A = | A |2. Si ({/, r) est une représentation para­
métrique de la surface,dur, drr, une base mobile, alors les fonctions
E (u, v) = dur (a, v)*dur (a,v),
F (u, v) = dur (a, u ) (n,i;),
G (iu, v) = dDr (u, u)-dLr (u,v)
§ 13] PREMIÈRE FORME QUADRATIQUE 71

sont appelées coefficients de la première forme quadratique (fonda­


mentale). Si h et p sont des vecteurs tangents à la surface au point
r (a. n). et
h = k\dur (u, v) 4 -/'2^cf (**, *>)>
p = Pidur (u, i;) + p 2<^r (a, z;)
{c’est-à-dire que (hx, h2) et (plT p2) sont les coordonnées des vec­
teurs h et p dans le repère mobile, alors
ds'1 (h) = E (u, v) h\ + 2F (u, u) M -, + G (u. v) h\.
<Pi (*, p) = E (u, y) + F (u, z;) (Atp2 + A 2pi) +
+ G ( u9 z?) ft2p2.
On note souvent ds2 par
ds2 = E du2 -f- 2F du dz; 4- G dzr,
où du (A) — /&!, dz; (A) — A2.
Si une ligne d’une surface est donnée par les équations intrinsè­
ques u - u (t). v = v (/). alors la longueur d’arc de cette ligne se
calcule par la formule

s= E ( u (t), u (/))(u '(0 )2+ 2F ( u ( 0, (^)) (0 17' (0 -H


+ G(u(*), u (0 )(^ W )2
Si (p est l’angle de deux lignes d’une surface (définies par les équa­
tions intrinsèques u = ux (t), v = vx (0 et u = u2 (t), u = v2 (J))
en un point commun de coordonnées curvilignes (z/0, v0) = (ux (J0),
(*o)) == ( u 2 (^o)* ^2 (^o))» alors
cos <p = (E (u0, v0) u[ (tQ) u't (t0) + F (u0, vQ) ( u [ (t0) v'„ {t0) +
+ » ; (g v[ (t0)) + G (u0, v0) vx (t0) v't (t0)),

di = v E ( « 0, ig K ( g ) 2+ 2F (u 0, v0) a[ ( g y; ( g + G (u0, v 0) (v[ ( g ) 2,
dj = y E (Uo, y 0) (“ s (g)2 + 2 F ( u 0, v0) u t ( t 0) v't ( t 0) + G (u 0, i>0) K (<d))2-
L’aire a d’un domaine fermé D d’une surface, image d’un do­
maine fermé D f par la fonction vectorielle r (c’est-à-dire r (D') = D)
est donnée par
or= j f Y E G — F*dudo.
D:
Un difféomorphisme / d’une surface S sur une surface Q est une
isométrie s’il conserve les distances, c’est-à-dire que la longueur d’arc
de toute ligne de S comprise entre des points M et N est égaie à la
longueur d’arc de la ligne / (l) de Q compris entre les images de M
et de N . On dit qu’une surface S est applicable sur une surface Q
72 SURFACES [CH. 4

si pour tout point M Ç S il existe une isométrie d’un voisinage W


de M sur une partie de la surface Q.
On dit qu’un difféomorphisme / d’une surface S sur une surface Q
est une application conforme si l ’angle de deux lignes quelconques de
S est égal à l ’angle de leurs images sur Q.
Soient (U, r,) et (t/, r 2) des représentations paramétriques des
surfaces S et Q respectivement,

/ : r, (U) r 2 (U)y (u, v) »-* r 2 (u, v)


une application associant les points de mêmes coordonnées curvi­
lignes. L’application / est une isométrie (conforme) si et seulement
si les coefficients des premières formes quadratiques de S et de Q
correspondant aux représentations paramétriques indiquées sont
confondues (resp. proportionnelles).
639-649. Trouver la première forme quadratique des surfaces
de révolution suivantes:
(639) La surface de révolution autour de Oz : x = / (u) cos y,
y = f (u) sin y, z = g (u).
(640) La sphère : x = R cos u cos u, y = R cos u sin y, z =
= R sin u.
(641) L’ellipsoïde de révolution: x = a cos u cos v, y =
= a cos u sin u, z = c sin u.
(642) L’hyperboloïde de révolution à une nappe : x = a ch u cos u,
y = a ch u sin u, z = c sh a.
(643) L’hyperboloïde de révolution à deux nappes : x =
= a s h u cos y, y = a sh u sin y, z = c ch u.
(644) Le paraboloïde de révolution : x = u cos y, y = u sin y,
z = u2.
(645) Le cylindre circulaire : x = R cos y, ÿ = i? sin y, z = u.
(646) Le cône circulaire épointé: x = u cos y, y = u sin y,
Z = Au (u 0 ).
(647) Le tore : i = (û + 6 cos u) cos y, y = (a + b cos u) sin y,
z = 6 sin u.
(648) La caténoïde : x = a ch (u/a) cos y, y = a ch (u/n) sin y,
z = u.
(649) La pseudo-sphère : x = a sin u cos y, y = a sin u sin y,
z = a (ln tg (u/2) + cos u) (u =£ ji/2).
650. Trouver la première forme quadratique de l ’hélicoïde nor­
mal x = u cos v, y = u sin y, z = au.
651. Trouver la première forme quadratique de l ’hélicoïde x =
= u cos y, y = u sin y, z = / (u) + ay.
652. Trouver la première forme quadratique d ’une surface *S
sachant que S est une partie de la figure engendrée par:
a) les tangentes,
b) les normales principales,
§ 13] PREM IÈRE FORME QUADRATIQUE 75

c) les binormales à une ligne r = r (u), où u est un paramètre


naturel.
653. Trouver la première forme quadratique de la surface
s = s (x, y).
654. Indiquer les formes quadratiques qui ne peuvent être des
formes quadratiques premières pour une surface:
a) ds2 = dur + 4du dv + dir ;
b) dsr — du2 4- 4du dv -j- 4dir ;
c) ds2 = du2 — 4du dv -f- 6dir ;
d) ds2 = du2 -f- 4du dv — 2dir.
655. Trouver les formules de transformation des coefficients de
la première forme quadratique et de l ’expression
h = V eg~ f*
lorsqu'on passe à un nouveau système de coordonnées curvilignes.
656. Montrer que la première forme quadratique d ’une surface
de révolution peut être écrite sous la forme
dsr = du2 4- G (u) dir
dans un système de coordonnées curvilignes convenable.
657. On dit qu’un réseau de coordonnées de lignes sur une sur­
face est de Tchébijchev si les segments de lignes de coordonnées d’une
famille compris entre deux lignes de l’autre famille sont égaux.
Montrer qu’un réseau de lignes de coordonnées sur une surface est
de Tchébychev si et seulement si dcE = 0, dcG = 0.
658. La première forme quadratique d’une surface est de la forme
dsr — du2 + 2F du dv + dir.
Que peut-on dire des coordonnées curvilignes?
659. Réduire la première forme quadratique de la sphère, du
tore, de la caténoïde et de la pseudo-sphère à la forme
ds2 = du2 + G (u) dv2.
660. On dit qu’un système de coordonnées curvilignes sur une
surface est isotherme si la première forme quadratique s’y écrit:
ds2 = A (u, v) (du2 dv2).
Trouver les coordonnées isothermes sur une pseudo-sphère.
661. Trouver l ’angle des génératrices rectilignes du paraboloïde
hyperbolique z = axy.
662. Montrer que les aires des domaines des paraboloïdes z =
= a ( r | z/2)/2 et c = axy, qui se projettent sur un même domaine
du plan xOy, sont égales.
74 SURFACES [CH. 4

663. Former les équations des lignes qui rencontrent les méri­
diennes d ’une surface de révolution sous un angle constant a (les
loxodromies).
664. Trouver l ’équation des loxodromies de la sphère.
665. Montrer que si une famille de lignes sur une surface est dé­
finie par l ’équation différentielle A du -f- B du = 0, alors l’équa­
tion des trajectoires orthogonales, c’est-à-dire des lignes faisant un
angle droit avec les lignes données, s’écrit
(BE - AF) du + (BF — AG) du = 0.
6 6 6 . T r o u v e r les tr a je c to ir e s o r t h o g o n a le s aux g én é r a tr ic e s
r e c t ili g n e s du côn e.
667. Trouver les trajectoires aux génératrices rectilignes d’une
surface S , partie d’une figure engendrée par les tangentes à une
ligne.
668. Former l’équation différentielle des lignes rencontrant les
génératrices rectilignes de la surface S de l’exercice 667 sous un
angle constant a.
669. Former l ’équation différentielle des trajectoires orthogonales
à une famille de lignes cp (u, v) = const sur une surface.
670. Trouver les trajectoires orthogonales à la famille de lignes
u + u = const sur la sphère
x = R cos u cos u, y = R cos u sin u, z = R sin u.
671. Trouver les trajectoires orthogonales à la famille de lignes
u = Cev sur l’hélicoïde oblique x = u cos v, y = u sin v, z =
= u + v.
672. Trouver la famille de trajectoires orthogonales à la famille
de lignes i; = u2 + a, où a est un paramètre, sur le cône circulaire
x = u cos u, y = u sin y, z = u.
673. Former les équations de l’hélicoïde oblique x = u cos y,
y = u sin y, z = u + v rapportées aux lignes y = const et à leurs
trajectoires orthogonales.
674. Définir la condition d’orthogonalité de deux familles de
lignes sur une surface définies par l’équation différentielle
P (u, y) du2 + Q (u, y) du du + R (y, y) dir = 0.
675. Montrer que l ’équation différentielle
du2 — (a2 + a2) dir = 0
définit un réseau orthogonal sur l’hélicoïde normal x = u cos y,
y = u sin y, z = au.
676. Trouver les trajectoires orthogonales aux génératrices recti­
lignes de la surface z = axy.
677. Montrer que les lignes qui en chacun de leur point sont bis­
sectrices de l’angle des lignes de coordonnées sont définies par les
§ 13] PREMIÈRE FORME QUADRATIQUE 75

équations différentielles
V Ê d u ± V G dv = 0.
678. Trouver les équations des lignes de l’hélicoïde normal
x = u cos u, y = u sin u, z = au, qui sont bissectrices des angles
des lignes de coordonnées.
679. Trouver les équations des lignes de la sphère x = a cos u X
X sin u, y = a sin u sin y, z = a cos u, qui sont bissectrices des
angles des parallèles et des méridiennes.
680. Trouver les équations des lignes qui sont bissectrices des
angles des génératrices rectilignes en chaque point de la surface
z = axy.
681. Soit donnée la surface
x = u- + ir, y = u? — u2, z = au (| u | + I v \ 0).
a) Trouver la première forme quadratique.
b) Calculer la différentielle de la longueur d’arc des lignes
u = 2, u = 1, u — au.
c) Calculer la longueur d’arc de la ligne v = au comprise entre
ses points d’intersection avec les lignes u = 1, u = 2.
682. Trouver l’angle des lignes u + u = 0, u — u = 0 de l’hé-
licoïde normal x = u cos u, y = u sin u, z = au.
683. Trouver le périmètre et les angles intérieurs du triangle
curviligne u = ±air/2, u = 1, situé sur une surface telle que
ds~ = dur + (u* + ar) dir.
684. Trouver la longueur d’arc de la ligne u = u, compris entre
les points Mx {ux, i^) et M 2 v2) d’une surface dont la première
forme quadratique est
ds2 = du2 + sh2 u dir.
685. Trouver l’angle des lignes u = 2a et v = —2u d’une surface
dont la première forme quadratique est
ds2 = du2 + dir.
686. Trouver l’angle des lignes v = u + 1 e t u = 3 — u d e l a
surface x — u cos v, y = u sin u, z = u2.
687. Soient données les lignes
v = 1n {u ± Y u2 + &2) + C
sur l’hélicoïde normal x = u cos u, y = u sin u, z = au.
Calculer les longueurs d’arcs de ces lignes compris entre les points
Mj, (i*i, ux) et M 2 (u2, u2).
688. Soient données deux familles de lignes
u = ± a ln tg (u/2) + C
76 SURFACES [CH. 4

sur la pseudo-sphère
x = a sin u cos y, y — a sin u sin uy
z = a (ln tg (u/2) + cos u).

Calculer la longueur d’arc de la ligne de chaque famille, compris entre


les points M x (ux, vx) et M 2 (u2, v2).
Montrer que les longueurs d’arc de toutes les lignes d’une famille
comprises entre deux lignes fixes de l’autre famille sont égales.
689. Soit donné sur une sphère un triangle rectangle dont les
côtés sont des arcs de grands cercles. Trouver: a) une relation entre
les côtés du triangle; b) l’aire de ce triangle.
690. Trouver l’aire du quadrilatère limité par les lignes u = 0,
u = a, v = 0 et v = 1 de l’hélicoïde normal x = u cos v, y =
= u sin v, z = au.
691. Trouver l’aire du triangle curviligne limité par les lignes
u = zta u et u = 1 de la surface dont la première forme quadratique
est
ds2 = du2 + (u2 + a2) dur.

692. Trouver l’aire du domaine sphérique convexe limité par


la fenêtre de Viviani.
693. On appelle onglet sphérique la portion de sphère limitée
par deux demi-cercles de diamètre commun. Trouver l’aire S d’un
onglet sphérique d’angle au sommet <p0.
694. Montrer que toute surface cylindrique est applicable sur
un plan.
695. Montrer que toute surface conique est applicable sur un
plan.
696. Montrer que la portion de figure engendrée par les tangentes
à une ligne est une surface applicable sur un plan.
697. Montrer que l’hélicoïde normal est applicable sur une caté-
noïde.
698. On appelle surface de Liouuille une surface dont la première
forme quadratique est réduisible à la forme
ds2 = (/ (u) + g (u)) (du2 + du2).
Montrer que la surface applicable sur une surface de révolution est
une surface de Liouville.
699. Montrer que toute surface de révolution peut être appliquée
sur un plan par une application localement conforme.
700. On dit qu’une application est équiaréale si les domaines
homologues ont des aires égales. Montrer que si une application
d’une surface sur une autre est conforme et équiaréale, alors elle est
isométrique.
§ 14] DEUXIÈME FORME QUADRATIQUE 77

§ 14. Application sphérique,


deuxième forme quadratique
Soit S une surface orientée dont l’orientation est déterminée par
le champ m des vecteurs unitaires normaux. L’application de la
surface S dans la sphère S2, qui à un point Af de S associe un point
Af' de S2, de rayon vecteur m (Af), s’appelle application sphérique
(ou gaussienne) de la surface S . Ceci étant, les espaces tangents T yfS
et TM'S 2 peuvent être identifiés par identification des vecteurs
tangents (Af, A) et (Af', h). L’application sphérique est lisse et sa
différentielle en Af, traitée comme une application linéaire de
l’espace T y[S, s’appelle opérateur principal de la surface (en A/) et se
note .4. L’opérateur principal permet de définir sur chaque espace
vectoriel tangent à S une forme bilinéaire symétrique <p2, appelée
deuxième forme fondamentale, comme suit: cp2 (h, p) = — .4 (h)-p =
= —h-Jh(p). La forme quadratique correspondant à fp2 s’appelle
deuxième forme quadratique de la surface et se note également cp2.
Si (U, r) est une représentation paramétrique de S et
___ du.r X d^r
\dar X d Dr\ ’

alors
Jh (dur) = dum , j i (d0r) = d0m
et pour les vecteurs tangents h = dur hx + djr h2 et p = dur p1 +
+ à f p2 on a
A (h) = dum ht + dvm h2
et
<p2 (A, p) = —dum*dur A ^ — dum -dJJr h 1p 2 —
— dvfn-durhrfi — h2p 2.
Les fonctions
L(u, u) = —dum(u, u)-dur ( u , i;) = m(u, v)-d2ullr ( u , y) =
a „ r d*u r

/ EG — F2 ’

Af(a, i ? ) = — 3um(u, v)-30r(u, y) = —d0m (u, y).<5ur(u, y) =


dar d0r d2uvr
==m(u, u)
Ÿ E G — F3 ’

N (u, y) = — d0m (u, i;)-30r(u, u) = m (uy v)-dlvr{u, y) =


durdprd^r
~ Y EG— r -
78 SURFACES [CH. 4

s’appellent coefficients de la deuxième forme quadratique (fondamentale)


de la surface. On a la formule
<p2 (*> P) = LhiPi + M (hlp 2 + AoPi) + Nhop.j.
La deuxième forme quadratique s’écrit souvent
<p2 = L du2 + 2M du du + N dir.
Dans la base mobile (dttr, d^r) de la surface, la matrice de l’opé­
rateur principal A s’écrit
1 [“FM —GL FN — GAT
EG-F- [ f l — E M FM — E N /
En tout point de la surface sont définis des valeurs propres (réelles)
X2 de l ’opérateur principal A et des vecteurs propres unitaires
deux à deux orthogonaux e1 et e2 tels que A (*i) = x, A (e2) =•
= X2e2. Les directions définies sur chaque plan tangent à la surface
par les vecteurs ex et e2 sont dites principales. Le point de la surface
S en lequel l’opérateur principal est nul, c’est-à-dire X1 = 0 et
X2 = 0, s’appelle point méplat.
Le point en lequel l’opérateur principal est une similitude, c’est-à-
dire = X2 0, s’appelle point ombilical (ou ombilic).
On appelle courbure normale kn d’une ligne d’une surface en un
point M la projection du vecteur de courbure kn de cette ligne en M
sur la normale à la surface orientée par le vecteur m (M). Si deux
lignes d’une surface possèdent une tangente commune en un point M,
alors leurs courbures normales sont confondues en ce point. Donc,
la courbure normale en M peut être traitée comme une fonction de la
direction dans le plan tangent en M et appelée courbure normale de la
surface dans la direction donnée. La courbure normale d’une ligne en
M est donnée en fonction du vecteur h tangent en M par la formule
<P 2 (h)
*»(*)
L’intersection du plan normal à une surface avec cette surface
est une ligne appelée section normale. La courbure d’une section
normale est confondue avec le module de la courbure normale.
Entre la courbure k d’une ligne d ’une surface et la courbure k 0
de la section normale possédant une tangente commune avec la
ligne considérée on a la relation
k0 = k | cos 0 |,
où 0 est l’angle du vecteur m et du vecteur n de la normale principale*
à la ligne. Les courbures normales de la surface dans les directions
principales s’appellent courbures normales principales et sont désignées
par kx et k 2.
On a
ki = —Xj, k 2 = —X2
§ 14] DEUXIÈME FORME QUADRATIQUE 71*

et ku k 2 sont les racines de l’équation


(EG — F2) k2 — (EN + GL — 2FM) k + LN - M 2 = 0.
Si un vecteur tangent h fait un angle <p avec le vecteur ex de la direc­
tion principale, alors
kn (h) = kx cos2 <p + k2 sin2 (p.
Cette formule s’appelle formule d'Euler.
La courbure totale (ou de Gauss) d’une surface est définie par la
formule
„ j 4 . / 7 i LN — M 2
K = det Jk = k fa = EG__F* »
la courbure moyenne, par
u _ 1 4 . ,, * , + ** _ EN + G L -2 F M
n — 2 jt— 2 — 2(£G—F-)

Si K > 0, le point de la surface est dit elliptique ; si Æ < 0r


hyperbolique ; si A' = 0, parabolique.
Si à partir d’un point A/ de la surface S on porte sur la tangente
à chaque section normale un segment de longueur égale à la racine
carrée du rayon de courbure de cette section, on obtient une ligne
appelée indicatrice de Dupin.
701-714. Trouver les images sur la sphère par l’application sphé­
rique des surfaces suivantes:
(701) La sphère.
(702) L ’ellipsoïde.
(703) Le paraboloïde elliptique.
(704) L ’hyperboloïde de révolution à une nappe.
(705) L’hyperboloïde de révolution à deux nappes.
(706) Le cylindre elliptique.
(707) Le cylindre parabolique.
(708) Le cylindre hyperbolique.
(709) Le cône circulaire.
(710) La caténoïde.
(711) La pseudo-sphère.
(712) Le tore.
(713) Le cylindre y — a?.
(714) L’hélicoïde normal.
715. Une surface S est une portion de figure engendrée par les
tangentes à une courbe gauche r = r (J). Montrer que l’image de S
par une application sphérique est une courbe de la sphère.
716-726. Trouver la deuxième forme quadratique des surfaces de
révolution suivantes:
(716) La surface de révolution autour de l’axe Oz: x = f (u) cos vy
y = f (u) sin v, z = g (u).
80 SURFACES [CH. 4

(717) La sphère : x = R cos u cos y, y = /? cos h sin y, z =


= /? sin u.
(718) L’ellipsoïde de révolution : x = a cos u cos y, = a cos u x
X sin y, z = c sin a.
(719) L’hyperboloïde de révolution à une nappe: x = a ch u X
X cos y, y = a ch u sin y, z = c sh a.
(720) L’hyperboloïde de révolution à deux nappes: x = a sh u X
X cos y, y = a sh a sin y, z = c ch u.
(721) Le paraboloïde de révolution: x = u cos y, y = a sin y,
s = u2.
(722) Le cylindre circulaire: x = /? cos y, y = /? sin v, z = u.
(723) Le cône circulaire épointé: x = u cos y, y = u sin y,
z = Ara (u =£ Ü).
(724) Le tore : x = (a + b cos a) cos y, y = (a + ‘6 cos u) X
X sin y, z — b sin a.
(725) La caténoïde : x = a ch (a/a) cos y, y = a ch (a/a) sin y,
z = a.
(726) La pseudo-sphère : a; = a sin u cos y, y = a sin a sin y,
z = a (ln tg (u/2) + cos a).
727. Trouver la deuxième forme quadratique de l’hélicoïde
normal x = u cos v, y = u sin y, z = ay.
728. Montrer que la deuxième forme quadratique est identique­
ment nulle dans tout système de coordonnées curvilignes sur une
surface.
729. Montrer que si la deuxième forme quadratique de la surface
z = / (x, y)
est identiquement nulle, alors cette surface est un plan ou une por­
tion de plan.
730. Montrer que les équations de la caténoïde (voir exercice 530)
peuvent encore s’écrire:
x = y u2+ a2cos y,
y = Y u2+ a 2 sin y,
z = a l n ( a + y a 2+ a2).
Trouver la deuxième forme quadratique de la caténoïde pour la
représentation paramétrique indiquée et calculer la courbure normale
des lignes de coordonnées.
731. Trouver les courbures principales de la surface S engendrée
par les tangentes à une courbe gauche.
732. Calculer les courbures principales aux sommets de l ’hyper-
boloïde à deux nappes
Jl 1 = 0.
ü 2 b2 c2
§ 14] DEUXIEME FORME QUADRATIQUE 81

733. Trouver les directions principales et les courbures principales


de rhélicoîde normal x = u cos y, y = u sin y, z = au.
734. Montrer que les directions principales de rhélicoîde normale
sont bissectrices des angles que font les directions de la génératrice
et d’une hélice.
735. Calculer les courbures principales de la surface z = xy en
M (U 1, 1).
736. Calculer les courbures principales de la surface

au point M (0, 0, 0).


737. Montrer que l ’une des sections normales principales en tout
point de la surface x = u cos y, y = u sin y, z = \u est une droite.
738. Trouver les courbures des sections normales à la surface
y = x212:
a) en un point arbitraire;
b) aux points des lignes obtenues en coupant la surface par des
plans z = k, dans les sens des tangentes aux lignes ;
c) au point M (2, 2, 4) dans le sens de la tangente à la ligne
y = ar/2, z = xr.
739. Sur la surface x = u2 + ir, y = ur —• v2, z ■= uv on donne
un point P (u = 1, v = 1).
a) Calculer les courbures principales de cette surface au point P.
b) Trouver les équations des tangentes P TX et P T 2 aux sections
normales principales en P.
c) Calculer la courbure de la section normale en P qui passe par
la tangente à la ligne v = u2.
740. Soit donnée la surface
z = 2 x * + -^ y z.
a) Trouver l’équation de l’indicatrice de Dupin en l’origine des
coordonnées.
b) Calculer en l’origine des coordonnées le rayon de courbure de
la section normale dont la tangente fait un angle de 45° avec l’axe Ox.
741. Dans le plan tangent en M à une surface on trace n droites
faisant entre elles des angles égaux à Ji/n. Montrer que

où 1/r* sont les courbures normales des lignes de la surface tangentes


aux droites considérées.
742. Trouver le lieu géométrique des centres de courbure des
lignes d'un ellipsoïde de révolution passant par le sommet M de
ce dernier.
6—0182
82 SURFACES [CH. 4

743. Montrer que les surfaces développables sont caractérisées


par le fait que leur courbure totale est nulle en tous les points.
744. Trouver les surfaces dont la deuxième forme quadratique
est un carré parfait.
745. Montrer que l ’un des principaux rayons de courbure d ’une
surface de révolution est égal au segment de normale compris entre
la surface et l’axe de rotation.
746. Trouver la courbure totale des surfaces des exercices 639-649
sous forme d’un produit des courbures principales (sans calculer les
formes quadratiques).
747. Montrer que la rotation d’une parabole autour de la direc­
trice nous donne une surface telle que | JR1 | = 2 | i?2 |, où R Y et R 2
sont les principaux rayons de courbure.
748. Trouver l ’expression de la courbure totale d’une surface
rapportée aux coordonnées isothermes.
749. Trouver l’expression de la courbure totale d’une surface
rapportée aux coordonnées semi-géodésiques, c’est-à-dire des coordon­
nées dans lesquelles la première forme quadratique devient
dsr = dur + G (u, v) dir.
750. Trouver la courbure totale de la surface dont la première
forme quadratique est
ds2 = du2 + e2u dirK
751. Trouver la courbure totale du paraboloïde

752. Montrer que si la première forme quadratique d’une surface


est
ds2 = dur + 2 cos <o du du + dir,
la courbure totale est donnée par la formule

sin a)
753. Trouver la courbure totale de la surface définie par l’équation
F (x, y, z) = 0.
754. Montrer que la courbure totale de la surface de première
forme quadratique
ds-= -(U-?*V+. y ..r
+ V + C-)-

est constante.
755. Trouver la courbure totale de la surface S engendrée par les
normales principales (resp. binonnales) d’une ligne gauche.
756. Trouver les courbures totale et moyenne de l’hélicoïde
§ t<] DEUXIÈME FORME QUADRATIQUE 83

normal x = u cos y, y = u sin y, z = ay. Sur quelles lignes la


courbure totale est-elle constante?
757. Trouver les courbures totale et moyenne de la surface
s = / fa y)-
758. Trouver les courbures totale et moyenne de la surface
de révolution z = /(p), où p ~ ) / z 2+ y2.
759. Trouver la courbure moyenne d’un cylindre circulaire de
rayon a.
760. Soit S la surface engendrée par la rotation autour d’un
axe l d’une ligne L ne possédant pas de points de courbure nulle.
Montrer que S est composée de points elliptiques ou de points hyper­
boliques selon que L a sa concavité ou sa convexité tournées vers
l’axe l.
761. Trouver les points elliptiques, hyperboliques et paraboli­
ques du tore.
762-766. Etudier le caractère des points des surfaces engendrées
par la rotation des lignes suivantes:
(762) La sinusoïde y = sin x (x kri) autour de l ’axe Ox.
(763) La sinusoïde y = sin x (x ^ kn) autour de l ’axe Oy.
(764) La ligne y = ln x (x 1) autour de l’axe Ox.
(765) La ligne y = ln x autour de l’axe Oy.
(766) La branche d’hyperbole xy = 1 (x > 0, x ]/ —B!A)
autour de la droite A x 4- By = 0.
767-775. Etudier le caractère des points des quadriques sui­
vantes :
(767) L’ellipsoïde. (771) Le paraboloïde
(768) L’hyperboloïde hyperbolique.
à une nappe. (772) Le cylindre elliptique.
(769) L’hyperboloïde (773) Le cylindre parabolique.
à deux nappes. (774) Le cylindre hyperbolique.
(770) Le paraboloïde elliptique. (775) Le cône épointé.
776. Nature des points de la surface z = / (a), où u = \ x2 — y2.
777. Montrer que tous les points de la surface x + y = s3 sont
paraboliques.
778. Montrer que l’unique surface connexe de courbure totale
non nulle constituée entièrement de points ombilicaux est la sphère
ou une portion de sphère.
779. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’un
point d’une surface soit point ombilical est que
L M _ N
E F “ G
en ce point.
780. Indiquer une méthode de construction géométrique des
points ombilicaux d’une surface de révolution.
6*
84 SURFACES [CH. '•

781. Trouver les points ombilicaux de la surface engendrée par


la révolution de la sinusoïde y = sin x (x =?£=ksi) autour de Ox.
782-786. Trouver les points ombilicaux des surfaces suivantes:
(782) L’ellipsoïde de révolution.
(783) Le paraboloïde de révolution.
(784) Le paraboloïde elliptique.
(785) L’ellipsoïde.
(786) L’hyperboloïde à deux nappes.
787. Montrer que les points ombilicaux de la surface
u2 . . v2
x = -j- + v, y = u + — * z = uv
se trouvent sur les lignes
u = v, u + v + 1 = 0 .
788. Montrer que les points ombilicaux sont (caractérisés par
l’égalité
H2 = K.
789. Citer un exemple de surface présentant un seul point méplat.
790. Citer un exemple de surface sur laquelle les points méplats
forment une ligne.
791. Montrer que la seule surface à être entièrement constituée
de points méplats est le plan ou une portion de plan.

§ 15. Réseaux conjugués et asymptotes


On dit qu’une famille de lignes à un paramètre d’une surface,
définie par l’équation
/ (u, v, C) = 0,
est régulière si par tout point du domaine considéré il passe une
ligne de la famille et une seule. On appelle réseau de lignes sur une
surface un ensemble de deux familles régulières dont les lignes se
coupent et ne sont pas tangentes.
On dit que deux directions, de vecteurs directeurs h et p, dans
un plan tangent à une surface sont conjuguées si <p2 (A, p) = 0, c’est-à-
dire si
LhiPi + M Q11P2 “t” ^iPi) “J” Nh2p2 = 0»
où h = (/h, A2), p = (/h, p 2).
On dit qu’un réseau de lignes sur une surface est conjugué si en
chaque point les vecteurs tangents aux lignes des familles de ce
réseau sont conjugués.
La direction définie par un vecteur h est dite asymptotique si
<p2 (ft, A) = 0. La direction asymptotique se caractérise par le fait
que la courbure normale de la surface y est nulle. On dit qu’une
ligne d’une surface est asymptotique si la tangente en chacun de ses
§ 15] RESEAUX CONJUGUES ET ASYMPTOTES 85

points est de direction asymptotique. Les équations intrinsèques des


lignes asymptotiques sont solutions de Téquation différentielle
L dur + 2M du du + N du? = 0.
Il n’existe pas de lignes asymptotiques sur une surface composée
de points elliptiques. Il passe deux lignes asymptotiques par chaque
point d’une surface composée de points hyperboliques. Enfin, par
tout point d’une surface constituée de points paraboliques, qui ne
sont pas méplats, il passe une ligne asymptotique.
792. On demande les équations différentielles des familles de
lignes sur une surface, qui forment un réseau conjugué avec la famille
de lignes de coordonnées u = const et v = const.
793. Sous quelles conditions deux familles de lignes sur une
surface, définies par l’équation différentielle
P (w, v) dur + Q (u, v) du du + R (u, u) dtr = 0,
sont-elles conjuguées?
794. Montrer que les lignes v2 du — u2 dur = 0 de l’hélicoïde
x = u cos y, y = u sin y, z = au forment un réseau conjugué.
795. On demande l’équation différentielle de la famille de lignes
qui forme un réseau conjugué avec une famille de lignes (p (u, u) = C
d’une surface.
796. Montrer que les lignes de coordonnées d ’une surface de
translation r = r x (u) + r 2 (y) forment un réseau conjugué.
797. Le paraboloïde elliptique

est coupé par les plans x + y = C, où C est une constante arbitraire.


Trouver la famille de lignes qui forment un réseau conjugué avec
ces sections.
798. Trouver la direction conjuguée de a (1, —2, 1) au point
M (1, 1, 1) de la surface xyz = 1.
799. Une famille de lignes à un paramètre sur une surface est
définie par l’équation différentielle
A (u, v) du + B (u, v) du = 0.
Trouver l ’équation différentielle de la famille de lignes conjuguées.
800. Montrer que sur une surface développable la famille des
génératrices rectilignes est conjuguée de toute famille de lignes à
un paramètre.
801. Trouver les lignes conjuguées de la famille de lignes u + v =
= C sur l’hélicoïde oblique x = u cos y, y = v sin y, z = u + y.
802. Montrer qu’une ligne d’une surface est une ligne asymptoti­
que si et seulement si elle satisfait l’une des conditions suivantes:
a) chacune de ses tangentes est une direction asymptotique ;
86 SURFACES [CH. 4

b) sa courbure normale est nulle en tout point;


c) en tout point où la courbure est non nulle le plan osculateur
à la ligne est confondu avec le plan tangent à la surface.
803. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que
les lignes de coordonnées d’une surface soient des lignes asymptotiques
est que N = L = 0.
804. Trouver les lignes asymptotiques de la pseudo-sphère.
Montrer qu’elles forment un réseau de Tchébychev.
805. Soit Z une ligne asymptotique sur une surface <D. Montrer
que les caractéristiques de la famille à un paramètre des plans tan­
gents à O le long de Z sont confondues avec les tangentes à Z.
806. Former l’équation différentielle des lignes asymptotiques
d’une surface de révolution.
807. Trouver les lignes asymptotiques de la caténoïde x =
= ch u cos i;, y = ch u sin v, z = u.
808. Etudier les lignes asymptotiques du tore.
809. Trouver les lignes asymptotiques de l’hélicoïde normal.
810. Trouver les lignes asymptotiques de l’hyperboloïde à une
nappe.
811. Trouver les lignes asymptotiques de la surface engendrée
par une droite mobile parallèlement à xOy qui coupe l’axe Oz et la
ligne x = u, y = u2, z — a3.
812. Montrer que la ligne
2
x z —t
Ï+ T ’
est une ligne asymptotique de la surface

813. Montrer que la ligne gauche Z de la surface engendrée par


les normales principales à Z est une ligne asymptotique.
814. On dit qu’une surface est minimale si sa courbure moyenne
est identiquement nulle. Montrer que sur une surface minimale le
réseau des lignes asymptotiques est orthogonal, c’est-à-dire que les
lignes d’une famille sont en tout point orthogonales à celles de
l’autre.
815. Montrer que si en un point d’une surface la courbure moyenne
est nulle, alors les directions asymptotiques sont deux à deux per­
pendiculaires.
816. Montrer que toute ligne du plan est asymptotique et in­
versement que la surface dont toute ligne est asymptotique est un
plan ou une portion de plan.
817. Montrer que sur une surface (S') parallèle à une surface (5)
les lignes correspondant aux lignes asymptotiques de (5) seront
asymptotiques si et seulement si la surface (S) est développable.
§ 16] LIGNES DE COURBURE 87

818. Montrer qu'une ligne Z d'une surface et son image V par


une application sphérique présentent des tangentes perpendiculaires
aux points homologues si et seulement si Zest une ligne asymptotique.

§ 16. Lignes de courbure


On dit qu’une ligne d’une surface est une ligne de courbure si la
direction de toute tangente à cette ligne est principale. L'équation
intrinsèque de la ligne de courbure se déduit à partir de l’équation
différentielle
E du + F dv F du + G dv
L d u + M du M du + N dv
Par tous les points d'une surface, autres que les points méplats ou
ombilicaux, il passe deux lignes de courbure orthogonales.
819. Montrer qu’une ligne d’une surface est une ligne de courbure
si et seulement si est satisfaite l’une des conditions suivantes:
a) en chacun de ses points la ligne suit la direction principale;
b) la courbure normale est égale à l’une des courbures principales ;
c) les normales à la surface le long de la ligne engendrent une
surface développable.
820-826. Trouver les lignes de courbure des surfaces suivantes:
(820) Une surface cylindrique.
(821) Une surface conique.
(822) Une surface de révolution.
(823) La surface x = u2 + ir, y = ur — i>2, z = u.
(824) Une surface développable.
(825) Un hélicoïde normal.
(826) Un paraboloïde elliptique.
827. Montrer que sur le plan et la sphère toute ligne est une ligne
de courbure.
828. Montrer que les lignes de coordonnées d ’une surface sont
des lignes de courbure si et seulement si F = M = 0.
829. Montrer que les lignes de coordonnées de la surface
x = 3u — u3 + 3uv2, y = v* — 3u2v — 3i\ z = 3 (u2 — u2)
sont des lignes de courbure.
830. Montrer qu’une génératrice rectiligne d’une surface réglée
gauche ne peut être ligne de courbure.
831. Trouver l’enveloppe d’une famille de normales à une sur­
face, menées par les points d’une ligne de courbure.
832. Montrer que dans le domaine des points hyperboliques
d ’une surface les lignes de courbure sont bissectrices des lignes asymp­
totiques.
833. Montrer qu’aux lignes de courbure d’une surface S corres­
pondent des lignes de courbure sur une surface parallèle.
88 SURFACES [CH. 4

834* Sous quelles conditions à un réseau orthogonal d'une surface


S correspond un réseau orthogonal sur une surface parallèle?
835. Sous quelle condition une famille de sections circulaires
d’un ellipsoïde est-elle une famille de lignes de courbure?
836. Montrer que sur toute surface il existe un seul réseau orthogo­
nal conjugué confondu avec les lignes de courbure de cette surface.
837. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour que
la ligne d’intersection de deux surfaces soit une ligne de courbure
pour ces deux surfaces est que ces dernières se coupent sous un angle
constant.
838. Montrer que l’image d’une ligne de courbure plane d’une
surface par une application sphérique est un cercle.
839. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une
ligne l d’une surface S et son image V par une application sphérique
de S possèdent des tangentes parallèles aux points homologues est
que l soit une ligne de courbure.

§ 17. Lignes géodésiques


On appelle géodésique d’une surface une ligne en tout point de
laquelle est satisfaite l’une des conditions suivantes:
a) la ligne de courbure est nulle ;
b) la normale à la surface est normale principale de la ligne.
Si le réseau de coordonnées est orthogonal, alors les équations
intrinsèques des lignes géodésiques sont solutions du système

ds2
(i)
<Fv
- ) 2+ M - G T T + ^ ( l r ) 2= 0
En admettant que du ^ 0, on peut remplacer ce système par l’équa­
tion
dzu d0E ( du \ 3/ duE duG \ ( du \ 2
dv* + 2G [ du ) ^ { 2E G ) \ du ) ^
, / d0E dvG \ du duG ^
^ K E 2 G ) dv 2E

Le système (1) nous permet de vérifier si les lignes v = const sont


des géodésiques.
Par tout point d’une surface il passe une seule géodésique dans
la direction donnée.
On appelle courbure géodésique d’une ligne d’une surface en un
point donné la longueur de la projection du vecteur de courbure kn
de la ligne sur le plan tangent à la surface en ce point.
§ 17] LIGNES GEODESIQUES 39

On appelle torsion géodésique, associée à une direction donnée,


la torsion de la ligne géodésique passant par cette direction. On dit
qu'un système de coordonnées curvilignes est semi-géodésique si une
famille de lignes de coordonnées est composée de géodésiques et
l’autre de lignes orthogonales aux premières et si, de plus, l’une des
coordonnées curvilignes est confondue avec la longueur d’arc des
coordonnées curvilignes de l ’autre famille. Dans un tel système
de coordonnées, la première forme quadratique s’écrit
ds2 = du2 + G (u, v) dir.

840. Montrer qu’une géodésique d’une surface est entièrement


caractérisée par l’une des conditions suivantes:
a) En tout point de la ligne où la courbure est différente de zéro,
la normale à la surface est normale principale de la ligne.
b) En tout point de la ligne où la courbure est différente de
zéro, la normale à la surface est située dans le plan osculateur à la
ligne.
c) En tout point de la ligne la courbure géodésique est nulle.
d) En tout point de la ligne la courbure est égale à la valeur
absolue de la courbure normale.
e) En tout point de la ligne où la courbure est différente de zéro,
le plan rectifiant est confondu avec le plan tangent à la surface.
841. Montrer que toute droite sur une surface est une ligne géodé­
sique.
842. Deux surfaces se touchent suivant une ligne Z. Montrer que
si l est une ligne géodésique sur une surface, elle le sera sur l’autre.
843. Montrer que l’équation différentielle des lignes géodésiques
de la surface r = r (u, y) peut être représentée sous la forme N drd2r =
= 0, oxx N est le vecteur de la normale à la surface.
844. Montrer que les droites et elles seules sont les géodésiques
du plan.
845. Montrer que les génératrices rectilignes et les hélices géné­
ralisées et elles seules sont les géodésiques d’une surface cylindrique.
846. Montrer que les méridiennes d’une surface de révolution
sont des géodésiques.
847. Montrer qu’un parallèle d’une surface de révolution est
une géodésique si et seulement si la tangente à une méridienne est
parallèle à l’axe de rotation.
848. Trouver les géodésiques de la sphère.
849. Montrer qu’une géodésique est une ligne asymptotique si
et seulement si c’est une droite.
850. Montrer qu’une géodésique est une ligne de courbure si et
seulement si elle est plane.
851. Montrer que l’enveloppe des plans rectifiants d ’une ligne
géodésique sur une surface développable n’est autre que cette surface.
*90 SURFACES [CH. 4

852. Montrer que le vecteur de Darboux en un point M d ’une


géodésique d’une surface développable est orienté suivant la géné­
ratrice en M .
853. Montrer que sur la surface enveloppant les plans rectifiants
•d’une ligne gauche, cette ligne est une géodésique.
854. Montrer que la courbure géodésique d’une ligne d’une surface
peut être calculée par la formule
• • •

ks = m r r
•où m est le vecteur unitaire de la normale à la surface.
855. Montrer que la courbure géodésique d ’une ligne en un point
M est égale à la courbure de la projection de cette ligne sur le plan
•tangent à la surface en M.
856-858. Trouver la courbure géodésique:
(856) D’un cercle de rayon r situé sur une sphère de rayon R .
(857) Des hélices u = const de l ’hélicoïde normal x = u cos y,
y = u sin y, z = au.
(858) Des lignes u = const et u = const de la surface x =
= u cos u, y = u sin u, z = / (y).
859. Montrer que la courbure géodésique en tout point M d’une
ligne asymptotique est égale à la courbure en M.
860. Montrer que la torsion géodésique d’une ligne sur une surface
peut être calculée avec la formule
Kg = rm m ,
où m est le vecteur unitaire de la normale à la surface.
861. Montrer que pour qu’une ligne d’une surface soit une ligne
•de courbure, il est nécessaire et suffisant qu’en chacun de ses points
la torsion géodésique soit nulle.
862. Montrer que la torsion géodésique en tout point d’une ligne
-asymptotique est égale à la torsion de cette ligne.
863-864. Trouver les géodésiques de:
(863) L’hélicoïde normal.
(864) La pseudo-sphère.
865. Montrer que les géodésiques de la surface de Liouville sont
définies par les équations
du _ r dv______ , h
Vf W + a J Y «P(v) — a
•où a et b sont des constantes arbitraires.
866. Montrer que le long de toute géodésique d’une surface de
révolution on a la relation
p cos p = c,
où p est la distance d’un point de la géodésique à l’axe de rotation,
p l’angle de la géodésique et d’un parallèle, c une constante caracté­
risant la géodésique donnée (théorème de Clairaut).
§ 18] MÉTHODE DU REPÈRE MOBILE 91

La réciproque est-elle vraie, i.e. si cette relation a lieu le long


d’une ligne d’une surface de révolution, en résulte-t-il que cette
ligne est une géodésique?
867-869. Appliquer le théorème de Clairaut à l’étude des géodé-
siques des surfaces suivantes:
(867) L’ellipsoïde de révolution.
(868) L’hyperboloïde de révolution à une nappe.
(869) Le tore.
870. Montrer que si en un point M 0 d’une surface on trace les
géodésiques dans toutes les directions et qu’à partir de M 0 on porte
sur elles des arcs de longueur égale, alors les extrémités de ces arcs
forment une trajectoire orthogonale aux géodésiques.

§ 18. Méthode du repère mobile


en théorie des surfaces
On appelle forme différentielle linéaire (ou 1-forme) sur une surface
S une application (o qui à tout point M 6 S associe une forme liné­
aire (Dj* sur l’espace vectoriel T MS ; la 1-forme œ associe à tout champ
de vecteurs ! sur la surface une fonction û) (!) sur la surface définie
par la formule
co (!) (M) = (oM (!*,).
On dit que la 1-forme (o est lisse si la fonction œ (!) est lisse pour
tout champ de vecteurs lisse !.
On appelle 2-forme sur une surface S une application Q qui à
tout point M 6 S associe une 2-forme QM sur l’espace vectoriel
T mS ; la 2-forme Q associe à tout couple !, r\ de champs de vecteurs
sur la surface la fonction Q (!, t)) sur la surface définie par
£2 (!, î)) (M) = Q m (!aj, *lAf).
On dit qu’une 2-forme est lisse si la fonction Q (!, r\) est lisse pour
tous champs de vecteurs lisses ! et t j . Dans la suite, on n’envisagera
que des 1-formes et des 2-formes lisses.
On appelle produit extérieur des 1-formes co et 0 sur une surface S
la 2-forme <o f\ 0 définie par la formule (ci) A 0)m = cùm /\ 03f,
où le produit extérieur (ùm f\ 0 ^ est considéré sur l’espace vectoriel
T mS . Soient (C/, r) une représentation paramétrique d’une surface S
en coordonnées curvilignes (a, u) et W = r (£/). Les différentielles
du et do des coordonnées curvilignes peuvent être traitées comme des
1-formes sur W d’après la règle
duM (h) = Alt dvM {h) = A2,
où h est un vecteur tangent à S en M , (fet, h«) ses coordonnées dans
la base mobile (dur, d0r). Toute 1-forme œ sur W se représente de
92 SURFACES [CH. 4

façon unique sous la forme


<o = ax du + a2 du,
où a1 = co (dur), a2 = co (d^) sont des fonctions différentiables
sur W. La différentielle df de la fonction / définie sur W est une
1-forme sur W. Cette fonction peut être traitée comme une fonction,
sur U d’après la règle
/ (u, v) = / (r (u, y)).
La différentielle df s’écrit dans ce cas
df = duf du + dcf du.
On appelle différentielle extérieure d’une 1-forme (o définie sur
W la 2-forme do> définie par la formule
dco = da1 f\ du -f da2 f\ du = (dua2 — d ,^ ) du f\ du.
On appelle repère mobile sur une surface orientée W = r (£/)■
une application qui associe à tout point M de W le repère (AI, ex (AI),
e2 (TV/), e 3 (TV/)), où les vecteurs ej (A/), e2 (A/) appartiennent à
r wiy, et (e1 (A/), e2 (A/), e3 (AI)) est une base orthonormale de H5
compatible avec l’orientation de Les quantités M , el9 e2, e3
peuvent être traitées comme des fonctions vectorielles sur W à valeurs
dans d’après la règle : à un point TV de W la fonction vectorielle M
associe son rayon vecteur, et la fonction vectorielle ej, le vecteur
ej (TV) (7 = 1, 2, 3). Les fonctions vectorielles M et e3 sont lisses;
on admettra que e1 et e2 sont aussi lisses. Ecrivons les différentielles
de ces fonctions vectorielles sous la forme
dMy (h) == ©J, (A) e%(N) + ©2 (A) e2 (TV) + ©3 (A) e3 (N), 'j
deiN (A) = (ù\ n (A) e, (TV) + © ^ (A) e, (TV) + co?,, (A) e3 (TV), I
rfe2W(A) = w«w(*)e1(A-) + ft»|w(*)e5(JV) + <ü|w (*)e3(A-), j (1)
de3N (A) = N (A) e, (A) + 1 ( A ) e2 (A) + «f * (A) e3 (A), )
où A 6 T NW. Alors œ*, (oj (i, ; = 1, 2, 3) sont des 1-formes sur la
surface W. Les équations (1) se mettent sous la forme
3 3
dM = y (ù'ei, det = S (olej. (2)
i-l 7=1

Les équations (2) s’appellent équations du mouuement du repère


mobile. Un repère mobile (AI, ex, e2, e3) s’appelle repère de Cartan
de la surface W si en tout point TV 6 W les vecteurs el (N) et e2 (TV)
ont des directions principales.
Soient | un champ de vecteurs lisse sur une surface W et
In = (TV) ea (TV) -f a2 (N) e2 (TV) ;
$ 18] MÉTHODE DU REPERE MOBILE 93

^lors ax et a2 sont des fonctions lisses sur W. Le champ de vecteurs


\ peut aussi être traité comme un champ de vecteurs dans (Rs et mis
sous la forme
U = h (AO ii + Si (N) H + S3 (AO *3,
cù (ix, i2, i3) est la base canonique de ûl3. Considérons une courbe
régulière lisse y (0 sur W et désignons par % (t) le vecteur | v(n. On a
alors
l (t) = Si (t) h + S2 (0 i2 + Iz (t) i3,
où Si, S2, S3 sont des fonctions lisses. Le vecteur

V (0 =
;=1
m’appelle dérivée du champ de vecteurs £ le long de la courbe y.
Soient h un vecteur tangent h W en M y y (t) une courbe régulière
<le W passant par M pour t = t0 et telle que y' ( * o) = On appelle
dérivée covariante du champ de vecteurs \ dans la direction du vecteur h
la projection orthogonale sur le plan tangent à W en M du vecteur
S' (£0)’ dérivée du champ de vecteurs \ le long de la courbe y. La
dérivée covariante du champ de vecteurs | dans la direction de h
est notée Dh% et est un vecteur tangent à W en M . Si | = axex +
+ a2e2, on a alors la formule
Dh\ = dax (h) e1 + da2 (h) e2 — a2(ù\ (h) e1 + ax<ù[ (A) e2.
On dit qu’un champ de vecteurs | est parallèle le long d'une courbe y
si pour tous les t
DyU)l = 0,
c ’est-à-dire que la dérivée covariante du champ % dans la direction
de tout vecteur tangent à la courbe y est nulle.
871. Montrer que si le repère mobile est orthonormal, alors la
matrice (a)-) est antisymétrique.
872. Montrer que la forme a)3 est nulle dans les formules (1) et
(2), car les vecteurs ex et e2 du repère mobile forment une base dans
le plan tangent à la surface.
873. Soit y (0 une ligne de courbure sur une surface W. Montrer
que si le vecteur ex du repère mobile est tangent à une ligne y, alors
<03V(0 (ex) = 0, et de façon analogue que si e2 est tangent à y, alors
^3v(0 (^2) = 0-
874. Montrer qu’en tous les points d’une surface on a les relations
1 si i = 7,
<o{(ej) = 6)
0 si 1=^=7 (i, 7 = 1, 2).
875. Montrer que si en chaque point d’une surface W les vecteurs
ei tt àur, e 2 tt ^rr , alors o 1 = \ E du, (D2 = Jf G dv, où E et G
sont les coefficients de la première.forme quadratique de la surface W.
94 SURFACES [CH. 4

876. Supposons que les lignes de coordonnées de la représentation


paramétrique (U, r) de la surface W sont des lignes de courbure et
que ex ff dur , e2 ff d^r. Montrer que les 1-formes (D*, (oj sont
définies par
(ùi = Y E d u , (ù2 = Y G d u ,
(ù\ = — cüj = qxY E du + q2 ]/ G dv7
(3)
to? = —Û)\ = P iY Ê d u ,
w’ = — ça; = pz V G dv.
877. On dit qu’un système d’équations différentielles de la forme

dubt = y f i b j , dBb, = N] g{bj (i = 1, 2, n)


j= l j' = i1
est complètement intégrable si

d0 ( i . f{bj) = du ( 5 S\bj)-
;= i j=1
Ce système admet une solution unique vérifiant les conditions ini­
tiales
bi (u0y v0) = b°i.
Si fù* et (o- sont de la forme (3), alors les équations du mouvement
du repère mobile sont équivalentes au système d’équations
duM = Y E eu d0M = Y G e2,
du^i = Çi Y E e2 + Pi Y Ee3, dDei = q2Y G e2,
(4)
due->— — Çi Y E eu dpe2 = —ç2Y Ge t~rP2 Y G *z i
du *3 = Pi V E *li d0€2— P z Y G *2*
Montrer que les conditions d’intégrabilité complète du système (4)
sont de la forme
dnV E + qi y Ê G = 0, du V G = q2 V Ê G ,
dv (gi V'Ë) — du (q2V^G) = p 1p2y 'Ë G ,^ __ (5)
dc (Pi V E) + p2qt V EG = 0, du (p2 V G) = p tp2 V EG. i
Quelle est la signification géométrique des conditions initiales?
878. Montrer que si les 1-formes (ol et co- vérifient les conditions
(3), alors les conditions d’intégrabilité complète (5) sont équivalentes
aux conditions
d(ùl = — (i>2 A ^c°2= w1 A
d(û]=(>)l/\(s)l7 d(ù\ = (ù\ A <*>*, d(Oj = c oj Awï*
§ 18] MÉTHODE DU REPÈRE MOBILE 95-

879. Montrer que si les 1-formes o* et <o- vérifient les conditions


(3), alors la première forme quadratique de la surface est de la forme­
ls 2 = dM2 = E dur + G dir.
880. Montrer que si les 1-formes a/ et coJ vérifient les conditions:
(3), la deuxième forme quadratique est définie par
(p2 = —dM-de3 = pxE du2 + p 2G dir.
881. Montrer que dans les équations (3) p x et p 2 sont les courbures-
principales de la surface.
882. Montrer que la surface réglée engendrée par les tangentes:
aux lignes de courbure u aux points d’une ligne de courbure v est
une surface développable et que son arête de rebroussement est tan­
gente à l’axe jV/e1 aux points de rayon vecteur M ----- ex. De façon­
na
analogue, montrer que la surface engendrée par les tangentes aux
lignes v aux points d’une ligne u est une surface développable et que
son arête de rebroussement touche l’axe M e2 au point de rayon vecteur*
M + — e„.
883. Prouver la formule d’Euler
kn = px cos2 <p + p 2 sin2
884. Montrer qu’on peut mettre l’équation de l’indicatrice de
Dupin sous la forme piX2 + p 2y2 = ± 1 .
885. Montrer que la courbure totale d’une surface dépend seule­
ment des coefficients de la première forme quadratique et peut être*
exprimée au moyen de la formule

^ - ~ m {*• ( ~ h 3- v * )■ - ( - 7 ?** ■
886. Montrer que le carré de la torsion d ’une ligne asymptotique*
d’une surface est en tout point égal à la courbure totale de la surface
en ce point, prise avec le signe contraire (théorème de Beltrami-
Enneper).
887. Montrer que la courbure géodésique des lignes de courbure*
en un point M s’exprime par les formules
kg | dv=0 z= Ç ii kg |du=0 == Qz9
888. Montrer que
d(ù\ = —K&1 A w2>
où K est la courbure totale de la surface.
889. Montrer que la translation préserve la longueur et les
angles des vecteurs d’une surface.
890. Montrer qu’une condition nécessaire et suffisante pour qu’une
ligne d’une surface soit une géodésique est que son vecteur unitaire
tangent soit translatable le long d’elle.
96 SURFACES [CH. 4

891. Montrer que si un champ de vecteurs unitaire sur une surface


r = cos (pe1 + sin <pe2
est translatable le long d'une ligne de la surface, alors
—dtp = qt Y E du + q2Y'G dv (6)
sur cette ligne.
892. Montrer que l'angle de rotation d'un vecteur sur une surface
par translation le long de la frontière L d'un domaine connexe D
de la surface est égal à la courbure intégrale de Z), i.e.

A(p= j j /Cdo.

893. Montrer qu'entre la courbure intégrale d'un domaine connexe


D d’une surface, limité par un contour lisse L, et la courbure géodésique
intégrale de ce contour on a la relation
j j K do + § kg ds= 2n.
D L

894. Soit D un domaine connexe d'une surface, limité par un


polygone curviligne L . Montrer que
n

K dcr+$ 2 a f = 2ji,
D L i= l

où <*!, ou, . . ., a n sont les angles extérieurs de L (théorème de Gauss-


Bonnet).
895. Montrer que si un domaine D d’une surface est limité par
un triangle géodésique ABC (c’est-à-dire que les côtés de ce triangle
sont des géodésiques) dont les angles intérieurs sont respectivement
a , P et y, alors
cc —p —
f—'V== jx —
J—j j K do*
D
896. Montrer que sur les surfaces connexes il n’existe pas de
géodésique fermée aux points où la courbure totale n’est pas positive.§

§ 19. Exercices divers


897. Trouver les images des projections orthogonales des points
de la surface
2ar + 3y2 + 4z2 — 2xy — 4z + 18y — 16z = 0
sur les plans de coordonnées.
S 19] EXERCICES DIVERS 97

898. Montrer que si une surface W est tangente à un plan le long


d’une ligne, alors tout point de cette ligne est un point parabolique
pour W.
899. Montrer que si les normales à une surface W le long d’une
ligne l sont parallèles, alors tous les points de l sont des points para*
boliques pour W.
900. Montrer que si par une application sphérique d’une surface
S toute ligne asymptotique d’une famille est envoyée dans un grand
cercle, alors S est une surface réglée gauche.
901. Montrer que le plan et la caténoïde sont les seules surfaces
de révolution minimales.
902. Montrer que parmi les surfaces réglées l’hélicoïde normal
est l’unique surface minimale (distincte du plan).
903. Trouver les surfaces minimales susceptibles d’être définies
par une équation de la forme z’= / (y/x).
904. Soient r = r (u, v) l’équation d’une surface S, r* = r am
l’équation d’une surface S* parallèle à S. Exprimer les courbures
totale et moyenne de la surface S* en fonction de celles de S.
905. Soit donnée une surface de courbure moyenne constante
H 0. Sur chacune de ses normales on porte un segment de longueur
1/2H. Montrer que la courbure totale de la surface parallèle obtenue
est constante.
906. Montrer que la courbure moyenne d’une surface S vérifie
la relation
do—do*
H = lim 2a dO t
a -0
où do et do* sont les éléments de surface correspondants des surfaces
parallèles S et S*.
907. Montrer que l’aire de toute portion d’une surface minimale
est ^ à l’aire de la portion correspondante de surface parallèle.
908. Montrer que la limite du rapport de l’aire de l ’image d ’un
domaine d’une surface S par une application sphérique à l’aire de
ce domaine a la même valeur et le même signe que la courbure totale
de S.
909. Montrer que si un rayon de courbure principale d ’une sur­
face est constant, cette surface est l’enveloppe d’une famille de
sphères de rayon constant dont les centres sont situés sur une certaine
ligne.
910. Soit donnée une famille de droites
x=t z + p, = +

où t et p sont des paramètres variables. Quelle relation doivent


satisfaire p et t pour que ces droites forment une. surface dévelop­
pable? Trouver la figure formée par les arêtes de rebroussement de
7 -0 1 8 2
98 SURFACES [CH. 4

telles surfaces. Trouver les lignes d’intersection de ces surfaces avec


le plan xOy.
911. Un cylindre circulaire est coupé par un plan non parallèle
à l’axe. On demande la transformée de cette ligne d’intersection par
développement du cylindre sur un plan.
912. On donne une sphère et une droite d. Trouver les trajectoires
orthogonales des sections formées sur la sphère par les plans conte­
nant la droite d.
913. Montrer que la trajectoire d’un point matériel en mouve­
ment sur une surface en l’absence de forces extérieures est une
géodésique.
914. On appelle podaire d’une surface par rapport à un point
donné la figure formée des pieds des perpendiculaires abaissées de
ce point sur les plans tangents à la surface. Trouver la podaire de la
surface F (x, y, z) == 0 par rapport à l’origine des coordonnées.
915-917. Trouver les podaires des surfaces suivantes par rapport
à l’origine des coordonnées:

(915) -g ~ h e -fî + e '- g - = l , e, e' = ± l .

(SUG) ■£ + - £ = 2*.
(917) xy = az.

918. Montrer que seules les surfaces développables sont applica­


bles sur le plan.
919. Que peut-on dire de la surface dont la première forme quadra­
tique est
ds2 = E (u) du2 + G (v) du2?
920. Quelles sont les surfaces dont les coefficients de la première
forme quadratique peuvent être réduits à des constantes?
921. Montrer que lorsqu’on applique une surface sur l’autre, les
géodésiques de l’une se transforment en celles de l’autre.
922. Montrer que si sur une surface il existe deux familles de
géodésiques se coupant sous un angle constant, alors cette surface
est une développable. Inversement montrer que sur toute surface
développable il existe des familles de géodésiques jouissant de la
propriété indiquée.
923. Montrer que les plans osculateurs à une ligne géodésique
d’un cône sont équidistants du sommet. Inversement, montrer que
les lignes du cône jouissant de la propriété indiquée sont les géodé­
siques.
924. Montrer que deux surfaces de même courbure totale cons­
tante sont applicables l’une sur l ’autre.
§ 19j EXERCICES DIVERS 90

925. Montrer que toute surface de courbure totale positive cons­


tante est applicable sur une sphère.
926. Montrer que toute surface de courbure totale négative
constante est applicable sur une pseudo-sphère.
927. Montrer que lorsqu’on développe un hélicoïde sur une caté-
noïde, les lignes de courbure d’une surface se transforment en les
lignes asymptotiques de l’autre et inversement.
CHAPITRE 5

PROPRIÉTÉS AFFINES
DES LIGNES ET DES SURFACES

Nous étudions des lignes et des surfaces dans l'espace euclidien


R3 qui diffère d’un espace affine par l’existence d’une métrique.
Toutes les propriétés des lignes et des surfaces vues précédemment
sont invariantes par les mouvements de H3 et s’appellent propriétés
métriques. Mais beaucoup de ces propriétés sont invariantes par des
transformations plus générales de R3, plus exactement par des
transformations affines, et sont dites propriétés affines. Toute applica­
tion affine qui associe à un point M (x, y , z) le point M ' (x', y*, zr)
est définie par
x f = an x + al2y + a13z + aXl
y' = a2lx + a22y + a23z + a2,
z* = a2lX + Æ32l/ + 033S + a3»
où la matrice (a^) n’est pas dégénérée. Si la matrice (a,y) est orthogo­
nale, l’application s’appelle mouvement.
928. Soient A une application affine de l’espace l3, r = r (t)
une courbe de R3. Montrer que la composition ^ o r ( i ) est une courbe
de R3.
929. Montrer qu’une application affine envoie une courbe dans
une courbe, autrement dit que la notion de ligne est affine.
930. Montrer qu’une application affine envoie une surface dans
une surface, autrement dit que la notion de surface est affine.
931. Montrer que si (£/, r) est une représentation paramétrique
d’une surface S et A une application affine, alors (i7, A ° r) est une
représentation paramétrique de la surface A (S).
932. Montrer que la notion de tangente à une ligne est une notion
affine.
933. Montrer que la notion de plan tangent à une surface est une
notion affine, c’est-à-dire que l’image d’un plan tangent à une surface
par une application affine est un plan tangent à l’image de la surface.
934. Montrer que si une famille à un paramètre de lignes planes
ou de surfaces possède une enveloppe, alors la transformée affine de
cette famille possède une enveloppe qui est la transformée affine
de l’enveloppe de la première famille.
CH. 5] PROPRIÉTÉS AFFINES DES LIGNES ET DES SURFACES 101

935. Montrer que la notion de surface réglée est affine.


936. Montrer que la transformée affine d’une surface développable
S est une surface développable dont l’arête de rebroussement est la
transformée affine de l’arête de rebroussement de 5.
937. Montrer que la transformée affine d’une surface réglée
gauche est une surface réglée gauche.
938. Montrer que la notion de plan osculateur à une ligne est
une notion affine.
939-957. Indiquer les notions affines et les notions métriques:
(939) Une ligne plane.
(940) La courbure d’une ligne.
(941) La développée d’une ligne plane.
(942) La torsion d’une ligne.
(943) La normale à une ligne.
(944) La binormale à une ligne.
(945) Le plan normal à une ligne.
(946) Le plan rectifiant à une ligne.
(947) Les directions conjuguées et asymptotiques en un point
donné d’une surface.
(948) Les lignes asymptotiques d’une surface.
(949) Les lignes de courbure d’une surface.
(950) Les géodésiques d’une surface.
(951) La courbure totale d’une surface.
(952) La courbure moyenne d’une surface.
(953) Une surface de courbure totale nulle.
(954) Une surface de courbure moyenne nulle (une surface mini­
male).
(955) Les points elliptiques, hyperboliques et paraboliques d’une
surface.
(956) Les points ombilicaux d’une surface.
(957) Les points méplats d’une surface.
958. Trouver l’enveloppe de la famille de droites reliant les
extrémités des couples de diamètres conjugués de l’ellipse.
959. Trouver l’équation de l’enveloppe de la famille de droites
passant par les couples de points de l’ellipse

qui forment avec le centre des secteurs elliptiques d’aire constante S .


960. Trouver l’équation de l ’enveloppe d’une famille de droites
qui forment avec deux droites se coupant sous un angle de 2a des
triangles d’aire constante S.
961. Trouver l’enveloppe d’une famille de droites découpant
sur une parabole donnée y = ax2 des segments d’aire constante 5.
962. Montrer que la figure, formée par les tangentes aux lignes
asymptotiques d’une surface réglée gauche le long d’une génératrice,
est un hyperboloïde à une nappe ou un paraboloïde hyperbolique.
CHAPITRE 6

ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DU CHAMP

§ 20. Champ scalaire

Un champ scalaire est défini par une fonction scalaire


u = u(P ) = u (x, y, z) = u (r),
où P (x, y, z) est un point de l’espace et
r = xi -t- y j + zk
son rayon vecteur.
Un champ u = u (P) est plan s’il existe un système de coordon­
nées tel que la fonction u ne dépende pas de z, c’est-à-dire
u = u (x, y).
Ce champ n’est généralement considéré que sur le plan xOy,
car il prend les mêmes valeurs sur toute droite parallèle à Oz.
Les surfaces
u (x, y, z) = C,
où C = const, s’appellent surfaces de niveau du champ scalaire.
Dans le cas d’un champ plan les surfaces de niveau
« (x, y) = C (1)
sont des surfaces cylindriques, de génératrices parallèles à Oz.
Si un champ plan n’est considéré que sur le plan xOy, alors
l’équation (1) en définit toutes les lignes de niveau. Si la fonction
u(r) = u (x, y, z)
qui définit le champ scalaire est continûment différentiable, alors on
appelle gradient de ce champ le champ de vecteurs
i du . , du . , du .
graà u = - ^ i + -w j + - ^ k .
Le gradient d'un champ u en un point P (x, y, z) est dirigé suivant
la normale à la surface de niveau
u (x, y, z) = C,
§ 20] CHAMP SCALAIRE 103

passant par le point P . Ce vecteur dont le module en tout point du


champ est

donne la plus grande vitesse de variation de la fonction u. Le gradient


est désigné par le symbole V qui se lit « nabla ». Donc,
_ du . du . ,
v “ = i r l + - â ir / +
V peut être traité comme un opérateur différentiel (yopérateur de
Hamilton) :
_ • d , . d , « d
v ""1 u + J ~ d f+ k ~dr •
qui, appliqué au scalaire u, donne grad u. Il est commode de consi­
dérer cet opérateur comme un vecteur symbolique et lui appliquer
les opérations ordinaires d’algèbre linéaire. Par exemple
a , a . d
r ' v = x j r + y -d 7 + z -dT*
La dérivée d'un champ scalaire u (P) suivant une direction l définie
par le vecteur
a = a j + a uj + azk
s’exprime par
du du . du Q , du
i r = i 7 cos a + w cos p + i r 003 y '

c o s a = T ^ T ’ C0SP = - î T p c o s ‘', ^ i ï r ’
a | = V &x + Oy + û | .
I
Entre la dérivée suivant une direction et le gradient d’un champ
scalaire on a la formule
du j
-fî- = a0-gcadu,
où a0 est le vecteur unitaire de la direction considérée.
On appelle point stationnaire d’un champ scalaire tout point en
lequel la dérivée de ce champ suivant une direction quelconque est
nulle.
963-967. Trouver les lignes de niveau des champs plans (considé­
rés uniquement sur le plan xOy) :
(963) u = xr + y2. (964) u = xr — y2.
(965) u = yh r. (966) u = 2x/(x2 + y2).
(967) u = (2x — y + lj/x2.
104 ELEMENTS DE LA THEORIE DU CHAMP [CH. 6

968-971. Trouver les surfaces de niveau des champs scalaires


suivants :
(968) u = x + y + z.
(969) u = Va* + y*+ z2.
(970) tt = x2-|-y2—z2.
(971) u = V x 2+ y 2+ (z + 8)2+ V x2+ y2+ {z— S)2.
972. Trouver la dérivée du champ scalaire
u — 3? — 2ary + xy2 4* 1
au point M (1, 2) dans la direction du vecteur reliant ce point au
point N (4, 6).
973. Trouver la dérivée du champ scalaire
u = xy2 4- z3 — xyz
au point M (1, 1, 2) dans la direction qui fait avec les axes de coor­
données les angles a = 60°, p = 45°, 7 = 60°.
974-975. Trouver les points stationnaires des champs scalaires
suivants :
(974) [|u = x3 4- ÿ3 — 3xy.
(975) u — 2y2 + z2 — xy — yz 4- 2x.
976-i»79. Trouver les gradients des champs scalaires suivants:
(976) u = x2 4 - 2y2 4- 3z2 — xz + yz — xy.
4(977) u = x3 4- y3 4- z3 — Zaxyz.
(978) u = xyzex+v+z.
(979)
' '
u = a rc tg ; + y + z - Jÿ* .
6 * — x y — yz — xz

980. Trouver le gradient du champ scalaire u = x3 -f — 3xy


au point M (2, 1).
981. Trouver la valeur et la direction du gradient du champ
scalaire u — sr 4- y2 4- z2 au point M (2, —2, 1).
982. Trouver la valeur et la direction du gradient du champ
scalaire u = x2 4- 2y2 4- 3z2 4- xy 4- 3x — 2y — 6z aux points
O (0, 0, 0), A (2, 0, 1). En quel point le gradient est-il nul?
983-984. Trouver l’angle des gradients des champs scalaires
suivants aux points donnés:
(983) u = ln (ylx), A (1/2, 1/4), B (1, 1).
(984) u= ~ h -4(1» 2, 2), 5 ( - 3 , 1, 0).
985. Trouver l ’angle des gradients des champs u = x24-y2—z2,
v = arcsin-^ - au point A f(l, 1, V 7).
1201 CHAMP SCALAIRE 105

986. Etudier le caractère de croissance du champ scalaire u =


= 5x2yz — IxyH -f 5xyz2 dans la direction du vecteur a = 8* — 4/ +
-f 8 k au point M (1,1, i) ; trouver la valeur de la vitesse de variation
de ce champ.
987. Trouver les points en lesquels le gradient de la fonction
u = ln + est égal à — +
988. Trouver la dérivée du champ + + au point
M (x, y, z) dans la direction de son rayon vecteur r. Dans quel
cas cette dérivée est-elle égale au gradient?
989. Trouver la dérivée du champ scalaire u = u (x, yt z) dans
la direction du gradient du champ v = u (x, y, z). Dans quel cas cette
dérivée est-elle nulle?
990-996. Démontrer les formules suivantes:
(990) grad c = o, c — const.
(991) grad (u + v) = grad u + grad v.
(992) grad (uv) = v grad u + u grad v.
(993) grad (eu) = c grad u, c — const.
(994) g r a d ( - ^ - ) = i;gradtt^ u8radp.
(995) grad / (u) = / ' (u) grad u.
(996) grad u" = reun“l grad u.
997-1004. Trouver le gradient du champ scalaire dépendant de
r = | r | dans chacun des cas suivants :
(997) grad r.
(998) grad / (r).
(999) grad rn, n est un entier naturel.
(1000) grad (1/r).
(1001) grad InV.
(1002) grad (c-r), c — const.
(1003) grad ((a •/•)/(&•/•)), a, b — const.
(1004) grad (c X r)®, c — const.
1005-1007. Démontrer les relations suivantes:
(1005) grad / (u, v, w) = - ^ grad » + - | f grad grad wm
(1006) (r-V )rn = nrn. (1007) (o-V)r = v.
1008. Etablir une formule de calcul du gradient d’un champ
scalaire f (u, v, w) d’une fonction donnée de trois coordonnées ortho­
gonales curvilignes.
106 ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DU CHAMP [CH. 6

1009. Etablir une formule de calcul du gradient d’un champ


scalaire en coordonnées cylindriques.
1010-1014. Trouver les gradients des champs scalaires suivants
en coordonnées cylindriques:
(1010) u = z + rq>. (1011) u = zr<p.
(1012) u = z sin q> + r. (1013) u = z cos <p -f- r2.
(1014) u = z sin2 <p + r3.
1015. Etablir une formule de calcul du gradient d’un champ
scalaire en coordonnées sphériques.
1016-1020. Trouver les gradients des champs scalaires suivants
en coordonnées sphériques:
(1016) u = pcp. (1017) u = p0.
(1018) u = p0(p. (1019) u = <p sin 0 + p.
(1020) a = 0 cos cp + p.

§ 21. Champ de vecteurs


Un champ de vecteurs est défini par une fonction vectorielle de
point
a = a (P) = a (r) = a* (x, y, z)i + a y (x, y, z); + a2 (x, y, z) fc,
où P (x, y, z) est un point de l’espace de rayon vecteur
r = xi + y j + zk.
On appelle ligne vectorielle d’un champ une ligne dont toute
tangente possède la direction du vecteur a (P).
Les lignes vectorielles (lignes de force, lignes de courant) d’un
champ de vecteurs se déduisent à partir du système d’équations
différentielles
dx dy dz
dy az
On appelle divergence du champ de vecteurs
a (P) = aj. a vj + azk
la fonction vectorielle
dax day
d iv a HT V«.
~W
On appelle rotationnel du champ de vecteurs a (P) le champ de
vecteurs
» ( daz àav \ - , ! dax daz \ / ^aV dax \ ,
T O t° = (-5 T ■— â r ) [ — z— ~ â t ) J + (~di --- w )
CHAMP DE VECTEURS 107

ou sous la forme symbolique


i j k
d d d
dx dy dz
ax a„ Q>z

On appelle flux d'un champ de vecteurs a (P) à travers une surface


S dans le sens du vecteur unitaire de la normale
n (cos a, cos p, cos y)
à S l ’intégrale
" -H a n do = j j an do = j j (ax cos a + ay cos P a2 cos y) do9

où a„ est la projection du vecteur a sur la direction du vecteur n.


Si S est une surface fermée limitant un domaine V, et n, le vecteur
unitaire de la normale extérieure à S, alors on a la formule d'Ostro-
gradski

= j j (ax cos a + GCj, cos P + a , cos y) dcr,

ou sous la forme vectorielle


f j j div[a dw = j j a n do.
J VJ s

h'intégrale linéaire d'un vecteur a le long d'une ligne L est définie


par:
j a-dr = j as ds= j ax dx + ay dy + az dz,
où a, est la projection du vecteur a sur une tangente à L. L’intégrale
linéaire exprime le travail du champ de vecteurs a le long de la ligne L.
Si la ligne L est fermée, l’intégrale linéaire s’appelle circulation du
champ de vecteurs a le long du contour L .
Si la ligne fermée L limite une surface orientée S , on a alors la
formule de Stokes
^ a - d r = j j i»-rot a do9
L S
où n est le champ de vecteurs unitaire des normales à S définissant
Torientation de 5, l’orientation de L étant compatible avec celle
de S.
108 ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DU CHAMP [CH. 6

On dit qu’un champ de vecteurs a (r) est potentiel si


a = grad u,
où u = u (r) est une fonction scalaire (le potentiel du champ de vec­
teurs a).
Pour qu’un champ de vecteurs a défini sur un domaine connexe
soit potentiel, il est nécessaire et suffisant que
rot a = o.
Dans ce cas le potentiel u se détermine à partir de l’équation
du = ax dx + a y dy + a^dz.
Si le potentiel u est défini de façon unique, alors
[ a * d r ^ u ( B ) — u(A);
j
AB
en particulier, la circulation du champ de vecteurs a le long de tout
contour fermé est nulle.
On dit qu’un champ de vecteurs a (r) est solénoïdal si en chacun
de ses points
div a = 0 ;
dans ce cas le flux du champ de vecteurs à travers toute surface
fermée est nul.
Si un champ de vecteurs est à la fois potentiel et solénoïdal,
alors
div (grad u) = 0
et la fonction potentielle u est harmonique, c’est-à-dire qu’elle est
solution de l'équation de Laplace
d*u . d*« . d*u
dx* + dy* dz* — U’
ou
Au = 0,

d* . d*
A = V2 dy* dz*
est l'opérateur de Laplace.
1021-1025. Trouver les lignes vectorielles des champs de vecteurs
suivants :
(1021) a = —cyi + cxjf c — const.
(1022) a = xi + y j + 2zk.
(1023) a = æ** + y2/ -f- z2k.
(1024) a = yi + xj.
(1025) a = à + y j -f zfr.
§ 21] CHAMP DE VECTEURS 109

1026-1027. Trouver la divergence des champs de vecteurs sui­


vants:
(1026) r = xyzi + (2x + 3y + z) j + (x2 + z-) k.
(1027) r = (6x V — z? + yz — b )i + (4xsy + x z + 2) j +
+ (xy — 3xz2 — 3) k.
1028-1032. Démontrer les formules suivantes:
(1028) div c = 0, c — const.
(1029) div (a + 6) = div a + div b.
(1030) div (ca) = c div a, c — const.
(1031) div (ua) = u div a + a-grad u.
(1032) div (uc) = C'grad u, c — const.
1033-1040. Trouver la divergence du champ de vecteurs dans les
cas suivants:
(1033) div r. (1034) div (j (r) r).
(1035) div (r/r). (1036) div (r"r).
(1037) div (grad / (r)). (1038) div (grad u).
(1039) div (u grad u). (1040) div (u grad v).
1041-1046. En admettant que c et cx sont des vecteurs constants,
trouver la divergence du champ de vecteurs dans les cas suivants:
(1041) div (rc). (1042) div (r2^ .
(1043) d iv (/ (r) c). (1044) d iv (r X c).
(1045) div (r-Ci) c. (1046) div (r*c) r.
1047-1048. Sachant que e est un vecteur unitaire constant, cal­
culer :
(1047) div (e-r) e. (1048) div ( e x (r X e)).
(1049) Calculer
div I ±xyz
l± L r.
1050-1051. Trouver les fonctions / (r) vérifiant les équations
suivantes :
(1050) div (grad / (r)) = 0.
(1051) 2r div (grad / (r)) = div (r/r).
1052. Etablir la formule de la divergence d’un vecteur a en
coordonnées curvilignes orthogonales u, v, w, sachant que ses coor­
données cartésiennes orthogonales sont définies par:
x = / (u, v, w), y = g (u, y, w), z = h (u, v, w).
1053. Exprimer div a en coordonnées cylindriques.
1054. Exprimer div a en coordonnées sphériques.
110 ÉLÉMENTS DE LA THÉORIE DU CHAMP [CH. 6

1055-1056. Trouver le rotationnel des champs de vecteurs sui­


vants :
(1055) a = y2zi + z2x j + xryk.
(1056) a = xyzi + (2x + 3 y — z) y + (xr + z2) k.
1057-1059. Etablir les formules suivantes:
(1057) rot (a + 6) = rot a + rot 6.
(1058) rot (ua) = u rot a + grad u X a.
(1059) div (a X 6) = 6*rot a — a*rot 6.
1060-1067. Sachant que c et cx sont des vecteurs constants, trou­
ver le rotationnel du champ de vecteurs dans les cas suivants:
(1060) rot c . (1061) rot r.
(1062) rot (r X c). (1063) rot ( ( r -c )r ).
(1064) rot ((r-Cj) c). (1065) rot ((c X r) X c x).
(1066) rot (/ (r) r). (1067) rot (/ (r) c).
1068-1071. Etablir les formules suivantes:
(1068) rot (grad u) = o.
(1069) div (rot a) = 0.
(1070) div (grad u) = Au.
(1071) rot rot a = grad div a — Aa,

Aa = Aaxi + Aa uj -f Aazk.
1072. Montrer à l’aide de la formule d’Ostrogradski que le
flux du champ de vecteurs a = r à travers une surface fermée limi­
tant un volume arbitraire V est égal à SV.
1073. Calculer le flux du champ de vecteurs a = xy2i + aryj +
+ zk à travers la surface fermée engendrée par les plans de coordon­
nées x = 0, y = 0, z = 0 et la portion de paraboloïde 4 — z =
= xr + y2 située dans le premier octant.
1074. Calculer le flux du champ de vecteurs a = o?i + y*j +
+ z*k à travers la sphère x2 + y2 + z2 = R 2.
1075. Calculer le flux du champ de l’intensité

de la charge ponctuelle q à travers une surface de rayon a centrée


en q.
1076. Calculer le flux du champ de la tension

de la charge ponctuelle q à travers une surface fermée S ne conte­


nant pas la charge q.
CHAMP DE VECTEURS 111

1077. Calculer le flux du champ de vecteurs a = xyi + (y + z)j +


+ (x + 2z) k à travers la portion de plan 2x -f y + s = 2 située
dans le premier octant.
1078. Calculer le flux du vecteur a = a?i + ÿ3/ + z3*:
a) à travers la surface latérale du cône
x2+ y2 _ .2
r- m (0
b) à travers la surface totale de ce cône.
1079. Montrer que
j j (a-r)bn da= (a.b) V,

V étant le volume limité par la surface fermée S, a et b des vecteurs


constants.
1080. Calculer l ’intégrale linéaire du vecteur a = x?i — y*j
le long du premier quart de cercle r = R cos ti + R sin tj.
1081. Calculer l’intégrale linéaire du vecteur r le long d’une
spire de l’hélice x = a cos <p, y = a sin <p, z = 6<p entre cp = 0 et
<p = 2jt.
1082. Calculer la circulation du champ de vecteurs a = yi — x j
le long de la ligne fermée L formée par les axes de coordonnées et le
premier quart d’astroïde r = R cos3 ti + R sin3 tj.
1083. Calculer la circulation du champ de vecteurs a = y2i le
long de la ligne fermée formée de la moitié de droite de l’ellipse
r = b cos ti + c sin tj et de l ’axe Oy.
1084. Calculer la circulation du champ de vecteurs a = yi le
long du cercle r = b cos ti + (b + b sin t) j.
1085. Calculer la circulation du champ de vecteurs a = —yi +
+ x j + ck, où c est une constante :
a) le long du cercle s 2 + # 2 = l, z = 0 ;
b) le long du cercle (x — 2)2 + y2 = 1, z = 0.
1086. Calculer la circulation du champ de vecteurs a = x2y3i +
+ j + zk le long du cercle x2 + y2 = R 2, z = 0, à l ’aide de la for­
mule de Stokes en prenant la demi-sphère z = Y R 2 — x2 — y2
pour surface limitée par ce cercle.
1087-1089. Etablir l ’existence du potentiel u des champs sui­
vants et calculer u s’il existe:
(1087) a = (5xry — 4xy) i + (3x2 — 2y) j.
(1088) a = (y + z) i + (x + z) j + (x + y) k.
(1089) a = yz (2x + y + z) i + xz (x + 2y + z) j + xy (x +
+ y + 2z) k.
1090. Le champ a = r (c X r), où c est un vecteur constant,
sera-t-il un champ de vecteurs solénoïdal?
1091. Montrer que le champ de vecteurs a = / (r) r sera un champ
solénoïdal seulement si / (r) = /r/r3, où k est une constante.
RÉPONSES

8. Oui. La réciproque est fausse. En effet, la fonction vectorielle


définie par
, , r y ) pour x^O , m >0,
( t/* s+ÿ* J
r (x, y) =
, x , -----, ÿ ) pour x < 0 , u > 0 ,
/ * 2+ y 2 /* •+ » •/ F ÿ
est discontinue aux points de l ’axe Oy bien que | r (x, y) | = 1,
c’est-à-dire que la fonction | r (x, y) | soit continue.
21. 2r r ' . 22. 2r' r".
23. r ' X r " .
24. r 'r V 4>. 25. (r' X r " ) X
X r " + (r' X r ') X r<4>.
26. (r - r ') : y r2.
27. Soient r i = FiM, rz = F.1M
’fig. 4). Alors r t ■-=F^FZ -f r 2.
En dérivant, on obtient
dr1 = drs. (*)
Par définition de l’ellipse r x + r 2 = 2a. Dérivons : drx + dr2 = 0.
Alors
+ r \ ‘dr2 = 0, (**)

o r.
r ’ =-77
Les égalités (*) et (**) impliquent
(r * + r *),dri = 0. (***)
Le vecteur r° + r" est porté par la bissectrice de l’angle des droites
FXM et F2M. Or d’après (***) le vecteur dr1 est orthogonal au vec-
RÉPONSES 113

teu rrj + r;, donc il est porté par la bissectrice extérieure de l ’angle
indiqué.
28. 1.
29. Non. Si r (f0) = o pour t = t0, la dérivée r' (t0) n’existe
pas.
30. a) Non, ainsi que le prouve l ’exemple de la fonction vecto­
rielle r (t) — (cos t, sin t) ; b) oui.
33. La condition nécessaire est évidente. Montrons la condition
suffisante. Soit
r' (t) = 9 (t) r (t). (*)
Posons
r (t) = 9 (t) e (t), (**)
où | e (t) | = 1. En dérivant (**) et'en se servant de (*), on obtient
\p'e + \|>e' = cp\|>e.
En multipliant scalairement par e \ on trouve que ipe'2 = 0. Comme
0, il vient que (e')2 = 0 et eest une constante.
34. Désignons par a un vecteur unitaire orthogonal aux trois
vecteurs coplanaires r ', r \ r m. Alors a-r' = 0, a-r" = 0, a -rm = 0,
d’où a - r ' + f l - r ' = 0 ou a' -r' = 0 et a ' •r* + a-r" = 0 ou a' -r” =
= 0 ; donc a! _L r 9 et a ' _L r ”, c’est-à-dire que a || a 9 et par suite a
est constant. De la relation a-r9= 0 il vient que (a-r)' = 0 , c’est-à-
dire que a-r = const; donc la courbe est située dans un plan
(perpendiculaire au vecteur a).
R e m a r q u e . La fonction vectorielle a admet une dérivée,
car a = (r' X r r) / |r ' X r- | et par hypothèse la fonction vecto­
rielle r possède des dérivées jusqu’à l’ordre trois inclus.
35. D’après l’exercice 33 on a r 9 (*) = <p (J) a, a étant un vecteur
constant. D’où

r (/) = ^ cp(/)1d/a + 6. (*)


Si t Ç Un *21, l’équation (*) définit un segment de droite.
36. Prenons pour origine du système de coordonnées le point
de rayon vecteur r 0 et pour vecteurs de base des axes Ox et Oij les
vecteurs r x et r 2 (le système de coordonnées n’est pas en général rec­
tangulaire). Les équations paramétriques de la courbe s’écrivent
alors x = t, y = t2. Donc y = x2. Ce qui représente une parabole.
Si les vecteurs r x et r 2 sont colinéaires, on obtient une demi-droite
ou une droite.
37. Un segment de droite.
38. Une demi-droite si r x ^ o, et une droite si rx = o.
39. Si un point matériel de masse m décrit une trajectoire r =
= r (t) sous l’action d’une force centrale F, alors F = mr* = ary
8-0182
114 RÉPONSES

où a = a (J) est une fonction scalaire. Il reste à montrer que si r (J)


d'un point mobile est telle que
mr■ = or, (*)
alors la trajectoire du mouvement est plane.
En dérivant (*) par rapport à t on obtient
m rm— a 'r4 -a r' — m —
a
r ”4 -a r \1
c’est-à-dire que les vecteurs r ', r*, r* sont coplanaires à tout instant t.
Si les vecteurs r ' et r* ne sont pas colinéaires, la trajectoire sera
plane d’après l’exercice 34. Si r9 et r" sont colinéaires, la trajectoire
sera rectiligne en vertu de l ’exercice 35.
40. La démonstration résulte du fait que l’inverse de la fonction
y = x3 n ’est pas lisse.
45. Soit (/, r = r (f)), où I = ] a, P [, une représentation para­
métrique de la courbe y . Alors la représentation paramétrique (/,
p = p (t)), où / = 1 —P, —a [, p (x) = r (—x) est équivalente
à (/, r). Les représentations paramétriques (/, r) et (/, p) définis­
sent des courbes orientées différentes. Toute représentation para­
métrique de la courbe y est reliée soit avec (/, r), soit avec (/, p)
par un changement de représentation paramétrique de dérivée posi­
tive.
49. La condition nécessaire est évidente. Prouvons la condition
suffisante. Soient r 0 une valeur arbitraire fixe de la fonction vec­
torielle donnée, n le vecteur unitaire d’une normale au plan donné.
Alors dur • n = 0, d0r • n = 0. Considérons la fonction / (u, u) =
= (r (u, v) — r 0) • n. On a duf = dur • n = 0, dvf = dpT- n = 0;
donc / (u, z;) = const. Or / (u0, z;0) = (r0 — r 0)-n = 0, donc / (u,
v) = 0, c’est-à-dire que (r — r 0)- /i = 0. Ceci est l’équation du plan.
50. Un cylindre parabolique.
51. Un cylindre elliptique.
52. Un cylindre hyperbolique.
53. Un paraboloîde elliptique.
55. x = R cos u cos v, y = R cos u sin y, z = R sin u (fig. 5).
56. x = a cos u cos v, y = b cos u sin v, z = c sin a (fig. 6).
57. x = Y P u cos y = V g u sin z;, z = ur/2 (fig. 7).
58. x = a ch u cos vyy = 6 ch u sin z;, z = c sh u (fig. 8).
59. x = a sh u cos vyy = b sh u sin vy z = c ch u (fig. 9).
60. x = a cos v, y = b sin v, z = u (fig. 10).
61. x = u, y = u2, z = v (fig. 11).
62. x = a ch u, y = b sh z/, 2 = u (fig. 12).
63. x — au cos vy y = bu sin z;, z = eu (fie 13).
REPONSES 11$
116 RÉPONSES

66. a) Non. Par exemple, pour la fonction vectorielle


2 auz au (u2 — 1)
x=i+ ^ ’ i+«» ♦ z = u
l’ensemble indiqué est un cylindre dont la génératrice est une
strophoïde.
3 67. a) Un plan privé d’une demi-droite; b) 0 < r < o o t 0 <
< <p < 2ji ; c) u = r cos <p, v = r sin (p.

68. Choisissons pour axe Ox la droite passant par Fx et F2 (fig. 14)


orientée dans le sens de Fx à F2 et pour origine des coordonnées,
le milieu de FXF2. Alors: Fx (—6, 0), F2 (6, 0). Pour un point arbi­
traire M (x, y) de la courbe cherchée on a
i Fi M \ = V (x + b)- + y \ | F2M | +
Par hypothèse,
V ( x + br- + y z V ( x - b y + y'- = a*. (*)
Ceci est l’équation de la courbe cherchée. Eliminons les radicaux :
[(x + b)2 + y2) \(x — b)2 + y2\ = a4. (**)
Il est évident que (*) et (**) sont équivalentes. Toutes réductions
faites, on obtient
(x2 + y2)2 — 2b2 (x2 — y*) = a4 — h4;
c’est l’équation des ovales de Cassini (cf. fig. 14). En passant aux
coordonnées polaires x = r cos cp, y = r sin 9 on obtient

r= 6 y cos 2<p± | / ^ — sin2 2<p.


RÉPONSES 117

Ceci est l’équation de la courbe cherchée en coordonnées polaires.


Pour a = 6, cette courbe est une lemniscate de Bernoulli (fig. 15).
Son équation s’écrit :
(x2 + y *)2 = 2a2 (x2 — y 2), r2 = 2a2 cos 2q>.
Pour a < fc, la figure ne sera l’image d’aucune courbe, ni d’aucune
ligne. La lemniscate de Bernoulli (a = b) est l’image d’une courbe.

mais n’est pas une ligne. Pour a > 6, l’ovale de Cassini est une ligne
et l ’image d’une courbe.
69. x3 = y2 (2a — x), r = 2a sin2 <p/cos 9 (fig. 16). Les équations
paramétriques peuvent se ramener à la forme
x = 2a sin2 9 , y = 2a sin8 9/cos 9 ,
ou
2a 2a . *
*=7+75-> ^ T ô + ïij- (f=cotg(p)*
La cissoïde de Dioclès n’est pas une ligne.
70. ÿ = - i ^ ar î * = a c o tg * , y = a sin21 (fig. (17).
71. r = a<p (fig. 18).
72. r = r0e**, où cp = eût (fig. 19).
73. (x* + y2)* — 4a V y 5 = 0, r = a sin 2<p (fig. 20).
La rose à quatre branches est l’image d’une courbe, mais n’est pas
une ligne.
74. r = 2a cos <p ± 2b, (x2 + y2 — 2ax)2 = 462 (x2 + ÿ2) (fig.
21). Pour la cardioîde b = a (fig. 22). Le limaçon de Pascal est une
IIS RÉPONSES

Fig. 21
ligne pour b > a.
« ___ f l ( l ± si n <p) . x ( x — a)2 .
7J>* r --------- ^ » y ~ 2a— x •
2 a/1 a/C /1— 1) r
X— 1+ /* ’ 1+/* ’ a

La strophoïde O (fig. 23) est une courbe mais pas une ligne. La fi­
gure est une ligne mais pas une courbe.
RÉPONSES 119

Fig. 24
120 RÉPONSES

Fig. 26

76. r = —.■* db l \ (x2+ y2)(y — a)2— l2y2= 0 (fig. 24). Aucune


conchoïde de Nicomède n ’est l ’image d’une coubre. La conchoïde
est une ligne pour l < a.
77. x = a cos3 t, y = a sin3 t ; x V3 + y2/3 = a2/8 (fig. 25). Non.
78. x = a (cos £ + t sin *), y = a (sin t — * cos J).
I n d i c a t i o n . Avant le déroulement, l’extrémité du fil
se trouve au point A (fig. 26). Lorsqu’on déroule le fil tendu, celui-
ci se confond avec la tangente au cercle, et de plus
| BM | = B A = at.
79. Formons l’équation de la cycloïde. Prenons la droite donnée
pour axe Ox et supposons que la position initiale du point M est
l’origine des coordonnées (fig. 27). Soit M (x, y) une position quel­
conque de M. Soient C le centre du cercle à l’instant considéré, t
RÉPONSES 121

l’angle du rayon CM avec la perpendiculaire CP abaissée de C sur


Ox, S, la projection de M sur Ox, N , sur CP.
On a alors
x = OS = OP — SP = MP — SP = at — a sin t = a (t —sin t).
De façon analogue,
y = SM = PN = PC — NC = a — a cos t = a (1 — cos t).
Dans le cas général
x = at — d sin t, y = a — d cos t (fig. 28).
80. Plaçons l ’origine des coordonnées au centre du cercle fixe.
Supposons que la position initiale du point M est confondue avec
le point A de tangence des deux cercles. Faisons passer l’axe des
abscisses par le point A (fig. 29) et posons’ t = MO^N, m = rIR.

Fig. 28

Fig. 29
Fig. 32
REPONSES 123

Comme

AN = M N, ou R-NOA — rt,
il vient
NO A = — t = ml.
On a
x = OP =OD + DP = OD + E M =
= (R -f- r) cos mt + r sin MO^E,
y = MP = OïD — OiE = (R + r) sin mt — r cos MOiE.
Comme
sin MO JL = sin (f —0 0 JJ) = sin £ t — — mt ) J =

= —cos (t + mt), cos MOtE = sin (t + mt), r = mR,


alors
x = (R + mR) cos mt — mi? cos (t + mt),
y = (/? + /ni?) sin mt — mi? sin (t + mt).
En éliminant m, on obtient
R+r
x = (i? + r) cos-^r
R
t —r cos R t,
y = (R + r) sin -jf t — r sin R ^ r t (fig. 30).
Pour r — R , on obtient une cardioïde (fig. 31).
81. x = (R — mR) cos mt mi? cos (f — mt),
y = (R — mR) sin mt — mR sin (t — mt), r = mi?.
Pour R = 4r, on obtient une astroïde, pour i? = 2r un segment
de droite (fig. 32).
82. Les points M et N appartiennent à l’image de la courbe,
mais pas le point P. La courbe coupe l’axe Ox en O (0, 0), l ’axe Oy
en O (0, 0) et A (0, —2). L’équation implicite est : ÿ* + 2ÿ2 —
— x2 = 0.
2a 2a k
83. a) x- 1-f1+ ’ y = Ï+ ÏF ’
b) x = a + a cos (p, y = a sin cp.
84. Une parabole.
124 RÉPONSES

85. La portion de droite x — y — 2 = 0, 2.


86. Le segment de droite + y = 1 compris entre les axes
de coordonnées.
87. Un demi-cercle.
88. Une branche d’hyperbole.
89. La droite x + 2y — 1 = 0 .
90. y — a ch (xla). Cette ligne est une chaînette (fig. 33).
91. Le cercle (x — a)2 + (y — b)2 = R 2.
92. t = ch <p + sh <p (fig. 34).
93. L’ellipse “r + | r = l ï 011 passe d’une représentation
paramétrique à l’autre en posant t = tg (0/2) (fig. 35).

94. Le cercle x2 -f- y2 = 16.


95. Le cercle (x — a)2 + y2 = a2.
96. La droite x = a. 97. La droite y = b.

F ig . 35 F ig . 36

98. L’e llip se - - + ^ - = 1.


RÉPONSES 125

99. L’hyperbole
100. La parabole y2 = 4x + 4. 101. L’hyperbole x2 — y2 =
= a2.
102. Le cercle x2 + y2 — = 0.
103. La parabole y2 = —4x + 4. 104. La parabole y~ =
= 4x + 4.
<Pn-i (1, 0 *<Pn-i (1, 0
<Çn(1- 0 *
<P* ( l . o *
I n d i c a t i o n . Prendre pour paramètre le coefficient angu­
laire d’une droite y = tx passant par l ’origine des coordonnées et
un point de la ligne.
2a 2 at
106. x — y-
1 + 1* ’ i+ t*

3 at 3 at’-
107 t. — y (folium [de Descartes, fig. 36).
ll + *3 ’ 1 + t3 ’
2a t- 2 at3
108 x —
i -h * » y- 1 + t*
(cissoïde de Dioclès).

109. x = a (1 + cos <p) cos <p, y = a (1 + cos <p) sin q>.


En posant tg (cp/2) = f, on obtient l ’équation de la cardioîde
_ 2 a ( l —t*) 4at
(1+ <2)2 ^ “ (1 + <2)2-

110. z = y = atp ‘+ i i) (S tro p h o ïd e ).

Ces équations se déduisent à partir de celles de l'exercice 75 moyen­


nant le changement x = x' + a, y = y'.
111. Tangente en A : 2x — y + 2 = 0, normale en A : x -f-
+ 2y + 1 = 0 ; tangente en B : 4x — y + 3 = 0, normale en B :
x + 4y — 12 = 0 ; tangente en C : 6x — y + 2 = 0, normale en C :
x -f- 6y — 49 = 0.
112. Tangente en A : y = 0, normale en A : x = 0 ; tangente en B :
Zx — y — 2 = 0, normale en B : x + Zy — 4 = 0.
113. Tangente en A (0, 0) : y = x, normale en A : x = —y ;
tangente en B (n/2, 1): y = 1, normale en B (n/2, 1): x = n/2;
tangente en C (n, 0) : x + y — n = 0, normale en C (n, 0) : x —
— y — n = 0.
114. En A (0, 0), tangente: y = x, normale: y = —x; en B (n/4,
1), tangente : 2x — y + 1 — n /2 = 0, normale : x -j- 2y — 2 —
- n/4 = 0.
126 RÉPONSES

115. Tangente : 2x — y -f- 4 = 0, normale : x + 2y — 3 = 0.


116. Tangente : 2x sin t + 2y cos t — a sin 2t = 0, normale :
x cos t — y sin t — a cos 2t = 0.
117. Pour t = (2k 1) jt, où k est un entier quelconque, la tan­
gente est y = 2a et la normale x = (2k + 1) an. En tous les autres
points, la tangente est x — y tg (t/2) + a (2 tg (t/2) — t) = 0 et
la normale x tg (t/2) -(- y — at tg (t/2) = 0.
118. Tangente : x = a (cos t — X sin t), y = b (sin t + X cos t)
ou bx cos t + ay sin t — ab = 0, la normale : x = (a 4 - bX) cos t,
y = (b + aX) sin t ou
ax sin t — by cos t + (b2 — a2) sin t cos t = 0.

119. Tangente x = - | - ( * + 4 ) + * y ( 1 —4 ) ’ ÿ = t ( * —f ) +

+ A, ( l + -—] , ou - j (* + -j-) * — x ( * — r ) ÿ—a 6 = 0 >normale

x==ï (* + 4 ) —t ( 1+ 4 - ) ’ y = T ( l — ou
T ( f - 4 ) x + T ( ^ + f ) ^ - i l i i (a2+ 62) = 0-
120. Tangente : x + y — 3a = 0, normale : x — y = 0.
121. Tangente : 4x — 2y — a = 0, normale : 2x + 4y — 3a = 0.
122. Tangente : x (x2 + y2 — a2) (X — x) + y (x2 + y2 + a2) X
X (T- — y) = 0, normale : y (x2 + y2 + a2) (X — x) — x (x2 +
+ y2 — a2) (Y — y) = 0.
rv . , xX . yY . . (X — x )a - ( Y — y) b- n
123. Tangente
°
:t- s - + Vb* = 1.’ normale : ------
‘ a- x
------ *-----y —— = 0.
40 / t * . xX yY . , ( X — x)a- , ( Y — y) b* n
124. Tangente: — ^ - = 1 , normale: 1— ---- H — — = 0*
125. Tangente : y Y = p (X -f- x), normale : y (X — x) -f- p (Y —
— y) = 0.
126. Tangente : (sin <p + <p cos <p) x — (cos <p — cp sin (p) y —
— a<p2 = 0, normale : (cos <p — (p sin <p) r + (sin (p + q> cos cp) y —
— acp = 0.
127. Tangente : y — a = 0, normale :
128. A (1/2, 1/4). 129. Non.
131. y = 4x — 4. 132. A (2, - 3 ) .
133. b = —1, c = —1.
134. M x (2/3, 4/9), M . (2/3, 8/27).
136. y —2x-f-3, y = 2x + f - .
RÉPONSES 127

137. «/+! = (* + 7)/3.


139. ( x ± y) ]/2 = —a, ( x ± y ) V 2 = a.
143. M x (0, 0), M 2 (4, 4) ; q»! = jt/2, <p2 = arctg (3/4).
144. Mi (0, 3), M s (0, —3) ; q>i = <p2 = n/4.
145. M i (1, 2), M 2 (1, —2); <Pi = <p2 = n/2.
146. M k ( ^ - + k n , ( - 1 ) * ^ ) , <pfc= a r c t g 2 / 2 , où k est un
entier arbitraire.
152. Du triangle M XM 2A (fig. 37) on déduit que |ix = <p/2
(voir exercice 151), pu = (<p + ji)/2, M i A M 2 = jx2 — pi2 = ji/2.
160. En faisant Y = 0, X = xT dans l’équation de la tangente
Y — y = y ' (X — x) on obtient xT — x = —y/y'. Donc, | PT | =

Fig. 37

= I y!y‘ I (Kg* 38). Les autres formules se déduisent de façon ana­


logue.
161. | M T | = / 5 / 2 , | PT | = 1/2, | M N | = Y 5, | JW | = 2.
128 RÉPONSES

162. I M T I = I cth a: | ch x, | PT | = | cth a: |, | M N | =


= ch2 x , | PN | = | sh 2x |/2.
163. y2 = ± 2 kx + c, où c est une constante arbitraire.

Fig. 41

164. y = ce±xfk, où c est une constante arbitraire.


166. x = a (ln tg {tl2) + cos f) + ct y = a sin t, où * est l’an-
gle de la tangente avec Taxe des abscisses. C’est une famille de lignes
congrues appelées tractrices. Sur la figure 39 est représentée la trac-
trice correspondant à c = 0.
167. S = n a m .
REPONSES 129

168. Le triangle MOT (fig. 40) étant rectangle, on a | OT | =


= | OM | tg p. Comme tg p = | r/r' | (cf. exercice 150), il vient
\ 0 T \ = r2/! r' |.
Les autres formules s’établissent de façon analogue.
169. r = db ’» 0û <p0 est un angle arbitraire (sur la figu­
re 41 l ’angle <p0 est nul). Ces lignes s’appellent spirales hyperbo­
liques.
170. Les spirales d’Archimède.
171. Les cercles r =± 7 c s i n ( <p — <p0) (cf. exercice 102).
177. Contact d’ordre deux.
178. Contact d’ordre un. 180. Contact d’ordre trois.
181. Pour a = —3 et b = 3. 182. x2 + y2 — y = 0.
183. (x + 2y)2 — 20x + 14y + 19 = 0. Contact d’ordre trois.
184. Si / (x) admet pour x = 0 des dérivées jusqu’à l’ordre n
inclus, alors on a la solution
y = / ( 0) + / ' ( 0) x + / ' ( 0) | l + . . . + / < n)(0) ^ .
Dans le cas contraire l’exercice n’a pas de solution.

185. a) (x- n*J' + = 1. contact d’ordre 5 ; b) +


~ contact d’ordre 5; c) (x—jx/?)2= — SR (y —2R),
contact d’ordre 3.
OO

186. x 3, y = 0.
-H
H
I!

=
II

188. y = 0. 189. y = x — 4, x = 0.
190. y = x — 2, x = —2. 191. x = 0.
- 4 , • ,Jy = T
1 1
CO

192.
II

II
H

x~ T •
1
193. y — £ ’ y — 2x + - L
194. x = — , 2x —4y —3 = 0. 195. y = ± 2, x = 1
196. x = 0. 197. y —i l .
198. y = a. 199. x = 2a.
200, 201. O (0, 0) est un point de self-intersection.
202, 203. O (0, 0) est un point isolé.
204. O (0, 0) est un point autotangentiel.
9 —0182
130 RÉPONSES

205. 0 (0, 0) est un point de rebroussement de première espèce.


Tangente : y = 0.
206. 0 (0, 0). Pour Z> a le point 0 (0, 0) est un point de
self-intersection avec les tangentes y = ± • Pour J < c’est
un point isolé. Pour Z = a, c’est un point de rebroussement de pre­
mière espèce avec la tangente x = 0 (cf. fig. 24).
207. A (a, 0) est un point de self-intersection. Tangentes:
y = ± ( x — a).
208. 0 (0,0) est un point de self-intersection. Tangentes:
y = ±x.
209. A (0, 0) est un point de rebroussement de première espèce.
Tangente: y = 0.
210-212. N’existent pas (fig. 42, 43, 44).
214. tt — 2 ^ — r2 = 0.
215. La fonction est définie pour toutes les valeurs de x sauf
pour x = ± 1 . Elle ne possède pas de points singuliers. Le graphe

est tangent en 0 à l’axe Ox. Asymptotes: x = ±1» y = 1. Le graphe


est symétrique par rapport à l’axe Oy (fig. 45).
216. La fonction n ’est définie que pour x = ± ]/ 3, ymax =
= y (—3) = —9/2, ymm = y (3) = 9/2. Tous les extrémums con­
sidérés ici et dans la suite sont des extrémums locaux. 0 (0, 0) est
un point d’inflexion avec une tangente horizontale. Asymptotes:
y = x, x = ± / 3 (fig. 46).
RÉPONSES 131

F ig. 46
132 RÉPONSES

217. La fonction n’est définie que pour x = —1. L ’origine


des coordonnées est un point d’inflexion avec la tangente y = 0.
La tangente en AT (—3, —27/8) est également parallèle à Ox. Asymp­
totes : x + 1 = 0, x — 2y — 2 = 0 (fig. 47).
218. La fonction n’est pas définie pour x = ± 2 ; O (0, 0) est
un point d’inflexion en lequel la tangente est y = 0. Asymptotes:
x = ± 2 , y = 0 (fig. 48).
' 219. Domaine de définition 10, 5); M (5/^4^ 5 /^ 4 ) est un
point d’inflexion en lequel la tangente fait un angle de 135° avec Ox.
Asymptote : x = 0 (fig. 49).
220. La fonction est définie pour x > 0 ; ymax = y(e) = 1/e;
M [ V c3» 2 ■) est un point d ’inflexion. Asymptotes: x —0,
y = 0 (fig. 50).
221. La fonction est définie et positive pour tous les x ;
ÿm ax = ÿ ( 0 ) = l; 1/V^2» l/V ^). M 2( W 2 , 1 lÿ"ê) sont des
points d’inflexion. Asymptote: y = 0 (fig. 51).

Fig. 54
RÉPONSES 133

222. La fonction est définie pour toutes les valeurs de x,


sauf pour x = 0; M (—1/2, 1/e2) est un point d’inflexion. Asympto­
tes: y = 1, x = 0 (fig. 52).
223. La courbe est symétrique par rapport à la bissectrice du
premier et du troisième quadrant. Asymptote : x + y + a = 0 ;
O (0, 0) est un point de self-intersection en lequel x = 0, y = 0
(cf. fig. 36) sont tangents à la courbe.
224. La courbe est fermée et ne présente pas de points singu­
liers. O (0, 0) et Mi (1/2, 0) sont les points d’intersection avec les
axes. Les tangentes en M . (t = —1 + |/ 2) et M 3 (t = —1 — l/H)
sont parallèles à l’axe Ox. Les tangentes en O (t = 0) et M k (t =
= ±oo) spnt parallèles à l ’axe Oy. En explicitant l’éqqation de la
courbe, on constate qu’elle définit une ellipse (fig. 53).
225. La courbe est symétrique par rapport à l’axe Ox et est
située dans la bande 0 ^ x < 1. Asymptote: x = 1 ; O (0, 0) est
un point de rebroussement de première espèce (fig. 54).
226. La courbe est symétrique par rapport à l’axe Ox et est
située dans la bande O ^ a r C l . Asymptote: x = 1. La courbe
coupe les axes de coordonnées aux points O (0, 0) et M k (1/2, 0).
La courbe passe deux fois par le point M i (pour t = + 1 et t = —1),
les coefficients angulaires des tangentes en M t sont k = + 2 et
k = —2. Pas de points singuliers. La courbe admet une tangente
parallèle à Oy en l’origine des coordonnées, et des tangentes paral­
lèles à l’axe Ox aux points M . et M a correspondant aux valeurs
t = ± V V 5 —2 du paramètre (fig. 55).
227. Pour t = 0, la tangente au point O (0, 0) e st . confondue
avec l’axe Oy. Les tangentes en M t (1, 4/3) et M t (1, —4/3) (pour
t = ± 1 ) sont parallèles à l’axe Ox. La courbe passe deux fois par le
point M 3 (3, 0) (t = ± V 3). Pas d’asymptotes (fig. 56).
1 1
228. Asymptotes: x = 1/2, y = —z — ^ , y = x + 1. La courbe
coupe les axes de coordonnées en l’origine des coordonnées seulement»
O (0, 0) est un point de rebroussement de première espèce. La courbe
présente une tangente parallèle à l’axe Ox aux points O, et M 2 (* =
= ± 1 /3 ) et une tangente parallèle à l’axe Oy au point M 3 (t = 2)
(fig. 57).
229. La courbe est symétrique par rapport à l’axe Ox. Asympto­
tes: x = —1, y = ± ( x — . La première asymptote ne coupe pas
la courbe, la deuxième et la troisième la coupe aux points Mi (t =
= —1/2) et M 2 (t = 1/2) ; O (0, 0) est un point de rebroussement de
première espèce. La courbe possède des tangentes parallèles à l’axe
Ox aux points Af3, M k (t = ± Y 3) (fig. 58).
230. La courbe est symétrique par rapport à l’axe Ox. Elle ne
134 RÉPONSES

possède pas d'asymptotes ni de points singuliers. Les points (y »


y V 3 j et M 2 ( y , — y )/ 3 ) correspondant à J = db 3/3 sont des
points d’inflexion. La courbe est tangente à l’axe Oy en l ’origine
des coordonnées (fig. 59).
231. Pas d’asymptotes. O (0, 0) est un point de rebroussement
de deuxième espèce en lequel la tangente est x = 0. La courbe coupe
Taxe Ox en O et (1, 0). Le point M 2 (t = —>/0,8) est un point
d ’inflexion. La courbe présente une tangente en M 3 (t = J/0,4),
parallèle à l’axe Ox (fig. 60).
232. Asymptote : y = 1 ; O (07 0) est un point d’inflexion en
lequel la tangente n’est autre que l’axe Oy. La courbe admet au
RÉPONSES 135

point M (t = 5/4) une tangente qui est parallèle à l’axe Oy (fig. 61).
233. Asymptotes : x = 0, x + y dt 2 = 0 ; O (0, 0) est un point
d ’inflexion en lequel la tangente est x — y = 0 (fig. 62).
234. L’origine des coordonnées est un point de rebroussement
de deuxième espèce. La courbe coupe les axes de coordonnées aux
points O (0, 0) et M (1, 0) (fig. 63).
235. La courbe est symétrique par rapport à la droite y = x.
Asymptote : x + y — 1 = 0 - L’origine des coordonnées est un point
de rebroussement de première espèce (t = 0) en lequel l’axe Ox

Fig. 59 Fig. 60

F ig . 61 F ig. 62
136 RÉPONSES

F ig . 63 Fig. 64

Fig. 66 F ig . 67
RÉPONSES 137

est tangent à la courbe. De plus, la courbe est tangente en l’origine


des coordonnées à l’axe Oy pour t = ±oo (fig. 64).
236. Asymptotes : 2x + 9 = 0, 2x — 9 = 0, x — y — 6 = 0;
Mi (4, —4) est un point de rebroussement de première espèce en
lequel x + y = 0 est tangent à la courbe. L’axe Ox est tangent à
la courbe au point M 2 (16/3, 0), l’axe Oy, au point M z (0, —16/3}
(fig. 65).
237. La courbe est symétrique par rapport à l’axe Oy. Asympto­
tes : y = ± £ — 1 ; O (0, 0) est un point singulier triple en lequel
les axes x = 0 et y = 0 sont tangents à la courbe. Points d’in-
flexion M U2 (± 2 y TT, 21/3) (fig. 66).
238. La courbe est symétrique par rapport à l'axe Oy, M t,2 (± 2,
0) sont des points de rebroussement de première espèce en lesquels
± x + y — 2 = 0 sont tangentes à la courbe. Aux points M 3 (0, 2/3)
et A/4 (0, 2) les tangentes sont parallèles à l’axe Ox ; les points
A/5,6 ( ± | - y ) sont des Points d’inflexion (fig. 67).
239. Ox est axe de symétrie. Pas d’asymptotes et de points sin­
guliers. La ligne coupe l’axe Ox au point M i (—1, 0) et l’axe Oy
aux points M«,3 (0, ± 1). Aux points M 2,3 les tangentes à la ligne
sont parallèles* à l’axe Ox, au point M „ à l’axe Oy. Les points M 2.2
sont des points d’inflexion (fig. 68).
240. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox. Asymptotes :
x = 1, y = ± 2 . La ligne est tangente à l’axe Oy en l’origine des
coordonnées. Dans la bande 0 < x < 1 il n’existe pas de points
vérifiant l’équation donnée (fig. 69).
241. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox. Asymptote :
x = 1, Tangente verticale : x = 0. La ligne n’existe que pour les
valeurs de x 6 [0, 1 [, ceci résulte de l’écriture de l’équation de la
1 — X (fig. 70).
* ( « » + < )
ligne sous la forme y2
242. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox. Asymptote :
x = 0. Les tangentes aux points M x (—5/2, 0) et M 2 (1/2, 0) sont
parallèles à l’axe des ordonnées. Deux points d’inflexion (fig. 71).
243. La ligne est entièrement comprise dans un carré centré en
l’origine des coordonnées, de côtés égaux à 2a et parallèles aux axes
de coordonnées. La ligne est symétrique par rapport aux axes de
coordonnées et aux bissectrices des angles de coordonnées (fig. 72).
244. La ligne ressemble à une hyperbole. Asymptotes : 2y = ± x .
Pour x2 < 6 il n’existe pas de points vérifiant l’équation donnée
honnis le point O (0, 0) qui est un point isolé (fig. 73). _
245. Asymptotes: y = ± x . Les tangentes en O (0, 0) et M1 2,
0) sont parallèles à l’axe Oy. Les points M 2 et M 3 sont des points-
d’inflexion (fig. 74).
Fig. 68

F ig . 70 F i g . 71

F ig. 72 F ig . 73
RÉPONSES 139

246. Asymptotes: y = ± x. Les tangentes aux points


“w ) 80" 1 P3™ ™ '3 aux
axes de coordonnées (fig. 75).
247. Asymptotes : x = 0, y = 0, y = x ; O (0, 0) est un point
d’inflexion en lequel y = —x est tangente à la courbe. Les tangen­
tes aux points (a, (V^2 + 1) o), M3.4 (—a, (1^2 — 1) a) ; a —
= ± 1 sont parallèles à l’axe Ox (fig. 76).
248. Asymptotes: x = 0, y = 0. La tangente en M (0, 1) est
parallèle à l’axe Ox (fig. 77).
249. La droite x = 1 et le point isolé O (0, 0).
250. Asymptotes: x = ± 1 , y = ± 1 ; O (0, 0) est un point
isolé (fig. 78).

y,

J x
0

Fig. 77 Fig. 78
r
251. Asymptotes: y — ± x ; O (0, 0) est un point isolé. La ligne
coupe l’axe Oy aux points Mli2 (0, ± en lesquels les tangentes
sont parallèles à l’axe Ox (fig. 79).
140 REPONSES

252. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Oz. Asympto­


tes : y = x + 1, y = —z — 1, x = 1 ; les asymptotes y = ± (x + 1)
coupent la ligne en M \ ( — 1 ,0 ); O (0, 0) est un point isolé. Dans la

F ig . 8 2 F ig . 83

bande —1 < x ^ 1 il n’existe pas de points autres que O. Au point


la tangente à la ligne est parallèle à l’axe Oy, aux points M 2
4 -i-i/r
et M 3 d’abscisse z ■■l+ ^2 5 , à l’axe Ox (fig. 80).
REPONSES 141

253. Asymptotes : y —x ± = 0, y + x ± = 0. L’ori­


gine des coordonnées est un point isolé. Les tangentes aux points
M i %2 (0, ± a) sont parallèles à l’axe Ox. Les tangentes aux points
4 (± a , 0) sont parallèles à l’axe Oy (fig. 81).
254. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox. Le point
M 0 (2, 0) est isolé. Aux points M lt2 (—2, ± 1 ^ 2 ) la tangente est
parallèle à l’axe Ox. sont des points d’inflexion, x = 0 est
asymptote (fig. 82).
255. Asymptotes : 3x + 4 = 0, 3a; ± 3 ÿ 3 y — 8 = 0 ; O (0, 0)
est un point isolé. La ligne coupe l’axe Ox au point M (4, 0). La
tangente en ce point est x = 4 (fig. 83).
256. La ligne est entièrement contenue à l’intérieur d’un carré
de centre O, de côtés parallèles aux axes de coordonnées et égaux à
V 2 + Y 8. La ligne est symétrique par rapport aux axes de coor­
données et aux bissectrices des angles de coordonnées. L’origine
des coordonnées est un point isolé. Les tangentes aux points Mit2 (0,
sont parallèles à l’axe Ox. Les

tangentes aux points M 7k6 (± 1, 0), M a.12 ( ± ^ ± )


sont parallèles à l ’axe Oy (fig. 84).
257. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox et est entiè­
rement contenue dans la bande —1 1- Asymptote: x = 1.
L’origine des coordonnées est un point de self-intersection en lequel
les coefficients angulaires des tangentes sont k = ±1- La tangente
en Mi (—1, 0) est parallèle à l’axe Oy. Les tangentes aux points
M it3 d’abscisse x = - sont parallèles à l’axe Ox (fig. 85).
258. La ligne est symétrique par rapport aux axes de coordon­
nées. Elle coupe les axes de coordonnées aux points O (0, 0) et
Mi,# (0, ± 1). Les tangentes en Mltî sont parallèles à Ox. Les tan­
gentes en M3_6 ( ± V —22~ 1 , ) sont parallèles à Oy.
L’origine des coordonnées est un point de self-intersection en lequel
les droites y = ± x sont tangentes à la ligne (fig. 86).
259. La ligne est symétrique par rapport à l’axe O x; M (i, 0)
est un point de self-intersection en lequel les droites y = ± (x — 1)
sont tangentes à la ligne. Asymptote : x = 0 (fig. 87).
260. La ligne est symétrique par rapport aux bissectrices des
angles de coordonnées. 0 (0 , 0) est un point de self-intersection en
lequel x = 0 et y = 0 sont tangentes à la ligne. Il n’existe pas
d ’autres points d ’intersection avec les axes de coordonnées. Aux
points ^ ( ^ 3 7 1 6 , ^27716), M 2( - ^ 3/Ï6, - ^ W Ï 6 ) les tan-
142 REPONSES

Fig. 85

sentes sont parallèles à l ’axe Ox, aux points M 3 27/16, yY 3/16),


•l/4 ( - / 277Ï6, - ^ 3 7 1 6 ) à l ’axe Oy. Pas d ’asymptotes (fig. 88).
261. La ligne est symétrique par rapport aux axes de coordon­
nées et est située à l’intérieur du rectangle limité par les droites
x = ± 1 , y = ± 1 /2 ; O (0, 0) est un point de self-intersection en
lequel les tangentes sont y = ± x . Aux points M 3. 6 (± V 2/2, ±1/2)
les tangentes sont parallèles à l’axe Ox, aux points Afltî (± 1 , 0) à
l’axe Oy (fig. 89).
262. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox. Asymptotes :
y = ± 1 , x — —1, x = —2; O (0, 0) est un point de self-intersec­
tion en lequel y Y 2 = ± x est tangente à la courbe (fig. 90).
263. Les tangentes en M2>3 (1/3, ±2/31/ 3) sont parallèles à
l’axe Ox; le point Mi (1, 0) est un point de self-intersection en
lequel y = ± (x — 1) sont tangentes à la ligne. L’axe Oy est tan­
gent à la ligne en O (0, 0) (fig. 91).
RÉPONSES 143

264. La ligne est symétrique par rapport aux bissectrices des


angles de coordonnées ; O (0, 0) est un point de self-intersection en
lequel les axes de coordonnées sont tangents à la ligne. Aux points

M 1%2 (OyS3, O yf 27) les tangentes sont parallèles à l’axe Ox, aux
points Af3i4 {oyf 27, ctyf 3), où 4a = ± 1 , à l’axe Oy (fig. 92).
I
265. L’asymptote y = —x + y coupe la ligne au point M\ (1/9,
2/9) ; O (0, 0) est un point de rebroussement de première espèce en
144 RÉPONSES

lequel x = 0 est tangente à la ligne. En M 2 (1» 0) la tangente est


parallèle à l ’axe Oy, en M 3 (2/3, ^ 4 /3 ), à l’axe Ox (fig. 93).
266. Pas d’asymptotes. O (0, 0) est un point de rebroussement
de première espèce en lequel y = x est tangente à la ligne. La ligne

F ig . 93

coupe l’axe Ox en (27, 0). La tangente en M 2 (12, 4) est paral­


lèle à l’axe Ox (fig. 94).
267. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox ; O (0, 0)
est un point de rebroussement de première espèce en lequel y = 0
est tangent à la ligne. Asymptotes : x = a, x ± y = —a/2. Dans
la bande 0 < x ^ a il n’existe pas de points vérifiant l ’équation
de la ligne (fig. 95).
268. O (0, 0) est un point de rebroussement de deuxième espèce
( 64 28679 \
525 * 759375' ) e st un
16
( 25 256 \
’ 3Ï25 ) ®st Pareil®!® à l’axe
Ox. La ligne coupe l’axe Ox en M 3 (1, 0) (fig. 96).
RÉPONSES 145

269. La ligne est symétrique par rapport à l ’axe Oy ; O (0, 0) est


un point singulier par lequel passent trois arcs. Les droites y = 0,
x ± y = 0 sont tangentes à la ligne en O. Pas de points d’inflexion
ni dTasymptotes. Les tangentes en M l%2 (± K 2 /4 , 1/4), A/3t4 (dt]^6/9,
2/9) sont parallèles aux axes de coordonnées (fig. 97).

270. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Oy ; O (0, 0)


est un point de self-intersection en lequel l ’axe y = 0 est tangent à
la ligne. Les tangentes en M 1 2 (db6, 12) sont parallèles à l ’axe Ox,
les tangentes en M z%k (dt6yr2, 8), à l ’axe Oy. Il existe deux points
d’inflexion S (fig. 98).
271. La ligne est symétrique par rapport à l’axe Ox\ O (0, 0)
est un point singulier triple en lequel les axes x = 0 et y = 0 sont
tangents à la ligne. Les tangentes en M l 2 (ÿ 12, 12) sont pa­
rallèles à l ’axe Ox, les tangentes en .1/3.4 (4, ± 4 ), à l ’axe Oy (fig. 99).
272. La ligne est symétrique par rapport aux axes de coordon­
nées ; O (0, 0) est un point de self-intersection en lequel l ’axe y = 0
est tangent à la ligne. La ligne coupe l’axe Ox en M 1%2 (± 1 , 0). En
ces points les tangentes sont parallèles à l’axe Oy. Les tangentes en
1 0-0182
146 RÉPONSES

^3,4,5l6 (±1^6/3, ± 2 |/3 /9 ) sont parallèles à l ’axe Ox ; Æ/7,8.9.10


sont des points d’inflexion (fig. 100).
273. Asymptotes : y = ± x ; O (0, 0) est un point de self-inter­
section en lequel les axes de coordonnées sont parallèles à la ligne.
Il existe 5 points d’inflexion (fig. 101).
274. La ligne est entièrement contenue dans un carré de centre
O (0, 0) dont les côtés sont égaux à 4 et sont parallèles aux axes de

coordonnées. La ligne est symétrique par rapport aux axes de coor­


données et aux bissectrices des angles de coordonnées. L’origine des
coordonnées est un point singulier quadruple en lequel les axes de
coordonnées sont tangents à la ligne. Les tangentes en Jkflf2,St4 ( ± V 2,
±2)_sont parallèles à l ’axe Oxy les tangentes en il/5.6,7.8 (± 2,
± V 2), à l ’axe Oy (fig. 102).
275. La fonction tg (<p/2) étant périodique de période 2 ji, il
suffit de considérer les valeurs de 9 Ç [0 , 23x 1. Le point (2 ji — 9 ,
—r) étant confondu avec le point (ji — 9 , r) et les points (9 , r)
et (ji — 9 , r) étant symétriques par rapport à la droite 9 = ji/2 ,
cette dernière est axe de symétrie de la courbe. Pour cp £ [0, ici la
fonction r = tg (q>/2) est positive, donc la courbe est située au-des­
sus de l’axe polaire. Le point (ji/ 2 , 1) est un point de self-intersec­
tion. La courbe admet une asymptote parallèle à l ’axe polaire et
distante de cet axe de deux unités. De la relation tg pi = r/r' (cf.
exercice 150) on déduit que
tg pi = sin 9 . (*)
Donc, la courbe est tangente au rayon vecteur du point de contact
seulement pour 9 = 0. Les tangentes au point de self-intersection M 0
coupent l ’axe de symétrie sous un angle de 45°. La tangente à la cour­
be étant parallèle à l ’axe polaire, si pi + 9 = kn , alors en ces points
tg pi = —tg 9 . En combinant avec (*), on obtient 9 = A-ji ; donc,
RÉPONSES 147

la tangente cherchée est l ’axe polaire. La tangente étant perpendi­


culaire à l’axe polaire, si p + cp = kn + —, alors tg p = cotg cp,
et en vertu de (*) cotg q> = sin q>, d’où cos <p = ( V 5 — l)/2,
tg (cp/2) « 1/2. En passant aux coordonnées cartésiennes x = r cos <p,
y = r sin <p, on obtient deux points M 1 et M 2 en lesquels les tan-

Fig. 104

Fig. 105 Fig. 106

gentes à la courbe sont perpendiculaires à l ’axe polaire : xl « 0,3,


yx « 0,4 ; x2 ~ —0,3, y2 « 0,4 (fig. 103).
276. Fig. 104. La spirale présente un point d ’inflexion au pôle.
La distance entre les spires décroît indéfiniment à mesure que l ’on
s’éloigne du pôle.
277. Si r et q> sont des coordonnées polaires généralisées (c’est-à-
dire que r peut prendre une valeur de signe quelconque), alors
l ’équation r2<p = a2 définit deux courbes symétriques par rapport
au pôle. Chacune de ces courbes tend indéfiniment vers le pôle et
asymptotiquement vers l ’axe polaire (fig. 105).
278. Fig. 106. Le pôle est un point de rebroussement de première
espèce. L’axe polaire est tangent à la courbe en ce point.
279. Supposons que a > 0. Pour (p ->» 0, la ligne tend asympto­
tiquement vers une droite parallèle à l ’axe polaire et distante de
lui de Z. Lorsque (p croît indéfiniment, la ligne fait une infinité de
spires autour du pôle en tendant asymptotiquement vers le cercle
10 *
148 RÉPONSES

r = a (fig. 107). Pour a = 0 on obtient une spirale hyperbolique


(voir exercice 169, fig. 41).
280. La courbe est symétrique par rapport aux axes d’un système
de coordonnées cartésiennes dont l’axe Ox est confondu avec l’axe
polaire. La courbe coupe l’axe Ox aux points M 12 (± a , 0), O (0, 0).
Le point O (0, 0) est un point autotangenticl en lequel l’axe y = 0
REPONSES 149

est tangent à la courbe. La courbe présente deux points de self-inter-


section : M , (0, a / / 2) et M k (0, —a[]f2) (fig. 108).
281. Fig. 109.
282. La famille est composée d’ellipses tangentes en l’origine
des coordonnées à l ’axe Oy et des droites y = 1/2 et y = —1/2,
ainsi que de l ’axe Ox (fig. 110).
283. Pour C = 0, le couple de droites x = 0, x — 2y = 0.
Pour C ^ 0, des hyperboles semblables dont les asymptotes sont

Fig. 113 Fig. 114

parallèles aux droites précédentes. Le lieu géométrique des centres


O* (C, C) des hyperboles est la droite x — y = 0. Une branche est
tangente à Ox en l ’origine des coordonnées (fig. 111).
284. a) Une famille d’ellipses cofocales; b) une famille d’hyper­
boles cofocales (fig. 112).
287. Des cercles concentriques dont le centre est le centre du
faisceau (fig. 113).
288. (x - C f + y2 = C2 (fig. 114).
289. x2 + Ç = C (fig. 115).
290. Une famille de cercles sécants dont la ligne des centres
est la corde commune de la famille donnée. Si l ’on prend pour axe
Ox la corde commune et pour origine son milieu, on obtient l'équa­
tion (x — C)2 + y2 = C- — a2 (fig. 116).
291. y = ± a (fig. 117). 292. x = 0, y = 0 (fig. 118).
293. x2 + y2 = p- (fig. 119). 294. y = 0 (fig. 120).
295. La courbe caractéristique y = 0 est composée des points
singuliers des lignes de la famille (fig. 121).
296. La courbe caractéristique y = 0 est composée des points
singuliers des lignes de la famille (fig. 122).
150 REPONSES

Fig. 118
RÉPONSES 151

y\ 9\

Fig. 119 Fig. 120

297. La courbe caractéristique est composée des droites x = y


o
et x — y — ÿ = 0. La première est constituée des points singuliers
des courbes, la seconde est une enveloppe (fig. 123).
298. Le cercle (x — y )* + y2 = ^ (fig. 124).
299. La parabole y- + 4a (x — a) = 0 (fig. 125).
300. Les hyperboles xy = ± 5 /2 (fig. 126).
301. (A2 + B 2) R 2 = C2.
302. L ’astroïde x2/2 + y2!2 = a2P (fig. 127).
303. a) La parabole y2 = 4ax (fig. 128).
I n d i c a t i o n . Prenons la droite fixe pour axe Oy et faisons
passer l’axe Ox par le point F. Supposons que les coordonnées de
F sont (a, 0). En mettant l ’équation du faisceau de droites pas­
sant par F sous la forme y = C (x — a), on trouve que les droites
de la famille passent par le point de coordonnées (0, —Ca) etleur
pente est égale à —1IC. b) Si (a, 0) sont les coordonnéesde F et
si jr + y2 = r2 est l ’équation du cercle, alors pour r > a o n obtient
152 RÉPONSES
RÉPONSES 153

l’ellipse + rî ^ _ a 2 = 1» P<>ur r < ® l’hyperbole y


Pour r = a il n’existe pas d’enveloppes (fig. 129)
304. Une cycloïde (fig. 130).
H

Fig. 129 Fig. 130

Fig. 131

305. X2 + y- = (R - r)-, x - + y- = (R + r)2 (fig. 131, 132r


133).
306. La tangente au sommet de la parabole (fig. 134).
307. L’enveloppe est composée du cercle ^ x — y - j " yz =
= ( - ^ - ) 2 et de la directrice de la parabole x = —pl2 (fig. 135).
154 RÉPONSES

308. Ecrivons l'équation de l'ellipse sous la forme paramétrique


x = a cos cp, y = b sin cp, 0 ^ cp < 2ji.
Etudions le cas où les cordes sont parallèles à l'axe Oy. Les coor­
données du centre d’un cercle de la famille sont: x 0 = a cos cp,

y0 = 0, le rayon R = b sin cp, 0 ^ <p^ jx. L’équation de la fa


mille est
(x — a cos cp)2 + y2 = Êrsin2 cp,
RÉPONSES 155

La courbe caractéristique est définie par le système:


i(x—a cos <p)2+ y2 = à2sin2 <p,
[a (x—a cos q>) = fr2 cos cp.
De la première équation on tire : | x — a cos <p | ^ b sin <p, de la
deuxième : b2 | cos <p | ^ ab sin <p, où | tg <p | ^ 6/a, c’est-à-dire que
la courbe caractéristique n’est définie que pour les cercles tels que
I tg <P I ^ Eliminons le paramètre cp:
ax . ^ a-x1
c°S<P =-^+6r. sin2,(f = 1-----(a>+ 6>)8 .
L’équation de la famille devient

d ’où b*x2 + y2 (a2+ b2)2- b2 (a2+ 62)2+ a2b2x2= 0, ou


*a | - 1
«*+6* + b-
Il est immédiat de vérifier que pour ces valeurs du paramètre cp
la courbe caractéristique sera l ’enveloppe de la famille (fig. 136).
Si les cordes sont parallèles à l ’axe Ox (fig. 137), on trouve par
des raisonnements analogues que

aï + 6î
= 1, I tg cp a
309. I n d i c a t i o n . L’exercice se résout comme le précé­
dent. Il faut prendre les équations paramétriques de l’hyperbole
sous la forme x = a ch t, y = b sh t. Si les cordes sont parallèles
à l’axe Oy, l’enveloppe n’existe que pour b < a. Son équation est
2 t|2
« ~-r->— bm
am— o-
-72- = 1- Elle n’est l’enveloppe que des cercles pour les-
quels | th t | ^ bla (fig. 138). Si les cordes sont parallèles à l’axe
Ox, l’enveloppe existe pour toutes les valeurs de a et b.
Pour b =#= a, elle est définie par l ’équation = 1.
Pour b > a, elle est l’enveloppe de tous les cercles (fig. 139), pour
b < a, seulement de ceux pour lesquels | th t | ^ bla (fig. 140).
Pour b = a il n’existe pas d’enveloppe (fig. 141).
310. La parabole y2= 2p ( x + *§•) • C’est l ’enveloppe des cercles
de la famille tels que C ^ pl2 (fig. 142).
311. y2 = 2 (p + q) x (fig. 143).
312. Les points de l’enveloppe doivent vérifier le système d’équa-
tions F (x, y , oc, P) = 0, cp (a, P) = 0, °D ^ = 0.
156 RÉPONSES

313. Les quatre droites x ± y = ± 1 (fig. 144).


314. x* + yk = ah, k = m/(m + 1); pour m = 2, on obtient
une astrolde ; pour m = 1, la parabole (x — y)2 — a (2x + 2y — a) =
= 0 ; pour m = —2, le cercle x2 + y2 = a2.
y


\ J\]nw
A

0
x a JL
/W ii

Fig. 136 Fig. 137

Fig. dô

315. Considérons dans le plan vertical un système de coordon­


nées xOy ayant pour origine le point donné et dont l’axe Oy est
dirigé verticalement vers le haut. Les équations paramétriques
. gt2
des lignes de la famille sont : x = u0t cos a , y = v0 t sin a ---- —t
où a est le paramètre de la famille. On a
RÉPONSES 157

Fig. 141 Fig. 142


158 RÉPONSES

îdu
£ = -iy s in a . - i - = v 0t cos a.

En égalant le jacobien ^ à zéro, on obtient v$t — gt2v0 x

et les équations paramétriques de la

courbe caractéristique s’écrivent :


. vx ■>8
x — ~jT cotga, y = ~f 2gsin2a *
En éliminant a, on trouve
j j __ S*z
2g 2v% *

Donc, la courbe caractéristique est une parabole dont l’axe est


dirigé verticalement vers le bas suivant £?ÿ, le paramètre, égal
à v2J g et le sommet, le point M 0 (0, v2j2g). La courbe caractéristique
est l ’enveloppe des trajectoires (fig. 145).
316. Equations de la famille (fig. 146) : x = a cos v cos n, y =
= a sin v sin u. En annulant le jacobien ^ ^ , on obtient
sin2 v cos2 a —cos2 v sin2 u = 0 ou sin (u + v) sin (u — u) = 0 ou
encore v = —u, v = n — u, v = u, u = —ji + w- La courbe cara­
ctéristique est composée de quatre segments de droite:
x dh y = ± 0 .
Ce sont les côtés d’un carré dont les sommets sont les points de con­
cours des diamètres du cercle confondus avec les axes de coordonnées
RÉPONSES 159

avec le cercle. Chaque côté du carré est une enveloppe (fig. 147).
317. s = A -[(4 + 9x2)3/2_(4 + 9x1)3/2].

318. * = j^ l + xjj — Y \-\-x \ — ln l — IH~ ln itf?


1 1**1 l+/i+ * l

Fig. 146

319. s = o (sh -^ — s h ^ - ) .

321. s = a (t\ — t\)i2.


322. s = a (ln sin t2 — ln sin'^), où 0 < tln t2 < ji/2 ou n/2 ^
^ ?o ^ 7l>
323. 5 = ln tg (5:t/12).
324. 5= 2 / 3 .
325. s = - 4 + 1q
160 RÉPONSES

326. s = ln tg ln tg -jj.
327. s = (ch 4 - l)/2. 328. s = 24a.
329. s = 2a[V"2 + l n ( l / 2 + l ) l . 330. s = 8a.
331. s = Sam (m + 1)- 332. s = 6a.
333. s = 8a.
334. s = 16a/3.
330. 5 “ fy Jlü .

336. s = - ^ - [ 2 n ^ l + 4 n 2 + ln (2 n + l/l+ 4 ji2 ) ] .


338. Une chaînette de sommet A.
342. x = R cos (s/R), y = R sin (s/R).
343. x = Arsh (s/a), y = ]/ a2 + s2.
344. k = | sin x |/(1 + cos2 x)3/2.
345. k = aly~.
346. k ~ y pl(p + 2x)3/2 = p2/(y2+ p2)3'2.
6 o ,0 , afr
347. 348. *=
t ( 4 + 9 / * ) 3/2 (a2 sin2*-f 62 cos20 3/2 *
ab 1
349.
(a2sh2 62 03/2‘
t+ ch2
350.
’ k
4flIsin(</2)I
351. A= 2/(3a | sin 2t |). 352. k = (2 + <p2)/a (1 + <P2)3/2.
r *y
mod "yy
353. k- 354. A:
4a | cos(rp/2) | (Fï+Fi)2x3/2

a464 ab
355, 356. k | flS_ e*xî , 3 / 2 ’
(b*x*~ + a*y'~)3/2
où e est l'excentricité.
357. k = 0.

358 , ) + <l ( ' , f - g | f ) |


( p î + Ç 2)3/2

359. I n d i c a t i o n , h = | t X Ar |, où t est le vecteur uni­


taire de la tangente.
363. R = a cotg t.
367. Le centre de courbure de l’ellipse x = a cos t, y = b sin t
correspondant au sommet A (t = 0) est Z) (c2/a, 0), et au sommet
B (t = Jt/2), 2s (0, —c2/b), où c2 = a2 — 62. La perpendiculaire abais-
RÉPONSES 161

sée sur AB à partir de C (a, b) coupe les axes de coordonnées en D


et E (fig. 148).
W8- ( * - 4 ) ' + !< * - £ . I , + ( » + T - ) ’ = - ^ -
389. ( x — 2.)J + ( j , - l ) » = l.
370. (x—2)2+ ( ÿ —2)J = 2, (- !-2)i + ( y + 2 ) 2 = 2.
371. 4
( - - ln 2 , - j t j ) .

Fig. 148

372. La courbure est minimale aux points ((2n 1) an, a + d)


et maximale aux points (2nan, a — d) (n étant un entier quelcon­
que).
373. A (3n/2, a) et B (0, 0).
(j,î + p*)3/2
376. i
r»= / , + “2F* Fo— p» •
Le cercle et la parabole présentent un contact d ’ordre trois au som­
met O (0, 0) de la parabole.
377. Supposons que la ligne lx est définie par son équation vecto­
rielle r x = r x (s), où s est la longueur d’arc de cette ligne, mesurée
à partir de M. Prenons le point M pour origine des rayons vecteurs.
Ecrivons les équations de la ligne Zx par rapport au repère de Frenet
• ••
en M. En portant les expressions de r x — tx, r x = kxnx dans le
• s* *•
développement r x(s) = srx — r 1 + . . ., on obtient
x = s + . . . , y = - ^ s a+ . . . (•)
11-0182
162 RÉPONSES

De façon analogue, on obtient pour la ligne Z2


x = s + . . . , y = -^-sz + . . . (**)
Supposons que P est le point de la tangente Z le plus proche de M
et que la perpendiculaire abaissée sur Zà partir de P coupe les lignes

lx et Z2 en M x et ilf2. Des équations (*) et (**) on déduit respective­


ment :
\ P M i \ = Y k ix2+ . . . , 1 ^ 1 = 1 ^ + . . .
Comme kx <. k 2, il vient | P M X | < | P M X | (fig. 149).
380. »= l± ( - £ - $ f .+ .Ç ) .

381. (ï-4 )= = 2 (i-x ).


382. La développée est un point : le centre du cercle.
383. X = a' ~ b2 cos31, Y = sin31 (fig. 150).
RÉPONSES 163

a8 + b8
384. ch3t, Y = a- -■ sin3f (fig. 151).

385. X = - 4 x \ Y = 3 x 2 + 1 (fig. 152).

386. 1 [ ( 2 k - 2 ) x - A k ^ h~%
X - 2k—1

Fig. 154

Y = 1+2A- (4fc—1) x*h-t - (fig. 153).


2k (2/v— l)x=*-2
387. x = ^ - [(2A - !) X- (2A +1)2 x*fe+‘],
y _ l + (2*+l)(4*+l)x«ft
2k(2k+i)x*k-*- (fig. 154).

388. X = 2 x + - , Y = ln x —x2—1 (fig. 155).

389. X = x + cos x 1+C O S8 X 2 cos* x


s im , Y = sin x (fig. 156).
390. X= x 1+C O S* X V _ I ___ , l + cos4 *
cosî is in 2 x ’ lg ' h _ sln2* ’ J t/2 < x <
< ji/2 (fig. 157).
391. X = a ln tg (f/2), Y = alsin t ou Y = a ch {XIa) (fig. 158).
392. X = y(cosq> —cos2<p+ 2), Y = y (1 —cos<p)sin<p.
C’est une cardioïde (fig. 159). Pour le prouver, il suffit d’effectuer
le changement de paramétré tp = ji — t et le changement de coor­
données X ' = - (X - a ) , Y ' = Y.
11*
164 RÉPONSES

Fig. 158

Fig. 159

393. Fig. 160. 394. Fig. 161.


395. Fig. 162. 396. ln a ==.an/2.
397. X = a (cos t + (t — C) sin t), Y = a (sin t — {t — C) cos 0,
où C est le paramètre de la famille de développantes (fig. 163).
REPONSES 165

Fig. 163

398. X = a (ln tg (1/2) + cos 1), Y = a sin t. C’est une trac-


trice (fig. 158).
m x = T + 7 W T î ( c - ' ‘‘ (‘ + V ë + i » , y - -
X (C -ln (t+ V W + Â )),
400. 5 = 6a.
I n d i c a t i o n . Utiliser la propriété suivante de la dévelop­
pée: si le rayon de courbure d’une ligne varie de façon monotone,
la longueur d’arc compris entre deux points quelconques de la dé­
veloppée est égale à la différence des valeurs du rayon de courbure
de la ligne en ces points.
401. 402. s = 8a.
403. (2 7 .+ 8 ) « - [ 4 + 9 ^ ^ î ]*.
404. s = sec a + ln tg (a/2), k = sin a cos2 a, où tg a = z.
166 REPONSES

405. R 2 = 2as.
406. R 2 + a2 = a2e-2’/a.
407. s2 + 9R 2 = 16a2.
408. Un cercle de rayon 1la si a 0, et une droite si a = 0.
409. Une spirale logarithmique.
410. Supposons que s = tg a . Alors x = -^-
ù
In 1
” , y=
S lQ OC

= COS
——oc ; d’où y = ach(x/2). On reconnaît l’équation de la chaî-
nette.
411. Le cycloïde x = a(2t + sin2*), y = a ( 2 —cos2t).
412. La parabole x = — 2 ^ a , y = —a co tg a .
413. La spirale logarithmique x = -£-ea (cos a + sin a), y=
= e* (cos a —sin a ).
414. La développante du cercle x = a (a sin a + cos a), y =
= a (sin a — a cos a).
415. La chaînette x = a ln tg (•y + 'f-) . ^ =
416. Si l’on prend les axes de coor­
données comme sur la figure 164, les
équations paramétriques de la cycloïde
s’écrivent
x = a (t — sin t), y = a (1 — cos t).
La vitesse d’un corps en chute li­
bre est v = y 2gh. Dans notre cas
= a (cos t0 — cos t).
où t0 et t correspondent aux points M 0 et M. Donc
v = Y 2ga (cos t0—cos t).
Mais la vitesse v est la dérivée du chemin s par rapport à T :
ds
v — ~dT-
En remarquant que pour la cycloïde
ds = 2a sin (t/2) dt,
on obtient l ’équation différentielle pour la détermination de T :
dT 2a sin U/2)
REPONSES 167

En intégrant, on trouve le temps T mis par le point matériel pour


se rendre de M 0 en A :
2a sin (t/2) dt
Y 2ga (cos f0—cos t)

= -2 ____ d cos (t/2)_____


Y cos4(t0/2)—cos1(t/2)
c.q.f.d.
417. x — a cos t, y = a sin t, z — bt (fig. 165). Projections:
1) x2 + ÿ2 = or ; 2) y = a sin (z/b) ; 3) x = a cos (z/6).

418. x = a cos <p, y = a sin <p, z =


419. En choisissant convenablement le système de coordonnées,
on peut mettre les équations de l'image de la fenêtre de Viviani
(fig. 166) sous la forme
| l2 + ÿ2 + z2=i?2,
\ x? + yz— Rx = 0 .
En prenant pour paramètre u la longitude du point M sur la
sphère, on obtient à partir des triangles AOP, OPM et OPQ
x = R cos* u, y = R cos u sin u, z = ± R sin u.
Il existe d’autres équations paramétriques. En particulier, en
mettant l’équation
z* + y2 — R x = 0
168 REPONSES

sous la forme

et en admettant que
R R . R . ,
X ----2“= —cos*, y= —sin *,
on obtient
x=ZmY (1 + cos/), i/ = -—-sin*f 2 = ± i ? s i n - —.
420. a) Introduisons un système de coordonnées polaires et défi­
nissons le point M par sa distance r au point O, sa lattitude ÿ =

= POL et sa longitude <p = xÔP (fig. 167). Par hypothèse =


= ----X, où X = zOL et cp = (o*. En définissant r à partir de
la condition — = mr et en portant la valeur trouvée r = r ^ mt
dans les équations
x = r cos ip cos <p,

on obtient
{ y = r cos sin <p,
z = r sinip,

x = ae** cos <p, ÿ = sin cp, z = behti.


où k = /n/co, a = r0 sin X, b = r0 cos X,
b) x = at cos *, y = at sin *, z = 6*.
RÉPONSES

421
J xz + z2= az,
{
\ y2+ z z = b 2.
x = acosf,
y = ± Y br — a2 sin2t
z = a sin t.
Pour a = b on obtient deux ellipses (fig. 168).
422. I n d i c a t i o n . Eliminer le paramètre t.
423. y = x2, z = 0; z = x3, y = 0 ; z2 = y3, x = 0.
424. x2 — y2 = a2, z = 0 ; x = a ch (z/c), y = 0 ; y =
= a sh (z/c), x = 0.
425. x2 — y2 — x — y + 1 = 0 , z = 0.
I n d i c a t i o n . Eliminer z entre les équations données.
428. Par exemple, y = x2, z = ex.
429. Equations des cylindres cherchés:

x * + { y - 1)2= 1 , t + ( t ) 2 = 1*
432. Les droites: x = y, z = 1; x = —y, z = 1 ; x = y, z =-
= —1 ; x = —y, z = —1.

435. x = ÿ + l = z.
l
436. x + - |- ( 4 —n) = y = ^ = z —a; <p= - J .
437. M t ( — 2, 12, 14), A/2 ( - 2 , 3, - 4 ) .

439. = ^2“ = ~ 3 ~ ! x + 2 y + 3z—6 = 0.


L’intersection des tangentes avec le plan xOy est la parabole y =-
170 RÉPONSES

442. Le cercle
x 2 + i/2= a2/(a2+ 62)î z = b/Va* + P
{les équations de l’hélice sont x = a cos t, y = a sin f, z = 6f).
444. Soient x = x (/), y = y (*)» z = z (J) les équations para­
métriques de la ligne. On a les identités
F (x (t), y (t), z (t)) = 0,
(D (x (t), y (t), s (0) - 0,
d ’où
3F
dx <far+ - ^ - ‘fo + T T * * 0*
dd> , . d<D , , d<D , n
— dx d x + - 3 ï dy + - â r d z = °-
Ces relations nous donnent
dx dy dz
dF dF dF dF dF dF
dz dz dx dx ày
d<D dO dO dO dO da>
dz dz dx dx dy

Donc les équations de la tangente deviennent:


X—x Y —y z—z
dF dF dF dF dF dF
dy dz dz dx dx dy
dO> d<& dO dO dd> dO
dy dz dz dx dx dy
celle du plan normal
dF dF dF dF dF dF
dy dz dz dx dx y
d<D dO
(X - x ) + d<D dO dO d<D
( Z - z ) = 0,
dy dz dz dx dx ày
ou
xY — y Z—
dF dF dF
dx dy dz = 0.
dO dO d<D
dx dy dz
X—x _ Z - -Z
Y —y
445. ay bxxy
ay (X — x) + bx (Y — y) + xy (Z — z) = 0, x2 + y2 ¥= 0.
446. ^ + -f- = 1. *ÿz#0.
RÉPONSES 171

451. 3 i + 3ÿ + 2 + 1 = 0» 3x — 3y + z — 1 = 0 .
108x — 18y -f z — 216 = 0.
453. bX + aY + abZ = 2ab.
454. [X sin (t — a) — Y cos (t — a)) sin a + Z = t sin a +
+ cos a.
455. 4x—y + z —9 = 0.
X y z —1
1 —4 — 1 ’
X z— 1
binormale : 2
y
i
_
— 2 *

X— 1 2— 1
458. Normale principale : 11 _ y 8- 1 — 9

X ---- 1 y-1 2— 1
binormale : 3 —3 1
460. A U , ln2, - 4 ) .
462. t - î + k n = 2 i- y ± * b^ i+ t^ k
V2 ’ Y6 VS
463. t — — cos+ s in i j — g-fc, » = s i n l t - f cost y,
. 4 .. 4 . . . 3 .
b = -g- cos 1 1 — jr-sin t j — g- k.

464. t = — (s in -|-i + cos- j y —fc) , » = cos-^-t —sin-j-J*

6 = - ^ - ( s i n | - i + c o s--y + fc).
466. Tangente :
X —a cos t Y —a sin t Z— bt m
— a sin t a cos* b *
plan normal :
(a sin t) X — (a cos t) Y — bZ + bH = 0 ;
binormale :
X—g cos * Y —g sin * Z— bt
a sin t ~ — b cos * a ’
plan osculateur :
(b sin t ) X — (fc cos t) Y + aZ — abt = 0 ;
normale principale:
X — a cos* Y —a sin*
cos * sin * Z = bt\
172 RÉPONSES

plan rectifiant:
X cos t + Y sin t — a = 0 ;
1
t= ( —asin* £+ acos* j + bk), /»= —cos t i — sin t /,
/fl* + 62
, 1 (b s in ti — b cos * / + afc).
r-fc rfc
467. Pi = r - r, p2
rk rfc
rk /
p3 = »’ -----r rr (r x r) ,
k rr
où le point surmontant r signifie que la dérivation a lieu par rap­
port à s.
468. s = / â 2 + &2f.
S bs
469. X = a cos * , Y = a sin z=
y 0*4-6» Y o*-f-6® ’ Y «*+6*
470. s = 8 |/2 a .
471. s = 9a.
473. s = a ]/r2 sh f.
474. ds2= dr2+ r2d(p2+ dz2.
I n d i c a t i o n . Les coordonnées cylindriques r, <p et z sont
reliées aux coordonnées rectangulaires cartésiennes x , y, z par les
relations
x = r cos <p, y = r sin <p, z = z (fig. 169).
475. ds2 = dp2 + p2d02 + p2 sin2 0 d(p2.
I n d i c a t i o n . On passe des coordonnées sphériques p, 0, <p
aux coordonnées cartésiennes rectangulaires x, y et z à l’aide des
formules
x = p sin 0 cos <p, y = p sin 0 sin <p, z = p cos 0 (fig. 170).
476. I n d i c a t i o n . En appliquant la formule de Frenet
• • •
t — kn, n — — k t + xb, b — — xn
et puisque r = f, on obtient
r = kn, r = t — {kn)' = —k2t-\-kxb-\-kn.
477. Si l’on met le vecteur cherché sous la forme
© = at -f bn 4- cb
RÉPONSES 173

et que l’on utilise l’hypothèse de l ’exercice, on trouve


O = xt + k b.
Le vecteur <e est le vecteur de la vitesse angulaire instantanée
du repère de Frenet lorsque le point se déplace sur la ligne à une
vitesse égale à l’unité.
484. k = a/(a* + b2), >i = b/(a2+ b2). 485. k = 2/(i + a2).

Fig. 170

1 /2
486. &= x: ' 2a ch2 t ‘ 487. k = — x = (et + t-ty- •
488. k = - x = 2f/(l + 2*2)2
489. k- 25 sin3<cos t ’ 25 sin t cos t *
490. a = b.
491. Les points correspondant aux valeurs du paramètre
t=-J-+fcn (fc = 0, ± 1 , ± 2 , . . . ) .
492. Les points correspondant aux valeurs du paramètre
t = 2kn (k = 0, ±1» ± 2 , . . .).
2z + 1 = 0.
495. X — Cj y — c, Z— c3
«2 *3 = 0.
b2 &3
4%. f (t) = + c2 sin t + c3 cos t.
497. a) Soit a le vecteur unitaire de la direction fixe. On a
a -t = cos v (v = const). (•)
En dérivant (*) par rapport à s, on obtient:
a-t = 0.
Donc, ka-n = 0. En excluant le cas k = 0 (des droites), on trouve
a -/i = 0. (**)
174 RÉPONSES

Donc, les normales principales sont perpendiculaires à la direc­


tion fixe.
Inversement, si au point courant le vecteur n est perpendicu­
laire à la direction fixe, alors l ’équation (*) est satisfaite.
b) En admettant que x ^ 0 et en tenant compte de la troisième
formule de Frenet, on obtient à partir de (**)
a-b = 0,
d ’où
a-b = const. (**•>
Inversement, en dérivant (***) on obtient (**).
c) La dérivation de (**) nous donne
ka-t = xa*6,
d’où
— —(a- b)/(a ■t) = const.
Inversement, de la première et de la troisième formule de Frenet
on déduit que
= o.
D’où
l L i + b = o, -£-f + &= const = a .
En m ultipliant scalairement par n, on obtient a-n = 0. Donc,
la condition (**) est satisfaite.
498. I n d i c a t i o n .
*r'ï*r = * • ( £ ) ' ;

se servir ensuite de l ’exercice 497.


501. Soit (1, u, v) une direction fixe. L’angle d’une tangente
à la ligne et cette direction est défini par l ’égalité
a + 2btu+ 3ct2u
cos<p = —r - ' . ■
V 1 + u2 + v2 y a2+ 4 b 2t2+ 9c2t*
La condition d’indépendance de <p par rapport à t se traduit
par le fait que la fraction
(3eut2 + 2but + a)3 9 c2v2tA+ i2beuvt 3+ 2 (262u 2 + 3acv) t2+ 4 abut + à1
9c2* * + 4 6 2*2 + a 2 ~ 9c2tA+ Ab-t2+ a2

ne dépend pas de t. Pour cela il suffit que


/ ,
4a6u = /\0, æn»
\2bcuv = n0, 9c2ü2
— = - 2L(2&2ii2
_ _ Z+ --------------
3aci>) a2
,
RÉPONSES 175

d’où
u = 0, zr = 1, 2b2 = ± 3 ac.
502. I n d i c a t i o n . Dans ce cas e*t = 0. Dériver cette rela­
tion et utiliser les formules de Frenet.
505. Les équations des lignes peuvent être mises sous la forme
r = r (s), p = r + Xn. (*}
De la condition p' _L n on déduit que X = const et de la copla-
nation des vecteurs p', p", n que
x + X (fat —fat) = 0.
Divisons la dernière égalité par x2:
( ~ 9 '+ m r = o . <••>
1 . - k
~v-'
d’où
Xk + px — 1. (***)
Inversement. (***) entraîne (**). En portant la valeur de X.
déduite de (•*) dans (*), on obtient l ’équation de la ligne cherchée.
509. Par hypothèse t* = t. En dérivant cette égalité par rap­
port à s, on obtient
k*n* = kn.
ds
Comme n* = w, il vient

* * -? -* • (•>
En dérivant l ’égalité b* = b par rapport à s, on obtient
* ds*
— K*n— r—= —X», ds ’
d’où
* ds*
X* - T — = X.
ds (•*>
En comparant enfin (*) et (**), on trouve les relations cherchées:
k* ds X*
“F ” ds* x

510
O ÏU . k*
* -- V l*t+
s j f cx * . x*X= ___ ïî___
,fc(fcs + x * ) Si V X
- i) =■const,
° x

alors x* = 0.
512- x = 1J^ r cos<p, y = -*qisrsin(p , x=
176 RÉPONSES

513. La courbure et la torsion de l’hélice sont constantes; il


existe donc une infinité de couples de valeurs de X et de fi telles
que Xk + p,x = 1. Il leur correspond des hélices situées sur des
cylindres coaxiaux au cylindre donné.
Réciproquement, supposons qu’à une ligne de Bertrand C cor­
respondent deux lignes possédant avec elle des normales principales
communes. Alors
f ^i^ + piX = 1,
1 M : + p,2x = l,
où X2 # X2 et par suite ^ ji2. X2/X2 =£ sinon de (*) il
s’ensuivrait que X2 = = u2. Donc I î'1 ***N é 0 et des
i A’i m i
relations (*) on obtient des valeurs bien définies de k et de x (des
constantes), c’est-à-dire que la ligne est une hélice.
c /2
514. * = * = 2-^ 7 T . 515. k = v. 4c»+ s* *

517. La réciproque n’est pas vraie, puisque x figure dans l’ex­


pression du vecteur r.
51 S. La distance de deux points de la ligne étant équivalente
à la longueur d’arc As entre ces points, le problème se ramène au
calcul de la plus courte distance entre les droites
p = r (s) + e (s) X,
p = r (s + As) + e (s + As) X,
où e (s) est successivement égal à /, n, b.
Calculons la plus courte distance à l ’aide de la formule:
| ( r (î + A s) — r (s), e(s), e ( s + A s ) ) I
d=
Y (e (s) X e (s+ A s))*
Pour e — t
A I (A r , t (5), t ( « + A s )) | _ | (A r , t, A t) 1
1 /(t(s)X t(s+ A *))* /(tX A t)* ’

Ar = /As -f -y knAs2 + -y (xkb -(- kkn — k2t) As3+ .


A/ = fc n A s+ ...,
d ’où
j A s»,
dt = -z-kx. +, . . . ;

dx est du troisième ordre de petitesse si kx 0. On trouve de façon


analogue que d2 et d3 sont du premier ordre de petitesse.
RÉPONSES 177

520. Si le pas de l'hélice est égal au périmètre du cercle du cylindre.


522. 7? = (e* + e-‘)2 j / + (e‘ - <T‘)2.
523. R — 3 Y 2 e ‘.
526. Une hélice de pas égal à celui de l'hélice donnée, située
sur un cylindre circulaire d’axe Oz et de rayon b1la.

528. x = / (a) cos v, y = / (a) sin v, z = g (u) (fig. 171).


529. x = (a + b cos u) cos v, y = (a + b cos u) sin y, z=
= b sin u (fig. 172).
530. a; = a ch (u/a) cos v, y = a ch (u/a) sin y, z = u (fig. 173).
531. x = a sin u cos y, y = a sin u sin y, z = a (ln tg (y/2)+
+ cos u) (fig. 174).
12 0182
178 RÉPONSES

532. En écrivant les équations des deux familles de génératrices


rectilignes et en explicitant x, y , z, on obtient
x = a (u + i>), y = b (u — u), z = 2uv (fig. 175).
Les équations paramétriques de la surface z = pxy sont :
x = uy y = v, z = put;.
533. x = f (u)y y = 9 (u), z = v.
534. Le cylindre hyperbolique
z = a ch u, ÿ = 6 sh w, z = i; (voir
fig. 12).
Le cylindre parabolique x = a,
y = u2, z = v (cf. fig. 11).
535. r = p (u) + ve.
536. x = u + y, y = u2 + 2y,
z = u8 + 3i\
537. Les équations paramétri­
ques de la surface sont:
x = cos u — u, y = sin u + 3y, z = —2v,
d’où

538. I n d i c a t i o n . Si la ligne directrice est donnée par


l’équation
x = x (t)f y = y (*), z = z (*),
alors les équations paramétriques de la surface cylindrique seront:
x = X (t) + XI, y = y (J) + Xm, z = Z (t) + Xn.
En éliminant X et t, on obtient une équation de la forme :
/ (tu: — Zz, ny — mz) = 0.
539. (nx — Zz)2 -f- (ny — mz)2 = an (ny — mz).
540. b) Par exemple, x = v2y — v2 — 1, z = 2u;
^ x -1 6 y— 1 2 z—4
c' 3 2 “ - 1 •
541. x - f l = d / ( w ) - û l , y — Z; = u [(p (u) — 6], z — c =
= u [\f (u) — cl.
En éliminant les paramètres u et v entre ces équations, on obtient
une équation de la forme
F l x - a _ J ^ ) =0>
V z —c 9 z—c /
RÉPONSES 179

542. (bz — cy)* = 2p (z — c) (az — ex).


543. (x + l)a = 2y* + z \
544. A appartient à la surface, B , non.
545. Un cylindre elliptique.
546. L’ellipsoïde (l ~ o)- (!/ — I/o)" , (: — :o)2 1.
b- “r" c-

547. Le paraboloïde de révolution z = x2 + y2.

Fig. 178

548. a est la distance d’un point au sommet du cône, v la lon­


gueur de l ’arc de ligne dont tous les points se trouvent à une distance
l du sommet.
549. Deux familles de droites parallèles (fig. 176).
550. Les demi-droites issues de l’origine des coordonnées et une
famille de cercles concentriques de centre l’origine des coordonnées
(fig. 177).
12*
180 RÉPONSES

551. Les lignes y = const sont constituées d'une famille d’ellip­


ses cofocales et du segment [—1, 1] de l ’axe Ox\ les lignes u =
= const, d’une famille d’hyperboles cofocales et des intervalles
1 —oo, 1] et [1, oo [ de l ’axe Ox (fig. 178).
552. Des génératrices rectilignes.
553. a) x = a cos (u + v), y= asin (u + y),z = 6a;
b) x = a cos u, y = a sin u,z = bu + y;
c) x = a cos (u + y), y = a sin (u + y), z = b (u — v).
554. r = p (u) + vp' (a).
555. Les équations de la figure sont:
x = a (cos u — v sin w), y = a (sin u + u cos a), z = 6 (u + o).
Cette figure n’est pas une surface, mais elle le devient si l’on rejette

les points de l’hélice initiale.


556. Si l ’on prend l ’axe Oz pour axe de révolution, les équations
de l’hélicoïde s’écrivent
x = u cos y, y = u sin u, z = / (u) + au,
où u est la distance | JW7C | du point M de l’hélicoîde à l’axe; u est
l’angle de rotation du plan du profil mesuré à partir du plan xOz;
a est une constante égale au rapport de la vitesse du mouvement
de translation à la vitesse angulaire (fig. 179).
557. Equations de l ’hélicoïde normal (fig. 180) : x = u cos o,
y = u sin u, z = ai;. Equations de l’hélicoîde oblique (fig. 181):
x = u cos y, y = a sin y, z = mu + au.
558. L’hélicoïde normal : x = a (1 — u) cos y, y = a (1 — u) sin ut
z = bu.
RÉPONSES 181

559. x = u cos vy y = u sin vy z = f (v). On obtient un héli-


coîde normal si / (u) = av + b.
560. z (x2 + y2) = 2axy.
561. x = u cos vy y = u sin y, s = a/cos u.
•• • ••
562. r = p(s) + a f — cos a + -7^^* s in a ) t où a est l’angle
v l PI pxp '
de la normale principale de la ligne et du rayon du cercle aboutissant
à un point quelconque de la surface tubulaire.

565. Effectuons le changement de variables

a = ccos ^ 0<q>—'l’ C - f - ,

et portons ces valeurs dans l’équation vectorielle de l’hélicolde


r = u (cos v i + sin v j) + avk.
En admettant que
p (t) = c (cos t i + sin t j) + atky
on obtient l ’équation de l’hélicoïde sous la forme
182 RÉPONSES

566. Les équations des paraboloïdes

peuvent être mises sous la forme

567. Soit M 0 (x0> y0, z0) un point arbitraire dé la conique


/ (x, y, z) = 0. Une droite quelconque passant par Af0, soit
*o y—yp _ g—gp
u y 1 *
coupe cette conique en un point M dont la cote z est définie à partir
de l ’équation du second degré
/ (x0 + u (z — z0), y0 + u (z — 20), 2) = 0.
Cette équation admet par hypothèse une racine z0J d’où il résulte
que la deuxième racine qui est la cote du point M est une fonction
rationnelle de u et de v, c.q.f.d.
569. a) Tangentes:
0, -
s = X et —
. *— 1 y
= j = —
z—\
;
plans normaux :
x — 1 = 0, (x — 1) + y + X (z — X) = 0 ;
b) cos a = — if Y 2 + À2.
571. 18x+3y —42—41 = 0 .
572. 3x—ÿ —2z—4 = 0 ;

573. 6x — — 2z — 7 = 0 ;

574. i-J-ÿ —] / 2z = 0 ; normale: = ÿ~ ^ ; tan-

gente à la ligne u = 2 : i + ÿ = 2Vr 2, 2 = 2.


575. 3*4- 12ÿ—2 —18 = 0 ; — = ^ = ^ .

576. 3 z + 4 ÿ + 1 2 z —169 = 0 ;

577. 3 i - 2 ÿ + 3 z - 4 = 0 ; ÎZ ^ = i ^ = i + l .

578. = 1;
6*

Z- X
o( 1 + ir)> y = ÿ o (1 - f - ^ ) ,
RÉPONSES 183

579. x cos u cos v + y cos u sin v — z sin u + a (ln tg (u/2)) X


X sin u = 0.
580. xa sin u — ya cos v + zu — auu = 0 ;
x — u cos v y —u sin i; z— au
a sin v —acosi; u
Les normales font un angle constant avec l ’axe Oz le long de
la ligne u = u0. Les normales sont parallèles au plan constant le
long de la ligne v = v0.
581. 12x + 9y + 20z — 230 = 0.
582. x -j- y -f- z — 3 = 0.
586. Les coordonnées curvilignes des points sont définies par
les équations
tgu = ± C / V + tg v = BlA.
593. (R — r (s))r (s )r(s)= 0.
Le plan tangent est invariable le long de la génératrice s = s0;
il est confondu avec le plan osculateur à la ligne r = r (s) pour
s 5q.
598. L’équation du plan tangent peut être mise sous la forme
f (c) (x sin c — y cos c) — u [ax cos c + ay sin c — z + / (c)] = 0,
d’où il résulte que tous les plans passent par la droite
y = x tg cy ax cos c + ay sin c — z + / (c) = 0 .
599. Prenons le point d’intersection des normales pour origine
des rayons vecteurs. Alors
r-dur = 0, r-d0r = 0,
d’où r 2 = const.
601. Si a est le vecteur directeur de la droite et si l’origine
des rayons vecteurs se trouve sur cette droite, alors les vecteurs
r, a et dur x d0r sont coplanaires et
r - (a X (<dur X dDr)) = 0.
La règle du double produit vectoriel donne
(r-dur) («•<?*/•) — (r-d0r) (<a-dur) = 0.
Ceci exprime la nullité du déterminant fonctionnel :
dur2dü (a-r) — d0n d VL(<a r) = 0.
Il s’ensuit qu’entre r 2 et a-r il existe une dépendance fonctionnelle
de la forme
r2 = / (a-r).
184 RÉPONSES

En prenant pour axe Oz le support du vecteur a, on obtient


*2 + ir = / M,
c’est-à-dire l ’équation d’une surface de révolution.
605. Soit
Jï = r (s) + ut (s)
l ’équation de la surface, r (s) étant l’arête de rebroussement. On a
dBR = t + ukn9 duR = t.
Le vecteur de la normale à la surface
N = dsR X duR = uk (n X t)
est orienté suivant une binormale à la ligne r (s), c.q.f.d.
606. C o n d i t i o n n é c e s s a i r e . Supposons que a est
orthogonal au plan directeur. Alors e-a = 0. D’où e' -a = 0. e”-a =
= 0. Donc ee'e” = 0. Si e” = o, e' serait constant. Or e-e’ = 0
et e-a = 0. Donc e est constant et la surface dégénère en un cylindre.
C o n d i t i o n s u f f i s a n t e . Supposons que ee'e” = 0,
o. Alors le vecteur c = (e X e')/ \ e' | est constant, puisque
c' = o. Le vecteur e est orthogonal au vecteur constant c, c’est-à-
dire est parallèle à un plan fixe.
607. L’axe de l ’hélicoïde.
608. Le plus petit parallèle de la surface.
609. La ligne donnée.
k
610. R = r + £2 ip^2 ^ est courbure de la ligne donnée,
x sa torsion.
611. Prenons la ligne de striction pour directrice de la surface
gauche
R = r (s) + ue (5).
On a alors t-e' = 0 . Le vecteur de la normale le long de la géné­
ratrice fixe est t 0 X e0 + u (e'0 X e0) ; donc, l ’équation de la sur­
face engendrée par les normales à la surface donnée peut être mise
sous la forme
/? = r 0 + ueQ+ v (t0 X e0 u (e^ X e0)).
Les vecteurs e0l t Q X e0, e' x e0 sont deux à deux orthogonaux.
Choisissons un système de coordonnées rectangulaires tel que l’ori­
gine soit confondue avec le point e0 et les axes soient de même
sens que les vecteurs indiqués. Les équations de la surface obtenue
s’écrivent alors
x = u, y = au, z = buv,
ou
b
z = T xy.
REPONSES 185

C'est l'équation d'un paraboloïde hyperbolique de sommet r 0 situé


sur la ligne de striction.
612. En mettant les équations de la ligne sous la forme para­
métrique
x = t/(i2 - 1), y - 1/(t2 - 1), z = *,
on obtient
O (it) = {3 (t2 - 2)f(t2 - l)2.
613. La quantité O (t) est du deuxième ordre de petitesse par
rapport à t et par suite le contact est d’ordre un.
615. Supposons que la ligne est définie par les équations
x = x (,t), y = y (t), z = z{t);
* (0 — *(*o) » ( 0 —y(*o) z ( t ) - z ( t 0)
<D(0 = x ' (* o ) y '( t0) *' (t0) .
y ” (/0)
En développant les différences
x (t) — x (*0), y (t) — y (<o). 2 (0 — 2 (*•)
en séries de Taylor et en égalant à zéro le coefficient en (J — J0)s
dans l’expression de d> (/), on obtient
Jf(*o) ^ ('o )
x (*o) !/* (fo) (*o) = 0 .
* '('o ) / ( / o ) s'(*o)
Donc, la torsion de la ligne est nulle.
617. Le cylindre circulaire x2 + y2 = 1.
618. Le cylindre hyperbolique xy + yz = 1.
619. Le cône épointé x2 + y2 + s2 — 2xy — 2xz — 2yz = 0.
620. Par exemple (x — C)2 -r y2 = C2, C =£ 0.
621. Par exemple (x — C)2 + y2 + z2 = C2, C # 0.
622. L’enveloppe est le cylindre y2 + z2 = 1 ; les caractéristiques
sont les cercles y2 + z2 = 1, x — C = 0; il n’existe pas d’arête
de rebroussement.
623. Pour les sphères dont les diamètres sont les cordes parallèles
à l’axe Oy
X2
a*+6* 6- = 1 .
L’ellipsoïde est l ’enveloppe des sphères telles que | tg <p b/a.
où (p est le paramètre de l ’ellipse dans les équations
x = a cos <p, y = b sin cp.
186 RÉPONSES

Pour les sphères dont les diamètres sont les cordes parallèles
à l’axe Ox:
y~
a 2 + 6 -
‘1, I tgT
Pour l ’hyperbole i = a ch (p, y = 6 sh cp on obtient :
a) si les cordes sont parallèles à l ’axe Oyy pour 6 ^ a il n’existe
pas d’enveloppe, pour b < a l ’équation de l’enveloppe est
X2 y*+s* 1.
a- —6- b2
Elle enveloppe les sphères telles que | tg (p | ^ bla ;
b) si les cordes sont parallèles à l’axe Ox, l ’équation de l’enve­
loppe pour b a est
« H - * , y* i
A- ‘ a2—b2~~
Pour b > a elle enveloppe toutes les sphères, pour b < a, les sphères
telles que | tg <p | ^ 6/a. Si 6 = a, l’enveloppe est le plan y = 0
(cf. exercices 308, 309).
624. L’hélice
x = b cos a, y — b sin a , z = ùa.
625. xyz = |- .
626. s 2 + j/2 + (z — C)2 = a2C2!(a2 + 1).
I n d i c a t i o n . Les sphères sont engendrées par la rotation
des cercles du plan xOz tangents aux droites x = ± a z et de centres
situés sur l’axe Oz.
627. Equation de la famille:
(R - P (*))2 = «2.
En dérivant par rapport à $, on obtient
(R - p)■« = 0,
d ’où
R — p = Xb + pw, X2 + p2 = a2.
En posant
X = a cos a , p = a sin a y
on obtient l ’équation de la courbe caractéristique sous la forme
R = p + a (b cos a + n sin a).
628. Equation de la famille:
(x — b cos <p)2 + (y — b sin cp)2 + z2 — a2 = 0.
Equation de la courbe caractéristique
(x2 + y2 + z2 + b2 — a2)2 — 462 (x2 + y2) = 0.
RÉPONSES 187

Pour a > 6, l ’arête de rebroussement se réduit à deux points:


(0, 0, ± V a2 — b2), pour a = b, au point (0, 0, 0).
629. L’enveloppe
l(y - i?)2 + z2 - R 2] Uÿ + R )2 + z2 - * 2] = 0
représente deux cylindres. Il n’y a pas d’arête de rebroussement
(fig. 182).
630. La courbe caractéristique est définie par le système d’équa­
tions
( R - r ( s ) ) .b ( s ) = 0
(R — r (s)) ■n (s) = 0.
Les caractéristiques sont les tangentes à la ligne donnée, l ’arête
de rebroussement est la ligne elle-même.
631. La courbe caractéristique
est définie par le système d’équa­
tions
| ( * - r ( s ) ) . * ( , ) = 0,
1 ( R — r (s)) •/* (s) A:(s) — 1 = 0.
Les caractéristiques sont parallèles
aux binormales et passent par les
centres de courbure de la ligne.
L’arête de rebroussement

F ig . 182

est constituée des centres des sphères osculatrices à la ligne.


632. La courbe caractéristique est définie par les équations
(R — r (s))-n(s) = 0,
( R - r ( s ) ) - ( x (s) b ( s ) - k (s) t {s)) = 0.

Les caractéristiques sont orientées suivant les vecteurs de Dar-


boux (cf. exercice 477). Arête de rebroussement:
kx. b.
R=r ky.' —k'x. t
633. L’équation du cône d’axe Ox est:
—ar tg2 a + ÿ2 + z2 = 0.
Effectuons une rotation autour de l’axe Oy :
—(x cos a + z sin a)2 tg2 a + (—x sin a + z cos a)2 + yz = 0,
188 RÉPONSES

OU
y2 cos2 a + z2 cos 2a — xz sin 2a = 0.
Faisons pivoter ce cône autour de l’axe Oz d’un angle P (P est
le paramètre de la famille) :
(—x sin p + y cos P)2 cos2 a + z2 cos 2a —
—z (x cos P -f y sin p) sin 2a = 0. (*)
En dérivant l ’équation (*) par rapport à p, on obtient
(—x sin p + y cos P) (x cos a cos p + y cos a sin P + z sin a) = CL
Le plan
x cos a cos p + y cos a sin P + z sin a = 0
est perpendiculaire à l ’axe du cône et ne possède avec ce cône qu’un
point commun. En éliminant P entre l ’équation
—x sin p + y cos P = 0
et l ’équation de la famille (*), on obtient l ’équation de l’enveloppe:
z (z cos 2a —Y x2 y2sin 2a) = 0.
Donc l ’enveloppe est composée du plan z = 0 et du cône x2 +
+ y2 — s2 cotg 2 2a = 0.
635. Considérons une génératrice rectiligne Zde la surface donnée
<j. En chacun de ses points la surface o admettra le même plan tan­
gent ji. Traçons les tangentes à toutes les lignes de la section de or
par des plans parallèles, aux points situés sur Z. Il est évident que
ces tangentes seront parallèles entre elles. Donc les normales à ces
sections planes en tous les points de la génératrice Zseront parallèles
entre elles, et par suite contenues dans un même plan jt*. La sur­
face qui contient les développées des sections planes est donc l’enve­
loppe des plans ji*, c’est-à-dire est une développable aussi.
636. z = a, z = —a.
637. Prenons une ligne quelconque T de la surface et traçons
les plans tangents à la surface en tous les points de cette ligne.
On peut traiter cette surface comme l’enveloppe de ces plans, puis­
que par hypothèse chacun d’eux est tangent à cette surface en un
point d’une ligne. D’autre part, ces plans forment une famille
à un paramètre (l’arc s de la ligne T). Donc, l’enveloppe ne peut
être qu’une développable, c'est-à-dire que les lignes de contact
sont des droites.
638. Soient Mi (xi, yi , z*) (i = 1, 2, . . ., n) les points donnés.
Prenons l ’équation du plan sous la forme normale:
x cos a + y cos p + z cos 7 — p = 0.
La distance d’un point Mi au plan est:
di = Xi cos a + y 1 cos P + z< cos 7 — p .
RÉPONSES 189

Par hypothèse:
n n n
cos a Sx + cos P 52 i/£+ c o s y 52 zt — np = b = const.
i-i i-i i= t
Mettons cette relation sous la forme
u n n
2 «i s ». s «
cos a —n------1-cos p —n ---1-cos y — n------- P = —.
n
Cette relation exprime le fait que le point de coordonnées
Tl n Tl

2 * « S »
i —1 i»l
71 ’ n ’ n

est équidistant de tous les plans de la famille ; donc, l’enveloppe


est une sphère ayant ce point pour centre.
639. ds2 = (/'2 + g'2) du2 + f-dif.
640. ds2 = R 2 {du2 -f- cos2 u du2).
641. ds2 = (a2 sin2 u -f c2 cos2 u) du2 + a2 cos2 u du1.
642. ds2 = (a2 sh2 u + c2 ch2 u) du2 + a2 ch2 u du2.
643. ds2 = (a2 ch2 u + c2 sh2 u) du2 + a2 sh2 u dv2.
644. dsr = (1 + 4u2) du2 + u2 du2.
645. dsr = du2 + R 2 dsr.
646. ds2 = (1 + k2) du2 + iiW .
647. ds2 = b2 du2 + (û + b cos u)2 dv2.
648. ds2 = ch2 (u/à) du2 + a2 ch2 (u!a) dv2.
649. dsr = a2 ctg2 u du2 -b a2 sin2 u dv2.
650. ds2 = du2 + {u2 + a2) du2.
651. ds2 = [1 + /'* (u)l du2 + 2a/' {u) du dv + (a2 + u2) dsr.
652. a) Pour la surface R = r (u) -f- vt {u) engendrée par les
tangentes à la ligne r = r (u)
ds2 = (1 + A2^2) du2 + 2du du + du2,
où k est la courbure de la ligne r = r (u).
b) Pour la surface R = r (u) -b vn (u) engendrée par les nor­
males principales
ds2 = [(1 — kv)2 + x ¥ ] du2 + du2.
c) Pour la surface R = r (u) + vb (u) engendrée par les binor-
males
ds2 = (1 + xV ) du2 + du2,
où x est la torsion de la ligne r = r (u).
190 RÉPONSES

653. ds2 = (1 + p-) dx2 + 2pq dx dy + (1 + 92) dy2, où p = dxz,


q = d vz.
654. Dans les cas a), b), d).
655.
E ' = - ~ [ E (dcv')— 2Fduv'dev' + G(dev')%

G '= j r l E (duu')2- 2 F d uu'd0u' + G (duii')2],

F' = — [— Edeu'dev' + F {duu’d0v' + dBu'duv') — Gduu'duu'],


v') , 0
D ( uy v) ^
658- Les coordonnées curvilignes expriment les longueurs d ’arc
des lignes de coordonnées. Le système de coordonnées est de Tchéby-
chev.
659. Pour la sphère ds2 = du2 + R 2 cos2 (u/R) dvr.
Pour le tore : ds2 = du2 + (a + b cos (u/b))2 dir.
Pour la caténoïde : ds2 = du2 + (a2 + a2) dir.
Pour la pseudo-sphère : ds2 = du2 + e~2ntadvr.
I n d i c a t i o n , u est le paramètre naturel du méridien.
660. ds2 = du2 e“2u/rtdir. En posant u = y, y = on
obtient
ds2 = (dw2 + dt;2).
y2
/•/*j CL“X\f
bol. cos cp = ■ —, .
/ l + a2*2 /l+ fl-!/-
663. Prenons la première forme quadratique de la surface sous
la forme
ds2 = du2 + G (u) du2.
Mors
du
cos a =
Ydu--\-G(u)dc- ’
d ’où
U
du
ycotga = ± j
/G (ü) *
«0
RÉPONSES 191

664. Si l’on prend la première forme quadratique de la sphère


ds2 = du2 + R 2 cos2 (u/R) dir,
on obtient
v co tg a = ± l n t g ( - £ - - f .
666. En écrivant l ’équation du cône sous la forme r = ve (u),
| e (a) | = 1, on obtient
tg a In v = j | e' (u) | du -f* C.
667. Si l ’équation de la surface est de la forme indiquée dans
l’exercice 652, alors u + ^ = const. ^
668. Si la première forme quadratique de la surface S est
ds2 = (1 + *2ir) du2 + 2du du + dtr,
on obtient alors
(sin2 a — k2i? cos2 a) dur + 2 sin2 a du du + sin2 a dir = 0.
669. (E d0<p — F dttcp) da + (Fd0(p — Gduq>) du = 0.
670. u — tg u = const.
671. u2 + u + 1 = C^e"13 (Cl = const).
672. y = J2L a-+ A
1..
C -O v
673. X = F———
v
cos T.
F, v-
Y = U———
V . ..
sin F, ,,
ZU=+ V ,,,
où U — 2u \-v, F = y.
674. — FÇ + GP = 0.
676. (l-f-a2x2)y2 = C1, (4 4-a2i/2)x2= C2.
678. In (u + j / u 2+ a2) d= v = const.
679. u ± ln tg (y/2) = const.
680. I ay + ^ 1 + a2y2 = c (a x + \ / 1 + a“*2)>
1 z = axy
et
[ ay + ) / l + a 2</2= V^ 'l-f-a--r-
^ + a:r ,
t z = axÿ.
681. a) ds2 = (Su2-f- y2) dur -f- 2ut; du dv + (8v2 -j- u-) dv2 ;
h) ds = 2 J-' 2vz -j-1 dv, ds == J/ 8u- -f 1 du,
ds — 2 Y 2a4 a2+ 2 u du ;
c) s ~ 3 Ÿ 2a4+ a2+ 2.
682. cos a = ± (1 —a2)/(l + a2).
192 RÉPONSES

10 2 9
683. p = — a ; cosa = l, c o s[p = y , cos y = y .
684. s = | sh u 2““ s h u t |. 685. c o s a = —3/5.
686. cos a = 2/3. 687. s = V 2\ ut |.
688. ds2 = a2cotg2
* u du2 +1 fl2 sin2 u sin2-a■= sin2
^. ^ u■’,
Us
s = a | î in n r = « | i n t g x —lntgJH ==a|i;2—y i t -
Considérons la famille
u = a ln tg (u!2) + C.
Le point Afx (ux, i;x) appartient à la ligne
v = —a ln tg (a/2) + Cl9
le point M 2 (u2, i;2), à la ligne
i; = —a In tg (u/2) + C2,
c’est-à-dire que
ux = —a ln tg (ax/2) + Cx, i;x = a ln tg (ux/2) + C»
i?2 = —a ln tg (u2/2) + C2, v2 = a ln tg (a2/2) + C ;
donc
vt : Ci + C Vo
c*+c.
2 •
par suite
a 1 C« — Cx 1
s = a | v2— vi |
c’est-à-dire ne dépend pas de C.
689. a) Prenons les équations de la sphère sous la forme
x = R cos u cos v, y = R cos u sin i\ z = R sin u.
Plaçons un côté de l ’angle droit sur la ligne u = 0, l’autre côté
sur la ligne v = a, un sommet au point B (u = 0, i; = 0), l’autre
sommet au point A (u = p, v = a) (fig. 193). Les longueurs des
côtés de l’angle droit sont respectivement égales à a = i?a, 6 =
= /?p. Pour calculer c, il faut trouver la longueur d’arc de la ligne
Ay + Bz = 0
(sur la sphère) compris entre les points indiqués. L’équation de
l’hypoténuse en coordonnées curvilignes est : A cos u sin u +
+ B sin u = 0. Comme elle passe par le point (u = p, v = a), on a
sin v = k tg
RÉPONSES 193


sin a
fc =
”ÎF F
________ COS ti cftl________
C= S = i î ] / l + A2
5 / 1 — ( l + fc*) sin 1 u

—Æarcsin (V^1 + k2sin p) = R arcsin Y 1—cos2a cos2p ;

d’où
cos (c/R) = cos a cos p = cos {alR) cos {b!R).
O /(»)
b) S . f l » j J cosu dudu = R2 J du j cosu du.
ou
./ v « sin v
/(y) = arctg-T — ,
a
S = /?2 j sin arctg S1° t> di? =
o

= R2î sinP<i,;___ - = R 2 (arcsin - 4 = - a r c s i n - ^ = - ) .


J / ( i+ A * ) —cos*i> V /l+ fc * / l + *2 '

D’où
S _ V s in * a + f c a— fccosa sin g sin P sin (a!R) sin (c!R)
sin ÿ î l + *a 1 + cos y 1 + cos {clR)
1 3 -0 1 8 2
194 RÉPONSES

En utilisant la relation
r» tg a
cos B = -r*— *
on obtient
. n s in P
sin B = —
s in y

, Â , n\ s in a s in P
COS (A + B) ----- 7 — ----- ,
v ' 7 1 + cosy
• / a . n « \
= -s 1+
ni n ------
a s in P
sin M + B — 2ô-
V ' / cosï -.
En définitive,

690. S = ^ -[^ 2 + ln (l + /2 )].

691. S = a * [ - |— Ç - + l n ( l + / 2) ] .
692. 5 = 2a2 (jt —: 2), où a est le rayon de la sphère.
693. S = 2<poiï2, où R est le rayon de la sphère.
695. I n d i c a t i o n . Prendre l ’équation de la surface conique
de la forme r = ve (a), où | e (u) | = 1, et comparer sa première
forme quadratique avec celle du plan en coordonnées polaires.
696. Comme indiqué dans l’exercice 652, la première forme qua­
dratique d’une telle surface peut s’écrire
ds2 = [1 + vPk2 (u)l du2 + 2 du di£+£cZi^f
où k (u) est la courbure de la ligne Z.
Déformons la ligne Zsans l ’allonger de telle sorte que la courbure
ne change pas en chacun de ses points. Vu que la torsion ne figure
pas dans l ’expression de ds2, la déformation de la surface engendrée
par les tangentes à la ligne Zsera une application de la surface donnée
sur la surface déformée. En transformant la ligne Z en une ligne
plane, on applique par la même la surface engendrée par les tangen­
tes sur un plan.
697. La première forme quadratique de l ’hélicoïde normale
x = u cos y, y = u sin y, z = av
est
ds2 = dur + (u2 + a2) dir.

Supposons que la caténolde s’obtient par rotation de la chaînette


x = a ch (z/a), y = 0
REPONSES 195

autour de l ’axe Oz. Les équations paramétriques de la chaînette


peuvent se mettre sous la forme
x = |/«/a“5
- +: a2,
5 —n0, s = a il n — ——-------
f-a1 ,

ce dont on s’assure par une vérification immédiate. Les équations

F ig . 184 F ig . 185

paramétriques de la caténoïde s’écrivent alors


x = y u2-f a2cos v,
y — V u2-{-a2sin y,
i —u u2+ a2
z = a In a
en calculant maintenant la première forme quadratique de la caté­
noïde, on obtient (*).
701. 702. Une sphère.
703. Une demi-sphère sans le cercle frontière.
704. Un segment de sphère privé des cercles frontières (fig. 184).
705. Deux calottes sphériques sans frontières (fig. 185).
706. Un grand cercle.
707. Un demi grand cercle sans les extrémités.
708. Deux arcs symétriques de grand cercle.
709. Deux parallèles (si la normale est dirigée vers l’extérieur
du cône).
710. Une sphère privée de deux points diamétralement opposés.
711. Une sphère privée d’un grand cercle.
712. Une sphère prise deux fois; si l ’axe du tore est vertical,
le plus haut et le plus bas parallèles du tore se transforment en les
pôles d’une sphère.
713. Un quart de grand cercle sans une extrémité, pris deux
fois.
\3*
196 RÉPONSES

714. Une demi-sphère sans pôle prise une infinité de fois.


716. tp2 = . [(/'*' - f mg') du2+ W dv2].
Y
717. <p2 = R (du2 cos2 u du2).
718. <p,= ac----------- (du2-p cos2u du*).
V
V a2 <sin2
51 a-f-c2 cos2 u
—ac
719. <p2 = (du2—ch2 u du2).
y7"a2 sh2 u + e 2 ch2 u
ac
720. <p2 (du2+ sh2 u dv2).
V a 2 ch* u + c2 sh2 u

72i* ^ = ÿ w (d u 2 + u W )-
722. <p2 = Ædu2.
723. <p2 = —J===- dv2.
Y l- T - f c 2

724. q)2 = 6 du2-j- cos u(a-~b cos u) dv2.


725. cp2 = — (du2—a 2du!).
726. <p2= —a cotg u (du2—sin2u du2).
-T
7 2OT _ — — 2a
/ . cp2 /• <*“ rfr
V ix--j-a-
+ 2 ^ / d* <*i/ 4- duyf dy*
729. cp2=-
/i+ l« * /)* +<*»/>*
Par hypothèse
^I*/ = d x y f = 0, d y y f — 0.
La solution générale de ce système est :
f = ax + by + c.
730. <p2 = — -^ . aT + a dv2*
k n Ir—const = — a / ( u m + a**), k n | u=aconst = d / ( u “ “1” <**)•
731. Si l ’on prend l ’équation de la surface de la forme indiquée
dans l’exercice 554, alors
kx = 0, k 2 = x/vk,
où*A: et x sont la courbure et la torsion de la ligne donnée.
732. k t = a/b2, k2 — a/cz.
733. = zfc 1^ u2+ a2; k x= — k2 u2+ a 2 *
735. A* = 1 /3 /9 , fc2= - / 3 / 3 .
736. kt = i / p , k2= \/q.
RÉPONSES 197

— du2
738. a) k„ —, ou u = x, v = 2 ;
/ l + ^ K l + u2) du2+ rf[>2]
b) *„ = - 1/(1 4 -u*)*/*;
c) * „ = - l / 2 1 } / 5 .
739. a) ^ = 1/21/5, *, = 0 ;
b) j —2 = 0, 2 — 1 = 0 ; = // = 0 ;
c) * = 2/9 Y 5.
740. a) 4c2 + 9ÿ2 = 1 ;
b) R — 2/13.
741. I n d i c a t i o n . Ecrire la formule d’Euler sous la forme
1 7 ? | — m a ( , i— 1 \

~ ~ ~ zr ^r T zr ^r T cos2 (<P + — n) *
où 1//?!, l/7?2 sont les courbures principales, i = 1, 2, . . ., n.
742. Une sphère.
744. Des développables.
746. 1) Pour la surface engendrée par la révolution de la ligne
x = f (u), y = 0, z = g (u) autour de l ’axe Oz
K s' ( /V - /V )
/(/'*+*'*>* ’
2) Pour la sphère K = 1/7?2.
3) Pour l’ellipsoïde de révolution
e-
K= {ar cos- u + c 2 sin- u)- *
4) Pour l ’hyperboloïde de révolution à une nappe
K __________ _______
(a- sh2 u + c 2 ch2 u)2 *
5) Pour l ’hyperboloïde de révolution à deux nappes

(a- ch- w+ c- sh2 u)2 *


6) Pour le paraboloïde de révolution

(l+ 4 u 2)2 *
7) Pour le cylindre circulaire
K = 0.
8) Pour le cône circulaire
K = 0.
9) Pour le tore
cos u
K= b (a + b cos u ) m
198 REPONSES

10) Pour la caténoïde


K= 1
a2 ch4 (u/a)
11) Pour la pseudo-sphère
K = ----a-V.
747. L’un des principaux rayons de courbure de la surface est
égal au rayon de courbure de la parabole y2 = 2px :

Le deuxième rayon de courbure principal est égal au segment


de normale de la parabole limité par la directrice:

Donc | R x | = 2 | R 2 |.
748. K = — (duu In A + dce In A) (voir exercice 660).

749. K = “u ? ? . 750. K = - 1 .
VG
751. (l + ^ - + £ ) .
753.
dxyF dxzF dxF
—i duvF dVzF d„F
ü: =
d,vF dttF dtF
dvF dzF 0
754. K = 4c.
755. Si la surface engendrée par les normales principales est
définie par l ’équation
p = r (s) + vn (s),
alors
K= [(1 — rAr)*+p®xsJ*’
où A- et x sont la courbure et la torsion de la ligne r = r (s).
Si la surface engendrée par les binormales est définie par
p = r (s) + vb (s),
alors
r __________x '
~ (1+ u*x2)2 ’
où x est la torsion de la ligne r = r (s).
RÉPONSES 199

756. H = 0, K = —arl(ar + u2)2. La courbure totale est cons­


tante sur les hélices.
rt-s- if (1 ~r p 2) < + ( 1 4 ~ ? 2) r — 2p«?»
757. K , où p = dxz.
(1+ /»*+ «*)* ’ " 2 d + p * +**)»/*
ç —d,,z, r = dxxz, s = d x»2. t =- d„„2.
758.
f'f” f” f‘
K = p a + r-r- • / / = 2(1-5-/**)»/* + 2p V i + r 7 ’
759. h = —m a .
761. Si l ’axe du tore est vertical, le plus haut et le plus bas paral­
lèles sont constitués de points paraboliques ; ces parallèles séparent

Fig. 187

la partie extérieure du tore, qui est composée de points elliptiques,


de la partie intérieure formée de points hyperboliques.
762. Tous les points de la surface sont elliptiques (fig. 18(5).
763. Les sommets de la sinusoïde décrivent des lignes composées
de points paraboliques ; les points d’inflexion de la sinusoïde décri­
vent des lignes n’appartenant pas à la surface. Ces deux familles de
lignes partagent la surface en anneaux dont la courbure totale est de
même signe; les anneaux contigus (en haut ou en bas) possèdent
des courbures de signe différent (fig. 187).
200 RÉPONSES

764. Le point x = 1, y = z = 0 est un point singulier qui par­


tage la surface en deux parties : pour x > 1 les points de la surface
sont elliptiques, pour x < l , hyperboliques (fig. 188).
765. Tous les points de la surface sont hyperboliques (fig. 189).
766. Si le produit AB ^ 0, tous les points de la surface sont
hyperboliques (fig. 190); si AB < 0, la surface peut contenir des
points de trois types (fig. 191).
767. Elliptiques. 768. Hyperboliques.
769, 770. Elliptiques.
771. Hyperboliques.
772-775. Paraboliques.
776. Si /'/" < 0, les points sont elliptiques; si f'f" > 0, hyper­
boliques; si f ' f ” = 0, paraboliques.
779. La condition nécessaire est évidente. Prouvons la condi­
tion suffisante. Soient
L = XE, M = XF, N = XG.
Portons les valeurs des coefficients des formes quadratiques:
—dum-dur = X ^ r2, —dum-djjT = îjdur*djr,
ou
(mu + Xru)-ru = 0, (mu + Xru)-rD = 0.
En ajoutant l ’égalité
(mu + Xru)-m = 0,
on obtient
m u -f Xru = o.
On montre de façon analogue la nullité du vecteur m 0’-f- Xrc.
Donc :
wigi — ^~Xr trt p — —~Xi*jj. <*)
En dérivant la première équation par rapport à v et la seconde
par rapport à u, on trouve
u “ Xt*mjy IÏIqh jj Xi*gu,
d’où
XjjVu — Xjji*0 —- o.
Si l’une au moins des quantités XU7 À,0 était différente de zéro,
les vecteurs r u et r 0 seraient colinéaires, ce qui est impossible. Si
l ’on exclut ce cas, on obtient X = const. L’intégration des équations
(*) nous donne:
//t . / V.
r — - r r 0 ou (r —r 0)
X.2 ’
c’est-à-dire une sphère.
202 RÉPONSES

780. Construisons la développée d’un méridien quelconque et


déterminons ses points de concours Pu P 2, . . . avec l’axe de rota­
tion. Soient M lt .'l/2, . . . les points correspondants de la dévelop­
pante (du méridien). Alors les parallèles passant par ces points sont
constitués de points ombilicaux.
781. Les parallèles décrits par les sommets de la sinusoïde
et eux seuls (cf. exercices 780 et 389).
782. Les deux points d’intersection de l ’ellipsoïde avec l ’axe
de rotation.
783. Le sommet du paraboloïde.
784. Le paraboloïde
p > q > 0,
possède deux points ombilicaux :
Au 2 (0, ± Y pq — q-, (p — q)/2).
785. L'ellipsoïde
X
1, a > 6 > c > 0,

possède quatre points ombilicaux:


^ w ( ± a |/ 4 E |r , 0 , ± c | / - ~ )

786. L’hyperboloïde à deux nappes


X‘
-T = — L a > & > 0 ,
a-
possède quatre points ombilicaux
a2— b2
^1-4 ± b j / " b2 -\-c2
789. Exemple, la surface engendrée par la révolution de la
parabole y = x4 autour de l ’axe Oy.
790. Exemple, l ’axe Oz du cylindre y = x* est composé de points
méplats.
791. Se servir de l’exercice 729.
792. M du + N dv = 0, L du + M dv = 0.
793. LR - MQ + NP = 0.

795- ( L & — ' =


éVi . --------
a b
= Lj.1
798. 6 (1, 0, - 1 ) .
799. (LB — MA) du + (MB - NA) dv = 0.
RÉPONSES 203

801. v = arctg u + C.
804. En prenant les équations de la pseudo-sphère de la forme
x = a sin u cos v, y = a sin u sin u, s = a ln tg (u/2) + a cos u,
on obtient
ln tg (u/2) ± v — C.
Si l’on introduit les nouveaux paramètres
u' = ln tg (u/2) + v,
v9 = ln tg (h/2) — v,
le réseau de coordonnées sera asymptotique, et les coefficients de
la première forme quadratique vérifieront les conditions de l ’exer­
cice 657.
806. Si l ’on part des équations
x = / (u) cos Uj y = / (a) sin u1 z = cp (ii)
de la surface de révolution, on obtient
(/V - / V ) d “2 + f a ' * * = 0.
807. u ± u = const.
808. Si l’on prend l ’équation du tore de la forme

Fig. 192

x = (a + b cos u) cos u, y = (a + b cos u) sin u, z = b sin a,


alors l ’équation différentielle des lignes asymptotiques sera
b du2 + cos u (a + b cos u) du2 = 0.
Cette équation admet la solution générale
\ f b du
i>+ C - ± j
Y — cos u (a -|- b cos u )
pour ji /2 < u <Z 3 ji /2 .
Les lignes u = ji /2 , u = 3n/2 sont, de toute évidence, solu­
tions de l ’équation différentielle (des solutions singulières). Elles
enveloppent les familles de lignes asymptotiques situées sur la par­
tie intérieure de la surface du tore (fig. 192).
809. Les génératrices rectilignes et les trajectoires qui leur sont
orthogonales, c’est-à-dire les hélices.
204 REPONSES

810. Les génératrices rectilignes.


811. L’équation de la surface est de la forme: x?z— y3 = 0.
L’équation différentielle des lignes asymptotiques est:
2y2 dx'1 — 3xi/ dx dy + x2 dy2 = 0,
ou
(x dy — y dx) (2y dx — x dy) = 0.
Il existe donc deux familles de lignes asymptotiques:
1) y = cxx, z = c];
2) y = c2x2, z = cjjx3.
814. Si kx + k2 = 0, alors de la formule d’Euler il s’ensuit que
cos2 cp — sin2 cp = 0,
où (p est l ’angle formé par les directions asymptotique et principale.
Il résulte que cp = dtJi/4, c’est-à-dire que l ’angle des directions
asymptotiques est égal à ji/2.
817. Prenons pour système de coordonnées le système de lignes
asymptotiques de la surface donnée. Alors L = 0, N = 0. Pour
que le système correspondant de la surface parallèle soit composé
de lignes asymptotiques, il faut que L* = 0, N * = 0. Comme
L* = aKE + (1 — 2aH) L,
N * = aKG + (1 — 2alI) A,
les coefficients L* et N * ne sont pas nuis pour K 0, c.q.f.d.
820. Les génératrices rectilignes et les trajectoires qui leur sont
orthogonales et qui sont des sections planes.
821. Les génératrices rectilignes et les lignes d’intersection des
sphères de rayon arbitraire et de centre le sommet de la surface
conique avec la surface conique.
822. Les parallèles et les méridiens.
823. Les lignes de coordonnées.
824. Les génératrices rectilignes et les trajectoires qui leur sont
orthogonales.
825. Si l ’équation de l’hélicoïde est de la forme:
x = u cos v, y = u sm y, z = av,
alors l ’équation différentielle des lignes de courbure est:
(a2 + u2) dtr — du2 = 0,
d’où
u = ± ln (u + y u2 -r a2) + c.
2z,
826.
y- g— P
(C¥>0),
i P qC 1-1-c
RÉPONSES 205

ainsi que les sections du paraboloïde elliptique par les plans x = 0


et y = 0.
831. R = r (s) -f R\fn (5) , où kx = l/R 1 est la courbure prin­
cipale le long de la ligne donnée. Donc, l ’enveloppe des normales
à la surface le long d’une ligne de courbure est composée des centres
de courbure principale. Le plan osculateur est confondu avec le
plan de section normale de la ligne de courbure au point correspon­
dant.
834. Prenons pour système de coordonnées le système orthogonal
de la surface. Alors F = 0. Pour le réseau orthogonal correspondant
de la surface parallèle on doit avoir F* = 0. Prenons les équations
des surfaces considérées de la forme
r = r (u, v) et r = r (u, v) + am (w, v).
Alors
F* = 2a (aH - 1) il/,
d ’où il résulte que F* = 0 dans deux cas : a) M = 0 ; le système
orthogonal est alors constitué des lignes de courbure; b) a = MH\
la surface admet une courbure moyenne constante et à tout système
orthogonal sera associé un système orthogonal.
835. Ceci n’est possible que pour l ’ellipsoïde de révolution.
845. Supposons que les génératrices rectilignes sont parallèles
à l ’axe Oz. On peut alors prendre l ’équation de la surface de la forme
r — f (u) i + (u)j + vk,
où u est le paramètre intrinsèque de la ligne directrice. On cherchera
l ’équation de la géodésique sous la forme
v = v (u). (*)
Alors
N = r u X r , = cp'i — f'j,
dr = (f'i + <p7 + v'k) du,
drr = (f’i + tp’j + v’k) du­
el l’équation pour la détermination des géodésiques sera
<T' — r 0
r <p' v'
r <p' v’
ou
(<p,s + n v - (<pv + / ' / ' ) v = 0.
Or q>'* + f ' 2 = 1 ; donc
«PV + / ' / ' = Y (<F>2+ Z'2)' = °-
206 RÉPONSES

Par suite u* = 0, d’où u = cxu + c2. L’équation vectorielle de la


famille des géodésiques sera
r = f (u) i + cp(u) j + (<cLu + c2) fc,
d’où
dr
du
cos 0 = cos (ru, OZ) =
|_ ë l| Vr-+<r-+c*t Y i+ c f
du
Donc, les géodésiques trouvées sont des hélices généralisées.
Par ailleurs, les génératrices rectilignes sont aussi des géodési-
ques. Elles ne figurent pas dans la solution générale, car leurs équa­
tions ne peuvent pas être mises sous la forme (*).
Comme par tout point de la surface cylindrique il passe dans
n’importe quelle direction ou bien une hélice généralisée, ou bien
une génératrice rectiligne, chacune de ces lignes est une géodésique.
848. Les grands cercles de cette sphère.
852. Voir les exercices 477, 632, 851.

856. ka Y R'l—rz

857. = — Lül
u-+a~
858. kg | u=c: u* +1!'*(v)
1

/,• i —o

863. Prenons les équations de Phélicoïde normal de la forme


x = u cos Uj y = u sin u, z = au.
On remarquera tout d ’abord que les génératrices rectilignes, c’est-à-
dire les lignes u = const, sont des géodésiques. En admettant main­
tenant que du =#= 0, on obtient l ’équation différentielle des lignes
géodésiques
dru 2u ( du .
du2 az - ^ u z \ du ) U
Pour intégrer cette équation on admettra que u est une variable
indépendante et que p = ^ est une fonction de u. L’équation devient
alors
dp 2u
P du a2+ u2 P2— u = 0.
En posant z = p 2, on obtient
dz 4u
du a2+ a2
z —2w = 0.
REPONSES 207

La solution générale de cette équation est

d’où
du
H ] / cy 1

864. Prenons la prenaière forme quadratique de la pseudo-sphère


de la forme
dx--\-dy-
ds-
y-
(cf. exercice 660). Les équations différentielles des géodésiques
seront alors
<Py i t dy \Z , 1 ( dx \ 2 O
ds2 y \ ds ) ' y \ ds ) ’
d r x ___2^ dy dx q
ds- y ds ds
Les lignes x = const sont solutions de ce système.
Si const, on peut remplacer ce système par Péquation
cT-y . 1 ( dy , i
dx2 T ^ r + i - o .
dont la solution générale est
(x - C2)2 + y2 = c\.
865. I n d i c a t i o n . Eu considérant le long d’une géodésique
v comme une fonction de u, on obtient l’équation différentielle
des géodésiques de la surface de Liouville
o /; i ^ - _____ ( J L \ 3 -L. JÎÏL ( dv d° f dv
~ KJ ^ V) du* "" du \ du ) ' d [du ) du du ' du ’
OU
(J + <p) du2 d (dv2) = (du2 -r du2) (dtp du2 — df dv2).
d’où
j ( ydu*— f dv-
° V +
En intégrant cette relation, on obtient les équations cherchées.
866. I n d i c a t i o n . Vérifier tout d’abord que
p cos p = ertt
où e est le vecteur unitaire de l ’axe de rotation ; r le rayon vecteur
du point courant de la géodésique d’origine O sur l ’axe de rotation;
t le vecteur unitaire de la tangente à la géodésique. Vérifier ensuite
208 RÉPONSES

que la différentielle du produit mixte obtenu est nulle. La récipro­


que est fausse, puisque cette relation est réalisée sur tout parallèle,
mais tout parallèle n’est pas une géodésique.
867. Soient r0 le rayon du plus grand parallèle L de l’ellipsoïde
de révolution, M 0 un point de ce parallèle. Considérons la géodési­
que passant par M 0 et faisant un angle p0 = 0 avec le parallèle L.
D’après le théorème de Clairaut, le long de cette géodésique
p cos p = r0 ;
d ’où
P = r0, cos p = 1.

Donc, p = 0 et la géodésique est confondue avec le parallèle L.


Considérons maintenant la géodésique qui coupe le parallèle
sous un angle droit, c’est-à-dire que p0 = jx/2. D’après le théorème
de Clairaut p cos p = 0 ; donc, p = ji/2 et
la géodésique est confondue avec un méri­
dien.
Supposons maintenant que 0 < p0 < ji/2.
En posant r0 cos p0 = C0, on a p cos p = C0
le long de la géodésique. Il s’ensuit qu’elle
coupe tous les parallèles de l’ellipsoïde de
rayons p < C0 sous un angle non nul, en­
suite touche les parallèles de rayon p = C0
et s’éloigne en direction du parallèle L (fig.
193).
868. Soient r0 le rayon du plus petit paral­
lèle L0, M x, un point d’un parallèle Lx dis­
tinct de Z/0.
Il est évident que pour les géodésiques
passant par le point A/x, la constante C du
F ig . 1 9 3 théorème de Clairaut prend ses valeurs dans
l ’intervalle [0, r j , où rx est le rayon du pa­
rallèle Lt. Si C < r0, la géodésique coupe tous les parallèles de la
surface sous un angle non nul.
Pour C ^ r0 la géodésique est entièrement contenue dans la
portion de la surface limitée par le parallèle L de rayon C et conte­
nant le point M v Elle coupe tous les parallèles de cette portion
à l ’exception du parallèle L. Si C > r0, la géodésique est tangente
au parallèle L; si C = r0, la géodésique tend indéfiniment vers le
parallèle L en s’enroulant une infinité de fois autour de la surface
(fig. 194).
869. Soient r0 et rx les rayons du plus petit et du plus grand
parallèle. La constante C du théorème de Clairaut peut prendre
ses valeurs dans l’intervalle [0, r j . Tous les méridiens (pour C = 0),
RÉPONSES 209

le plus petit parallèle (pour C = r0) et le plus grand parallèle (pour


C = rx) sont des géodésiques du tore. Si C n’est pas égale aux va­
leurs indiquées, la géodésique oscille entre deux parallèles de rayon
C à la manière d’une sinusoïde. Il existe enfin sur le tore des géodé­
siques (pour C = r0) qui s’enroulent une infinité de fois autour

F ig . 195

du tore en s’approchant indéfiniment du plus petit parallèle des


deux côtés (fig. 195).
870. I n d i c a t i o n . Utiliser un système semi-géodésique de
coordonnées.
871. Les conditions d’orthonormalité du repère s’écrivent
si i = /.
er ej = ôij =
si i^=j.
En dérivant ces égalités et en utilisant les formules (2) § 18, on
obtient
ctej-ey-f = 0,
3 3
y w,-e,-eft = 0, WiôfcJ-f" Z <*>jôU =sOf
fc=-l k=\ h=>\
(O' + coj = 0.
872. M étant le rayon vecteur d’un point de la surface, dM
appartient au plan tangent et par suite est une combinaison linéaire
des vecteurs ex et e2.
873. La fonction vectorielle e3 définit une application sphé­
rique de la surface, donc de3 (A) = Jb (A), où Jt est l ’opérateur prin­
cipal. Pour le vecteur A de direction principale, on a i (A) = XA.
l/2 14—0182
210 RÉPONSES

Si el est tangent à la ligne de courbure 7, alors


de3 K ) = ©J (e j ex + ©; (ex) e2
sera colinéaire à elt c’est-à-dire que (03 (ex) = 0 aux points de la
ligne 7.
874. ATétant le rayon vecteur d’un point de la surface, la fonc­
tion vectorielle M est l ’application identique de la surface et dM (A) =
= A pour tout vecteur tangent A. En particulier
dM (ex) = (ol et + co2 (ex) e2 = elt
dM (e2) = o)1 (e2) e1 + (o2 (e2) e2 = e2.
875. Les vecteurs eu eo étant unitaires et |d ur | = } / £ ,
\ d cr \ = V G , on déduit de Thypothèse de l ’exercice que dur =
= y Eet, dcr = J/ Ge2- Par ailleurs
<ùl =zfidu + f2dv, /i = œ1(dur), / 2= e>2(dur),
®* (a„r) = ©‘ (v £ et) = v £ ©‘ («,) = 1/ £ ,
<i)‘ (d„r) = ©‘ ( l/ G e2) ■= G 0)1 («2) = 0>
Donc, «o1 = Y E du. Procéder de façon analogue pour la forme
© 2.
876. Pour les 1-formes co1 et w2 les expressions voulues ont été
établies dans l’exercice 875. Pour la forme ©J = X du + p dv, il
résulte de l ’exercice 874 que p = 0. En posant \ = px Y E, on
obtiento)? = Pi Y E du. De façon analogue, <*>“ = p 2 \ G dv.
Pour la forme ©j = fd u + gdv, posons / = ç1| / £ , g = qzV G.
877. Considérons un repère orthonormal
(M0, e{, e\, ea3)
d’origine M. Si le système (4) § 18 est complètement intégrable,
il existe alors une solution unique
M = M (u, v), et = e-, (u, v),
vérifiant les conditions initiales
M (u0, v0) = M0, et («o, v0) = e t
Géométriquement cela signifie qu’il existe une surface dont
chaque point est lié au repère orthonormal {M, et , e2, e3).
878. Si les conditions (3) sont satisfaites, alors
d(ù\ = (du (ç, [■ G) — d0 (ql V E ) ) d u A dv,
©J P iV E p2V G du A dv;

donc les conditions (5) entraînent que d©| = ©J/\©f. Procéder


de façon analogue pour les autres formes et pour la réciproque.
RÉPONSES 211

881. La courbure normale de la ligne y, définie par les équations


intrinsèques u = u ($), v = v (s), est donnée par la formule:
k _ < M ï') P \E (uy + pJ){vy
tÇtW)
n E (u')- + G(v')~ ’
Si 7 est la ligne de coordonnées v = 0, alors v = 0 et kx = plm
Procéder de façon analogue pour la deuxième ligne de coordonnées.
882. Le déplacement du point de rayon vecteur F = M + Xelt
qui appartient à la droite Mex, est égal à
d(M + Xex) == ( \f E du + dX) ex+
+ [V G du -(- X (<7j Y E du + q2 V G dv)\e2+ P\ V E due3.
Lorsque le point M se déplace sur la première ligne de coordonnées
u = const, alors dvM = |/ Ge3 et le point F se déplace sur l'arête
de rebroussement, c’est-à-dire que le vecteur d0 (M + Xex) est coli­
néaire au vecteur ex, d’où
ÔD(M + Xex) = dcXeu 1 + Xq2 = 0.
On obtient de façon analogue 1 — Xqx — 0.
883. Soit h le vecteur unitaire d’une tangente à une courbe sur
une surface. Alors
_ Vf y-v
COS (p s m cp ~
h = cos cpej + sin (pe2
V T a‘ ~ v i d°r '
c o s - (p s i n 2 cp
P \E - pJa
<p2(h) = /?t cos2cp -f /?2sin2cp.
*»(*) = <Fi (h) E co s2 9 , c s i n 2 cp

884. Rapportons le plan tangent à une surface en un point M


à un système de coordonnées cartésiennes rectangulaires (A/, ex, e2)
et désignons par x et y les coordonnées d’un point arbitraire. Si q>
est l ’angle que fait la première ligne de coordonnées avec une section
normale arbitraire, alors de la définition de l’indicatrice de Dupin
il s’ensuit que
_ c o s (p __ s in cp

/i~ M ’ y~ VW l ■
De la formule d’Euler
kn = p x cos2 cp + p 2 sin2 cp
il vient
P\X2 + p 2y~ = ± 1 .
885. I n d i c a t i o n . La formule résulte des trois premières
équations du système (5) § 18.
886. Lorsqu’on se déplace sur une ligne asymptotique
ezd?M = p xE du2 + p 2G dv = 0.
14*
212 RÉPONSES

Donc, des équations (2) et (3) § 18 et de la formule K = p1p 2 on


déduit que
K dA2 dé\ = o,
d’où

Comme le long de la ligne asymptotique le vecteur de la binormale b


est confondu avec e3, on a

Donc, K + y2 = 0.
887. Les expressions indiquées se déduisent à partir des for­
mules (2) et (3) § 18 et
y ( dM d*31 \

888. De l ’exercice 878 on a d(ù\ = (oJ/\co5, et d’après les


formules (3) § 18
d(of = — PfP2 V E G du f\ du, o 1 /\ <o2 = Y E G du f\ du,
d ’où
dcoj = — k(ùl f\ (o2.
889. Considérons sur la surface les vecteurs a = aaea, b = baea.
La translation de ces vecteurs sur la surface donne
da — ap(ûje3, ab = bpa)j}e3,
d (a •b) = da •6 + a •db = (a&<ojje3) ba •ea + aaea •(6P(oJe3).
Comme e3-ea = 0, il vient d {a-b) = 0 et par suite le produit
scalaire des vecteurs est préservé par une translation. Donc, la
longueur et l ’angle de ces vecteurs sont préservés aussi.
891. En dérivant la relation £*e1 = cosq), on trouve
—sin <p dtp = d\*ex + \-d ex = aa(ù£e3-ex + \-d ex = £«dex.
Si au lieu du vecteur £ on considère des vecteurs translatables
le long de la ligne donnée, les angles <p de ces vecteurs avec le vec­
teur ç différeront l ’un de l ’autre d’une quantité constante, puisque
la translation conserve les angles. Donc d<p aura la même valeur
quel que soit le vecteur translatable. En prenant le vecteur e2 pour
on obtient
— dq>= e2*del = (ù] = qi Y E du + q2 V G du.
892. La formule (6) § 18 nous donne
A<p = <jç>— (gj Y E du + q2 Y G du) .
L
RÉPONSES 213

La formule
§ P d x + Qdy = j j {*L -Ë *L )dxdy,
L D
et les conditions (5) § 18 entraînent
A<p = j j K Y E G du dv.
D
Comme
K = PiP zt do = Y EG du dv ,
alors
A(f = \ j K do.
*D
dA
893. Soient — le vecteur unitaire de la tangente au contour L
en A ; s la longueur d ’arc de la ligne L; a un vecteur unitaire sur
la surface translatable le long du contour L. On a alors

cos i|* = a • dA , dj a ^ a a <oàe3.
*

D’où
<PA
—sin ij*ch|: = a • ds.
Supposons qu’en un point A0 ducontour L
* cM v
<P— 2 »a ~ ds X e 3*
Alors

ou
dif = ds.
Lorsque le point A fait un tour complet le long de la frontière
L à partir de i4 0, le vecteur ^ pivote d’un angle de 2jt ; l ’angle
de rotation du vecteur a par rapport au vecteur - j est égal à

Atf = ^ kg ds.
L
Donc
A<p + Ait = 2ji .
214 RÉPONSES

896. De la formule
j j K do + j kg ds = 2n
jd L
pour kg = 0 il s’ensuit que

j j K d a = 2k .
D
Cette égalité ne peut avoir lieu si en tous les points de la sur­
face K ^ 0.
897. Sur le plan xOy, la région intérieure de l’ellipse
2x2 + 3y2 — 2xy — 4x + 18y — 16 = 0, z = 0 ;
sur le plan yOzy la région intérieure de l’ellipse
5y2 + 8z2 + 32y — 32z — 4 = 0, x = 0 ;
sur le plan xOz, la région intérieure de l’ellipse
23ar + 54z2 + 18x — 216z — 324 = 0, y = 0.
900. Montrons que chacune des lignes asymptotiques considé­
rées l est une droite. Supposons le contraire. Les normales à la sur­
face le long de la ligne l sont parallèles à un plan fixe, donc m-e = 0,
où e est un vecteur constant. Comme le vecteur de la binormale
b = ± m sur une ligne asymptotique, on a 6*e = 0. En dérivant
cette égalité, on obtient
Y.n-e = 0.
Or x 9^ 0, sinon b = m serait un vecteur constant et la ligne asymp­
totique se transformerait en un point par une application sphérique.
Donc
b-e = n-e = 0;
et par suite t = d’où

ds
= kn = o et fc = 0

contrairement à l’hypothèse. Donc, la surface S est réglée. Elle


ne peut être développable, puisque l’image d’une ligne asymptotique
par une application sphérique serait un point.
901. Si l’on écrit les équations de la surface de révolution sous
la forme
x = cp (u) cos y, y = (p (u) sin u, z = u,
alors, en annulant la courbure moyenne, on obtient
1 + cp'2 — cpcp" = 0.
RÉPONSES 215

Effectuons un changement de variables en prenant p = ^ pour


nouvelle fonction et <p pour nouvelle variable. On a alors
l + />2-<PpJ^- = 0, ■ ^ = j d ( ln (1 + p2))t

d ’où
c V = 1 + p2.
En revenant aux anciennes variables, on obtient
dif ■■= d u ,
V 1
(1 + u2) /' (u) = a, f (u) = a/(l + u2).
L’intégration de cette équation nous donne
f ( u ) Jr b = z Jr b = a arctg u.
Donc,
u = tg —x
= tg& _ îai L
On reconnaît l’équation implicite de l ’hélicoïde normal
x = u cosv, y = u s iny, z = av—b.
904. Les coefficients de la première et de la deuxième forme
quadratique des surfaces S et S* sont liés par les relations:
E* = (1 - a-K) E + 2a (aH - 1) L,
F* = (1 - a-K) F + 2a (aH — 1) Af,
G* = (1 - arK) G + 2a (aH — 1) N,
L* = aKE + (1 — 2aH) L ,
M* = aKF + (1 - 2aH) M,
N* = aKG + (1 — 2aH) N.
D’où les expressions cherchées :
K H — aK
K*. \ — 2a H + a - K ' H*-- 1 — 2aH + a - K
905. En portant a = 1/2H dans la formule
K* - K
1—2aH^-a-K *
on obtient
K* = 4tf2 = const.
906. Supposons que sur la surface S les lignes de coordonnées
sont confondues avec les lignes de courbure. En utilisant l’opéra­
teur principal on obtient
/ • ; = ( ! — aki) r u, r% = (1 — akt) r 0.
216 RÉPONSES

Donc, les coefficients des premières formes quadratiques des


surfaces S et S* sont reliés par les relations
E* = (1 — a k tf £ , G* = (1 — ak2)2 G, F* = F = 0.
D’où
da* = (1 — aki) (1 — ak2) do
et
da—do* +
lim2a do = lim
a —0 a —0 l ~ 2
907. Soient S la surface minimale, S* une surface parallèle à S
située à une distance a suivant la normale. De l ’exercice 906 il s’en­
suit que les éléments homologues des surfaces S et S* sont reliés
par la relation
do* = (1 + orK) do,
où K est la courbure totale de la surface S. Donc
j j do* = j j do + a2 j j Kdo.
Comme K ^ 0 pour la surface minimale, il vient

î J î î da•
D D
910. Pour que les droites admettent une enveloppe (c’est-à-dire
forment une développable), il faut poser
p = c± 4r , c = const.
L’équation de la figure formée par les arêtes de rebroussement est
9 (xz _ yf — 42e = 0.
Equations des arêtes de rebroussement
x = c zh. , y = — ^—h et, z = ^ t.
Equation de la ligne d’intersection avec le plan xOy :
8 (x — c)3 — 9y2 = 0.
911. Prenons l ’axe du cylindre pour axe Oz et disposons l’axe
Ox dans le plan sécant. Les équations du cylindre s’écrivent alors
x = a cos t, y = a sin J, z = u,
celle du plan sécant,
z = Ay.
Découpons le cylindre suivant une génératrice rencontrant l ’axe
Ox et développons-le sur le plan xOz. Vu que l’abscisse sera mainte­
nant la longueur d’arc s = at de la section normale au cylindre,
RÉPONSES 2 i7

Téquation de la ligne cherchée sera


z = aA sin (s/a)
c’est-à-dire est une sinusoïde.
912. Supposons que le plan 6 passant par la droite d coupe la
sphère suivant un cercle y. Considérons le cône circulaire tangent
à la sphère suivant y. Ses génératrices sont tangentes aux trajectoires
orthogonales au cercle. Mais les sommets de tels cônes sont situés
sur la droite d \ polaire de d. Donc, les sections de la sphère par le
faisceau de plans passant par d'sero n t les trajectoires orthogonales.
913. L’équation générale du mouvement d’un point sur une
surface est
fJ2r
m - ji r = F + Rm — ii | R | t,
où F est la force extérieure, R la réaction normale de la surface,
|i le coefficient de frottement, t le vecteur unitaire de la tangente
à la surface, m le vecteur unitaire de la normale à la surface. Comme
d*r _ d*s . / ds \2 dt
d* ~~ dt* dt ) ds 9
pour F = 0 l ’équation du mouvement est

m( * + (-3T)2^4 ) = Rm ~ I* I R I *•
En la multipliant scalairement par t X m, on obtient
dt _ d r d*r _ ft
%Ï71 ds
j — , W , . —U,
ds ds2 9
c’est-à-dire que le point se déplace sur une géodésique (voir exer­
cice 843).
914. X = Fxd>, Y = F yQ>, Z = FJ.D, où
^ xFx + yFy + *Fx
~ F2x + F 2+P* »
et le point M (x, y, z) satisfait l’équation
F (x, y, z) = 0.
915. (x2 + y2 + z2)2 = a V + e62y2 + e'c2z2.
916. 2z (x2 + y2 + z2) = ax2 + 6y2.
917. z (x2+ y2 + z2) + axy = 0.
919. C’est une développable.
920. Les développables seulement.
922. Prenons une des familles de géodésiques pour lignes de
coordonnées u d’un système semi-géodésique de coordonnées. Alors
ds2 = du2 -f G (u, v) du1.
16-0182
218 RÉPONSES

Si <p est l’angle des lignes de coordonnées u et des lignes géodésiques


de la deuxième famille, alors
du
COSCp = — t = - .
Y du-+ G dv2
L’angle <p étant constant, il vient
- ~ = a y G, où a = const.

En portant ceci dans l ’équation différentielle des lignes géodési­


ques, on obtient Gu = 0 ; donc, G = G (v) et la première forme qua­
dratique se réduit à
ds2 = dar + dy2.
Réciproquement, soit S une développable. Comme S se développe
sur un plan, les géodésiques se transformant en géodésiques et les
angles des lignes restant invariants, il suffit de remarquer que les
familles de géodésiques indiquées existent sur le plan.
923. La génératrice de la surface conique qui contient le point
de la géodésique est située dans le plan rectifiant de cette ligne.
Donc, la perpendiculaire abaissée du sommet du cône sur le plan
osculateur coupe le plan tangent. Sa longueur est
d = p sin a
où p est un segment de génératrice, a l’angle de cette dernière et
de la tangente. Le développement d’une ligne géodésique de la
surface conique sur un plan est une droite le long de laquelle la
distance d est constante. Mais p et a ont les mêmes valeurs que
sur le cône, donc, p sin a = d est constant aussi sur le cône.
Pour prouver la réciproque, il suffit de montrer que le développe­
ment des lignes jouissant de la propriété indiquée est une droite.
924. Considérons un système semi-géodésique de coordonnées
sur la surface. Alors
ds~ = du2 + G (u, u) dvr.
Sur la ligne u = 0, on a y G | u=o = l- L’équation des géodési-
dyG I
ques nous donne en outre —^ — | _ n = 0. Dans le système de coor­
données choisi
1â3 V G
K
Y G du2
(voir exercice 749).
1) Si K = 0, alors
d*K
du2 = o .
REPONSES 219

et la solution vérifiant les conditions initiales indiquées ci-dessus


est Y G = 1. Donc, la première forme quadratique des surfaces de
courbure totale nulle se réduit à
dsr = dur + du2,
donc elles sont applicables l’une sur l ’autre.
2) Si K = — (a = const), alors
y G = cos (u/a) et ds2= du2+ cos2 (uia) du2.
3) Si K = —1la2 (ia = const), alors
dsr = du2 + ch2 (u/a) dir.
933. Le plan tangent en M à une surface S admet pour vecteurs
directeurs les vecteurs dur et où (t/, r) est une représentation
paramétrique de S. Jh étant une application affine, (U, A 0r)
est une représentation paramétrique de la surface A (5) — S'.
Les vecteurs directeurs du plan tangent en Jl (M) = M* à S ' seront
les vecteurs du (jl°r) et dD(jl°r). Or du (jlor) = j l (<dur),
d jj (A°r) = (dvr). Donc l’image du plan tangent à 5 en M par A
est le plan tangent en M ' à S'.
939. Notion affine.
940. Notion métrique, car l’image d’un cercle, par exemple,
par une application affine est une ellipse.
941-946. Notions métriques.
947-948. Notions affines. 949-952. Notions métriques.
953. Notion affine.
954. Notion métrique, car, par exemple, la courbure de l’une
des sections normales principales (un cercle du plan xOy) de l ’image
de la caténoîde
z = a ch (u/a) cos y, y = a ch (u/a) sin y, z = u
par l ’application affine
^ ^
x=zx, y = y, z = kz
ne varie pas, tandis que celle de la deuxième section (un méridien
de la caténoîde) varie. En définitive, la courbure moyenne varie.
955. Notion affine, car on définit le type d’un point par le
nombre de directions asymptotiques en ce point.
956. Notion métrique.
957. Notion affine.
958. Utilisons le caractère affine de l’exercice. Transformons
l ’ellipse en le cercle
s '2 + y'2 = 1
15*
220 RÉPONSES

par l'application affine

Alors les diamètres conjugués se transformeront en des diamètres


orthogonaux et le cercle
x'2 f y '2 = 1/2
sera l’enveloppe des images des cordes de l’ellipse. Donc, l’enveloppe

cherchée est l ’ellipse

a* *r b* ~ 2
(fig. 196).
959. Utilisons le caractère affine de l’exercice. Transformons
l’ellipse en le cercle
*'2 + y '2 = 1
par l’application affine
x' = x/a, y ' = y/b
et utilisons la formule S' = SA, A est le déterminant de l ’appli­
cation affine. Dans notre cas A = l/ab et 5 ' = S/ab. L’enveloppe
des images des droites est le cercle de rayon R ’ = cos 5 ' :
*'* + y'2 = R
Donc, l ’équation cherchée est

C’est une ellipse semblable à l’ellipse donnée dans le rapport


cos (■S/ab).
960. Prenons les droites données pour axes du système de coor­
données affine et pour vecteurs d’échelle les vecteurs unitaires
(fig. 197). Soit A B une droite de la famille orthogonale à l’une des
REPONSES 221

bissectrices des angles de coordonnées. Considérons l'hyperbole tan­


gente à AB en M (a, a) et admettant pour asymptotes les axes de
coordonnées. Son équation est xy = c. Exprimons c en fonction
de S :
OA = OB = 2a, S = 2a2 sin 2a.
Le point M appartenant à l’hyperbole, on a a2 = c et
S
C ~~ 2 s in 2 a *
Donc, l ’équation de l’hyperbole est

~~ 2 s in 2 a " ^
Effectuons maintenant une rotation hyperbolique qui envoie
l ’hyperbole (*) dans elle-même et le point M dans un point M .
On sait que par cette rotation la
corde AB se transforme en une tan­
gente à l’hyperbole en M qui dé­
coupe sur les axes de coordonnées
un triangle de même surface 5,
c’est-à-dire se transforme en une
droite quelconque de la famille
donnée.
Donc, l ’hyperbole (*) est l ’en­
veloppe de la famille de droites
qui découpent des triangles de sur­
face 5 sur le premier et le troisième
quadrant. De façon analogue,
l’hyperbole conjuguée
’ 2 s in 2 a
est l’enveloppe de la famille de droites qui forment avec le deuxième
et le quatrième quadrant des triangles de surface S .
961. Considérons la droite LN de la famille, orthogonale à l’axe
Oy en M (0, b). Exprimons b en fonction de S :
vT/â
5 = 2 [ ax2 dxy
o
d ’où
, / 9 a 5 2 \ i/3
4 ) *
Construisons la parabole déduite de y = ax2 par une translation
de vecteur b le long de l ’axe Oy (fig. 198). Son équation est :
- , / 9a5* \ 1/3
y= ai2 + ( — — ) . (•)
222 RÉPONSES

Effectuons maintenant une rotation parabolique qui envoie la


parabole (*) dans elle-même et le point M dans un point quelconque
M. La parabole y = ax2 reste invariante par cette rotation et la
corde LN se transforme en une tangente en M à la parabole (*),
c’est-à-dire en une droite arbitraire de la famille donnée. Dons, la
parabole (♦) est l ’enveloppe cherchée
962. Soit
P = r (u) + ue (u)
l ’équation d’une surface réglée gauche. Sa deuxième forme quadra­
tique s’écrit
cp2 = L du2 + 2M du dvy

Y __ v2 (e'ee^ + i> (e'er*+ r 'e e ”) + r ' e r f'
““ / E G -F - ’
r ’e e '
M
Ÿ EG — r - ■
La condition
L du2 + 2M du du = 0
nous dit que la direction asymptotique, distincte de la direction
de la génératrice rectiligne, est définie par le vecteur
■ du _ / » / L
Pa + P, * r = r + »e - W e
(M # 0 par hypothèse).
L’équation de la surface engendrée par les tangentes aux lignes
asymptotiques le long de la génératrice correspondant à u = u0
s ’écrit
R = r0+ veo + w (r'0-i-ve' — - ^ « o ) . JW
Prenons un système de coordonnées affine d’origine le point A 0,
de rayon vecteur r 0 et de vecteurs unitaires r'0, e0J e q. Posons
gpgpe~o . e ^ l + r ^ e l rjeQrZ
r fa e J ’ r o€oeo ’r^e0e'Q
(a, 6, csont des constantes). Les équations de la surface (*) s’écrivent
alors
Xi = W,
x2 = u ~ - ^ { a v z + bv + c).
Xn = VW.
D’où
. ,
__
xix2= x3—TCL x33—Tb xtx3—Tc x-l.
_#>
RÉPONSES 223

Dans les coordonnées

\ x3 —x3t
l ’équation de la surface s’écrit
X ^ + ^-xj — X3= 0.
Si a =^= 0, on obtient un hyperboloîde à une nappe ; si a = 0, un
paraboloïde hyperbolique (la condition a = 0 signifie que la surface

Fig. 199

initiale est composée de droites parallèles à un plan).


963. Les cercles concentriques x2 + y2 = C et le point O (0, 0).
964. Les hyperboles équilatères coasymptotiques x2 — y2 = C
et leurs asymptotes (fig. 199).
965. Les paraboles y = Cx2 et la droite y = 0.
966. Les cercles C (x2 + ÿ2) = 2x et une droite (fig. 200).
967. Les paraboles Cx2 = 2x — y + 1 d’axes parallèles à Oy,
passant par le point (0, 1) et tangentes en ce point à la droite 2x —
— y -f 1 = 0, et cette droite (fig. 201).
968. Les plans parallèles x + y + z = C.
969. Les sphères concentriques x2 + ÿ3 + z* = C2.
970. Les hyperboloïdes à une nappe et à deux nappes x2 + ÿ2 —
— z2 = C de cône asymptotique commun et ce cône (fig. 202).
224 RÉPONSES

ÿ\

Fig. 200
RÉPONSES 22S

971. —4C- (x2 + y-) + 4 (256 — C-) z- = C- (256 — C-) (C >


^ 0). Pour C = 0, on obtient un plan ; pour 0 < C < 16, des hyper-
boloïdes à deux nappes d’axe de révolution Oz (fig. 203) ; pour C =
= 16, l’axe Oz; pour C > 16, des ellipsoïdes de révolution d’axe Oz
(fig. 204).
972. 1. 973. 5. 974. (0, 0), (1, 1). 975. N (7, 2, 1).
976. (2x — y — z) i + (4y + z — x ) j + (6z — x + y) k.
977. 3 (x2 — ayz) i + 3 (y2 — axz) j 4 -3 (z2 — ayx) k.
978. ex+v*: lyz (x + 1) i + xz (y + 1) / + xy (z + 1) kl.
1
979. 1+ x-— »- -k .
l-r-/2 1+ -
980. 9i — 3jr\
981. 1grad u \ = 6; cos a = 2/3, cos p = —2/3, cos y = 1/3-
982. grad u (O) = 3i — 2/ — 6k, | grad u (O) | = 7,
cos a = 3/7, cos p = —2/7, cos y = —6/7 ;
grad u (j4) = 7£, | grad u (^4) | = 7,
cos a = 1, cos p = 0, cos y = 0 ; grad u = o
en N ( - 2 , 1, 1).
226 RÉPONSES

983. cos <p = 3l ÿ 10.


984. cos <p = —8/2025. 985. n/2. 986. Croît; 12.
987. M x (4/5, —1/4), M t (-4 /5 , 9/4).
988. 2ulr, où r = Y xi + yz + z- ; si a = b = c.
989. gra^ “aj ^ V î si grad u J - grad v-
997. Comme r = Ÿ x2+ y 2+ z*, alors
dr . . dr dr . x . . y ., z ,
grad, r =-=— y'. .—t— r
& dx
t+ dy dz
fc = —
r
H —r j1 '—r k = —.
r
998. / '( r ) r / r . 999. nrn~2r. 1000. —r /r 3. 1001. r /r 2.
1002. Soit e = cli + cîj + c3k. Alors u = c -r = cix + c2y + c3z.
,, , du du du
^ 0U ~ d x ~ Cu d y ~ Cz' dz ~ C*'
Donc grad u = grad(c-r) = c,t-f-
•cj + c3k = c.
1003. a(ftT >~*(a' r)
1004. 2r (c*c) — 2c (c-r) = 2c X (r X c).
1008. Soient eu, eD, ew les vecteurs unitaires du repère mobile.
Les vecteurs eu, eB sont situés dans le plan tangent à la surface
-de coordonnées w = const ; donc le vecteur ew est orthogonal à cette
surface et par suite est colinéaire au gradient du scalaire w, c'est-à-
dire que
ew = k 3 grad w, (*)
•où k 3 est un facteur quelconque. Considérons la ligne u = u (s),
v = v (s), w = w (s). En dérivant le rayon vecteur
r = r [u (s), v (s), w (s)l
•d’un point arbitraire de cette ligne, on obtient
dr du . du dw
ds ~ r u ir+r°-dï+rw'ir-
Multiplions cette égalité scalairement par grad w:
dw dw i
ds
-^ r^ .g ra d w ,

d ’où r w*grad w = t. En remarquant querw = | r w | ew et en multi­


pliant (*) scalairement par rw, on obtient | j = k 3. De la même
égalité (*) on déduit que 1 = /c3 | grad w |. Les mêmes raisonne­
ments appliqués aux surfaces de coordonnées u = const et v = const
nous donnent
grad / (u, a, ___+I 5eLD Ôf
:2 àv ‘ A*j dw *
RÉPONSES 227


*1 = I r u I = 1/ I grad u I,
*a — I r v I = 1/ I grad " I» *s = I r u> I = 1/| grad w |.
1009. grad u = ^ - e r + - y e , p+ ^ ~ ez- 1010- <P«r + «* + «*•

1011. z<per + 2e,p + r<pet . 1012. er + aco^ <t> e^ + sin<pez.

1013. 2rer — ev + cos <pez.

1014. 3r2er + z si" 2<t' eu + sin2 <pez.


4A4C du
J
1015. gradtt = -5F ep +, ?1 -du^ e 0 +. 7 O1 T -du^ e , .

1016. 1017. 6ep- f e 0.

1018. 0^ , , + ^ + ^ ^ . 1019. ep + - £ ^ e 0+ ||e * .

1020. ep+ £ 2 i±
1021. x2+ y2= CJ, z = C2. 1022. y = CiX, z = C2xz.
1023. y —x = Ctxy, x —z = C2xz.
1024. *2- y 2= C;, z = C2x2.
1025. x = Cxy, x — C2z. 1026. yz + 3 + 2z.
1027. 12xy2 + 4x* - 6*xz. 1033. 3.
1034. div (/ (r) r) = / (r) div r + r-grad / (r). Comme div r =
= 3, grad / (r) = /' (r) ^ on a
div (/ (r) r) = 3/ (r) + rf' (r).
1035. 2/r. 1036. (n + s) rn.
1037. div (grad /(r)) = div ^ ^ ^ r j = ^ ^ divr-f-

4- r •berad }' r(r) — 3/ r(r) 'I r


T
r g r a d r2
( r ) 8,8(1 r —

3 /' (r) , r/ ' OO-jr

K J ± + r r n r ) - r ^ .i = r { r ) + i nrh

1038* Au =
d*u a*u a*u
dx1 ay* a2* •
228 RÉPONSES

1039. u Au + (grad u)8. 1040. u Au + grad u grad v.


1041. 1042. 2c r. 1043. f (r)
r ' r
1044. 0. 1045. c-cv 1046. 4c cj. 1047. 1.
1048. 2. 1049. x+ y+ s .
xyz
1050. div (grad / (r)) = / ' (r) / ' (r) = 0. La solution générale
de cette équation est / (r) = c, -f- - y - .
1051. Comme div = et div (grad / (r)) = /" (r) + -2-/'(r),
il vient par hypothèse 2r/* (r) + 4 /' (r) = y , d ’où /(r) = lnr-f-
+ ^ - + c2.
1052. div . = ^ [ J ; (MHa.) + • £ ( * £ « .) + — ,
où au, ûu, sont les projections du vecteur a sur les tangentes
aux lignes de coordonnées correspondantes,

" = / ( i r + ( f r + ( £ r .

Les quantités L, M et iV sont appelées coefficients de^Lamé.


1053. div a = l [ - | ; ( r a r) + 4 ^ + r - ^ - J .

1054. div a = -F ^ [ - ^ - ( a pp2sin0) + p ^ . ( a osin0) + p - ^ ] .


1055. (x2 — 2xz) i + (y2 — 2xy) j + (z2 — 2ys) fc.
1056. £ + (xy — 2x) / + (2 — xz) k.
1060. o. 1061. o. 1062. —2c. 1063. c X r.
1064, 1065. Cj X c. 1066. o. 1067. f- ^L (r X c).
1073. Utilisons la formule d ’Ostrogradski 11=an[do =
V
= jjj div <z du? pour calculer le Lflux. Comme div a = y2+ ;r2+
+ 1, il vient
RÉPONSES 229

4 - * 2 - y a

n = \ j j (x2+ y2+ i ) d x dy d z= j j (x2 + y2+ 1) dxdy j dz =


V D 0

= \ \ (x2+ y2+ l)(4 — x2— y2)dxdy.


"D
Passons aux coordonnées polaires
Jl/2 2
Il = j j (r2+ 1) (4 —r2) r dr dcp = ^ dq> j ( —r5 + 3r3+ 4r) dr = ^ .
d 6 o
1074. div a = 3 (x2 + y2 + z2). D’après la formule d’Ostro-
gradski
ü = ( Çj 3(x2+ i/2+ z2)du; = 3*8 j j j (x2+ y2+ z2) dw,
"vJ Vi
où V1 est la portion de boule comprise dans le premier octant. Pas­
sons aux coordonnées sphériques
x = p cos <p sin 0, y = p sin q> sin 0, z = p cos 0,
dw = p2 sin 0 dp d<p d0, x2 + y2 + z2 = p2,
R Jl/2 Jl/2
Il = 24 j j j p4 sin 0 dp d<p d0 = 24 j p4dp j sin 0 d0 j dq> = 2,4ji/?5.
y xJ o o o
1075. 4jiç. 1076. 0. 1077. 10/3.
1078. a) n R 2H (3R 2+ 2H2) ;
b) - ^ n R 2H ( R 2+ 2H2).
1080. Sur le cercle a = R* coss t i — R 3 sin3 */, dr =
= —R sin £ dt i + R cos t dt j. Donc, a -d r = ---- sin 2t dt.
Lorsque le point courant se déplace sur un arc de cercle L dans le
sens contraire aux aiguilles d’une montre, le paramètre t varie
entre 0 et jt/2. Donc, l’intégrale linéaire le long de L est égale à
n/2
A = j a d r = — j -i- /?4 sin 2t dt = — —i?4.
L 0
1081. 2ji262.
1082. La ligne L est composée de deux segments BO (sur l’axe
Oy) et OA (sur l’axe Ox) et de l’arc AB de l’astroïde. Il faut con­
tourner L dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre. Donc,
la circulation du vecteur sera égale à
§ a*dr= j a-dr + j a - d r + j a-dr.
L AB BO OA
230 RÉPONSES

Calculons chaque intégrale du membre de droite séparément. Sur


l ’astroïde
a = R sin3 ti — R cos3 tj,
dr = —3 R cos2 t sin t dt i + 3 /? sin2 t cos t dt j.
3 O „
Donc a-dr = — ^ R 2 sin2 2$ Lorsque le point courant se dépla­
ce sur l ’arc AB de A vers Z?, le paramètre t varie entre 0 et n/2.
On aura
Jl/2
\ a d r = ~ R 2 j sin22t dt — R2.
AB 0

Sur l ’intervalle OA on a —xj\ d r = d x i et a -d r = 0. Donc,


j a - d r = 0. De façon analogue, j a-dr = 0. Donc, la circulation
OA BO
cherchée est égale à —3/16ni?2.
1083. 0.
1084. —ji62.
1085. a) 2jt ; b) 2ji.
1086. —jti?6/8. 1087. N’existe pas.
1088. rot a = o, donc le champ a est potentiel et son potentiel
u est défini à partir de l ’équation
du = {y + z) dx + (x + z) dy + (x + y) dz.
Cette équation équivaut au système d’équations aux dérivées par­
tielles
du
i ? = y + z'

j ày
l - ô i = x + y-
De la première équation du système il s’ensuit que u = {y + z) x +
+ <p (y, z). En portant ceci dans la deuxième, on obtient
d<p (y, z)/dÿ = z, d’où <p (y, z) = zy + if (z). En portant
u = xy + xz + zy + (2) dans la troisième équation, on obtient
\|>' (z) = 0, c’est-à-dire que yp (z) = C = const. Donc, u = xy 4 -
+ yz + zx + C.
1089. u = xyz (x + y + z) + C.
1090. Oui.
INDEX

A d h é re n c e l i D é riv é e , 14
A g n é s ie n n e 27 — d ’u n c h a m p 83
A p p lic a tio n 9 — c o v a r ia n te 83
— a ffin e 100 — d ’u n e fo n c tio n v e c to rie lle 14, 1S
— c o n fo rm e 72 D é v e lo p p a n te 47. 58
— é q u ia r é a le 76 D é v e lo p p é e 47
— lis s e 19 D ifré o m o rp h is m c 16
— ré c ip ro q u e 9 D iffé re n tie lle 14
— s p h é riq u e (o u g a u s s ie n n e ) 77 — e x té r ie u re 92
A rê te d e re b ro u s s e m e n t 6 7 , 68 — s e c o n d e 16
A s tro T d c 27 D ir e c tio n ^ )
— a s y m p to tiq u e 84
— c o n ju g u é e s 84
B a s c (s )
— p rin c ip a le s 78
— c a n o n iq u e 10
D ire c tric e 64
— é q u iv a le n te s 11
D is c rim in a n t d ’u n e fa m ille d e c o u rb e s
— v a ria b le 18 40. 68
B ic y lin d riq u c 50 D is ta n c e 10
B ijc c tio n U
D is q u e d e c o u rb u re 43
B ln o rm a le 51 D iv e rg e n c e 106
B o u le 10
D o m a in e 11
— fe rm é 11
C a r a c té r is tiq u e 68
C a rd io T d e 2 7 . 37 E n s e m b le
C a té n o ïd e 60 — c o n n e x e 11
C e n tre d e c o u rb u re 43 — fe rm é l i
C e rc le d e c o u rb u re 17 — o u v e rt l i
C h a m p E n v e lo p p e 40, 68
— p o te n tie l 108 E p ic y c lo ïd c 28
— s o lc n o îd a l 108 E q u a tio n
— d e v e c te u rs 19. 106 — d e la b ln o rm a le 51
------------- d e b a s e 19 — e x p lic ite 26
------------- c o n t i n u 19 — d 'u n e fig u re 11
-------------l i s s e 19 — im p lic ite 26
C h a n g e m e n t — in tr in s è q u e 47, 56
— d e p a ra m è tre 16 — d e L a p la c c 108
— d e r e p r é s e n ta tio n p a ra m é triq u e 18 — d e la n o rm a le p rin c ip a le 51
C h e m in 16 — d u p la n n o rm a l 51
— b iré g u lie r 16 — — o s c illa te u r 51
— lis s e 18 r e c tif ia n t 52
— ré g u lie r 16 — v e c to rie lle 2 6 , 60
— s im p le 16 p a ra m é triq u e 49
C irc u la tio n 107 E sp a c e
C iB S O Ïd e d e D io c lè s 2 6 . 37 — e u c lid ie n 10
C o e ffic ie n ts d e L a m é 22 9 — v e c to rie l 10
C o m p o s a n te s 13 ta n g e n t 13, 18
— d ’u n c h a m p 19
— d e la r e s tric tio n d ’u n c h a m p 19 F a m ille r é g u liè r e 8 4
C o m p o sé e d ’a p p l i c a t i o n s 9 F e n ê tre d e V iv ia n ! 50
C o n c h o T d c d e N ic o m è d e 2 7 . 37 F ig u re i l
C o n o ïd e d r o it 63 F lu x d ’u n c h a m p 107
C o n ta c t d ’o r d r e k 3 0 . 64 F o liu m d e D e s c a rte s 38
C o o rd o n n é e s F o n c tio n 9
— c u rv ilig n e s 18 — h a rm o n iq u e 108
— s e m l-g é o d é s iq u e s 8 2 . 89 — v e c to rie lle 13
C o u rb e 16 ------------- c o n t i n û m e n t d if f é r e n tia b le 1&
— b i ré g u liè re 17 F o rm e
— o r ie n té e 17 — b ilin é a ir e 12
— p la n e 17 -------------a n t i s y m é t r i q u e 12
— ré g u liè re 17 — — s y m é tr iq u e 12
— s im p le 17 — d if f é r e n tie lle lin é a ire 91
— u n ic u rs a le 29 — lin é a ire 12
C o u r b u r e ( s ) 17. 55 — --q u a d r a t i q u e 12
— d e u x iè m e 55 , d e u x iè m e 77
— g é o d é s iq u e in té g r a le 96 ------------- . p re m iè re 70
— in té g r a le 96 1- fo rm e 91
— m o y e n n e 79 2 - fo rm e 91
— n o rm a le 78 F o rm u le
p rin c ip a le s 78 — d e F r e n e t 55
— to ta le (o u d e G a u s s ) 79 — d ’O s tr o g r a d s k i 107
C y c lo ïd c 27 — d e S to k e s 107
— a llo n g é e 28 — d e T a y lo r 14
— r a c c o u rc ie 27 F r o n tiè r e 11
232 INDEX

G é n é r a tic e 6 4 P o in t is o lé 36
G é o d é s iq u e 88 — m é p la t 78
G r a d ie n t 102 — o m b ilic a l 78
— p a ra b o liq u e 7 9
H é lic e 49
— d e r e b r o u s s e m e n t d e p re m iè re e s­
— c o n iq u e 50 p è c e 35
— g é n é ra lis é e 57
------------- d e s e c o n d e e s p è c e 36
H é llc o fd c — d e s e lf -in te r s e c tio n 36
— g é n é r iq u e 62
— s in g u lie r 35
— n o rm a l 63
d o u b le 36
— o b liq u e 63
— s ta tio n n a ir e 103
H o m é o m o rp h is m e 14
— d e s tr ic tio n 64
H y p o c y c lo ïd e 28 P r o d u it
— d ir e c t 10
I m a g e
— e x té r ie u r 12, 91
— d ’u n e a p p lic a tio n 9
— s c a la ir e 10
— d ’u n c h e m in 16
P s e u d o s p h è re 61
— d ’u n e c o u rb e 16
— d ’u n é lé m e n t 9
R a y o n d e c o u rb u r e 43
— d ’u n e n s e m b le 9
R e p è re 10
I n d ic a tr ic e
— d e C a r ta n 92
— d e D u p in 79
— d e F r e n c t 17
— s p h é riq u e 52
— m o b ile 92
I n je c tio n 9
R e p r é s e n ta tio n p a ra m é triq u e
I n té r ie u r 11
-------------- d ’ u n e c o u rb e 16
I s o m é trie 71
------------- i n t r i n s è q u e 17
R é s e a u d e lig n e s 84
L e m n is c a te d e B e rn o u lli 3 3 , 37
--------------c o n j u g u é 84
L ig n e 17
R e s tr ic tio n d ’u n e a p p lic a tio n 9
— a s y m p to tiq u e 84
R o se
— d e B e r tra n d 58
— & q u a tr e b ra n c h e s 27
— d e c o o rd o n n é e s 18
— à tr o is b ra n c h e s 40
— d e c o u r a n t 106
R o ta tio n n e l 106
— d e c o u rb u r e 87
— é lé m e n ta ir e 17
— d e fo rc e 106 S e c tio n n o rm a le 78

— is o c h ro n e 48 S p h è re o s c u la tric e 59
— d e n iv e a u 102 S p h é riq u e s 53

— s p h é riq u e 59 S p ira le

— d e s tr ic tio n 64 — d ’A r c h i m è d e 27

— v e c to r ie lle 106 — c o n iq u e 50

L im a ç o n d e P a s c a l 27 — d e F e r m â t 40

L im ite 13 — d e G a lilé e 40

L o x o d ro m ie s 74 — lo g a rith m iq u e 2 7
S tro p h o T a e 2 7 . 37
S u rfa c e 18
M a tr ic e 11 — d e C a ta la n 67
— d e J a c o b l 15 — é lé m e n ta ir e 18 ».
— g a u c h e 64
N o rm a le 19 — is o th e rm e 73
— p r in c ip a le 51
— d e L io u v iile 76
— m in im a le 86
O n g le t s p h é riq u e 76 — de nivep.u 102
O p é r a te u r
— o r ie n té e 19
— d e H a m ilto n 103
— p a ra llè le 66
— d e L a p la c e 108
— ré g lé e 64
— p r in c ip a l 77
— d e T c h é b y c h e v 73
O r ie n ta tio n 11
— d e tr a n s la tio n 63
— n é g a tiv e 11 S u r je c tio n 9
— p o s itiv e 11
O v a le s d e C a s s ln i 26
T a n g e n te 17. 51
T h é o rè m e
P a r a m è tr e in tr in s è q u e 17
— d e B e ltr a m i- E n n e p e r 9 5
P la n
— d e C la ir a u t 90
— d ir e c te u r 67
— d e G a u s s -B o n n e t 96
— n o rm a l 51
— o s c illa te u r 17, 51 T o rs io n 55
— g é o d é s iq u e 8 9
— r e c tif ia n t 51
T u b u la ire 6 3 . 69
— ta n g e n t 19
P o d a irc 98
P o in t V a rié té
— d 'a d h é r e n c e 11 — à d e u x d im e n s io n s 18
— a u to ta n g e n tie l 36 — à u n e d im e n s io n 17
— e llip tiq u e 79 V e c te u r( s ) 10
— f ro n tiè r e 11 — d e c o u rb u re 17
— h y p e rb o liq u e 79 — d e D a rb o u x 56
— d ’i n f l e x i o n 35 — ta n g e n ts 13, 18
— in té r ie u r i l V o is in a g e 11

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