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Résumé du cours de mathématiques - ECS1 - Catherine Laidebeure - Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy 1

RESUME DU COURS DE MATHEMATIQUES


Classes préparatoires économiques et commerciales option scientifique, première année (ECS1)

Catherine Laidebeure
Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy
2009 – 2010
Résumé du cours de mathématiques - ECS1 - Catherine Laidebeure - Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy 2

Fiche 1 Calcul algébrique page 3 Fiche 23 Généralités sur les fonctions page 28
Fiche 2 Identités remarquables page 4 Fiche 24 Limites page 29
Fiche 3 Sommes et produits page 5 Fiche 25 Interprétation des limites page 31
Fiche 4 Ensembles page 6 Fiche 26 Comparaison locale des fonctions page 32
Fiche 5 Récurrence page 7 Fiche 27 Continuité page 33
Fiche 6 Ensemble des réels page 8 Fiche 28 Dérivation page 34
Fiche 7 Trigonométrie page 9 Fiche 29 Convexité page 36
Fiche 8 Nombres complexes page 10 Fiche 30 Plan d’étude d’une fonction page 37
Fiche 9 Applications page 11 Fiche 31 Primitives page 38
Fiche 10 Polynômes page 12 Fiche 32 Intégrales définies page 39
Fiche 11 Logarithme népérien page 13 Fiche 33 Formules de Taylor page 41
Fiche 12 Exponentielle page 14 Fiche 34 Développements limités page 42
Fiche 13 Autres fonctions exponentielles page 15 Fiche 35 Systèmes d’équations linéaires page 44
Fiche 14 Fonctions puissances page 16 Fiche 36 Espaces vectoriels page 45
Fiche 15 Fonctions trigonométriques page 17 Fiche 37 Applications linéaires page 47
Fiche 16 Suites usuelles page 19 Fiche 38 Matrices page 49
Fiche 17 Suites numériques page 20 Fiche 39 Changement de base page 51
Fiche 18 Séries numériques page 22 Fiche 40 Réduction des endomorphismes page 52
Fiche 19 Dénombrement page 23 Fiche 41 Couples de variables aléatoires page 53
Fiche 20 Espaces probabilisés page 24 Fiche 42 Convergences et approximations page 54
Fiche 21 Variables aléatoires discrètes page 26 Fiche 43 Fonctions de deux variables page 55
Fiche 22 Lois discrètes finies et infinies page 27
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fiche n°1 fiche n°1 (suite)


CALCUL ALGEBRIQUE Racines carrées
a est l’unique solution positive de l’équation x 2 = a .
Fractions a est défini si et seulement si a ≥ 0 .
a
b
est défini si et seulement si b ≠ 0 . a ≥0 ( a )2 = a a2 = a

a a a a
=0⇔a=0 Sgn   = Sgn (ab) ab = a b = si a ≥ 0 et b > 0
b b b b
a c ad + bc a c ac a c ad a+b ≤ a + b Mais en général a + b ≠ a + b
+ = × = : =
b d bd b d bd b d bc 0≤a≤b⇔ a ≤ b
a b≥0 b≥0
a =b⇔ a <b⇔ si a ≥ 0
a
×c =
ac b = a a ac
= a = b
2
a < b
2
b b c bc b b
b≥0
c a > b ⇔ b < 0 ou  2
Puissances a > b
Valeurs absolues
a0 = 1 a n = a × ... × a (n fois) si n ∈ N *
1  a si a ≥ 0 − a ≤a ≤ a
a −n = n a1 n = n a a b = e b ln a si a > 0 a = donc  et 0 = 0
a − a si a < 0  a = Max( a,−a)

a b × a c = a b+c
ab
a c
= a b −c ( ) c
a b = a bc a ≥0 a = a2 pour tout a réel
a a
c c ab = a b = si b ≠ 0
c c c a a b b
a × b = (ab) c
= 
b b a+b ≤ a + b Mais en général : a + b ≠ a + b
Inégalités
Pour comparer deux nombres réels, on étudie le signe de leur 0≤a≤b⇒ a ≤ b Mais : a ≤ b ≤ 0 ⇒ b ≤ a
différence : a < b ⇔ b − a > 0 . a = b ⇔ a = b ou a = −b
a < b et b < c ⇒ a < c (on note a < b < c ) 
a < b ⇔ −b < a < b  si b ≥ 0
a < b et a' < b' ⇒ a + a' < b + b'
a > b ⇔ a < −b ou a > b 
0 < a < b et 0 < a ' < b' ⇒ aa' < bb' (seulement s’ils sont positifs)
a <b⇒a+c<b+c Inverses
1 1
ac < bc si c > 0 a<b⇔ < si et seulement si a et b sont de même signe.
a<b⇒ b a
ac > bc si c < 0
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fiche n°2
IDENTITES REMARQUABLES

Identités usuelles
(a + b) 2 = a 2 + 2ab + b 2
(a − b) 2 = a 2 − 2ab + b 2
(a − b)(a + b) = a 2 − b 2
(a + b + c ) 2 = a 2 + b 2 + c 2 + 2ab + 2ac + 2bc
(a + b) 3 = a 3 + 3a 2 b + 3ab 2 + b 3
(a − b) 3 = a 3 − 3a 2 b + 3ab 2 − b 3
a 3 − b 3 = (a − b)(a 2 + ab + b 2 )
a 3 + b 3 = (a + b)(a 2 − ab + b 2 )
Généralisation
a n − b n = (a − b)(a n−1 + a n− 2 b + a n−3b 2 + ... + ab n− 2 + b n−1 )
n −1 n −1
a n − b n = (a − b)∑ a n −1− k b k = (a − b)∑ a k b n −1− k
k =0 k =0
n n
La formule a + b ne se généralise que si n est impair.
n −1
a n + b n = ( a + b) ∑ (−1) k a n−1−k b k
k =0
Formule du binôme de Newton
n
 n n
n n n!
(a + b) n = ∑   a k b n − k = ∑   a n − k bk avec   =
k =0  
k k =0  
k   k !(n − k )!
k
 n  n  n + 1  n   n 
Propriétés :   =   et   = + 
n − k  k   k   k   k − 1
n
n n
n
Conséquence : ∑   = 2n ∑ (−1)k   = 0
k =0  k  k =0 k
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fiche n°3

SOMMES ET PRODUITS
Propriétés des Sommes
n n n n n
∑ λ uk = λ ∑ uk ∑ (uk + vk ) = ∑ uk + ∑ vk
k= p k= p k= p k=p k=p
n q n
Si p ≤ q < n : ∑ uk = ∑ uk + ∑ uk
k= p k=p k = q +1
n n
∑ a = a(n − p + 1) ∑ (uk +1 − uk ) = un+1 − u p
k= p k= p
Sommes usuelles
n
n(n + 1) n
n(n + 1)(2n + 1)
∑k = 2 ∑k2 = 6
k =1 k =1
n
n 2 (n + 1)2 n
1 − x n +1
∑ k 3
=
4
∑ xk = 1− x
= Sn ( x ) si x ≠ 1
k =1 k =0
n n
Si x ≠ 1 : ∑ kxk −1 = S 'n ( x) ∑ k (k − 1) xk −2 = S "n ( x)
k =0 k =0
Propriétés des Produits
n n n n  n 
∏ λuk = λ n− p+1 ∏ uk ∏ k k  ∏ k   ∏ vk 
(u v ) =  u
k= p k=p k= p  k=p   k=p 
n  q  n 
Si p ≤ q < n : ∏ uk =  ∏ uk   ∏ uk 
 k = p   k = q +1 
k= p   
n n
u u
∏ a = a n− p+1 ∏ uk +1 = un+1
k= p k= p k p
Produit usuel
n
∏ k = n! Propriétés : (n + 1)!= (n + 1) × n! et 0!= 1
k =1
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fiche n°4 fiche n°4 (suite)


ENSEMBLES
Différence symétrique de deux parties de E
A∆B = { x ∈ E / x ∈ A ou (exclusif) x ∈ B} .
Inclusion
Donc A∆B = ( A ∪ B) − ( A ∩ B) .
Un ensemble A est inclus dans un ensemble E ( A ⊂ E ) si tout
élément de A est élément de E. Alors A est une partie de E. Donc A∆B = ( A ∪ B) ∩ ( A ∪ B ) = ( A ∩ B ) ∪ ( A ∩ B) .
Si A ⊂ B et B ⊂ C alors A ⊂ C . Partition d’un ensemble E
A = B ⇔ A ⊂ B et B ⊂ A . Des parties A1 , A2 , …, An de E forment une partition de E si :
L’ensemble des parties de E est noté P (E ) . - Elles sont deux à deux disjointes : Ai ∩ A j = Y si i ≠ j .
Intersection de deux parties de E n
A ∩ B = {x ∈ E / x ∈ A et x ∈ B}. - Leur réunion est E : U Ai = E .
Deux ensembles A et B sont disjoints si A ∩ B = Y . i =1
Propriétés : A ∩ B = B ∩ A Cas particulier : une partie A et son complémentaire A .
( A ∩ B) ∩ C = A ∩ ( B ∩ C ) noté A ∩ B ∩ C Produit cartésien de deux ensembles
A ⊂ B ∩ C si et seulement si A ⊂ B et A ⊂ C
E × F = {( x, y ) / x ∈ E et y ∈ F } E 2 = {( x, y ) / x ∈ E et y ∈ E}
Réunion de deux parties de E
Par récurrence, on généralise au produit de plusieurs ensembles et
A ∪ B = {x ∈ E / x ∈ A ou x ∈ B} .
Propriétés : A ∪ B = B ∪ A E p est l’ensemble des p-listes ( x1 ,..., x p ) d’éléments de E.
( A ∪ B) ∪ C = A ∪ ( B ∪ C ) noté A ∪ B ∪ C
A ∪ B ⊂ C si et seulement si A ⊂ C et B ⊂ C
Distributivité
( A ∩ B) ∪ C = ( A ∪ C ) ∩ ( B ∪ C )
( A ∪ B) ∩ C = ( A ∩ C ) ∪ ( B ∩ C )
Complémentaire
A = {x ∈ E / x ∉ A}.
Propriétés : A = A A∩ A = Y A∪ A = E
A ⊂ B si et seulement si B ⊂ A
Lois de Morgan : A ∪ B = A ∩ B A∩B = A ∪B
Différence de deux parties de E
A − B = { x ∈ E / x ∈ A et x ∉ B} .
Donc A − B = A ∩ B .
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fiche n°5
RECURRENCE

Premier théorème de récurrence


Soit P(n) est une propriété définie pour tout entier n ≥ n0 .
Si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
1) Initialisation : P(n0 ) est vraie.
2) Hérédité : Chaque fois que P (n) est vraie pour n ≥ n0 , alors
P(n + 1) est vraie.
Alors P(n) est vraie pour tout entier n ≥ n0 .
Conseils de rédaction d’une récurrence
• Bien définir la propriété P ( n) .

• Initialisation : Déterminer le premier entier n0 et démontrer que

P(n0 ) est vraie.


• Hérédité : Supposer que P ( n) est vraie pour un entier n ≥ n 0 .

Démontrer que (pour ce n) P(n + 1) est vraie.


• Conclusion : En appliquant le théorème, conclure que P ( n) est

vraie pour tout entier n ≥ n0 .


Deuxième théorème de récurrence (récurrence forte)
Soit P(n) est une propriété définie pour tout entier n ≥ n0 .
Si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
1) Initialisation : P(n0 ) est vraie.
2) Hérédité : Chaque fois que (pour un entier n ≥ n0 ) P(k ) est vraie
jusqu’à n (c’est-à-dire pour tout entier k tel que n0 ≤ k ≤ n ), alors
P(n + 1) est vraie.
Alors P(n) est vraie pour tout entier n ≥ n0 .
Conseils de rédaction
Hérédité : Supposer que P(n0 ) , P(n0 + 1) , …, P(n) sont vraies
pour un entier n ≥ n0 .
Démontrer que (pour ce n) P(n + 1) est vraie.
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fiche n°6
ENSEMBLE DES REELS

Majorants d’une partie


Un réel M est majorant d’une partie A de R si : ∀x ∈ A x ≤ M .
Tout réel plus grand que M est aussi un majorant de A.
Si M ∈ A , alors M est le plus grand élément de A, noté Max A .
Borne supérieure
La borne supérieure de A est le plus petit des majorants de A (s’il
∀x ∈ A x ≤ M
existe) : M = Sup A ⇔ 
∀ε > 0 ∃x ∈ A M − ε < x ≤ M
(M est majorant, mais, pour tout ε > 0 , M − ε n’est pas majorant)
Minorants d’une partie
Un réel m est majorant d’une partie A de R si : ∀x ∈ A x ≥ m .
Tout réel plus petit que m est aussi un minorant de A.
Si m ∈ A , alors m est le plus petit élément de A, noté Min A .
Borne inférieure
La borne inférieure de A est le plus grand des minorants de A (s’il
∀x ∈ A m ≤ x
existe) : m = Inf A ⇔ 
∀ε > 0 ∃x ∈ A m ≤ x < m + ε
(m est minorant, mais, pour tout ε > 0 , m + ε n’est pas minorant)
Propriété fondamentale de l’ensemble des réels
Toute partie majorée non vide de R possède une borne supérieure.
Toute partie minorée non vide de R possède une borne inférieure.
Partie entière d’un réel
On appelle partie entière d’un réel x le plus grand entier inférieur ou
égal à x.
Notations : Ent( x) ou  x  .
Propriété caractéristique : ∀x ∈R Ent( x ) ≤ x < Ent( x ) + 1 .
La fonction partie entière est une fonction en escalier croissante.
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fiche n°7 fiche n°7 (suite)


TRIGONOMETRIE Formules d’addition
Définitions cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
A tout réel θ on associe l’unique point M du cercle trigonométrique cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b
r uuuur sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b
tel que θ soit une mesure de l’angle (u , OM ) . Alors :
• cos θ est l’abscisse du point M. sin(a − b) = sin a cos b − cos a sin b
• sin θ est l’ordonnée du point M. tan a + tan b
tan(a + b) =
sin θ cos θ 1 − tan a tan b
• tan θ = et cotan θ = . tan a − tan b
cos θ sin θ tan(a − b) =
Formules de base 1 + tan a tan b
1 1 Formules de duplication
cos2 θ + sin 2 θ = 1 = 1 + tan 2 θ = 1 + cotan 2 θ
cos θ
2
sin 2 θ cos 2a = cos2 a − sin 2 a = 2 cos 2 a − 1 = 1 − 2sin 2 a
Lignes trigonomues usuelles sin 2a = 2 sin a cos a
θ π6 π4 π3 π2 2 tan a
0 tan 2a =
3 2 1 1 − tan 2 a
cos θ 1 0 Transformation de produits en sommes (linéarisation)
2 2 2
1 1
1 2 3 cos a cos b = [cos(a + b) + cos( a − b)] cos 2 a = (1 + cos 2a )
sin θ 0 1 2 2
2 2 2 1 1
1 sin a sin b = − [cos(a + b) − cos( a − b)] sin 2 a = (1 − cos 2a)
tan θ 0 1 3 2 2
3 1 1
sin a cos b = [sin(a + b) + sin( a − b)] sin a cos a = sin 2a
1 2 2
cotan θ 3 1 0 Transformation de sommes en produits
3
Symétries p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos
cos(−θ) = cos θ sin(−θ) = − sin θ tan(−θ) = − tan θ 2 2
cos(π − θ) = − cos θ sin(π − θ) = sin θ tan(π − θ) = − tan θ p+q p−q
cos p − cos q = −2sin sin
cos(π + θ) = − cos θ sin(π + θ) = − sin θ tan(π + θ) = tan θ 2 2
π  π  π  p+q p−q
cos − θ  = sin θ sin  − θ  = cos θ tan − θ  = cotan θ sin p + sin q = 2 sin cos
2 2
2  2  2 
p+q p−q
π  π  π  sin p − sin q = 2 cos sin
cos + θ  = − sin θ sin  + θ  = cos θ tan + θ  = − cotan θ 2 2
2  2  2 
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fiche n°8 fiche n°8 (suite)


Argument d’un nombre complexe non nul
NOMBRES COMPLEXES r uuuur
Si z ≠ 0 et si M est le point d’affixe z, arg( z ) est l’angle (u , OM ) et
Ensemble C par abus de langage toute mesure de cet angle.
Re( z ) Im( z )
L’ensemble C est muni de deux opérations internes (addition et Si z ≠ 0 : arg( z ) = θ ⇔ cos θ = et sin θ =
multiplication). Il a une structure de corps commutatif. z z
Il possède un élément noté i qui vérifie i 2 = −1 . z est réel ssi arg( z ) ≡ 0 (π)
Il ne possède pas de relation d’ordre compatible avec les opérations. π
Forme algébrique z est imaginaire pur ssi arg( z ) ≡ ( π)
2
∀z ∈C ∃!( x, y ) ∈R2 z = x + iy . Propriétés : arg( z ) ≡ − arg( z ) (2π) arg( z n ) ≡ n arg( z ) (2π)
x = Re( z ) est sa partie réelle et y = Im( z ) sa partie imaginaire.
z
z est réel ssi Im( z ) = 0 z est imaginaire pur ssi Re( z ) = 0 arg( zz ') ≡ arg( z ) + arg( z ') (2π) arg   ≡ arg( z ) − arg( z ') (2π)
 z'
Re( z ) = Re( z ') Notation exponentielle
z = z'⇔  .
 Im( z ) = Im( z ') ∀θ ∈R cos θ + i sin θ = eiθ .
r r
Il y a bijection entre C et le plan de repère orthonormé (O, u , v ) . Forme trigonométrique d’un complexe non nul
Tout point M ( x, y ) a pour affixe z = x + iy . Pour tout z ∈C* , il existe un unique réel r > 0 et un réel θ unique à
Nombre complexe conjugué 2kπ près ( k ∈Z ) tels que : z = r (cos θ + i sin θ) = reiθ . Et r = z .
∀z ∈C z = x − iy si x = Re( z ) et y = Im( z ) .
z est réel ssi z = z z est imaginaire pur ssi z = − z z = z ' ⇔ z = z ' et arg( z ) ≡ arg( z ') (2π)
z z Formules d’Euler
Propriétés : z + z ' = z + z ' zz ' = z × z ' ( z n ) = ( z ) n  = eiθ + e −iθ eiθ − e −iθ
 z' z' ∀θ ∈R cos θ = et sin θ = .
z+z z−z 2 2i
Re( z ) = et Im( z ) = Formule de Moivre
2 2i
Module d’un nombre complexe ∀n ∈Z ∀θ ∈R (cos θ + i sin θ)n = cos nθ + i sin nθ .
Racines n-èmes d’un complexe non nul
∀z ∈C z = x 2 + y 2 si x = Re( z ) et y = Im( z ) .
Les racines n-èmes de Z sont les solutions de z n = Z .
Le module de z est la distance OM si z est l’affixe de M.  α 2k π 
i + 
z =0⇔ z=0 iα
Si Z = R e , il y a n racines zk = R n en n  pour k ∈ P0, n − 1T .
Propriétés : z = z z = zz Leur somme est égale à 0. Elles sont toutes obtenues en multipliant
n z z l’une d’entre elles par les racines n-èmes de l’unité.
zz ' = z × z ' zn = z = z + z' ≤ z + z' 2ik π
z' z'
Il y a n racines n-èmes de l’unité : ωk = e n = (ω1 )k pour k ∈ P0, n − 1T .
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fiche n°9 fiche n°9 (suite)

APPLICATIONS Injectivité
Une application f de E dans F est injective si tout élément y ∈ F
Application possède au plus un antécédent dans E.
Une application f d’un ensemble E vers un ensemble F associe à tout Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au plus une
élément x de E un unique élément y de F : on note y = f (x ) . solution dans E.
Si y = f (x ) , alors x est un antécédent de y, et y est l’image de x. La fonction f est injective si et seulement si pour tous x1 et x2 de E
Restriction et prolongement d’une application on a : f ( x1 ) = f ( x2 ) ⇒ x1 = x2 .
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , la restriction de f à Surjectivité
A est l’application notée f / A de A dans F qui coïncide avec f pour Une application f de E dans F est surjective si tout élément y ∈ F
tout élément de A : ∀x ∈ A f / A ( x ) = f ( x) . possède au moins un antécédent dans E.
Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède au moins
Si f est une application de E dans F et si E ⊂ B , une application g de une solution dans E.
B dans F est un prolongement de f à B si f est la restriction de g à E, Bijectivité
( f = g / E ), donc si : ∀x ∈ E g ( x ) = f ( x ) . L’application f est bijective si tout élément y ∈ F possède un
La restriction est unique, mais pas le prolongement. unique antécédent dans E.
Image directe Pour tout élément y ∈ F , l’équation f ( x ) = y possède exactement
Si f est une application de E dans F et si A ⊂ E , on appelle image une solution dans E.
(directe) de A par f l’ensemble des images des éléments de A : f est bijective de E dans F ssi elle est injective et surjective.
f ( A) = { y ∈ F / ∃x ∈ A y = f ( x )} Si f est bijective de E dans F, on lui associe une application
Propriétés : Si A ⊂ B alors f ( A) ⊂ f ( B) réciproque f −1 de F dans E qui à tout élément de F associe son
f ( A ∪ B) = f ( A) ∪ f ( B) unique antécédent : y = f −1( x ) ⇔ x = f ( y ) .
f ( A ∩ B) ⊂ f ( A) ∩ f ( B) (égalité si f injective) L’application réciproque f −1 est bijective de F dans E.
Image réciproque Composée de deux applications
Si f est une application de E dans F et si B ⊂ F , on appelle image Si f est une application de E dans F et g une application de F dans
réciproque de B par f l’ensemble des antécédents des éléments de B : G, on appelle composée de f par g l’application de E dans G définie
f −1 ( B) = { x ∈ E / f ( x ) ∈ B} par : ∀x ∈ E ( g o f )( x) = g[ f ( x )] .
Si f et g sont injectives, g o f est injective.
Propriétés : Si A ⊂ B alors f −1 ( A) ⊂ f −1 ( B)
Si f et g sont surjectives, g o f est surjective.
f −1 ( A ∪ B) = f −1 ( A) ∪ f −1 ( B)
Si f et g sont bijectives, g o f est bijective et ( g o f )−1 = f −1 o g −1 .
f −1 ( A ∩ B) = f −1 ( A) ∩ f −1 ( B)
Si f est bijective de E dans F, alors : f −1 o f = Id E et f o f −1 = Id F .
Si A ⊂ E , alors A ⊂ f −1 [ f ( A)] (égalité si f injective).
Si B ⊂ F , alors f [ f −1 ( B)] ⊂ B (égalité si f surjective).
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fiche n°10 fiche n°10 (suite)


POLYNOMES Formule de Taylor
n
P ( k ) (α )
∀P ∈ K n [ X ] ∀α ∈ K P( X ) = ∑ ( X − α) k .
On note K = R ou K = C et X la fonction x a x . k =0 k !
Définitions Théorème de D’Alembert-Gauss
Un monôme sur K est de la forme aX k où k ∈N et a ∈ K . Tout polynôme non constant admet au moins une racine dans C .
Un polynôme P sur K est une somme finie de monômes. Conséquence 1 : Un polynôme de degré n a au plus n racines distinctes.
Si le polynôme P n’est pas nul, il existe un unique n ∈N et un unique Conséquence 2 : Un polynôme P ∈ K n [ X ] qui s’annule au moins n + 1
(a0 ,..., an ) ∈ K n +1 avec an ≠ 0 tels que : P = a0 + a1 X + .... + an X n . fois est le polynôme nul.
a0 , …, an sont les coefficients de P et an son coefficient dominant. Polynômes irréductibles
Un polynôme A non constant est irréductible dans K [ X ] s’il n’admet
K [ X ] est l’ensemble des polynômes à coefficients dans K.
pas de diviseur B dans K [ X ] tel que 1 ≤ d ° B < d ° A .
Degré d’un polynôme
Si P est non nul, n est unique et s’appelle le degré de P. Dans C[ X ] , les seuls polynômes irréductibles sont de degré 1.
Par convention, le polynôme nul a pour degré − ∞ . Dans R[ X ] , les seuls polynômes irréductibles sont les polynômes de
d °( P + Q) ≤ Max (d ° P, d °Q) d °( PQ ) = d °P + d °Q
degré 1 et les polynômes de degré 2 avec ∆ < 0 .
d °( P o Q) = d ° P × d °Q d ° P ' = d °P − 1 si P ' ≠ 0 Factorisation d’un polynôme non constant
K n [ X ] est l’ensemble des polynômes P ∈ K [ X ] tels que d ° P ≤ n . Dans C[ X ] , tout polynôme P non constant admet une factorisation de la
Egalité de deux polynômes forme : P( X ) = a∏ ( X − αk )mk où a est le coefficient dominant de P
Deux polynômes sont égaux si et seulement si ils ont le même degré et
les mêmes coefficients. et où les α k sont toutes les racines complexes distinctes de P avec leur
Division euclidienne ordre de multiplicité mk .
Si A et B appartiennent à K [ X ] et B ≠ 0 , il existe un unique couple Si P ∈R[ X ] , ses racines dans C sont soit réelles soit complexes
(Q, R) de polynômes de K [ X ] tels que A = BQ + R et d ° R < d ° B . conjuguées avec le même ordre de multiplicité.
Si R = 0 , A est divisible par B ou multiple de B, et B est diviseur de A. En calculant ( X − α)( X − α) on obtient un polynôme de R[ X ] de la
Racines d’un polynôme
forme X 2 + bX + c avec un discriminant négatif.
Un élément α ∈ K est racine du polynôme P si P(α) = 0 .
Donc dans R[ X ] , tout polynôme P non constant admet une factorisation
α est racine de P si et seulement si P est divisible par ( X − α) .
Ordre de multiplicité d’une racine de la forme : P( X ) = a (∏ ( X − α k)
mk
) (∏ ( X 2
+ bj X + c j )
mj
) où a est
α est racine d’ordre m de P si P est divisible par ( X − α)m , mais pas par le coefficient dominant de P, où les α k sont toutes les racines réelles
( X − α) m+1 : P = ( X − α)m Q avec Q (α) ≠ 0 et d °Q = d ° P − m . distinctes de P avec leur ordre de multiplicité mk , et où les polynômes
α est racine multiple d’ordre m du polynôme P si et seulement si : X 2 + b j X + c j ont un discriminant négatif et ont pour racines les racines
∀k ∈ P0, m − 1T P ( k ) (α) = 0 et P (m ) (α ) ≠ 0 . complexes conjuguées de P, avec leur ordre de multiplicité m j .
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fiche n°11
LOGARITHME NEPERIEN
Définition
La fonction logarithme népérien est l’unique fonction dérivable sur
1
]0,+∞[ qui vérifie ln 1 = 0 et ∀x ∈]0,+∞[ (ln)' ( x ) = .
x
x
dt
Expression : ln x = ∫t
1
Interprétation géométrique : Si a ≥ 1 , ln a est l’aire (en unités
d’aire) de la partie de plan limitée par la courbe (C) d’équation
1
y = , l’axe Ox et les droites d’équations x = 1 et x = a . Si
x
0 < a < 1 , ln a est l’opposé de cette aire.
Propriété fondamentale
ln( a × b) = ln a + ln b pour tous réels a > 0 et b > 0 .
Conséquences : ln( a k ) = k ln a pour tout entier k.

( ) 1
ln a = ln a
1
ln   = − ln a
a
ln   = ln a − ln b
2 a b
Limites (α > 0)
ln(1 + x)
lim ln x = −∞
+
lim+ x α ln x = 0 lim
+
=1
x →0 x→0 x →0 x
ln x ln x
lim ln x = +∞ lim α = 0 lim =1
x→+∞ x→+∞ x x→1 x − 1
Signe
1

x 0 1 +∞
ln − 0 +
o 1 2 e 3
Courbe
x 0 +∞ -1

ln +∞
−∞
ln 1 = 0 et ln e = 1 ( e ≈ 2,718 )
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fiche n°12
EXPONENTIELLE
Nombre de Neper
Le nombre e est l’unique réel positif tel que ln e = 1 : e ≈ 2,718 .
Définition
La fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction
logarithme népérien. Pour tout x, on note exp( x ) = e x .
y = e x ⇔ x = ln y pour tout réel x et tout réel y > 0 .
Conséquences : ∀x ∈  ln( e x ) = x et ∀x ∈]0,+∞[ e ln x = x .
Propriété fondamentale
e a +b = e a × e b pour tous réels a et b.
Conséquences : (e a ) k = e ka pour tout entier k.
1 ea
ea 2
= ea e −a = e a −b =
ea eb
Dérivée
La fonction exponentielle est dérivable sur  : ∀x ∈  (e x )' = e x .
Limites (α > 0)
α ex −1
lim e x = 0 lim x e x = 0 lim =1
x→−∞ x→−∞ x→0 x
ex
lim e x = +∞ lim α
= +∞ lim x α e − x = 0
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
Signe
Elle est positive : ∀x ∈  e x > 0 e

Courbe
2

x −∞ +∞
exp +∞ 1

0
-2 e 0 = 1o et e1 =l e 2
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fiche n°13
AUTRES FONCTIONS EXPONENTIELLES

Définition
La fonction exponentielle de base a > 0 est la fonction définie
par : ∀x ∈  exp a ( x) = a x = e x ln a .
L’exponentielle est la fonction exponentielle de base e.
Propriété fondamentale
a x + y = a x × a y pour tous réels x et y.
Mêmes conséquences que pour l’exponentielle.
Dérivée
La fonction exponentielle de base a est dérivable sur  :
∀x ∈  (a x )' = a x ln a .
Limites
+ ∞ si a < 1 0 si a < 1
lim a x =  lim a x = 
x → −∞ 0 si a > 1 x → +∞ + ∞ si a > 1
Signe
Elle est positive : ∀x ∈  a x > 0 .
Courbes
2
2

1
1

-1 o 1 -1 o 1 2

a <1 a >1
Croissances comparées
ax
lim α = +∞ si a > 1 et α > 0 .
x → +∞ x
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fiche n°14
FONCTIONS PUISSANCES

Définition
Si α est un réel : ∀x ∈]0,+∞[ f α ( x) = x α = e α ln x .

Cas particuliers : x1 n = n x xp q = xp = x
q
( ) q p

Certaines fonctions puissances sont prolongeables à R.


Propriété fondamentale
x α × y α = (xy ) α pour tous x > 0 et y > 0 .
α
x xα
Conséquences : x kα
= (x k
) = (x )
α α k
  = α
 y y
Autres propriétés

x α × x β = x α +β (x ) α β
x
= x αβ β
= x α −β

Dérivée
La fonction puissance est dérivable et ∀x ∈]0,+∞[ f 'α ( x) = αx α −1 .
Limites
+ ∞ si α < 0 0 si α < 0
lim+ x α =  lim x α = 
x→0 0 si α > 0 x→+∞ + ∞ si α > 0
Courbes
2 2

1 1

o 1 2 3 o 1 2 3 o 1
α<0 0 < α <1 α >1
Croissances comparées ( α > 0 )
ln x ex
lim+ x α ln x = 0 lim α = 0 lim = +∞
x→0 x → +∞ x x→+∞ xα
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fiche n°15 fiche n°15 (suite)


FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES Fonction sinus
La fonction sinus est définie sur R , périodique de période 2π et
impaire. La fonction sinus est continue et dérivable sur R .
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈R (sin) '( x ) = cos x .
Fonction cosinus
La fonction cosinus est définie sur R , périodique de période 2π et sin x
Elle n’admet pas de limite en +∞ et en −∞ . Mais lim = 1.
x →0 x
paire. La fonction cosinus est continue et dérivable sur R .
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈R (cos) '( x) = − sin x . x 0 π2 π
Elle n’admet pas de limite en +∞ et en −∞ . sin' 1 + 0 − −1
0 π2 π 1
x sin
0 0
cos' 0 − −1 − 0
sin x = 0 ⇔ x ≡ 0 (π) .
1 0
cos sin a = sin b ⇔ a ≡ b (2π) ou a ≡ π − b (2π)
−1
π Fonction Arcsinus
cos x = 0 ⇔ x ≡ (π) .
2  π π
La fonction sinus réalise une bijection de  − ,  dans [−1,1] .
cos a = cos b ⇔ a ≡ b (2π) ou a ≡ −b (2π)  2 2
Fonction Arccosinus Sa réciproque est la fonction Arcsinus.
La fonction cosinus réalise une bijection de [0, π] dans [−1,1] .  π π
La fonction Arcsinus est définie sur [−1,1] à valeurs dans  − ,  .
Sa réciproque est la fonction Arccosinus.  2 2
La fonction Arccosinus est définie sur [−1,1] à valeurs dans [0, π] .  π π
∀x ∈ [−1,1] y = Arcsin x ⇔ x = sin y et y ∈  − , 
∀x ∈ [−1,1] y = Arccos x ⇔ x = cos y et y ∈ [0, π]  2 2
La fonction Arccosinus est continue sur [−1,1] et dérivable sur ] − 1,1[ . La fonction Arcsinus est continue sur [−1,1] et dérivable sur ] − 1,1[ .
−1 1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈] − 1,1[ (Arccos) '( x ) = . Sa dérivée est définie par : ∀x ∈] − 1,1[ (Arcsin) '( x ) = .
1 − x2 1 − x2
La fonction Arccosinus est strictement décroissante sur [−1,1] . La fonction Arcsinus est strictement croissante sur [−1,1] .

x −1 0 1 x −1 0 1
Arccos' 4 − −1 − 4 Arcsin' 4 + 1 + 4
π π2 0 π2
Arccos Arcsin
0 −π 2
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fiche n°15 (suite)

Fonction tangente
π 
La fonction tangente est définie sur D = R−  + k π / k ∈Z , périodique de
2 
période π et impaire. La fonction tangente est continue et dérivable sur D.
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈ D (tan) '( x) = 2
= 1 + tan 2 x .
cos x
x −π 2 0 π2
tan' + 1 +
0 +∞
tan
−∞
tan x = 0 ⇔ x ≡ 0 (π) .
tan a = tan b ⇔ a ≡ b (π)
Fonction Arctangente
 π π
La fonction tangente réalise une bijection de  − ,  dans R .
 2 2
Sa réciproque est la fonction Arctangente.
 π π
La fonction Arctangente est définie sur R à valeurs dans  − ,  .
 2 2
 π π
∀x ∈R y = Arctan x ⇔ x = tan y et y ∈  − ,  .
 2 2
La fonction Arctangente est continue sur R et dérivable sur R .
1
Sa dérivée est définie par : ∀x ∈R (Arctan) '( x) = .
1 + x2
x −∞ 0 +∞
Arctan' + 1 +
0 π2
Arctan
−π 2
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fiche n°16 fiche n°16 (suite)


SUITES USUELLES Suites vérifiant une récurrence linéaire d’ordre 2
Une suite (u n ) suit une relation linéaire de récurrence d’ordre 2 s’il
Suites arithmétiques existe deux réels a ≠ 0 et b tels que : ∀n ∈ N un + 2 = aun +1 + bun .
Une suite (u n ) est arithmétique s’il existe un réel b (appelé raison
L’équation x 2 = ax + b est appelée équation caractéristique associée
de la suite) tel que : ∀n ∈ N u n+1 = u n + b .
à la relation de récurrence.
Alors son terme général est : ∀n ∈ N u n = u 0 + nb .
Elle équivaut à x 2 − ax − b = 0 . Son discriminant est ∆ = a 2 + 4b .
Pour tous les entiers n et p : u n = u p + (n − p)b .
Premier cas : ∆ > 0 .
n u p + un L’équation caractéristique possède deux racines distinctes q1 et q2 .
Pour tous les entiers p ≤ n : ∑ u k = (n − p + 1) 2 Alors il existe deux réels α et β tels que :
k=p
Suites géométriques ∀n ∈N un = α (q1 )n + β(q2 )n
Une suite (u n ) est géométrique s’il existe un réel a (appelé raison On détermine les réels α et β à l’aide des conditions initiales.
de la suite) tel que : ∀n ∈ N u n+1 = au n . Deuxième cas : ∆ = 0 .
Alors son terme général est : ∀n ∈ N u n = a n u 0 . L’équation caractéristique possède une racine double q .
Pour tous les entiers n et p : u n = a n− p u p . Alors il existe deux réels α et β tels que :
n ∀n ∈N un = (αn + β)q n
1 − a n− p +1
Pour tous les entiers p ≤ n : ∑
uk = u p
1 − a
si a ≠ 1 . On détermine les réels α et β à l’aide des conditions initiales.
k=p
Troisième cas : ∆ < 0 .
Convergence de (an)
L’équation caractéristique possède deux racines complexes
a ≤ −1 −1 < a < 1 a =1 a >1
conjuguées que l’on met sous forme trigonométrique : q1 = reiθ et
Pas de limite lim a n = 0 lim a n = 1 lim a n = +∞
n→+∞ n→+∞ n→+∞ q2 = re −iθ .
Suites arithmético-géométriques Alors il existe deux réels α et β tels que :
Une suite (u n ) est arithmético-géométrique s’il existe des réels
∀n ∈N un = r n [α cos(nθ) + β sin(nθ)]
a ≠ 0 et b tels que ∀n ∈ N u n+1 = au n + b .
On détermine les réels α et β à l’aide des conditions initiales.
Si a ≠ 1 , il existe un unique réel α (point fixe) tel que α = aα + b .
Alors, la suite de terme général v n = u n − α est géométrique de
raison a. On en déduit v n , puis u n en fonction de n.
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fiche n°17 fiche n°17 (suite)


SUITES NUMERIQUES Opérations algébriques sur les limites
un vn un + vn
Définition l l' l + l'
Une suite numérique est une application de N ou N * dans R . +∞ l' +∞
La suite de terme général un (image de l’entier n) est notée (un ) . −∞ l' −∞
Sens de variations +∞ +∞ +∞
La suite (u n ) est croissante si : ∀n ∈ N u n +1 − u n ≥ 0 . −∞ −∞ −∞
La suite (u n ) est décroissante si : ∀n ∈ N u n +1 − u n ≤ 0 . +∞ −∞ Indétermination
Si la suite est à termes positifs : La suite (u n ) est croissante ssi : un vn un vn
un+1 un+1 l l' ll'
∀n ∈N ≥ 1 et décroissante ssi : ∀n ∈N ≤1. l' ≠ 0
un un ∞ ∞
Bornes d’une suite ∞ 0 Indétermination
La suite est majorée s’il existe un réel M tel que : ∀n ∈ N u n ≤ M . ∞ ∞ ∞
La suite est minorée s’il existe un réel m tel que : ∀n ∈ N u n ≥ m . un vn un / vn
La suite est bornée si elle est majorée et minorée. l l' ≠ 0 l l'
Suite convergente 0
l≠0 ∞
La suite (u n ) est convergente si elle admet une limite réelle. 0 0 Indétermination
lim un = l si : ∀ε > 0 ∃n0 ∀n ≥ n0 un − l < ε ∞ l' ∞
n → +∞
l ∞ 0
Suite divergente
La suite est divergente si elle n’est pas convergente. Il y a deux cas : le ∞ ∞ Indétermination
terme général tend vers ± ∞ ou bien il n’a pas de limite. Image d’une suite par une fonction ( l et L réels ou infinis)
lim un = +∞ si : ∀A > 0 ∃n0 ∀n ≥ n0 un > A Si f est une fonction définie sur un intervalle I telle que
n →+∞ lim f ( x) = L et si (u n ) est une suite d’éléments de I qui a pour
Compatibilité avec l’ordre ( l et l' réels) x →l
Si, à partir d’un certain rang, un ≤ vn et : limite l , alors la suite de terme général f (un ) a pour limite L.
• si les suites (u n ) et (vn ) convergent vers l et l' alors l ≤ l' Convergence des suites monotones
Toute suite croissante majorée est convergente et sa limite est un
(inégalité large même si l’inégalité sur les termes généraux est stricte)
majorant. Si elle n’est pas majorée, elle diverge vers + ∞ .
• si (u n ) diverge vers + ∞ , alors (vn ) diverge vers + ∞ .
Toute suite décroissante minorée est convergente et sa limite est un
• si (vn ) diverge vers − ∞ , alors (u n ) diverge vers − ∞ . minorant. Si elle n’est pas minorée, elle diverge vers − ∞ .
Théorème d’encadrement Suites adjacentes
Si, à partir d’un certain rang, vn ≤ un ≤ wn et si les suites (vn ) et (wn ) Deux suites (u n ) et (vn ) sont adjacentes si (u n ) est croissante et
sont convergentes vers le même l , alors la suite (u n ) est convergente et (vn ) décroissante, et si lim (vn − un ) = 0 .
n→ +∞
sa limite est l . Alors les deux suites sont convergentes et ont la même limite.
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fiche n°17 (suite) fiche n°17 (suite)


Négligeabilité
(un ) est négligeable devant (vn ) , noté un = o(vn ) , s’il existe une Equialences usuelles :
suite (ε n ) qui vérifie ∀n ∈N un = ε n vn et lim ε n = 0 . • En + ∞ , un polynôme est équivalent à son terme de plus haut
n→+∞ degré et une fraction rationnelle est équivalente au quotient des
Si vn ≠ 0 à partir d’un certain rang, un = o(vn ) si et seulement si termes de plus haut degré de son numérateur et de son
u dénominateur.
lim n = 0 .
n→+∞ v
n • Si lim un = l (≠ 0) , alors un ~ l .
n→+∞
Si un = o(vn ) et si la suite (vn ) est convergente, alors la suite (un ) • Si lim un = 0 , alors :
n→+∞
converge vers 0.
 ln(1 + un ) ~ un .
Négligeabilités usuelles :
un
• nα = o( nβ ) si 0 ≤ α < β .  e − 1 ~ un .
• (ln n)α = o( nβ ) si α ≥ 0 et β > 0 .  (1 + un ) α − 1 ~ αun .
• nα = o(eβn ) si α ≥ 0 et β > 0 .  sin un ~ un .
• nα = o(a n ) si α ≥ 0 et a > 1 .  tan un ~ un .

Propriétés : 1 2
 1 − cos un ~ un .
• Si un = o(vn ) et vn = o(wn ) , alors un = o( wn ) . 2
• Si un = o(vn ) , alors un wn = o(vn wn ) . • Si lim un = 1 , alors : ln un ~ un − 1
n→+∞
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(vn ) , alors un + u 'n = o(vn ) . Propriétés :
• Si un = o(vn ) et u 'n = o(v 'n ) , alors un u 'n = o(vn v 'n ) . • un ~ vn si et seulement si un − vn = o(vn ) . On écrit un = vn + o(vn ) .
α α • Si un ~ vn , alors vn ~ un .
• Si un = o(vn ) et α > 0 , alors un = o( vn ) .
• Si un ~ vn et vn ~ wn , alors un ~ wn .
Mais la relation de négligeabilité n’est compatible ni avec la
• Si un ~ vn , alors un wn ~ vn wn .
division (et donc les puissances négatives) ni avec la composition.
Equivalence • Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors unu 'n ~ vnv'n .
(un ) est équivalente à (vn ) , noté un ~ vn , s’il existe une suite (ε n ) u v
• Si un ~ vn et u 'n ~ v'n , alors n ~ n .
qui vérifie ∀n ∈N un = vn (1 + ε n ) et lim ε n = 0 . u'n v'n
n→+∞ α α
Si vn ≠ 0 à partir d’un certain rang, un ~ vn si et seulement si • Si un ~ vn , alors un ~ vn .
u Mais la relation d’équivalence n’est compatible ni avec l’addition ni
lim n = 1 . avec la composition.
n→+∞ v
n
Si un ~ vn , alors les suites (un ) et (vn ) sont de même nature et
admettent la même limite.
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fiche n°18 fiche n°18 (suite)


SERIES NUMERIQUES Séries à termes positifs
Définition • La série (∑ un ) converge ssi la suite (S n ) est majorée.
Soit (u n ) une suite numérique. • La série (∑ un ) diverge ssi lim Sn = +∞ .
n → +∞
On appelle série numérique de terme général u n , notée ( ∑ un ) , la • Si, à partir d’un certain rang, un ≤ vn :
n
si la série (∑ vn ) converge, alors la série (∑ un ) converge.
suite de terme général S n = ∑uk . -
- si la série (∑ un ) diverge, alors la série (∑ vn ) diverge.
k =0
Sommes partielles d’une série Si un ~ vn , les séries (∑ un ) et (∑ vn ) sont de même nature.

n
La somme partielle d’ordre n de la série ( ∑ un ) est S n = ∑uk . Convergence absolue
La série (∑ un ) est absolument convergente si la série (∑ un ) (de
k =0
Série convergente terme général u n ) est convergente.
La série ( ∑ un ) est convergente si la suite (S n ) est convergente.
Toute série absolument convergente est convergente mais la
Sa limite est appelée somme de la série et est notée :
+∞ n
réciproque est fausse.
S= ∑ uk = lim
n → +∞
∑ uk . Séries géométriques et leurs séries dérivées
Elles sont convergentes si et seulement si − 1 < x < 1 .
k =0 k =0
+∞ +∞
1
La somme Rn = ∑ uk = S − Sn est le reste d’ordre n de la série. ∑ xk = 1 − x
k = n +1 k =0
Série divergente +∞
1
La série (∑ un ) est divergente si elle n’est pas convergente. ∑ kx k −1 = (1 − x) 2
k =0
Propriétés +∞
2
• Une condition nécessaire, mais pas suffisante pour que la série
soit convergente est : lim u n = 0 .
∑ k (k − 1) x k −2 = (1 − x)3
k =0
n→+∞
Séries exponentielles
Conséquence : si lim un ≠ 0 , la série est divergente. +∞
n → +∞ xk
• On ne change pas la nature d’une série en supprimant les Elles sont convergentes pour tout x réel et : ∑ k !
= ex .
k =0
premiers termes. Mais on change sa somme.
Séries de Riemann
• Si λ ∈ R * , les séries (∑ un ) et (∑ λun ) ont même nature.
 1 
• Si (∑ un ) est une série convergente, les séries (∑ vn ) et La série  ∑ α  est convergente si et seulement si α > 1 .
 n 
(∑[un + vn ]) sont de même nature.
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fiche n°19 fiche n°19 (suite)


DENOMBREMENT Nombre de p-listes sans répétition (arrangements)
Une p-liste sans répétition de E est un élément ( x1 ,..., x p ) où les xi
Cardinal d’un ensemble fini sont des éléments distincts de E.
Si E ≠ Y , c’est l’unique n ∈N* tel que E soit en bijection avec P1, nT . Si Card E = n , le nombre de p-listes sans répétition de E est :
Card E = n est le nombre d’éléments de E et Card Y = 0 . n!
Propriétés : Anp = si 0 ≤ p ≤ n Anp = 0 sinon
(n − p )!
• Card A = Card E − Card A C’est aussi le nombre d’applications injectives d’un ensemble à p
• Card ( A ∪ B) = Card A + Card B − Card ( A ∩ B) éléments dans un ensemble à n éléments.
Card ( A ∪ B ∪ C ) = Card A + Card B + Card C − Card ( A ∩ B) Nombre de permutations

− Card ( A ∩ C ) − Card ( B ∩ C ) + Card ( A ∩ B ∩ C ) Une permutation de E est une bijection de E dans E. Si Card E = n , une
 n  n   permutation de E correspond à une n-liste sans répétition de E.
Formule du crible : Card  U Ak  = ∑ (−1) k −1  ∑ Card ( Ai ∩ ... ∩ Ai ) 
 k =1  k =1  1≤ i <... <i ≤ n 1 k  Donc le nombre de permutations de E est n! .
 1 k  C’est aussi le nombre de bijections de E dans F si Card E = Card F = n .
• Card ( A × B) = (Card A) × (Card B)
Partition Nombre de parties à p éléments (combinaisons)
Une famille ( A1 ,..., An ) de parties de E est une partition de E si : Si Card E = n , le nombre de parties à p éléments est :
1) Leur réunion est égale à E : E = A1 ∪ ... ∪ An . n n! n
  = si 0 ≤ p ≤ n   = 0 sinon
2) Elles sont deux à deux disjointes : Ai ∩ A j = Y si i ≠ j .  p  p!(n − p )!  p
n  n   n + 1  n   n 
Alors Card E = Card A1 + ... + Card An . Propriétés :   =     =   +   si 1 ≤ p ≤ n
Arbre de dénombrement  p n − p  p   p   p − 1
Si une situation se décompose en k étapes ayant respectivement n1 ,…,
n
 p  q   p + q 
Formule de Vandermonde : ∑   = .
nk issues possibles, alors on peut schématiser cette situation par un k =0  k  n − k   n 
arbre et le nombre total d’issues est : n = n1 × ... × nk . Nombre de parties d’un ensemble à n éléments
Notation factorielle Le nombre de parties d’un ensemble à n éléments est 2n .
Si n ≠ 0 , n! est le produit de tous les entiers compris entre 1 et n. Nombre de manières d’ordonner des objets
Par définition : 0!= 1 . Le nombre de manières d’ordonner n objets est : n! .
Propriété : (n + 1)!= (n + 1) × n!
Nombre de tirages de p objets parmi n
Nombre de p-listes avec répétition
• Tirages successifs avec remise : n p .
Une p-liste avec répétition de E est un élément ( x1 ,..., x p ) de E p .
n!
• Tirages successifs sans remise : Anp = si 0 ≤ p ≤ n .
Si Card E = n , le nombre de p-listes avec répétition de E est : n p . (n − p )!
C’est aussi le nombre d’applications d’un ensemble à p éléments dans n n!
un ensemble à n éléments. • Tirages simultanés :   = si 0 ≤ p ≤ n .
 p  p!(n − p )!
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fiche n°20 fiche n°20 (suite)


ESPACES PROBABILISES Espace probabilisable
Un espace probabilisable (Ω, A ) associé à l’expérience aléatoire est
Expérience aléatoire la donnée de l’univers Ω et d’une tribu A d’événements.
Il s’agit d’une expérience à laquelle on peut associer l’ensemble Ω Probabilité
(univers) de tous les résultats ω possibles (éventualités). Une probabilité P sur l’espace probabilisable (Ω, A ) est une
Evénements
Un événement A est une partie de Ω . Il est réalisé si ω ∈ A . application de l’ensemble des événements A dans R + qui vérifie :
Si A = Y , c’est l’événement impossible. 1) P(Ω ) = 1 .
Si A = Ω , c’est l’événement certain. 2) Pour toute suite ( An ) n∈N d’éléments de A deux à deux
Si A n’a qu’un élémént ( A = {ω}), c’est un événement élémentaire.  +∞  +∞
Opérations sur les événements incompatibles : P An  =
 U ∑
P( An ) .
L’événement A ∩ B est réalisé si A et B sont réalisés.  n =0  n =0
Si A ∩ B = Y , les événements A et B sont incompatibles. Propriétés
L’événement A ∪ B est réalisé si A ou B est réalisé. P(Y) = 0 .
L’événement A est l’événement contraire de l’événement A. 0 ≤ P( A) ≤ 1 pour tout événement A.
L’événement A − B = A ∩ B est réalisé si A est réalisé, mais pas B. P( A ) = 1 − P( A) .
Tribu (ou algèbre) des événements P( A ∪ B) = P( A) + P( B) − P( A ∩ B) .
On appelle tribu (ou σ - algèbre) d’événements toute partie A de
P (Ω) qui vérifie :  n  n  
Formule du crible : P  U Ak  = ∑ (−1) k −1  ∑ P( Ai ∩ ... ∩ Ai ) 
1) Ω ∈ A .  k =1  k =1  1≤ i <...< i ≤ n 1 k 
 1 k 
2) ∀A ∈ A A∈A . Si ( An ) est une suite croissante ( ∀n ∈ N An ⊂ An +1 ) d’éléments de
+∞
3) Pour toute suite ( An ) n∈N d’éléments de A : UA ∈A .  +∞ 
A , alors : P An  = lim P( An ) .
n
n=0 U
 
La tribu engendrée par une famille de parties de Ω est la plus  n =0  n→ +∞
petite tribu contenant cette famille. Si ( An ) est une suite décroissante ( ∀n ∈ N An +1 ⊂ An ) d’éléments de
Propriétés des tribus
 +∞ 
Y∈A . A , alors : P An  = lim P( An ) .
Si A et B sont des éléments de A , alors : A ∩ B ∈ A ,  I
 n =0  n→ +∞
A ∪ B ∈ A et A − B ∈ A . Espace probabilisé
+∞
∈A . Un espace probabilisé (Ω, A , P) est la donnée de l’univers Ω , d’une
Pour toute suite ( An ) n∈N d’éléments de A : IA n
n=0 tribu A d’événements et d’une probabilité P.
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fiche n°20 (suite) fiche n°20 (suite)

Cas d’un univers fini ou dénombrable Système complet d’événements


Dans le cas où Ω est un univers fini ou dénombrable, on prend en ( Bi ) i∈I est un système complet d’événements s’ils sont 2 à 2
général pour tribu d’événements A = P (Ω) . incompatibles ( Bi ∩ B j = Y si i ≠ j ), si leur réunion est Ω et si
Si Ω = {ωi / i ∈ I } où I est un ensemble fini ou dénombrable, la ∀i ∈ I P( Bi ) ≠ 0 .
probabilité P est déterminée par les probabilités des événements Cas particulier : un événement B et son contraire B .
élémentaires pi = P({ω i }) : Formule des probabilités totales
P(Y) = 0 et si A ≠ Y , alors P ( A) = ∑ pi où J = {i ∈ I / ω i ∈ A} . Si ( Bi ) i∈I est un système complet d’événements :
i∈J P( A) = ∑ P( A ∩ Bi ) = ∑ PBi ( A) P( Bi ) .
Réciproquement une famille de nombres ( pi ) i∈I définit une i ∈I i ∈I

Cas particulier : P( A) = PB ( A) P( B) + PB ( A) P( B ) .
probabilité sur Ω ssi : ∀i ∈ I 0 ≤ pi ≤ 1 et ∑ pi = 1 . Formule de Bayes
i∈I
Equiprobabilité dans le cas d’un univers fini Si ( Bi ) i∈I est un système complet d’événements :
Si Ω est un univers fini, il y a équiprobabilité sur Ω si tous les PBk ( A) P( Bk )
événements élémentaires ont même probabilité (tous les pi sont PA ( Bk ) = .
Card A ∑ PB ( A) P( Bi )
i
égaux). Alors P( A) = pour tout événement A. i∈i
Card Ω Indépendance de deux événements
Probabilité conditionnelle A et B sont indépendants si P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
Soit (Ω, A , P) un espace probabilisé et B un événement de Alors A et B , A et B, A et B sont aussi indépendants.
probabilité P( B) ≠ 0 . Alors l’application PB qui, à tout élément A Deux tribus A et B sont indépendantes si tout élément de A est
P( A ∩ B) indépendant de tout élément de B :
de A , associe le réel positif PB ( A) = est une probabilité
P( B) ∀( A, B) ∈ A ×B P( A ∩ B) = P( A) P( B) .
sur (Ω, A ) : la probabilité conditionnée par B. Indépendance de plusieurs événements
Propriétés : PB ( A ) = 1 − PB ( A) . Soit ( Ai )i∈I une famille d’événements avec I fini ou dénombrable.
PB ( A ∪ A' ) = PB ( A) + PB ( A' ) − PB ( A ∩ A' ) . Les événements Ai sont deux à deux indépendants si pour tous i ≠ j ,
Formule des probabilités composées Ai et A j sont indépendants.
P( A1 ∩ ... ∩ An ) = P ( A1) PA1 ( A2 ) PA1 ∩ A2 ( A3 )...PA1 ∩...∩ An−1 ( An ) Les événements Ai sont mutuellement indépendants si pour toute
si pour tout k ∈ {1,..., n − 1}, on a P( A1 ∩ ... ∩ Ak ) ≠ 0  
Cas particulier : P( A ∩ B) = PB ( A) P( B) = PA ( B) P( A) partie finie J de I, on a : P Ai  =
 I P( Ai ) . ∏
 i∈J  i∈J
si P( A) ≠ 0 et P( B) ≠ 0
Alors les événements Bi avec Bi = Ai ou Bi = Ai sont indépendants
L’indépendance mutuelle entraîne l’indépendance deux à deux.
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fiche n°21 fiche n°21 (suite)


VARIABLES ALEATOIRES DISCRETES Espérance mathématique de X
E(X ) = ∑
xk P ( X = xk ) sous réserve de convergence absolue.
k ∈I
Définition
Une variable aléatoire X sur (Ω, A , P) est une application de Ω Dans le cas où I est fini, la variable X a toujours une espérance.
dans  telle que pour tout intervalle I de  on ait X −1 ( I ) ∈ A . Mais si I est infini, elle n’a une espérance que si la série est
absolument convergente.
Si A = P (Ω) , toute application de Ω dans  convient.
L’espérance mathématique de X est la valeur moyenne de X.
Elle est discrète si l’ensemble X (Ω) est fini ou infini dénombrable.
La variable aléatoire X est centrée si E ( X ) = 0 .
Ensemble des valeurs prises par X
Théorème de transfert (sous réserve d’existence) :
X (Ω) = {xk / k ∈ I } où I est un ensemble fini ( I = P1, nT ) ou
dénombrable ( I =  * ). On suppose x1 < x2 < ...
E (Y ) = ∑
ϕ( xk ) P ( X = xk ) si Y = ϕ( X ) .
k ∈I
Notation : ( X = xk ) = {ω ∈ Ω / X (ω) = xk }. Conséquence : E (aX + b) = aE ( X ) + b .
Les événements ( X = xk ) k∈I forment un système complet Linéarité : E ( X + Y ) = E ( X ) + E (Y ) .
d’événements. Positivité : Si X (Ω) ⊂  + , alors E ( X ) ≥ 0 .
Loi de probabilité (ou distribution) de X
Variance de X
∀k ∈ I pk = P( X = xk ) .
V ( X ) = E ([ X − E ( X )]2 ) sous réserve d’existence.
Propriété : ∑ pk = 1 (somme finie ou somme d’une série).
Dans le cas où I est fini, la variable X a toujours une variance. Mais
k∈I
Fonction de répartition si I est infini, elle n’a une variance que si X 2 a une espérance.
∀x ∈  F ( x) = P([ X ≤ x]) La variance de X mesure la dispersion de X autour de sa moyenne.
F est une fonction en escalier croissante, continue à droite en tout x Propriétés : V ( X ) ≥ 0 .
réel et admettant pour limites : lim F ( x ) = 0 et lim F ( x) = 1 .
x → −∞ x → +∞ V ( X ) = E ( X 2 ) − [ E ( X )]2 .
Détermination pratique : V (aX + b) = a 2V ( X ) .
∀x ∈] − ∞, x1[ F ( x) = 0 ∀x ∈ [ xk , xk +1[ F ( x) = p1 + ... + pk V ( X + Y ) = V ( X ) + V (Y ) + 2 cov( X , Y ) .
Et si I = {1,..., n}, alors : ∀x ∈ [ xn ,+∞[ F ( x ) = 1 avec cov( X , Y ) = E ( XY ) − E ( X ) E (Y ) .
Loi de X : On peut retrouver la loi de la variable aléatoire X à l’aide Ecart-type
de sa fonction de répartition F : σ( X ) = V ( X ) si la variable aléatoire X a une variance.
p1 = F ( x1 ) ∀k ≥ 2 pk = F ( xk ) − F ( xk −1 )
La variable aléatoire X est réduite si σ( X ) = 1 .
Probabilités d’événements :
P ( X ≤ a) = F ( a ) . P( X > a ) = 1 − F (a ) . Propriété : σ(aX + b) = a σ( X ) .
P(a < X ≤ b) = F (b) − F (a) . Variable centrée réduite associée à X
X −m
C’est X * = si X a une espérance m et un écart-type σ ≠ 0 .
σ
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fiche n°22 fiche n°22 (suite)


LOIS DISCRETES FINIES Loi hypergéométrique H (N,n,p) ( N ∈ N * , n ∈ N * , p ∈]0,1[ , Np ∈ N * )
 Np  N (1 − p ) 
  
k  n − k 
Loi uniforme U (n) ( n ∈ N*) ⤻
 H ( N , n, p) ssi X (Ω) ⊂ P0, nT et P( X = k ) = 
N
ࢄ ⤻U (n) ssi X (Ω) = P1, nT et ∀k ∈ P1, nT P( X = k ) =
1  
n
n
N −n
n +1 n2 −1 Espérance : E ( X ) = np Variance : V ( X ) = np (1 − p )
Espérance : E ( X ) = Variance : V ( X ) = N −1
2 12
Exemple : On effectue n tirages successifs sans remise (ou simultanés)
Loi uniforme U (ۤࢇ, ࢈‫ ( )ۥ‬a ∈Z, b ∈Z et a ≤ b)
dans une même urne qui contient N boules avec une proportion p de
On introduit : n = Card(Pa, bT) = b − a + 1 . boules blanches. Alors le nombre X de boules blanches obtenues suit
 ⤻U (ۤ, ‫ )ۥ‬ssi X ( Ω) = Pa, bT et ∀k ∈ Pa, bT P ( X = k ) =
1 la loi hypergéométrique H ( N , n, p) .
n
2
a+b n −1 LOIS DISCRETES INFINIES
Espérance : E ( X ) = Variance : V ( X ) =
2 12
Loi de Bernoulli B (p) ( p ∈]0,1[) Loi géométrique G (p) ( p ∈]0,1[)

P( X = 0) = 1 − p
 ⤻ G ( p) ssi X (Ω) = N * et ∀k ∈ N * P( X = k ) = (1 − p)k −1 p

 B ( p) ssi X (Ω) = {0,1} et :  1 1− p
P( X = 1) = p Espérance : E ( X ) = Variance : V ( X ) = 2
p p
Espérance : E ( X ) = p Variance : V ( X ) = p (1 − p )
Epreuve de Bernoulli : Succès ou Echec (p : probabilité de succès) Exemple : On répète de manière indépendante et dans les mêmes
conditions, une épreuve de Bernoulli dont la probabilité de succès est
Loi binomiale B (n, p) ( n ∈ N * et p ∈]0,1[ )
p (par exemple lancer indéfiniment une pièce dont la probabilité de
 ⤻ B (n, p) ssi X (Ω) = P0, nT et ( = ) = ௞ (1 − )௡ି௞ « pile » est p). Alors le rang X (ou temps d’attente) du premier
Espérance : E ( X ) = np Variance : V ( X ) = np(1 − p ) succès (premier « pile ») suit la loi géométrique G ()..
Schéma de Bernoulli : On répète n fois, de manière indépendante et l) (λ ∈]0,+∞[)
Loi de Poisson P (l
λk
 ⤻ P (λ )
dans les mêmes conditions, une épreuve de Bernoulli dont la
probabilité de succès est p (par exemple n tirages successifs avec ssi X (Ω) = N et ∀k ∈ N P( X = k ) = e−λ
k!
remise dans une même urne contenant une proportion p de boules Espérance : E ( X ) = λ Variance : V ( X ) = λ
blanches). Alors le nombre X de succès (boules blanches) suit la loi
Exemple : Flux d’individus pendant une période donnée ou nombre
binômiale B ( ) .,
d’objets présentant un défaut dans une production en série.
Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de

lois B ( , ) et B ( , ), alors X + Y suit la loi B ( + , ).  Stabilité : Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes de
lois P () et P ( ) , alors X + Y suit la loi P ( +  ).
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fiche n°23 fiche n°23 (suite)

GENERALITES SUR LES FONCTIONS Fonction bornée


Une fonction f est majorée sur un intervalle I s’il existe un réel M
(majorant) tel que : ∀x ∈ I f ( x) ≤ M .
Fonction Une fonction f est minorée sur un intervalle I s’il existe un réel m
Une fonction f d’un ensemble E vers un ensemble F associe à tout (minorant) tel que : ∀x ∈ I f ( x ) ≥ m .
élément x de E au plus un élément y de F (donc 0 ou 1). Une fonction f est bornée sur I si elle est majorée et minorée.
Son ensemble de définition D f est l’ensemble des éléments x de E Fonction monotone
qui sont associés à un élément y de F (qui possèdent une image). Une fonction f est croissante sur un intervalle I si, pour tous a et b
On a une fonction réelle d’une variable réelle si E = F = R . de I vérifiant a ≤ b , on a f ( a) ≤ f (b) (f conserve le sens).
Sa courbe représentative dans un repère est l’ensemble des points Une fonction f est strictement croissante sur un intervalle I si, pour
M ( x, y ) tels que x ∈ D f et y = f (x ) . tous a et b de I vérifiant a < b , on a f ( a) < f (b) .
Fonction paire Une fonction f est décroissante sur un intervalle I si, pour tous a et
Une fonction f est paire si : b de I vérifiant a ≤ b , on a f ( a) ≥ f (b) (f change le sens).
- D f est symétrique par rapport à 0 : ∀x ∈ D f ( − x) ∈ D f . Une fonction f est strictement décroissante sur un intervalle I si,
pour tous a et b de I vérifiant a < b , on a f ( a) > f (b) .
- ∀x ∈ D f f (− x) = f ( x) .
La fonction f est (strictement) monotone si elle est (strictement)
On l’étudie sur D f ∩ [0,+∞[ et on complète sa courbe par symétrie croissante ou décroissante.
par rapport à l’axe des ordonnées. Extremum d’une fonction sur un intervalle
Fonction impaire Une fonction f admet sur I un maximum global en a ∈ I si :
Une fonction f est impaire si : ∀x ∈ I f ( x) ≤ f ( a ) .
- D f est symétrique par rapport à 0 : ∀x ∈ D f ( − x) ∈ D f . Une fonction f admet sur I un maximum local en a ∈ I s’il existe
- ∀x ∈ D f f (− x) = − f ( x) . α > 0 tel que : ∀x ∈ I ∩]a − α, a + α[ f ( x ) ≤ f ( a ) .
On l’étudie sur D f ∩ [0,+∞[ et on complète sa courbe par symétrie Une fonction f admet sur un intervalle I un minimum global en
par rapport au point O. a ∈ I si : ∀x ∈ I f ( x) ≥ f ( a ) .
Fonction périodique Une fonction f admet sur I un minimum local en a ∈ I s’il existe
Une fonction f est périodique s’il existe un réel T > 0 tel que : α > 0 tel que : ∀x ∈ I ∩]a − α, a + α[ f ( x ) ≥ f ( a ) .
- D f est invariant par translation de T : ∀x ∈ D f ( x + T ) ∈ D f . La fonction f admet en a un extremum global (local) si elle admet
- ∀x ∈ D f f ( x + T ) = f ( x ) . un maximum ou un minimum global (local).
La période est le plus petit réel T > 0 qui convient (s’il existe). On
étudie f sur D f ∩ [ a, a + T ] (a quelconque) et on complète sa
r
courbe par des translations de vecteurs kT i où k ∈ Z .

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