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MPSI2, Louis le Grand Introduction au monde quantique Semaine du 26 septembre au 03 octobre

1. Rappeler l’énergie d’un photon associé à une onde laser de fréquence ν. Application numérique pour
On sera amené à utiliser comme unité d’énergie l’électron volt, de symbole eV, tel que 1 eV = une longueur d’onde égale à 532 nm.
1,60 · 10−19 J
2. Exprimer le nombre moyen de photon Φ émis par unité de temps pour un laser de puissance P émettant
Exercices d’application : Flux de photons, effet photoélectrique, photodiode, lon- une onde lumineuse de fréquence ν. Application numérique pour λ = 532 nm et P = 1,0 · 10−3 W.
gueurs d’onde de de Broglie
3. En déduire une expression de l’intensité du courant développé par la photodiode en fonction de
Culture en sciences physiques : Effet photoélectrique, onde de de Broglie, Expé-
P , ν , h e où l’on note e la charge élémentaire et h la constante de Planck. Application numérique :
rience de Shimizu et Shimizu, boîte quantique unidimensionnelle, dégénéres-
comment choisir la valeur de la résistance sur laquelle débite la photodiode pour récupérer une ten-
cence quantique,
sion de l’ordre du volt.
Corrigés en TD : Flux de photons, effet photoélectrique, onde de de Broglie, Shimizu
et Shimizu, boîte quantique, dégénérescence quantique.
Exercice 4 : Longueurs d’onde de de Broglie
Quelle est la longueur d’onde de de Broglie :
. • d’un électron d’énergie 10 keV. Cette énergie correspond à celle du faisceau d’un oscilloscope catho-
Exercice 1 : Flux de photons dique. La dynamique de ce faisceau relève-t-elle de la mécanique quantique ? Comparer aux dimen-
1. Une antenne de radio émet sur la fréquence de 1 MHz avec une puissance de 1 kW. Quel est le nombre sions atomiques et commenter.
de photons émis par seconde ?
• d’un élève de prépa se rendant à la cantine à 11h57. Comparer à la largeur des portes d’entrée du self des
2. Une étoile de première grandeur émet un flux lumineux sur la terre de 1,6 · 10−10 W · m−2 à une lon- élèves et de celui des professeurs. Pour quelle vitesse observerait-on un phénomène d’interférences ?
gueur d’onde moyenne de 556 nm. Combien de photons traversent la pupille de l’œil par seconde ? Commenter.

Exercice 2 : Effet photoélectrique Exercice 5 : Accord d’une boîte quantique unidimensionnelle


On rappelle le principe de l’effet photoélectrique. Un photon d’énergie suffisamment importante peut être On considère un électron piégé sur un segment de longueur `. On note me la masse de l’électron.
absorbé par un métal lors d’une collision qui en éjecte un électron. Le métal doit pour cela recevoir une
énergie minimale, nommée travail d’extraction et notée W . 1. Lorsque l’électron passe d’un état caractérisé par une énergie E(n) à un état caractérisé par une énergie
E(m) < E(n), l’électron émet un photon de pulsation ωmn . Exprimer ωmn en fonction des énergies
1. Exprimer la conservation de l’énergie entre l’état initial : photon + électron lié au métal ; et l’état final E(m) et E(n) et de la constante de Planck réduite }.
électron extrait du métal. En déduire une relation entre la constante de Planck, la vitesse de la lumière
c, la longueur du photon absorbé λ, le travail d’extraction W et l’énergie cinétique de l’électron extrait 2. Déterminer l’expression générale de la pulsation du photon émis, puis de sa longueur d’onde λnm ,
Ecin . en fonction de deux entiers n et m, de la constante de Planck, de la masse me et de la longueur ` du
segment.
2. On envoie sur du potassium, une radiation de longueur d’ondeλ1 = 253,7 nm ; l’énergie maximale des
électrons extraits est 3,14 eV. Elle est 0,36 eV pour λ = 589 nm. 3. Quelle valeur de longueur de segment faut-il choisir pour qu’une transition entre le niveau fondamental
et le premier niveau excité corresponde à de la lumière bleue ? À de la lumière rouge ?
(a) Retrouver la valeur de la constante de Planck.
(b) Calculer le travail d’extraction W des électrons du potassium. Exercice 6 : Expérience de Shimizu et Shimizu
(c) Calculer la longueur d’onde maximale λmax des radiations provoquant l’effet photoélectrique sur On précise les paramètres de l’expérience d’interférences d’atomes de néon métastables froids décrite en
le potassium. cours.

3. Comparer la quantité de mouvement d’un photon λ et celle de l’électron extrait. En déduire que l’en- 1. La distance entre deux franges, notée i, dépend de la longueur d’onde λdB et des distances d entre les
semble de l’échantillon de potassium acquiert lui-aussi une quantité de mouvement. Doit-on pour au- fentes et D entre le plan des fentes et l’écran. À votre avis, la distance i est-elle croissante ou décroissante
tant en tenir compte dans le bilan d’énergie ? avec D ? Même question pour d. En déduire une expression de i en fonction de λdB , D d par analyse
dimensionnelle.
Exercice 3 : Montage à photodiode
Un détecteur de lumière comme une photodiode réalise essentiellement une conversion photon-électron. 2. La distance entre deux franges claires successives, notée i est de l’ordre de 0,23 mm, et on a d = 6 µm
On admettra que, si la surface sensible est soumise à un flux de photons, la photodiode se comporte comme et D = 11 cm. En déduire l’ordre de grandeur de la longueur d’onde de de Broglie λdB des atomes de
un générateur de courant électrique, en produisant un flux d’électrons égal au flux de photons reçu. néon dans les conditions de l’expérience.

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3. (a) En déduire l’ordre de grandeur de la vitesse v des atomes de néon dans l’expérience. On fera
intervenir le nombre d’Avogadro et la masse molaire du néon dont les valeurs figurent dans le
cours de chimie.

ξ
(b) Cette valeur est-elle compatible avec une hauteur totale de chute de 20 cm ? t = −1 µs t = −0,5 µs t = 0 µs t = 0,5 µs t = 1 µs
−2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2
Exercice 7 : Longueur d’onde λdB thermique et dégénérescence quantique x(µm) x(µm) x(µm) x(µm) x(µm)
On sait depuis 1995 réaliser un état de la matière dans lequel un grand nombre (de l’ordre du million)
d’atomes bosoniques (possédant un nombre pair de nucléons) sont tous le même état quantique : le Fig. 1 : Système arbitraire.
« condensat de Bose-Einstein ». Leur fonction d’onde commune est l’état fondamental du système réalisant
leur confinement, chacune de ces fonctions d’ondes étant de plus en phase.

Re(Ψ)
On détermine un ordre de grandeur de la température pour laquelle se phénomène se produit.

1. Dans un ensemble d’atomes de masse m à la température T (en K), on définit une longueur d’onde de t = −1 µs t = −0,5 µs t = 0 µs t = 0,5 µs t = 1 µs
de Broglie thermique λdBT caractérisant la longueur d’onde moyenne des atomes. −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2
x(µm) x(µm) x(µm) x(µm) x(µm)
(a) Proposer par analyse dimensionnelle une expression de λdBT en fonction de T , m, h et de la
constante de Boltzmann kB = 1,38 · 10−23 J · K−1 . Fig. 2 : Partie réelle d’une onde de matière Re(Ψ(x , t)).
(b) En déduire un ordre de grandeur de λdBT pour un élève passant la porte de la cantine. Pourra-t-on
• La vitesse de phase d’une onde monochromatique de pulsation ω et de vecteur d’onde k est, par définition
observer un phénomène de diffraction ?
ω/k.
2. La condensation de Bose-Einstein se produit quand l’ensemble des atomes atteint le régime dit de « dé- • La vitesse de groupe d’un paquet d’onde polychromatique est la vitesse de propagation de l’énergie.
générescence quantique », dans lequel la longueur λdBT devient comparable à la distance caractéris-
tique, notée d, séparant les atomes. 1. Pour chacune des figures, estimer la longueur d’onde correspondant à la fréquence prédominante.

(a) Déterminer par analyse dimensionnelle l’expression de la distance d en fonction du nombre de 2. En déduire, en considérant l’évolution des arches individuelles, la vitesse de phase correspondant à la
particules par m3 noté n. fréquence prédominante ainsi que la valeur de cette fréquence.
(b) On piège un nombre N de particules dans une « boite » (au moyen de champs magnétiques et/ou
3. Déterminer également la vitesse de groupe et comparer sa valeur à celle de la vitesse de phase.
de faisceaux lasers) cubique de côté a. Établir en ordre de grandeur l’expression reliant N , T et a
au seuil de condensation. Suffit-il que les atomes soient froids pour l’observer ? La propagation d’une onde est dite dispersive si la vitesse de phase varie avec la fréquence. Cette condition est
(c) Calculer l’ordre de grandeur de la température, notée TBEC , de condensation pour un nombre nécessaire pour que la vitesse de phase de la fréquence prépondérante et la vitesse de groupe d’un paquet
N = 2 · 104 d’atomes de Rubidium 87Rb et a = 20 µm. d’ondes soient différentes. C’est ici le cas de l’onde de matière.

Exercice 8 : Vitesse de propagation de l’onde de de Broglie


Une particule de masse m se déplace à la vitesse v (très inférieure à la vitesse de la lumière).

1. Déterminer l’expression du vecteur d’onde kdB de de Broglie.

2. L’énergie de la particule est uniquement cinétique. En appliquant la relation de Planck-Einstein, déter-


miner la pulsation ωdB correspondante.

3. En déduire la vitesse de phase de propagation de l’onde de de Broglie. Comparer à la vitesse de la


particule.

Exercice 9 : Vitesses de phase et de groupe


Les courbes ci-dessous représentent l’évolution temporelle de l’excitation d’une onde dans une géométrie
unidimensionnelle.

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Correction de l’exercice 1 Correction de l’exercice 3


1. Une puissance P de 1 kW correspond à une énergie de 1 · 103
J par seconde. À la fréquence f = 1 MHz, dhc
dN 1. L’énergie d’un photon s’écrit ε = hν = . Avec h = 6,63 · 10−34 J · s et c = 3,00 · 108 m · s−1 , on
l’énergie de chaque photon est } ω = hf et le nombre de photons par seconde est donc = dλ
obtient, pour λ = 532 nm : ε = 3,74 · 10−19 J = 2,33 eV.
dt
P/(hf ) = 1,5 · 1030 s−1 .
2. La puissance du faisceau laser est le produit de l’énergie d’un photon par le nombre de photons émis
2. On peut estimer la surface d’une pupille à S = 5 mm2 , la puissance qu’elle reçoit est alors P = par unité de temps : P = Φ × ε = Φ × hν. On a donc : Φ = Pε , soit Φ = 2,7 · 1015 photons/s.
8,0 · 10−16 W. L’énergie de chaque photon est } ω = hc/λ et on calcule comme à la question précé-
dN 3. Si un photon est converti en un électron de charge e (en valeur absolue), alors, la charge émise par unité
dente = Pλ/(hc) = 2,2 · 103 s−1 .
dt de temps, c’est-à-dire l’intensité du courant, vaut :
Correction de l’exercice 2 δq
I= = Φe.
1. L’énergie du photon initial est égale à la somme du travail d’extraction et de l’énergie cinétique de dt
l’électron extrait, soit : hc/λ = W + Ecin .
On obtient, avec e = 1,6 · 10−19 C, une intensité I = 4,3 · 10−4 A. Si cette intensité parcourt une résis-
2. (a) On a tance R, la tension récupérée aux bornes du dipôle vaut U = RI. On a donc R = U . La résistance doit
(
hc I
λ1
= W + Ecin 1 être de l’ordre de 2,5 kΩ.
hc .
= W + Ecin 2
λ2
Correction de l’exercice 4
La différence de ces deux équations permet de calculer h en fonction de c, des longueurs d’onde

et des énergies cinétiques. On retrouve bien la valeur h = 4,1 · 10−15 eV · s = 6,63 · 10−34 J · s. • On a λdB = h/p et Ecin = p2 /(2me ). On calcule donc λdB = h/ 2me Ecin = 1,2 · 10−11 m. Cette
(b) La somme des deux équations donne cette fois-ci : longueur est négligeable devant les caractéristiques géométriques du faisceau d’un oscilloscope catho-
  dique : son mouvement relève donc de la mécanique classique. En revanche cette taille est petite devant
hc λ1 + λ1 − (Ecin 1 + Ecin 2 ) la taille d’un atome, et les distances interatomiques dans un solide de l’ordre de 1 Å = 1 · 10−10 m. On
1 2
W = = 1,74 eV. pourra utiliser un tel faisceau pour observer la structure d’un cristal par diffraction.
2
(c) La longueur d’onde maximale λmax est celle pour laquelle l’énergie cinétique de l’électron est nulle. • Pour une vitesse de l’ordre de 10 m · s−1 on calcule, pour une masse de 65 kg, λdB = 1,0 · 10−36 m,
On a donc : λmax = (hc)/W = 0,71 µm. négligeable devant la taille des portes et leur séparation. On ne pourra pas réaliser d’interférences avec
ce dispositif évidemment. Pour une longueur d’onde de 1 m, il faudrait une vitesse de l’ordre de v =
3. La quantité de mouvement
√ d’un photon est pp = h/λ, celle de l’électron est reliée à son énergie ciné- p/m = h/(λm) = 1,0 · 10−35 m · s−1 . Comme on le verra à l’exercice 7, il faut en plus que la vitesse
tique par pe = 2me Ecin . Dans le cas particulier λ = λmax , l’énergie cinétique et donc la quantité de caractéristique de l’agitation thermique de chacune des molécules soit du même ordre, ce qui impose
mouvement de l’électron sont nulles : il ne peut donc pas y avoir conservation de la quantité de mou- une température proche de 0 K, où la vie n’est plus possible…
vement totale de mouvement si on ne fait pas intervenir la quantité de mouvement de l’échantillon
métallique. Correction de l’exercice 5
Dans le cas général, notons respectivement pk et pe les quantités de mouvement respectives de l’électron
et de l’ensemble de l’échantillon, mK et me leurs masses respectives ; les deux bilans de quantité de 1. Écrivons la conservation de l’énergie lors du passage d’un état n à un état m < n, en émettant un
mouvement et d’énergie s’écrivent alors : photon d’énergie h̄ ω :
h̄ω = E(n) − E(m).
p2 p2
(
hc
λ
= W + 2mK + 2me
K e .
h
= pK + pe p2
λ 2. L’énergie de l’électron est ici purement cinétique, de la forme E = . Nous avons vu dans le cours
2m
Pour λ et W donnés on peut résoudre et déterminer pK et pe mais le fait que mK  me permet de que, pour une particule libre (énergie potentielle nulle), confinée sur un segment de longueur `, on
négliger l’énergie l’énergie cinétique de l’échantillon devant celle de l’électron. On peut√par exemple h
peut écrire, d’une part, la relation de Planck-Einstein p = , et, d’autre part, la prise en compte des
calculer pK à partir des valeurs de λ et pe de la première expérience (pK ' h/λ1 − 2me Ecin 1 = λ
−9,5 · 10−25 kg · m · s−1 ) et vérifier que l’énergie cinétique de l’échantillon correspondante (Ecin K = 2`
conditions aux limites, soit λ = avec n entier. L’énergie est repérée par un indice entier positif et de
p2K /(2mK ) = 3 · 10−27 eV pour une masse de 1 g par exemple) est bien négligeable devant celle de n
n2 h2
l’électron. la forme : E(n) = 8m `2 .
e

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3. Prenons n = 2 et m = 1, on a alors : 2. (a) On a immédiatement d ' n−1/3 .


−(22 12 )h2 (b) Au seuil de condensation, on a λdBT ' d, soit nλdBT ' 1. Avec n ' N /a3 , cette condition
h̄ω21 = s’écrit :
8me `2  √ 3
N a mkB
h 2πc 3h2 '
= T 3/2 h
2π λ21 8me `2
8me c`2 (c) On obtient :
2
λ21 = .

h
3h T ' N 2/3 √ = 0,4 µK.
q mkB
La longueur est donc donnée, en fonction des autres paramètres, par :
s La première condensation de Bose-Einstein a effectivement été observée en 1995 par l’équipe de
3hλ E. Cornell du JILA pour une température de 170 nK et des paramètres comparables.
`= .
8me c
Correction de l’exercice 8
• Pour le bleu, prenons λ = 450 nm, on obtient ` = 6,4 · 10−10 m. 1. On a p = }kdB = mv, soit kdB = mv/(}).
• Pour le rouge, prenons λ = 750 nm, on obtient ` = 8,2 · 10−10 m.
2. On a par ailleurs E = mv 2 /2 = } ωdB , soit ωdB = mv 2 /(2}).
Ces dimensions sont de l’ordre de grandeur des dimensions d’un atome ou du paramètre de maille
d’un cristal usuel. 3. La vitesse de phase est alors c = ωdB /kdB = v/2 : elle diffère de la vitesse de la particule qui est en
fait la vitesse de groupe associée à l’onde de matière.
Correction de l’exercice 6
1. Plus les fentes sont proches, plus on doit observer des angles élevés pour obtenir une interférence
Correction de l’exercice 9
On illustre sur la figure ci-dessous la détermination des vitesses de phase vϕ et de groupe vg en étudiant
constructive : i doit être donc croissante quand i décroît. De plus, plus on observe loin plus la sépara-
respectivement la vitesse de chaque arche individuelle et celle du paquet d’ondes.
tion entre les franges sera importante : i est croissante avec D. L’expression la plus simple qu’on puisse
t = −1 µs t = −0,5 µs t = 0 µs t = 0,5 µs t = 1 µs
postuler est : i = λdBd
D
. C’est effectivement la bonne expression pour D élevée comme on l’a calculé vϕ ∆t

Re(Ψ)
en cours.
di
2. Pour cette valeur de i, on calcule λdB = D
' 12,5 nm.
−2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 −2 0 2 vg ∆t −2 0 2
3. (a) Avec l’expression λdB = h/p = h/(mv), on détermine v ' h/(mλdB ) = 1,58 m · s−1 . x(µm) x(µm) x(µm) x(µm) x(µm)

(b) Au cours d’une chute √ libre dans le vide avec vitesse initiale nulle, la vitesse s’exprime en fonction
de la position par v = 2gx. Une chute de l’ordre de 20 cm donnera donc une vitesse de 2,0 m · s−1 Fig. 3 : Lecture des vitesses de phase et de groupe pour l’onde de matière. Le principe est le même
sensiblement plus élevée. pour l’onde non dispersive.
Cependant dans le modèle considéré on prend une longueur d’onde de de Broglie constante sur
1. Les deux systèmes représentent un paquet d’ondes. On y distingue une pseudo-période spatiale qui cor-
tout le trajet de la particule alors que celle-ci accélère au cours de sa chute, ce qui conduit à une
respond donc à la longueur d’onde de la fréquence prédominante dans le paquet. On lit λ = 0,93 µm.
diminution de sa longueur d’onde de Broglie au cours de la chute. Ceci est qualitativement en
accord avec l’expression de l’interfrange qui correspond à une vitesse « moyenne » sur la trajectoire 2. On considère que l’évolution des arches reproduit celle de la composante sinusoïdale prépondérante.
inférieure à celle à l’impact sur l’écran. On observe que :
Correction de l’exercice 7 • Pour le système arbitraire, le passage par 0 flanc descendant d’une arche progresse de 2 µm en 2 µs,
√ √ soit une vitesse vϕ = 1 m · s−1 .
1. (a) On doit avoir λdB = h/ mkB T , l’expression utilisée le plus souvent étant λdBT = h/ 2πmkB T .
(b) On calcule, pour 50 kg et T = 310 K, λdBT = 5,7 · 10−25 m négligeable devant la taille d’une • Pour l’onde de matière, le passage par 0 flanc montant d’une arche particulièrei progresse de 1 µm
porte : on n’observera pas de diffraction. en 2 µs, soit une vitesse de vϕ = 0,5 m · s−1 .
Cette expression est celle qu’il faudrait prendre si l’élève formait un seul objet quantique. Il est Ces vitesses correspondent à la vitesse de phase de la composante sinusoïdale prépondérante.
plus logique de prendre ici une masse correspondant à un atome, de carbone par exemple. On
obtient alors 3 · 10−11 m, toujours négligeable devant la taille de la porte. i. On peut aussi regarder le sommet d’une arche particulière mais la vitesse obtenue ainsi n’est qu’une approximation de la vitesse de phase

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3. La vitesse de groupe est celle à laquelle se déplace le sommet du paquet d’ondes. Elle est la même dans
les deux cas et vaut vg = 1 m · s−1 . On retrouve que la vitesse de phase est la moitié de celle de groupe
pour une onde de matière.

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