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Chapitre

19
Modèles ondulatoire
et particulaire de la lumière

A. Le programme

Ondes et signaux
2. LA LUMIÈRE : IMAGES ET COULEURS, MODÈLES ONDULATOIRE ET PARTICULAIRE
Domaines des ondes électromagnétiques. Utiliser une échelle de fréquences ou de longueurs d’onde pour identifier un domaine spectral.
Relation entre longueur d’onde, célérité de la lumière et Citer l’ordre de grandeur des fréquences ou des longueurs d’onde des ondes
fréquence. électromagnétiques utilisées dans divers domaines d’application (imagerie médicale, optique
visible, signaux wifi, micro-ondes, etc.).

Le photon. Énergie d’un photon. Utiliser l’expression donnant l’énergie d’un photon.
Description qualitative de l’interaction lumière-matière : Exploiter un diagramme de niveaux d’énergie en utilisant les relations λ = c / ν et ΔE = hν.
absorption et émission. Obtenir le spectre d’une source spectrale et l’interpréter à partir du diagramme de niveaux
Quantification des niveaux d’énergie des atomes. d’énergie des entités qui la constituent.

2 ΔE6→2 = E2 – E2 = – 3,40 – (– 0,38) = 3,02 eV.


B. Les activités D’après le tableau précédent, cette transition correspond
bien à la raie de longueur d’onde 410 nm.

Activité 1  p 328 3 Les transitions correspondantes sont :


ΔE5→2 = |E5 – E2| = |– 3,40 – (– 0,54)| = 2,86 eV, raie à 434 nm.
Réponses aux questions : ΔE4→2 = |E4 – E2| = |– 3,40 – (– 0,85)| = 2,55 eV, raie à 486 nm.
ΔE3→2 = |E3 – E2| = |– 3,40 – (– 1,51)| = 1,89 eV, raie à 656 nm.
1 Onde électromagnétique et émetteur  : (cf. premier ta-
4 L’énergie d’un atome ne varie pas de manière continue et
bleau en bas de page)
ne peut prendre que certaines valeurs précises : les niveaux
2 ν = c avec c célérité de la lumière en m · s–1, λ longueur d’énergie sont dits quantifiés
λ 5 Expliquer en quoi le modèle du photon permet d’inter­
d’onde en m et ν fréquence en Hz. (cf. deuxième tableau en
bas de page) préter les spectres d’émission des atomes.
D’après Max Planck et Einstein, les échanges d’énergie entre
3 La fréquence du réseau 5G est 26  GHz = 2,6  ×  1010  Hz, la matière et une onde se font par des grains d’énergie ap-
cette fréquence se trouve dans le domaine des micro-ondes. pelés photons.
4 Reprendre le doc. 1 page 332 (cours). Lors d’une transition entre un niveau d’énergie de l’atome
vers un niveau d’énergie inférieur, la matière libère un pho-
ton, dont l’énergie est égale à la différence d’énergie des
Activité 2  p 329 ­niveaux considérés.
Comme les niveaux d’énergie d’un atome sont quantifiés, les
énergies des photons émis le sont aussi. Cela explique que le
Réponses aux questions : spectre ne soit constitué que de certaines raies de longueur
c
c d’onde λ = h × .
1 On utilise la relation E
photon = h × avec Ephoton en J, c en Ephoton
λ
m · s–1 et λ en m. (cf. troisième tableau en bas de page)

Domaine Rayons gamma Rayons X UV Visible Infra- rouges Micro ondes Ondes radios
Fission de l’atome Appareil de Cabine
Émetteur Lampe Être humain Four micro-ondes Téléphone portable
d’Uranium radiographie de bronzage

Domaine Ondes radios Micro-ondes Infra-rouges Visible UV Rayons X Rayons gamma


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Jusqu’à 3,0 × 108 3,0 × 1011 3,75 × 1014 7,5 × 1014 3,0 × 1016 À partir


ν (Hz) 3,0 × 108 à 3,0 × 1011 à 3,75 × 1014 à 7,5 × 1014 à 3,0 × 1016 à 3,0 × 1020 de 3 × 1020

Raie Violette Bleue Verte Rouge


Longueur d’onde (m) 4,10 × 10–7 4,34 × 10–7 4,86 × 10–7 6,56 × 10–7
Énergie du photon (J) 4,85 × 10–19 4,58 × 10–19 4,09 × 10–19 3,03 × 10–19
Énergie (eV) 3,03 2,86 2,56 1,90

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 1


Activité 3  p 330
4 Les raies D1 et D2 possèdent des longueurs d’onde très
proches de celles du spectre d’émission du sodium : le sodium
est présent dans l’atmosphère du Soleil.
Réponses aux questions : Les raies C et F correspondent à des raies de l’hydrogène, de
1 La lampe au mercure a une lumière gris-bleue. À l’œil nu, même que les raies H, h et f. L’hydrogène y est aussi présent.
on observe une raie bleue, une raie verte et une raie jaune. 5 Les radiations émises ou absorbées correspondent à des
Celle au sodium apparaît jaune-orangée. À l’œil nu, on ob- transitions énergétiques qui sont caractéristiques de l’atome.
serve une raie jaune-orangée. La transition entre deux niveaux peut se faire dans les deux
2 La lampe A correspond au mercure et est polychroma- sens :
tique car son spectre est constitué de plusieurs raies. La – vers le niveau le plus élevé, absorption d’un photon ;
lampe  B correspond au sodium paraît monochromatique à – vers le niveau le plus faible, émission d’un photon.
l’œil nu car son spectre ne comporte qu’une seule raie.
3 À l’aide du spectroscope à fibre optique, on observe une
raie violette à 405 nm (peu visible à l’œil nu), la raie bleue à
436 nm, la raie verte à 546 nm et la raie jaune à 578 nm. C. Réponses aux exercices
4 Les réponses aux exercices qui ne figurent pas
Atome de mercure : ici sont présentes à la fin du manuel, p. 349.
La raie jaune du spectre du mercure a une longueur d’onde
12
de 578 nm.
c 3,0 × 108 1. Le domaine des ondes radio se situe à des fréquences in-
Ephoton = h × =6,63 × 10–34 × =3,44 × 10–19 J=2,16eV férieures à celles du domaine visible, mais à des longueurs
 5,78 × 10–7
d’onde plus élevées.
Or ΔE6→4 = |E6 – E4| = |– 1,57 – (– 3,73)| = 2,16 eV
La raie à 578 nm correspond à la transition entre les niveaux 2. On calcule λ = c / ν.
d’énergie E6 et E4 de l’atome de mercure. λ = 0,12 m (avec 1 GHz = 109 Hz) – ce sont des ondes centi-
métriques.
Atome de sodium : Voir : https://www.frandroid.com/comment-faire/
La raie jaune du spectre du sodium a une longueur d’onde reseauetwifi/410587_frequences-4g-optimales-telephone-
de 589 nm. operateur pour les fréquences 4G.
c 3,0 × 108
Ephoton = h × = 6,63 = 10–34 × 13
λ 5,89 × 10–7
1. Ce sont des ondes appartenant au domaine de l’infrarouge.
= 3, 38 × 10–19 J = 2,11 eV
c 3,00 × 108
or ΔE1→0 = |E1 – E0| = |– 3,03 – (–5,13)| = 2,10 eV 2. ν = = = 3,0 × 1014 Hz.
La raie à 589 nm correspond à la transition entre les niveaux λ 1000 × 10–9
d’énergie E1 et E0 de l’atome de sodium. 3. Il faut se couvrir d’une couche thermiquement isolante
(comme une couverture de survie), ou se cacher derrière un
5 bloc de polystyrène (isolant thermique) ou encore se plaquer
Longueurs d’onde des raies contre un corps grand et chaud (comme un mur chauffé au
407 434 546 578
du spectre du doc. 4 en nm soleil) pour ne pas être détecté.
Longueurs d’onde des raies 15
405 436 546 578
mercure en nm
1. On a : Ephoton = h × ν = h × c .
Aux incertitudes de lecture près nous pouvons affirmer que λ
la lampe contient du mercure. – 34 3,00 × 108
Ephoton = 6,63 × 10 × = 4,14 × 10– 19 J.
6 Les spectres d’émission d’un atome comportent des raies 480 × 10– 9
correspondant à des transitions entre les niveaux présents 4, 14 × 10–19
sur le diagramme d’énergie de l’atome. 2. Ephoton = = 2,59eV .
1,6 × 10–19
16

Activité 4  p 331 1. Le rayonnement émis n’est composé que d’une longueur


d’onde donc le laser est monochromatique.
Réponses aux questions : 2. Ephoton = h × c 6,63 × 10– 34 ×
3,00 × 108
= 3, 14 × 10– 19 J.
1 Ces deux spectres sont complémentaires : les raies d’émis- λ 633 × 10– 9
sion correspondent aux raies noires du spectre d’absorption. 3. La différence d’énergie est égale à l’énergie du photon soit
2 D’après la question 1, ce spectre d’absorption est celui de 3, 14 × 10−19
= 1,96 eV.
l’hydrogène. 1,6 × 10−19
3 4. Esup – Einf = 1,96 eV.
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Raies D1 D2 C F E(eV)
Longueur 589 590 656 486 Esup
d’onde (nm)
Comparaison Raie Raie Raie Raie rouge
des jaune du jaune du rouge du du spectre
longueurs spectre spectre spectre de de
d’onde du du l’hydrogène l’hydrogène
sodium sodium Einf

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 2


17 20
1. 1. | E | = h × c .
–7 –10 –6 λ
Longueur d’onde (m) 4,20 × 10 2,51 × 10 1,00 × 10
Longueur d’onde (nm) 486 656
Fréquence (Hz) 7,14 × 1014 9,00 × 1017 3,00 × 1014
Énergie ΔE (eV) 2,56 1,90
Domaine Visible Rayons X IR
Célérité (m · s–1) 3,00 × 108 2,26 × 108 3,00 × 108 2. On a En – E2 = ΔE, où En représente l’énergie du niveau de
Énergie (joule) 4,74 × 10–19 5,97 × 10–16 1,99 × 10–19 départ.
Énergie (eV) 2,96 3,73 × 103 1,24 D’où En = ΔE + E2 d’où En = ΔE – 3,39 (eV).
Raie Raie Hδ Raie Hγ Raie Hβ Raie Hα
2. Le photon 2 possède une célérité égale à 2,26 × 108 m · s–1
et donc inférieure à celle de la lumière dans le vide ou l’air. Il Longueur d’onde (nm) 410 434 486 656
se déplace donc dans un autre milieu (ici, l’eau). Énergie ΔE (eV) 3,03 2,86 2,56 1,90
En – 0,36 – 0,53 – 0,83 – 1,49
18
n 6 5 4 3
1. Eélectron = 1,88 × 1,60 × 10–19 = 3,01 × 10–19 J.
Eélectron 3,01 × 10–19 3. La raie rouge (λ = 656 nm) correspond à la transition du
2. ν électron = = = 4,54 × 1014 Hz. niveau n = 3 vers le niveau n = 2.
h 6,63 × 10–34
8 E(eV)
c c 3,00 × 10
λ =h× = = 14
= 661 nm.
E ν 4,54 × 10
3. Il faut Ephoton > E donc les trois lasers pourraient convenir. E3 = – 1,51 eV
Pour chacun, l’énergie des photons incidents est supérieure
à 1,88 eV (3,07 eV pour le laser violet, 2,79 eV pour le bleu et
1,91 eV pour le laser rouge).
19
E2 = – 3,40 eV
1. L’atome se désexcite en cédant de l’énergie par émission
d’un photon (attention au sens de la flèche). Il passe du ni-
veau 2 au niveau 1 (voir figure). 22 On identifie les longueurs d’onde des raies émises par le

Énergie (ev) gaz noble recherché :


λ (nm) 446 470 490 503 587 668

0 niveau n  Les raies observées correspondent (aux incertitudes de lec-


ture près) aux longueurs d’onde d’émission de l’hélium. Le
gaz contenu dans l’ampoule est donc de l’hélium. Il ne peut
pas s’agir de xénon car on n’observe pas de raie à 610 nm (par
– 1,38 niveau n = 5 exemple). Il ne peut pas s’agir de néon car on n’observe pas
– 1,51 niveau n = 4 de raie à 640 nm (par exemple).
23
– 1,93 niveau n = 3
h × c 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
1. λ = = = 9,21 × 10–12 m ,
– 3,03 niveau n = 2 E (135 × 103 × 1,6 × 10–19 )
Photon soit 9,21 pm.
2. Domaine des rayons gamma.
– 5,14 niveau n = 1 3. Les rayons gamma sont dangereux pour l’organisme car
trop énergétiques.
c h ×c
2. On a | E2 – E1 | = h × v = h × , d’où λ = . 24
λ | E2 – E 1 |
6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
1. Les longueurs d’onde émises par les atomes de mercure
λ= = 5,89 × 10–7 m sont les suivantes (à 5 nm près) :
|(– 3,03 – (– 5.14) × 1,6 × 10–19 |
λ (nm) 405 435 545 575 580 670 690
soit 589 nm.
2. En observant la lumière transmise par le filtre, on voit que
3. La longueur d’onde est d’autant plus petite que l’écart |∆E| seules les longueurs d’ondes comprises entre 520 et 560 nm,
entre les niveaux d’énergie est grand. La longueur d’onde
et éventuellement celles supérieures à 690  nm sont trans-
la plus courte qui peut être émise sous forme d’un photon
mises par le filtre.
correspond donc à la transition entre le niveau d’énergie
En comparant avec les longueurs d’onde émises par les
E5 = – 1,38 eV et le niveau d’énergie E1 = – 5,14 eV.
atomes de mercure, on en déduit que seules les longueurs
h×c 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108 d’onde suivantes seront transmises par le filtre : 545 nm et
λmin = =
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| E5 – E1 | |(– 1,38 – (– 5.14) × 1,6 × 10–19 | 690 nm, mais la raie à 690 nm sera transmise avec une in-
tensité très faible.
= 3,31 × 10–7 m
3. On peut donc considérer que la lampe à vapeur de mer-
soit 331 nm.
cure suivie de ce filtre peut constituer une lumière mono-
Comme λmin < 400 nm, cette radiation appartient au domaine chromatique à 545  nm, qui correspond à une radiation de
des rayonnement U.V. couleur verte.

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 3


25 3. Longueurs d’onde et énergies mises en jeu
Transition E0 vers E1 E1 vers E2
kg Longueur
λ1 = 214 nm
λ2 = h ×
c
d’onde (nm) E2
λ2 = 341 nm
h
cd

m
c
E1 = h ×
Énergie (eV) 1 ΔE2 = 3,65 eV

SI
cd

c
K

ΔE1 = 5,81 eV

On vérifie que λ2 appartient bien au domaine des rayonne-


mol

v
NA

ments ultraviolets.

s
4. D’après Wikipédia, « la fluorescence se produit quand
un atome ou une molécule excitée par absorption d’un
k e photon se désexcite immédiatement. C’est ce qui se pro-
duit lors de l’analyse, le photon excitateur est le photon de
longueur d’onde 214  nm. Il excite la molécule de SO2 qui
K A se désexcite immédiatement en émettant un photon de
longueur d’onde 341 nm. Les deux photons appartiennent
au domaine  UV, c’est pourquoi on parle de fluorescence
ultraviolet. »
2. h constante de Planck et c célérité de la lumière sont les
27
deux constantes relatives à l’énergie d’un photon.
3. Le césium 133 est l’atome de Césium (Z  =  55) avec un 1.
nombre de masse A = 133, ce qui signifie que cet atome pos- n 2 3 4
sède 78 neutrons et 55 protons dans son noyau. C’est le seul E (eV) – 3,40 – 1,51 – 0,85
isotope stable du césium.
4. On a λCs = c/νCs 2. E = h × ν
λCs = 299 792 458 / 9 192 631 770 = 3,26122557 cm (avec 9 CS) E = 6,63 × 10–34 × 2,92 × 1015 = 1,94 × 10–18 J, soit
Cette longueur d’onde appartient au domaine des micro-­ 1,94 × 10–18
= 12,1 eV .
ondes. 1,60 × 10–19
5. Avec λCs = 9 192 631 770 Hz, on a donc ΔE = h × λCs 3. L’atome, initialement dans son état fondamental (E1), a
∆E = 6,62607015 × 10–34 × 9192631770  gagné 12,1 eV. Il est donc passé du niveau n = 1 au niveau n
= 6,09110230 × 10 – 24 J tel que :
6,09110230 × 10–24 ΔE1→n = |–13,6 – En| = 12,1 eV, soit +13,6 – |En| = 12,1 eV
Soit E = = 3,80176703 × 10–5 eV .
1,602176634 × 10–5 D’où |En| = 13,6 – 12,1 = 1,50 eV
26
Or les niveaux d’énergie ont une valeur négative donc
1. et 2. Tracé du diagramme simplifié des niveaux d’énergie. En = –1,50 eV
L’état fondamental correspond à l’état de plus basse énergie
(on place E0 « en bas »). E0 E 13,6 +13,6
En = – , soit n = – 0 = – = = 3.
La molécule de dioxyde de soufre passe d’un état stable de n2 En (– 1,50) 1,50
plus basse énergie E0 a un état d’énergie E1 appelé état excité Le niveau d’énergie atteint après absorption du photon est
pour lequel E1 > E0. le niveau n = 3.
La molécule de SO2 étant dans l’état d’énergie E1 se désexcite
et passe à l’état d’énergie E2. Cela signifie que la molécule
4. Ce photon a été absorbé  : une raie noire apparaît sur le
spectre continu.
perd de l’énergie lorsqu’elle passe de l’état E1 à l’état E2. Donc
E1 > E2.
28
On a donc l’ordre suivant pour les niveaux d’énergie  :
E0 < E2 < E1. 1. Eblue = 450 nm ; Ered = 650 nm.
c
Since E = h × and Eblue > Ered Rey’s lightsaber has the lar-
E(eV) λ
gest energy.
2. On the spectrum we find blue, red and green lines : we
0 assume we could use iron to create these lightsabers, by
filtering from the iron spectrum blue and green light for
the red lightsaber and green and red light for the blue
E1
lightsaber.

2
3.
États excités
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Type of light Energy Visibility Dangerousness


1 Invisible, not
λUV < λblue then Larger energy
E2 UV EUV > Eblue
easy to use
than visible
but dangerous
light
for enemies
Invisible, not
E0 λIR > λblue then Shorter energy
État fondamental stable easy to use
IR EIR < Eblue than visible
but dangerous
light
for enemies

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 4


29 ces photons UV, ils émettent à leur tour par fluorescence une
couleur rouge ou verte. Si le billet soumis à la lampe n’émet
pas ces couleurs, le billet ne contient pas les pigments, c’est
E2 donc un faux.
En résumé :
Énergie des électrons ⇒ excitation des atomes de mercure
E1 dans le niveau E2 ⇒ désexcitation vers le niveau fondamental
E0 et émission de photons de longueur d’onde λ1 = 253,6 nm
h×c
2. | E | = h × ν = h × c (avec ∆E en joules) d’où λ = . ⇒ excitation des nanopigments de billets par absorption des
λ | E| photons ⇒ désexcitation des nanopigments par émission de
6,63 × 10–34 × 3,00 × 108 –6 lumière rouge ou verte.
λ= = 1,13 × 10 m, 
1, 1 × 1,60 × 10–19 Remarque : λrouge ou λverte > λUV donc EUV > Evisible  : c’est co-
soit environ 1,1 µm. hérent. La lumière émise par fluorescence est moins énergé-
tique que la lumière absorbée par les nanopigments.
3. λ est supérieure à 800  nm ; cette radiation n’appartient
pas au domaine du visible. Elle appartient au domaine des 32
rayonnements infrarouges. Les lampes flash apportent l’énergie qui excite les atomes en
4. Cette technologie ne peut pas fonctionner la nuit car le les amenant du niveau d’énergie E0 au niveau E3.
rayonnement infra-rouge émis par la Terre n’est pas suffi- c
samment énergétique. En utilisant la relation : | E0 – E3 | = h × ν = h × , on obtient la
h×c λ
Voir : https://eduscol.education.fr/obter/appliped/climat/ relation : λ = .
pistpeda/bilanrad/bilan5.htm | E0 – E 3 |
30 6,63 × 10–34 × 3,00 × 108
soit λ = = 8,07 × 10–7 m,
1. λvert = 540 nm ; λUV = 300 nm. 1,54 × 1,60 × 10–19
c soit 807 nm.
2. Comme Ephoton = h × et λUV < λvert , on a EUV > Evert.
λ 33
3. D’après le doc. 4, un trou noir émet des rayons X dans son
E (eV) voisinage proche. D’après le doc.  3, les rayons  X corres-
pondent à des longueurs d’onde comprises entre 10–12 m et
10–8 m, soit entre 10–3 nm et 10 nm.
D’après le doc.  2, ces longueurs d’onde sont bloquées par
la haute atmosphère (à une altitude d’une centaine de km),
il n’est donc pas possible d’observer un trou noir depuis la
Terre.
D’après le doc. 1, on apprend que Uhuru a été placé en orbite
autour de la Terre, et une recherche indique que son altitude
était comprise entre 520 et 570 km, ce qui permettait effecti-
vement l’observation des rayons X émis par le trou noir.
34
L’énergie émise avec le photon correspondant à la lumière Le doc. 1 présente l’œuvre étudiée par la technique LIMS, le
verte est inférieure à l’énergie absorbée en UV. doc. 2 nous fournit le spectre de la lumière émise par le voile
4. La différence est une question de durée : la fluorescence blanc de Margareta van Eyck après formation du plasma.
est un phénomène immédiat (absorption puis émission) alors Grâce à ce document, on observe que la raie la plus intense
que dans le cas de la phosphorescence, l’émission peut avoir possède une longueur d’onde de 405  nm environ (avec la
lieu plusieurs minutes après l’absorption. précision de la lecture sur le graphique).
Si la partie blanche du voile contient du plomb, alors l’énergie
31
du photon associé doit correspondre à une différence d’éner-
D’après le doc. 2, la longueur d’onde permettant la fluores- gie entre deux niveaux du plomb.
cence est λ1 = 253,6 nm. c
Les photons ont une énergie donnée par la formule de Calculer | E | = h × ν = h ×
λ
Planck :
3,00 × 108
c 3,00 × 108 –34
Soit | E | = 6,63 × 10 × = 4,91 × 10–19 J
Ephoton = h × = 6,63 × 10–34 × = 7,84 × 10–19 J 405 × 10–9
λ1 253,6 × 10–9
4,91 × 10–19
7,84 × 10–19 ou  = 3,07eV.
Soit = 4,90eV. 1,60 × 10–19
1,60 × 10–19
À l’aide du doc. 3, il faut identifier la transition susceptible de Regarder ensuite sur le diagramme énergétique du doc. 3 à
libérer un photon d’énergie 4,89 eV par émission. On observe quelle transition cela peut correspondre, sachant qu’il s’agit
que 4,90 eV – 4,89 eV = – 5,55 – (– 10,44) = E2 – E0. de lumière émise, donc d’une désexcitation des atomes de
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Un photon de longueur d’onde λ1 est donc libéré lorsqu’un plomb.


atome de mercure se désexcite du niveau d’énergie E2 (ni- Compte tenu de l’incertitude avec laquelle ΔE est évaluée,
veau excité) vers le niveau d’énergie E0 (niveau fondamen- cela peut correspondre à la transition E7→5 (différence de
tal), après avoir reçu de l’énergie des électrons circulant 3,04 eV) ou à la transition E5→3 (différence de 3,06 eV).
entre les électrodes dans la lampe (doc. 1). Comme l’écart est un peu plus faible que celui attendu dans
D’après l’énoncé, les pigments des billets peuvent être ex- le premier cas, on valide la seconde hypothèse : le pic le plus
cités de manière sélective grâce à la lumière ultraviolette intense observé serait dû à la peinture au plomb dans le voile
émise par les atomes de mercure. En absorbant l’énergie de blanc de Margareta van Eyck, et correspond à une émission

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 5


de lumière liée à une transition énergétique entre le niveau
d’énergie E5 et le niveau d’énergie E3.
Remarque : la raie UV autour de 365 nm (attribuée au plomb)
correspond à une énergie de 3,41  eV, due à une transition
entre le niveau d’énergie E5 et le niveau d’énergie E2.
© Belin Éducation / Humensis, 2019.

Chapitre 19. Modèles ondulatoire et particulaire de la lumière 6

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