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Chapitre II : Modèles classiques de l’atome

II-1.Spectre de Radiations électromagnétiques

Les expériences comme la diffraction de la lumière et l’interférence ont démontré la


nature ondulatoire de la lumière. Maxwell (1831-1879) décrit la lumière et tout type de
radiation électromagnétique et électrique en termes de champ magnétique et électrique
oscillant à la manière des vagues (à la même fréquence) :

−𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒


Deux champs orthogonaux :
− 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
se propagent simultanément de façon perpendiculaire à la
direction de propagation (axe z).
Caractère ondulatoire de la lumière : Mises en évidences du phénomène : diffraction et interférence

Les phénomènes de diffraction


et d’interférences s’interprètent
par le caractère ondulatoire de
la lumière.

La lumière est une onde


caractérisée par sa fréquence υ
en Hz
- La distance séparant deux franges brillantes (ou sombres) consécutives est appelée
interfranges, elle est liée à la longueur d’onde.

- Le phénomène d’interférences existe aussi pour les ondes mécaniques.


II.2- Propriétés des ondes
Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son passage une variation
réversible des propriétés physiques locales. Elle transporte de l'énergie sans transporter de
matière.
Les ondes électromagnétiques qui se propagent présentent une période :

1.Temporelle 2.Spatiale

λ:longueur d’onde: c’est la distance séparant deux sommets ou deux creux.


Le sommet correspond à l’amplitude maximale, le creux correspond à une amplitude minimale et le
nœud correspond à une amplitude nulle.
T : période : c’est la période des oscillations. V: Vitesse de propagation : V=l/T
La fréquence : le nombre d’oscillations complètes en une seconde.n = 1/T
En combinant n et V, on obtient : V= l.n Pour la lumière : V = c → c = l.n avec c = 2,998.108 m/s
II-3. Le spectre électromagnétique
Représente la répartition des ondes électromagnétiques en fonction de leur longueur
d'onde, de leur fréquence ou bien encore de leur énergie (figure ci-dessous).

Spectre électromagnétique en fonction de la longueur d'onde et de la fréquence


II-4. Energie et photons

Tout matériau chauffé a tendance à émettre de la lumière, par exemple l'élément d'une
cuisinière, le filament de métal d'une ampoule électrique ou le Soleil, par exemple.
A la fin des années 1800, les scientifiques observent également le phénomène en
chauffant des substances dans leurs laboratoires, mais ignorent comment l'expliquer. Ils
savent néanmoins décomposer la lumière émise par un gaz en un spectre dont les raies
sont caractéristiques des éléments chimiques qu'il contient.

Expérience de Planck :
Le rayonnement est quantifié, l’énergie est émise en forme de quanta, et sa valeur est
un multiple entier de hn. (ces quantas sont baptisés photons…)
E:représente l'énergie,
𝒄
h: la constante de Planck (h=6,622.10-34J.s-1),
E = h .n = h .
𝝀
n: la fréquence du rayonnement,
c: la vitesse de la lumière (c = 3.108 m/s ),
λ: la longueur d'onde de la radiation émise.
Hypothèse de Planck

Planck émet l’hypothèse qu’un oscillateur peut absorber ou Émettre de


l’énergie par quantités discrètes appelées quanta, chaque quantum d’énergie
étant fonction de la fréquence
𝑐
ΔE = n.h.ν = n.h.
𝜆
h est un petit nombre qui permet de rendre l’augmentationde l’énergie
infiniment petite: h = 6.62 x 10-34J s (constante de Planck)
n = 1, 2, 3 ...
II-5. Spectre de l’atome d’hydrogène
Les spectres atomiques sont de deux types : absorption et émission.

Spectre d’absorption : la lumière traverse un échantillon dans son état fondamental et on


observe à l’issu de cette traversée un spectre d’absorption.
Spectre d’émission: on excite la matière qui émit pour retourner à son état stable, une
lumière.
Lorsque la source de rayonnement est de la lumière blanche, comme la lumière
solaire ou celle provenant de solides incandescents (ampoules au tungstène), la dispersion
par le prisme forme un spectre continu:
Lorsque le rayonnement résulte de décharges électriques dans un tube
contenant de l’hydrogène gazeux sous basse pression, les molécules H2 absorbent de
l’énergie et un certain nombre de liaisons H-H se cassent et les atomes H sont alors
excités (niveau d’énergie élevé) et libèrent ainsi de l’énergie sous forme lumineuse
quand ils passent à leur état fondamental.

Ces différentes lumières émises par les différents atomes H excités forment, la
dispersion engendre un spectre discontinu ou spectre de raies :
Spectres d’émission de l’hydrogène (a), l’hélium (b) et spectre d’absorption de l’hélium (c).
Quatre raies d’émission dans le visible sont observées dans le spectre d’émission de
l’hydrogène.
La longueur d'onde des raies émises vérifie la relation suivante : Relation de RYDBERG
𝟏 𝟏 𝟏
ῡ = = RH ( − )
𝝀 𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐

RH =10967776(en m–1) est la constante de RYDBERG (R)


ῡ est le nombre d’onde de l’onde émise (ῡ = 1/l)
l la longueur d’onde, n1 et n2sont des entiers tels que n2> 2 et n2>n1
ῡ est le nombre d’onde de l’onde émise (ῡ = 1/l)
Serie n1 n2 1ere raie Raie limite
Lyman 1 2,3,4….∞ 2→1 ∞→1
Balmer 2 3,4,5.….∞ 3→2 ∞→2
Paschen 3 4,5,6.….∞ 4→3 ∞→3
Brackett 4 5,6,7..….∞ 5→4 ∞→4
pfund 5 6,7,8..….∞ 6→5 ∞→5
Pour une série donnée : n2 = n1 + x,
avec x le numéro de la raie

Exemple :
La 1ere raie de la série Balmer (n1=2) est défini par la transition : 3 → 2 (3=2+1)
La 2eme raie de la série Lyman (n1=1) est défini par la transition : 3 → 1 (3=1+2)
La 4eme raie de la série Pfund (n1=5) est défini par la transition : 9 → 5 (9=5+4)
II-6. Modèle de Bohr

Modèle planétaire: Noyau positif entouré


d’électrons négatifs en mouvement autour
de ce noyau de sorte qu’une force centrifuge
s’oppose à l’attraction électrostatique entre
le noyau et les électrons.

Les postulats de BOHR :


• L'électron ne rayonne aucune énergie lorsqu’il se trouve sur une orbite stable (ou
stationnaire)
• Le moment cinétique Le de l'électron sur l’orbite est un multiple de h/2π (quantification

du moment cinétique) : Le= mvr = n. = n.ћ avec n : est un entier
2𝜋
• Lorsqu'un électron change d’orbite, il émet ou absorbe de l'énergie : ∆E = h.ν
Les expériences d’absorption ou d’émission
de la lumière par un gaz atomique montrent que la
lumière n’est absorbée/émise qu’a certaines
fréquences discrètes.
Cet ensemble de fréquences constituent le
spectre de l’atome et joue le rôle de sa carte
d’identité.

L’électron de masse m, décrit à une vitesse uniforme v une circonférence de rayon r, est
soumis à deux forces égales :
Force d’attraction = force centrifuge d’où Fatt = Fcent
1 𝑒2
- Force d’attraction coulombienne : F1= .
4𝜋𝜀 𝑜 𝑟 2
𝜀𝑜 =8,85.10-12c2N-1m-2 (𝜀𝑜 : Primitive du vide)

- Force centrifuge F2 F2= m a = m.v 2


r
m.v 21 𝑒2
1 𝑒2
- A l’équilibre on a F1=F2  . = r= . 2 (Eq1)
4𝜋𝜀 𝑜 𝑟 2 r 4𝜋𝜀 𝑜 𝑚𝑣

Energie totale = Energie potentielle + Energie cinétique


1 𝑒2 1 𝑒2
Energie potentielle : Ep = -W= - . .r =- .
4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟 2 4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟

W : le travail qu’il faut fournir pour éloigner l’électron du noyau jusqu’à l’ionisation de
l’atome (éloigner l’électron à l’infini)
1 2 1 1 𝑒2
Energie cinétique : Ec = mv = .
2 2 4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟
1 1 𝑒2 𝑒2 𝟏
ET = EC + EP= - . (Eq2) ET= - . Avec 𝜀𝑜 = 8,85.10-12c2N-1m-2
2 4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟 8𝜋𝜀 𝑜 𝒓

En conclusion, l’énergie totale de l’électron varie de façon continue avec r!!!


Cherchons l’expression du rayon r et de l’énergie totale ET selon Bohr :

1) L’électron ne peut se situer que sur certaines orbites bien précises ou permises, de
telle sorte que son énergie reste constante.
2) Lorsque l’électron absorbe ou émet de l’énergie, il change d’orbite ou de niveau
d’énergie.

- Orbites permises <=> orbites stationnaires <=>2 πr = n λ (n = 1, 2, 3...)

- Louis de Broglie : A toute particule en mouvement (de masse m et de vitesse v) on


associe une radiation de longueur d’onde : λ = ℎ (Eq3)
𝑚𝑣
ℎ 𝑛.ℎ
On a alors : 2 πr = n ; soit v =
𝑚𝑣 2.𝜋.𝑚 .𝑟

En remplaçant v par sa valeur dans (Eq1), on obtient :


2
𝜀 ℎ
- Le rayon des orbites : rn = n2 𝑜 2 Pour n = 1, qui définit la 1ere orbite de l’atome de
𝜋.𝑚 .𝑒
Bohr, de plus basse énergie (état fondamental), r1= a0=5,3.10-11 m; r1 = a0 = 0,53 Å
r1 = a0 = 0,53 Å (avec h=6,62.10-34J.s ; m= 9,1.10-31 Kg ; e= 1,602.10-19 C)
1 𝑚𝑒4 1 1
- L’énergie correspondante (Eq2) : En= - = - K =- .13,6 (eV)
𝑛 2 8.𝜀 𝑜2 .ℎ2 𝑛2 𝑛2

Avec K constante :K = 2,18.10-18 J, soit en eV : K = 13,6 eV (1 eV = 1,6.10-19 J)

Le rayon et l’énergie totale dépendent de la valeur de n. Elles sont quantifiées (dérive du


mot quantité)
II-7. Transitions entre niveaux électroniques.

D’après la seconde hypothèse de Bohr, un électron change d’orbite ni à une orbite nf ,


avec un échange d’un quantum d’énergie :
𝑐
𝛥𝐸 = hν = h
𝜆
1 𝑚 .𝑒 4 1
Or, pour l’atome H : En = - = -13,6 (en eV)
𝑛 2 8.𝜀 𝑜2 .ℎ2 𝑛2

⇒ L’écart d’énergie entre deux niveaux ni et nf s’écrit :


1
𝛥𝐸 = hν = 𝐸𝑓 − 𝐸𝑖 = 1 (en eV)
𝑛 𝑓2 −𝑛 𝑖2

𝑐 6,62.10−34 (𝐽 .𝑠).3.108 𝑚 /𝑠
𝛥𝐸 𝐽 = hν = h =
𝜆 𝜆 𝑚

19,86.10−26 12,41.10−7 12400


𝛥𝐸 𝑒𝑉 = = ≈ Avec 1eV= 1,602.10-19J et 1A = 10-10m
𝜆 𝑚 .1,6.10−16 𝜆 𝐴 .10−10 𝜆 𝐴

12400 1 1
λ (A) ≈ Avec: 𝛥𝐸 = 1 −
𝛥𝐸 𝑒𝑉 𝑛 𝑓2 𝑛 𝑖2
II-8. Energie d'ionisation
C'est l'énergie nécessaire pour amener l'électron de son état fondamental vers l'infinie.

H + hνLim → H+ + 1e-

Ionisation de l'atome d'hydrogène à partir de son état fondamental (n = 1)


∆E = hνLim= E∞ - E1 = 13,6 eV avec νLim : fréquence limite et E∞ = 0
Ionisation : perte -e Transition : 1 → ∞

∆E = E∞ - E1 = 0 – E1 = - E1H > 0
II-9. Généralisation aux ions hydrogénoïdes :

Un hydrogénoïde est un ion qui possède qu’un seul électron.

Exemple :
+1
2He ,3Li+2, 4Be+3 ou de manière générale : zX+(z-1)

On rappelle que pour l’hydrogénoïde, la force d’attraction est :


𝑞 𝑒 .𝑞 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 𝑒.𝑍.𝑒 𝑘.𝑒 2
𝐹𝑎𝑡𝑡 = k. = k. 2 = Z. 2
𝑟2 𝑟 𝑟

Pour l’ion hydrogénoïde on ajoute le terme Z dans l’expression et devant le produit


ke2. Ainsi, on trouve :
𝑛2 o 𝐸𝑜 𝑍2
rn = ao . = en A et ET(n) = - = -13,6. 2 (eV)
𝑍 𝑛2 𝑛
Longueur d’onde des raies du spectre d’émission d’un ion hydrogénoïde :

La formule de Rydberg-Ritz peut être élargie pour un ion qui possède un électron.

𝟏 𝟏 𝟏
ῡ = = RH .Z2( 𝟐 − ) avec Z : numéro atomique de l’ion hydrogénoïde
𝝀 𝒏𝟏 𝒏𝟐𝟐

RHydrogenoide= RH .Z2

Attention :
Les noms des séries : Lyman, Balmer,… sont valable juste pour l’hydrogène.
Dans le cas d’un ion hydrogénoïde on parlera plutôt de série 1,2,3 ….etc
II-10. Insuffisances du modèle de Bohr
- Le modèle de Bohr reproduit bien les spectres de raies des espèces atomiques à un
seul électron mais échoue pour les atomes et ions polyélectroniques.
- Le modèle n'explique pas l'origine de la quantification de l'énergie des atomes. En
fait, il la présuppose!
- Le modèle est celui d'un électron en mouvement accéléré (la vitesse de l'électron est
constante en module mais change de direction). Toutes les observations dans le
domaine des propriétés des charges électriques montrent qu'une telle charge en
mouvement accéléré devrait émettre de l'énergie sous forme d'ondes
électromagnétiques. Si l'électron de l'atome était vraiment une charge ponctuelle en
rotation autour du noyau, l'atome devrait émettre de la lumière jusqu'à ce que
l'électron tombe finalement dans le noyau!

NB: La mécanique quantique va se substituer à la mécanique classique en définissant


l’électron par son énergie et sa probabilité de présence en un point de l’espace.
Chapitre III
Modèles basés sur la mécanique
ondulatoire
Le modelé de Bohr, basé sur la mécanique classique, a
permis une très bonne interprétation du spectre d’émission
mais il était incapable d’exprimer le spectre d’émission des
atomes à plusieurs électrons. Donc ce modèle ne convient que
pour les systèmes à un seul électron. Il ne permet pas de
décrire correctement le comportement des atomes ou des
molécules.
La mécanique ondulatoire ou mécanique quantique est
mieux adaptée pour décrire les atomes poly-électroniques.
IV-1 Dualité onde-corpuscule, hypothèse de De Broglie

A toute particule (corpuscule) de masse m et de vitesse v est associée


une onde de longueur d’onde λ. On applique ainsi le caractère combine
d’onde et de particule.
𝐡 𝒉
La relation de De Broglie s’écrit : λ = =
𝐦𝐯 𝑷
E=m.𝑐 2 E= hν =
𝐡.𝐜
m.𝑐 2 =
𝐡.𝐜
⇒ m.𝑐=
𝐡
⇒ λ=
𝐡
λ λ λ m.𝐯
λ : longueur d’onde h : constante de Planck mv : quantité de mouvement

Les travaux de De Broglie complétés par Schrodinger et Heisenberg ont


donné naissance à la mécanique ondulatoire ou mécanique quantique.
Application :
Calculer la longueur d’onde associée à chacun des systèmes
matériels suivants :
- Un véhicule de masse 1 tonne se déplaçant à une vitesse de 100
km/h.
- Une balle de fusil de masse de 2 g dont la vitesse est de 700
m/s.
- Un proton accéléré par une tension de 150 V dans le vide.
- Un électron d’énergie cinétique égale à 54 eV.
Conclusion.
Solution
Toute particule en mouvement on lui associe une onde
appelée " onde associée"
La longueur d’onde associée peut être calculée par la relation de De Broglie
𝐡
λ=
𝐦𝐯
Les propriétés ondulatoires de la matière se manifestent que
dans le cas de l’électron et proton (signification physique)
- Si l'on s'intéresse à des particules macroscopiques, la masse
des objets mesurés est tellement grande devant la constante de
Planck que la longueur d'onde obtenue devient infime (voiture, balle
de fusil, etc …).
C'est la raison pour laquelle le caractère ondulatoire des objets
massifs macroscopiques n'est pas observable.
- Les longueurs d'onde d'objets microscopiques (proton,
électron, etc…) sont plus grandes que leur taille respective.
Pour les macro-systèmes on peut négliger l’aspect ondulatoire et la
mécanique classique (Newton ou Σ𝐹 = m.a est suffisante pour
décrire notre système (trajectoire etc..).
Par contre pour un microsystème on aura plus le droit de
négliger cet aspect ondulatoire. On doit conjuguer les deux
aspects (corpusculaire et ondulatoire). On parle de la dualité
onde-corpuscule.
NB:
A l'échelle des objets quantiques, les ondes de De Broglie
se manifestent expérimentalement (diffraction des électrons par
les cristaux par exemple). On ne peut donc les ignorer et on doit
absolument en tenir compte, c'est le but de la mécanique
ondulatoire quantique.
A l’échelle atomique λ associée est du même ordre de grandeur que
la taille des atomes. Les propriétés ondulatoires se manifestent et seront
par conséquent, à considérer.
A l’échelle macroscopique elles n’ont pas de sens physique.
Remarque 1:
Si la vitesse de la particule est très grande, la masse varie selon la
𝐦𝐨
relation : m = mo : la masse au repos;
𝐯𝟐
𝟏− 𝟐 m : la masse relative;
𝐜
m = mo si v=0 ou v/c ˂ 0,5
Remarque 2:
En prenant en compte l’ordre de DE Broglie pour l’électron de
l’atome d’hydrogène, celle-ci ne devrait pas s’annuler par interférence d’où
la condition.

nh nh
2πr = nλ = mv
d’où mvr = 2π
= nℏ

Condition de quantification du
moment cinétique de Bohr
IV-2 Principe d’incertitude d'Heisenberg
Il est impossible de définir avec précision à fois la position et la
vitesse d’une particule. Cela se traduit par la relation:

On remarque que par les particules lourdes, on retrouve les résultats


de la mécanique classique, c-à-d que la position et la quantité de
mouvement sont déterminées avec précision; en effet :
𝒉
m ⇒ 𝟐𝝅𝒎 → 0 d’ou Δx.Δvx ≈ 0
Conclusion:
Le principe d’incertitude implique qu’on n’a pas le droit
d’appliquer la mécanique classique à l’infiniment petit. Pour cela
l’électron en mécanique ondulatoire sera décrit par une fonction
Ψ(x,y,z,t) appelée fonction d’onde.
Application :
Quelle est l’incertitude minimale sur la position des
systèmes matériels suivants :
a- Une automobile roulant à une vitesse de 60 ±1 km/h ayant
une masse de 500 kg
b- Une balle de fusil (m=2g) dont la vitesse est de 700 ±10 m/s
c- Un proton dont la vitesse est déterminée à 1 m/s près.
d- Un électron d’énergie cinétique égale à 54 eV dont l’erreur
relative sur l’énergie est de 1% (0,01).

Conclusion
Solution:
Le principe d’indétermination (ou d’incertitude) d’Heisenberg.
En introduisant l’aspect ondulatoire on est dans
l'impossibilité de connaître à la fois la position "x" et la vitesse "v"
(ou la quantité de mouvement " ΔP") d'une particule. Cette
indétermination (incertitude) est calculée à partir de la relation
d’Heisenberg :

ΔP.Δx ≥ 2𝜋
avec P= m.v : quantité de mouvement ⇒ ΔP = m.Δv

ℎ h h
m.Δv.Δx ≥ 2𝜋
⇒ Δx ≥ 2πmΔv
ou Δv ≥ 2πmΔ𝑥

h h
L’incertitude minimale : Δx = ou Δv =
2πmΔv 2πmΔ𝑥
On remarque que pour les systèmes macroscopiques
l’incertitude sur la position est négligeable cependant les
systèmes microscopiques on ne peut connaitre la position même
si on connait la vitesse avec une grande précision.

L’incertitude sur la position pour les particules


microscopique (électron, protons est très grande devant leurs
tailles. Désormais on parlera de probabilité de présence ou de
densité de probabilité.
IV-3. Fonction d’onde- Equation de Schrödinger, probabilité de présence
En mécanique classique (conception de Bohr), l'étude du mouvement
d'un électron consiste à rechercher sa trajectoire avec précision, cependant
en mécanique quantique on parle de la probabilité de trouver l'électron en
un certain point de l'espace.
IV-3.2. Probabilité de présence
La probabilité de présence est : dP =[Ψ(x,y,z,t)]2 dV
La notion classique de position est remplacée par la notion de densité
de probabilité de présence : │Ψ│2 : densité volumique de probabilité de
présence ou densité électronique (Ψ2 = Ψ.Ψ̅ avec Ψ̅ conjuguée de Ψ et
dP = Ψ2 dV avec V: volume considéré).
La fonction d'onde Ψ doit satisfaire une certaine condition de normalisation :
P = ꭍespace (Ψ)2dV = 1 ⇒ On dit que la fonction d'onde est normée
IV-3.3. Equation de Schrödinger pour l’atome d’hydrogène
Orbitales atomiques = fonctions d'ondes des électrons atomiques
En 1926, Schrödinger a montré que la fonction d'onde et l'énergie E
sont solution d'une équation aux dérivées partielles du second ordre.
L'équation de Schrödinger s'écrit: │(-h2/8π2m).Δ + V│ Ψ = E. Ψ
m : masse de l’électron; Δ : opérateur énergie potentielle; E : énergie totale
de l’électron, appelée valeur propre; Ψ: fonction d’onde ou fonction propre.
Cette équation peut se mettre sous la forme : H Ψ = E Ψ
C'est le principe fondamental de la mécanique quantique.
H = (-h2/8π2m).Δ + V ; est appelé opérateur Hamiltonien d'hydrogène.

Δ = ∂2/∂x2 + ∂2/∂y2 + ∂2/∂z2 ; est le Laplacien.


La résolution de cette équation conduit aux différentes valeurs de E
et Ψ :
En = -me4 / 8εo2h2n2 : même expression que celle trouvée par Bohr.
La mécanique quantique peut aussi expliquer la quantification de
l'énergie.

Pour la fonction d'onde Ψ (orbitale atomique), elle fait intervenir


quatre nombres appelés "nombres quantiques" qui caractérisent l'état d'un
électron. Ces quatre nombres sont : n, l, ml et ms.
NB :
On appelle orbitale atomique, les fonctions d’ondes des électrons.
n, l, ml et ms caraceristiques de l’electron
n, l, ml Caractéristiques de l’orbitale
Et ms caracterise rien que l’electron
Et l’electron se trouve dans l’orbitale
IV-3.3. Nombres quantiques
La résolution de l’équation de Schrödinger conduit à l’apparition de trois
nombres quantiques qui déterminent les valeurs propres de l’énergie et des
fonctions d’onde et qui sont : n, l, m.
L’état d’un électron dans un atome (: son énergie, ses mouvements autour du
noyau, la forme de l’orbitale) est défini par 4 nombres quantiques: n, l, ml et ms
1) Le nombre n, nombre quantique principal : n = 1, 2, …. 
- quantifie l’énergie de l’électron,
- définit une couche électronique ou un niveau d’énergie.
La couche symbolisée par une majuscule avec la correspondance suivante :
n 1 2 3 4 5 6 7
couche K L M N O P Q
NB : Le nombre maximum d’électron que peut contenir une couche est 2n²
2) Le nombre l, nombre quantique secondaire (ou Azimutal), avec : 0 < l < n – 1
Caractérise la "forme" de l’orbitale et définit une sous-couche électronique,
ou un sous niveau d’énergie. Symbolisée par une lettre minuscule avec la
correspondance suivante :

l 0 1 2 3 4 5
Sous-couche s p d f g h
forme Sphérique Haltère Haltères croisés Multilobes complexes

NB :
Le nombre maximum d’électron que peut contenir une sous couche est 2(2l +1)
3) Le nombre ml, nombre quantique magnétique (ou tertiaire), avec : -l < ml < +l

Caractérise la case quantique occupée par l’électron. Ce nombre décrit


l’orientation de l’électron dans le champ magnétique des autres charges.
Autrement dit, m détermine l’orientation de l’orbitale et peut-être symbolisée
graphiquement par une case rectangulaire. ⎕ (soit 2 l + 1 valeurs différentes)

l = 0 ⇒ ml = 0 ⇒ 1 seule orientation ⇒ 1 orbitale s ⇒ 1 case quantique ⎕

l = 2 ⇒ ml = -1;0;1 ⇒ 3 orientations ⇒ 3 orbitale p de même énergie ⇒ 3


cases quantiques :

Exemple:

Pour 𝓁 =1, on peut avoir m= −1, 0 ou 1.


ൠ Donc 2𝓁+1 valeurs possibles de m
Pour 𝓁 =3, on peut avoir m= −3, −2, −1, 0, 1, 2, 3
4) Le nombre quantique de spin (ou de rotation propre) s ou ms, fut introduit,
lequel décrit le sens de rotation de l’électron sur lui-même. Il ne peut prendre que
deux valeurs : soit +1/2 (), soit - 1/2 () :

Important et à retenir
F Une orbitale atomique est définit comme une région de l’espace, entourant
le noyau, ou l’on a une probabilité (99%) de trouver l’électron.
F L’identification d’une orbitale atomique associée à un électron est obtenue
via les trois nombres quantiques n, l, m. Chaque combinaison possible de ces
trois nombres quantiques décrit une orbitales différente.orbitale
F La description de l’état quantique de l’électron est complète que si on
donne la valeur des quatre nombres quantiques: n, l, m et s
Exemple récapitulatif :

Ψ4,3,0,+1/2
Représentation angulaire des orbitales atomiques :

L’orbitale « s »
(Orbitales s : l=m=0)

Px Py Pz

Les orbitales « p » (l=1, m= -1, 0, +1 (Px-1, Py0, Pz+1))


dxz dyz dxy dx2-y2 dz2

Orbitales «d» (l=2, m=-2, -1, 0, +1, +2 (d-2, d-1, d0, d+1, d+2=dx2-y2, dz2, dyx, dxz, dyz))
IV-3.5. Diagrammes d’énergie
- Hydrogène et hydrogénoïdes

(hydrogénoïde : Un seul électron; Z ≠ 1)


Exemple : 2He+
𝑍2
⇒ E ne dépend que de n : E(eV) = -13,6 𝑛2

Il y a dégénérescence d'énergie pour


les sous-couches s, p, d, f d'une même couche
électronique.
- Atomes polyélectroniques
E dépend de n et de l : il y a levée
de la dégénérescence des sous-
couches s, p, d, f d’une même
couche électronique

Dans l’atome d’hydrogène, l’électron a la même énergie quelle que soit la sous-
couche à laquelle il appartient.
Par exemple, il possède la même énergie qu’il peuple une orbitale atomique de la
sous-couche 2s ou de la sous-couche 2p. Il y a donc dégénérescence des sous-couches au
sein d’une même couche dans l’atome d’hydrogène (la situation sera différente pour les
atomes polyélectroniques).
IV- 3.6. Configuration électronique des éléments : Règles de
remplissage des orbitales atomiques.

La configuration électronique d’un atome à l’état fondamental, est


la répartition de Z électrons de l’atome sur les niveaux d’énergie des
O.A., obtenue en appliquant les principes et règles de construction.
Ce remplissage des orbitales atomiques s'effectue à l'aide des trois
règles suivantes:
- Règle de KLECHKOWSKY.
- Règle de PAULI.
- Règle de HUND.
IV-3.6.1. Le principe d'exclusion de Pauli (1925)
Deux électrons du même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombres
quantiques identiques (n, l, m et s ).

Conséquence pratique :

F Dans une même case quantique (n, l et m sont donc fixés) on ne peut placer que deux
électrons au maximum avec leur nombre quantique de spin opposés.
F Deux électrons dans une même orbitale atomique doivent différer par leur nombre
quantique de spin, qui ne peut prendre que deux valeurs, ms= +1/2(↑) ou -1/2 (↓).
F Une orbitale atomique ne peut contenir au maximum que 2 électrons qui dans ce cas
auront des spins opposés : ils sont antiparallèles ou appariés (↑↓).
F Si l’orbitale ne contient qu’un électron, celui-ci est dit non-apparié ou célibataire ⍐.
F Une orbitale vide constitue une lacune électronique.
Généralisation :
Retenons la règle générale permettant de prévoir le nombre d'électron maximal
que peut contenir une couche donnée.
nmax = 2 n2.

l : n-1 0 1 2 3 4
Sous-couche s p d f g
Nombre de cases quantiques : 2 l + 1 1 3 5 7 9
Nombre maxi d’électron : 2(2l +1) 2 6 10 14 18
IV-3.6.2. Principe de stabilité ou règle de Kelechkowsky
L'ordre de remplissage des diverses couches et sous-couches se fait
par valeurs croissantes du couple (n + l). Si deux ou plusieurs couples (n + l)
conduisent à la même somme, ils seront classés par ordre de n croissant.
!! : cas des sous-couches 4s et 3d :

n+l=4+2=6 4s : n = 4 ; l = 0 ⇒ n + l = 4
3d : n = 3 ; l = 2 ⇒ n + l = 5
n+l=4+1=5

n+l=3+2=5 (n + l=4)4s < (n + l=5)3d ⇒ E4s < E3d


n+l=4+0=4
n+l=3+1=4

Les électrons occupent d'abord le


n+l=3+0=3
n+l=2+1=3 niveau "4s" avant le niveau "3d", de
n+l=2+0=2 même entre les niveaux "5s" et "4d".
n+l=1+0=1
Il existe une façon plus simple (mnémotechnique) de se
rappeler cet ordre de remplissage :

Pour une couche n, le


nombre de case est n2 et le
nombre d’électron est 2n2.
Le nombre maximal
d'électrons que peut contenir une
sous-couche correspond soit à
2.(2.l+1) = 4.l+ 2
Pour d, on a l=2 donc 4.2+2=10é
Ordre de remplissage des niveaux : Règle de Klechkowski
Exemples :

Structure électronique ou configuration électronique à l’état fondamental :

8O (8 électrons à placer) : 1s2 / 2s2, 2p4 ⇒ électrons de coeur / électrons de valence

Co : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 4s2, 3d7 ⇒ [ Ar], 4s2, 3d7
27 18

Il est préférable d'écrire : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d7, 4s2 ⇒ [18Ar], 3d7, 4s2
NB :
Pour décrire rapidement la configuration électronique d'un élément quelconque sans
avoir à écrire toutes les couches et sous-couches internes, on va écrire cette
configuration sous la forme condensée :
[Configuration du gaz rare] + couches externes.
Le gaz rare sera celui dont le numéro atomique est le plus près possible
du numéro atomique de l'élément considéré tout en lui restant inférieur :

He pour 2 < Z < 10


Ne pour 10 < Z < 18
Ar pour 18 < Z < 36
Kr pour 36 < Z < 54
Xe pour 54 < Z < 86
Rn pour Z > 86
IV-3.6.3. Principe de Hund (règle du spin maximal).

Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées), les électrons se
répartissent avec un nombre maximum de spins parallèles.
- Utilisation des cases quantiques symbolisant chacune une orbitale atomique.

- Pour 8O : ……/
2s2 2p4

- Pour 27Co : .…/


3d7 4s2

Pour écrire la structure électronique d’une espèce ionisée positivement :

Dans le cas général, on enlève d’abord les électrons les plus externes (ceux qui
correspondent à n le plus grand).
- Dans le cas des métaux de transition, on enlève donc d’abord les électrons « s »
Ainsi :
Co → Co2+ + 2e- pour 27Co2+ :
(25 e-) 3d7 4s0

Co → Co3+ + 3e- pour 27Co3+ :


(24 e-) 3d6 4s0

Exemple:
29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d9 , 4s2 faux
29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10 , 4s1 juste
+ : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10 , 4s0
29Cu

Cu2+ : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d9 , 4s0


29
IV-3.6.4. Couche de valence

Les électrons de la couche dont le nombre (n) est le plus grand jouent le rôle
principal dans les réactions chimiques et en particulier à la formation des liaisons
chimiques entre les atomes. On appelle cette couche : couche externe périphérique où
encore couche de valence.
Néanmoins si une sous-couche interne n’est pas totalement remplie, on considèrera
cette sous-couche comme faisant partie de la couche de valence

Exemple :
3Li : 1s² 2s1 couche de valence est (n = 2), nombre d’électrons de valence est 1.
6C : 1s² 2s² 2p2. La couche de valence est (n=2), le nombre d’électrons de valence est 4.
l=1 faux
n=4, l=o⇒ m=1 faux
n=6, l=4⇒ m= -4 juste
n=6, l=4⇒ m= 4 , s=3/2 faux
n=5, l=4⇒ m= 5 faux -4,-3,-2,-1,0,1,2,3,4
n=3, l=2⇒ m= 1 et s=1/2 juste
n=2, l=0⇒ m= 0 et s=0 juste
Application:
Quels sont parmi ces jeux de nombres quantiques, ceux qui sont permis ?

Cas n l m s
A 1 1 0 1/2
B 4 0 1 -1/2
C 6 4 -4 1/2
D 6 4 4 3/2
E 5 4 5 -1/2
F 3 2 1 1/2
G 2 0 0 0
H 2 1 1 -1/2
I 2 1 1 1/2
Solution:

Pour n 0<l<n–1 -l < ml < +l s= ±𝟏/𝟐

Cas n l m s
a 1 1 0 1/2 fausse Si n = 1, 𝑙 ne peut pas prendre la valeur 1
b 4 0 1 - 1/2 Fausse Si n= 4, 𝑙 peut prendre la valeur 0 mais si l=0, m ne peut
prendre que la valeur 0
c 6 4 -4 1/2 Juste
d 6 4 4 3/2 Fausse n, 𝑙, m sont justes mais s ne peut pas prendre la valeur de
3/2
e 5 4 5 -1/2 Fausse Si 𝑙 = 4 −4≤ 𝑚 ≤+4 donc m ne peut pas être à 5
f 3 2 1 1/2 Juste
g 2 0 0 0 Fausse s ne peut prendre la valeur de 0
h 2 1 1 -1/2 Juste
i 2 1 1 1/2 juste
Règle de remplissage de klechkowski
encadré (n+l)
sous couche s l =0 sous couche p l =1 sous couche d l =2 sous couche f l =3

On a rassemblé sous le même trait les sous couche ayant le même (n+l)
IV-3.6.5. Structure électronique des ions
Pour établir la configuration électronique d’un ion, s’il s’agit d’un cation enlever un
ou plusieurs électrons, s’il s’agit d’un anion ajouter un ou plusieurs électrons.
Dans ce cas chaque élément va essayer d’obtenir la configuration électronique du
gaz rare (très stable) qui lui est le plus proche.

Exemple :
Na :1s2 2s22p6 3s1 ≡ [Ne] 3s1 → Na + : [Ne] 3s0 ≡ [Ne] : Cation
11 11

17Cl : 1s2 2s22p6 3s23p5 ≡ [Ne] 3s23p5 → 17Cl- : [Ne] 3s23p6 ≡ [Ar] : Anion

Ce sont les ions les plus stables susceptibles de se former dans le but d’acquérir la
structure stable du gaz noble le plus proche.
Cette étude de configuration électronique des atomes permet de prévoir la périodicité
ou la classification périodique des éléments et par conséquent la construction du tableau
périodique appelée encore classification périodique de Mendeleïev.
Exception à la règle de Klechkowski
Z Nom Symbole Configuration selon Klechkowski Configuration réelle
24 Chrome Cr (Ar) 3d4 4s2 (Ar) 3d5 4s1
29 Cuivre Cu (Ar) 3d9 4s2 (Ar) 3d10 4s1
41 Niobium Nb (Kr) 4d3 5s2 (Kr) 4d4 5s1
42 Molybdène Mo (Kr) 4d4 5s2 (Kr) 4d5 5s1
44 Ruthénium Ru (Kr) 4d6 5s2 (Kr) 4d7 5s1
45 Rhodiu Rh (Kr) 4d7 5s2 (Kr) 4d8 5s1
46 Palladium Pd (Kr) 4d8 5s2 (Kr) 4d10
47 Argen A g (Kr) 4d9 5s2 (Kr) 4d10 5s1
57 Lanthane La (Xe) 4f1 6s2 (Xe) 5d1 6s2
58 Cérium Ce (Xe) 4f2 6s2 (Xe) 4f1 5d1 6s2
64 Gadolinium Gd (Xe) 4f1 6s2 (Xe) 4f7 5d1 6s2
78 Platine Pt (Xe) 4f14 5d 8 6s2 (Xe) 4f14 5d9 6s1
79 Or Au (Xe) 4f14 5d 9 6s2 (Xe) 4f14 5d10 6s1
89 Actinium Ac (Rn) 5f 2 6d0 7s2 (Rn) 6d1 7s2
90 Thorium Th (Rn) 5f 2 6d0 7s2 (Rn) 6d2 7s2
91 Protactinium Pa (Rn) 5f 3 6d0 7s2 (Rn) 4f2 6d1 7s2
92 Uranium U (Rn) 5f 4 6d0 7s2 (Rn) 4f 3 6d1 7s2
93 Neptunium Np (Rn) 5f 5 6d0 7s2 (Rn) 4f 4 6d1 7s2
96 Curiu Cm (Rn) 5f 8 6d0 7s2 (Rn) 4f 7 6d1 7s2

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