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STRUCTURE DE LA MATIERE
FSTBM
Bac Scientifique
Caractéristiques de l’atome
CHAPITRE I: Plan
L’électron:
L’électron est une particule matérielle chargée négativement,
stable et ayant pour caractéristiques :
Le noyau:
Le noyau est composé des protons et des neutrons appelés
nucléons.
Le proton:
C’est une particule de charge positive. Elle est caractérisée par :
Le noyau:
Le noyau est composé des protons et des neutrons appelés
nucléons.
Le Neutron:
C’est une particule électriquement neutre de de masse
sensiblement égale à celle du proton.
Tableau récapitulatif:
Particule Masse Charge
Proton mp= 1,6724. 10-27 Kg +e= +1,6. 10-19 C
Neutron mn=1,6747. 10-27 Kg 0
Electron me= 9,110. 10-31 Kg -e= -1,6. 10-19 C
N.B: Le rayon du noyau est de l’ordre de 10-4 Ǻ (1 Ǻ = 10-10 m).
Cette distance comparée à la taille de l’atome permet de
conclure que le rayon du noyau est 10 000 fois plus petit que le
rayon de l’atome; ceci signifie que l’atome, et par conséquent la
matière, est constituée essentiellement de vide; on dit que la
matière a une structure lacunaire.
M. OUBENALI (MIPC-GE-GM) AU, 2019/2020 014
CHAPITRE I: Caractéristiques de l’atome
Exemple
𝟐𝟑
𝟏𝟏𝐍𝐚
𝟑𝟓 −
𝟏𝟕𝐂𝐥
𝟐𝟒 𝟐+
𝟏𝟐 𝐌𝐠
𝟒𝟓
𝟐𝟏𝐒𝐜
Exemple d’application 1 :
Exemple d’application 1 :
Exemple 2 :
12
6𝐶
A 13
ZC 6𝐶
14
6𝐶
Exemple d’application 3 :
Pour le carbone:
= 0,9889.12 + 0,011.13
= 12,02 g/mol
Masse molaire:
d’AVOGADRO.
𝟏 𝟏 𝐌 ( 𝟏𝟐𝟔𝑪) 𝟏 𝟏𝟐 𝟏
1 u.m.a = m ( 𝟏𝟐𝟔𝑪 )= = = gramme
𝟏𝟐 𝟏𝟐 𝐍𝑨 𝟏𝟐 𝐍𝑨 𝐍𝑨
75,4 24,6
MCl = 34,97. 100 + 36,97. 100
= 35,46 g/mol
Masse du chlore est M(Cl) = 35,46 g/mol
Introduction:
Dans ce chapitre nous allons décrire la façon dont
éléments.
Donc: E = Ep + Ec on a:
− 𝒆𝟐
E= (2)
𝟖 𝝅𝟎 𝒓
valeur de fréquence .
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CHAPITRE II: Les modèles classiques de l’atome
Absorption et émission
Au cours d'une transition entre deux états stationnaires d'énergies
respectives E2 et E1 , il y a émission ou absorption d'une quantité d'énergie
égale à :
h = 6, 623. 10-34 J.s (constante de Planck)
𝐄𝟏 − 𝐄𝟐 = h = E
= fréquence de rayonnement mis en jeu
Absorption et émission
E =
avec h = constante de Planck (h = 6,625. 10-34 J.s)
Avec
𝟏 𝟏 𝟏
= = 𝑹𝑯 ( 𝟐-𝒏 𝟐) n: numéro de la raie qui prend les valeurs
𝟐 𝟐
successives 3, 4, 5, 6, …;
λ : longueur d'onde correspondante;
RH : constante de Rydberg pour l’hydrogène.
Remarque:
L’exploration de tout le spectre montre l’existence d’autres séries de raies
de part et d’autre du domaine visible;
Chaque série est distinguée par le nom du savant qu’il a découvert et
correspond à la relaxation sur un niveau d’énergie. La première série par
exemple, appelée série de Lyman correspond au retour de l’électron excité
à l’état fondamental (n1 et n2 ≥2)
Remarque:
Les spectres de raies sont en totale 5 séries :
Remarque:
Les spectres de raies sont en totale 5 séries :
Remarque:
En bref, le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène est constitué
de plusieurs séries de raies, dont les nombres d’ondes sont donnés
par la formule générale appelée formule de RITZ :
Postulats de Bohr :
Le premier postulat de Bohr:
Dans l'atome, le noyau est immobile, l'électron de masse m ne peut se trouver
que sur des orbites privilégiées sans émettre de l'énergie ; on les appelle
"orbites stationnaires".
Le second postulat de Bohr:
Émission d’un rayonnement seulement si l’électron passe d’une orbite permise
supérieure à une orbite permise inférieure.
Le troisième postulat de Bohr: Quantification du moment cinétique
Le moment cinétique de l’électron ne peut prendre que des valeurs entières
multiples de h: 𝒏𝒉
L=mVr=nh= (n = 1,2,3,4,….)
𝟐𝝅
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CHAPITRE II: Les modèles classiques de l’atome
L'hydrogène 𝟏
𝟏𝐇 est constitué d'un noyau de charge (+e) et d'un électron de
charge (-e) séparés par une distance r. l'électron décrit une trajectoire
𝒉2 ε𝟎
rn = n2
𝒎 𝒆𝟐
𝟏
ε𝟎 = ; m = 9, 110. 10-31 Kg et e = 1,602. 10-19 C
𝟑𝟔𝝅 .𝟏𝟎𝟗
rn = n2 . r1 = n2 . 0,5297. 10-10 m
−E0 − 21,757
En = = . 10-19 J
n2 n2
n= 1, 2, 3, 4, ……….. ∞
𝟏 𝒎𝒆 𝒆𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
σ= = ( - ) = RH ( 𝟐 - )
𝟖 𝒉𝟑 ε𝟎𝟐 𝑪 𝒏𝟏𝟐 𝒏𝟐𝟐 𝒏𝟏 𝒏𝟐𝟐
𝒎𝒆 𝒆𝟒
RH = = 10973740 m-1
𝟖 𝒉𝟑 ε𝟎𝟐 𝑪
𝒏𝟐
𝒉 ε𝟎
𝟐 𝒏𝟐
r= Ou encore r= r1
𝒁 𝒎 𝝅 𝒆𝟐 𝒁
𝟏 𝒁𝟐 𝒎𝒆 𝒆𝟒 𝟏 𝟏 2 𝟏 𝟏
=σ= ( - 𝟐 ) = Z RH ( 𝟐 - 𝟐 )
𝟖 𝒉𝟑 ε𝟎𝟐 𝑪 𝒏𝟐 𝒑 𝒏 𝒑
Cette approche repose sur le fait que dans le cas d’un atome
poly-électronique les électrons ne subissent pas tous la
même force d’attraction de la part du noyau, car ce dernier
est masqué par électrons des couches inférieures. On
substitue donc dans le terme qui représente l’attraction
noyau-électron la charge Z par la charge effective Z* (Zeff).
La charge effective nucléaire Z* ressentie par l’électron i est
définie par :
Z* = Z - 𝜎 i
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CHAPITRE II: Les modèles classiques de l’atome
13,6.ܼ∗2 Z* = Z - 𝜎 i
En(ei) = - avec
𝒏𝟐
Conclusion:
La théorie de Bohr a permis d’expliquer avec succès le spectre de l’atome
d’hydrogène, cependant, elle s’est avérée très limitée vis-à-vis des systèmes
comportant plus d’un électron c’est-à-dire l’atome poly-électronique. D’où la
nécessité d’une nouvelle théorie qui s’appelle la théorie quantique.
Modèle de Sommerfeld
• L'énergie de l'électron et la taille du nuage électronique sont
déterminées par la grandeur 𝑛 : 𝑛 = 1, 2, 3, 4, …etc. comme dans le
modèle de Bohr. Plus n est élevé plus la taille de l'orbitale et l'énergie
sont importantes.
• Le nombre 𝓁 définit les sous niveaux énergétiques qui sont au
nombre de 𝑛 (𝓁 = 0, 1, 2, 3 , , 𝑛-1). Pour une même valeur de 𝑛, il y’a
𝑛 sous niveaux énergétiques.
• En présence d'un champ magnétique, l'orientation spatiale du plan de
l'ellipse n'est pas quelconque. Elle est quantifiée par m.
Pour une valeur de 𝓁 , m = - 𝓁, - 𝓁 +2, - 𝓁 +1,…..0,….., 𝓁 -2, 𝓁 - 𝓁, 𝓁
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CHAPITRE II: Les modèles classiques de l’atome
Modèle de Sommerfeld
Toutefois, le modèle de Bohr, Sommerfeld ne pouvait pas décrire
Heisenberg et Schrödinger :
hܿ
Caractère ondulatoire: Ephoton = responsable des
ߣ
phénomènes de diffraction et de réflexion.
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CHAPITRE III: Structure électronique de l’atome
Exemple
𝒉 𝒉
x. px ≥ ou x. vx ≥ Avec px = m vx
𝟐𝝅 𝟐𝝅𝒎
Fonctions d’onde
Puisqu’on ne peut pas connaître simultanément la vitesse et la position
d’une particule microscopique (l’électron par exemple), il est alors difficile de
prévoir avec exactitude la trajectoire de cette particule. En mécanique
ondulatoire un électron se trouvant en un point de coordonnée (x, y, z) à
l’instant (t), est décrit par une fonction (x, y, z, t) appelée fonction d’onde
qui est sous forme d’un produit de deux fonctions indépendantes :
(x, y, z, t)│2 dv = 1
P = ∫ 𝑑P = 2 (x,y,z) dxdydz = 1
Tout l’espace
−𝐡𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐
H= +V = + +
𝟖𝛑𝟐𝐦 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒛𝟐
H : hamiltonien
: L’opérateur laplacien (dérivées secondes dans les 3
directions
V = Ep est l’énergie totale du système (électron)
; on considère (M).
Si deux fonctions d’ondes sont solutions, toute combinaison linéaire sera solution.
−𝐡𝟐 𝟏 𝒆𝟐
(x,y,z) - (x,y,z) = E (x,y,z)
𝟐𝐦 𝟒 𝝅𝟎 𝒙𝟐 +𝒚𝟐 +𝒛𝟐
r2 = x2 + y2 + z2 et dV = r2sinθ dr × dθ × dϕ
r [0,
Pour couvrir l'espace entier, [0, π (co − latitude)
il suffit que : [0,2π (longitude)
r2 = x2 + y2 + z2 et dV = r2sinθ dr × dθ × dϕ
Valeurs de n 1 2 3 4 5 6 7
Couche ou Orbite K L M N O P Q
𝟏
𝟏 ms = -
𝟐
ms = + 𝟐
n ≥ 0, 0 ≤ 𝓁 ≤ n-1, - 𝓁 ≤ m𝓁 ≤ + 𝓁
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CHAPITRE III: Structure électronique de l’atome
Nombres quantiques:
Degré de dégénérescence :
Exemple: Pour n=3 , le degré de dégénérescence est 32 =9
n = 3, 0 ≤ 𝓁 ≤ 2, - 𝓁 ≤ m𝓁 ≤ + 𝓁
𝓁= 0 m= 0
m= -1
n=3 𝓁= 1 m= 0
9 états dégénérés
m= +1
n=3 32 =9
m= -2 États dégénérés
m= -1
𝓁= 2 m= 0
m= +1
m= +2
orbitales.
Les fonctions d'onde associées à ces états sont: n,2,-2; n,2,-1; n,2,0 ; n,2,1 et
n,2,2.
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CHAPITRE III: Structure électronique de l’atome
Représentations graphiques des orbitales atomiques :
Chaque orbitale représente à la fois la fonction d’onde (psi) et la
distribution électronique qui en découle (probabilité de présence).
Orbitale S :
Les orbitales (S) sont caractérisées par 𝓁 =0, m=0, toutes les orbitales (S)
ou (ns) ont une symétrie sphérique car la probabilité de présence de
l’électron varie de la même façon dans toutes les directions autour de
noyau.
N.B: L’O.A. s est
représentée par
une case
quantique:
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CHAPITRE III: Structure électronique de l’atome
Représentations graphiques des orbitales atomiques :
Orbitale P :
pour 𝓁 =1, on à m=-1,0,+1, trois orbitales P on parle des orbitales Px, Py, Pz
ayant la même forme mais chacune est allongée sur une des trois axes
perpendiculaires.
0 s 0 3s
3
9 OA de même 1 p [-1, 0, +1] [3px,3pz,3py]
énergie M -13,6 Z2/9
(9 OA dégénérées) [3dxy, 3dyz, 3dz2 ,
2 d [-2,-1,0,+1,+2]
3dxz , 3dx2-y2 ]
4 N
- L'énergie à fournir à l'électron pour l'amener du niveau fondamental au dernier niveau excité : En = -13.6 Z2 / n2
électrons.
−k Z ∗ e2
Z* : charge nucléaire effective relative à l'électron. La charge
Ep(r) = r
effective tient compte à la fois de l’attraction noyau-électron et des
répulsions électron-électron : effet d’écran.
3d 1 1 1 0,35
4d 1 1 1 1 1 0,35
4f 1 1 1 1 1 1 0,35
5d 1 1 1 1 1 1 1 1 0,35
5f 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0,35
1- Représentation simplifiée de
la configuration électronique 2- Représentation dans le diagramme
énergétique
𝟓𝐁: 1s2 2s2 2p1
3- Représentation en cases
quantiques
Exemple:
Na (Z=11): 1s2 2s2 2p6 3s1 ou bien [Ne] 3s1 avec [Ne]= 1s2 2s2 2p6
Sc (Z=21): 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d1 4s2 ou bien [Ar] 3d1 4s2
avec [Ar]= 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
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CHAPITRE III: Structure électronique de l’atome
Structure électronique d’une espèce ionisée positivement:
Anion :
On ajoute à la structure un électron ou plus :
Soufre (16S): 3s2 3p4
Lan
A
CHAPITRE IV: Plan
Introduction:
L'étude de la structure électronique des atomes permet de comprendre de
manière plus approfondie la classification périodique des éléments appelée
encore classification périodique de Dimitri Ivanovitch Mendeleïev, établie
en 1869.
Le tableau périodique, reste le moyen le plus important de comparaison
entre les divers éléments chimiques. Il facilite la compréhension des
groupes d’éléments, leurs propriétés chimiques associées, et leurs
structures. De plus, cette classification permet de déterminer les formules
des composés et les types de liaison unissant les atomes dans les
molécules.
Le numéro N (ou rang) d’une période est donné par la valeur maximale
𝑛2
r=ܼ a0 avec Zeff : charge effective
݂݂݁
et a0=0,53Å rayon de Bohr
On observe que : a) rc diminue dans
une période (effet de charge) b) rc
augmente dans une colonne (effet
distance)
Energie d’ionisation:
Cette énergie correspond à l'énergie minimale qu’il faut fournir à un atome
gazeux, à l’état fondamental, donc énergie comptée positivement, pour lui
EI
arracher un électron. Soit le processus: A ----------- A+ + e-
Dans une colonne, lorsque Z augmente (en allant de haut en bas) :
- le nombre de couches augmente,
- la distance noyau - électron périphérique augmente (le rayon atomique
augmente) ⇒ « effet distance » ,
- la force d’attraction noyau – e– périphérique diminue (e– de plus en plus
libre), ⇒ l’énergie d’ionisation diminue.
Energie d’ionisation:
Cette énergie correspond à l'énergie minimale qu’il faut fournir à un atome
gazeux, à l’état fondamental, donc énergie comptée positivement, pour lui
EI
arracher un électron. Soit le processus: A ----------- A+ + e-
Dans une période, lorsque Z augmente (en allant de gauche à droite) :
- le nombre de couches est le même; mais Z augmente (le nombre de
charges + dans le noyau augmente) ⇒ « effet de charge »,
- la force d’attraction noyau - e– périphérique augmente,
- la distance noyau - électron périphérique diminue (le rayon atomique
diminue) ⇒ l’énergie d’ionisation augmente.
Electronégativité « EN »:
C'est une grandeur qui mesure l'aptitude d'un élément à attirer vers lui les
électrons au sein d'une liaison de covalence.
Dans une molécule diatomique AB si les deux atomes sont de nature
différente, le nuage électronique est déplacé vers l’atome le plus
électronégatif ⇒ apparition de charges partielles.
A + B - (B est plus électronégatif que A).
C’est une grandeur relative. Elle est évaluée par les échelles de Pauling et
de Mulliken. Quelque soit l’échelle utilisée, l’électronégativité varie dans le
même sens que le potentiel d’ionisation et que l’affinité électronique.
(EI1 + AE)
EN = (en eV)
2
(EI1 + AE)
ou EN = k (en eV)
2
Remarques:
EN augmente en traversant une période de gauche à droite et diminue en descendant un
groupe du tableau périodique.
Les éléments en bas et à gauche du tableau périodique ont tendance à céder facilement
leurs électrons de valence à un partenaire lors de la formation d'une liaison chimique. On
dit qu'ils sont électropositifs.
3 ) Les éléments en haut et à droite du tableau périodique ont tendance à capter facilement
les électrons de valence d'un partenaire lors de la formation d'une liaison chimique. On dit
qu'ils sont électronégatifs.
La différence d'électronégativité entre les atomes liés A et B: ∆𝑬 = E(A) – E(B) est donc une
mesure directe de la distribution électronique des électrons de valence qui assurent la
liaison chimique. Cette différence est le critère qui permet de classer les liaisons chimiques.
Définitions:
Ion le plus stable: l’ion le plus stable de chaque élément est celui possédant la
structure du gaz rare le plus proche.
Valence: la capacité de chaque atome à former une liaison, sa valeur est égale
au nombre des électrons célibataires.
• Atome monovalent: H, Li, Na, K, F, Cl, Br, I...
• Atome divalent: Be, Mg, Ca, O, S...
• Atome trivalent: B, Al, N, P...
• Atome tétravalent: C, Si...
Propriétés magnétiques:
• Diamagnétisme : les atomes ou molécules ne possédant pas des électrons
célibataires sont dits diamagnétique.
• Paramagnétisme : les atomes ou molécules possédant des électrons
célibataires sont dits paramagnétique.
Liaison chimique
CHAPITRE V
La liaison chimique
CHAPITRE V: Plan
La liaison chimique
Introduction
La liaison covalente dans la théorie de Lewis
Notion de charge formelle
Types de liaisons
Limites et insuffisances du modèle de Lewis
Théorie des orbitales moléculaires: Méthode : C.L.O.A.
Diagramme énergétique des O.M. des molécules
diatomiques
𝟖𝐎: 1s2 (2s2 2p4) le nombre maximum de nombre quantique principal n est 2 donc la
couche périphérique est la (2s2 2p4).
La somme des charges formelles est toujours égale à la charge globale de l’édifice.
Exemple: H3O+
Calculons la charge formelle portée par l’atome
d’oxygène:
n= 6, l= 3 et e= 1 donc: qO= +1 et qH= 1- 1- 0 = 0
Dans H3O+, c’est l’oxygène qui porte la charge +1.
Symbole : Flèche du donneur vers l’accepteur OU tiret avec des charges formelles.
- +
L’usage actuel est d’utiliser le symbolisme : AB.
Exemple: le trifluorure de bore BF3 et l’ammoniac NH3 forment un composé
d’addition.
Exemple :
1s(HA)+1s(HB)→ σs :
recouvrement axial
(σ) LIANT (fusion des
lobes)
1s(HA)−1s(HB) →σs*:
recouvrement axial
(σ∗) ANTILIANT (pas
de fusion des lobes)
Configuration électronique de H2 :
σs2 , σs*0
Indice de liaison Nl:
Nl = 1/2 (nb e− OM liantes – nb e− OM antiliantes)
Nl = 1/2 (n – n*) = 1/2 (2 - 0) = 1
N.B: On remarque que l'énergie de est inférieure à celle de σ du lithium à l'azote, mais
l'ordre est inversé à partir de l'oxygène.
Applications: voir TD
Règles de Gillespie:
1) Tous les doublets (liants X et libres E) de la couche de valence de l’atome
central A sont placés à la surface d’une sphère centrée sur le noyau.
2) Les doublets d’électrons se positionnent de telle sorte que les répulsions
électroniques soient minimales (les doublets sont situés aussi loin que
possible les uns des autres).
Géométrie de la molécule:
A : atome central
X : atome lié à A
AXmEn m : nombre d’atomes X liés à A
E : doublet libre autour de A
n : nombre de doublets libres autour de A
Règles de Gillespie:
Principe: La molécule est symbolisée par : AXmEn. Sachant que les
doublets électroniques de la couche de valence se repoussent entre eux, la
géométrie de l’ensemble sera celle pour laquelle les répulsions sont
minimales, donc les doublets électroniques sont les plus éloignés possibles.
On peut alors prévoir, à partir d’un schéma de Lewis, la Géométrie de la
molécule.
Le modèle VSEPR:
Les doublets libres et liaisons adoptent les géométries suivantes autour
de l'atome central:
Un doublet libre E occupe un volume supérieur à celui d’un doublet liant au voisinage
de l’atome central ⇒ α diminue ; α < 120°
Géométrie:
Molécule Arrangement
Géométrie Type Exemple angles
type spacial
Géométrie Molécule
de base tétraédrique
AX4 CH4 α = 109°28’
tétraédrique ou
tétragonale
Pyramide
trigonale α < 109°28’
AX3E NH3
(107°)
Molécule
α << 109°28’
coudée en
AX2E2 H2O (104°)
forme de V
ou angulaire
Énergétique
AX4E SF4
ment plus
favorable
Molécule
AX2E3 XeF2
linéaire
Géométrie
de base
Pyramide à
octaédrique AX5E BrF5
base carrée
Molécule
AX4E2 XeF4
plane carrée
2 doublets AX2
1
linéaire : α = 180°
3 doublets AX3
2 triangle plan : α = 120°, mais aussi
1 2
AX2E1 ⇒ α < 120°
4 doublets AX4
3 tétraèdre : α = 109°28’, mais aussi
AX3E1 et AX2E2 ⇒ α < 109°28’
5 doublets AX5
α = 120° , β = 90° bipyramide à 3 4
4
base triangulaire, mais aussi : AX4E1,
AX3E2 et AX2E3
6 doublets AX6
5 octaèdre : α = 90°, mais aussi :
AX5E1, AX4E2, AX3E3 et AX2E4 5
Hybridation:
OBJECTIFS DE LA THERMODYNAMIQUE.
Premier principe:
Etudier les transferts d'énergie, chaleur (Q) et travail (W), au cours des
réactions chimiques.
Déterminer Q et W dans des conditions données.
Deuxième principe:
- Prévoir l’évolution d’une transformation de la matière.
NOTION DE SYSTÈME
NOTION DE SYSTÈME
NOTION DE SYSTÈME
Transferts possibles entre le système et le milieu extérieur :
Différents types de transferts: il peut y avoir transfert d’énergie
sous forme de chaleur notée Q ou sous forme de travail
mécanique noté W ou de travail électrique noté W’.Q, W et W’
sont des grandeurs d’échange. Elles s’expriment en joule (J). Il
peut y avoir aussi transfert de matière.
Convention: les quantités (énergie, matière) reçues par le
système sont comptées positivement. Les quantités cédées au
milieu extérieur sont comptées négativement.
>0 Système <0
NOTION DE SYSTÈME
Différents types de systèmes:
Selon la nature de la frontière entre le système et le milieu extérieur, on
distingue différents systèmes:
système ouvert : il échange de la matière et de l’énergie avec l’extérieur
; exemple : une cellule vivante
système fermé : il n’échange pas de matière avec l’extérieur; exemple :
réacteur clos
système isolé: aucun transfert avec l’extérieur ( ni d’énergie, ni de
matière) exemple : ampoule scellée (isolée thermiquement), univers
système adiabatique : pas de transfert thermique avec l’extérieur;
exemple: système dans un vase Dewar.
M. OUBENALI (MIPC) AU, 2019/2020 235
CHAPITRE VII: Introduction à la thermodynamique chimique
T T
2 2
Qp = nC P dT et Qv = nC dT
V
T T
1 1
Quantité de chaleur nécessaire pour faire varier de T1 à T2 la température de
n moles de substance.
TRANSFORMATION OU PROCESSUS
Si un système S à l'état S1 au temps T1 passe à l'état S2 au temps T2, on
dit qu'il a subi une transformation. Les transformations peuvent être
classées en 2 catégories :
Une transformation réversible (lente, idéale, imaginaire,….): une
transformation théorique, constituée d’une suite continue d’état
d’équilibre.
Une transformation irréversible (naturelle, réelle, spontanée, rapide,
brutale, brusque, ou rapide…..): une transformation pour laquelle le
passage du système de l‘EI à l‘EF se fait en une (ou plusieurs) étape(s),
mais sans retour à l‘EI.
Exercice d’application 1:
Exercice d’application 2:
A) Comment évoluent les rayons atomiques quand on compare les
atomes suivants: Ga (Z= 31), As (Z= 33), Br (Z= 35), Rb (Z= 37) et Sr
(Z= 38)?
B) Les valeurs des charges nucléaires effectives Z* d’un des électrons
de la dernière couche de ces atomes sont: Ga (5,0), As (6,3), Br
(7,6), Rb (2,2) et Sr (2,85). Ces valeurs sont-elles en accord avec la
réponse donnée en A)? Pourquoi la couche nucléaire externe
(C.N.E) diminue-t-elle quand on passe de Br à Sr?
C) L’énergie de première ionisation de Rb est plus faible que celle de
Sr. Par contre la 2ème ionisation de Rb demande beaucoup plus
d’énergie que celle de Sr. Quelle est la raison de cette inversion?
M. OUBENALI (MIPC) AU, 2019/2020 247
CHAPITRE VII: Introduction à la thermodynamique chimique
Exercice d’application 3:
Elsevier.
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M. OUBENALI (MIPC) AU, 2019/2020 248