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Structure de l’
L1C001- Structure et Réactivité
Modèle de l’Atome
Jean Perrin (F-1870-1942), (modèle planétaire, mise en évidence de la nature matérielle des électrons)
Joseph John Thomson (GB-1856-1940) (détermination du rapport e/m 1897)
Robert Mullikan (US-1869-1953) (détermination de la charge e de l’électron 1910)
Expérience de Rutherford
99% des particules traversent la feuille d’or mais d’autres sont diffusés Feuille d’or
Charge fixe (massive) positive qui dévie les particules α , déviation dépendant de la masse du noyau = calcul de la Masse Atomique
Expérience de Rutherford : la matière est concentrée sous
la forme de « noyaux » chargés positivement
’Atome
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RUTHERFORD/PERRIN : L’ATOME EST CONSTITUÉ D’UN NOYAU CONCENTRANT LA MASSE ET LES CHARGES
POSITIVES (PROTON ET NEUTRON) ET D’ELECTRONS GRAVITANT AUTOUR DU NOYAU A GRANDE DISTANCE
’Atome
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Le nombre de proton que contient un noyau est appelé NUMERO ATOMIQUE noté Z
La charge du noyau est donc égale a Z.e => Z est aussi appelé nombre de charge.
LES NUCLEIDES
Un atome est donc un noyau contenant des protons (Z) et des neutrons (N), avec A= N+Z, et Z électrons
Un Nucléide c’est un élément chimique donc caractérisé par un numéro atomique et un nombre de masse
Nombre de Masse A
Numéro Atomique Z
X Nucléide ou élément chimique
Exemple:
12 16 14 35 248
C O N Cl Ds
66 88 77 17 110
ISOTOPIE
Pour un élément X donné, défini par Z, il peut exister plusieurs nucléides. C’est à dire, une même
valeur de Z mais une masse atomique , A différente: A’, A". Les atomes sont alors dit isotopes mais
il s’agit du même élément car Z est identique.
A A’ A"
Z
X X Z
X Un seul élément plusieurs isotopes
Z
Exemple: le Carbone
13 14
12
C 6
C 6
C
6
Stable (A= 2Z) Stable Instable décomposition spontanée:
radioactif = datation
-> Des atomes peuvent différer par leur nombre de masse, A, tout en ayant le même Z: Les isotopes
auront donc les mêmes propriétés chimiques (d’ou la possibilité de marquage en diagnostic médical)
mais aussi la difficulté de les séparer (seule la masse diffère : ultracentrifugation)
’Atome
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Il y a 103 éléments courant mais 110 ont été mis en évidence (même de façon très brève)
Les 92 premiers sont naturels (sauf 43Tc et 61 Pm (prométhium) ). Les autres sont artificiels.
Les CORPS SIMPLES sont constitués d’un seul élément même numéro atomique
Exemple: dioxygène, O2, l’ozone, O3, le dihydrogène, H2 ou le soufre S8
Les CORPS COMPOSES sont constitués d’au moins deux éléments de numéro
atomique différent
Exemple: l’eau, H2O, l’eau oxygénée, H2O2, l’ammoniac, NH3 ou le benzène C6H6
’Atome
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Masse Atomique
La masse d’un atome est de l’ordre de 10-27 kg. Cette échelle est mal adaptée aux atomes
Les chimistes ont donc proposé une autre unité de mesure
Pour un nucléide contenant A nucléons de masse approximativement 1u, sa masse atomique est de A.u
->La masse atomique (m) exprimé en u.m.a est donc égale numériquement et approximativement à A
->A l’exception du carbone 12, la masse d’un nucléide n’est jamais un nombre rigoureusement entier
(masse relative)
Les Tables donnent les valeurs numériques des masses atomiques des éléments, (masse naturelle), il
s’agit de la moyenne pondérées des masses des nucléides (isotopes) composant l’élément.
’Atome
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Masse Moléculaire: c’est la masse d’une molécule, elle s’obtient en additionnant les masses des
atomes composant la molécule
Masse Molaire
Le concept de masse atomique,uma, permet de représenter la masse des atomes par des nombres
maniables mais c’est une échelle microscopique difficilement mesurable en pratique.
L’observation est au niveau macroscopique, c’est a dire sur les propriétés d’un ensemble d’atomes ou
de molécules
Pour définir un nombre unique d’atome ou de molécule permettant les comparaisons, le nombre d’Avogadro,
NA, a été introduit.
Définition (1): Une mole, (symbole mol) est une quantité ou un ensemble qui contient NA unité
une mole d’H2O = NA molécule d’H2O
une mole d’Ar = NA atome d’Argon
on peut parler d’une mole d’électrons, d’ions, de nucléons etc ….
Définition (2): 0,012 kg de l’isotope 12C contient NA atome de 12C. C’est une quantité mesurée
NA = 12 10-3/(12 x 1.6605 10-27) = 6,02296 1023≈ 6,023 1023
12 1
6C 1H
M( ) = 12,00 g.mol-1 M( ) = 1,00 g.mol -1
16
8O Cl
M( ) = 16,00 g.mol-1 M( ) = 35,49 g.mol-1
17
L’atome est donc constitué d’un noyau comportant l’essentiel de la matière (caractérisé par A et Z) et de Z
électrons. Des nucléides de même numéro atomique, Z, mais de nombre de masse , A, différent ont les mêmes
propriétés chimiques.
L’objet de la chimie, entre autres choses, c’est l’étude de la réactivité des atomes et des molécules (en tant
qu’assemblées d’atomes). C’est à dire de la façon dont les atomes ou les molécules réagissent entre eux et sont
transformés au cours de la réaction chimique. Il s’agit de la formation et/ou de rupture de liaison chimiques.
La liaison chimique engage des électrons d’ ’atomes différents. Ainsi lors d’une réaction chimique les
caractéristiques fondamentales de l’atome, c’est à dire la composition du noyau, ne sont pas modifiées, seule
la répartition électronique autour du noyau est modifié.
Modèle planétaire : noyau positif entouré d’électrons négatifs. Cela suppose un mouvement des électrons
autour du noyau de sorte qu’une force centrifuge s’oppose à l’attraction électrostatique entre le noyau et les
électrons. Or une particule chargée impliquée dans un mouvement circulaire émet un rayonnement et donc une
partie de l’énergie des électrons serait transformée en énergie lumineuse. Cette perte d’énergie se traduirait par
une trajectoire de plus en plus proche du noyau d’où l’impossibilité d’une telle structure.
’Atome
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L’électron a une charge exactement opposée à celle du proton sa masse est d’environ 1800 fois plus
faible, son rayon est < a 10-18 m (contre 10-15 m pour le proton)
Le volume réellement occupé par les particules (noyau + électrons) est environ 10-15 fois plus petit
que le volume effectif de l’atome: le volume réel est donc essentiellement celui occupé par le nuage
électronique
Nuage électronique
Zone d’évolution des électrons
Z électrons
Essentiel du volume
Z Protons
Noyau
Essentiel de la masse N Neutrons
Donc
Masse Atomique = A = Z+N
Numéro Atomique = Nombre de protons =Nombre d’électrons = Z
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A l’état stable , l’atome est dans son état fondamental, soumis à une décharge électrique dans un tube a
vide, il passe dans un état excité. Le retour à l’état fondamental (10-8s) s’accompagne de l’émission d’un
rayonnement présentant des raies d’émissions caractéristiques.
Deux bandes à 589 et 589,59 nm : utilisé dans les lampes à vapeur de sodium pour éclairage public
couleur orangée caractéristique
’Atome
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Spectre d'absorption :
En ce qui concerne les spectres d'absorption, on aura comme spectre "le complémentaire" du
spectre d'émission, avec en fond le spectre de la lumière utilisée pour réaliser l'expérience (ici
de la lumière solaire)
Ce spectre est obtenu par irradiation de la matière et l'on observe un spectre de raies sombres
sur fond de spectre thermique.
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Visible: 400-800 nm
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Le spectre d’émission est constitué de plusieurs séries de raies découvertes par différents chercheurs :
notation Hα Hβ Hγ Hδ
λ(nm) 656,3 486,1 434,0 410,2
Couleur Rouge Bleu Indigo Violet
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The four visible hydrogen emission spectrum lines in the Balmer series. H-alpha is the red line at the right.
Toute les séries présentent la même structure: à l’intérieur d’une série , elle décroissent en intensité
lorsque λ diminue en même temps qu’elle sont de plus en plus rapprochées
Johannes Rydberg (SW-1854-1919) et Walter Ritz (CH-1878-1909) montrèrent en 1888 que les longueurs
d’onde de toutes les raies pouvaient se mettre sous la forme :
Raie limite
Raie de tête
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Notamment l’effet Photo-Electrique en 1887 décrit par Heinrich Hertz (D-1857-1894) avec une plaque
métallique qui soumise à une lumière émet des électrons dont la quantité dépend de l’intensité lumineuse.
e-
λ < λ0
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Les échanges d’énergie entre la lumière et la matière ne sont pas continus mais discontinus. Ils ont lieu
pour des valeurs discrètes de l’énergie.
La lumière est ainsi considérée comme un faisceau de particules qui seront appelés photons
dès 1920.
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Modèle de Bohr
Pour rendre compte de la discontinuité des spectres d’émission de l’Hydrogène, Bohr suggère :
-1: Les électrons des atomes ne peuvent se mouvoir que sur des orbites privilégiées
-2: Chaque orbite correspond à une valeur déterminée de l’énergie de l’électron: celle-ci ne peut
donc varier de façon continue : E est quantifiée donc discontinue
-3: Il n’existe pour chaque atome qu’un certain nombre de niveau d’énergie permis
E2
E1
Sur une orbite donnée l’électron n’émet, ni n’absorbe d’énergie : état stationnaire
S’il passe d’un niveau E1 à un niveau E2 il y a absorption (ou émission) d’un rayonnement de fréquence
W = 1/2 m0v2 + Ep
1 e2
Le terme d’énergie potentielle Ep = - x
4πε0 r
’équilibre, la force d’attraction électrostatique, qui attire l’électron, est égale à la force centrifuge, qui l’éloigne
A l’
1 e2
m0 v2/r = x = -Ep/r => Ep = - m0v2
4πε0 r2
On obtient donc l’énergie d’un niveau électronique dans l’atome d’hydrogène
1 e2 1 Ze2
W = - 1/2 m0v2 = - x Hydrogénoïdes (1e-, Z protons) W =- x
4πε0 2r 4πε0 2r
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Sur une orbite donnée l’électron n’émet ni n’absorbe d’énergie : état stationnaire
S’il passe d’un niveau E1 a un niveau E2 il y a absorption (ou émission) d’un rayonnement de fréquence
Les électrons des atomes ne peuvent se mouvoir que sur des orbites privilégiées
Le moment cinétique orbital, σ, de l’électron est quantifié (il ne peut prendre que certaines valeurs discrétes)
σ = m0rv = n (h/2π)
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1 e2
W = - 1/2 m0v2 = - x donc m0v2 = e2/4πε0r => (m0v)2 = m0e2/4πε0r
4πε0 2r
L’énergie des niveaux, quantifiée par l’intermédiaire de r, est alors donnée par
1 e2 e2 1
En = - x = - x
4πε0 2rn 8πε0 .a0 n2
1
En = - 13,6 x (eV)
n2
1
En = - 21,76 10-19 x (J)
n2
Transition de n1 à n2:
Atome à Z protons mais où il ne reste plus qu’un seul électron: on remplace alors la charge du noyau par +Ze
Au lieu de +e dans l’atome d’hydrogène
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En fait le modèle de Bohr présente encore des insuffisances, (impossibilité de traiter des atomes plus lourds
à plusieurs électrons) même si il a pu confirmer les théories de la quantification de l’énergie de Planck
De plus l’introduction de la quantification était arbitraire et le modèle basé sur la mécanique classique
Nécessité d’une théorie plus complète basée sur la nature ondulatoire des particules Physique Quantique
La théorie de la RELATIVITE RESTREINTE développé par Albert Einstein est basée sur la dualité onde-
corpuscule, elle permet d’associer à une particule de masse m et de quantité de mouvement p (produit de
la masse par la vitesse) une Energie, E telle que
E2=m2c4 +c2p2
Pour aller plus loin, si on peut représenter une onde comme un faisceau de particules, on peut aussi
représenter un faisceau de particules comme une onde
Ce concept a été généralisé par Louis de Broglie, en 1924, pour les électrons , neutrons et protons
Quelques Notions
Pour voir et étudier des petites particules, il faut envoyer un rayonnement de très courte longueur d’onde
C’est à dire de l’ordre de grandeur des particules et donc de grandes énergies (E = hc/λ) ce qui perturbe
la particule et donc modifie ses propriétés !
∆x.∆p ≥ h/2π
Ceci n’est donc pas compatible avec la mécanique classique qui suppose (sur une trajectoire) de connaître
précisément position et vitesse (modèle de Bohr)
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L’électron est une onde (De Broglie) dont l’énergie est quantifié (Bohr)
Dans un mouvement périodique (circulaire oscillant autour d’un point d’équilibre), sous l’action d’un
champ de forces duquel la particule ne peut s’échapper: une onde doit retourner à son état initial au
bout d’un nombre entier de longueur d’onde:
2πr = nλ
Ψ (x,y,y,t) qui est solution de l’équation de Shrödinger (E énergie totale du système, V énergie potentielle)
Ψ n’a pas de signification physique mais elle contient toute l’information accessible concernant la particule
Elle permet ainsi de calculer l’énergie de l’électron et sa probabilité de présence dans une région donnée de
l’espace.
z
dz
dx
dy
y
x
La probabilité de présence de l’électron dans un élément de volume d3v = dx.dy.dz entourant le point m
: la « chance » de trouver l’électron dans cet élément. Elle dépend de Ψ(x,y,z)2
d3P = Ψ(x,y,z)2.dx.dy.dz
M
Ψ(r, θ,ϕ) = R(r). Θ(θ) .Φ(ϕ) θ
r
Pour H, l’ équation de Schrödinger ne peut être résolue y
que pour certaines valeurs de E (valeurs propre) ϕ
x
E = - (m0e4 / 8ε02h2) .(1/n2) = -13,6/n2 (eV) x= r sin θ cos ϕ
y= r sin θ sin ϕ
z = r cos θ
On retrouve l’énergie des niveaux
électroniques de l’atome de Bohr
Orbitales Atomiques
Ψ(r, θ,ϕ) = R(r). Θ(θ) .Φ(ϕ) dépend en fait de 3 nombres quantiques n, l, m qui
décrivent l’électron et qui apparaissent lors de la résolution de l’équation
Toute les régions de l’espace où pour un électron donné cette densité est
maximale forme l’Orbitale Atomique
Pour une même valeur de En, il y a plusieurs orbitales atomiques qui diffèrent
par la valeur des nombres quantiques, n, l, m.
n>0 il définit l’énergie moyenne de l’électron situé dans la couche électronique correspondante
’énergie de l’
n quantifie l’ ’électron
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0 ≤ l ≤ n-1
-l≤ m ≤+l
Pour n = 1 couche K
un seul état possible pour l’électron
Pour n = 2 couche L
4 état possible pour l’électron le niveau est
dégénéré
Pour n = 3 couche M
9 état possible pour l’électron le niveau est
dégénéré
2s 2p -3,4
n=2
1s
n=1 -13,6
Chaque électron est donc localisé dans un volume de l’espace (orbitale atomique) ou la probabilité de le
trouver est très élevé
Chaque orbitale est caractérisée par 3 nombres quantiques (qui apparaissent lors de la résolution de
l’équation de Shrödinger): n, l et m
Pour l’atome d’hydrogène l’électron est délocalisé dans un volume de l’espace qui malgré tout est fini:
pour r > 3a0 la probabilité de trouver l’électron 1s est très faible on parlera ici d’une orbitale sphérique
Il est important pour comprendre la formation des molécules de représenter spatialement les OA.
Orbitale type s
z
Les fonctions d’ondes 1s et 2s ne dépendent que du rayon r
θ M
r
y
ϕ
x
c’est primordial pour comprendre la formation des liaisons chimiques et la forme des molécules
Orbitale type p
Orbitales px, py et pz
Pour px : symétrie de révolution autour de l’axe Ox
yOz est un plan d’antisymétrie (changement de signe de l’orbitale)
yOz est un plan nodal : px s’annule en O
Pour un électron décrit par l’orbitale px la probabilite de présence est maximale selon l’axe x et nulle
selon les axes y et z ainsi que sur le noyau c’est une ORBITALE DIRECTIONELLE
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Orbitale type d
Pour dxy, dxz et dyz la probabilité de présence est maximale selon la bissectrices des axes x, y et z
Pour dx2-y2, la probabilité de présence est maximale selon les axes x, y et pour dz2 selon l’axe z
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N
Hydrogene
Il y a donc pour l’atome d’hydrogène un moment magnétique (parallèle ou antiparallèle au champ): le spin
Ce moment est en fait porté par l’électron de l’atome d’hydrogène indépendamment de l’OA (moment
intrinsèque)
On a définit le nombre magnétique de spin ms qui ne peut prendre que des valeurs comprise entre -s et +s
par saut d’une unité
Ex: l’électron s = 1/2 donc deux valeurs de ms -1/2 et +1/2 (on parle du spin de l’électron)
L’état quantique de l’électron dans une entité chimique est entièrement décrit par la donnée du
quadruplet (n, l,ml et ms) les trois premiers définissent son énergie et l’Orbitale Atomique
le quatrième, ms , son état magnétique
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Selon leur état (représenté par les 4 nombres quantiques) l’électron évolue dans une zone
d’espace appelés Orbitale Atomique (zone de plus grande probabilité de présence), Ψ n,l,m
n>0 il définit l’énergie moyenne de l’électron situé dans la couche électronique correspondante
n quantifie l’énergie de l’électron Pour l’hydrogène E = -13,6/n2 (eV)
Hydrogénoïdes
Pour les hydogénoïdes (1 seul électron mais noyau différent de celui de H : Z>1)
Tout ce que l’on a vu est vrai pour les orbitales
En = - 13,6 Z2/n2 (eV)
Atomes Poly-électroniques
Il y a plusieurs électrons donc les interactions à prendre en compte sont celles entres les électrons et le
noyau. Mais aussi celles entre les électrons
Ex :Helium 2
4He : 2 électrons, 2 protons et 2 neutrons
Contrairement à l’atome d’hydrogène E(2s) ≠ E(2p) car l’écrantage des électrons sur l’orbitale 2p par
les électrons 1s est plus fort que celui des électrons sur l’orbitales 2s du fait de la forme des orbitales
Resserrement des niveaux lorsque n augmente il y a alors un recouvrement entre les niveaux des
couches successives E(4s) < E(3d)
’énergie dépendent donc a la fois de n et de l
Les niveaux d’
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les trois premiers définissent son énergie et l’Orbitale Atomique, le quatrième ms son état magnétique
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’un Atome
Configuration électronique d’
Le remplissage des niveaux électroniques d’un atome à l’état fondamental doit obéir à une règle
fondamentale de la mécanique quantique:
’exclusion de Pauli: Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir les
Principe d’
4 même nombres quantiques
Une sous couche qui contient le maximum d’électrons permis est dite saturée
La couche de niveau n contiendra au maximum 2n2 électrons
Cela correspond à une occupation des niveaux d’énergie électronique les plus bas
1-Dans un atome poly électronique, l’ordre de remplissage des sous couches (caractérisées
par n,et l) correspond à la somme (n+l) croissante
2-Quand deux sous couches ont la même valeur pour la somme n+l, la sous couche qui est
occupée la première est celle dont le nombre quantique principal, n, est le plus petit.
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7 (7) 7s (8) 7p
2 (3) 2p
(2) 2s
1 (1) 1s
l
0 1 2 3
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Structure de l’
H: (Z = 1) 1s1
E
He : (Z= 2) 1s2 (les deux électrons sont appariés : sous couche 1s saturé)
E E
Li: (Z=3) 1s2 2s1 les deux valeurs de ms sont possibles
l’électron non apparié est dit célibataire
Be (Z= 4) 1s2 2s2 les deux sous couches sont saturées = > électrons appariés
E E E
(ms = 1/2)
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Structure de l’
Carbone Z= 6 1s22s22p2
E E E
?
Le principe de Pauli n’impose aucune relation entre les spins: le niveau d’énergie est dégénéré
Régle de Hund : Quand un niveau d’énergie est dégénéré et que le nombre d’électrons n’est pas
suffisant pour saturer le niveau, l’
’état de plus basse énergie est obtenu en utilisant le maximum
’OA: les spins des électrons non appariés étant parallèles
d’
Carbone Z= 6 1s22s22p2
(1787) Lavoisier et Claude Berthollet (F-1748-1822) listent les 33 éléments alors connus
En 1807 le concept des triades basés sur les analogies de propriétés : alcalino-terreux (Ca, Sr, Ba)
alcalins (Li, Na, K) et halogènes (Cl, Br, I)
On voit alors apparaître la notion de famille chimique et la notion de périodicité dans les propriétés
chimiques des éléments
Les premiers modèles datent de 1862 basés sur le concept de la Masse Atomique croissante et
regroupement par famille de propriétés chimiques voisines en partant de l’élément le plus léger
(1865)
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Classification Périodique
Pour tenir compte de la périodicité il inverse des éléments (Te M 127,6 avant I
126,9…) mais surtout Il laisse libre des cases qui lui permettent de prédire les
propriétés des éléments manquants tels que Ga, Sc, ….
La découverte des gaz rares en 1894-1900 amena les chimistes et physiciens à ajouter une nouvelle
colonne
C’est la découverte de la structure de l’atome (charge du noyau) qui permis une explication rationnelle du
tableau périodique la place dans le tableau dépend du numéro atomique (les propriétés chimiques étant
liés aux électrons)
Classification Périodique
Co Ni Te I
Z 27 28 52 53
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Classification Périodique
• Les atomes d’une même
colonne donnent des ions
’appelle une période
Une ligne s’ stables ayant la même charge.
Ex: Cl- et F-
1 18
Dans une colonne, les atomes
ont le même nombre d’électrons
1H sur la couche externe 2
He
1s1 2 1s2
13 14 15 16 17
Li Be Ne
3 4 5
B 6
C
7
N 8
O 9F 10
1s2 2s1 1s2 2s2 1s2 2s22p1 1s2 2s2p2 1s22s22p3 1s22s22p4 1s22s22p5 1s22s22p6
Na Mg 13
Al Si P S 17
Cl Ar
11 12 14 15 16 18
La classification actuelles se présente sous la forme d’un tableau de 7 lignes (les périodes)
et 18 colonnes : les éléments chimiques d’une même colonne constituent une famille chimique et ont
des propriétés chimiques voisines car le comportement chimique est liés aux électrons externes dits de
valence
La ligne représente une période = une valeur donnée de n (Energie Moyenne) En = - 13,6 Z2/n2 (eV)
La colonne une terminaison électronique identique qui définit la famille chimique ou le groupe
1 ns1 alcalins, 2 ns2 alcalino-terreux 7 ns2np5 halogènes ….
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Structure de l’
Le comportement chimique est déterminé par les électrons périphériques (les plus externes)
Classification = Remplissage par Bloc dont le nombre dépend de la dernière sous couche occupée définie
par le nombre quantique secondaire, l.
Bloc s : corps simples tous des métaux très facilement oxydables ( perte d’un électron) (2 cases)
Bloc d : corps simples correspondant à des métaux (évolution peu marquée des propriétés) (10 cases)
Bloc p : corps simples de nature beaucoup plus variée (métaux, non métaux ) et corps simple de structure
variée (atome ou molécule tel que O2 I2…) grandes variation des propriétés chimiques d’une colonne à
l’autre (6 cases 3 OA de type p)
Bloc f lanthanides et actinides peu d’évolution des propriétés (14 cases 7 0A de type f)
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Quand une couche est complète on a définit une période (ligne) la colonne définissant la famille chimique
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
ns1 ns2 ns2np1 ns2np2 ns2np3 ns2 np4 ns2np5 ns2 np6
Alcalins alcalino halogènes gaz noble
terreux
Dans la partie gauche du tableau on distinguera les métaux (caractérisés par leurs tendances à perdre
des électrons pour former des cations (Na -> Na+ + e-) et à acquérir la configuration électronique du gaz
rare qui les précède (plus stable car la couche est saturée)
Dans la partie droite on aura les non métaux (halogènes entre autres) qui ont tendance à former des
anions en gagnant un électron pour acquérir la configuration du gaz rare qui le suit (Cl+ e- -> Cl-)
La séparation entre non métaux et métaux se fait par une diagonale passant par les éléments
B, Si (Ge, As) Sb, Te : ces éléments sont des semi-métaux
Métaux : bon conducteur, malléables, ductiles oxydes basiques avec un point de fusion élevé
Non Métaux: isolants, cassant oxydes basiques avec bas point de fusion
Semi-métaux: la conductivité augmente avec la température, cassants , oxydes amphotères (acide et basique)
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’Atome
Structure de l’
Remarque : H et He sont à part de ces grands ensembles He en tête des gaz rares (1s2 ) et H n’est pas un alcalin mais 1s1
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’Atome
Structure de l’
Rayon covalent = c’est celui d’un atome dans une molécule homonucléaire
On appelle rayon atomique covalent (ou unicovalent) la moitié de la longueur d’une liaison simple entre
deux atomes de cet élément (distance internucléaires)
Chaque fois que l’on passe à une nouvelle période le volume croit brusquement
r(Α)
Au sein d’une même ligne (n fixé) il y a contraction des OA lorsque croit la charge du noyau en raison des
forces attractives de coulomb. le fait d’ajouter un électron supplémentaire fait augmenter Z d’une unité alors
que la constante d’écran varie peu (l’électron supplémentaire est au dernier niveau)
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
Classification Périodique : Evolution des Propriétés des Atomes
Rayon ionique
LE RAYON D’UN CATION (charge >0) est toujours nettement plus petit que celui de l’atome
(la perte d’un électron s’accompagne d’une diminution de l’effet d’écran et donc d’une augmentation
de l’attraction des autres électrons par le noyau)
LE RAYON D’UN ANION (charge <0) est toujours nettement plus grand que celui de l’atome
(le gain d’un électron entraine une augmentation de l’effet d’écran et donc une diminution de l’attraction des
électrons par le noyau)
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
C’est l’énergie nécessaire pour extraire, à l’atome gazeux isolé, l’électron le plus externe
(c’est le potentiel qu’il faut appliquer à une charge e- pour l’envoyer à l’infini)
Ionisation multiple si l’atome possède plusieurs électrons, il existera plusieurs potentiels d’ionisation,
mais IE augmente avec le nombres d’électrons
L’énergie de première ionisation est toujours la plus faible
IE augmente dans une période des alcalins aux gaz nobles (de gauche à droite du tableau)
car charge du noyau augmente
IE diminue quand n augmente dans une famille (de haut en bas de la colonne)
car le rayon atomique augmente
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
Na 496 4 560
Mg 738 1 450 7 730
Al 577 1 816 2 881 11 600
Si 786 1 577 3 228 4 354 16 100
P 1 060 1 890 2 905 4 950 6 270 21 200
S 999.6 2 260 3 375 4 565 6 950 8 490 27 107
Cl 1 256 2 295 3 850 5 160 6 560 9 360 11 000
Ar 1 520 2 665 3 945 5 770 7 230 8 780 12 000
L’ionisation multiple est très coûteuse en énergie surtout l’arrachement du dernier électron
C’est l’énergie libérée par la réaction de capture d’un électron par un atome gazeux
-A.E.
M (gaz) + e- M -(gaz) ∆H = - A.E. (eV/at ou J/mole)
Les conventions thermodynamiques impliquent qu’une énergie libérée doit être comptée négativement
Les halogènes ns2np5 captent spontanément un électron pour atteindre la structure stable du gaz rare le
plus proche ns2np6
Réaction exothermique qui libèrent de l’énergie et leur affinité électronique est donc positive
Au contraire un alcalinoterreux (ns2 ) couche saturée n’a pas tendance à attirer un électron
La réaction n’est pas spontanée et il faut lui apporter de l’énergie (réaction endothermique) donc l’affinité
électronique est négative
AE <0 AE >0
Alcalins halogènes
Alcalins : passage aux alcalino-terreux ns1 à ns2 on sature la couche : stabilisation => AE >0
Colonne de l’Azote : on passe de ns2np3 (sous couche à moitié remplie spin maximal) à ns2np4 sous
couche incomplète mais diminution du nombre de spin : déstabilisation => AE <0
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
Affinité Electronique
L1C001 Structure et Réactivité
’Atome
Structure de l’
La configuration électronique ns2np6 (gaz noble) sera considérée comme une référence de stabilité
= > les éléments chimiques auront un comportement chimique qui les conduit à cette configuration (règle
de l’octet) surtout valable dans cette seconde période où les e- d n’interviennent pas
Règle de l’ Octet: Au cours de leur transformation chimique, les atomes de numéro atomique Z
supérieurs ou égaux à 5 évoluent de façon à avoir huit électrons (un octet) sur leur couche externe.
C’est ce comportement que l’on retrouve dans la variation de l’AE (affinité électronique) et de IE
(énergie de première ionisation)
L1C001 Structure et Réactivité
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Structure de l’
Classification Périodique : Evolution des Propriétés des Atomes
Electronégativité :
C’est un concept lié à la formation d’une liaison chimique entre deux atomes A et B différents
L’AE et IE différent d’un atome à l’autre, dans la molécule AB les deux atomes n’ont pas la même aptitude
à attirer les électrons de la liaison (mise en commun de deux électrons)
L’electronégativité , noté χ, traduit la capacité d’un élément à attirer les électrons dans un doublet de liaison
Echelle de Mulliken:
Comme IE et AE varient de manière similaire dans le tableau périodique on a facilement la variation de χM (X)
χM (X)
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Classification Périodique : Evolution des Propriétés des Atomes
Interprétation
Si A est plus électronégatif que B, il attire le doublet et sera donc plus négatif et donc la
réaction aura lieu selon (2) ce qui suppose
∆H2 < ∆H1 c’est à dire IE(B) -AE (A) < IE(A) -AE (B) donc χB <χA
Electronégativité : Echelle de Pauling (la plus couramment utilisée par les chimistes)
Elle est basée sur les données thermodynamiques relatives aux énergies de liaison. Un coefficient c égal
à 4 ayant été attribué a l’atome le plus électronégatif, le Fluor, F.
Son modèle repose sur les énergies de dissociation DAB de la molécule hétéronucléaire AB, comparées à
celles (plus faibles) des molécules homonucléaires AA et BB, respectivement DAA et DBB
Dans l’échelle de Pauling, la différence d’électronégativité entre A et B , ∆χp = χp(A)-χp(B) est égale à
Un élément de faible électronégativité aura tendance à former un cation : c’est le cas des métaux
Un élément de forte électronégativité aura tendance à former un anion : c’est le cas des non métaux
Dans la molécule AB si les électronégativités sont voisines, la liaison sera covalente (CH)
Dans la molécule AB si les électronégativités sont très différentes, la liaison sera ionique (NaCl)