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Les phénomènes de
diffraction et
d’interférences
s’interprètent par le
caractère ondulatoire
de la lumière.
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- La distance séparant deux franges brillantes (ou sombres) consécutives est appelée
interfranges, elle est liée à la longueur d’onde.
1.Temporelle :
2.Spatiale :
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II-3. Le spectre électromagnétique
Représente la répartition des ondes électromagnétiques en fonction de leur
longueur d'onde, de leur fréquence ou bien encore de leur énergie (figure ci-dessous).
Expérience de Planck :
Le rayonnement est quantifié, l’énergie est émise en forme de quanta, et sa
valeur est un multiple entier de h(ces quantas sont baptisés photons…)
𝒄
E = h .= h .
𝝀
E:représente l'énergie,h: la constante de Planck (h=6,622.10-34J.s-1), la fréquence
du rayonnement,c:la vitesse de la lumière (c = 3.108 m/s ), λ:la longueur d'onde de la
radiation émise.
Hypothèse de Planck
Planck émet l’hypothèse qu’un oscillateur peut absorber ou Émettre de
l’énergie par quantités discrètes appelées quanta, chaque quantum d’énergie étant
fonction de la fréquence
𝒄
ΔE = n.h.ν = n.h.
𝝀
h est un petit nombre qui permet de rendre l’augmentationde l’énergie infiniment
petiteh= 6.62 x 10-34J s (constante de Planck)n = 1, 2, 3 ...
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Spectre d’absorption : la lumière traverse un échantillon dans son état
fondamental et on observe à l’issu de cette traversée un spectre d’absorption.
Spectre d’émission : on excite la matière qui émit pour retourner à son état
stable, une lumière.
Lorsque la source de rayonnement estde la lumière blanche, comme la lumière
solaire ou celle provenant de solidesincandescents (ampoules au tungstène), la
dispersion par le prisme forme unspectre continu.
Spectre continu
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Spectres d’émission de l’hydrogène (a), l’hélium (b) et spectre d’absorption de
l’hélium (c).
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II-6. MODELE DE BOHR
• L'électron ne rayonne aucune énergie lorsqu’il se trouve sur une orbite stable (ou
stationnaire)
• Le moment cinétique Le de l'électron sur l’orbite est un multiple de h/2π
ℎ
(quantification du moment cinétique) : Le= mvr = n. = n.ћ avec n : est un entier
2𝜋
• Lorsqu'un électron change d’orbite, il émet ou absorbe de l'énergie : ∆E = h.ν
Les expériences d’absorption ou d’émission
de la lumière par un gaz atomique montrent
que la lumière n’est absorbée/émise qu’a
certaines fréquences discrètes.
Cet ensemble de fréquences constituent le
spectre de l’atome et joue le rôle de sa carte
d’identité.
L’électron de masse m, décrit à une vitesse uniforme v une circonférence de rayon r,
est soumis à deux forces égales :
Force d’attraction = force centrifuge d’où Fatt = Fcent
1 𝑒2
- Force d’attraction coulombienne : F1= .
4𝜋𝜀𝑜 𝑟 2
-12 2 -1 -2
𝜀𝑜 = 8,85.10 c N m (𝜀𝑜 : Primitive du vide)
m.v 2
- Force centrifuge F2 F2= m a = (a: accélération)
r
1 𝑒2 m.v 2 𝟏 𝒆𝟐
- A l’équilibre on a F1=F2 . 2= r= . 𝟐 (Eq1)
4𝜋𝜀𝑜 𝑟 r 𝟒𝝅𝜺𝒐 𝒎𝒗
Energie totale = Energie potentielle + Energie cinétique
∞ ∞ 1 𝑒2 𝟏 𝒆𝟐
Energie potentielle : Ep =-W= ∫𝑟 𝐹𝑎𝑡𝑡 . 𝑑𝑟 = -∫𝑟 . 2
. 𝑑𝑟 = - .
4.𝜋.𝜀𝑜 𝑟 𝟒.𝝅.𝜺𝒐 𝒓
1 1
avec ∫ 2 . dx = -
𝑥 𝑥
W : le travail qu’il faut fournir pour éloigner l’électron du noyau jusqu’à l’ionisation
de l’atome (éloigner l’électron à l’infini)
1 1 1 e2
Energie cinétique : Ec = mv = 2
. en utilisant l’équation I
2 2 4. . o r
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1 𝑒2
ET = EC + EP= - . (Eq2)
8.𝜋.𝜀𝑜 𝑟
𝑒2 𝟏
ET = - . avec 𝜀𝑜 = 8,85.10-12 c2N-1m-2
8𝜋𝜀𝑜 𝒓
1) L’électron ne peut se situer que sur certaines orbites bien précises ou permises, de
telle sorte que son énergie reste constante.
2) Lorsque l’électron absorbe ou émet de l’énergie, il change d’orbite ou de niveau
d’énergie.
𝜺𝒐 𝒉𝟐 𝑛2 𝑛2
rn = 𝒏𝟐 ou rn = ao . = 0,529. en Ao
𝝅.𝒎.𝒆𝟐 .𝒁 𝑍 𝑍
𝒎.𝒁𝟐 .𝒆𝟒 𝟏 𝒁𝟐 𝒁𝟐
E(n) = - . ou En = E1. = -𝟏𝟑, 𝟔. (eV)
8.𝜀𝑜2 .ℎ2 𝒏𝟐 𝒏 𝟐 𝒏𝟐
7
𝟏 𝒎.𝒁𝟐 .𝒆𝟒 1 1 1 1
ῡ= = .( − ). Z2 = Z2.RH ( − )
𝝀 8.𝜀𝑜2 .ℎ3 𝑐 𝑛12 𝑛22 𝑛12 𝑛22
𝐙.𝐞𝟐 𝟏 𝐙 𝐙
V(n) = - . ou V(n) = -Vo . = - 2,19.106 . (m/s)
𝟐𝐡𝛆𝐨 𝐧 𝐧 𝐧
1 m.e 4 1
Or, pour l’atome H : En = - = -13,6 (en eV)
n 2 8. o2 .h 2 n2
L’écart d’énergie entre deux niveaux ni et nf s’écrit :
Δhν = E f Ei 2 2 (en eV)
1
n f ni
c 6,62.1034 ( J .s ).3.108 m / s
Δhν = h = (en Joule)
m
Ionisation : perte -e
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Transition : 1 → ∞
∆E = E∞ - E1 = 0 – E1 = - E1H > 0 avec E1H = -13,6 eV
Exemple :
+1
2He ,3Li+2, 4Be+3 ou de manière générale : zX+(z-1)
𝒏𝟐 𝐸𝑜 𝒁𝟐
r n = ao . = en Ao et ET(n) =- 2
= -𝟏𝟑, 𝟔. (eV)
𝒁 𝑛 𝒏𝟐
II-9.2. Longueur d’onde des raies du spectre d’émission d’un ion hydrogénoïde
RHydrogenoide= RH .Z2
Attention :Les noms des séries : Lyman, Balmer,… sont valable juste pour
l’hydrogène. Dans le cas d’un ion hydrogénoïde on parlera plutôt de série 1,2,3 ….etc
- Le modèle de Bohr reproduit bien les spectres de raies des espèces atomiques à
un seul électron mais échoue pour les atomes et ions polyélectroniques.
- Le modèle n'explique pas l'origine de la quantification de l'énergie des atomes.
En fait, il la présuppose!
- Le modèle est celui d'un électron en mouvement accéléré (la vitesse de
l'électron est constante en module mais change de direction). Toutes les
observations dans le domaine des propriétés des charges électriques montrent
qu'une telle charge en mouvement accéléré devrait émettre de l'énergie sous
forme d'ondes électromagnétiques. Si l'électron de l'atome était vraiment une
charge ponctuelle en rotation autour du noyau, l'atome devrait émettre de la
lumière jusqu'à ce que l'électron tombe finalement dans le noyau!
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La mécanique quantique va se substituer à la mécanique classique en définissant
l’électron par son énergie et sa probabilité de présence en un point de l’espace.
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