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Pdt 

: -la parole est a vous Mr Thiers

AT : -Pour moi, messieurs, il y a plusieurs conditions qui constituent ce qui s'appelle le nécessaire
en fait de liberté. La première, il faut que les citoyens, tous ensemble échangent leurs idées et
arrivent à cette pensée commune qu'on appelle l'opinion publique ; et cela n'est possible que par la
presse. Il faut donc qu'elle soit libre.

(approbation)

-La seconde liberté nécessaire, c'est cette liberté d'échange dans les idées qui crée l'opinion
publique. Mais lorsque cette opinion se produit, il ne faut pas qu'elle soit un vain bruit, il faut qu'elle
ait un résultat. Pour cela il faut que des hommes choisis viennent l'apporter ici, au centre de l'État.
ce qui suppose la liberté des élections

(approbation)

-Il ne faut pas que le gouvernement puisse dicter les choix et imposer sa volonté dans les élections.
Quand ces élus sont ici mandataires de l'opinion publique, chargés de l'exprimer, il faut qu'ils
jouissent d'une liberté complète ; il faut qu'ils puissent à temps apporter un utile contrôle à tous les
actes du pouvoir. Je le déclare donc ici en honnête homme, si on nous donne cette liberté nécessaire,
quant à moi, je l'accepterai, et on pourra me compter au nombre des citoyens soumis et
reconnaissants de l'Empire.

Emile de Girardin (EDG) : -Qu'on la donne immédiatement !

Mec : -la liberté de la presse doit etre rétablie !

Pdt : -La séance est suspendue pendant dix minutes.

AT et EDG se rejoignent

EDG : Mr Thiers, quel plaisir de vous retrouver, cela fait des années que nous ne nous sommes pas
vus.

AT : Oui, cela me fait très plaisir.

EDG : Votre discours était parfait, il était temps que quelqu’un se batte pour nos libertés. Napoleon
est allé trop loin avec sa répression.

AT : Oui, je n’aurai jamais été dans son camps si j’avais su ce qu’il manigancait.

EDG : Nous étions aveuglés par ses idées d’ordre a son élection et lorsqu’il a fait son coup d’état,
personne ne s’y attendait.

AT : Oui, votre journal, La Presse, le soutenait a ce moment la et moi j’étais de son parti.

EDG : Je m’en souviens comme si c’était hier. Juste après son coup d’état, il a tout de suite pris des
mesures répressives pour la presse. C’était très dur pour nous financièrement et nous avons du nous
faire passer pour un journal « conservateur progressiste » pour etre publiés. Les avertissements, des
sanctions pour les journaux ayant critique le régime, tombaient par centaines.
AT : Mais vous n’étiez pas les seuls, il a tout d’abord grandement augmente les effectifs de police
pour rétablir l’ordre en tuant les mouvements insurrectionnel dans l’oeuf. Pendant ces 12 ans, il y a
eu près de 50 000 prisonniers dont un grand nombre d’opposant politiques et près de 20000
personnes envoyées au bagne en Algérie.

EDG : Oui j ‘ai moi meme du m’exiler quelques années pour éviter la prison car pour les opposants
politiques comme le célèbre Victor Hugo, c’était la prison ou l’exil.

AT : Mais heureusement, Napoléon est devenu plus laxiste ces derniers temps et le régime est un
peu plus libéral.

EDG : Oui, face aux contestations, il a bien été oblige de concéder plusieurs reformes libérales.

AT : espérons qu’il en serai fait de meme avec celle ci.

EDG : Oui espérons

AT : Bien, il est temps de nous dire au revoir, la séance reprend

EDG : A une prochaine fois cher ami.

Il s’en vont

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