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Les solutions à ces équations de propagation correspondent à des "ondes électromagnétiques", dont
la lumière fait partie.
Un cas particulier simple est celui d’une onde ne dépendant que de z et n'a qu'une seule
composante, mettons non nulle:
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qu'on peut écrire sous la forme
Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
Ce type d’équation n’est pas propre à l’optique et l’électromagnétisme (acoustique, chaleur et ondes
en mécanique..).
la vitesse de propagation de la lumière dépend du milieu, en général on a . avec les
perméabilité et permittivité du milieu.
Le spectre des OEM est très large, le visible n'en constitue qu'une infime partie.
I. 2. Approximation scalaire
Une onde électromagnétique possède une structure vectorielle, et .
lumière non polarisée = la direction du champ électrique change de manière aléatoire au cours du
temps, de sorte qu’en moyenne sur le temps d’observation, toutes les composantes du champ
électrique dans le plan perpendiculaire à la direction de propagation sont parfaitement
équivalentes.
On appelle alors vibration lumineuse une composante quelconque du champ électromagnétique
par rapport à un axe perpendiculaire à la direction de propagation.
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Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
I. 3. 1 Linéarité
ET
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Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
L’équation de propagation est linéaire; par conséquent, l’analyse de Fourier permet d’affirmer
que toute solution de cette équation est la somme de fonctions sinusoïdales du temps. On se
limite ici à des solutions harmoniques de l’équation d’Alembert, c’est-à-dire des solutions de la
forme
ou généralement on écrit
Ce type de décompositions est l’outil mathématique numéro un pour décrire les phénomènes de
diffraction des ondes. La relation entre et traduit le concept de "transformation de
Fourier".
Dans tout ce qui va suivre on adoptera les notations complexes suivantes
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Le vecteur de Poynting à travers une surface unitaire
Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
alors
et vaut
également proportionnel à la densité d’énergie locale d’énergie (ou
on dira que le vecteur de Pounting transporte l'énergie de l'onde
Dans le cas des ondes planes, les trajectoires de la lumière sont les lignes de champ du
vecteur de Poynting, normales aux surfaces d’onde. Ces courbes s’identifient aux rayons
lumineux de l’optique géométrique.
L’onde au point M′ à la date est identique, à l’amplitude près (phénomène d’atténuation par
exemple) à celle située au point M mais un peu plus tôt, à la date où représente la
durée de propagation entre les points M et M′ de sorte que
on a alors
le chemin optique est donc la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant un intervalle
M
et par suite
a trois dimensions
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II. 2. Surface d’onde Pour une onde monochromatique
Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
la surface d’onde = l’ensemble des points atteints simultanément par cette onde.
La phase .
les rayons lumineux sont des lignes orthogonales aux surfaces d’onde (Théorème de
Malus)
Pour une onde plane, les plans d'onde sont des plans.
• Pour une onde sphérique, les surfaces d’onde sont des sphères centrées sur la source.
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Chapitre I: Nature ondulatoire de la lumière
Remarque: nous pouvons passer d'une onde sphérique à une onde plane à plaçant une source S
à l'infini. les fronts d'onde sphériques s'aplatissent avec la distance et deviennent plans.
Si elle passe d’un point M de la surface à un point M ′ infiniment voisin tel que
, la variation de phase doit être la même pour l’onde incidente et l’onde réfractée, ou
réfléchie.
et pour la réflexion
• La réfraction de la lumière qui passe d’un milieu transparent dans un autre a lieu sans
changement de phase.
• La réflexion sur une surface séparant deux milieux transparents se fait sans changement de
phase si la lumière est réfléchie à la surface d’un milieu d’indice plus faible que le milieu de
propagation. Dans le cas contraire , ce déphasage est de .
3. Dans le cas de la réflexion sur un métal poli (réflexion métallique), le déphasage est variable :
il dépend de l’angle d’incidence et de la direction de polarisation. Toutefois le phénomène ne se
manifeste que si l’épaisseur du métal est suffisante (quelques longueurs d’onde au moins).
Dans tous les cas, ce déphasage doit se rajouter à celui obtenu à partir du chemin optique.
Un atome est dit excité (ou dans un état excité) lorsqu’un électron se trouve dans un
niveau d’énergie E2 supérieure à celle du niveau E1 qu’il occupe à l’état stable (état
fondamental).
La désexcitation d’un atome excité est le passage d’un électron d’un niveau d’énergie
supérieure E2 vers un niveau d’énergie inférieure E1 (Figure I. 3).
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Ces trains (ou paquets) d’ondes sont des ondes limitées dans le temps
et dans l’espace
III. 2. Définitions :
La longueur L des trains d’ondes émis par une source de lumière est appelée
longueur de cohérence.
Le temps que met un train d’onde pour traverser un point M de l’espace est
appelée temps de cohérence. Ce temps , qui caractérise la cohérence
L
temporelle de la source, est donné par : où c est la vitesse de la
c
lumière dans le vide ( c 310 8 m / s ).
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L’inverse du temps de cohérence est appelée largeur de raie : . La
largeur de raie est d’autant plus faible que la source est monochromatique.
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