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Diamant
Catégorie I : Éléments natifs1
Général
Numéro CAS
7782-40-3
[+]
Classe de Strunz
1.CB.10a
[+]
Classe de Dana
01.03.06.01
Formule chimique
C
Identification
Masse formulaire2
12,0107 ± 0,0008 uma
C 100 %,
Propriétés optiques
Indice de réfraction
2,407 à 2,451, selon la longueur d'onde
de la lumière
Pléochroïsme
Non
Biréfringence
Non
Dispersion
2 vz ~ 0,044
Propriétés chimiques
Densité
3,517
Température de fusion
3546,85 °C
Solubilité
Insoluble dans l'eau, les acides et les
bases
Comportement chimique
Se transforme en graphite dans une
flamme
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Sommaire
1Étymologie et histoire
o 1.1Étymologie
o 1.2Histoire
1.2.1Antiquité
1.2.2Moyen Âge et Renaissance
1.2.3Époques moderne et contemporaine
2Propriétés
o 2.1Structure cristalline
o 2.2Dureté
o 2.3Conductivité électrique
o 2.4Conductivité thermique
o 2.5Stabilité chimique
o 2.6Propriétés optiques
o 2.7Identification
3Géologie
o 3.1Formation dans le manteau terrestre
o 3.2Kimberlites et transport volcanique
o 3.3Roches sédimentaires porteuses de diamants
o 3.4Diamants d'origine extraterrestre
4Industrie
o 4.1Gisements et production
4.1.1Pays producteurs
4.1.2Exploitation minière
o 4.2Diamants de joaillerie
4.2.1Les 4C du diamant
4.2.1.1Taille (Cut)
4.2.1.2Couleur (Color)
4.2.1.3Pureté (Clarity)
4.2.1.4Poids (Carat)
4.2.2Laboratoires et certification
4.2.3Types de diamant
4.2.4Diamants célèbres
4.2.4.1Dans la fiction
4.2.5Enchères remarquables
4.2.6Diamants de conflits
o 4.3Diamants industriels
5Synthèses, imitations et améliorations
o 5.1Diamants de synthèse
o 5.2Diamants d'imitation
o 5.3Améliorations des diamants
6Symbolique et dénominations abusives
o 6.1Symbolique
o 6.2Dénominations abusives
7Notes et références
8Bibliographie
9Voir aussi
o 9.1Articles connexes
o 9.2Liens externes
Diadème de la duchesse d'Angoulême (or, argent doré, 40 émeraudes et 1031 diamants) réalisé à Paris en
1819-1820 pour compléter une parure d'émeraude créée par Paul-Nicolas Menière en 1814.
La légende raconte que le diamant est exploité depuis 6 000 ans en Inde (cas
du Koh-i Nor)13. Historiquement, les premiers diamants sont extraits il y a 3 000 ans
en Inde14 où ils sont trouvés uniquement dans les gisements alluvionnaires (rives des
cours d'eau)15 tels le Pennar, le Godâvarî, le Mahânadî ou le Krishnâ dans la région
mythique de Golconde, principal centre de commerce du diamant pendant des
siècles16. Il est représenté comme le « fruit des étoiles » ou provenant de sources
sacrées, aussi orne-t-il les objets religieux17. Des textes bouddhistes révèlent tout son
symbolisme : Sūtra du Diamant (pour qui le diamant est, comme la vérité, éternel),
textes du Vajrayana. Il est aussi un objet de culte hindou, représentant
symboliquement les vajras, et fait partie du mysticisme du jaïnisme et
du lamaïsme tibétain18. Les Dravidiens pensent que les diamants poussent dans le
sol comme des légumes, c'est pourquoi ils utilisent le caroubier dont les fèves
servent d'étalon de masse pour peser les diamants, pratique à l'origine du carat19.
Le diamant est à l'origine un élément de parure comme d'autres (la taille du
diamant (en) en facettes qui lui donne sa brillance caractéristique n'apparaît pas
avant le milieu du XIV siècle20, probablement par crainte que cette technique ne lui
e
fasse perdre de ses pouvoirs21), aussi est-il surtout utilisé
comme amulette et talisman à cause de ses pouvoirs magiques et pour sa grande
dureté dans la taille d'outils en fer ou la perforation de gemmes (jades, saphirs),
comme en Chine, au Yémen vers -400 où ont été trouvées des perles percées par
des diamants et au Kalimantan, partie indonésienne de Bornéo où le diamant est
découvert vers 60022.
Antiquité[modifier | modifier le code]
En Égypte, Grèce et Rome antique, il est considéré comme indestructible
chimiquement et représente les « larmes de Dieu ». Il est porté comme amulette à
laquelle on attribue la vertu d'être un anti-poison, la poudre de diamant est utilisée
en glyptique. Sa rareté lui donne de plus en plus de valeur et il gagne son statut
de pierre précieuse17. Ses formes naturelles, sa dureté et sa transparence obtenue
par un polissage partiel le rendent suffisamment attrayant pour qu'il soit monté en
bijou pour la première fois vers le II siècle, la mythologie gréco-romaine l'associant à
e
Propriétés[modifier | modifier le code]
Le diamant est une forme métastable du carbone dans les conditions de température
et de pression normales. La masse molaire du diamant est de 12,02 g mol−1,
sa masse volumique mesurée est de 3 520 kg/m3.
Au-dessus d'une température de 1 700 °C dans une atmosphère neutre sans
oxygène le diamant se transforme en graphite. Dans l'air sa transformation débute à
environ 700 °C. Son point d'ignition est situé entre 720 et 800 °C dans l'oxygène et
entre 850 et 1 000 °C dans l'air39.
Dans l'édifice cristallin du diamant, les liaisons entre atomes de carbone résultent de
la mise en commun des électrons de la couche périphérique afin de former des
couches saturées. Chaque atome de carbone est ainsi associé de façon tétraédrique
à ses quatre voisins les plus proches (hybridation sp3 du carbone), et complète ainsi
sa couche extérieure. Ces liaisons covalentes, fortes et donc difficiles à casser,
couvrent tout le cristal, d'où sa très grande dureté.
À des pressions de l'ordre de 0,6–1,1 TPa (6–11 Mbar), le carbone liquide est,
comme l'eau, plus dense que la forme solide. Les hautes pressions nécessaires à la
liquéfaction du diamant pourraient être réunies sur Uranus et Neptune40.
L'onde sonore la plus rapide, qui se propage à environ 18 km/s, a été mesurée dans
le diamant41.
Structure cristalline[modifier | modifier le code]
Le diamant est le matériau naturel le plus dur à la fois sur l'échelle de Vickers et
de Mohs.
La dureté du diamant dépend de sa pureté, de la perfection et de l'orientation de
sa structure cristalline. La dureté est la plus haute pour les cristaux purs et parfaits
orientés dans la direction <111>, soit le long de la plus longue diagonale de la
construction cubique du diamant en question43. S'il est possible de rayer certains
diamants avec d'autres matériaux tels que le nitrure de bore, les diamants les plus
durs ne peuvent être rayés que par d'autres diamants ou par des nanobaguettes de
diamants agrégées.
La dureté du diamant contribue à son succès en tant que pierre précieuse.
Contrairement à de nombreuses pierres fines ou précieuses, sa résistance aux
rayures fait qu'il peut facilement être porté au quotidien en maintenant la qualité de
son poli, expliquant peut-être sa popularité de gemme préférée pour les bagues de
fiançailles ou les alliances de mariage généralement portées tous les jours.
Les diamants naturellement les plus durs proviennent principalement des
exploitations de Copeton et Bingara dans la Nouvelle-Galles du Sud en Australie.
Ces diamants sont généralement de petite taille, avec une structure moléculaire
octaédrique parfaite à semi-parfaite, et sont utilisés pour polir d'autres diamants. Leur
dureté est liée à la forme de croissance du cristal en une étape, alors que la plupart
des diamants ont plusieurs étapes de croissance, ce qui produit les inclusions et les
défauts affectant leur dureté.
La dureté est associée à une autre propriété mécanique, la ténacité, qui correspond
à la capacité d'un matériau à résister à un choc. La ténacité d'un diamant naturel a
été mesurée à 7,5−10 MPa m½44. Cette valeur est bonne en comparaison à d'autres
matériaux céramiques mais faible comparée aux matériaux utilisés en ingénierie dont
les alliages atteignent des ténacités supérieures à 100 MPa m½.
Conductivité électrique[modifier | modifier le code]
La conductivité électrique est basse, car les électrons ne se regroupent pas comme
dans un métal : ils restent liés aux atomes et ne peuvent pas, par exemple sous
l'action d'un champ électrique extérieur, former un nuage électronique qui
transporterait le courant de façon continue. En d'autres termes, le diamant est un très
bon isolant. Néanmoins, il fait l'objet d'études en tant que semi-conducteur à large
bande pour l'électronique de puissance.
Les diamants bleus (en) de type II-B sont semi-conducteurs en raison de la
présence d'atomes de bore45.
Conductivité thermique[modifier | modifier le code]
La conductivité thermique du diamant est exceptionnelle, ce qui explique pourquoi il
paraît si froid au toucher. Dans un cristal isolant électrique comme le diamant, la
conductivité thermique est assurée par les vibrations cohérentes des atomes de la
structure. Des valeurs de 2 500 W/(m·K) ont été mesurées, que l'on peut comparer
aux 401 W/(m·K) du cuivre et aux 429 W/(m·K) de l'argent. Cette propriété en fait un
candidat comme substrat pour le refroidissement des semi-conducteurs.
Le coefficient de dilatation du diamant, lié aux propriétés des vibrations de la
structure de ce matériau, est très faible. Pour le diamant pur, l'accroissement relatif
de longueur par degré est d'environ un millionième à température ambiante, que l'on
peut comparer aux 1,2 millionièmes de l'Invar, alliage constitué de 64 % de fer et de
36 % de nickel, qui est réputé pour sa très faible dilatation. Le fer est très loin
derrière, avec 11,7 millionièmes.
Contrairement à la plupart des isolants électriques, le diamant pur est un
bon conducteur de chaleur du fait des fortes liaisons covalentes constituant le cristal.
La conductivité thermique du diamant pur est la plus élevée connue, derrière celle du
graphène, pour un solide à température ambiante. A très basse température, comme
pour tous les isolants, sa conductivité électrique est très faible contrairement aux
métaux dont la conductivité thermique, comme la conductivité électrique, augmentent
lorsque leur température baisse. La conductivité des diamants naturels est réduite de
1,1 % par le carbone 13 naturellement présent, qui déshomogénéise la structure46.
Stabilité chimique[modifier | modifier le code]
Le diamant est une des formes allotropiques du carbone solide. Il est métastable,
c'est-à-dire en équilibre thermodynamique avec les autres formes allotropiques :
assez pour exister en l'état dans les conditions normales mais pas assez pour le
demeurer. En effet, le diamant se transforme spontanément en graphite, la réaction
étant favorisée thermodynamiquement par l'énergie de formation très basse du
graphite, la forme la plus stable de toutes les formes du carbone. Une modification
des paramètres (T, P) peut favoriser la transformation en question et son inverse (fait
utilisé pour la conception des diamants de synthèse). Toutefois, la transformation du
diamant en graphite est un processus cinétiquement lent, trop lent d'ailleurs pour qu'il
puisse être observé, d'où sa stabilité apparente. Par conséquent et contrairement à
la réclame, le diamant n'est pas éternel.
Le diamant est naturellement lipophile et hydrophobe et ne réagit normalement pas
avec les acides et les alcalins. Il est soluble dans la soude fondue et surtout dans
le nitrate de potassium, plongé dans ces substances, le diamant se dissout et il est
complètement détruit.
Enfin, il est sensible à l'oxydation et peut réagir avec certains métaux ou alliages
métalliques.
Ces défauts ont conduit l'industrie à créer des matériaux d'une dureté comparable,
mais plus stables, moins réactifs chimiquement, comme le nitrure de bore cubique.
Propriétés optiques[modifier | modifier le code]
Le diamant est transparent, translucide ou opaque.
Son indice de réfraction est particulièrement élevé et varie en fonction de la longueur
d'onde : ce sont ces propriétés, associées avec une taille particulière des
facettes47 qui lui donnent son éclat caractéristique, dit « adamantin ». Cet indice est
de :
Géologie[modifier | modifier le code]
Les diamants naturels sont souvent composés de carbone qui se trouvait dans le
manteau depuis la formation de la Terre mais certains sont constitués de carbone
provenant d'organismes comme des algues. C'est ce que révèle la
composition isotopique du carbone49. Ce carbone organique a été enfoui jusque dans
le manteau terrestre par le mouvement des plaques tectoniques, dans les zones
de subduction.
Les diamants formés dans le manteau contiennent parfois des inclusions
microscopiques d'olivine, minéral typique de la roche composant principalement le
manteau : la péridotite. À l'inverse, les diamants formés lors de subductions, dans
des roches éclogitiques, sont parfois porteurs d'inclusions de grenat ou
d'omphacite par exemple, qui sont les minéraux typiques de ces roches-ci.
Formation dans le manteau terrestre[modifier | modifier le code]
Schéma géologique (3 km de profondeur), racine, enclaves, diatrème. Le cratère est bordé par un anneau
de tufs et d'éjectas.
Les diamants peuvent également apparaître naturellement lors d'un violent impact
d'un astéroïde. Le graphite alors comprimé se transforme en diamant.
Un gisement particulièrement riche a été découvert en Sibérie du Nord dans les
années 1970. En raison de la guerre froide et pour ne pas remettre en cause les
projets russes de construction d'usines de diamants synthétiques, l'information a été
tenue secrète jusqu'en 201254. Il s'agit d'un site de cratère d'impact, le cratère
Popigaï, dû à un astéroïde il y a 35 millions d'années. La quantité de diamants serait
dix fois supérieure à l'ensemble des réserves mondiales (ou beaucoup plus encore
selon les sources55,56) mais utilisable uniquement en industrie57.
Depuis 1984, des télescopes ont capté un rayonnement infrarouge émis par des
étoiles mourantes riches en carbone et caractéristique de nano-diamants
extrasolaires. En 1987, la météorite d'Orgueil révèle des nano-diamants pré-solaires
qui seraient issus d'une géante rouge dont l'explosion est à l'origine de la formation
du système solaire58. En 1997, de tels nano-diamants sont trouvés dans la météorite
d'Allende59.
D'après une étude américaine de 2013, dirigée par Mona Delitsky du California
Speciality Engineering et Kevin Baines de l'Université du Wisconsin à Madison, des
diamants se formeraient dans l'atmosphère de Jupiter et de Saturne à partir du
méthane atmosphérique. Cette étude rejoint toutes celles suggérant la production
hypothétique de diamants dans les planètes gazeuses massives mais, leur
observation étant absente, elles restent purement théoriques60. En 2017 de nouvelles
expériences simulant les conditions présumées régner 10 000 km sous la surface
d'Uranus et de Neptune viennent conforter ce modèle en produisant des diamants de
taille nanométrique. Ces températures et pressions extrêmes ne peuvent pas être
maintenues plus d'une nanoseconde en laboratoire, mais elles sont atteintes dans
les profondeurs de Neptune ou d'Uranus, où des nanodiamants pourraient se
former61.
Industrie[modifier | modifier le code]
La filière du diamant, de la mine à la bijouterie, a été baptisée « pipeline », en
référence au système d'acheminement de matières fluides62.
Gisements et production[modifier | modifier le code]
Jusqu'au XVI siècle, l'Inde et, plus particulièrement la région
e
Diamant octaédrique, approx. 1,8 carat (6 mm), sur une matrice de kimberlite, Finsch Diamond Mine,
Afrique du Sud.
Pays producteurs[modifier | modifier le code]
République démocratique du
27,000 15,6
Congo
Gemme Total
Industrielle
Pays M % monde
M M carats
carats
carats
Gemme Total
Industrielle
Pays M % monde
M M carats
carats
carats
Diagramme de tailles anciennes de diamants : évolution de la plus primitive à plus avancée, pré-
Tolkowsky, vieille taille européenne.
Formes de diamant : (1) octaèdre, (2) dodecaèdre rhombique, (3) hexakis-octaèdre, (4) et (3) facettes
arrondies (Encyclopædia Britannica, 1911).
Diamants taillés.
Le degré de la beauté de la dispersion (effet arc-en-ciel) du diamant dépend, en
grande partie, de la taille et du poli de la pierre. Naturellement les diamants ont leurs
éclats propres, ils sont ensuite améliorés et multipliés par la taille experte
d'un diamantaire.
Ce critère de notation du diamant est le seul qui résulte du travail du lapidaire
diamantaire et les laboratoires octroient une note de taille suivant le tableau ci-
dessous.
Cod
Taille (Cut)
e
EX Excellent (Excellent)
G Good (Bien)
F Fair (Acceptable)
P Poor (Pauvre)
en valeur la beauté du diamant et qui est de ce fait la plus utilisée. Cette technique
perfectionnée permet de transformer les pierres brutes en véritables joyaux de
lumière, en faisant apparaître 58 facettes (57 si l'on ne tient pas compte de la
collette) : 33 sur la couronne et 24 sur la culasse, régulières et de tailles définies
précisément, à la surface du diamant.
En effet, si les notions de pureté de diamant [archive] et de couleur paraissent
familières, les proportions de taille le sont plus rarement. Pourtant, ces dernières
sont un facteur de qualité essentiel. Elles conditionnent directement le rendu de
brillance et le « feu » du diamant. À couleur identique, un diamant possédant de
bonnes proportions sera bien plus éclatant qu'un diamant pur incorrectement taillé.
Depuis l'apparition de la taille Tolkovsky en 1919, les diamantaires n'ont cessé de
chercher à optimiser le rendu de brillance du diamant. De toutes les tailles du
diamant, c'est certainement la forme ronde brillant qui a été la plus étudiée et qui est
la plus aboutie ; aujourd'hui, les proportions appliquées à cette taille résultent
directement de la compréhension des lois optiques du matériau et de la maîtrise de
la technique de taille et du polissage.
Au Japon, la taille flèche et cœurs (Hearts and arrows) est très appréciée et nommée
ainsi en raison des formes des jeux de lumière produits.
Couleur (Color)[modifier | modifier le code]
Les diamants sont aussi classés par couleurs. La couleur la plus commune étant « le
blanc » (absence de couleur : c'est-à-dire que le diamant est transparent et incolore).
Ces couleurs sont notées en allant de D (blanc le plus pur) à Z (teinte la plus
foncée) :
Code Couleur
D Blanc exceptionnel +
E Blanc exceptionnel
F Blanc extra +
G Blanc extra
H Blanc
I et J Blanc nuancé
K et
Légèrement teinté
L
Code Signification
VVS1-VVS2 (Very Very Minuscule(s) inclusion(s) très difficilement visible(s) à la loupe avec un
Slightly Included) grossissement de 10 fois (1 étant la meilleure qualité)
VS1-VS2 (Very Slightly Très petite(s) inclusion(s) difficilement visible(s) à la loupe avec un
Included') grossissement de 10 fois
Petits groupes
d'azote Incolore, jaune, brun, Fluorescence bleue
Ia 98 %
Contient 0,3 % rose, vert et bleu Raies d'absorption étroites
d'azote
Environ 0,2 %
Sans azote avec
II b Bleu et gris Semi-conducteur type P Extrêmement
0,1 % de bore
rare
Couleur
Lieu de
Nom Carats Année Nom Carats
découverte
Afrique du
Excelsior 995,2 Sud 1893 Excelsior I 69,68
(Jagersfontein)
Sancy 55,23
242,31
Inde avant 1642 Grande Table (anciens
carats)
entre 175 et
Inde Daria-e nour
195
Rose
Afrique du Pink Star, puis Pink
132,5 1999 59.60
Sud Dream (en)
Hortensia 21,32
Diamant bleu de la
Couronne 69
(taillé en 1671)
Hope
(diamant bleu de la Couronne volé 44,50
et retaillé vers 1812)78
Bleu-gris
1559 El Estanque (es) 100
Afrique L'esprit de De
Noir 587 XXe siècle 312,24
centrale Grisogono
Jaune-
marron
Afrique du Golden Jubilee
755 1985 545.67
Sud (couronne royale de Thaïlande)
Diamant très rare de la taille d'une noix, le Wittelsbach, de couleur bleu-gris, pesait plus de 35 carats avant
sa nouvelle taille. Il a été le diamant le plus cher jamais vendu pendant près de deux ans.