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Partie 1
Ces éléments sont unis par des relations qui transforme, par un processus, des
éléments (les entrées) en d’autres éléments (les sorties).
Exemple
Introduction
Notion de système pour l’entreprise
Le système qui correspond à l’activité de l’entreprise (transformation de flux) est
appelé : système opérant (SO).
L’entreprise a aussi besoin d’un système de prise de décision qui lui permet de
réaliser les objectifs fixés. Ce système est appelé système de pilotage (SP).
Le SP procède à la régulation et au contrôle du système opérant en décidant du
comportement de celui-ci.
Introduction
Notion de système pour l’entreprise
Avec l’augmentation en quantité et
en complexité des informations
échangées entre ces deux systèmes,
on a besoin d’avoir un autre système
qui stocke et traite de façon plus
efficace ces informations.
Le SI collecte et traite les informations relatives au système opérant (SO) afin de les mettre à la
disposition du système de pilotage (SP).
Le SI automatisé
Procédures répétitives
Gestion des documents de l’entreprise
Tâches coordonnées
Le SI non automatisé
Discussions informelles
Informations non écrites
Introduction
Fonction du SI
Et une évidence:
Le système d'information des entreprises actuelles est devenu l'un des principaux piliers sur lesquels repose l'ensemble de
l'activité.
Impossible donc de traiter ce domaine de manière approximative.
Introduction
Analyse et conception de SI
Des méthodes fonctionnelles aux méthodes objet
Une évolution des méthodes qui s’est toujours faite de la programmation vers l’analyse :
OOD (Object Oriented Design - Grady Booch). Vues logiques et physiques du système.
OOSE (Object Oriented Software Engineering - Ivar Jacobson). Couvre tout le cycle de développement. Une des
plus anciennes méthodes objet focalisée sur le modèle statistique.
Fin 1997, UML devient une norme OMG (Object Management Group).
L'OMG est un organisme à but non lucratif, créé en 1989 à l'initiative de grandes sociétés (HP, Sun, Unisys, American
Airlines, Philips...). Son rôle est de promouvoir des standards qui garantissent l'interopérabilité entre applications
orientées objet, développées sur des réseaux hétérogènes.
Introduction
Méthodes de conception des SI
Dans le cadre de ce cours nous allons se concentré sur les modèles pour les donnée en utilisant:
Le modèle constitue ainsi une représentation possible du système pour un point de vue
donné.
Modélisation UML
La modélisation UML
Les auteurs d'UML sont tout à fait conscients de l'importance du processus, mais
l'acceptabilité industrielle de la modélisation objet passe d'abord par la
disponibilité d'un langage d'analyse objet performant et standard.
Les éléments de modélisation
Les objets etudiant : Personne
Les classes
Personne
la description d’un ensemble d’objets
Les états
Attente
une étape de la vie d’un objet
Les acteurs
utilisateurs finaux du système administrateur
Les éléments de modélisation
Les cas d’utilisation
Les collaborations
Les noeuds
Les paquetages
Les notes
La généralisation
La dépendance
Protégée :
Un attribut protégé pourra être accéder (lu et modifié) par les classes
héritières.
Privée :
Un attribut privée pourra être accéder (lu et modifié) par les méthodes et
seulement les méthodes de sa classe.
Modélisation Objet
Modélisation par un ensemble d’entité Objet
Les cas d’utilisation sont une technique utilisée pour représenter un ensemble de
séquences d’actions que devrait réaliser le système privilégiant le point de vue de
l’utilisateur.
Exemple
Pour le cas d’utilisation d’un guichet automatique de banque, on ne dira pas «
Distribuer de l’argent » favorisant ainsi le coté système,
On dirait plutôt « Retirer de l’argent » pour favoriser le coté utilisateur.
Par exemple:
« extend » A
B
point d’extension
Le comportement ajouté s’insère au niveau d’un point d’extension définit dans A.
1. Le diagramme de cas d’utilisation (DCU)
Extension
Par exemple:
Identifier les acteurs qui entourent le système. Certains acteurs utilisent le système pour accomplir des tâches
(acteurs principaux), d'autres effectuent des tâches de maintenance ou d'administration (acteurs secondaires).
Intégrer les acteurs au diagramme en spécifiant les cas d'utilisation auxquels ils se rapportent
Structurer les cas d'utilisation pour faire apparaître les comportement partagés (relation d'inclusion), les cas
particuliers (généralisation/spécialisation) ou options (relation d'extension)
Exemples pratiques
a. Éléments constitutifs des cas d’utilisation
Acteur : entité externe qui agit sur le système; Le terme acteur ne désigne pas seulement les utilisateurs humains
mais également les autres systèmes.
Les acteurs sont des classificateurs qui représentent des rôles au travers d'une certaine utilisation (cas) et non pas
des personnes physiques. Ce sont des acteurs types.
Cas d’utilisation : ensemble d’actions réalisées par le système en réponse à une action d’un acteur.
-les cas d’utilisation peuvent être structurés,
-les cas d’utilisation peuvent être organisés en paquetages,
-l’ensemble des cas d’utilisation décrit les objectifs du système.
Exemples pratiques
a. Éléments constitutifs des cas d’utilisation
Exemple: Diagramme de cas d’utilisation d’un guichet automatique bancaire
Exemples pratiques
b. Description des cas d’utilisation
Pour décrire un cas d’utilisation, il nous faut décrire un maximum de chemins d’exécution possibles pour la séquence
d’actions correspondant à ce cas. On étudiera donc un certain nombre de scénarios d’un cas d’utilisation.
b) Exemple : scénario du cas d’utilisation :Retirer de l’argent ; retrait autorisé. Acteur déclencheur : M. X
Les relations possibles entre cas d’utilisation : UML définit trois types de relations standardisées entre cas
d’utilisation, détaillées ci-après :
Une relation d’inclusion : formalisée par la dépendance « include »
Une relation d’extension : formalisée par la dépendance « extend »
Une relation de généralisation / spécialisation
Etapes de construction:
1. Les acteurs
2. Pour chaque acteur, recherche des cas d'utilisation,
3. Structuration des cas d'utilisation pour faire apparaître les comportements partagés (relation d'inclusion), les cas
particuliers ou options (relation d'extension), les généralisations / spécialisations
Exemples pratiques
c. Structuration des cas d’utilisation
a) La relation d’inclusion : Lors de la description des cas d’utilisation, il apparaît qu’il existe des sous-ensembles
communs à plusieurs cas d’utilisation, il convient donc de factoriser ces fonctionnalités en créant de nouveaux
cas d’utilisation qui seront utilisés par les cas d’utilisation qui les avaient en commun.
Un cas d’utilisation A utilise un cas d’utilisation B signifie que :
- une instance de A va engendrer une instance de B et l’exécuter,
- A dépend de B,
- B n’existe pas tout seul et A n’existe pas sans B
La relation <<extend>> permet d'étendre les interactions et donc les fonctions décrites par les interactions. Le cas de
base peut fonctionner tout seul, mais il peut également être complété par un autre, sous certaines conditions, et
uniquement à certains points particuliers de son flot d’évènements (point d’insertion). On utilise principalement cette
relation pour séparer le comportement optionnel (les variantes) du comportement obligatoire.
La relation <<extend>> montre une possibilité d'exécution d'interactions qui augmenteront les fonctionnalités du cas
étendu, mais de façon optionnelle, non obligatoire, alors que la relation <<include>> suppose une obligation d’exécution
des interactions.
Exemples pratiques
c. Structuration des cas d’utilisation
c) Relation de généralisation entre cas d’utilisation
Dans un système d'agence de voyage, un acteur touriste peut Exemple : Dans un système d’agence de voyage
participer à un cas de base qui est "Réserver voyage", qui
suppose par exemple des interactions basiques au comptoir de
l'agence. Une réservation peut aussi être réalisée par téléphone
ou internet. On voit qu'il ne s'agit pas de relation <<extend>>
car la réservation par Internet n'étend pas les interactions ni les
fonctionnalités du cas 'Réserver voyage". Elle les traduit
différemment. Les interactions Internet ne sont pas une option
des interactions comptoir. Par contre les deux cas "Réserver
voyage" et "Réserver voyage par Internet" sont liés : la
réservation par Internet est un cas particulier de réservation. De
façon générale en objet, une situation de cas particulier se
traduit par une relation de généralisation.
Exercice1
Dans un établissement scolaire, on désire gérer la réservation des salles de cours ainsi que du matériel pédagogique
(ordinateur portable ou/et Vidéo projecteur). Seuls les enseignants sont habilités à effectuer des réservations (sous
réserve de disponibilité de la salle ou du matériel). Le planning des salles peut quant à lui être consulté par tout le
monde (enseignants et étudiants). Par contre, le récapitulatif horaire par enseignant (calculé à partir du planning des
salles) ne peut être consulté que par les enseignants. Enfin, il existe pour chaque formation un enseignant
responsable qui seul peut éditer le récapitulatif horaire pour l’ensemble de la formation.