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Méthodes d’Analyse et conception informatique

Bac 2 ISI & RT / UPL

Prof.Dr. KASORO MULENDA NATHANAEL

nathanael.kasoro@unikin.ac.cd ,
kasoro_mulenda@yahoo.fr
0991091634/0812222351
www.abil.ac.cd
 Objectif général du cours
• Faire comprendre à des étudiants en informatique les
notions de base sur les systèmes d'information et les
systèmes informatiques;
• Ensuite étudier et utiliser une méthodologie pour la
conception de systèmes informatiques.
 Objectifs spécifiques
• A l’issu de ce cours, l’apprenant devra être capable de (d’):
Connaitre les notions de base liées aux Systèmes
d’information et Systèmes informatiques ;
Comprendre les objectifs de la méthode MERISE et les
différents niveaux de sa démarche,
Connaître le vocabulaire spécifique de la méthode,
Analyser un problème lié à l’informatisation
(automatisation) afin d’en déduire les différents modèles
(conceptuel, organisationnel, logique et physique).
Mettre en place une base de données et écrire des requêtes
en langage SQL nécessaires pour la définition et la
manipulation des données ainsi que l’administration de la
base de données ;
 Contenu
• Le cours est subdivisé en trois parties.
• La première partie consacrée aux concepts de base utilisés
dans l’analyse et la conception des systèmes d'information.
• La deuxième partie est consacrée à l’étude d’une méthode
d'analyse et de conception des systèmes informatiques
appelée MERISE (la version Merise 1 avec sa variante
Merise2)
• La troisième partie aborde les aspects de manipulation de
données en nous appuyant sur les concepts de l’algèbre
relationnel et du langage SQL, gage de la maîtrise des bases
de données.
 PRE – REQUIS
• Pour une bonne assimilation et maîtrise du cours, l’étudiant
est censé avoir des connaissances :
• En éléments de base de l’informatique
• En logique de programmation,
• En algorithmique et structure de données
• En programmation.
 Modes d’enseignements
• Les enseignements seront administrés sous forme de:
 Cours Magistraux Interactifs (CMI),
de Travaux Dirigés (TD),
de Travaux de Laboratoires (TP)
et de projets de développement (individuel ou collectif).

 Mode d’évaluation

• L’évaluation sera faite sur base de :


• La présence/ la participation au cours, des travaux dirigés,
des travaux pratiques, de projets, interrogations et sous
forme d’examen oral et/ou écrit.
Première partie : ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION

• CHAPITRE I. SYSTEME D’INFORMATION


• CHAPITRE II. ANALYSE INFORMATIQUE
• Deuxième partie : MODELISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION

• CHAPITRE III. MODELISATION D’UN SYSTEME D’INFORMATION AVEC


MERISE 1
• CHAPITRE IV. INTRODUCTION A MERISE 2

• Troisième partie : MANIPULATION DES DONNEES


• CHAPITRE V. ALGEBRE RELATIONNEL
• CHAPITRE VI : LANGAGE SQL
 But de l’informatique
• Saisie, Stockage et Traitement automatique et rationnel de
l’information
• Utilisation des machines électroniques et des logiciels
• Production d’un résultat (Restitution)
P.E. P.S.
Machine
Information (Ordinateur)
Résultat

- Numérique - Stockage de l’information - Impression (état en


- Alphanumérique - Traitement de données sortie)
- Images animées et non - Transmission de données, - Un son
animées etc. - Affichage (interface) ,
- Vidéos - Visualisation, etc.
- Empreintes, etc.
 Plusieurs questions se posent
• Comment faire la saisie/comment collecter les informations?
(périphériques d’entrée);
• Comment stocker les informations? (mémoires, structures
de données);
• Comment traiter les données? (algorithmes, processeurs,
coprocesseurs)
• Comment restituer les résultats? (périphériques de sortie)
• Quelles sont les origines des informations? (support des
connaissances humaines et des communications dans les
domaines techniques, économiques et sociaux);
• L’informatique est aujourd’hui un moyen d’organisation de
travail qui répond le mieux aux besoins d’une société;
• L’informatique occupe aujourd’hui une place de choix dans
tous les domaines de la vie dans toutes les sociétés
modernes :
Contrôle et commande de machines dans des usines
(robotique),
distributeur des billets de banque,
calculatrice,
traitement de texte,
analyses des données statistiques,
communication, etc.
• L'informatique se révèle encore plus importante du fait que
les ordinateurs sont devenus aptes à traiter toute sorte de
données;
• Quelles sont les différentes sources d'information dans
l'entreprise ?
Sources internes : données statistiques (ventes, ratios
financiers, effectifs…) rapports et notes de services,
documents comptables…
Sources externes : médias (presse et internet), partenaires
de l'entreprise (clients, fournisseurs, banque, bases de
données…)
• L'information remplit trois rôles principaux dans
l'entreprise:
un outil d'aide à la décision,
un outil de communication interne et externe,
un outil de travail collectif.
• Avec la l’internalisation des marchés, l’entreprise doit
s’adapter, si possible anticiper, parfois influencer, en tout
cas réagir avec agilité.
• Pour y parvenir dans de bonnes conditions, les gestionnaires
d’entreprises ont besoin de l’information appropriée, au
moment opportun, pour la prise de décision.
• La place centrale qu’occupe l’information dans le processus
de prise de décision n’est plus à démontrer.
• Information : Elément de connaissance susceptible d'être
codé pour être conservé, traité ou communiqué.
Première Partie : ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
Chapitre 1 : Système d’information, quid?

Concepts de base du système d’information et système


informatique
Analyse informatique = ensemble des travaux relatifs à :
L’organisation
La conception
Le développement
La réalisation
La mise en œuvre
La maintenance d’un application informatique (automatisation)
L’Analyse informatique est liée aux méthodes, procédures
de conduite d’une application informatique.
L’analyse en informatique s’effectue dans des organismes,
des entreprises ou institutions appelées très souvent :
« systèmes ».
Comment définir le concept Système?
• De multiples définitions existent pour préciser le sens du
mot « système ».
• Selon les accents que souhaitent mettre les différents
auteurs, ils insisteront tantôt sur un aspect, tantôt sur
d’autres.
• Etymologiquement, le mot système dérive du mot grec «
systema » qui signifie « ensemble organisé ».
• Selon Von Bertalanffy définit un système en ces termes : «
un complexe d'éléments en interaction"
• Selon Joël de ROSNAY, C’est un ensemble d’éléments en
interaction dynamique poursuivant un but commun.
• Le terme ensemble renvoie à la notion de totalité.
• Une « frontière » peut être tracée entre le système
considéré et son environnement, une frontière qui tout à la
fois le sépare/distingue de cet environnement mais le relie
également à lui.
• Cet ensemble considéré peut avoir des comportements
propres, qui ne se réduisent pas à une réaction mécanique
aux pressions de l’environnement.
• On parlera alors d’« autonomie » du système, abordé dans
sa totalité.
• Le terme éléments appelle aussi à quelques observations :
Dans un premier temps, identifier quelques éléments
principaux peut largement suffire à élaborer une première
compréhension du système et de son fonctionnement.
• L’expression interaction dynamique permet de souligner que
l’on ne se concentre que sur les relations entre les éléments
plutôt que sur chacun des éléments distincts. De plus, ces
interactions, doivent être vues, non comme des liens rigides,
mais appréhendées au contraire dans une perspective
dynamique
• Le terme organisé renvoie à une dimension selon laquelle,
concevoir un système suppose donc une approche ternaire
qui réunit :
les interactions ou interrelations, en insistant sur leur
durée,
l’agencement particulier entre elles (ce qu’il nomme
organisation) et
le système, abordé dans sa totalité.
• Le terme but quant à lui appelle différents commentaires :
tout dépendant de l’objet de l’étude.
Exemple de système : La faculté de sciences informatiques
peut être considérée comme un système constitué
d'éléments en interaction dynamiques.
• Selon Jean Patrick MATHERON , C’est un ensemble
d’éléments matériels et immatériels (hommes, machines,
procédures) en interaction, transformant par un processus
(traitements) des éléments en entrée pour avoir d’autres en
sortie.
• Jean Louis LEMOIGNE définit un système en ces termes : «
un objet qui, dans un environnement, doté de finalités,
exerce une activité et voit sa structure interne évoluer au fil
du temps, sans qu'il perde pourtant son identité unique. »
• Le même Le Moigne propose, de façon plus triviale mais
peut-être aussi plus mnémonique :
quelque chose (n’importe quoi, présumé identifiable)
qui dans quelque chose (environnement)
pour quelque chose (finalité ou projet)
fait quelque chose (activité = fonctionnement)
par quelque chose (structure = forme stable)
qui se transforme dans le temps (évolution)
• « Un système est un ensemble d'éléments en interaction tels
que la modification de l'un d'eux entraîne la modification de
tous les autres (cette modification porte bien sur les
relations, et non pas sur les éléments) »
• Selon BOUZE, un système est un ensemble d’éléments qui
interagissent entre eux en échangeant des informations
internes et externes, avec pour support des voies de
communication (Réseaux).
• Information : Elément de connaissance susceptible d'être
codé pour être conservé, traité ou communiqué.
 Typologie des systèmes d’information

• Système ouvert : s’il est en interaction avec son


environnement d’où il reçoit les éléments à traiter. (une
Université)
• Système fermé : S’il ne reçoit pas d’éléments input venant
d’ailleurs (exemple : le service secret) ;
• Système Naturel : s’il existe par la volonté divine (système
nerveux, solaire, etc.).
• Système artificiel. s’il est créé par l’homme qui l’a doté de
l’habilité nécessaire pour fonctionner selon les opérations
dictées par ce dernier (un barrage hydroélectrique, un
robot).
 Entreprise comme Système
• Au regard de toutes ces définitions, l’entreprise peut être
considérée comme un système constitué d’éléments en
interaction.
• Une entreprise est un système est organisé en trois sous –
systèmes :
un système de pilotage,
un système opérant,
et un système d’information qui constitue le lien dynamique
entre les deux premiers systèmes.
Système de pilotage : direction, contrôle, décisions,
définition des objectifs
Le système opérant : réalisation des tâches (des opérations)
qui sont la raison d’être de l’organisation. Il est l’ensemble
des moyens humains, matériels et organisationnels qui
exécute les ordres du système de pilotage.
Le système d'information : Interface entre les deux
systèmes précédents. Le SI est la mémoire de l'organisation.
• C’est un ensemble :
des informations circulant dans l’entreprise ou l’organisation
(informations internes et externes).
des méthodes se rapportant au traitement de l'information
de ressources matérielles, logicielles ou humaines
permettant d’acquérir, de stocker, de traiter ou de
communiquer les données qui vont représenter des
informations pour les utilisateurs.
• Un Système d'information ou (information system) est un
ensemble de composants de traitement de l'information et
de communication, ainsi que l'environnement dans lequel ils
opèrent. (en Anglais: MIS ou Management of Information
Systems).
Le SI possède deux aspects :
• Aspect statique (ou aspect données) :
• base d’information,
• modèle (ou structure) de données.
• Aspect dynamique (ou aspect traitement) :
• circulation de l’information entre les différents acteurs,
• évolution chronologique et causale des opérations
provoquées par des évènements
Le système de pilotage : Contrôle et dirige l'ensemble
• Finalité : Élaborer des règles de gestions et produire des
décisions
Le système opérant : transforme les flux d’entrées en flux de
sorties Finalité : La transformation des flux
Le SI transmet les ordres au système de production et
renvoie au système de pilotage les informations
• Finalité : Assure une représentation d'un certain nombre
d’éléments de l'entreprise
• Le SI gère la mémoire collective de l'entreprise
Exemple : Une voiture
• Système de pilotage : le chauffeur
• Système opérant : le moteur (flux d’entrée - carburant, flux
de sortie - énergie)
• Système d’Information : le tableau de bord
Exercice : Considérer l’Université comme entreprise et
déterminer les trois composants.
 Rôle du système d’information:
Collecter et Analyser les données internes et externes
recueillies pour ne retenir que celles jugées nécessaires ;
Traiter les données pertinentes retenues (mise à jour, tri,
fusion, calcul, etc.) ;
Stocker les résultats sur des supports appropriés ;
Diffuser les résultats obtenus auprès des utilisateurs.
 Nature de Système d’information
• Le périmètre du terme Système d'Information peut être
très différent d'une organisation à une autre et peut
recouvrir selon les cas tout ou partie des éléments
suivants :
 base de données de l'entreprise,
progiciel de gestion intégré (ERP),
Outil de gestion de la relation client(Customer
Relationship Management),
Outil de gestion e la chaîne logistique(SCM - Supply Chain
Management),
Applications métiers,
Echange de données entre applications hétérogènes
Répartition des données sur des sites géographiques
distants
Interopérabilité des plates-formes (ouverture)
Gestion des accès concurrents
Gestion de la Tolérance de panne
Sécurité d’un système
Persistance des données : la gestion de
la persistance des données (en anglais : persistence) et
parfois des états d'un programme réfère au mécanisme
responsable de la sauvegarde et de la restauration
des données.
Intégration des systèmes légacy (systèmes obsolètes), des
systèmes informatiques, matériels et logiciels, en place
depuis longtemps dans l’entreprise et donc ‘hérités’ du
passé
Infrastructure réseau,
Serveurs de données et systèmes de stockage,
Serveurs d'application,
Dispositifs de sécurité.
On ne peut pas parler de conception sans passer
par une analyse, d’où on parle souvent
d’analyse et conception
 Types des systèmes d’information(S.I)
• Selon les moyens utilisés
S.I. Formel : Information écrite ;
S.I. Informel : Information sous forme quelconque ;
S.I. Manuel : Sans recours à des machines ;
S.I. Automatisé (Informatisé): Assuré par l’ordinateur sans
intervention humaine ;
S.I. Assisté : Dialogue homme – machine. (la conduite est
assurée par l’homme).
 Système d’information manuel et système d’information
informatisé
• Un S.I. manuel : les données ou encore les informations
sont prélevées, traitées et stockées sur des supports non
informatiques (papiers, registres, etc.)
• Un S.I.I. : les données et leur traitement sont assistés par un
ordinateur. Les données sont stockées dans une base des
données virtuelle.
• Les S.I.I. s’appuient généralement sur des bases des données
virtuelles qui se chargent du stockage et du rendement des
données en cas de besoin par l’entremise des appareils
automatiques.
 Système d’Information Organisationnel (SIO) et Système
d’Informations Informatisé (SII)

• La conception d’un système d’information passe par deux


étapes:
La conception d’un Système d’information Organisationnel
(S.I.O);
La conception d’un Système d’information Informatisé
(S.I.I.);
 Système d’information et système informatique
• L’IT (Système informatique) est l’ensemble des actifs
matériels et logiciels de l’entreprise ayant pour vocation à
automatiser le traitement de l’information.
• C’est la partie visible à laquelle tout le monde pense quand
on parle de projets et d’infrastructures informatiques.
• Le SI (Système d’information) est l’ensemble :
des actifs de l’IT (matériels et logiciel;
les actifs humains et immatériels,
les procédés, procédures, et processus, d’industrialisation,
sur lesquels on les affecte,
les informations de niveau sémantique, organisationnelle et
de structure, dites 'Amont'.
N.B.
• La conception du SI nécessite des méthodes d’analyse et de
conception telles que Merise permettant de mettre en place
un modèle (Modélisation);
• Un modèle consiste à créer une représentions virtuelle
d’une réalité de telle façon à faire sortir les points auxquels
on s'intéresse.
 Types de systèmes informatiques
• Dans la pratique, il existe différents types de systèmes
informatiques classés selon plusieurs critères :
 le degré d’organisation :
système indépendant où chaque service dispose de son
propre système informatique;
Système intégré où l’on dispose d’un site central hébergeant
une base de données et auquel tous les autres services sont
reliés (client – serveur);
 Selon le degré d’automatisation
• Le système à traitement manuel : sans intervention de la
machine;
• Le système à traitement mécanique : on utilise les auxiliaires
mécaniques. Tels que les machines à écrire, calculatrice ;
• Le système à traitement automatique : ici, tout le travail est
réalisé à l’aide d’une machine électronique programmable
(Ordinateur, machine à lessive, etc.)
 selon l’architecture de traitement :
système informatique centralisé: un seul site de traitement
et les autres services envoient leurs travaux au centre de
traitement informatique.
Système informatique décentralisé ou distribué: chaque
utilisateur a son poste de travail qui peut fonctionner en
autonomie ou relié en réseau avec d’autres points
d’organisation pour les échanges des données ; un
ordinateur pouvant, dans ce cas, être considéré comme
serveur et d’autres clients.
Le système mixte ou distribué : dans ce système, le
traitement s’effectue en un site central alors que la saisie et
la diffusion peuvent être décentralisées.

 Application, projet et domaine

• Les applications sont liées à l’automatisation des tâches (TFC),


• Le projet informatique englobe plusieurs applications
(Mémoire).
• Le domaine informatique englobe plusieurs projets et
applications informatiques.
Exercice : Réfléchir pour le domaine des enseignements, le domaine des ressources humaines
Chapitre II : ANALYSE D’UN SYSTEME D’INFORMATION

• Pour informatiser un Système d’Information, il faut avoir


écouté et compris les besoins des futurs utilisateurs.
• L’expression claire, nette et exhaustive des besoins par la
Maîtrise d’Ouvrage (MOA) ainsi que leur compréhension et
leur prise en compte par la Maîtrise d’OEuvre (MOE) sont un
des facteurs clés de réussite d’un projet informatique.
 Réalisation d'un projet informatique
• La démarche classique conduisant à la réalisation d'un projet
informatique est généralement découpée en étapes;
• Ces étapes constituent l'analyse informatique.
• Des méthodes d'analyse basées sur l'expérience ont été
conçues pour assister l'analyste-programmeur chargé de
réaliser un projet informatique.
 En quoi consiste une analyse informatique ?
• L'analyse au sens informatique du terme consiste à :
comprendre et modéliser la gestion du domaine d'activité
dans une organisation
 Concevoir la solution informatique adéquate.
• L'efficacité et la validité d'une analyse reposent sur la qualité
de la communication entre les demandeurs de services
(utilisateurs) et les fournisseurs de services (informaticiens).
 But de l’analyse informatique
• Définir tous les éléments organisationnels, logiciels et
matériels nécessaires à la gestion automatisée d'une
organisation.
• Exemple de travail d'analyse : mettre en place un système
de gestion des réservations de chambres dans un hôtel.
Comment faire ? Comme Il s'agit d'un travail de conception,
on sera amené inévitablement à se poser les questions
suivantes :
Quelle est l'organisation actuelle ?
Comment fonctionne – t - elle?
• Qu'est ce qui ne fonctionne pas ?
• Pourquoi ?
• Quelles sont les informations manipulées ? Par qui ? quand ?
comment ? va-t-on les stocker ?
• Comment va-t-on y accéder ? quels traitements sont réalisés
? quand ? comment ? Par qui ?
• Quels programmes sont à écrire ?
 Finalités d’une analyse informatique
• Aboutir à une définition détaillée des outils de gestion
(informatique ou autre) qui permettront d'atteindre les
objectifs de l'entreprise.
• Une analyse concerne rarement une entreprise dans sa
totalité mais plutôt un service particulier ou une fonction
précise.
• On parle alors de domaine de l'analyse ou de domaine
d'étude.
 Démarche de l’analyse
Identifier le domaine à étudier : lieux, personnes matériels,
fonctions.
Comprendre et décrire le fonctionnement actuel du système
dans le domaine étudié : objectifs, données gérées,
traitements réalisés, poste de travail, circulation et stockage
de l'information.
Faire une analyse critique de l'existant
Recenser les nouveaux besoins de gestion.
Proposer une ou plusieurs solutions pour le fonctionnement
du futur système
Définir en détails le fonctionnement du futur système
Suivre sa mise en œuvre.
Exemples
• Un plan d'architecte "modélise" le bâtiment réel existant ou
futur
• On parle de modèle mathématique pour décrire le
comportement d'un phénomène physique : le modèle décrit
de façon théorique le phénomène ce qui permet de prévoir
son comportement.
• La réalité amène toujours quelques écarts par rapport au
modèle.
• Exemple : la météo.
• Un circuit logique "modélise" un composant électronique.
Méthode d’analyse
• Les méthodes d'analyse et de conception intègrent, à des
degrés divers les trois éléments ci-dessous :
 La démarche : processus opératoire qui permet d'effectuer
le travail de modélisation de description et de réalisation
d'un système informatique.
Les modèles : un modèle est une représentation simplifiée
et normalisée de tout ou partie d'un système d'information.
• Le plus souvent, les modèles sont des graphiques qui
représentent un aspect d'un système d'information tel qu'il
est perçu par l'analyste.
Les outils : Les outils logiciels, nommés généralement Atelier
de Génie logiciel (AGL) supportent une méthode d'analyse
en facilitant la conception, la documentation, la simulation,
l'évaluation ou la réalisation du système d'information.
 Conception

A l’étape de la conception , on définit une solution


informatique c’est-à-dire :
La structuration des données
L’organisation des traitements
La définition des postes de travail
Les choix techniques : matériels, langages de
programmation, logiciels de gestion de données ,
technologies à utiliser
La Conception et la réalisation des SI nécessite le recours à
des modèles.
La notion de modèle est au centre de la démarche de la
Conception des Systèmes d’Information.
Méthodes d’analyse et de conception
• Les méthodes d’analyse et de conception des systèmes
d’information utilisées en informatique sont nombreuses,
nous ne citons que quelques-unes :
Méthode CLASSIQUE
Méthode MERISE
Méthode RACINE
Méthode NIAM
Méthode FLORY
Méthode IMS
Méthodes O.O
Méthodes agiles
• Dans le cadre de ce cours, nous allons parler de la méthode
MERISE vue sa fréquence d’utilisation.
 Symbole de traitement des informations en informatique
• Certains symboles sont utilisés en analyse et conception et
d’autres en programmation.
 Exemple
 Etude d’opportunité
• L’étude d’opportunité ou de faisabilité, va permettre d’étudier le
projet d’automatisation et de décider de sa faisabilité technique,
humaine ou financière.
• Cette étude peut être décomposée en étapes qui sont :
Constitution d’un groupe d’étude
Etablissement d’un planning prévisionnel
Etude préalable
Analyse de l’existant
Critique de l’existant
Ebauche de solutions
Constitution d’un groupe d’étude
Le travail d’informatisation, est toujours mené en équipe.
Le groupe d’étude doit être constitué des informaticiens,
des futurs utilisateurs, ainsi que des organisateurs.
• Le groupe d’étude est constitué comme suit :
l’informaticien (Responsable du projet) ;
différents membres des services ou des départements
concernés par le problème ;
un consultant extérieur ;
quelques utilisateurs ;
un ingénieur en organisation ;
un membre de comité de gestion/Direction.
Etablissement d’un planning prévisionnel
• La conduite et la réalisation d’une application informatique nécessite
l’ordonnancement des tâches et la planification des travaux.
• Il existe différentes méthodes de planification en informatique.
• On peut citer les méthodes telles que :
DIAGRAMME de GANTT
Méthode des Potentiels Métra (MPM);
P.E.R.T (Program Evaluation and Review Technic, Technique
d’évaluation et de contrôle des programmes ou encore l’évaluation
et la révision Technique du Programme)
Analyse préalable (étude préalable)
La décision de réaliser une étude d’informatisation doit être
soigneusement préparée.
l’étude préalable a pour but de définir l’opportunité et la
praticabilité d’informatisation en posant d’une façon claire le
problème à informatiser et les objectifs à atteindre.
• Les objectifs de l’étude préalable sont :
Poser correctement le problème à résoudre ;
Rechercher une orientation de la solution par la définition
de l’avant-projet.
Analyse de l’existant et identification des besoins
Pour répondre aux questions de praticabilité et de
l’opportunité, il est nécessaire d’effectuer l’analyse (l’étude)
du système existant.
Ainsi l’analyse du système existant (système actuel) a pour
but de fournir un diagnostic du système actuel et identifier
les besoins de l’entreprise à travers les utilisateurs.
Les techniques utilisées informatique lors de l’analyse de
l’existant pour recueillir les données sont :
 L’interview : au moyen d’un jeu de questions - réponses;
 L’observation : le déroulement de la tâche à informatiser;
 Documentaire : consultations des documents;
 Questionnaire : au moyen d’une enquête par l’élaboration
des questions ouvertes ou fermées.
L’analyse de l’existant passe par :
 L’analyse des flux, des stations ou postes de travail qu’ils
traversent, et des divers documents rencontrés,
 Les outils suivants sont utilisés pour l’analyse des flux:
diagramme des flux, schéma de circulation des
informations, tableau ou matrice des flux d’information,
Critique de l’existant
Cette partie de l’étude découle logiquement de l’analyse de
l’existant.
La critique de l’existant peut alors déboucher sur une remise
en cause des structures, des postes, des hommes, des
documents…
Toutefois, une critique n’est pas forcément négative mais
doit également mettre en relief les points forts de l’existant
qu’il peut être utile de conserver.
Ebauche de solutions (recommandations)
• L’ébauche de solutions a pour rôle d’établir une ou plusieurs
propositions, permettant de pallier aux carences repérées
lors de la critique de l’existant.
• Ces solutions doivent être accompagnées des avantages et
inconvénients.
Le cahier des charges
• Le cahier des charges est un document (contrat),
mentionnant les délais, les coûts, les devoirs et les
obligations de chacune des parties au contrat.
• Ce document engage donc le concepteur (maître d’œuvre) et
le promoteur de l’automatisation (maître d’uvrage).
• Cette partie de l’analyse fait appel à des notions de droit qui
dépassent le cadre de ce cours.
 Comment réaliser une analyse de l’existant?
• L’analyse de l’existant est nécessaire car elle permet de
répondre à la question oui ou non faut-il informatiser.
• Dans l’affirmative, quelle solution alors faut-il choisir ?
Apporter ?
• D’où l’informatisation ne s’improvise pas.
1. Analyse de la structure & des activités du système existant
• L’analyse ou l’étude de la structure est souvent réalisée à partir de
l’organigramme de l’entreprise ou de l’organisation.
• Dans le cas où l’entreprise (organisation) n’a pas de structure,
l’analyste (informaticien) doit lui-même reconstituer l’organigramme
en utilisant la technique d’interview ou de questionnaire.
• Par exemple :
Je reçois les ordres de …
Mon chef est …
Je transmets les documents à …
• Au cours de l’analyse de la structure de l’entreprise,
l’analyste s’efforce de déceler les liens qui existent entre les
services, entre les agents (liens formels et informels),
l’organisation mise en place.
• Dans la pratique, l’analyse de la structure permet de déceler
les anomalies existant au niveau de l’organisation de
l’entreprise ou de l’institution.
• Les activités des entreprises doivent être aussi recensées.
Ceci permet de voir la taille et la complexité de l’entreprise
ou de l’institution à informatiser.
2. Analyse des documents utilisés
• Il faut distinguer tout d’abord les documents internes à
l’entreprise, relatifs à son domaine, sa politique, son
engagement, et les documents externes pour pouvoir
prendre en compte les exigences et les évolutions à
l’entreprise.
• Ces documents permettent à l’informaticien d’identifier par
le moyen de chacun de ceux-ci, les informations appropriées
pour ses entretiens, afin de comprendre le fonctionnement
de l’entreprise dans le but de concevoir un système
d’information qui va répondre aux besoins spécifiques de
celle-ci.
• Cette étude permet de faire l’inventaire de toutes les
informations existantes qui circulent au sein de l’entreprise.
• Exemple de documents
• 1. La carte d’élève
• a) Rôle
• La carte d’élève sert à identifié l’élève à l’extérieur de l’école
pour le différencier des autres élèves.
• Elle est un document qui prouve que l’élève est en ordre.
• 2.Reçu
a) Rôle
• Le reçu sert à prouver que l’élève a payé ses frais. C’est le
seul document officiel approuvé par le collège qui renseigne
sur le paiement effectué par l’élève (acompte ou solde).
 Types de documents

• Lors de l’étude de document, on distingue la classification


suivante :
Les documents internes : Sont des documents traités au
sein de différents services de l’entreprise
Les documents externes : Sont des documents provenant de
l’environnement externe
Les documents intermédiaires : Sont des documents
utilisés pour un traitement temporaire appelés aussi
« document de situation ».
3. Analyse des postes de travail
• Après avoir analysé la structure de l’entreprise, on peut alors
procéder à l’étude de poste de travail.
• Un poste de travail est défini comme une entité qui exerce
une activité au sein d’un service, département.
• Le poste de travail concerne chaque service et chaque
département.
• Ainsi, l’analyste, pour réaliser ce travail, aura comme point
de référence, la structure de l’entreprise.
• Lors de l’étude de poste, les informations suivantes doivent
être recensées :
Le nom du poste ;
La modification mnémonique du poste (abréviation du
code) ;
Le travail réalisé au sein de chaque poste ;
Le responsable du poste de travail, ainsi que sa
qualification ;
Les moyens matériels utilisés ;
Le nombre de document traités à chaque poste …
• Pour faciliter la récolte de ces informations, on établit une
fiche appelée : « fiche descriptive d’analyse de poste » dont
voici le modèle :
• Les informations recueillies au cours de l’analyse de postes
vont permettre à élaborer le diagnostic de l’existant ou à
choisir la (les) solution (s) appropriées d’organisation de ce
poste.
• Remarque :
• Lors de l’étude de poste, l’analyse de la rubrique « travaux
effectués » ainsi que la rubrique « responsable du poste »
permet de mieux situer les attributions de chacun dans le
service.
4. Analyse de flux d’information
• Le flux d’information constitue l’ensemble d’informations
circulant dans l’entreprise ou l’ensemble d’informations
échangées entre département, service et environnement
extérieur.
• L’analyste est tout d’abord appelé à narrer la situation vécue
au sein de l’entreprise.
Narration
• La narration consiste ici à raconter sous forme textuelle la
circulation des informations telle que vécue dans différents
services de l’entreprise.
 Exemple de narration
• Le processus de traitement pour l’élaboration des factures
et de livraison des marchandises se présente comme suit :
Lorsque le client émet le bon de commande (BC), le service
de réception établit 4 exemplaires de bon de commande de
client (liste de bon de commande : LBC).
La liste de bon de commande est ensuite envoyée au
service vente.
Le service vente établit le bon de commande valide (BCV)
après vérification des marchandises disponibles au service
magasin.
Le service magasin reçoit du service vente le bon de
commande valide et procède à l’établissement de bon de
livraison (BL) en deux exemplaires, l’un sera envoyé au client et
l’autre exemplaire au service de facturation.
Les informations provenant du bon de livraison envoyé au
service facturation sont saisies à l’aide d’un clavier pour
constituer un fichier bon de livraison (FBL).
Le fichier bon de livraison sur disquette va servir à éditer les
factures (FAC) sur une unité centrale en plusieurs exemplaires.
Un exemplaire est envoyé au service comptable pour passation
d’écriture, un autre vers le client et un autre au service vente.
 Recensement de postes et du Dictionnaire de données

Il y a aussi LBC = Liste de bon de commandes


Analyse schématique de flux d’information
• Dans la pratique, le flux d’information est souvent
représenté sous forme de document ou autre support
d’information.
• L’analyse de flux d’information peut être réalisée sous
différentes formes :
Tableau de flux d’information ;
Diagramme de flux d’information ;
Matrice de flux d’information ;
Schéma de circulation de flux d’information.
 Tableau des flux d’informations

• Il permet au niveau de l’analyse de l’existant, de recenser les


différents documents traités pour l’application concernée
sous forme d’un tableau dont les colonnes sont:
Le type de document utilisé,
leur système de codification (nom mnémonique),
la désignation en claire de ce document,
l’origine du document,
la destination du document,
 et les informations véhiculées.
 Modèle du tableau

Remarque :
• Si le système est déjà informatisé, on parlera alors de l’étude de
documents et fichiers. Dans ce cas, il faudra étudier les fichiers et
bases de données existants :
 Le support, le contenu, les modalités de MAJ,
 La fréquence d’utilisation, le taux d’activité, le volume.
 Diagramme de flux d’information
 Schéma de circulation des informations
Analyse des moyens de traitement
• Les moyens à traiter les informations se subdivisent en 3
grandes catégories :
Moyens matériels
Moyens humains
Moyens financiers
 Les moyens matériels et/ou logiciels
• Cette analyse consiste à recenser les différents matériels au
sein de l’entreprise ou de l’organisation pour traiter les
informations (données) de l’application étudiée.
• Dans la pratique pour faciliter l’analyse des moyens
matériels, on établit des fiches appelées « fiche d’analyse
des moyens de traitement » dont voici le modèle :
 Remarque
• En dehors de ces informations, il est aussi nécessaire dans le
cas où l’entreprise est déjà automatisée, de recueillir les
informations ci-après:
Les systèmes d’exploitation utilisés ;
Les logiciels et applications utilisés;
Le type de réseau (ex. réseau mondial, local, métropolitain) ;
Moyens de communication doivent être recensé en vue de
la proposition d’une meilleure solution.
 Les moyens humains
• L’analyse des moyens humains est nécessaire pour mieux
comprendre le niveau d’étude et l’ancienneté du personnel
qui travaille au sein du service concerné par l’application.
• On recommande l’établissement d’une fiche appelée« Fiche
d’analyse des moyens humains» dont le modèle ci – après:
Les moyens financiers
• L’analyse des moyens financiers est nécessaire pour mieux
comprendre les sources de financement et la capacité du MOA à
financer le projet d’informatisation.
Analyse de schéma de circulation des informations (Circuit de
circulation des informations)
• Remarques 1 :
• L’analyse de schéma de circulation des informations (circuit) est l’une
des méthodes utilisée pour présenter ou analyser les flux
d’information entre services.
• C’est la partie la plus essentielle au niveau de l’analyse de l’existant.
Cette analyse se réalise dans le cas ci-après :

Deuxième partie : MODELISATION D’UN SYSTÈME


D’INFORMATION
Les Méthodes Systémiques: La Méthode MERISE en
est un exemple.
• MERISE est une méthode systémique de conception,
de développement et de réalisation de projets
informatiques (des systèmes d’information).
• La science des systèmes, ou systémique, est à
l’origine du développement de la notion de système
d’information
• La méthode systémique consiste à analyser le
système non pas par fonction, mais par structure.
• On recherche les invariants au niveau fonctionnel. Ces
invariants sont la structure du système : ce sont les
données brutes et les règles d’organisation. Ils
permettent la modélisation : la représentation du réel
par un modèle.
• Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un
système d'information en séparant la modélisation
des données et celle des traitements.
• Merise est en relation avec le développement des
bases de données relationnelles (SQL).
• Elle a eu plusieurs versions qui intègre la
généralisation et OOM (Orientation objet dans
Merise).
 Historique de Merise
• 1970 Modèle Relationnel de Codd.
• Années 70 Premiers prototypes de SQL
• 1976 Modèle Entité Association de Chen
• 1974-78 Le noyau de MERISE est établi par une
équipe d’ingénieurs et de chercheurs aixois.
• 1978 Développement de MERISE : méthode française
de conception de systèmes d’information, sous l’égide
du ministère de l’industrie.
• 1979 Conception du système d’information,
construction de la base de données, H. Tardieu, D.
Nanci, D. Pascot (préfacé par J.-L. Le Moigne), Editions
d’Organisation.
• 1979 Première version de SQL, proposé par ORACLE.
• 1983 La méthode MERISE - Tome 1 : principes et
outils. H. Tardieu, A. Rochfeld, R. Colletti. Éditions
d’Organisation.
• 1985 La méthode MERISE - Tome 2 : démarche et
pratique. H. Tardieu, A.Rochfeld, R. Colletti, G. Panet,
G. Vahée. Éditions d’Organisation.
• 1986 SQL ANSI (American National Standard
Institute)
• 1989 SQL-1, ISO et ANSI (International Standard
Organisation)
• 1989 La méthode MERISE - Tome 3 : gamme
opératoire. A. Rochfeld, J. Moréjon. Édition
d’Organisation.
• 1992 Ingéniérie des systèmes d’information : MERISE.
1ère édition. D. Nanci, B. Espinasse. Sybex.
• 1992 SQL-2, ISO et ANSI
• fin années 90 PHP-MySQL
• 1999 SQL-3, ISO et ANSI
• 2001 Ingéniérie des systèmes d’information : MERISE.
4ème édition. D. Nanci, B. Espinasse. Vuibert.
• 2006 Oracle Database XE
• En 2001, la méthode MERISE était encore la méthode
de conception de systèmes d’information la plus
largement pratiquée en France.
• MERISE a pris en compte les évolutions de
l’informatique et continue de s’adapter aux nouvelles
technologies :
architectures clients/serveur,
interfaces graphiques,
démarche de développement rapide,
approche objet,
applications intra/internet.
• Aujourd’hui, la méthode MERISE correspond encore
globalement aux savoir-faire actuels en ingénierie des
systèmes d’information de gestion.
• MERISE constitue un standard de fait en conception
des systèmes d’information.
 Que signifie le sigle MERISE?
• MERISE : MEthode de Rassemblement des Idées
Sans Effort
• Ou
• Méthode d’Etude et Réalisation Informatique des
Systèmes Evolués

• Merise est une méthode de rassemblement des idées
sans effort.
 Les 3 dimensions de la démarche MERISE
• La démarche de développement proposée par
MERISE s’inscrit dans trois dimensions :
Le cycle de vie : c’est le découpage du projet en trois
périodes : conception, réalisation et maintenance.
Le cycle de décision : c’est la liste de tous les
moments où une décision est prise sur le projet
(décision de faire le projet après une étude préalable,
décision de valider l’analyse fonctionnelle et de
passer à l’architecture, validation de la recette, etc.)
Le cycle d’abstraction : c’est l’organisation
structurelle des données et des traitements.
• On va surtout s’intéresser au cycle d’abstraction.
La distinction entre données et traitement
• Le cycle d’abstraction est basé sur une distinction
entre les données et les traitements.
• C’est la dichotomie fondamentale de MERISE.
• Elle est directement issue de l’approche base de
données (MCD, MLD, MPD).
 Le cycle d’abstraction
• Le cycle d’abstraction est découpé en quatre niveaux
: conceptuel, organisationnel, logique et physique.
Le niveau conceptuel : il exprime des choix
fondamentaux de gestion (recherche d’éléments
stables indépendamment des moyens à mettre en
œuvre, de leurs contraintes et de leur organisation). Il
répond à la question : QUOI.
Le niveau organisationnel : il exprime les choix
d’organisation de ressources humaines et matérielles,
au travers notamment de la définition d’acteurs et de
postes de travail. Il répond aux questions : QUI, OU,
QUAND.
Le niveau logique : il exprime les choix de moyens et
de ressources informatiques, en faisant abstraction de
leurs caractéristiques techniques précises.
• C’est le niveau du modèle relationnel (moyen
informatique : base de données relationnelle), du
diagramme des classes et des diagrammes de
séquence objets (moyen informatique : langage
orienté objet). Il répond à la question : COMMENT.
Le niveau physique : il traduit les choix techniques et
la prise en compte de leurs spécificités. C’est le niveau
du code dans un langage particulier.
• Niveaux d’abstraction en résumé
 SIO et SII dans le cycle d’abstraction
 Le cycle de vie
• Le cycle de vie MERISE est une méthode de
développement au même titre que le cycle en V.
• Le cycle de vie est découpé en trois périodes: la
conception, la réalisation et la maintenance.
 Le cycle de décision
• Le cycle de décision représente l’ensemble des choix
qui doivent être faits durant le déroulement du cycle
de vie.
 Etapes de développement du SI avec la démarche Merise

• MERISE propose une véritable démarche de fabrication d'un SI qui


consiste à traiter un projet informatique en s'appuyant sur trois
notions fondamentales:
 Vie du projet : Les étapes.
Suivi du projet : Les choix, les points de
validation des étapes.
Formalisation du projet : l'abstraction des différentes étapes :
1. L'objectif du schéma directeur est de proposer un
plan d'automatisation progressive des tâches de gestion
d'une entreprise, d'une administration, c'est-à-dire des
tâches bien définies dans un ensemble organisé
• 2. L’étude préalable
• C’est une étude qui débute par l’analyse de la
situation existante pour proposer une solution
globale en tenant compte des orientations de gestion
d’organisation et de choix technique.
• Elle regroupe grossièrement les oints ci-après :
La présentation du domaine d’études (entreprise)
L’ analyse des documents et des moyens existants
(humains, matériels, logiciels, financiers).
L’Audit des différents acteurs de l'organisation pour
définir les limites du système existant et leurs
souhaits concernant le système futur.
La Synthétise des besoins du système futur en se
basant sur l'existant et les souhaits des différents
intervenants.
On peut utiliser pour cela une Modélisation
Conceptuelle de Communication (MCC) qui permet
de représenter les flux d'informations circulant entre
les différents postes de travail.
La Critique de l’existant afin de proposer les
solutions. Sur base des solutions proposées, adopter
celle qui est meilleure.
• 3. Etude détaillée
C’est celle qui vient après l’étude préalable et dont
l’objectif est de décrire complètement la solution à
réaliser.
Elle comprend deux phases : la conception générale
et la conception détaillée.
Elle comprend : la formalisation du dictionnaire des
données et validation du MCD vis-à-vis des
traitements :
• Recensement des objets types.
• Recensement des relations types.
• Affectation des propriétés aux types des
propriétés et types des relations.
• L’établissement du MCD.
• L’établissement du MOD
• La description des traitements
• L’établissement du MCT.
• L’établissement du MOT
• 4. Etude technique
 L'analyse technique a pour but de préparer la
réalisation.
Elle doit lever les dernières contraintes et établir les
choix qui orienteront la réalisation.
• L'analyse technique doit indiquer comment les
traitements et données décrits par l'analyse détaillée
seront réalisés.
• Elle complète l’étude détaillée par la prise en compte
de tout l’environnement informatique par :
• L’établissement du MLD ;
• L’établissement du MLD ;
• L’établissement du MPD ;
• L’établissement du MPT.
• 5. Réalisation
La programmation.
Les tests.
La mise en exploitation.
• 6. Mise en œuvre
 Le but de cette étape est d’exécuter toutes les
actions (formation, installation de matériels,
initialisation de données, réception,..) qui
permettront d’aboutir au lancement du système
auprès des utilisateurs.
• 7. La maintenance
Elle consiste à corriger les erreurs qui n'auraient pas
été détectées par les tests et à faire évoluer
l'application pour répondre à d'éventuels nouveaux
besoins des utilisateurs.
 Etude préalable (Analyse préalable)
• Le but de l’analyse préalable est d’étudier
l’opportunité et la praticabilité d’informatisation.
• Par « praticabilité », on voudrait savoir s’il est
nécessaire (possible) d’utiliser l’ordinateur pour
résoudre le problème (réaliser le projet).
• Par « opportunité », on voudrait savoir si le problème
(projet) à informatiser est rentable du point de vue
économique.
• La réponse à ces deux préoccupations (questions)
nécessite le recueil des informations suivantes :
La définition des objectifs
La formation du groupe d’études (groupe de travail)
La planification du projet (se référer aux méthodes
d’ordonnancement : PERT – MPM, cfr cours de
recherche opérationnelle et méthodes de conduite de
projets informatiques )
L’Analyse du système existant qui comprend les
éléments suivants:
• 1. Analyse de la structure de l’entreprise (du système :
organisation - activités)
• 2. Analyse des postes de travail
• 3. Analyse des documents et moyens de traitement
(matériels, logiciels, humains et financiers)
• 4. Analyse des flux d’informations : c’est l’élément
capital de l’analyse du système. Il s’agit de :
la matrice des flux
le schéma de flux (Modèle Conceptuel de Flux)
le tableau de flux (la documentation)
l’analyse des circuits de circulation (Schéma de
Circulation des Informations)
• 5. Analyse des objectifs à informatisation (besoin des
utilisateurs)
• 6. Bilan du système existant (Diagnostic du système
actuel) : A partir de toutes ces informations, le
diagnostic du système nécessite la démarche
suivante :
Le recensement des problèmes de :
manque d’efficience : le système n’est pas
performant, la sécurité, le coût élevé, etc.
manque d’efficacité : le système n’est pas performant
pour répondre aux besoins.
Matériels (ordinateurs)
Logiciels
Personnel (qualifié, moins qualifié)
Organisationnel (peut être le responsable)
L’analyse des causes de ces problèmes, y compris les
symptômes.
La recherche des solutions
Définition du cadre de la solution
Les objectifs
Les contraintes
Le niveau d’intervention
L’ébauche de la solution (des solutions)
L’évaluation de la solution (des solutions)
La solution manuelle réorganisée
La solution automatisée : L’architecture sera – t – elle
centralisée, répartie ou distribuée (mixte) ?
L’évaluation de la (des) solution (s): elle doit se faire
par rapport à sa praticabilité et son opportunité. Il
s’agit de voir l’aspect technique et l’aspect
économique.
Le choix de la solution : si la solution retenue est une
solution informatique, on doit définir son mode de
traitement (fonctionnement). En d’autres termes le
traitement se fera en temps réel, temps différé ou en
temps partagé.
• Nota : Le résumé de l’étude préalable réalisée avec
toutes les solutions retenues, constituent un dossier
de l’avant projet.
 Etude de circuit de l’information
 Diagramme de flux de données : représente une
vue d’ensemble (cartographie) de la circulation des
informations (flux) entre les acteurs internes ou
externes qui participent à un domaine donné à
travers un système d'information.
 Champ ou domaine d’étude : délimite le périmètre
précis d’une ou de plusieurs activités au sein d’une
organisation spécifique.
• Ainsi par exemple, le domaine d’étude « Gestion
commerciale » peut être composé de :
Gestion des commandes ;
Gestion des factures ;
Gestion des comptes clients.
Acteur : un émetteur ou un récepteur d’un flux
d’information lié à une activité au sein du système
d’information d’une organisation. Selon le cas, il peut
s’agir d’une catégorie de personne, d’un service ou du
système d’information d’une autre organisation.
• Acteur interne : qui fait partie du domaine d’étude.
• Acteur externe : qui ne fait pas partie du domaine
d’étude, mais qui a des échanges avec les acteurs
internes dans le cadre de l’activité étudiée.
• Un acteur externe est représenté par un cercle tracé
en pointillé
• un acteur interne est représenté par un cercle au
tracé continu.
• Le nom de l’acteur est placé à l’intérieur du cercle.
 Flux : représentation de l’échange des informations
entre deux acteurs, ou entre une activité et un
partenaire extérieur à l’entreprise.
• Un flux désigne un transfert d’information entre deux
acteurs du système d’information.
• Un flux part d’un acteur source pour aboutir à un
acteur but, il est représenté par une flèche. Cette
flèche indique le sens de transfert des données.
• On peut identifier différentes catégories de flux.
• Un flux est caractérisé par son nom.
 Formalisme d’un diagramme de Flux
Démarche de construction du diagramme de flux
• 1. Définir précisément le domaine de l’étude à savoir
: quelle activité au sein de quelle organisation ?
• 2. Repérer les acteurs en distinguant les acteurs
externes des acteurs internes.
• 3. Repérer les flux entre les acteurs.
• 4. Tracer le diagramme de flux en même temps que
l’on repère les acteurs et les flux
 Remarques et règles d’usages
• a. Un flux ne doit pas être bidirectionnel : c.à.d il ne
doit pas exister entre deux acteurs (internes, externes
ou identiques) de liens bidirectionnels. Il convient de
noter deux flux distincts.
• b. Le flux ne doit pas être réflexif : un flux ne doit pas
partir et revenir sur le même acteur (interne ou
externe). Si cela est nécessaire, il faut segmenter
l’acteur.
• c. Pas de flux entre des acteurs externes : les flux
entre les acteurs externes ne sont d’aucun intérêt
dans l’étude du système.
• Exemple d’un diagramme de flux pour l’ouverture
d’un compte bancaire

Légende :

FI : Formulaire
d’Identification
ROC : Responsable
Ouverture de Compte
CB : Compte Bancaire
Exercice : Faire un diagramme de Flux pour une demande
d’inscription à l’UPL
Matrice de flux : un tableau obtenu à partir du
diagramme de flux en croisant les acteurs en ligne et
en colonne.
• Voici ci – après la matrice de flux associée au
diagramme de flux pour l’ouverture d’un compte
bancaire.
 Le dictionnaire des données
• Le dictionnaire des données est un document qui
permet de recenser, de classer et de trier toutes les
informations (les données) collectées lors des
entretiens ou de l’étude des documents (internes et
externes).
 Nom de la donnée : dans cette colonne sera
indiquée le nom de la donnée (rubrique) par exemple
: Nom client.
Taille : ici sera indiquée la taille approximative ou
exacte de la donnée, par exemple : 30.
Type : dans cette colonne sera précisée le type de la
donné si elle est élémentaire (E) ou calculée (C).
Règle de calcul : Ici sera indiquée de manière claire la
formule ou le calcul nécessaire à appliquer pour
obtenir la donnée. Par exemple PT = PU * QTE
Document : permet de cocher le document dans
lequel a été trouvée la donnée.
 Formalisme

• D’autres utilisent le formalisme suivant:


• Longueur
• La longueur approximative ou exacte de la donnée
sera indiquée, par exemple : 30.
• Règle de gestion
• Dans cette zone sera indiquée, si nécessaire, la règle
de gestion inhérente à la donnée.
• Exemple de dictionnaire de données
• Suite à une demande d’un membre de notre famille,
président d’une association, nous devons établir le
dictionnaire des données de la gestion des adhérents.
• Voici une représentation d’une fiche d’adhérent :
• À la lecture de la fiche, nous pouvons déterminer la
présence de neuf informations différentes suivantes :
Le numéro de l’adhérent.
Le nom.
 Le prénom.
L’adresse.
Le code postal.
La ville.
Le téléphone.
Le mail.
La date d’adhésion.
 Voici le dictionnaire des données :
 CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION

• L’étude du système d’information se fait en deux étapes :


Le système d’information organisationnel (SIO)
Le système d’information informatisé (SII)
 CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION
ORGANISATIONNEL (SIO)
• La première étape d’étude du SI est un niveau qualifié de système
d'information organisationnel (SIO), il est donc conçu avec la
participation des utilisateurs de l’application.
• Le SIO comprend deux niveaux :
Le niveau conceptuel (étape conceptuelle)
Et le niveau organisationnel (étape organisationnelle)
Etape conceptuelle
• Cette étape consiste à répondre à la question QUOI
? C’est à dire ce qu’il faut faire, avec quelles données
?
• A ce niveau, on ne se préoccupe pas de l’organisation
du travail ni du matériel utilisé.
• Elle exprime les choix fondamentaux de gestion
(recherche des éléments stables) indépendamment
des moyens à mettre en œuvre, de leurs contraintes
et de leur organisation, les objectifs de l’organisation.
• L’étape conceptuelle comprend deux modèles qui
sont :
Le Modèle Conceptuel de données (MCD);
Le Modèle Conceptuel de Traitements(MCT)
 Modèle conceptuel de données (MCD)
• But : décrire de façon formelle les données qui seront
utilisées par le système d'information.
• Il s'agit donc d'une représentation des données,
facilement compréhensible, permettant de décrire le
système d'information à l'aide d'entités.
• Concepts de base utilisés :
Les objets (entités)
Les relations (associations)
Les propriétés
Les cardinalités
Contraintes
 Objet (entité)

• Un objet est une entité concrète ou abstraite pourvue d’existence


propre et conforme au choix de gestion d’une entreprise.
• Soit l’exemple ci-après :
• Le client Durand a passé la commande C1 contenant les produits P1
et P2
• Le même client Durand a passé la commande C2 contenant les
produits P2 et P3
• Le client Dupont a passé la commande C3 contenant
les produits P1 et P2
• Le même client Dupont a passé la commande C4
contenant les produits P2 et P3
• La commande C1 a donné lieu à la facture F1
• La commande C2 a donné lieu à la facture F2
• La commande C3 a donné lieu à la facture F3
• La commande C4 a donné lieu à la facture F4
• De l’exemple ci-dessus nous pouvons identifié 4
ensembles d’objets:
Client (Durand et Dupont)
Produit (P1, P2, P3, P4)
Commande (C1, C2, C3, C4)
Facture (F1, F2, F3, F4)
• Chaque ensemble identifié à ce niveau détermine ou
définit un objet.
• Exemple pour l’ensemble client, nous avons l’objet
client.
Relation
• Une relation entre objets est une association ou un
lien perçu dans le réel entre deux ou plusieurs entités.
• Une relation est dépourvue d’existence propre.
• Pour l’exemple ci – dessus, les principales associations
sont :
• Passation d’une commande par un client (Passer
commande)
• Appartenance de plusieurs produits à une commande
(commander produit)
• Association d’une facture à une commande
(correspondre)
Dimension d’une relation
• La dimension d’une relation est le nombre d’objets
qui participent à cette relation.
• Ainsi une relation peut être de dimension :
• Unaire : relation d’un objet sur lui même. Cette
relation est aussi appelée relation réflexive
• Binaire : relation entre deux objets.
• Ternaire : relation entre trois objets.

• N - aire : relation entre n objets.


• Remarque : deux mêmes entités peuvent être
plusieurs fois en association. Il s’agit des associations
plurielles
Propriété
• Chaque objet doit être décrit par des propriétés.
Dans le cas de notre exemple, chaque objet a ses
propriétés :
• objet commande : numéro commande, date de la
commande ;
• objet client : numéro client, nom, prénom, adresse,
téléphone ;
• objet produit : numéro produit, libellé produit, prix ;
• objet facture : numéro facture, date de la facture.
• Une propriété est une donnée élémentaire que l’on
perçoit sur un objet ou sur une relation entre objets.
• Chaque valeur prise par une propriété est appelée
occurrence.
• Dans notre exemple nous avons vu que l’objet client
avait 2 constituants Durand et Dupont.
• Nous dirons donc que l’objet client a 2 occurrences ou
2 réalisations Durand et Dupont.
• Une occurrence d’un objet est un élément
individualisé appartenant à cet objet.
• Une occurrence d’une relation est une relation
individualisée constituée d’une et d’une seule
occurrence des objets participants à la relation.
• Considérant la relation commander produit entre
l’objet produit et l’objet commande, un produit a été
commandé au titre d’une certaine commande pour
une quantité donnée.
• Il existe deux sortes de propriétés :
L’identifiant ;
Les autres propriétés.
• 1. L’identifiant :
• L’identifiant de l’objet est une propriété particulière
de l’objet telle qu’à chaque valeur de la propriété
corresponde une et une seule occurrence de l’objet.
• C’est une propriété qui permet de distinguer ou
d’identifier sans confusion (de manière univoque)
deux ou plusieurs occurrences d’un objet.
• Exemple : numéro immatriculation pour identifier une
voiture.
• L’identifiant de la relation c’est l’identifiant obtenu
par concaténation des identifiants des objets
participant à la relation.
• N.B : l’identifiant doit être la première propriété de
l’objet ou de la relation et doit être souligné ou
précédé du signe dièse (#).
• 2. Les autres propriétés :
• Ce sont des informations élémentaires dont le rôle est
de qualifier l’objet ou la relation.
• Exemple : le numéro client te le numéro commande
pour la relation passer commande.
• Remarque : il faut exclure
Les synonymies : elles correspondent à deux noms
différents pour identifier la même propriété
Les polysémies : elles représentent deux propriétés
différentes ayant le même nom).
Cardinalité
• La cardinalité d’un objet par rapport à une relation
est une expression qui permet d’indiquer combien de
fois au minimum ou au maximum le lien entre entités
peut se produire.
• Elle s’exprime par deux nombres, la cardinalité
minimale et la cardinalité maximale.
• Cardinalité minimale (0 ou 1) : c’est le nombre de
fois minimum qu’une occurrence d’un objet participe
aux occurrences de la relation
• * Si la cardinalité minimale = 0 ce qu’il existe parmi
toutes les occurrences de l’objet au moins une
occurrence ne participant pas aux occurrences de la
relation.
• * Si la cardinalité minimale = 1 ceci signifie que
chaque occurrence de l’objet participe toujours à une
occurrence de la relation.
• Cardinalité maximale (1 ou n) : c’est le nombre de
fois maximum qu’une occurrence de l’objet participe
aux occurrences de la relation.
• Les cardinalités traduisent les règles de gestion.
• Ces règles sont propres au SI étudié, qui expriment les
contraintes sur le modèle.
 Formalisme du MCD
• Exemple du MCD de notre exemple
Règles de vérification du MCD
Existence d’un identifiant pour chaque objet ;
Pour chaque occurrence d’un objet, chaque propriété
ne peut prendre qu’une seule valeur. Autrement dit,
on ne peut pas avoir de valeurs répétitives pour une
même propriété ;
Toutes les propriétés doivent être élémentaires, c.à.d.
non décomposables ;
A chaque occurrence d’une relation correspond une
et une seule occurrence de chaque objet participant à
la relation ;
Pour chaque occurrence d’une relation il ne peut
exister qu’une et une seule valeur pour chaque
propriété de la relation ;
• La démarche à suivre pour la construction d’un MCD
Recherche des propriétés à gérer : à partir du
Dictionnaire des données (documents);
Regroupement des propriétés ;
Représentation des entités ;
Recherche des relations ;
Recherche des cardinalités.
• On peut aussi identifier les entités et relations à partir
des règles de gestion.
• Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF)
En mathématique on parle de dépendance
fonctionnelle (DF) quand l’ensemble de départ a une
et une seule image dans l’ensemble d’arrivée.
Une contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF) sur
plusieurs objets participant à une même relation
exprime que l’un des objets est totalement déterminé
par la connaissance des autres.
On parle de CIF quand un objet (ensemble de départ
pointe une occurrence de l’objet cible.
 Modèle conceptuel de traitements (MCT)
 Objectifs
 Traduire en action des règles de gestion d’un
système d’information.
Mettre en lumière les traitements effectués sur les
données, indépendamment de toute contrainte liée à
l’organisation
• Le MCT présente la vue fonctionnelle de l’entreprise
• Le niveau conceptuel exprimait le quoi (quoi faire ?)
Définitions et formalisme
• Lors de l’étude de l’existant, des opérations ont été
recensées et les événements qui déclenchement
chacune d’elles ont été spécifiés ainsi que les règles
de gestion correspondantes et les résultats des
opérations.
• Les notions qui figurent dans le MCT sont : Processus,
Evénement, règle de synchronisation, opération,
règle d’émission, résultat
Concepts de base
 Processus : un sous-ensemble de l’activité de
l’entreprise dont les points d’entrée et de sortie sont
stables et indépendants de choix d’organisation.
• Exemple de l’activité Gestion du personnel
• Dans cette gestion on peut identifier les processus ci-
après :
• Gestion recrutements;
• Gestion des rémunérations ;
• Gestion des promotions
Evénement
• C’est un stimulus qui provoque une réaction.
• Il existe les événements externes (qui déclenchent
l’opération) et les événements internes (qui sont
déclenchés par une opération).
• Les événements (qu'ils soient déclencheurs ou
résultats) sont identifiés par un nom et symbolisés
par un ovale, relié à l'opération qu'ils déclenchent ou
dont ils résultent.
Synchronisation
• L’exécution d’une opération est toujours
conditionnée par un ou plusieurs événements.
• La synchronisation d’une opération correspond à la
condition d’exécution de l’opération.
• Cette condition se présente sous forme de condition
booléenne d’événement (ET/OU).
Opération
• Une opération est un ensemble d’actions
déclencheuses des résultats.
• Elle est représentée par un rectangle.
 Règles ou conditions d’émission de résultat
• Les règles d’émission de résultat sont de règles qui
conditionnent l’émission de résultat par une
opération.
• Elles peuvent être de la forme OK, KO, SI, SINON,
TOUJOURS, etc.
 Formalisme du MCT

Evénement + Opération  Processus


 Exemple1 de MCT
• L’ouverture d’un dossier PATIENT dès l’arrivée de
celui-ci dans un centre de soins.
• Cette opération peut se caractériser par :

Evénement déclencheur : arrivée d’un patient


Opération : ouverture du dossier comprenant le
traitement :
• Rédaction d’une fiche d’identification
• Rédaction d’une fiche d’actes à pratiquer
Résultat : dossier ouvert
 Exemple 2
• Examen d’une demande d’embauche
• Exemple 3:
• Exemple d’un modèle conceptuel des traitements
pour la gestion des commandes des clients
 Constitution du MCT
• Identification des événements
• Identification des opérations et des traitements pour
chaque opération
• Identification des règles d’émission des résultats
• Identification des résultats
• N.B.
• certains résultats deviennent des événements
• On peut utiliser un tableau.
Etape organisationnelle
• Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer
dans l’analyse les critères liés à l’organisation étudiée.
• Il s’agit ici de la manière de faire.
• L’étape organisationnelle consiste à répondre aux
questions « QUAND », «QUI» et «OU»
• QUI est posée pour déterminer la nature du
traitement ;
• QUAND pour préciser le temps de
traitement ;
• OU pour connaître le lieu du travail.
• Cette étape va se préoccuper de la répartition
géographique et fonctionnelle des sites de travail
mais aussi de l’organisation dans le système
d’information étudié.
• Cela veut dire mettre l’homme et la machine à la
place qu’il faut.
• Elle exprime les choix de moyens et de ressources
humaines et matérielles en déterminant les sites, les
postes de travail.
 Modèle organisationnel des données (MOD)
• L’analyse organisationnelle des données complète le
niveau conceptuel :
en rapprochant les données aux utilisateurs concernés :
on parle alors de vues (qui ?)
en définissant les autorisations d’accès aux données
par les différents acteurs (Comment ?)
 en prenant en compte la conservation des données
dans le temps : on parle d’historisation des données.
(Quand ?)
1. Types de site, d’acteur et de poste
• Un type de site correspond à un regroupement
géographique et/ou fonctionnel de postes de travail
• Exemple : Une entreprise comportant plusieurs
agences et un siège, il y a deux types de site :
- Siège social
- Agence
• Un type d’acteur représente un ensemble de
personnes occupant le même type de postes de
travail (au niveau de l’entreprise)
• Un type de poste de travail est situé à l’intérieur d’un
site.
• Souvent la notion de type de postes et de type
d’acteurs se confondent.
• Application 1 : Matrice Acteurs-Sites

• Les types de poste sont définis dans le


corps du tableau
• Pour le MOD on doit déterminer exactement quelles
sont les informations à conserver.
• On va donc ajouter des entités ou des relations.
• Ainsi le MOD peut ou ne pas être égal au MCD.
Objectifs du MOD:
Distinguer les données à informatiser ;
Quantifier les volumes et définir la durée de vie des
données ;
Localiser les données par site ;
Définir les niveaux de sécurité requis ;
Définir des individus et des relations de type
organisationnel.
Règles de passage du Modèle conceptuel des
données au Modèle organisationnel des données
• 1ère règle : Suppression de tous les objets et
relations du MCD qui ne seront
pas mémorisés informatiquement.

Il est impossible de mémoriser l’objet dossier suite au manque de


moyens matériels et même de l’espace mémoire.
2ème règle : création des objets et des relations
de référence aux objets supprimés.

• Localisation (Apparitorat, chef de département, chef


de section)
 Remarque :
Le MOD peut être égal au MCD, c’est-à-dire que le
MCD n’a pas subi des modifications et que tous les
objets du MCD sont mémorisés informatiquement.
S’il y a ajout ou suppression d’autres objets du MCD,
le MOD est soit inférieur ou supérieur au MCD.
 Quantification de la multiplicité de cardinalité

• A ce niveau du modèle organisationnel des données global, la


cardinalité moyenne (CM) est calculé selon le nombre d’occurrence
des relations et des objets.
• La valorisation des cardinalités est exprimée par :
La cardinalité minimum (0 exclu) : min ;
La cardinalité maximale : max ;
La valeur modale : M ;
La cardinalité moyenne : Cm.
• La cardinalité moyenne est obtenue à partir de la
formule suivante :
• Exemples
• On considère le MOD suivant relatif à la gestion des
cours au Département:

• On vous demande de calculer la cardinalté


moyenne.
• On suppose que la gestion se fait de la manière suivante:
• On obtient les calculs suivants:
 Calcul du volume du MOD

• Soit n = cardinalité multiple.


• La multiplicité ne peut être définit que par une règle de gestion.
• Exemple : (règle de gestion) l’avion commercial, n = 2 (2 pilotes pour
2 volants)
• L’estimation de la multiplicité se fait par une formule
statistique appelée Calcul du volume du Modèle
Organisationnel des Données.
• Le volume du modèle organisationnel des données
est le calcul de l’espace qu’occupera la base des
données sur un support quelconque (disque dur,
disquette, cd, ou disque amovible).
• Ce calcul s’effectue en appliquant la formule
suivante :
• Exemple
• Une entreprise de la place gère un effectif de 1000
agents identifiés comme suit:
• Règles de gestion :
Les agents peuvent conduire à une date donnée un
ou plusieurs véhicules ;
La valeur modale de véhicule conduit par un agent
est de 2 ;
La valeur maximale de voiture qu’un agent peut
conduire par jour est de 3.
• Travail demandé :
Calculer la Cardinalité multiple
Calcul le volume du MOD

 Dérivation des MOD locaux à partir du MOD Global

• Il s’agit de la répartition organisationnelle de données et de la prise


en compte de leur sécurité.
• La répartition d’utilisation de ces données doit se faire suivant les
différentes unités organisationnelles.
• Elle se fait en précisant le sous ensemble du MOD global qui
intéresse un site organisationnel.
• Pour ce faire, il est important de définir les
restrictions d’accès aux données mémorisées pour
certains profils utilisateurs.
• L’accessibilité aux données se traduit par les actions
élémentaires suivantes :
• L : lecture ;
• M : mise à jour ;
• C : création ;
• S : Suppression.
 Les autorisations d’accès sur les données
• Comme nous l’avons dit dans le paragraphe
précédent, le MOD prend en compte pour un type de
poste donné, les autorisations d’accès aux données.
• Ces autorisations portent sur les droits suivants :
Création : ajout d’occurrences dans une entité ou une
association
Interrogation (Lecture) : consultation des
occurrences de l’entité ou de l’association
Modification : Mise à jour de la valeur des
occurrences d’une entité ou d’une association
Suppression : suppression d’occurrences d’entités ou
d’association
• Pour représenter les autorisations d’accès, on
reprend les entités et associations CIM se dégageant
de la vue sans reprendre les propriétés mais en
indiquant uniquement la nature des droits (C,I,M,S)
 Calcul du Volume de la Base de Données

• Elle se fait par la formule suivante:


• VBDD = (Vindex + Vtables)*coefficient
• Avec : Vindex, le volume des index et Vtables le volume des tables
• Le coefficient multiplicateur @ varie entre 2,5 et 3 et permet de
prévenir l’évolution (l’extension) de la base des données.
1. Calcul du volume des index
2. Calcul du volume des tables
• VBDD = (Vindex + Vtables)*coefficient
• En prenant coefficient = 3, on obtient :
• VBDD = (216+573)*3 = 2367 octets
• Soit le modèle logique de données suivant représentant une
base de données.

• On demande de calculer le volume de la


B.D.D.
 Modèle Organisationnel des Traitements (MOT)

Objectifs :
• Etudier et décrire le fonctionnement du système d'information ;
• Répartir l'utilisation des données et des traitements par type de site
et type d'acteur ;
• Représenter la mise en œuvre organisationnelle des activités.
Trois éléments sont à déterminer à ce niveau :
 La nature de la tâche qui peut être :
• Traitement manuel (TM OU MA), si c’est l’homme qui
réalise la tâche
• Traitement informatisé (TI ou TA) quand il s’agit de
l’homme et de la machine, avec deux modes :
traitement temps réel (TR) c'est-à-dire avec réponse
immédiate et traitement différé (TD) c'est-à-dire par
lot.
• Le délai de réponse de la tâche est un paramètre
important à ne pas négliger.
• Le délai peut être immédiat (I) ou en différé (D).
Le déroulement de la tâche : elle peut se dérouler
chaque jour, chaque semaine, chaque mois, …..
Le poste de travail ou le lieu d’exécution de la tâche
 Conception du Système d’Information Informatisé (SII)

• Elle comprend deux étapes :


L’étape Logique
L’étape Physique
 Etape Logique
• Le niveau logique est indépendant du matériel
informatique, des langages de programmation ou de
gestion des données.
• C’est la réponse à la question Avec quoi ? Quels
outils ?
• Il exprime la forme que doit prendre l’outil
informatique pour être adapté à l’utilisation, à son
poste de travail et cela se fait indépendamment du
langage de programmation et de système de gestion
de base de données.
• Cette étape permet aussi de décrire le schéma de la
base de données, la répartition de données sur les
unités de stockage, le volume par unité de stockage.
 Modèle logique de données (MLD)
• A ce niveau il est question de décrire les données en
tenant compte de leurs conditions d’utilisation par les
traitements.
• Le Modèle Logique de Données est indépendant du
matériel et du logiciel.
• Il existe trois types de base de données selon leur
orientation :
• Les bases de données de type relationnel ;
• Les bases de données de type CODASYL ;
• Les bases de données de type fichiers classiques.
• Nous portons à ce niveau notre choix sur la base de
données de type relationnel.
• L’organisation de données est relationnelle si elles
sont liées entre elles.
• Alors le MLD est relationnel et devient le MLDR
(Modèle Logique de Données relationnel).
• Le MLDR a été inventé par BYCE CODD en 1970 et
repose sur la théorie ensembliste
Concepts du modèle relationnel
• 1. Domaine : c’est l’ensemble de valeurs que peut
prendre une donnée.
• Exemple :
- la donnée Marque sera définie sur le domaine
D1 : Peugeot et Mercedes ;
- la donnée Couleur sera définie sur le domaine
D2 : Bleu, Rouge, Blanc
• 2. Relation (aussi appelée Table) : est le sous-
ensemble du produit cartésien de domaine.
• Ce sous ensemble est désigné par un nom qui sera le
nom de la relation (table).
• Le sous-ensemble du produit cartésien de D1 et D2
peut être la description de la relation VOITURE.
• Chaque couple est appelé tuple qui est défini par un
ou plusieurs attributs
• 3. Attribut : représente une colonne d’une relation
caractérisée par un nom.
• Exemple : Marque, Couleur.
• Exemple d’une table PRODUIT
Règles de passage du MOD au MLD(R)
• Les règles de passage du MOD au Modèle Logique de
Données relationnels sont exactement les mêmes que
pour le passage du MCD au MLD.
• Il faut partir du MOD global pour obtenir le MLD
relationnel.
L’objet se transforme en table ;
L’identifiant de l’objet devient la clé
primaire de la table ;
Les propriétés de l’objet deviennent les attributs de
la table ;
La relation de type père – fils (Cardinalités du Père :
0,n ou 1,n - Cardinalités du Fils : 0,1 ou 1,1) disparait.
L’identifiant de l’objet père devient un attribut de la
table fils. Cet attribut est appelé clé étrangère. Si la
relation est porteuse des propriétés, elles migrent
vers la table fils;
• La relation de type autre que père – fils (Cardinalités
0, n ou 1, n ) devient une table de lien. L’identifiant de
la relation devient la clé primaire de la table.
Normalisation du MLD
• Le MLD obtenu précédemment pour le type de
représentation relationnel est un modèle non
optimisé sur le plan performance des accès logiques.
• Il doit être normalisé pour être optimisé.
 Objectif :
• Son objectif est d’éviter les anomalies dans les bases
de données relationnelles :
Problèmes de mise à jour.
Suppression des redondances
d’informations.
Simplification de certaines contraintes
d’intégrité.
• Le passage du MOD donne le MLD brut parce qu’il
contient les redondances.
• Ces redondances sont dues du fait qu’il n’y a pas
respect de règles de vérification.
• Le but essentiel de la normalisation est d'éviter les
anomalies transactionnelles pouvant découler d'une
mauvaise modélisation des données et ainsi éviter un
certain nombre de problèmes potentiels tels que les
anomalies de lecture, les anomalies d'écriture, la
redondance des données et la contre performance.
• La normalisation des modèles de données permet de
vérifier la robustesse de leur conception pour
améliorer la modélisation (et donc obtenir une
meilleure représentation) et faciliter la mémorisation
des données en évitant la redondance et les
problèmes sous-jacents de mise à jour ou de
cohérence
 Règles de normalisation
• Il existe 5 règles appelées formes normales (FN) :
• La 1ère forme normale : une table est en 1ère forme
normale si elle possède une clé primaire et si ses
attributs sont élémentaires c'est-à-dire non
décomposables.
• La 2ème forme normale : une table est en 2ème forme
normale si étant déjà en 1ère forme normale, ses
attributs sont en dépendance fonctionnelle avec la clé
primaire.
• La 3ème forme normale : une table est en 3ème forme
normale si étant déjà en 2ème forme normale, ses
attributs sont en dépendance fonctionnelle directe
avec la clé primaire c'est-à-dire aucun attribut ne peut
dépendre de la clé s’il dépend transitivement via un
autre attribut.
• Les deux dernières règles sont appelées des cas
particuliers et sont appelées formes normales de
BOYCE CODD : elles permettent d’éviter les
redondances dues à l’existence de dépendances
fonctionnelles autre que celles de la clé vers les
attributs non clés.
• En pratique, la première et la deuxième forme
normale sont nécessaires pour avoir un modèle
relationnel juste.
• Les formes normales supplémentaires ont leurs
avantages et leurs inconvénients.
 Voici le MLD Validé de notre exemple ci - dessus
Calcul du volume de la base des données
• Ci-après le calcul du volume de la base des données
de l’exemple ci-haut.
• VBDD = (Vindex + Vtables)*coefficient
• Le coefficient multiplicateur @ varie entre 2,5 et 3 et
permet de prévenir l’évolution (l’extension) de la base
des données.
Calcul du volume des index
Calcul du volume des tables

VBDD = (216+573)*3 = 2367 octets


Modèle logique des traitements (MLT)
• Le MLT définit comment les tâches informatiques
sont conçues.
• Il est composé des procédures logiques et ces
dernières sont composées des unités logiques de
traitement(ULT)
• Voici ci – dessous un exemple d’un MLT.
NB : (ULT 04) Idem pour les autres tables
• Remarque : après la présentation du MLT, il est
toujours important de décrire c'est-à-dire, pour
chaque ULT présenter son interface, la logique de
dialogue et l’enchainement des boutons.
• Considérant le MLT ci-dessus l’ULT 02 peut être décrit
de la manière suivante :
 ETAPE PHYSIQUE

• L’étape physique permet de définir l’organisation réelle (physique) des


données. Il apporte les solutions Techniques.
• L’étape physique traduit les choix techniques et la prise en compte de
leurs spécificités. C’est la réponse à la question comment ?
• Elle comprend deux modèles : MPD et MPT
 Le Modèle Physique de donnée (MPD)

• Le MPD nous permet de représenter la structure des tables. Cette


structure décrit comment la structure d’une base de données est
stockée sur un support magnétique adressable, en respectant les
limitations du SGBD utilisé.
• Passage du MLD au MPD : Le passage du modèle logique des
données au modèle physique de données sera effectué grâce au
système de gestion de base de données que nous avons choisis
• Passage du MLD au MPD
• Le passage du modèle logique des données au
modèle physique de données sera effectué grâce au
système de gestion de base de données que nous
avons choisis.
• Dans un environnement client-serveur, la mise en
œuvre d’une base de données fait intervenir au moins
deux personnes :
l’administrateur de serveur de base de données : c’est
lui qui crée les comptes utilisateurs autorisés à
accéder au serveur de base de données
 le rôle de l’administrateur de bases de données est
de :
 créer et entretenir la ou les bases de données qu’ils
ont à gérer
 créer les autorisations d’accès sur les objets de la ou
des bases de données
 mettre en œuvre les traitements au niveau serveur
 Exemple de MPD

• Si le SGBD choisi est relationnel, la structure est sous


forme de tables .
• Exemple de la Table Commande suivante :
 Le modèle physique des traitements (MPT)

• Le MPT est permet de représenter tous les traitements s’effectuant


sur un ordinateur.
• Merise ne donne pas un modèle spécifique, il est représenté sous
forme arborescente.
 Exemple du MPT

• En partant du MLT ci - dessus, on arrive au MPT de la


page suivante:
MLT
MPT
 Introduction à Merise/2 et UML
• La méthode Merise ou Merise 1 a dû s’enrichir et
évoluer pour s’adapter aux nouvelles technologies
logicielles, notamment la percée des langages
orientés objets et du langage UML et produire Merise
2.
• Ainsi les notions telles généralisation ou héritage,
contraintes ensemblistes ont été intégrés.
L’héritage (ou la généralisation spécialisation)
• Soit l’exemple ci-dessous :
• Un centre de santé reçoit des patients, deux types de
personnel sont employés : les médecins qui réalisent
les consultations et les infirmiers administrent les
soins.
• Les médecins ont une spécialisation et un tarif à
l’acte.
• Les infirmiers ont des primes d’astreintes.
• Les patients sont juste référencés par leur numéro de
sécurité sociale.
• On peut obtenir les modèles suivants:
 Quelques inconvénients
• Dans le premier modèle conceptuel, nous pouvons
voir qu’il y a des attributs dupliqués entre les deux
entités médecins et infirmiers (le nom, le prénom,
l’adresse…).
• Dans le deuxième modèle conceptuel, nous nous
rendons compte que certaines rubriques seront vides
: Spécialisation et tarif pour les infirmiers. Prime pour
les médecins.
• Comment résoudre ces problèmes? Il faut utiliser
l’héritage.
 Principes de l’héritage
• Factoriser les propriétés identiques dans une entité
commune.
• Cette entité commune est aussi nommée entité
générique ou sur-type d’entité.
• Les propriétés spécifiques seront contenues dans une
entité spécialisée nommée aussi sous-type.
• Chaque sous-type hérite des propriétés et des
associations du sur-type.
• La relation qui fait correspondre un sous-type à son
sur-type est une généralisation.
• La relation inverse est une spécialisation
 Résultat obtenu avec Merise 2
• Tous les attributs communs entre Médecins et
Infirmiers sont les propriétés de l’entité générique
Employés ou sur - type.
• Médecins et Infirmiers sont des entités spécialisées
d’Employés ou sous - types.
• Chacune aura comme propriétés ses propres
attributs.
 Exemple 2
• Une multinationale gère ses salariés ainsi que des
salariés de SSII.
• Voici le modèle conceptuel qui en découle.
Troisième partie : MANIPULATION DES DONNEES

• CHAPITRE V. ALGEBRE RELATIONNEL


• CHAPITRE VI : LANGAGE SQL

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