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Parcours MIP

S4

Faculté des Sciences et Techniques de Tanger


http://www.fstt.ac.ma

2019-2020
1
Chapitre I: Introduction aux systèmes d’informations

Chapitre II: Modèle E/A : Modèle Conceptuel de Données (MCD)

Chapitre III: Modèle logique de données (MLD)

Chapitre IV: Modèle physique de données (MPD)

Chapitre V: Langage de requête (SQL), langage de définition


de données (LDD)

Chapitre VI: Langage de requête (SQL), langage de manipulation


de données (LMD)

2
Partie 1 : Introduction aux Système d’informations

3
1. Définition d’un Système
2. La représentation schématique d’un système
3. Définition d’un Système d’information (SI)
4. Les informations et traitements
5. Les approches par niveaux

4
1. Définition d’un Système

 Un Système : Désigne un ensemble de parties similaires qui participent à une


activité commun. C’est un dispositif formé par la réunion d’éléments analogues.

 La définition de Larousse semble plus explicite : « Combinaison de parties qui


se coordonnent pour donner un résultat, de manière à former un ensemble.

 Tous Système fonctionne en transformant des flux d’entrée en flux de sortie


selon des processus plus ou moins complexe.

Processus
Flux d’Operations Flux de
d’entrée sortie

5
2. La représentation schématique d’un système

Environnement Flux de données entrantes

Formation à Mémoriser Formation Mémorisée

Système
Système de pilotage Système opérant
d’information

Formation Mémorisée Formation à Mémoriser

Flux de données sortantes 6


2. La représentation schématique d’un système

Définit les missions, les objectifs, organise


l’emploi des moyens, contrôle l’exécution des
travaux
Système de  Assigne des objectifs à l’organisation, analyse
pilotage l’environnement et le fonctionnement interne à
l’organisation, contrôle le système opérant
Il est relié aux autres systèmes par des flux
d’informations internes.
C’est l’ensemble des ressources humaines, techniques et
financières qui fournissent, utilisent, compilent, traitent
et distribuent l’information de l’organisation
Système
Il alimente l’organisation en informations d’origines
information diverses (internes ou externes).
Il est la passerelle obligatoire pour toutes les
informations de l’entreprise.

C’est l’ensemble des moyens humains, matériels,


organisationnels qui exécutent les ordres du système de
Système pilotage.
opérant Il assure le fonctionnement du système global, son activité
est contrôlée par le système de pilotage.
3. Définition d’un Système d’information (SI)

 C’est une présentation Opérationnelle de la réalité = Partie Statique +


Partie Dynamique

 Partie Statique (Données ): Informations associées aux activités de


l’organisation
 Partie Dynamique (Traitement ) : manipulation des données

 Un Système d’information est un ensemble de taches complexes


regroupées en modules spécialisés qui composent l’applicatif informatique : le
logiciel. ces taches complexes sont généralement un assemblage de taches
plus simples. Ces taches simples sont les briques de base de l’applicatif.

 Le logiciel a besoin d’un plan de conception, cette conception doit suivre


un plan, une conception sans erreur. C’est pourquoi un logiciel doit avoir une
étude préalables, une méthodologie

8
3. Définition d’un Système d’information (SI)

A quoi sert une méthode ?

Une méthode définit une démarche reproductible qui produit des résultats
fiables.

Une méthode d’élaboration de logiciels décrit comment modéliser et


construire des systèmes logiciels de manière fiable et reproductible.

Le système d'information des entreprises actuelles est devenu l'un des


principaux piliers sur lesquels repose l'ensemble de l'activité.

Impossible donc de traiter ce domaine sans faire appel à des méthodes de


conception

La méthode existant dite : Merise (Méthode d’Etude et de Réalisation


Informatique pour les Système d’Entreprise)

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3. Définition d’un Système d’information (SI)

Informations
(partie
Statique)

SI
Traitements
(partie
dynamique)

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4. Les informations et traitements

Les informations:

L’information est l’émission ou la réception de signaux oraux ou écrits,


sonores, visuels ou multimédias dont le but est de déclencher les processus
alimentant l’échange, base naturelle et indispensable de l’animation de
l’organisation.

Les informations se recueillent à l’intérieur du domaine à étudier. La liste


d’informations est constituée de plusieurs façons :

• L’interview.
• L’étude des documents internes.
• L’étude des documents externes.

11
4. Les informations et traitements

• Une des phases du recueil d’information est un entretien avec les différents
acteurs de l’organisation. Cet entretien permet de définir le périmètre de
L’interview l’applicatif futur. Les informations orales sont classées et regroupées en
parties distinctes. Ainsi, les informations concernant l’enregistrement des
données de l’organisation seront regroupées

• Les documents internes (comme factures, bons de livraison, ordres de


documents fabrication) recèlent des informations qui sont souvent omises lors des
internes entretiens. Ces oublis sont dus au caractère automatique et récurrent de ces
informations. Les personnes qui les manipulent au quotidien oublient
souvent de les citer tant elles leur paraissent évidentes.

• L’étude des documents externes (comme factures des fournisseurs, bons de livraison fournisseurs...) tout
comme l’étude des documents internes permet de découvrir des informations oubliées lors des
interviews et de découvrir aussi quelques règles de gestion.
• Pour ce recueil d’informations, il est nécessaire de respecter certaines règles pour éviter des erreurs
futures.
documents
• Avant d’ajouter une information, il est impératif de s’assurer qu’elle n’est pas déjà présente. Par
externes exemple, un numéro client peut apparaître sur un bon de livraison et sur une facture. Ce n’est pas la
peine de le répertorier deux fois.
• De même, une information peut être synonyme d’une autre. Par exemple sur le bon de livraison il
apparaît « Code client » et sur la facture « Numéro Client ». Il est impératif de ne garder qu’une seule
des deux informations.

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4. Les informations et traitements

Les différente types d’informations:

Les informations élémentaires et mémorisables:


Les informations élémentaires sont des informations dont les valeurs ne peuvent
pas être inventées, elles ne sont pas déductibles d’autres informations.

 Par exemple, un nom de client ou sa raison sociale ne peuvent pas être inventés.
Une quantité commandée ne peut pas non plus être inventée. une information doit
être atomique, c’est-à-dire non décomposable.

Les informations Calculées:


Les informations calculées sont déductibles des informations élémentaires.

 Par exemple, le total d’une ligne de commande est le résultat de la


multiplication du prix de vente hors taxe et de la quantité commandée.
4. Les informations et traitements

Les traitements:

Ils sont collectés comme les informations via un processus d’interview et


d’étude des documents. Ils peuvent être de deux sortes :

● automatiques ;
● manuels.

Ils sont déclenchés par l’arrivée d’évènements.


La gestion des traitements sert à identifier les fonctionnalités selon une
approche qui va du général au particulier et qui définit leur découpage et leur
enchaînement.
5. Les niveaux d’approches

Le niveau conceptuel(MCD)(MCT)
(Question le quoi faire, avec quelle données)

Le niveau organisationnel(MOD)(MOT)
(Qui,? Ou?, Quand?)

Le niveau logique (MLD)(MLT)


(Avec Quoi?)

Le niveau physique(MPD)(MPT)
(Comment?)

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5. Les niveaux d’approches

• Le niveau conceptuel consiste à concevoir le SI en faisant


Le niveau abstraction de toutes les contraintes techniques ou organisationnelles
conceptuel et cela tant au niveau des données que des traitements. Le niveau
conceptuel répond à la question Quoi ?

• Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer dans


l’analyse les critères liés à l’organisation étudiée. Le niveau
Le niveau organisationnel fera préciser les notions de temporalité, de
organisationn chronologie des opérations, d’unité de lieu, définira les postes de
el travail, l’accès aux bases de données…
• Les questions posées, au niveau des traitements, sont : ●Qui ? ● Où
? ● Quand ?

• Le niveau logique est indépendant du matériel informatique, des


Le niveau
langages de programmation ou de gestion des données. C’est la
logique
réponse à la question Avec quoi ?

• Le niveau physique permet de définir l’organisation réelle


Le niveau
(physique) des données. Il apporte les solutions techniques, par
physique
exemple sur les méthodes de stockage et d’accès à l’information.
C’est la réponse au Comment ?
16
5. Les niveaux d’approches

17
5. Activité

Concevoir un Système
commercial ?

18
Données
Données Physique
Logique  Comment Gérer Cette grande
quantité des données?
Données
Conceptuel
 Comment stocker , chercher les
informations

Base de données (BD)

Solution de gestion: SGBD


Solution de manipulation: Langage SQL
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Partie 1I : Introduction aux BD/SGBD
1. Définition d’une base de données
2. Évolution et Origine des BD
3. Modèles de BD
2.1 Modèle hiérarchique
2.2 Modèle réseau
2.3 Modèle relationnel
4. Système de gestion de base de données (SGBD)
5. Objectifs des SGBD
6. Fonctions des SGBD

21
1. Définition d’une base de données

Qu’est ce qu’une BD?

 Ensemble de données modélisant les objets d’une partie du monde réel et


servant de support à une application informatique.

 Ensemble de données interrogeable par le contenu.


 Ensemble de données interrogeable à partir des relations entre données.

 Définition intuitive d’une BD: un ensemble structuré de données (1)


enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur (2) pour satisfaire
simultanément plusieurs utilisateurs (3) de manière sélective (4) en un temps
opportun (5).

(1) : Organisation et description de données.


(2) : Stockage sur disque.
(3) : Partage des données.
(4) : Confidentialité.
(5) : Performance.

22
2. Évolution et Origine des BD

40 ans d’histoire:
 Les années 60: organisation classique en fichier reliés par
des pointeurs.
 Fin des années 60: apparition des premiers SGBD
hiérarchiques et réseaux, séparation de la description des
données et la manipulation par les applications.
 Les années 70: deuxième génération de SGBD, le modèle
relationnel.
 Début des années 90: troisième génération de SGBD, le
système orienté objets.
A partir de 2000: Data mining, les SGBD OLAP, le SGBD
XML et les SGBD de contraintes.
1ére génération de BD 2éme génération de BD 3éme génération
(années 60) (années 70) de BD (années 90)
Modèles E/A
•Modèles hiérarchiques et Modèle relationnel •Modèles
réseaux Modèle réseau Objets
sémantique 23
3. Modèles de BD 3.1 Modèle hiérarchique

Une BD hiérarchique est une forme de SGBD qui lie des


enregistrements dans une structure arborescente de façon à ce que
chaque enregistrement n’ait qu’un seul possesseur.

racine Nœud = Entité


Arcs = associations
entre les entités.
Niveau 0

Niveau 1

Niveau 2

feuilles
24
3. Modèles de BD 3.1 Modèle hiérarchique

Un schéma conceptuel hiérarchique est un ensemble d’objets possédant


des propriétés par des liens hiérarchiques.

 Les liens pris en charges par le modèle hiérarchique son


 1-1 : un fils à un père.
 1-n : un père à N fils.

Département

1-1 1-N

Chef-Départ Service

25
3. Modèles de BD 3.1 Modèle hiérarchique

 Modèle hiérarchique : Problèmes

 Redondance: le modèle est incapable de représenter les lien N: M.


 Anomalie de destruction ; la destruction d’un nœud cause
l’élimination de ses successeurs.
 Anomalie d’insertion : impossible d’insérer des données sans
successeur.
 Anomalie de modification; une modification doit éventuellement
être effectuée à plusieurs endroits.
 Absence d’un langage non procédurale.

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3. Modèles de BD 3.2 Modèle réseau

Un réseau est un ensemble de nœud et arcs. Pour une représentation de


données, les nœuds représentent les objets et les arcs, les associations
entre ces objets.

Trois types de liens dans le modèle réseau:


1-1: à un objet de A correspond un et un
seul objet de B et vice versa
A 1-1 B
1-N: à un objet de A peut correspondre un
à plusieurs objets de B mais inversement, à
un objet de B ne peut correspondre qu’un
seul objet de A
1-N
A B
M-N: à un objet de A peut correspondre un
à plusieurs objets de B et inversement
A B
M-N 27
3. Modèles de BD 3.2 Modèle réseau

 Modèle réseau : Propriétés:


 Avantages:

Pas d’anomalies de stockage, insertion, suppression,


modification
Permet de modéliser les lien N:M

 Inconvénients:

Pas de séparation entre schéma logique et schéma interne


Pas de langage non procédural pour les non spécialistes

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3. Modèles de BD 3. 3 Modèle relationnel

Une BD relationnelle est une base de données structurée suivant les


principes de l’algèbre relationnelle. Dans cette théorie relationnelle.
Une relation est représentée par l’ensemble des lignes d’une table.
 les relations sont manipulées en utilisant les différents opérateurs
de l’algèbre relationnelle:
Sélection
Projection
Produit
Jointure
Union
Différence
Intersection
Division

La manipulation des données se fait à l’aire du langage SQL. Qui


implante l’ensemble des opérateurs de l’algèbre relationnelle.
29
3. Modèles de BD 3. 3 Modèle relationnel

 Modèle relationnel

 Avantages du modèle:

 Traitement du problème de redondance des données.


 Langage de manipulation de données non procédural (facile
à utiliser).
 Un standard
 Très simple, description très réduite des schémas
 Utilisation interactive ou à partir d’un langage de
manipulation de données
 Grande dynamique de structure

30
4. Système de gestion de base de données (SGBD)

SGBD : Ensemble de logiciels systèmes permettant d’insérer,


modifier et de rechercher des données dans une grande masse
d’information

BD
Programme 1
Fichier 1

Fichier 2 SGBD
Programme 2
Fichier 3

Programme 3
SGBD est composé de :
 Gestionnaire de fichier
 SGBD interne
 SGBD externe

31
4. Système de gestion de base de données (SGBD)

SGBD externe Mémoire secondaire


PA adressable: recherche
par le contenu.
SGBD Interne
Gestion de données
stockées dans les
Gestionnaire de fichiers, gestion des
Fichiers liens entre données,
Placement des données
dans les fichiers,
MS structure d’accès
rapide.

Mise en forme,
présentation des
données aux
programmes
d’applications, et aux
Terminaux PA: Programme d’application
utilisateurs.
MS: Mémoires secondaires 32
4. Système de gestion de base de données (SGBD)

Il existe de nombreux systèmes de gestion de base de


données.

 En 2008, Oracle corporation détenait près de la


moitié du marché des SGBD grâce à ses produits MySQL
et Oracle Database.

 En 2011, la majorité des SGBD du marché manipulent


des bases de données relationnelles.

33
4. Système de gestion de base de données (SGBD)

 Deux catégories de SGBD: libres et propriétaires


 Quelques SGBD libres:

34
4. Système de gestion de base de données (SGBD)

 Quelques SGBD propriétaires:

35
5. Objectifs des SGBD

 Indépendance physique : modifier le schéma interne sans avoir


à modifier le schéma conceptuel (ajouter un index, regrouper les
fichiers, changer le codage des données, etc.)

 Indépendance logique : possibilité de modifier un schéma


externe sans modifier le schéma conceptuel (ajout/suppression
d’attributs, association, entités etc.)

 Manipulation facile des données: un utilisateur non


informaticien doit pouvoir manipuler simplement les données
(interrogation et mise à jour)

 Administration facile des données : un SGBD doit fournir des


outils pour décrire les données, permettre le suivie de ces structures
et autoriser leur évolution (tache de l’administrateur BD).

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5. Objectifs des SGBD

 Efficacité des accès aux données : garantie d’un bon débit


(nombre de transaction exécutées par seconde) et d’un bon temps
de réponse (tems d’attente moyen pour une transaction)

 Redondance contrôlée des données ; pas de mise à jour


multiple ni d’incohérence

Cohérence des données : Le SGBD doit veiller à ce que les


applications respectent les contraintes d’intégrités. Ex. L’age
d’une personne doit être un nombre entier positif

Partage des données : utilisation simultanée des données par


différentes applications

Sécurité des données : les données doivent êtres protégées


contre les accès non-autorisés ou en cas panne.
37
5. Fonctions des SGBD

Les Trois fonctions des SGBD

• Définition et description des Données.


• Manipulation des données
• Contrôle (Partage, intégrité, confidentialité, sécurité)

38
5. Fonctions des SGBD

Définition des données.

Langage de définition de données (LDD): permet de


nommer les entités, les attributs et associations
constituant la structure de la BD, ainsi que les contraintes
d’intégrité et de sécurité associées.

Example :
create TABLE ami( RefAmi Integer, Nom Varchar(20),
Prenom Varchar(20), Date de Naissance date
CONSTRAINT index PRIMARY KEY(RefAmi)
)

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5. Fonctions des SGBD

Manipulation des données:

 La manipulation se fait par l’intermédiaire d’un langage de


manipulation des données (LMD)
 Langage de manipulation des données LMD: fournit un ensemble
d’opérations élémentaires de manipulation de données telles que
l’insertion, la modification, la recherche, l’extraction et la
suppression
 Le modèle relationnel dispose d’un ensemble d’opérations
ensembliste appelé algèbre relationnelle à la fois simple d’utilisation
et puissant.

Le plus connu des LMD : SQL

40
5. Fonctions des SGBD

Contrôle des données:

 Partage de données: accès à la même information par plusieurs


utilisateurs en même temps. Le SGBD inclut un mécanisme de
contrôle de la concurrence basé sur des technique de verrouillage des
données (pour éviter par exemple qu’on puisse lire une information
qu’on est en train de mettre à jour)
 Intégrité des données: grâce à la définition de contraintes sur les
données. Le SGBD veille à ce que toutes les contraintes soient
vérifiées à chaque insertion, suppression, ou modification d’une
donnée.
 Confidentialité: des droits doivent être gérés sur les données,
droits de lecture, mise à jour, création, … qui permettent d’affiner.
 Sécurité: une BD est souvent vitale dans le fonctionnement
d’une organisation, et il n’est pas tolérable qu’une panne puisse
remettre en cause son fonctionnement de manière durable. Les
SGBD fournissent des mécanismes pour assurer cette sécurité.
41
1. Concepts de base du formalisme E/A
2. Les différents types d’associations
3. Règles de bonne formation d’un modèle E/A

43
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Objectif du MCD :

Ecrire de façon formelle les données d’une base de données. Il s’agit donc
d’une représentation des données. Facilement compréhensible, permettant de
décrire la base de données à l’aide d’entités.

 Il est à la base de tous SGBD dits relationnels (Access, Oracle, DB2…) qui
sont les plus utilisés actuellement dans les entreprises.

 Il est généralement représenté à l’aide du formalisme « entités-association »


sous la forme de :

ENTITES, ASSOCIATIONS et ATTRIBUTS.

44
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Les étapes du MCD :

 Catalogue des données

 Détermination des entités

 Détermination et affectation des propriétés

 Identification des associations

 Détermination des cardinalités

45
1. Concepts de base du formalisme E/A

Entité :
Concept concret ou abstract (un fait, un moment …) identifié du monde réel
caractérisé par un nom et une liste de propriétés.

 Exemples:
 Une entité concrète possède une existence physique : client, équipement, et
produit.
 Une entité abstract a une existence conceptuelle : une transaction, un tarif,
l’annulation d’un vol d’avion.
 Le client Jean Dupond est une entité concrète.
 La commande COM0001 est une entité abstraite.
 L’entité Personne(nom, prénom), et l’entité Voiture(nom, puissance fiscale)
ne peuvent pas être groupés en une même entité car ils ne partagent pas leurs
propriétés (prénoms, puissance fiscale).

Client
L’entité se représente par un cadre contenant le nom de l’entité.
46
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Attribut (Entité) :
Propriété d’une entité ou d’une association caractérisée par un nom et un type
élémentaire.

 Est un élément d’une entité:


 a un nom unique.
 permet de mémoriser une valeur.
 doit avoir un sens (donc une valeur) pour chacune des occurrences de la
composante.

 Exemple:
Client Entité
N° client
Nom Attributs
Prénom

Représentation graphique d’une entité comportant trois attributs.


47
1. Concepts de base du formalisme E/A

Règles concernant les attributs

Règle 1:
 Un attribut ne peut en aucun cas être partagé par plusieurs
entités/associations.

Règle 2:
 Un attribut est une donnée élémentaire, ce qui exclut des données
calculées ou dérivées.

Règle 3:
 Une entité et ses attributs doivent être cohérente entre eux (i.e. ne
traitent qu’un seul sujet).

48
1. Concepts de base du formalisme E/A

Occurrence: entité
Elément particulier d’une entité, identifiable de façon unique (instance)

 Deux occurrences de l’entité ne peuvent avoir la même valeur d’identifiant

 Exemple:
L’entité client1 dont le N° est 06464M est une occurrence de l’entité client

Client1 Client2
064646M 012646M
Dupont Revaud
Frank Jerome
23 BD zola 2 BD alpha

49
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Identifiant : entité
Attribut ou groupe d’attributs permettent d’identifier chaque occurrence d’une
entité.
 Regle4:
Chaque entité possède au moins un identifiant éventuellement formé de
plusieurs attributs

Exemple:

Client
Identifiant
N° client simple
Nom
Prénom
Adresse

50
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Identifiant : entité (suite)

 Un identifiant est simple s’il est formé d’un seul attribut

 Un identifiant est composé s’il est formé de plusieurs attributs

 Exemple:
entité avec identifiant composé

Appartement

N° Appt Identifiant
Identifiant2 Composé
Superficie

51
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Association :
Lien logique entre entités dont le type est défini par un verbe et une liste
éventuelle de propriétés.

 On appelle collection de l’association l’ensemble des entités qu’elle relie.

 Règle 5:
Un attribut peut être placé dans une association (association porteuse)
uniquement lorsqu’il dépend de toutes les entités liées par l’association.

Nom de l’association
Client
Commande
N° client
Effectuer
Nom N° Commande
Prénom Date Commande
Attribut de lien
Adresse Date livraison
Total commande
Extrémités de l’association

Collection de l’association 52
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Association : identifiant
 Règle 6 :
La concaténation des identifiant des entités liés à une association constitue
l’identifiant de cette association (cet identifiant n’est pas mentionné sur le
modèle).

Exemple:
 L’identifiant de l’association effectuer est le couple (N° client, N°
commande)

Client Commande

N° client N° Commande
Effectuer Date Commande
Nom
Prénom Date livraison
Adresse Total commande

53
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Association : cardinalités (1)

Contrainte inscrite à chaque extrémité d’une association comportant un couple


de valeurs (min-max) qui établit, pour chaque entité de l’association, le nombre
minimum et maximum d’occurrences d’une association auxquelles elle peut
participer.

 Exemple:
 Un client peut effectuer de 0 à n commande, mais une commande ne peut être
effectuer que par un seul client

Sens de lecture
Source Destination
Client Commande
N° client
(0,n) Effectuer (1,1) N° Commande
Nom Date Commande
Prénom Date livraison
Adresse Total commande
54
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Association : cardinalité (2)


Règle 7: l’expression de la cardinalité est obligatoire pour chaque partie
d’une association
Règle 8: Une cardinalité minimal est toujours 0 ou 1, est une cardinalité
maximale est toujours 1 ou n
 Remarques:
 Une cardinalité maximal de 0 n’a pas de sens.
 Si une cardinalité maximal est connu et vaut 2,3 ou plus, alors nous considérons qu’elle
est déterminés et vaut n.
 Les cardinalités minimales qui valent plus de 1 sont modélisées par 1.
 Une cardinalité maximal de 1 se justifie par le fait que les entités en questions ont Besoin
de l’association pour exister.
 Les seules cardinalités admises sont:
Cardinalités Signification
0…1 Au plus un
1…1 (ou 1) Un seul
0…n (ou *) Un nombre indéterminé
1…n Au moins un 55
1. Concepts de base du formalisme E/A

Association : cardinalités (2)

Une extrémité sans contrainte aura pour cardinalité (0,n)

Client Commande
N° client
(0,n) Effectuer (0,n) N° Commande
Nom
Date Commande
Prénom
Date livraison
Adresse
Total commande

56
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Association : cardinalités (3)

Client Commande
N° client N° Commande
Nom Effectuer
Date Commande
Prénom (0,n) (1,1) Date livraison
Adresse Total commande

 Sur l’extrémité client, le 0 signifie que le client peut ne pas être reliés à la
commande lors de sa création.

 Le 1 en minimum de l’extrémité commande signifie qu’en aucun cas on ne


peut créer une occurrence de l’entité commande sans la relier en même temps à
une occurrence de l’entité client …. Cette dernière doit donc avoir créer avant!

57
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Règles absolues !! (1)

Une association binaire fonctionnelle de cardinalité maximale égale à un ne peut


en aucun cas porter de propriétés !

Entité 1 Entité 2

N° Entité 1 Association
N° Entité 2
Nom Entité 1 (0,n) (1,1) Nom Entité 2
Prénom Entité 1 Attribut
Prénom Entité 2
Etc Etc

Faux
58
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Règles absolues !! (2)

Une association binaire ne peut en aucun cas porter des cardinalité 1,1 des deux
extrémités!

Entité 1 Entité 2
N° Entité 1 N° Entité 2
Association
Nom Entité 1 Nom Entité 2
Prénom Entité 1 (1,1) (1,1) Prénom Entité 2
Etc Etc

Faux

59
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Exercice

• Une usine contient des machines qui peuvent fabriquer


au moins un type de pièce.

• Chaque machine peut avoir plusieurs pièces.

• Une machine apparient à un type de machine

• Chaque machine est construite par un fournisseur.

• Le fournisseur peut construire un ou plusieurs


machines.

• Etablir le modèle conceptuel de données (MCD)

60
1. Concepts de base du formalisme E/A

 Correction:
TypePiéce
Pièce
(1,1) Avoir (1,n) CodeTypeP
NumPiece
LibelleTypeP
DesignationPiece
PrixUnitaire Fabriquer
(1,1)
(1,n)

Machine (1,1)
Appartenir
NumMachine
NomMachine (1,n)

(1,1) TypeM
Fournisseur
NumFournisseur (1,n) CodeTypeM
NomFournisseur Construire LibelléTypeM
Adresse
61
2. Les différents types d’associations:

 Les associations réflexives

Une association réflexive est une association reliant


des occurrences de la même entité

Parent
Personne
(0,n)
N° Etre parent
Nom
Prénom
Adresse Enfant
(1,n)

62
2. Les différents types d’associations:

 Les associations ternaires:

Une association ternaire est une association qui décrit un lien sémantique entre
trois entités.
A (0,n) Association (1,n) B
idA idB
(1,n)
C
 Exemple:
idC
Créneau
horaire (0,n) (1,n) Salle
Projeter
N° Créneau Date Projection N° Salle
Date Capacité
Heure de début (0,n)
Film
N° Film
Titre
Durée 63
2. Les différents types d’associations:

 Les associations ternaires:


Regardons le problème des quantités élémentaires de ventes. Cette données est
une propriété de la relation « vendre », liant CLIENT et TYPE DE VEHICULE
: la quantité n’est significative
que si on connaît à la foie le client et le type de véhicule:
2. Les différents types d’associations:

 Les association ternaires : décomposition

 On remplace l’association ternaire (ou n-aire) par une entité et on lui


attribut identifiant.

 On crée des association binaire entre la nouvelle entité et toutes les


autres entités de la collection de l’ancienne association.

 La cardinalité de chacune des associations binaires crées est 1,1 du


cote des entités créé et 0,n ou 1,n du cote des entités de la collection
de l’ancienne association.

65
2. Les différents types d’associations:

A retenir…
 Entités

Règle 1: Toute entité présente dans un MCD doit obligatoirement comporter un


identifiant.

Règle 2: Pour chaque occurrence d’une entité, chaque attribut ne peut prendre
qu’une valeur.

Règle 3: Un attribut ne peut en aucun ces être partagé par plusieurs E/A.

Règle 4: Un attribut est une donnée élémentaire, ce qui exclut des données
calculées ou dérivées.

Règle 5: Deux occurrence de l’entité ne pourrait avoir la même valeur pour leur
identifiant.

66
2. Les différents types d’associations:

A retenir…
Associations :

Règle 5 : un attribut peut être placé dans une association uniquement lorsqu’il dépend de
toutes les entités liées par l’association.

Règle 6 : la concaténation des identifiants des entités liés à une association constitue
l’identifiant de cette association (cet identifiant n’est pas mentionné sur le modèle (il est
implicite))

Règle 7 : l’expression de la cardinalité est obligatoire pour chaque patte d’une association
Règle 8:une cardinalité minimal est toujours 0 ou 1, et une cardinalité maximale est
toujours 1 ou n

Règle 9 : Une association binaire fonctionnelle de cardinalité maximale égale à 1 ne peut


en aucun cas porter de propriétés.

Règle 10 : Une association binaire ne peut en aucun cas porter des cardinalités 1.1 des
deux extrémités.
67
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations

 Règles de normalisation des attributs

Un attribut multiple doit être remplacée par une association et une entité
supplémentaires

Employé 1,1 Adresse


N° Employé N° adresse
Habiter
Nom Code postal
1,n
Prénom ville
Adresse principale Employé
Adresse secondaire Normaliser N° Employé
N° tél domicile principale Nom
N° tél domicile secondaire Prénom
N° portable
1,n
Posséder Num tél
N° num tél
1,1 N° tél
type
68
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations

 Règles de normalisation des attributs

Un attribut multiple doit être remplacée par une association et une entité
supplémentaires

Commande Article
Contenir N° Article
N° Commande
Désignation
Date Quantité Prix unitaire
Montant total

69
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations

 Règles de Fusion/Suppression entité/association


Il faut factoriser les entités quand c’est possible

Généraliste Dentiste Ophtalmologue


N° généraliste N° dentiste N°Ophtalmologue
Nom Nom Nom
Prénom Prénom Prénom
Adresse Adresse Adresse

fusionner

Médecin
N° médecin
Introduction Nom
Prénom
d’un attribut
Adresse
supplémentaire Spécialiste
70
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations

 Règles de Fusion/Suppression entité/association


Il faut factoriser les entités quand c’est possible, mais l’introduction d’un
attribut supplémentaire n’est pas toujours nécessaire

Ecrivain Ecrire
N° Ecrivain 0,n Ecrire
Nom
Prénom 0,n
Adresse
0,n 0,n
Personne
Livre Livre
N° Personne
N° Livre N° Livre
Nom
Titre Titre
Prénom
Editeur Editeur
Adresse
Abonne
N° Ecrivain 0,n 0,n
Emprunter 0,n 0,n
Nom
Prénom
Adresse Emprunter
71
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations
Règles de Fusion/Suppression entité/association
Il faut factoriser les entités quand c’est possible
Joueur de Tennis Joueur de Tennis
N° Joueur N° Joueur
Nom Nom
0,n Prénom 0,n Prénom
Genre Genre
Classement Classement

0,n
0,n 0,n
Jouer en Jouer en Jouer en Jouer en Jouer
tant que tant que tant que tant que
joueur1 joueur2 coéquipier1 coéquipier2 Type
1,1 0,1 1,n
Match de Tennis Match de Tennis
1,1 N° Match 0,1 N° Match
Type Type
72
3. Règles de bonne formation d’un modèle entités - associations

 Règles de Fusion/Suppression entité/association

Il faut aussi se poser la question de l’intérêt de l’association quand les


cardinalités maximale sont toutes de 1

Fournisseur
N° Fournisseur 1,1 Fournisseur
Nom
N° fournisseur
Prénom
Fusionner Nom
Adresse
Prénom
Travailler chez Adresse
Nom contact
N° tél contact
Contact
N° contact 1,1
Nom contact
N° tél contact
73
4. Etablir le dictionnaire de données

Un dictionnaire des données est une collection


de métadonnées ou de données de référence nécessaire à
la conception d'une base de données relationnelle.

Un dictionnaire des données doit respecter les contraintes


suivantes:
• Tous les noms doivent être non décomposables.
• Il ne doit pas y avoir d'homonymes, ni de synonymes.
• Les données y sont regroupées par entité.
• Les identifiants sont complètement précisés.
• Les commentaires doivent être pertinents.

74
4. Etablir le dictionnaire de données

Exemple de dictionnaire de données :

75
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle entre deux attributs

Un attribut B dépend fonctionnellement de l’attribut A, noté AB si à une


valeur de A correspond une et une seule valeur pour B . On dit que A
détermine B

 Plusieurs attributs peuvent apparaitre dans la partie gauche d’une


DF : {A,B,C}  D.

 Plusieurs attributs peuvent apparaitre dans la partie droite d’une DF;


Dans ce cas, il convient de considérer chaque DF en gardant la partie
gauche et en faisant intervenir un seul attribut dans la partie droite.

76
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle élémentaires

Une DF (a,b)  c est élémentaire si ni ac, ni bc ne sont des DF.

Autrement dit :

Une dépendance fonctionnelle A → B est élémentaire s’il n’existe pas


une donnée C, sous ensemble de A, décrivant une dépendance
fonctionnelle de type C → B

.Exemples:
(NumFacteur, RefProduit)QtéFacturé est élémentarité (ni la référence
produit seule, ni le numéro de facteur seul permettent de déterminer la
quantité).

77
4. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle directes

Une DF ac est direct si elle n’est pas déduite par transitivité C’est-à-
dire s’il n’existe pas de DF ab et bc
(1) directe
a b

(2) directe
(3) directe

c
 Exemple:
Considérons les dépendance fonctionnelles
 N°Facteur  N°Représentation est une DF direct
 N°Représentant  NomReprésentant est une DF directe
 N°Facteur  NomReprésentant n’est pas une DF direct
puisqu'elle obtenue par transitivité

78
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle: axiomes d’Armstrong

Réflexivité
Si b est un sous ensemble de a alors ab est une DF

Transitivité
Si ab est bc sont des DF, alors ac est une DF

Union
Si ab et ac sont des DF, alors a (b,c) est une DF

Décomposition
Si a(b,c) est une DF, alors ab et ac sont des DF

79
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle entre entités: Exemple 1

RG : Pour un client, il corresponds un et un seul Attaché


commercial , un attaché commercial peut suivre plusieurs clients.

80
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle entre entités : Exemple 2

• RG : Un type de véhicule donné ne correspond qu’une seule


marque, et à une marque correspond plusieurs type de véhicule.

• Ici, TYPE DE VEHICULE détermine totalement MARQUE.


• Nous appelons cette relation fonctionnelle (DF), et elle se note de
la manière suivante :
•TYPE DE VEHICULE -> MARQUE.

•Ex Corolla => Toyota, Megane => Renault

81
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle entre entités : Exemple 3

RG : Une marque est entreposée dans un seul entrepôt, Dans un


entrepôt sont entreposées une ou plusieurs marques.

•Ici, la marque détermine totalement le dépôt.

82
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle: Exemple 4

83
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle: Exemple 4

84
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle: Exemple 4

85
5. Dépendances fonctionnelles

 Dépendances fonctionnelle: Exemple 4

86
6. Applications

 Application1: Gestion de vente de véhicules

• Une compagnie de vente de véhicules vend des véhicules


toutes marques qu’elle stocke dans de grands entrepôts.

• Dans un même entrepôt, on peux trouver plusieurs marques


de véhicules.
• Pour des raisons de logistiques, le gérant de la société a exigé
de ses employés qu’une marque ne puisse se trouver que dans
un seul entrepôt.

• Chaque attaché commercial gère son propre portefeuille de


clients.

87
6. Applications

 Application1: Gestion de vente de véhicules


Les interviews avec le gérant de cette compagnie ont permis de détecter
les données suivantes :
Nom de marque
 Nom de dépôt
 Nom du type
 Puissance fiscale
 Nom du responsable commercial pour une marque
 Prix unitaire d’un type de véhicule
 Adresse de dépôt
 Nom, adresse du client
 Quantité d’une vente
Nom de l’attaché commercial
 Adresse de l’attaché commercial

88
6. Applications

 Application1: Gestion de vente de véhicules


Les interviews avec le gérant de cette compagnie ont permis de détecter
les règles de gestion suivantes :

 RG1: Un dépôt peut contenir plusieurs marques,


 RG2: Un type de véhicule concerne une et une seule marque,
 RG3: Une marque ne se trouve que dans un seul entrepôt,
 RG4: Un attaché gère plusieurs clients
 RG5: Un client est géré par un seul attaché
 RG6: La quantité élémentaires de ventes est une propriété de la relation
« vendre », liant CLIENT et TYPE DE VEHICULE

 Etablir le dictionnaire de données

 Etablir le graphe de dépendances fonctionnel

 Etablir le modèle conceptuel de données (MCD) 89


6. Applications

 Solution de l’application1: Gestion de vente de véhicules


Dictionnaire de données

Nom Commentaire Entité Type Identifiant


Nom de marque Le nom de la marque Marque A45 OUI
Nom de dépôt Le nom de de dépôt Dépôt A45 OUI
Nom du type Le nom de type de Type de Véhicule A45 OUI
Véhicule
Puissance fiscale Puissance fiscale de Type de Véhicule N NON
Véhicule

Nom du responsable Nom du responsable Attache A45 OUI


commercial commercial d’une Commercial
marque

Prix unitaire d’un Prix unitaire d’un type de Type de Véhicule N Non
type de véhicule véhicule

90
6. Applications

 Solution de l’application1: Gestion de vente de véhicules


Dictionnaire de données (Suite)
Nom Commentaire Entité Type Identifiant
Adresse de dépôt Adresse de dépôt Depot A45 NON
Nom de dépôt Le nom de de dépôt Dépôt A45 OUI
Nom du client Nom du client Client A45 OUI

Adresse du client Adresse du client Client A45 NON

Quantité d’une vente Nom du responsable Attache A45 OUI


commercial d’une marque Commercial

Nom de l’attaché Nom de l’attaché Attache A45 OUI


commercial commercial Commercial
Adresse de l’attaché Adresse de l’attaché Attache A45 NON
commercial commercial Commercial

91
91
6. Applications

 Solution de l’application1: Gestion de vente de véhicules


Le modèle conceptuel de données (MCD)

92
6. Applications

 Application2: Gestion des dossiers comptables

Les interviews avec le gérant d’une compagnie de gestion de comptabilité


ont permis de détecter les données suivantes :

 ID comptable
 Nom comptable
 Date de naissance de comptable
 Num Tel comptable
 Id commune
 Nom commune
 Id agence
 Nom agence
 Directeur agence
 Id exploitation
 Nom Explotation
 Surface exploitation (SAU)

93
6. Applications

 Application2: Gestion des dossiers comptables


Les interviews avec le gérant de cette compagnie ont permis de détecter
les règles de gestion suivantes :

 RG1: Un comptable peut travailler en une seule agence


 RG2: Une exploitation se situe en une seule commune.
 RG3: Une Agence est localisé en une seule commune.
 RG4: Un comptable peut gérer plusieurs exploitations.

 Etablir le dictionnaire de données

 Etablir le graphe de dépendances fonctionnel

 Etablir le modèle conceptuel de données (MCD)

94
6. Applications

 Solution d’application2: Gestion des dossiers comptables


Dictionnaire de données

95
6. Applications

 Solution d’application2: Gestion des dossiers comptables

96

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