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CHAPITRE I INTRODUCTION AU SYSTEME D’INFORMATION

I. Introduction
Merise est une méthodologie de modélisation de l’usage générale dans le domaine du TVT
de système d’information, du génie logiciel et de la gestion des progrès informatique.

Introduit pour la première fois au début des années 1980 il était largement utilisé en France.
Il a été développé et perfectionné à un point tel que la plupart des grandes organisations
gouvernementale, industrielles françaises l’on adopter. Merise procède par un traitement
séparer des données et modélisés en trois étapes : De la conception la physique en passant
par la logique. De même la vue axée sur les processus se fait en trois étapes : conceptuelles,
organisationnelles et opérationnelles. Ces étapes de modélisation sont parallèles aux étapes
du cycle de vie : la planification stratégique, étude préliminaire, étude détaillée,
développement, la mise en œuvre.

Merise est une méthode d’analyse basé sur le model entité-relation. Vous pouvez concevoir
des tables avec des relations pour créer une base de données relationnelle.

II. Notions de système


On obtiendra plus ou moins de la chaleur selon les réglages qu’on effectuera sur la
chaudière. L’opérateur qui effectue les réglages et contrôle le flux de charbon en entrée,
constitue un système de pilotage (dirige) qui par ses commandes dirige le système physique
(à la chaudière) cherche à satisfaire un objectif (le niveau de chaleur).

1. Système d’information (SI)

- Nous envisageons ici que des systèmes constitués pour des organisations (entreprises
structure ; collectivité, administration, tous groupes social organisé exerçant une
activité) et fonctionnant en vue de la réalisation de certains objectifs.
- Un système physique ou opérant transforme un flux physique d’entrée (matière
première, flux financier …etc.) en un flux physique de sortie (produit fini, flux finale)
- Un système de gestion ou pilotage procède au pilotage c’est-à-dire à la régulation et
au contrôle du système opérant en décidant du comportement de celui-ci en fonction
des objectifs fixés.

2. Les systèmes

Un système d’information est défini comme le cœur de l’entreprise, il s’y trouve interface
entre le système opérant et le système de pilotage et fournit les réponses aux deux
systèmes.

- Le système opérant est chargé de la production et répond à la finalité de l’entreprise.


- Le système de pilotage dirige l’entreprise et cible les objectifs à une fonction
d’arbitrage, d’allocation des ressources de suivis de leurs utilisations, d’adoption du
fonctionnement de l’entreprise à son environnement.
Le lien entre les deux systèmes est que le système de pilotage informe des performances au
système opérant, le système de pilotage transmet les instructions au système opérant.

3. Rôles du système d’information

- Collecter les informations provenant de :


 Autres éléments du système
 L’environnement
- Mémoriser des donnés
 À travers les bases de données
 Un fichier
 L’historique, archive
- Traiter les données stockées
 Traitement automatisable
 Aide à la prise de décision
- Communiquer
Un projet informatique a pour objectif de construire une application informatique
(logiciel et base de données). Support d’un système d’information informatisé, inclus
dans un système d’information organisationnel. Un modèle est une représentation
simplifiée d’une réalité sur laquelle on veut être renseigné.

Exemple : (Un plan, une carte, un schéma…)


Un model s’exprime avec un ensemble de concept (caractéristique) doté de règle
d’utilisation et de représentation qui sont souvent graphique.
Les modelés servent à :
- Communiquer : vérifier que l’analyste a bien compris les utilisateurs (phase
d’analyse)
- Préparer la réalisation : grâce à un modèle de la solution (phase de conception)

4. Analyse et conception
Au sens informatique l’analyse consiste d’une part à comprendre et à modéliser le
fonctionnement d’un domaine de gestion d’une organisation et d’autre part à concevoir la
solution informatique adéquate.

4.1. Analyse
Dans l’analyse on s’intéresse généralement à un domaine d’entité de l’entreprise à travers :

- Les ventes ;
- La production ;
- La logistique ;
- Les finances ;
- Les ressources humaines (personnel).
On prend en compte les besoins des utilisateurs, on définit le problème à résoudre par
rapport aux fonctionnalités et au qualité attendu.

4.2. La conception
Elle définit la solution informatique à travers :

- La structuration des données ;


- L’organisation des traitements ;
- Définit les postes de travail ;
- Choix technique : matériel, langage de programmation, logiciel de gestion de donnée
(SGBD).

NB : La démarche globale de l’informatisation consiste d’abord à analyser le problème,


ensuite procèdes à la conception de la solution et enfin passer à la réalisation du
système.

5. Principe de base de la modélisation


Séparation des données et traitement :

- Les traitements :
 Etude des évènements ;
 Indépendance entre les domaines (services).

- Les données :
 Etude du vocabulaire de l’organisation ;
 Intégration des domaines.
- Expression des besoins
 Définition des attends du système d’information automatisé ;
 Inventaire des éléments nécessaire du SI (système d’invention) ;
 Délimitation du système en s’informant au près des futures utilisateurs.

MCC MCD MCT

(Conceptuel de

Communication)

(Physique)
MPD MOT

(Organisationnel des traitements)

(Base de données) BD Application


 Approche par niveau et par étape.

- La démarche par niveau ou approche par niveau

Formaliser le système futur en contribuant à la stratégie de l’entreprise en mettant en œuvre


les règles de gestion (Information capitale), en tenant compte des aspects organisationnel et
technique.

- La démarche par étape

Hiérarchisé (Définir l’ordre des décisions) les décisions au cours de l’avis du projet.

 A la conception ;
 Au développement ;
 La mise en œuvre ;
 Généralisation de l’emploi du SI futur ;
 L’évolution du SI futur.

- Intérêt de cette double approche :


 Maintenir les risques (De coût, délais personnel) ;
 Favoriser l’introduction des nouvelles technologies ;
 Faciliter l’évolution des systèmes d’informations.

6. Niveau de modélisation

- Les variances décroissantes ;


- Plus le niveau est élevé, plus il est stable.

1. Le niveau conceptuel
Réponse à la question ’’Quoi’’ c’est-à-dire que fait l’entreprise

- ’’Que faire’’ et ’’Avec quel donnée ou information’’


- Model conceptuel des données (MCD)
- Model conceptuel des traitements (MCT)

2. Le niveau organisationnel
Réponds aux questions ’’Qui’’, ’’Quand’’ et ’’Où’’ c’est-à-dire les différents postes (Un service,
environnement de travail de ceux qui le font).

- Model logique de données (MLD)


- Model organisationnel des traitements (MOT)

3. Le niveau technique
Réponds à la question ’’Comment’’ en d’autres termes quelles sont les moyens utilisés pour
le faire.
- Intégration des techniques, matériels et logiciels ;
- Model physique des données (MPD) ;
- Model opérationnel des traitements (MOT).

Niveau Données Traitements


Conceptuel MCD MCT
Organisationnel MLD MOT
Technique MPD MOPT

Conclusion
Merise (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d’Entreprise)
s’appuie sur des points forts qui sont entre autres :

- La méthode s’appui sur une approche systémique. C’est donc une approche globale.
- Les concepts sont peu nombreux et simples.
- Elle est assez indépendante vis-à-vis de la technologie.
- Elle est plus utilisée en France dans les domaines de gestions.
- Elle sert de référence aux enseignements sur les méthodes.

Merise à également les points faibles. Ce sont :

- Elle ne s’occupe que de l’interface utilisateur.


- Elle ne permet par réellement une validation rapide de la part des utilisateurs.
- Il est très difficile de valider les traitements par rapport aux données et cela au
niveau organisationnel et conceptuel.

La validation en cours de l’étude par des personnes concernées permet d’assurer que le
système d’information en construction est conforme aux objectifs. Si on ne respect pas les
étapes de validation, on risque de produit les applications loin de la demande initiale. Ce
qu’on nomme ‘‘l’effet tunnel’’ sans oublier que les applications développées sont destinés aux
utilisateurs et non au plaisirs des informations.
CHAPITRE II LES PRINCIPES DE BASE

I. Principe de base

1. Introduction
De l’abstraction à la réalisation d’un système informatique on va devoir observés sous
plusieurs angles de vue sont appelés cycle. Merise présente dans sa démarche d’analyse
trois cycle fondamentaux.

- Le cycle d’abstraction
- Le cycle de vie
- Le cycle de décision

2. Le cycle d’abstraction
Il est référencé par

- Le niveau conceptuel

 Ce qu’il faut faire


 La question quoi

- Le niveau organisationnel

 La maniéré de faire
 Pour les traitements
 La question qui, quand et où

- Le niveau logique

 Choix des moyens et ressources


 Pour les données

- Le niveau physique

 Les moyens de le faire


 Comment

3. Le cycle de vie

C’est la manière de conduit le projet, en d’autres termes une succession de phase


contrôlable par l’organisation (planning, échéance, moyen matériel et humain)

Les différentes phases du cycle de vie sont :


a. L’analyse et conception
- Le schéma directeur ;
- L’étude préalable ;
- L’étude détaillé.

b. La réalisation
- L’étude technique ;
- La production logicielle ;
- La mise en œuvre.

c. La maintenance
Le processus de développement est découpé en étapes suivante :
- Le schéma directeur ;
- L’étude préalable : elle aboutit à une phase de décision, d’informatisation en cas de
décision positive. Elle est suivie par l’étude détaillé. Elle aboutit au cahier de
réalisation (carnet de charge), avec affectation des taches ;
- Écriture de programme et implantation de base.

d. Schéma directeur

- Étude globale du système d’information promettant de découper l’organisation en


demain
- Les buts :
 Définir les grandes orientation politique et stratégique de l’entreprise
 Définir les besoins du système d’information en fonction de la stratégie de
l’entreprise
 Fixé les cadres budgétaires, la stratégie des besoins personnelles et les
contraintes diverses lies à l’environnement
 Fixé les lègues directrices des développements informatique
 Définir le projet nécessaire à l’élaboration de SI
- Document produit
 Le schéma directeur
 Le plan développement

Étude préalable

L’étude préalable comporte une analyse du système existant (physique organisationnelle) les
objectifs du niveau système au niveau conceptuel et organisationnel, lesdits scenarios de
solution informatique, une évaluation des coups et moyen nécessaire, un planning de
réalisation qui se traduit par un

- Étude détailler
Elle permet de mener au projet par les éléments suivants :

 Préciser l’organisation détailler par la solution


 De définir logiquement informatique
 De définir les interfaces, les écrans et état de sortir
 De construit le planning des réalisations qui se traduit par un cahier de change vis-à-
vis des utilisateurs, un cahier de change matériel et logiciel pour les appels d’homme

- La réalisation
Elle consiste a produit le logiciel et à le mettre en place comporte trois parties :

 Étude technique : spécification technique complet


 La produit logiciel qui consiste a développé des programmes tester
 La mise en service au niveau de l’installation de l’application informatique

- Étude technique mener par l’application effectué


 La spécification technique : c’est-à-dire la signification des données, la décomposition
*

- La production des programmes fourni


 Une documentation technique (maintenance des programmes)
 Utilisatrice (manière d’utilisation de la *)
 Un menu d’exploitation (pour le service d’exploitation sur vos cite informatique)

- La production logicielle
Elle décrit un projet dans une forme interprétable par la machine.

Elle comprend :

 La génération des fichier (un fichier est un ensemble d’information) ou base de


données
 L’écriture des programmes (un programme= instruction ensemble)
 Les textes de mise au point d’un planning d’installation

- La mise en service
Elle comprend :

 La mise au point d’un planning d’installation


 La création et le chargement des informations de base
 La formation des utilisateurs
 La migration

- La maintenance
Elle consiste à l’adapte à l’évolution de l’environnement : c’est-à-dire la correction des
anomalies. C’est la prise en compte des évolutions qui apparaissent après le lancement
opérationnel.

Elle comprend :

 L’étude de l’impact de modification


 La spécification de modification
 La réalisation

- La mise en service
Elle peut parfois aboutir à une remise en cause de la solution précédemment mise en place.
Le cycle de décision

Décision (choix d’une solution)

Durant le cycle de vie des décisions apparent au diffèrent étapes

Étapes Décisions
Schéma directeur Approbation et mise en application du plan de développement (durée 3 à
5 ans)
Étude préalable Choix d’une solution
Étude détaille Accord des utilisations sur spécification fonctionnel
Étude technique Apport du chef du congé sur spécification technique
Production Recette provisoire, conformité de solution
La mise en Recette définitive, système en service
service
Maintenance Recette de maintenance
CHAPITRE III Le MCD

I. Introduction
La mise en œuvre de la méthode merise peut couvrir l’ensemble des étapes du cycle de vie
d’un logiciel. C’est-à-dire depuis l’élaboration du schéma directionnel informatique jusqu’à la
remise en cause de la remise logiciel.

Cependant, dans le cadre de ce chapitre nous allons nous limités au seul aspect technique à
travers un ensemble de processus (Un plan) prenant en contre aussi bien de donnée que les
traitements, nous étudierons l’informaliste et technique de construction des modèles au
niveau conceptuel.

II. Elaboration du MCD


1) Définition du MCD (fais allusion aux données)
Le MCD est le modèle conceptuel des données qui est un schéma qui a pour but de
représenté de façon graphique et structuré l’ensemble des données qui sera utilisé par le
système d’information.

2) Etapes de construction de MCD


a) Domaine
Il s’agit d’expliquer le contexte à travers les termes informations, automatisation ou de
gestion du contexte.

b) Les règles de gestions


Il s’agit de dresser la liste des règles (données) qui registre le fonctionnement du domaine
étudié. Ces règles proviennent principalement du discours existant dans le domaine et de
certaine information qui y circule notamment à travers les documents. Ces règles compléter
de celle induite par les futurs systèmes viennent mettre en évidence les contraintes liées aux
données et aux rapports entre ces données.

Le tableau des règles de gestion sera inclus dans l’étude thermique.

c) Le dictionnaire de données (tableau)


Il s’agit de constituer une liste de donnée qu’on appellera dictionnaire de donnée. Ces
données provenant généralement des informations qui circulent dans le domaine à travers
du discours existant et les documents auxquelles l’on ajoute les données prévues par le futur
système. Dans l’analyse d’un document on peut observer plusieurs rubrique (Collecte
d’information du type ). Une rubrique est constituée de plusieurs données élémentaire. Une
donnée est dit élémentaire lorsqu’elle n’est plus décomposable dans le domaine étudié. Pour
chacune de donnée identifiée, on détermine :

1- Le numéro d’ordre ou attribue : c’est l’ordre du recensement des données.


2- Le nom : code ou abréviation qui puisse rappeler le sens de la donnée.
3- Description : libellé ou désignation en claire de la donnée.
4- Le type : le domaine de valeur de la donnée. Les types libellé sont A,N.
5- La longueur : elle est estimée selon le nombre de caractère de la donnée.
6- La nature : consiste à dire si c’est une donnée élémentaire ou calculer.
7- Observation : qui porte sur les contraintes concernant les données.

3) Appuiement du dictionnaire de donnée


Après avoir dresser la liste des données l’on devra procéder si nécessaire à un apurement au
dictionnaire de donnée pour plus*

Les situations auxquelles l’on se retrouve en générale confronter sont les suivantes :

- Les redondances

Le recensement des données se faisant document par document. Il est possible de


rencontrer la même donnée sur plusieurs documents et de la recenser plusieurs fois sous la
même appellation sans*. Dans ce cas l’on ne retiendra dans le dictionnaire des données une
seule de ces données redondantes.

- Les synonymies

On parle de synonymie lorsqu’une donnée récence plusieurs fois sous des appellations
différente. Il convient donc d’éliminer les synonymes

Ex : libellé de la filière et nom de la filière sont des synonymes qui ne doivent pas exister
dans le dictionnaire de donnée

- Les polysémies ou homonymies

On parle de polysémies ou encore homonymie lorsque deux ou plusieurs données ayant des
signification ou sens différents ont été récence sous la même appellation. Il convient donc
d’éliminer les polysémies

Ex : la donnée matricule concernant l’étudiant et la donnée matricule concernant le


professeur.

Il s’agit de deux données différentes ayant le même nom, il faut lever l’ambiguïté en donnant
une appellation claire à chacune des données d’où on aura la matricule du professeur et la
matricule de l’étudiant.

Le dictionnaire des données présenté dans le dossier d’étude technique doit-être un tableau
contenant une liste récapitulative des données sans redondance, sans synonymie, sans
polysémie et sans homonymie
NB : Les données qui apparaîtront dans ce tableau doivent-être des données non
décomposables. D’autre part au cours de l’étude des corrections pourrait être apporter à ce
dossier (modification, suppression…) pour ré soudre des problèmes techniques.

EXERCICE D’APPLICATION

1. Analysez les différentes informations en termes de règle (gestion, organisation,


technique).

2. Proposez le MCD à partir des règles de gestion.


a. Un cours est fait par un et un seul enseignant
b. L’application aura besoin d’une clé USB de 5Go
c. Les cours débutent à 7h et prennent fin à 18h.
d. Un enseignant peut enseigner plusieurs filières.
e. Une filière comporte plusieurs étudiant.
f. Un professeur peut faire plusieurs cours.
g. Une classe à un délégué et un sous délégué.
h. Un apprenant à une filière.
i. Le programme de cours est fait par l’administration.
j. Le CD rom ne peut pas gérer les informations.
k. Une filière comprend plusieurs matières.

Réponses

1. Analyse des différentes informations


 Règle de gestion

 Un cours est fait par un et un seul enseignant.


 Un enseignant peut enseigner plusieurs filières.
 Une filière comporte plusieurs étudiant.
 Un professeur peut faire plusieurs cours.
 Un apprenant à une filière.
 Une filière comprend plusieurs matières.

 Règle organisation

 Les cours débutent à 7h et prennent fin à 18h


 Une classe à un délégué et un sou délégué.
 Le programme de cours est fait par l’administration.

 Règle technique

 L’application aura besoin d’une clé USB de 5Gozz


 Le CD rom ne peut pas gérer les informations.
Dictionnaire de Donnée
N° Code Désignation Type Taille Nature
1 Idet Identifiant du cours AN 15 Elt

Libellé Libellé du cours A 20


2 IdEnseignant Identifiant de AN 20 Elt
l’enseignant
Nom Nm de l’enseignant A 15
3 ID filière Identifiant de la AN 10 Elt
filière
Nom Nom de la filière A 20
4 ID M Identifiant de la AN 15 Elt
matière
Nom Nom de la matière A 30
5 Id apprenant Identification de AN 15 Elt
l’apprenant
Nom de l’apprenant A 30

4. Construction de la structure d’accès théorique (S.A.T)


La SAT signifie la structure d’accès théorique encore appelé le graphe des dépendances
fonctionnels. C’est un schéma qui présent graphiquement les dépendances qui existes entre
les données proposer pour qualifiés les objets de gestion et objet techniques

1. Etude de dependance fonctionnelle

- Notion de dépendance fonctionnelle : Une donnée D2 dépend fonctionnellement d’une


autre donnée D1 lorsque toute valeurs de D1 détermine une et une seule valeur de D2.
Cela signifie clairement que si on connait une des valeurs de D 1 on connait sans
ambiguïté la valeur de D2 correspondante.
Les dépendances fonctionnelles sont notées D1 D2

- Dépendance fonctionnelle inter-propriété :


 Propriété élémentaire ou dépendance fonctionnelle élémentaire : On parlera
de dépendance fonctionnelle élémentaire entre D 1 et D2 si les conditions ci-
dessous dont
 Il doit exister tout d’abord une Df entre D1 et D2
 Aucune partie de D1 ne détermine D2
 Dépendance élémentaire directe : Une donnée D2 dépend de la donnée D2 par
une dépendance élémentaire si les conditions suivantes sont réunies
 Il doit exister une dépendance fonctionnelle élémentaire entre D 1 et D2
 Il ne doit pas exister une donnée D3 telle que D1 D3 D2

- Dépendance fonctionnelle inter-entité : Il existe une Df entre deux entités a et


b si toutes occurrences (valeur) de a détermine une et une seule occurrence de b.
Elle est notée a b.
Les cardinalités (1, 1) et (1, n) traduisent une dépendance fonctionnelle inter-entité
(Entre deux entités). Il s’agit d’une dépendance fonctionnelle dite forte parce que la
cardinalité de l’entité source est (1, n). Elle est représentée comme suit DF

Lorsque la cardinalité de l’entité source est (0,1), la dépendance fonctionnelle est dite
faible et est représenté par le système suivant---- DF ---. L’importance de
l’indentification des dépendance fonctionnelle inter-entité se trouve dans la
simplification du MCD initial.

- Contrainte d’intégrité fonctionnelle : Une contrainte d’intégrité fonctionnelle est


un cas particulier de dépendance fonctionnelle inter-entité. Lorsqu’une dépendance
fonctionnelle entre deux entités est forte et que l’on sait que cette dépendance n’est
pas modifiable dans le temps, la dépendance devient donc totale ou stable. C’est
alors qu’on parlera de contrainte d’intégrité fonctionnelle.

2. Construction du schéma de la SAT.

Il s’agit d’un schéma qui matérialise les deux types de dépendance fonctionnelle vue plus
haut.

Exemple : un étudiant à une et une seule filière ;

Une filière à plusieurs matières.

Idet idF

IdM

3. Elaboration du MCD

C’est la dernière étape qui consiste à la représentation graphique des ensembles de données et des
liens qui existe entre elles. Le schéma graphique du MCD se compose d’élément conceptuels que
sont :

- Les entités ;
- Les propriétés ;
- Les relations ou encore associations ;
- Les cardinalités.

Et c’est pour cette raison qu’on appel aussi le model entité/association.

Le formalisme utilisé dans la construction du MCD s’appuie sur les concepts de base suivant :

a) La propriété.
Une propriété est une rubrique, un code, un élément qui permet de décrire une entité. Une entité est
décrite par une ou plusieurs propriétés. Les propriétés d’une entité prennent des valeurs pour chaque
élément particulier de l’entité.

b) Les entités

Une entité représente un objet de gestion (l’entité peut-être un acteur, document, un concept) dans
le système d’information de l’entreprise ou du domaine à modélisé. Il s’agit plus exactement d’un
ensemble d’élément ayant les mêmes caractéristiques. Pour être retenu comme entité, un objet doit :

- Présenter un intérêt pour l’entreprise ou le domaine considéré ;


- Être doté d’une existence propre ;
- Être identifiable.

Dans une entité on met les informations nécessaire et suffisante pour caractériser cette entité. Ces
informations sont appelées les propriétés. Les propriétés sont en faites les données collectées et
présentées dans le dictionnaire des données. Elles prennent des valeurs pour chacun des éléments de
l’entité. Une propriété particulière précisément appelé identifiant permet de distinguer sans
ambigüité les éléments de l’entité. Dans la liste des éléments d’une entité, l’identifiant vient en tête
et est toujours souligné. Toutes entités doit avoir un nom et être représenter dans le schéma du MCD
par le formalisme suivant :
Nom entité
Propriété Idet
Propriété 1
Propriété 2
.
.
.
Propriété n
L’identifiant d’une entité est choisi parmi les propriétés de l’entité. Ce choix est fait de manière à ce
que toutes les autres propriétés de la même entité dans une relation de dépendance fonctionnelle
élémentaire direct.

Exemple : les entités matière et classe seront représenté comme suit :

Matière Classe
Codmat Classe id
Libellé Désignation

Les propriétés codmat et classe idet sont les identifiants des identifiants respectifs des entités
matière et classe.

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