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Ingénierie des Systèmes d’Information

Médard WAH

Enseignant vacataire
Consultant en Organisation des Systèmes d’Information
Ingénierie des Systèmes d’Information

Table des Matières

1ERE PARTIE : THEORIE DES SYSTEMES D’INFORMATION ................................................................................. 3


CHAPITRE I : THEORIE DES SYSTEMES D’INFORMATION ................................................................................................. 4
I – 1 DEFINITIONS ET DECOUPAGE D’UN SYSTEME D’INFORMATION ........................ 4
I – 3 CYCLES DE DEVELOPPEMENT D’UN SYSTèME D’INFORMATION ......................... 8
I – 4 CONTRÔLE ET AUDIT DU SYSTèME D’INFORMATION ........................................... 12
2EME PARTIE : METHODE DE CONCEPTION : MERISE ........................................................................................ 15
CHAPITRE II : MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD) ............................................................................... 17
II – 1 COMMENT MODELISER LES DONNEES ................................................................... 17
II – 2 QUELQUES PROBLEMES DE MOdELISATION ......................................................... 25

CHAPITRE III : MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)..................................................................................... 31


III – 1 CONCEPTS ................................................................................................................... 31
III – 2 REGLES DE PASSAGE ................................................................................................ 31
III – 3 LANGAGE RELATIONNEL .......................................................................................... 32

CHAPITRE IV : MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENTS (MCT) ....................................................................... 35


IV – 1 POURQUOI MODELISER LES traitements ................................................................. 35
IV – 2 COMMENT MODELISER LES traitements .................................................................. 38

CHAPITRE V : MODELE ORGANISATIONEL DE TRAITEMENTS (MOT) ................................................................ 46


V – 1 INTRODUCTION ........................................................................................................... 46
V – 2 REGLES D’ORGANISATION......................................................................................... 47
V – 3 DETERMINATION ET DIAGRAMME D’ENCHAÎNEMENT DES PROCEDURES
FONCTIONNELLES ................................................................................................................ 47
3EME PARTIE : ETUDE DE CAS ........................................................................................................................... 51
Etude de Cas n°1 ...................................................................................................................... 52
Etude de Cas n°2 ...................................................................................................................... 53
Etude de Cas n°3 ...................................................................................................................... 54
Etude de Cas n°4 ...................................................................................................................... 56
Etude de Cas n°5 ...................................................................................................................... 57
Etude de Cas n°6 ...................................................................................................................... 59
Etude de Cas n°7 ...................................................................................................................... 60
Etude de Cas n°8 ...................................................................................................................... 64
Etude de Cas n°9 ...................................................................................................................... 66
Etude de Cas n°10 .................................................................................................................... 69
4EME PARTIE : CONSEILS PRATIQUES ............................................................................................................... 71
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 74

Médard Wah, Consultant en OSI 2


1ère Partie : Théorie des Systèmes
d’Information
Ingénierie des Systèmes d’Information Théorie des Systèmes d’Information

CHAPITRE I : Théorie des systèmes d’information


I – 1 DEFINITIONS ET DECOUPAGE D’UN SYSTEME D’INFORMATION

A DEFINITIONS
L’organisation de l’entreprise et celle de son système d’information sont indissociables.
Définition 1° Le système d’information est l’ensemble des flux d’informations automatisés,
non automatisées et non automatisables.
Toute organisation peut être schématisée comme suit :

SP

SI

SO

SP : Système de Pilotage
SI : Système d’information
SO : Système Opérant

Le SP régule, pilote et planifie toute l’organisation de l’entreprise. Le SP modifie le


comportement du système opérant dans son environnement.
Le SI est le dépositaire d’informations représentatives des évènements survenus dans le
système opérant. Il est la courroie de transmission des décisions du Système de Pilotage. Il
collecte, mémorise, traite et transmet des informations vis à vis de chacun d’eux.
Le SO est la face réelle de l’organisation, en effet les décisions sont prises sur la foi
d’informations élaborées à partir des informations que fournit le SO. Il est la maquette de
l’entreprise. Mais en même temps, il est le modèle d’une représentation abstraite des
ressources matérielles et immatérielles, automatisées ou non automatisées et leur emploi par
les acteurs. On peut dire que :

Définition 2°

Le SI est l’ensemble des activités réalisées par des acteurs avec des moyens et selon des
règles précises dans un but déterminé. Il met en œuvre des ressources diverses et dispersées
(hommes, matériels, informations) pour produire un résultat défini concourant aux buts de
l’entreprise.

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B DECOUPAGE D’UN SYSTEME D’INFORMATION


Les déconvenues subies dans la réalisation des systèmes intégrés de gestion au début des
années 70, ont permis de découper le SI en domaine de gestion ; lesquels domaines de
gestion découpés en processus.
EX : le SI d’une société X est comme suit :
Domaine : Administratif
Commercial
Technique
Financier
Processus du Domaine Financier
- Facturation
- Encaissement
- Réclamation
- Suivi des impayés
- Contentieux
La taille du système d’information peut faire apparaître la notion de sous systèmes, de
domaine qui sont en eux même système d’information.
Pour une analyse plus fine, il faudra :
- découper le SI pour permettre des évolutions autonomes de ces sous systèmes,
- faire en sorte que les sous systèmes soient régis par une logique de pilotage cohérente,
- prendre toutes les précautions pour sauvegarder malgré le découpage, la cohérence des
actions et des notions

NB : le découpage du SI ne correspond pas au découpage physique (organigramme) de


l’entreprise à savoir : Directions, Départements, Divisions, Services, Usines, Agences,….
Le découpage du SI va correspondre à des activités qui seront regroupées en processus,
lesquels processus regroupés en domaines de gestion.

EX : sous système 1 …………………sous système N

Domaines :

Processus :

Activités :
SI

Le critère de regroupement des activités sera donc un critère de cohérence autour d’une
préoccupation.

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I – 2 METHODES DE CONCEPTION

A INTRODUCTION
La partie automatisable du SI peut faire l’objet de traitements interactifs (dialogues homme-
machine) et/ou transactionnels (réalisés par la machine).
La complexité des SI nécessite une méthode d’analyse et de conception, afin de mieux assurer
le développement des applications informatiques sous jacentes.
Les méthodes doivent être capables :

- de mettre en œuvre les étapes nécessaires pour une meilleure appréhension du


cycle de vie du système d’information,
- d’intégrer la mise en œuvre d’interface dont la conception fait appel à des
standards d’environnement.

SYSTEME DE GESTION UTILISATEUR FINAL

Réseau

Méthodes de conception Progiciels/Logiciels


 AXIAL
 SADT SGBD (Objet, Relationnel…)
 HOOD *Tables
 … *Propriétés
 MERISE + outils …...
 MCD
 MCT
 MOT
 MLD
 ….

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B PRINCIPES ET INTERETS D’UNE METHODE


Une méthode de conception doit obéir aux principes suivants :
- top down ( bottom up)
- modulaire
- abstraction
- contexte délimité
- données et fonction
- visibilité des résultats
- automatisé ou automatisable
Intérêts d’une méthode :
- Intégrer un maximum de principes
- Donner un cadre de travail
- Donner un moyen de communication
- Donner un formalisme pour les spécifications

On peut classer les méthodes selon plusieurs critères différents :


i. Les étapes du cycle de vie qu’elles supportent (méthodes de conception, méthodes
de développement, méthodes de test et de maintenance, méthodes de conduite de
projet,…)
ii. La technologie visée (type de langage de programmation, systèmes de fichiers,
type de SGBD, type d’outil temps réel)
iii. Le type d’application visée (application de gestion, application temps réel,
application CAO, E-commerce,…)

Selon que l’on perçoit le SI (du point de vue fonctionnel, du point de vue systémique ou du
point de vue objet) et en fonction de la démarche de conception préconisée (décomposition
hiérarchique, approche bottom up ou top down), on peut classer les méthodes en génération :
- les méthodes d’analyse et de décomposition hiérarchique (approches cartésiennes)
qui correspondent à la 1ère génération développée dans les années 70.
- les méthodes d’analyse et de représentation systémique qui constituent la 2ème
génération développée dans les années 80
- les méthodes d’analyse et de conception qui constituent la 3 ème génération
développée dans les années 90

I – B –1 LES APPROCHES CARTESIENNES


Issues de la programmation structurée, elles décomposent hiérarchiquement un
problème en sous problèmes pour en maîtriser la complexité.

Ex : SADT, JACKSON, YOURDON

I – B –2 LES APPROCHES SYSTEMIQUES


Inspirées de la théorie systémique des organisations, ces méthodes
considèrent le SI comme un objet complexe actif dont elles décrivent la
structure (architecture) et les objets fonctionnels.
Ex : MERISE, AXIAL

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I – B –3 LES APPROCHES OBJETS


On peut considérer l’approche objet comme une évolution de l’approche systémique
vers une plus grande cohérence entre les objets et leur dynamique.

Ex : OOD, HOOD, OMT, OOS

I – 3 CYCLES DE DEVELOPPEMENT D’UN SYSTEME D’INFORMATION

I – 3 –1 LE MODELE EN CASCADE
Ce modèle est une succession d’étapes allant de l’analyse des besoins à la réalisation
technique, sans modélisation réelle du système d’information.

Définition
des besoins

Conception

Implémentation

Tests

Utilisation
maintenance

L’étape de conception consiste à spécifier en termes de descriptions de fichiers,


d’algorithmes et d’états de sortie.
L’étape d’implémentation consiste à coder les divers algorithmes.
L’étape de tests permet d’effectuer la validation et les mises au point éventuelles.
Chaque phase peut être mise en cause, cependant il est difficile de donner un sens au
« retour » en phase de codage ou de tests

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I – 3 –2 LE MODELE EN V
Ce modèle est une variante du modèle en cascade. Il prend cependant mieux en
compte la notion de système et de sous système et contrôle mieux le déroulement des
étapes en cascade par une hiérarchie de tests.
Cependant la validation générale n’intervient encore qu’en fin de cycle.

Définition
Validation
des besoins

Conception Tests du
du système système

Conception Tests des


des composants
composants
Codage des
composants

I – 3 –3 LE MODELE EN SPIRALE (PAR PROTOTYPAGE)


Le modèle en spirale peut être vu comme une tentative de réponse aux lacunes de
validation du modèle en V. Il privilégie la validation du système en le faisant le plus
tôt possible par une série de prototypes.
Cependant la taille et le nombre de prototypes à réaliser pour un projet restent
discutables

Prototype 1

Prototype 2

Prototype 3

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I – 3 –4 LE MODELE TRIDIMENSIONNEL
Ce modèle a été introduit par la méthode MERISE. Il considère le développement
d’un SI selon 3 axes : l’axe décrivant le cycle de vie du SI, l’axe décrivant les niveaux
d’abstraction du SI, l’axe décrivant les phases de développement.
Le cycle d’abstraction

Niveau Conceptuel

Niveau Logique

Niveau Physique

Le cycle de vie

Etude préalable T1 T2 T3
naiss. dvpt. opérat.
Etude détaillée

Etude technique

Réalisation

Maintenance

Le cycle de développement
Le cycle de vie permet de planifier les évolutions du SI et d’organiser les changements. Le
cycle d’abstraction permet une certaine indépendance entre la solution conceptuelle et la
solution technique.

I – 3 –5 LA CONDUITE DU CHANGEMENT
La prise en compte des utilisateurs finaux dans le cycle de développement (un projet)
est faite dans le meilleur des cas à mi-parcours et de façon bien timide le plus souvent.
Aussi, cette insuffisance a-t-elle conduit à mettre sur pied cette méthodologie. La
conduite du changement est bâtie autour de 3 domaines essentiels :
- la gestion des ressources humaines,
- la communication,
- la formation
Cette méthodologie est appliquée tout le long du cycle de développement, à savoir : de
l’étude préalable à la phase opérationnelle de l’application. Elle requiert une équipe de
personnes compétentes dans chacune des 3 domaines suscités.
Le séquencement des principales phases d’exécution de cette méthodologie se
schématise1 comme suit :

1
Tableau extrait du site Internet: www.ab2i.com

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.
Conduite du changement Cycle de développement Conduite du changement
(Projet)
LA FORMATION LA COMMUNICATION
 La préparation  La préparation
cadrage cadrage
Pourquoi, vers qui, Pourquoi, vers qui, sur
ressources, quand,  Etude préalable quoi, quand, comment,
comment, logistique ? Expression des besoins ressources
Analyse des besoins
Plan de formation Cahier des charges Plan de communication
Enjeux, contenu, Spécifications détaillées Enjeux, contenu, modalités
modalités, date clés,
séquencement de chaque
module

 La conception  La sensibilisation
Conception détaillée Réunions d’information
Fiches de représentation, Réunions d’échanges,
cahiers des spécifications  Réalisation messagerie électronique,
des supports Développements Intranet, journaux internes
informatiques Tests techniques
Tests unitaires et « 2 à 2 »
Réalisation des supports
Supports stagiaires,
supports d’évaluation,
outils pédagogiques
adaptés et testés

 La mise en œuvre  Recette et qualification  La mobilisation


Formation des formateurs Recette technique  L’adhésion au
formation sur site pilote Recette fonctionnelle changement
déploiement Réunions d’information,
messagerie électronique,
Intranet, journaux internes
 Le bilan – la  Mise en œuvre
maintenance Déploiement
Evaluation des stagiaires, Formation
bilan d’intervention des Mise en production
formateurs, bilan sur les
résultats de la formation,
guide des procédures pour
gérer et faire évoluer les
supports

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


 Identification des compétences requises
 Evaluation des ressources internes et externes (si besoins)
 Redéploiement des ressources le cas échéant

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I – 4 CONTRÔLE ET AUDIT DU SYSTEME D’INFORMATION

Le management efficace de l’information et de technologies associées est d’une importance


critique pour le succès et la survie d’une organisation. Cette importance primordiale a pour
origine :
- la dépendance croissante de l’information et des systèmes qui la délivrent,
- une vulnérabilité croissante et un large spectre des menaces comme les menaces
« cyber » et la guerre de l’information,
- l’échelle et le coût des investissements actuels et futurs en information et système
d’information,
- et le potentiel qu’ont les technologies à changer radicalement les organisations et
les pratiques des affaires, à créer de nouvelles opportunités et à réduire les coûts,

Ainsi, le management a besoin d’avoir une appréciation et une compréhension de base des
risques et contraintes liées aux technologies de l’information afin de mettre en place des
directives efficaces et des contrôles adéquats.
Pour ce faire, il est indispensable d’avoir une bonne structure des objectifs de contrôle de
l’information.

ce que l’on obtient Processus de ce dont on a besoin


gestion

Informations Critères

 Efficacité
Ressources
 Efficience
informatiques  Confidentialité
 Intégrité
o Données  Disponibilité
Concordance ?
o Systèmes d’application  Conformité
o Technologie  Fiabilité
o Installations
o Personnels
o
La classification retenue est fondée sur l’observation d’une théorie selon laquelle il existe
essentiellement 3 niveaux de préoccupation dans la gestion des ressources informatiques. Le
plus bas niveau, les activités/tâches, ensuite les processus qui sont un ensemble d’activités et
de tâches, les processus regroupés en domaines.
L’outil d’audit et de contrôle «COBIT», outil orienté à la gestion, définit 4 domaines d’audit
et de contrôle dans l’organisation d’une entreprise :

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- PLANIFICATION ET ORGANISATION
Ce domaine couvre la stratégie et les tactiques et vise à identifier le moyen optimal
pour que l’informatique puisse contribuer à remplir les objectifs de l’entreprise. Par
ailleurs la mise en œuvre du plan stratégique doit être planifiée, communiquée et gérée
selon différentes perspectives.

- ACQUISITION ET MISE EN PLACE


Pour réaliser la stratégie informatique, il faut identifier, développer ou acquérir des
solutions informatiques, les mettre en œuvre et les intégrer au processus de gestion.
Les modifications du système et leur maintenance sont prises en compte dans ce
domaine.

- DISTRIBUTION ET SUPPORT
Ce domaine touche à la fourniture des services nécessaires qui vont des opérations
traditionnelles concernant les aspects de sécurité et de continuité, jusqu’à la formation.
Ce domaine inclut le traitement des données par les systèmes d’application.

- SURVEILLANCE
Tous les processus informatiques doivent être régulièrement évalués pour vérifier leur
qualité et leur conformité vis à vis des exigences de contrôle.
Ce domaine concerne ainsi particulièrement la surveillance par le management du
processus de maîtrise et d’assurance indépendante de l’organisation. Le résultat est
assuré par l’audit (interne ou externe), ou obtenu par d’autres sources.

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Illustration des domaines et processus selon COBIT Planification et


organisation
Objectifs de
l’entreprise
Po1 définir un plan
informatique stratégique
Po2 définir l’architecture des
COBIT informations
Po3 déterminer l’orientation
technologique
Po4 définir l’organisation et
Informations les relations de travail
S1 surveiller les processus Po5 gérer les investissements
S2 évaluer l’adéquation informatiques
du contrôle interne  Efficacité
Po6 communiquer les objectifs
S3 acquérir une  Efficience
et les orientations du
assurance  Confidentialité
management
indépendante  Intégrité Po7 gérer les ressources
S4 disposer d’un audit  Disponibilité humaines
indépendant  Conformité Po8 s’assurer de la conformité
 Fiabilité aux exigences externes
Po9 évaluer les risques
Po10 gérer les projets
Surveillance Ressources Informatiques Po11 gérer la qualité

o Données
o Systèmes d’application
o Technologie Acquisition et
o Installations mise en place
o Personnels

Amp1 identifier les solutions


Amp2 acquérir et maintenir le
logiciel d’application
Amp3 acquérir et maintenir
Distribution et L’architecture technique
support Amp4 développer et maintenir
les procédures informatiques
Amp5 installer et valider les
Ds1 définir les niveaux de service systèmes
Ds2 gérer les services assurés par Amp6 gérer les modifications
les tiers
Ds3 gérer la performance et la
capacité
Ds4 assurer un service continu
Ds5 assurer la sécurité des systèmes
Ds6 identifier et imputer le coût
Ds7 sensibiliser et former les
utilisateurs
Ds8 assister et conseiller les clients
Ds9 gérer la configuration
Ds10 gérer les problèmes et les
incidents
Ds11 gérer les données
Ds12 gérer les installations qualité
Ds13 gérer la qualité

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2ème Partie : Méthode de Conception :
MERISE
Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Tableau de synthèse des PRINCIPAUX outils Merise.

Modèles Pourquoi Comment


 Minimiser la saisie  Recueillir les informations
 Maximiser les contrôles  Les documents,
 Assurer la cohérence du SI  Les contraintes sur les
 Contrôler la fidélité du système données
de données vis à vis de la réalité  Constituer le dictionnaire de
données
MCD  Identifier les règles de gestion
 Etablir le modèle
 Repérer les entités,
 Attribuer à chaque entité un
identifiant, le créer s’il
n’existe pas et compléter le
dictionnaire de données
 Placer les propriétés dans les
entités
 Placer la relation et les
cardinalités
 Valider le MCD
 Permettre de spécifier les règles  Identifier les règles de traitement
de transition du modèle de  Faire l’inventaire des événement-
données messages :
 Mettre en évidence les éléments  Echangés avec l’extérieur au
les plus stables du système de SI,
traitement  Echangés avec un autre sous
 Valider le modèle de données en système du SI,
MCT situation dynamique  Echangés par un processus du
SI étudié
 Identifier les opérations
 Détailler chaque opération
 Exprimer les règles de
traitement de l’opération,
 Vérifier la pertinence du
découpage en opération
 Ne considérer que les attentes
conceptuelles
 Spécifier les synchronisations
 Valider le MCD par le MCT
 Décrire des unités fonctionnelles
MOT  Elaborer des procédures  Qui, Quoi, Quand, Comment

 S’appuyer sur les règles de passage


MLD  Transformer les entités en tables du MCD au MLD

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Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

CHAPITRE II : MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)

Le modèle des données décrit l’ensemble des états possibles du SI. Le MCD est une
représentation statique du SI en offrant une « photo » de la réalité dès que celle ci se modifie.

II – 1 COMMENT MODELISER LES DONNEES

II – 1 –1 LES CONCEPTS DE BASE


Une entité est une chose perçue du monde réel (le SI) (définition « intuitive »).
Une entité est un individu, un objet concret ou abstrait pourvu d’une existence propre
par rapport au SI.

Ex : Etudiant, Enseignant,….. Entités dans le SI école.


Homme, Femme, Enfant,….. Entités dans le SI communauté villageoise.

Une entité (objet) est représentée comme suit :

Nom de l’entité Ex : Etudiant

Une propriété (attribut) est l’information élémentaire (simple) prise sur une entité.

Ex : code_étudiant, nom_étudiant,
Date_naiss_étudiant sont des propriétés de l’entité étudiant et représentées
comme suit :

Etudiant

- code_étudiant
- nom_étudiant
- date_naiss_étudiant

Un enregistrement (occurrence) d’une entité est la valeur prise à un instant T donné


par les différentes propriétés d’une entité.

Ex : soit l’entité « étudiant » munie des propriétés code, nom, prénom, étudiant,
date de naissance renseignée comme suit :

Code Nom Prénom Date de naissance


61279YY YAO YVES 6/12/1979
80482SC COULIBALY STEPHANE 8/04/1982

Un enregistrement (occurrence) de l’entité Etudiant sera :


61279YY YAO YVES 6/12/1979

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Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Un identifiant (clé) est une propriété (ensemble de propriétés) permettant d’identifier


de manière unique un enregistrement.

Formalisme : Une clé est toujours soulignée et en tête de liste des propriétés

Etudiant

- code_étudiant
- nom_étudiant
- date_naiss_étudiant

Une relation est la prise en charge par le SI de l’existence d’une association entre des
entités (objets).

Formalisme : Une relation est représentée comme suit :

Nom de la relation qui peut être un verbe


ou une préposition

Liste des propriétés éventuelles

Ex : Georges étudiant à l’UFR suit les cours d’ingénierie des systèmes d’information.

La relation est : Suivre, les entités sont : Etudiant et Cours

Etudiant Cours
suivre
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant

Remarques : une relation est caractérisée par :


 les propriétés qu’elle peut contenir.
 le nombre d‘entités qu’elle met en relation
Les cardinalités sont exprimées sous forme « cardinalité minimum/maximum ». Elles
mettent en relief le nombre d’enregistrements possibles pouvant être « liés » par le
biais de la relation existant entre les entités.

Cardinalité minimum (0, 1 ou N) est le nombre minimum de fois où chaque


occurrence d’une entité participe à la relation.
Les cardinalités minimums non nulles signifient qu’aucune occurrence de l’entité A
et aucune occurrence de l’entité B ne peuvent exister sans participer à une
occurrence de la relation.

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Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Cardinalité maximum (1 ou N) est le nombre maximum de fois où chaque occurrence


d’une entité peut participer à une occurrence de la relation.

Ex :

) Etudiant (1,n) Suivre (1,n) Cours

- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant

On lira le modèle comme suit :


Un étudiant suit 1 ou plusieurs cours ;
Un cours est suivi par 1 ou plusieurs étudiants.

Exercices :
1. Nommer un le SI du Modèle ci-dessous :

Etudiant (0,n) Suivre (0,n) Cours

- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant

2. Que peut-on dire du Modèle 1 et celui ci-dessous :

Etudiant (0,n) Suivre (0,n) Cours

- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
(1,1)

Classe

- code_classe
- libellé_classe

Les règles de gestion


Les règles de gestion du MCD précisent les contraintes qui doivent être respectées par
le modèle.

Ex :
Règle de gestion 1 : tout étudiant d’une classe suit au moins un cours

Règle de gestion 2 : tout cours est suivi dans au moins une classe

Règle de gestion 3 : tout étudiant d’une classe à l’autre peut suivre différents
cours.

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Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Etudiant
(1,n)

- code_étudiant
- nom_étudiant Cours
- date_naiss_étudiant Suivre (1,n)
- code_cours
- libellé_cours
Classe

- code_classe (1,n)
- libellé_classe

o Les règles de gestion expriment les contraintes d’intégrité qui représentent les lois
de l’univers réel du SI.

Une contrainte d’intégrité porte sur une propriété, une entité ou une relation. Elle peut
être dynamique ou statique.
Les contraintes d’intégrité statiques expriment souvent des règles de calcul.

Ex : date_naiss < date_ décès ; un individu ne peut être homme et femme.


Les contraintes d’intégrité dynamiques expriment les règles d’évolution et portent
directement sur le passage du SI d’un état à un autre.

Ex : un étudiant ne peut être rétrogradé d’une classe; l’âge d’un individu ne peut que
croître.

II – 1 –2 LES DEPENDANCES FONCTIONNELLES


Deux entités A et B (ou propriétés a et b d’une entité) sont en dépendance
fonctionnelle (df) si la connaissance d’une valeur de la 1ère permet de déterminer la
connaissance d’une valeur de la 2ème.

On note : A B

Ex :
Père (1,n) Etre (1,1) Fils

- code_père - code_fils
- nom_père - nom_fils
- …. -…

code_père nom_père (dépendance fonctionnelle triviale)

code_fils code_père (dépendance fonctionnelle entre 2 entités)

La dépendance fonctionnelle peut porter sur la concaténation de plusieurs


propriétés.

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On dit qu’il y a dépendance fonctionnelle élémentaire entre les propriétés a et b et


notée a (détermine) b si a est la concaténation de propriétés simples et aucune
partie de a ne permet de déterminer b.

La dépendance fonctionnelle élémentaire directe, brise toute notion de transitivité


entre a et b, c’est à dire :

a b s’il n’existe pas c tel que a c et c b

Les cardinalités 1,1 expriment toujours une df directe entre entités.

Les propriétés des df (dépendances fonctionnelles)

● a b+c a b et a c (projection)

● a b quelque soit c a + c b (augmentations)

● a b et a c a b+c (additivité)

● a b et b c a c (transitivité)

● a b et b + c d a+c d (pseudo transitivité)

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II – 1 –3 LES NORMALISATIONS DES ENTITES/RELATIONS


Une entité doit admettre un identifiant et toutes ses propriétés doivent être
simples : On dit alors que le modèle est en 1ère forme normale (FN).

2ème forme normale


Une entité est en 2 FN si elle est en 1ère FN et chacune des propriétés dépend
fonctionnellement de la clé.

3ème forme normale


Une entité est en 3 FN si elle est en 2ème FN et chacune des propriétés ne faisant pas partie de
la clé est en dépendance fonctionnelle avec la clé.

BCNF (Boyce Codd Normal Form) ou 4ème forme normale


Une entité est en BCNF si elle est en 3ème FN et les seules df qui existent sont celles entre la
clé et les autres propriétés.

Ex
(code_étudiant, nom_étudiant, date_naiss_étudiant, ...) en 1ère FN
(code_étudiant, code_classe, code_cours, ...) en 2ème FN, 3ème FN

Illustration
Légende
Clé

1ère FN propriété
df

2ème FN

3ème FN

BCNF (4ème FN)

La normalisation a pour but d’éliminer les redondances mais à la triste réputation


d‘aboutir à un émiettement des tables.
Dans la pratique, on se garde idéalement d’arriver à la 3ème FN.
Chaque propriété de la relation doit dépendre fonctionnellement de l’ensemble des
identifiants des entités qui participent à la relation. Voir les problèmes de modélisation
et le MLD.

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II – 1 –4 RECUEILLIR LES INFORMATIONS


Procéder à des interviews pour recueillir les informations relatives au SI. Pour ce faire, il
faudra (cibler) identifier les interlocuteurs clé du SI. Rassembler les exemplaires des
documents utilisés et les descriptions des fichiers si le SI est automatisé.
Expliciter clairement les règles de gestion (règles de calcul, contraintes sur les
données,…) et faire valider les règles de gestion ainsi que votre compréhension de
l’organisation et du fonctionnement du SI.

Etablir la liste des propriétés à partir des documents, des fichiers et de la


compréhension que vous avez du problème posé.

II – 1 –5 CONSTITUER LE DICTIONNAIRE DE DONNEES


Un dictionnaire de données est constitué comme suit :

Nom Signification Type Longueur Nature Règle de


calcul,…

Nom : correspond à la désignation de la propriété telle que représentée dans


l’entité. La taille du nom ne doit pas excéder 8 caractères. Veiller à ce que le nom
soit « parlant » et débarrassé de problème de polysème (un mot à plusieurs sens)
et de synonyme.

● Synonyme: Deux noms différents de propriétés qui ont la même signification.

Ex :
Num_étudiant, Code_étudiant
Matière, Module
Tva, Taxe

● Polysème: Un nom de propriétés pour différentes significations.

Ex :
Réception Réceptionnée

Date Livraison Quantité Livrée

Il y a lieu d’être précis : Date_récep, Date_liv, Qté_récep, Qté_livré.

Type : La propriété peut être Alphabétique, Numérique, AlphaNumérique ou Date.

Longueur : La taille en nombre de caractères à allouer à cette propriété en mémoire.

Nature : Informations relatives à la propriété pouvant être élémentaire, concaténée,


calculée, …

Règle de calcul : Ressortir les règles de calcul et les intégrités liées à chaque
propriété.

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Ex :

Nom Signification Type Longueur Nature Règle de


calcul,…
CO_ETUD Code étudiant AN ? E
NOMETUD Nom étudiant AN 30 E
DT_NSETUD Date naissance étudiant D 6 E jj-mm-aa
MOY_AN Moyenne Annuelle N 4(2) Ca Formule à
préciser
… …

II – 1 –6 ETABLIR LE MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES


Une 1ère ébauche du modèle de données peut reposer sur les 3 propositions
suivantes :
i) les processus et les flux sont 2 sources de découvertes des objets à gérer par
l’entreprise,
ii) l’émission ou la réception d’un objet passif (les flux) par un objet actif
(processus) est une source de relation entre ces objets,
iii) la transformation d’un flux entrant en un flux sortant est une source de
relation entre les objets passifs qui constituent ces flux.
Ex :
Commande

Client Administrer
Commande refusée les ventes

Livraison Commande à livrer


Expédier

Client (0,n) (1,1) Commande


Passe
- code_client - code_comde
- nom_client - libellé_comde
-…

(0,n) (0,n)

(1,1)
chez
Livraison (1,1) provoque
euue
- code_livre
- lib_livraison

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L’affinage du modèle de données procède d’une critique sur l’emplacement des


propriétés sur le diagramme. La normalisation et la décomposition consistent à
remplacer une relation à n pattes en plusieurs relations de pattes inférieures. L’outil
de base de cette critique est donc la recherche des différentes dépendances entre les
données élémentaires.

II – 2 QUELQUES PROBLEMES DE MODELISATION

II – 2 –1 LA GESTION DU TEMPS
Dans un modèle, la date est représentée soit sous forme d’entité soit sous forme de
propriété d’une relation. Les 2 formes peuvent exister dans un même modèle.

Cas 1 le temps pour identifier chaque événement particulier


Problème : quelle règle faut-il observer pour choisir la bonne représentation ?

 quand la date est une caractéristique d’une entité, alors la date est propriété de
l’entité.
Ex :

Livraison Facture

- code_livr - code_fact
- date_livr - date_fact

L’événement est complètement repéré par son identifiant.


 quand un évènement représenté sous la forme d’une relation ne possède pas
d’autre identifiant que ceux des entités intervenant à la relation, le rôle du temps
peut contribuer à identifier l’évènement en le rattachant à des dates ou des
périodes. Le temps est soit propriété de la relation ou une entité rattachée à la
relation.

Se poser la question suivante :


Le temps participe-t-il à l’identification de la relation ? Si oui, alors le temps est
une entité rattachée à la relation. Sinon, (il participe à l’identification de 2
occurrences des entités liées) le temps est propriété de la relation.

Ex :
Homme Marier Femme

- code_hom - code_fem
- nom_hom Date_mariage - nom_fem

Date_mariage lie 2 occurrences de Homme/ Femme.


Ce cas détermine une occurrence unique des 2 entités en relation. Il n’existe pas
de répétition.

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Homme Marier Femme

- code_hom - code_fem
- nom_hom - nom_fem

Date Rôle de chronomètre

Idée de répétition d’un même évènement.


Date contribue à la l’identification du mariage car les mêmes personnes peuvent
se remarier.
En réalité la différence est très subtile.

Cas 2 Données dépendant du temps


On peut être amené à utiliser des entités représentant des périodes conventionnelles
comme Mois, Jour, Année,…leur rôle est de lier une entité ou une relation à une
période. Ce procédé est utilisé pour gérer les historiques et les données dépendant du
temps.

Ex : imaginons qu’on veuille garder en mémoire, les différentes classes d’un élève
sur les 3 dernières années :

Etudiant (0,n) Suivre (0,n) Cours

- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant Année_sco - libellé_cours
- date_naiss_étudiant

Il peut exister une contrainte entre une donnée et le temps.

Ex : le cas de la coloration des vols d’une compagnie aérienne qui distingue 3 types
de vols : orange, blanc, vert où la coloration dépend du vol et du jour. Un même vol
peut être orange le lundi et vert le mardi

Vol (0,n) Avoir (0,n) Jour

- num_vol - Jours_sem
couleur

Mettre à la place de l’entité Jour l’entité Date est erroné et lourd. En effet :
- le modèle n’indique pas qu’un vol a toujours la même couleur pour un jour
de la semaine
- lourd car pour tous les jours de l’année, on aura à remplir les couleurs du vol
- le système ne dit pas qu’on a une même couleur le même jour.

En résumé
On utilise l’entité (Date) temps dans les 2 cas suivants :
- participation à l’identification d’un événement représenté par une relation.
- Expression de contrainte entre les données et le temps.

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II – 2 –2 LES PATTES OPTIONNELLES


Lors de la mise en place d’une relation, il faut toujours se demander si toutes les
pattes de la relation seront toujours connues lors de l’insertion d’une occurrence.
Autrement dit s’assurer que les occurrences de la relation mettent en présence des
occurrences de chacune des entités de la relation.

(1,n) (1,1)
Client Faire Appel

- code_client - num_appel
- nom_client
(1,1)
Date

- date_appel

Une erreur fréquente consiste à créer une relation à 3 pattes dont seulement 2 sont
connues lors de l’insertion d’une occurrence de la relation, la 3ème patte est connue
ultérieurement.

On a souvent :
 Le cas où la relation cache en réalité 2 relations de sens différents
 Le cas où l’on a une relation qu’on pourrait appelée alternative (soit a, soit b)

Ex : les professeurs interviennent dans une U.V. Les étudiants sont inscrits dans une
U.V
(1,n) (1,n)
Professeur Inscrire U.V

- code_prof - num_uv
- nom_prof (1,n)

Etudiant

- code_étud

On peut bien avoir une relation à 2 pattes (prof, u.v) et ultérieurement avoir des
étudiants inscrits dans cette U.V. On obtient alors:

Professeur U.V
Dispenser
- code_prof 1,n 1,n - num_uv
- nom_prof

1,n Inscrire 1,n


Inscrit

1,n
Etudiant

- code_étud

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De façon intuitive dans le cas de « l’alternative », par exemple, un contrat lie soit un
individu soit une personne morale; l’on pourrait modéliser comme suit:

Personne Société
Inscrire
- code_pers - code_soc
- nom_pers 1,n 1,n

1,1
Contrat
- num_cont

Ce qui est erroné. Il s‘agira dans ce cas de définir une propriété dans l’entité
Adhérent dénommé typeadh qui aura pour valeur personne physique ou personne
morale. On obtient le modèle correct ci-dessous :

Adhérent Contrat
1,n Avoir 1,1
- code_adh - num_cont
- nom_adh
- typeadh

II – 2 –3 LES RELATIONS REFLEXIVES


Une relation réflexive est une relation qui lie une entité à elle même.
(1,1) a pour épouse
Personne
Etre marié
- code_pers
- nom_pers
- …..
(1,1) a pour époux

Dans une relation réflexive, il faut donner un sens à chaque partie de la relation. En
effet les cardinalités peuvent être différentes dans chacune des cas.

Ex :
A pour enfants
(0,n)
Personne
A pour filiation
- code_pers
- nom_pers
- …..
(2,2)
a pour parents

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II – 2 –4 CONTRAINTES D’INTEGRITE
Le repérage et la représentation des contraintes d’intégrité sont importants car d’une part ils sont
déterminants dans le choix des clés lorsque l’on transforme le modèle de données en fichiers physiques,
d’autre part ils obligent le concepteur à affiner son analyse.
Les contraintes d’intégrité font apparaître les notions non visibles du MCD : Elles
renforcent les règles de gestion.

II – 2 –5 DECOMPOSITION DES RELATIONS


Une relation à 3 pattes n’a pas la même signification que 2 relations à 2 pattes. En
effet :
Commander
Produit Fournisseur
(0,n) (1,n)
- Qté_cmdé
- code_prod - Prix_unit - code_four
- lib_prod

(1,n)

Commande

- num_cmde

Dans un tel schéma rien ne dit que pour un couple (produit, commande) on ait plusieurs
fournisseurs.
Si l’on veut montrer qu’à toute ligne commande tout couple (produit, commande) correspond
un même fournisseur on a :

(1,n) (1,1) (0,n)


Produit Commander Commande Fournir Fournisseur
(1,n)
- code_prod Qté_cmdé - num_cmde - code_four
- lib_prod Prix_unit

N.B : Pour des relations à plus de 3 pattes, il est bon de vérifier :


- si elle est décomposable,
- s’il n’y a pas une patte en partance de la relation qui n’est pas en (1,1)
- s’il n’y a pas de dépendance fonctionnelle oubliée.

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II – 2 –6 CHOIX DES IDENTIFIANTS


Il convient d’être très attentif lors de l’emploi des codes significatifs car ils
véhiculent avec eux du sens.

En effet, soit un code produit composé du code fournisseur et d’un numéro d’ordre
présente plusieurs inconvénients :

- en cas de changement de fournisseur, il faut changer le code


fournisseur pour le même produit, (existence de doublons pour un
même produit).
- le même produit provenant de fournisseurs différents aura des codes
différents
- cela revient à gérer des synonymes ce qui conduit à une pollution de la
base de données.

En fait, choisir une politique de codification des identifiants en tenant compte des
notions suivantes : le sens que referme cette codification, le coté pratique de celle-ci.

Eviter de prendre pour identifiant d’une entité la propriété nom ou le libellé. Du


point de vue pratique, comporte des risques :

- la taille du nom est généralement très grande ;


- la moindre différence dans l’écriture du nom, donne lieu à un autre
identifiant.

Ex : Koffi, Kofi, Coffie seront 3 identifiants différents.


Koukourandoumi comme identifiant bien trop long pour accéder à l’information.

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CHAPITRE III : MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)


Le schéma conceptuel est le point de départ et la partie fondamentale de la conception d’un SI
en une base de données. Cela nous amène à définir ce qu’est une base de données. C’est un
ensemble de fichiers (tables) reliés entre eux par un champ (attribut ou propriété).
Le passage du modèle conceptuel de données au modèle logique de données obéît à des règles
selon qu’on est en modèle hiérarchique, réseau ou relationnel ou orienté objet.

III – 1 CONCEPTS
L’organisation logique (composition des fichiers et les liens entre eux) est indépendante de
l’organisation physique (disposition des fichiers sur support). Cette indépendance permet de
changer les unités de stockage sans modifier les programmes.
D’où la nécessité :
- de disposer de systèmes de gestion évolués qui puissent faire face à des traitements
complexes et variables au cours du temps
- d’isoler au besoin les programmes des matériels, grâce à l’évolution technologique
et logiciel
- de faciliter indépendamment les changements dans le temps de la description
physique (méthodes d’accès, types de supports de données, …) comme de la
description logique (ajout ou suppression de liens, ajout de nouveaux fichiers, …)
Les modèles navigationnels (hiérarchiques et réseaux) avec leurs fortes contraintes
physiques, car l’accession aux données impose la définition d’un chemin, font leur apparition.
Le modèle relationnel apparaît ensuite et est marqué par une réelle indépendance physique
des données et est basé sur la théorie des ensembles.
Le présent cours se focalisera uniquement sur le modèle relationnel.

III – 2 REGLES DE PASSAGE


III – 2 –1 CAS DE RELATION (1,1/1,N)
La relation hiérarchique par excellence (père-fils) ou l’entité A représente le fils et l’entité B
le père
A (1,1) (1,n) B
Avoir
- code_A - code_B
- nom_A - nom_B

Fichier A Fichier B
- code_A
- nom_A - code_B
- code_B - nom_B

L’opération d’une dépendance fonctionnelle (df) entre entité :


- détruit la relation,
- copie l’identifiant de l’entité B (père) dans l’entité A (fils)

On obtient donc 2 tables représentées ci-dessous :


A (code_A, nom_A, code_B)
B (code_B, nom_B)

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III – 2 –2 CAS DE RELATION (N / N) ; (1,N/1,N), (1,N/0,N), (0,N/0,N)

A B
Relation
- code_A Propriétés - code_B
- nom_A - nom_B

Fichier A Fichier Relation Fichier B


- code_A - code_A
- nom_A - code_B - code_B
- Propriétés - nom_B

On obtient donc 3 tables représentées ci-dessous :


A (code_A, nom_A)
B (code_B, nom_B)
Relation (code_A , code_B , propriétés)

III – 2 –3 CAS DE RELATIONS (0,1/1,N), (0,1/0,N), (0,1/0,1)


On peut se ramener au cas 1, en considérant qu’il s’agit d’une dépendance
fonctionnelle (df) particulière ou bien considérer que c‘est un cas dérivé du cas 2. La
solution est laissée au concepteur.

Ex :
A 1,n 0,1 B
Relation
- code_A - code_B
- nom_A - nom_B

D’après le cas 1, on obtient : A (code_A, nom_A, code_B), B (code_B, nom_B)

D’après le cas 2, on obtient : A (code_A, nom_A), B (code_B, nom_B),


Relation (code_A , code_B)

III – 3 LANGAGE RELATIONNEL

Le langage des requêtes sur la base de données mise en place s’appuie sur les opérateurs
minimaux de l’algèbre relationnelle que sont :
- la projection
- la restriction
- la jointure
- la différence
- l’union
- l’intersection

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 La projection
Permet de ne conserver que certains attributs (propriétés) d’une table en éliminant les
enregistrements en doubles

Syntaxe : Project (Nom_table, attribut1, attribut2…)

 La restriction
Permet de ne conserver que les enregistrements qui satisfont à une condition.

Syntaxe : Restrict (Nom_table, condition)

 La jointure
L’opération de jointure fonctionne sur 2 tables possédant au moins un attribut commun. Il
consiste à créer une troisième table dont la structure de l’ensemble des attributs des 2 tables et
dont les enregistrements sont ceux qui satisfont la condition.

Syntaxe : Join (Nom_table1, Nom_table2, condition)

 La différence
Fonctionne entre 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de
même structure dont les enregistrements sont ceux qui appartiennent à la 1ère table diminuée
de ceux qui appartiennent à la seconde table.

Syntaxe : Différence (Nom_table1 - Nom_table2)

 L’union
Fonctionne sur 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de même
structure composée de l’ensemble des enregistrements des 2 tables de départ à l’exclusion
des doublons (enregistrements identiques).

Syntaxe : Union (Nom_table1, Nom_table2)

 L’intersection
Fonctionne sur 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de même
structure composée de l’ensemble des enregistrements appartenant simultanément aux 2
tables de départ.

Syntaxe : Intersection (Nom_table1, Nom_table2)

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Exemples d’instructions SQL sous Access :

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CHAPITRE IV : MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENTS (MCT)


IV – 1 POURQUOI MODELISER LES TRAITEMENTS

IV –1–1 SPECIFICATION DES REGLES DE TRANSITION DU MODELE DE DONNEES


La modélisation conceptuelle des données consiste à représenter les différents états
pris par la réalité étudiée. La construction du MCD est le résultat d’une classification
des propriétés en entités ou en relations et de la mise en place de contraintes ou règles
entre les différents éléments par le biais des cardinalités et des contraintes d’intégrité
fonctionnelle.

Le modèle de données ne décrit pas un état du système d’information (SI) mais


l’ensemble des états possibles. Le MCD permet donc une représentation statique du
SI, en offrant une nouvelle « photo » de la réalité dès que celle-ci se modifie. En
conséquence les différents états de la base doivent toujours respecter les règles de
gestion du SI.

Ex :
Client Ville
- code_clie 1,1 Résider 0,n
- code_ville
- nom_ clie - nom_ville

On ne doit avoir un client qui réside dans aucune ville. Il faut donc toujours
associer à un client une ville.
Le formalisme du MCD exprime ce qui est proscrit à savoir un client sans ville. Par
contre, il est muet pour spécifier les règles de transition du MCD.
Aussi, ne pourrions-nous exprimer dans le formalisme Entité/Relation les règles
suivantes :
 Seuls les clients résidant sur le territoire ivoirien sont concernés.
 Seuls les clients résidant dans les villes de 25.000 habitants sont concernés ;

Ces règles prescrivent la condition nécessaire pour que la base passe d’un état n à un
état n+1, tout en respectant les règles du modèle des données.
Deux logiques complémentaires concourent à la modélisation du SI. Le MCD, en
proscrivant, exprime des contraintes statiques, le MCT, en prescrivant les règles de
transition, exprime les contraintes dynamiques.

Ex :

R1 : un homme ne peut à un instant donné être marié qu’à une femme.

R2 : pour se marier, il faut respecter un certain nombre d’articles du code civil.

R1 : représentée dans le MCD par la cardinalité (0,1) de la relation « marié »

R2 : exprimée dans le MCT, une insertion dans la base de données se fera si les règles
prescrites sont respectées.

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IV –1–2 MISE EN EVIDENCE DES ELEMENTS STABLES DU SI


Deux notions essentielles interviennent dans la mise en évidence des éléments stables
d’un traitement:
 L’attente conceptuelle
 L’attente organisationnelle

L’attente conceptuelle est le temps observé avant l’exécution d’une opération et ce


quelque soit l’organisation mise en place.
Ex : l’analyse de dossiers d’inscription après réception des dits dossiers.

L’attente organisationnelle est le temps observé dû à l’organisation mise en place pour


le traitement d’une opération.
Ex : Le dépôt de dossiers d’inscription se fera uniquement les après midi des jours
ouvrables.

Toute attente organisationnelle tient compte de l’attente conceptuelle.

En résumé : c’est en s’appuyant sur les attentes conceptuelles que l’on bâtit le MCT,
qui est la représentation des éléments les plus stables dans un système de traitement.
Ce qui nous amène lors du découpage du système de traitement à nous poser la
question suivante : le découpage est-il organisationnel ou conceptuel ?

Toutefois, il n’est pas toujours aisé de tracer une ligne de partage entre
l’organisationnel et le conceptuel.
Ex: le client doit appeler plusieurs fois pour avoir quelqu’un de disponible afin de
poser son problème.
Si d’aventure les ressources étaient illimitées (personnes disponibles), le client serait
pris systématiquement en compte.
Ex :
J-60 Service des concours Service informatique
Dossier
inscription
Analyse dossier

Dossier inscription
analysé Saisie dossier

A Dossier
c enregistré
c
u
s
é Convocation
J-30
d
Candidat
e
convoqué
r
La critique du système
é
montre qu’il y a une infinité de variantes organisationnelles
(sur le qui, quand, ccomment).
e
p
t
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o
n
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Après abstraction de toute attente organisationnelle, on obtient le schéma ci-après :

Candidat
demandeur

Partie correspondant au SI Inscription


Ci-dessus
Candidat
convoqué

Passage examen

Candidat Pondération
noté Jury

Classement

Candidat
classé

IV –1–3 VALIDATION DU MCD PAR LE MCT

La mise à jour de la base se fait lors des traitements par insertion, suppression
d’occurrences d’entités ou de relations, la mise à jour de propriétés.
Les notions d’évènements entrants, d’évènements sortants sont essentielles. Les
évènements entrants ont la propriété de mettre à jour la base de données.

Ex : le client avec un salaire de 100.000 FCFA est autorisé à prendre un crédit


n’excédant pas 33.000FCFA. La condition permet de renseigner correctement la base.

Les évènements en sortie de chaque traitement doivent permettre également de valider


le MCD, en se posant à chaque fois la question suivant :
L
e MCD possède-t-il des propriétés permettant de produire ces évènements ?
Si oui le MCD est correct sinon modifier soit le MCD soit le MCT.

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IV – 2 COMMENT MODELISER LES TRAITEMENTS

IV –2 –1 LES CONCEPTS DE BASE


● Évènement
Un événement est le compte rendu au SI du fait que quelque chose se produit dans l’univers
extérieur ou dans le SI lui même.
Un événement est externe, s’il provient de l’univers extérieur. Il est interne dans le cas où il
est produit par le SI.
Un événement externe doit provoquer une réaction du SI sous forme d’une opération.
Un événement interne peut soit provoquer une nouvelle réaction du SI soit constituer un
résultat pour l’univers extérieur.
Un événement déclenche une séquence de traitement ou est le résultat d’un traitement.
Un événement peut être une information ou physique.

Ex :
Un client exprime son besoin à la société Segma.
Livraison de marchandise à un client
Un événement est formalisé comme suit :
Nom_évènement

● Opération
Une opération (traitement) est un ensemble d’actions accomplies par le SI en réaction à un
événement ou à une conjonction d’évènements. Cet ensemble d’actions est ininterruptibles,
c‘est à dire non soumis à l’attente de nouveaux évènements, obéit à des règles pour produire
toujours un ou plusieurs évènements.

Une opération est schématisée comme suit :


Nom_action

R1 R2 ………….Rn

NB : Entre 2 opérations il doit exister une attente conceptuelle sinon la 2ème opération devrait
faire partir de la 1ère (car une opération est une suite ininterruptible d’actions)

● Synchronisation
La synchronisation d’une opération est la liste d‘événements qui doivent aboutir avant de
déclencher l’opération et qui sont reliés par une proposition logique (faite de OU et de ET),
traduisant les règles de gestion que doivent vérifier les événements pour déclencher les
actions.
Une synchronisation est formalisée comme suit :
a b c

(a et b) ou c Ceci n’est qu’un exemple

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Schéma de fonctionnement

E1 ….
E2 En Evènements entrants
……

Logique Synchronisation
(Règles d’activation)
Nom_action Opération (traitement)

R1 R2 ………….Rn Règles d’émission

……..
E’1 E’1 E’n Evènements sortants

IV –2 –2 IDENTIFICATIONS
Construire un MCT nous amène de prime a bord à :
● découper le SI en domaines, en processus, en activités/tâches (Cf. théorie des SI);
● identifier les règles de gestion;
● faire l’inventaire des événements (messages)
● identifier les opérations (traitements)

Découper le SI
Ex. SI : Processus vente.

commande Gestion Commandes Gestion Approvisionnement


Tâche 1
confirmation
Gérer
refus commandes

facture rupture

Tâche 3
demande de
préparation
Approvisionner

préparation faite
période
préparation approvisionnement
Préparer
commandes
livraison

commande incomplète
Tâche 2
PROCESSUS VENTE

Ce découpage des activités n’est ni organisationnel ni décisionnel mais découle de l’analyse


du SI.

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Identifier les règles de gestion


Il s‘agit de ressortir de toutes les règles de gestion énoncées, celles dédiées à la
modélisation de traitements.
Ex : les règles de gestion ci-dessous :
R1 : toute personne est cliente, si elle appartient à une société de la place.
R2 : tout crédit doit être inférieur ou égal à 30% du salaire mensuel.
R3 : toute rédaction de la lettre de reconnaissance est faite à partir de la facture
fournisseur.
R4 : tout règlement est fait après signature de la lettre.

Il est à noter que toute opération sujette à une condition avant son exécution fait
l’objet d’une règle de gestion si toute fois l’opération est pertinente pour le
modèle de traitement.
Ex: dans une gestion du personnel, la naissance d’un enfant d’un employé donne
lieu à une prime et à l’octroi de congé (événement important le SI).
L’enfant scolarisé, pour avoir eu la moyenne de 10 passe en classe supérieure.
Evènement non significatif pour le SI quand bien même il y a une conditionnalité.

Faire l’inventaire des événements (graphes, matrice des flux)


Le SI processus vente précédent, montre que l’identification des événements (messages)
n’obéit à aucune règle sinon laissée au flair du concepteur selon sa perception du SI.
Ex:
Un organisme vivant communique en permanence avec le monde extérieur. Dans
notre cas, le processus vente échange en permanence avec le client.

Processus vente
Client
Évènements Externe/Interne

Identifier ensuite les évènements existant entre les différentes activités possibles du
SI. Évènements Interne/Interne

Gestion
commandes

Client approvisionnement
Évènements Interne/Interne rupture

Gestion
Approvisionnement
s

Processus vente

Identifier dans une activité donnée, les évènements échangés entre les différentes
tâches. On pourra qualifier cet évènement de Intra/interne. Cette approche conduit
indubitablement à l’élaboration du graphe des flux (schéma SI).
La matrice des flux est la représentation matricielle (sous forme de matrice) du
graphe des flux.

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 sur la ligne d’un processus (tâche) ou d’un événement, c‘est l’ensemble des flux
qu’émet le processus, ce qui constitue sa mission.
 sur la colonne d’un processus (tâche) ou d’un événement, c’est l’ensemble des flux
que reçoit le processus pour accomplir sa mission.
vers Gérer Préparer Approvisionner Client
commandes commandes
de
Gérer demande de rupture confirmation,
commandes préparation refus, facture
Préparer préparation commande livraison
commandes faite incomplète
Approvisionner période
préparation
approvisionnement
Client commande

Ce tableau permet ainsi de faire apparaître des lacunes éventuelles que l’on comble
en revenant au graphe des flux et réciproquement.

Identifier les opérations


L’identification des opérations conduit à :
- ordonner les événements (messages)
- supprimer les attentes organisationnelles
- regrouper les règles de gestion par opération

RG1 : une commande est livrée si le compte du client est solvable.


RG2 : dès que le stock minimum est atteint, une demande de réapprovisionnement
est faite.
RG3 : le délai de préparation d’une commande est de un mois.
RG4 : la facturation est faite une fois la commande livrée.
Liste des événements codifiés
A A : commande
B : demande de préparation
R1 R1 R1 R2 C : confirmation
E D : refus
B C D E : rupture
F : période de préparation
G : approvisionnement
F H : commande incomplète
G
I : livraison
R3 K : préparation
L : facture
H K
I

R4

Médard Wah, Consultant en OSI 41


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Le regroupement des évènements se fait au sein d’une opération sur la base des règles
déclenchant l’opération.

Commander
E
B C D
APPRO.
F
G

Préparer
H K
I

Facturer

Remarques :
● La vérification de la pertinence du découpage des opérations consiste à s’assurer
que:
- les attentes conceptuelles,
- la volonté de ne pas mêler au sein d’une même opération des actions
appartenant à des processus différents.
- la mise en évidence de processus coopérants
sont les seuls guides pour l’élaboration du MCT.

● Lors de son exécution, une opération converse avec le MCD à plusieurs niveaux :
- événements entrants,
- événements sortants,
- interprétation des traitements par rapport aux données.

● Une opération ne traite que d’une occurrence d’un événement à la fois. Autrement
l’exécution des différents événements se fait l’une près l’autre, jamais
simultanément.

A l’issue du découpage en opération, il faut vérifier la non-interruptibilité des


opérations, mais aussi contrôler que l’on n’a pas introduit de faux découpages
(découpage organisationnel). Ce dernier point se vérifie en examinant les
synchronisations de chaque opération. Hormis la 1ère opération d’un processus, les
évènements contribuant au déclenchement des opérations doivent être liés par un
ET.

Médard Wah, Consultant en OSI 42


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Description des opérations


Prendre en compte les notions suivantes :
Processus (ou opération) : Nom du processus
Représentation du schéma fonctionnel considéré
Evènements en présence :
o entrants
o sortants
Règles d’émission
RG1,
…. .,
Traitements sur la base de données
Algorithme

Ex : Gérer les commandes


Opération : Confirmer commande
Commande

Confirmer commande
Solvable
Non solvable

Tjrs Stock nul

Rupture
Commande
confirmée Refus
Demande de
préparation

Evènements en présence :
o entrants : commande
o sortants : Commande confirmée, Demande de préparation, Rupture, Refus
Règles d’émission
RG1 : une commande est traitée si le client est solvable.
RG2 : dès que le stock mini est atteint, une demande de réapprovisionnement
est faite.
Traitements sur la base de données
Début
Seuil = Constante (par exemple montant_autorisé/10)
Compte_client = montant_autorisé
Tantque Compte_client > Seuil (solvable)
Faire
si stock non nul alors confirmer commande et préparer demande
sinon déclarer rupture finsi
montant_autorisé = compte_client – montant_facture_commande
Finfaire
refus
Fin

Médard Wah, Consultant en OSI 43


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

IV –2 –3 CONSTRUCTION DU MCT
Affirmer que le MCT est définitif, c’est vérifier principalement:
- que tous les parcours dans le graphe des flux représentant le MCT sont
possibles. Les synchronisations, règles de gestion, sont respectées.
- qu’un processus transforme un évènement initial en évènement résultat; il
conviendra de vérifier si certaines occurrences d’un évènement initial
peuvent ne jamais atteindre l’état final et restent dans un état intermédiaire.

Ex :
Commande

Confirmer commande

Solvable
Non solvable

Tjrs Stock nul

Commande Rupture Refus Gestion


confirmée
APPRO.
Demande de
préparation
Période de
préparation

c a b d
Approvisionnement
(a et b) ou (c ou d)

Préparer commande

Qté>stock Stock>0 Cmd soldée

Préparation
Commande Livraison faite
incomplète

Facturer

Toujours

Facture

Médard Wah, Consultant en OSI 44


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

IV –2 –4 VALIDATION DU MCD PAR LE MCT


La modélisation conceptuelle du SI doit s’assurer de la cohérence entre les
évènements, les opérations et la base d’information.

On peut poser ces problèmes de cohérence dans ces termes :


- lorsque plusieurs évènements combinés par une synchronisation déclenchent
une opération, sur quelles propriétés des évènements entrants se fait la
synchronisation ?
- les évènements entrants peuvent-ils correctement mettre à jour la base
d’information ?
- les évènements en sortie trouvent-ils dans la base d’information, l’ensemble
des propriétés portées par ceux-ci ?

Répondre à ces questions, revient à distinguer dans une opération les évènements
entrants et ceux sortants. L’on peut dire à priori que les évènements entrants mettent
à jour la base et les évènements sortants sont produits par la base.

Les évènements entrants alimentent le MCD. En effet, l’essentiel du dictionnaire de


données qui sert à construire le MCD est constituée des propriétés contenues dans
l’ensemble des évènements entrants.

Les évènements sortants sont validés en 2 temps :


1° - les propriétés des évènements sortant doivent figurer dans le MCD ou pouvoir
être calculés à partir de celui-ci.
2° - la structure de données des évènements sortants doit être compatible avec celle
du MCD.

Médard Wah, Consultant en OSI 45


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

CHAPITRE V : MODELE ORGANISATIONEL DE TRAITEMENTS


(MOT)
V – 1 INTRODUCTION
Contrairement au niveau conceptuel qui exprimait le Quoi, le niveau organisationnel s’attache
à décrire le système d’organisation en répondant aux questions Qui, Où, Quand.
Au plan de la description des traitements, le MOT intègre les notions de temps, de durée, de
ressources (homme-machine, lieus et des responsabilités) et de la nature des traitements
(manuel ou automatique).

Le :
Où Lieu (poste de travail)
Quand Déroulement dans le temps de l’opération (début/durée)
Qui Le responsable
Quoi Le traitement (automatique ou manuel)

En d’autres termes, les problèmes à résoudre sont :


- le mode d’exécution des traitements :
Manuel
* Homme-Machine Conversationnel ou temps réel
Automatique
Batch ou temps différé

- la responsabilité d’exécution ou déclenchement des traitements


- la chronologie – périodicité d’exécution.

Le formalisme étant le même que celui du MCT, nous illustrerons le MOT à travers une
démarche pratique de construction.

NB : le plus souvent, le MCT se produit avec des notions de Quand, Durée, Responsabilité en
plus. Ce qui conduit des fois (ce qui n’est pas juste d’ailleurs) à glisser des notions
d’organisations dans le MCT. Cela n’a rien à voir avec les attentes organisationnelles.

Ex :
Le contrôle de conformité de produits avant signature de la reconnaissance de dette.
En effet, c‘est une notion purement organisationnelle car on peut bien signer la
reconnaissance de dette et au moment de la réception des produits, s’assurer de la
conformité. Bien dans le MOT et non dans le MCT.

Médard Wah, Consultant en OSI 46


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

V – 2 REGLES D’ORGANISATION

Des choix d’organisation sont effectués, desquels découlent certaines règles fixant les
orientations générales.
En d’autres termes, une règle d’organisation est une expression de l’organisation mise en
place en termes de poste de travail, nature du travail et de chronologie. La mise en place d’une
organisation satisfaisante est un travail capital dans la réussite d’un projet.
Dans cette phase, le concepteur devient plus organisateur où son imagination et son
expérience sont mises à rude épreuve pour définir les règles de l’organisation optimale.

Celui-ci peut bâtir sa réflexion sur les 3 axes suivants :


a) partir du MCT
b) respecter les objectifs
c) tenir compte des moyens financiers, matériels et humains dont dispose l’entreprise.
L’importance de l’effectif et le niveau de qualification du personnel sont essentiels
dans la définition et la répartition des tâches.

V – 3 DETERMINATION ET DIAGRAMME D’ENCHAÎNEMENT DES


PROCEDURES FONCTIONNELLES

V –3 –1 DETERMINATION DES PROCEDURES FONCTIONNNELLES


On est amené, compte tenu des règles d’organisation, à affecter les actions d’une
opération à un ou plusieurs postes de travail.
Il faut donc découper chaque opération en PROCEDURES FONCTIONNELLES (PF) pour
lesquelles on précisera le poste de travail, la nature (manuelle ou automatisée) et le
déroulement.
Une PF est un ensemble ininterruptible d’actions issues du modèle conceptuel de
traitement affecté à un même poste de travail dont la nature est son degré
d’automatisation (manuel, entièrement automatisé (batch), conversationnel), le
déroulement à l’instant où commence la procédure et sa durée maximale.

V –3 –2 DIAGRAMME D’ENCHAINEMENT DES PROCEDURES FONCTIONNNELLES


Le schéma de fonctionnement du MCT se traduit après décomposition des opérations
en PF, par un diagramme d’enchaînement des procédures.

Ex : étude de cas :
RG1 : le service achats et les magasins sont équipés de micro-ordinateurs compatibles
pouvant s’échanger des disquettes.

RG2 : pour la détermination des commandes à passer aux fournisseurs, l’ordinateur du


service achats édite des propositions de commandes qui sont analysées par le
responsable en vue d’une validation ou de modification. Ces opérations
doivent être faites le matin.

RG3 : les commandes validées sont éditées :


a) Dans l’ordre des fournisseurs concernés pour être expédiés à ceux-ci.
b) Dans l’ordre des magasins concernés pour être transmis à ceux-ci
RG4 : à chaque livraison fournisseur, le magasinier contrôle la marchandise livrée en
la comparant à la marchandise figurant sur la commande du fournisseur.

Médard Wah, Consultant en OSI 47


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

RG5 : la mise à jour du stock s’effectue :


a) Le matin à 9 heures pour les sorties de stock. Celles-ci proviennent du
processus Gestion des commandes clients et sont transmises au
magasin concerné sur une disquette.
b) En temps réel (transactions en mode conversationnel) à tout autre
moment de la journée de travail pour les autres mouvements. Les
anomalies sont immédiatement recyclées.

RG6 : le courrier est expédié à 12 heures.

RG7 : l’inventaire est annuel. Le vendredi soir précédent, il y a édition de l’état du


stock ordinateur.
Durant tout le week-end et au vu de ce listing, le magasin au complet mobilise
toute son énergie à inventorier les casiers et à noter les écarts constatés sur
l’état du stock édité. La saisie de ces écarts pourra se faire dans les jours qui
suivent.
RG8 : dans un magasin, tout produit doit pouvoir être rangé dans un seul casier et tout
casier ne doit contenir qu’un seul produit.

NB : l’optimisation de cette organisation fera l’objet d’un exercice.

Détermination des PF
Tableau des PF : Processus Approvisionnement

Déroulement Enchaînement des actions Nature Poste de travail


Début Durée – Phase - Manuel ou Lieu Responsable Ressources
Automatique
9h00 30mn PF1 : Editions propositions Auto. batch SA Acheteur Micro
commandes Adjoint
9h30 1h30 PF2 : Analyse proposition Manuel SA Acheteur Acheteur
11h00 30mn PF3 : Validation Auto. conv SA Acheteur Adjoint +
micro
11h30 30mn PF4 : Editions commandes Auto. batch SA Adjoint micro
12h00 30mn PF5 : Envoi commandes Manuel SC Gardien Coursier
fournisseurs
12h30 x PF6 : Envoi aux magasins Manuel
SA Adjoint Coursier
9<t<17 10mn PF7 : Contrôle livraison Manuel
MG Chef Chef +
Magasinier Aide Mag
Auto. Batch : Automatisé batch SA: Service Achat SC : Service Courrier
Auto. Conv : Automatisé Conversationnel MG : Magasin

Médard Wah, Consultant en OSI 48


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

Diagramme d’enchaînement des PF


Tableau des PF : Processus Approvisionnement

Déroulement Enchaînement des actions Nature Poste de travail


Début Durée – Phase - Manuel ou Lieu Responsable Ressources
Automatique
Auto. SA Acheteur Micro
9h00 30mn Disquette Disquette Batch Adjoint
prod. sous produits
stock mini; manquants

ou

Edition propositions
PF1

Toujours
Disquette
Propositions de
Cmdes émises
PF3

Propositions de
Cmdes éditées

9h30 1h30 Analyse des propositions Manuel SA Acheteur Acheteur


PF2

Toujours

Proposition
annotées et
complétées

... Acheteu
r
CONCLUSION GENERALE
La méthode d’élaboration du SI consiste :
1. Repérer les évènements (messages) échangés entre le domaine étudié et l’extérieur.
Rappelons qu’il s’agit uniquement de prendre en compte les évènements conceptuels.
Pour des systèmes de grande envergure, il est conseillé d’adopter une approche
descendante qui consiste à découper le SI en domaine, en processus…
2. Repérer les processus internes au domaine et mettre en évidence les évènements
échangés entre processus. Une manière commode de repérer les processus, consiste à
s’appuyer sur les notions d’événement initial. En effet un processus est un système
transformant un événement initial en événement final. Les opérations du processus
assurent cette transformation par étapes successives.
3. Modifier les propriétés portées par les évènements
Les propriétés provenant de l’extérieur doivent impérativement comprendre :
 Les propriétés nécessaires à la mise à jour de la base d’information
 Les propriétés permettant d’identifier les entités ou les relations mettre à jour
4. Etablir le modèle conceptuel de données
Faut-il à ce niveau établir le modèle de données ou celui de traitements ?
Une des raisons pour commencer par le modèle de données est son caractère
globalisant par rapport au traitement.

Médard Wah, Consultant en OSI 49


Ingénierie des Systèmes d’Information Merise

En effet, les différents domaines d’une organisation partagent souvent les mêmes
propriétés, par contre, leur système de traitement est particulier ;
Le système de données constituant une ressource commune, globale et fédératrice de
tous les domaines, il est préférable de commencer par établir celui-ci, puis construire le
système de traitement. La cohérence des deux systèmes est ensuite vérifiée lors de la
validation des données-traitements.

5. Repérer les opérations du domaine


Le séquencement des évènements dans le temps et le repérage entre eux est un
excellent moyen de commencer. Chaque rendez-vous marque une attente conceptuelle
donc l’existence d’une opération. De façon générale, hormis la 1ère opération d’un
processus, une opération est toujours synchronisée.

6. Vérifier la cohérence de l’ensemble (validation MCD/ MLD/ MCT/ MOT)

7. Les étapes de la conception d’un système d’information :

Découpage du SI en sous-systèmes, domaines, processus, actions/ tâches,

MCD MLD MCT MOT

Médard Wah, Consultant en OSI 50


3ème Partie : Etude de cas
Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de cas

ETUDE DE CAS N°1

La Wan & CO est une PME spécialisée dans la vente à crédit de marchandises à des
personnes appartenant à des sociétés de la place. Pour ce faire, elle a besoin d’informations
suivantes, concernant ses clients : le numéro de la carte d’identité, le numéro de compte
bancaire, la société dans laquelle travaille le client, le salaire mensuel, la situation
matrimoniale, le nom du (de la) conjoint (e).
Le crédit contracté par le client auprès de la société Wan & CO s’explique par le fait que
cette entreprise après avoir recensé les besoins de ce dernier, passe commande et achète les
marchandises auprès d’un fournisseur. Dès réception de la facture fournisseur, la société Wan
& CO rédige une reconnaissance de dette sur laquelle figure la référence de la lettre, le
montant du crédit majorée de 20% du montant TTC de la facture fournisseur, ainsi que la date
de signature légalisée des deux parties. Il est à noter que le client s’acquitte de sa dette, en
versant des loyers mensuels déterminés à partir du montant du crédit divisé par la durée (en
nombre de mois) du crédit.
Il est clair que sur une facture, peuvent figurer plusieurs marchandises sur lesquelles sont
appliqués des taux de taxe différents. Le loyer mensuel ne doit pas excéder 30% du salaire du
client.

1° Faire le diagramme des flux d’information


2° Ressortir les règles de gestion et de calcul du SI
3° Etablir le MCD
4° Etablir le MLD
5° Etablir le MCT

Informations sur un bon de commande


- N° bon de commande,
- Date d’établissement du bon,
- Liste des produits

Exemple de facture fournisseur

N° facture
Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan

Réf Désignation Qté P Unit Montant H.T Taxe Montant TTC

Montant TTC

Médard Wah, Ingénieur en informatique 52


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°2

La Direction de la société Agri_wan, veut se doter d’un outil de gestion des parcelles
d’ananas et autres pour un meilleur suivi :
- des protocoles d’accord,
- de la production des parcelles,
- de la consommation des produits phytosanitaires,
- des exportations,
- du solde par parcelle,
- de l’encadrement des parcelles.

En effet, la société Agri_wan commercialise l’ananas, la banane et autres fruits vers les pays
d’Europe en général et singulièrement vers la France.
Aussi, gère – t – elle ses plantations propres, ainsi que celles des planteurs qu’elle a en
location pour une production donnée. La société Agri_wan peut aussi racheter la production
d’une parcelle appartenant à un planteur, auquel cas une avance est accordée à ce dernier. Un
protocole d’accord lie la société au planteur. Le responsable mentionné dans l’accord, est
chargé d’encadrer le planteur sur la ou les parcelles concernée(s) par le dit accord. Dans la
phase de production, le planteur fait l’hormonage de la parcelle, qui consiste à utiliser certains
produits phytosanitaires sur les plants (d’ananas) et 150 jours plus tard, fait la coupe.
L’ananas produit, peut être de petit, moyen ou gros calibre. Les ananas sont mis dans des
emballages dont une dizaine a été recensée. Un emballage contient les produits de même
calibre. Un camion de transport est chargé d’acheminer la production jusqu’au quai fruitier
pour exportation. Le camion ne peut quitter la plantation qu’au vu d’une lettre de voiture. Les
cartons (emballages pleins) sont mis sur des palettes avant d’être chargés sur un navire. Une
palette contient 64 cartons. Plusieurs navires se chargent du transport à destination des
différentes villes d’Europe.

Règles de calcul
RC01 : Somme perçue d’avance = P.Uproduit x Qtéproduit ,
RC02 : Poids bruttotal = Tare x Nombre d’emballage,
RC03 : Nombre de report = Nombre prévu - Nombre réalisé,

Travail à faire

1. Découper le Système d’Information en domaines de gestion


2. Etablir le Dictionnaire de données
3. Construire le MCD
4. Etablir le MLD relationnel
5. Donner les règles de gestion du MCT
6. Etablir le MCT par processus.

Médard Wah, Consultant en OSI 53


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°3

Le centre Médico-social MUKENGE est un centre hospitalier privé. Dans le cadre de ses
activités, offre des services en médecine générale, en gynécologie obstétrique, en soins
d’infirmerie. Il dispose en outre d’un centre de radiologie spécialisé dans
l’électrocardiogramme, l’échographie. Un laboratoire d’analyse et d’une pharmacie complète
sa gamme de services.
La direction du centre veut informatiser, sous les recommandations d’un cabinet d’Audit, ses
différentes activités (médicale, pharmaceutique, administratif, comptable, paie, …).
Aussi s’attache-t-elle les services d’un cabinet Conseil qui devrait dans un premier temps
rédiger le cahier des charges et dans un deuxième temps élaborer le dossier d’analyse
fonctionnelle. Le choix d’acquisition de progiciel intégré ou de développement spécifique fera
l’objet d’une étude ultérieure. L’application doit permettre le suivi médical des malades à
savoir les différentes prestations dont ont bénéficiées les malades (consultations,
hospitalisations, radiographies,…). Connaître les médecins qui les ont suivis. Le suivi des
ordonnances prescrites par malades et par médecins. Toutes les prestations sont payantes. Les
consultations, l’achat des médicaments et toutes les radios sont payantes dès réception du
patient. L’hospitalisation n’est possible que lorsque le patient a déposé une caution de
100.000 FCFA. Le prix de la consultation varie de 2000 à 8000 FCFA selon que le malade est
reçu par un généraliste, un spécialiste ou un professeur agrégé. Le malade a le choix du
médecin dans la mesure du possible. Passé le délai de 15 jours, tout patient doit payer à
nouveau la consultation.
Le malade peut bénéficier d’une réduction de 40% des prix pratiqués dans la pharmacie du
centre sur présentation des ordonnances que lui auront délivrés les médecins du centre. Les
médecins vacataires perçoivent un bonus de 2000FCFA par patient consulté. Le système doit
permettre en outre au médecin d’avoir en ligne l’historique du patient sur les 6 derniers
mois et d’éditer automatiquement un ticket, une facture en fin de prestation…
La direction veut connaître en temps réel, les entrées, les sorties des articles gérés par la
pharmacie. Les quantités disponibles de chaque article. Les retours d’article sont autorisés par
le système uniquement dans les cas suivants : l’utilisation en interne des produits ou un client
ayant été servi par erreur. Le calcul automatique du seuil d’approvisionnement doit tenir
compte du type de produit. En effet, pour les produits saisonniers, le seuil est obtenu à partir
de la moyenne de vente des 12 derniers mois. Tandis que pour les produits courants, le seuil
s’obtient sur la moyenne des 3 derniers mois divisée par 2. L’application doit éditer une liste
de produits à commander. Après inventaire, l’on doit pouvoir valoriser les produits invendus.
Cette valorisation doit se faire soit au coût standard, soit au coût moyen pondéré, soit par
FIFO.
Les inventaires tournants et permanents devraient être possibles. Les critères de sélection pour
ces inventaires portent sur des articles ou sur des zones géographiques. Le système devra
indifféremment gérer toutes les unités de mesure possible d’un article.
Les achats des produits pharmaceutiques sont passés au moyen de commandes adressées aux
fournisseurs (PSP, CIPHARM , LABOREX, GOMPCI, PHARMACIES de la place,
Laboratoires). Les fournisseurs livrent les produits accompagnés de bons de livraisons et de la
facture. Les commandes passées à la PSP se font le 1er et le 16 de chaque mois (jours
ouvrables). Le PSP livre 15 jours plus tard.
Les autres fournisseurs livrent dans la journée, après avoir reçu le bon de commande. Le
règlement des factures se fait 30 jours après, dès réception de la facture pour le cas de la PSP.
Les autres fournisseurs sont réglés dès réception de leurs factures. Le mode de règlement dans

Médard Wah, Consultant en OSI 54


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

tous les cas se fait par chèque, virement bancaire pour des montants supérieurs à 100.000
FCFA et par espèces pour des montants de moins de 100.000FCFA.
Le centre Médico-social MUKENGE vend ses produits aux patients du centre, aux
personnels mais aussi aux personnes n’ayant fait l’objet d’aucune consultation au centre. Les
produits sortis pour l’utilisation interne, seront facturés au prix d’achat à l’administration et
payés toutes les fins de mois. Le règlement de la vente à la clientèle se fait au comptant au vu
d’un ticket de caisse remis par l’agent en charge. La mise à jour du stock et les opérations
comptables sont faites en temps réel. Le système devra gérer les délais de péremption de sorte
à éviter la vente ou l’utilisation des produits périmés.
Le système devra permettre une génération automatique des écritures comptables depuis les
différents processus déclinés. Les seules opérations de saisies manuelles autorisées devront
être les opérations diverses. Les états comptables, journaux, grand livre, balance,… devront
être édités.

Travail à faire

1. Donner les différents processus par domaine du système d’information


2. Faire le MCD relatif à la gestion des malades
3. Faire le MCT relatif à la gestion du stock
4. Donner 2 transactions (opérations) par domaine qui ont une incidence avec la
comptabilité
5. Optimiser la table des écritures comptables (ECRIT_COMPTA) ci-dessous, de façon à
identifier l’origine de la transaction et sa contrepartie pour que les opérations
« comptables » des processus en amont aient leurs écritures générées
automatiquement.
ECRIT_COMPTA (Noécrit, datecrit, nojrnal, nocpte, libecrit, mntecrit, sens)

Code Désignation Type Taille


Noécrit Numéro ligne écriture Numérique 4
datecrit Date à laquelle a lieu la transaction Date 6
nojrnal Numéro du journal comptable Numérique 2
nocpte Numéro du compte comptable Numérique 8
libecrit Libelle expliquant l’opération comptable Alphabétique 30
mntecrit Montant de l’opération Numérique 9
mntecrit Montant au Débit ou au Crédit Alphabétique 1

6. Donner 4 occurrences de la table des écritures comptables optimisées

Médard Wah, Consultant en OSI 55


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°4 (CREDIT BAIL)

La société Tiéssé Financial & co, est spécialisée dans le crédit-bail mobilier. Cette activité se
définit comme une opération de location de biens d’équipement de matériels ou d’outillage
spécialement achetés en vue de cette location par des entreprises qui en demeurent
propriétaires, lorsque ces opérations quelle que soit leur dénomination, donnent au locataire la
faculté d’acquérir tout ou partie des biens loués moyennant un prix convenu, tenant compte,
au moins pour partie, des versements effectués à titre de loyer. Un contrat de crédit-bail
mobilier est un contrat de nature financière :
- Le locataire a le libre choix du matériel et du fournisseur ;
- Le contrat a une durée déterminée ;
- Le total des loyers et la Valeur Résiduelle (V.R) assurent le remboursement des
capitaux investis par la société Tiéssé Financial & co, dans l’achat du matériel loué et
la rémunération de ceux-ci.
La société Tiéssé Financial & co a la particularité de traiter uniquement avec des personnes
morales (ou assimilées à l’exception des administrations) ayant leur compte commercial
domicilié dans une des banques commerciales de la place. La garantie de bonne fin des
opérations réalisées par la société Tiéssé Financial & co est assurée dans le cadre d’une
convention signée avec toutes les banques de la place. Tous les matériels neufs à usage
professionnels sont finançables.
La société Tiéssé Financial & co propriétaire du bien, finance l’intégralité de ce bien, taxes
comprises, à la vue du bon de commande et de la facture fournisseur, quand bien même le
matériel est à disposition du client.
La détermination du loyer tient compte de :
- La durée ;
- L’option d’achat ;
- L’articulation du barème.
Le choix du barème à proposer à un client dépend des critères habituels en matière de
financement (montant, nature du matériel, trésorerie et capacité bénéficiaire du futur locataire,
risques présentés par l’opération).
Les loyers sont généralement mensuels ou trimestriels, et payables à terme à échoir
(d’avance) par le mode de prélèvement sur le compte tenu par la banque du client. Les loyers
peuvent être exceptionnellement semestriels ou annuels, notamment pour les opérations
traitées par les agriculteurs. Les loyers sont hors taxes majorés de la TVA (18%).
A la fin du contrat, le locataire a le choix entre trois solutions :
- Acheter le bien (pour sa valeur résiduelle contractuelle);
- Poursuivre la location (avec fixation de nouveaux loyers);
- Restituer le matériel (dans un état normal d’entretien et d’usure).
La société Tiéssé Financial & co incite le locataire à lever l’option d’achat en fin de location,
en fixant la V.R à 5% du prix initial hors taxe du matériel ; 1% pour les matériels
informatiques ou matériels de bureau par exemple. Le crédit-bail est accordé à la vue de
certaines garanties et sa mise en place suit un schéma bien précis.
Travail à faire
1. Faire le diagramme des flux du Système d’Information
2. Donner les règles de gestion du MCD
3. Etablir le Dictionnaire de données
4. Construire le MCD
5. Etablir le MLD
6. Construire le MCT

Médard Wah, Consultant en OSI 56


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°5

La société ADHER est un groupement d’adhérents composé d’artisans et de petites


entreprises.
La société ADHER propose à ses futurs adhérents dans le cadre d’un contrat, de promouvoir
leur action commerciale. Pour cela la société ADHER lance, pour le compte de ses adhérents,
des campagnes publicitaires pour informer le public sur les prestations proposées.
Le secteur d’activité couvert concerne tous les travaux d’aménagement et d’entretien de
l’habitation (plomberie, serrurerie, maçonnerie, électricité, réparation TV, alarme, etc.…).
Les clients intéressés par ces prestations téléphonent à la société pour exposer leur demande.
La société ADHER, après avoir noté les coordonnées du client, procède à une recherche de
l’adhérent le mieux positionné pour répondre à la demande du client.
Deux critères majeurs interviennent dans cette recherche : la branche d’activité qui doit
correspondre à la prestation à effectuer et le secteur géographique qui doit correspondre au
mieux au lieu d’intervention.
D’autres critères peuvent intervenir comme le nombre d’affaires déjà affectées ou encore la
date de fin de contrat. Après s’être assuré de la disponibilité de l’adhérent, l’affaire est
transmise à ce dernier.
La société ADHER doit aussi gérer les contrats de ses adhérents notamment pour le
renouvellement. Un mois avant l’échéance une lettre type est envoyée à l’adhérent pour lui
demander s’il désire renouveler son contrat.
Un adhérent est concerné au titre d’un contrat par un seul secteur géographique et trois
activités au maximum. Un adhérent peut avoir plusieurs contrats.

Travail à faire
Etablir les modèles suivants du SI :
- le modèle conceptuel de données,
- le modèle logique de données relationnel
- le modèle conceptuel des traitements

Documents fournis
- Extrait du registre d’appel,
- Extrait de la liste des secteurs,
- Liste des activités
- Modèle du contrat d’adhérent,

Registre d’appel

DATE :…… HEURE :….


NOM CLIENT :……………………………….. VILLE :………………………
TELEPHONE :……… HEURES DE RAPPEL :……………………………..
DEMANDE :……………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………..

RESULTAT : APPEL TRANSMIS : DATE :…….. ADHERENT


HEURE :…… CONTRAT :…………….

Médard Wah, Consultant en OSI 57


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

Liste des secteurs Liste des activités


01T PARIS 01 01 SERRURERIE
02T PARIS 02 02 BLINDAGE
……………… 03 ELECTRICITE
……………… 04 ANTENNE TV
20T PARIS 20 05 PLOMBERIE
91T ESSONE 06 ALARME
91S ESSONE SUD … ………………..
91N ESSONE NORD 30 RAMONAGE
91E ESSONE EST
91O ESSONE OUEST
92T HAUT DE SEINE
……………………….
Tous les départements de la région
Parisienne 91, 92, 93, 94, 95, 77

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75015 PARIS
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Télex 123456

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RVVIIC
CEE N°1234 - 01

ADHERENT : N° 1234
NOM/RAIS-SOC : ………………………………………………………………….
ADRESSE :…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………...
…………………… …………………….

NOM DU RESPONSABLE : …………………………………………………………...


TELEPHONE : ………………….
SECTEUR : …. ……………………………………………………
ACTIVITES : …. ……………………………………………………
…. ……………………………………………………
…. ……………………………………………………

DATE DEBUT CONTRAT : ……..


DUREE DU CONTRAT : …. MOIS
TARIF : ………………. F. HT soit ……………………………F.TTC

SIGNATURE SOCIETE ADHER SIGNATURE ADHERENT

DATE : ………..

Médard Wah, Consultant en OSI 58


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°6

La société Dagbo & associés veut s’informatiser. Aussi, se présente-t-elle comme suit :
Définition des activités
BOISSON
L’activité consiste en l’achat, au stockage dans un endroit approprié, et à la distribution de
boissons.
Cette activité concerne deux sortes de produits :
Bière, Vins ;
Boissons gazeuses.
Les boissons sont conditionnées dans des casiers de 12 à 24 bouteilles.
GAZ
L’activité consiste en l’achat, au stockage et à la distribution de gaz domestique.
Elle démarre avec deux types de conditionnement : des bouteilles de 6Kg et de 12Kg.
POISSON
L’activité consiste en l’achat, au stockage dans les conteneurs de 20 pieds et à la distribution
de poissons frais (congelés) conditionnés dans des cartons.
On distingue trois poissons types :
Chinchard, Sardine, Maquereaux ; de grosse, moyenne et petites tailles, conditionnés dans de
emballages de 30 et 20 Kg sauf les Maquereaux mis uniquement dans des emballages de 30
Kg.
La capacité de chaque conteneur est de 500 cartons; un conteneur par type de poisson.
Circuits d’approvisionnement
BOISSON
La société SOLIBRA est la source unique d’approvisionnement.
GAZ
L’approvisionnement s’effectuera auprès des sociétés pétrolières et gazières de la place,
notamment : Mobil, Texaco, Shell, Total….
POISSON
L’approvisionnement se fera auprès des grossistes, ou des importateurs agrées.

Conditions et politiques
Les conditions d’achat et la politique de stockage et de distribution des produits sont les
même.
Les fournisseurs livrent à partir du bon de commande et sont payés 30 jours plus tard.
Un programme établi annuellement et susceptible de modification, assurera un
approvisionnement régulier.
Les clients peuvent être livrés à domicile ou se rendre à la société pour y être servis.
Structure des prix
La politique des prix pratiquée par la société Dagbo & associés tient compte de trois
paramètres :
Les charges d’exploitation ;
Des prix pratiqués par la concurrence
Le comportement tendanciel du marché.

Travail à faire
Construire le MCD
Bâtir la base de données (MLD)
Etablir MCT

Médard Wah, Consultant en OSI 59


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°7


La Direction Centrale du Personnel d’une administration souhaite, dans le cadre d’une
politique de décentralisation, développer un système informatisé de gestion de personnel pour
ces administrations régionales. Pour cela elle a choisi une première Administration Régionale
(A.R.) pilote pour la première réalisation.
Cette A.R. gère un effectif de 2000 agents environ, répartis sur plus d’une centaine d’unités
d’affectation ; le service du personnel de cette A.R. comporte 5 employés.

Chaque dossier agent comprend :


- l’identification complète de l’agent : (nom, prénom, adresse…),
- le grade actuel et l’historique des grades depuis l’entrée de l’agent dans l’organisme,
- l’affectation actuelle ainsi que les qualifications passées,
- l’ensemble des diplômes avec les dates d’obtention.

De plus l’A.R. souhaite gérer un certain nombre de congé (maladie, maternité, formation…)
pour chaque agent.
Chaque congé sera décrit par son code congé (010, 020,…) et son libellé.

Enfin chaque agent occupe un poste (support budgétaire alloué) ; il est demandé de pouvoir
suivre aussi les différents postes occupés par un agent durant sa carrière. Chaque poste est
caractérisé par un grade et un numéro de référence. Le grade d’un poste peut être différent du
grade de l’agent.
La direction de l’A.R. décide dans un premier temps d’automatiser le processus de
recrutement de personnel.
La situation actuelle du processus de recrutement et la suivante :
- Après une procédure de concours, une liste de candidats admis est établie par le
service de recrutement (S.R.) et transmise à l’A.R. avec le dossier complet des agents
concernés.
- Celle-ci procède à l’enregistrement des candidats admis ainsi qu’à l’édition d’une
décision de recrutement pour chaque agent.

Chaque décision, identifiée par un numéro concerne un agent qui occupera un poste. Cette
décision comporte en général une date d’effet prévisionnel. Dans ce cas, un échéancier est
tenu à jour. C’est le document de prise de fonction qui permettra de rendre effective la
décision qui arrive à échéance.
Chaque décision éditée suit le circuit suivant :
- envoi à la Direction Centrale du Personnel (D.C.P) celle-ci contrôle l’existence
effective du poste et transmet ensuite la décision au service du contrôle financier
(SCF).
- Ce service vérifie tous les éléments financiers de la décision et attribue un visa qui
peut être :
- accepté (cas général),
- refusé (irrégularité constaté),
- différé (en attente d’éléments justificatifs).
- La décision est retournée à l’A.R.

Un premier exemplaire de la décision est adressé à l’agent. Un deuxième exemplaire de la


décision est adressé à l’unité d’affectation de l’agent. Un troisième exemplaire est stocké
dans le dossier de l’agent.

Médard Wah, Consultant en OSI 60


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

- L’A.R. fournit, d’autre part, à l’unité d’affectation les documents suivants :


- la liste des nouveaux agents,
- un dossier individuel réduit pour chaque nouvel agent

- lorsqu’un nouvel agent prend ses fonctions dans son unité d’affectation, le responsable
de cette unité envoie à l’A.R. un avis de prise de fonction.

- Pour les agents n’ayant pas pris leurs fonctions, une liste hebdomadaire est envoyée à
la D.C.P. par l’A.R.

La direction de l’A.R. souhaite :


- Saisir en temps réel, la liste des admis et procéder ainsi à l’ouverture d’un dossier
agent.
- Editer à la demande, pour un agent, la décision de recrutement.
- Faire saisir en temps réel, le visa par le service du contrôle financier.
- Saisir en temps réel la prise de fonction de l’agent.
- Suivre en temps réel les dossiers des agents et l’évolution des phases de recrutement
en particulier.

D’autre part la solution informatique proposée doit permettre :


- D’assurer l’accès simultané aux données.
- D’assurer la sécurité des données (protection contre les accès non autorisés).
- L’interrogation multicritères des dossiers dans un langage suffisamment souple et
convivial pour être appris et utilisé par les non informaticiens que sont les agents du
service du personnel de l’A.R.
- De prendre en compte aisément les évolutions fréquentes de la gestion du personnel.

1° Etablir le dictionnaire de données


2° Construire le MCD
3° Etablir le MCT du processus de recrutement

Documents fournis
1. Dossier individuel
2. Avis de prise de fonction
3. Liste des admis
4. Décision de recrutement
5. Extraits de liste
a. les grades
b. les unités
c. les qualifications
d. les congés
e. les diplômes

Médard Wah, Consultant en OSI 61


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

1. Dossier individuel d’agent :

Identification de l’agent Ses diplômes Autres informations


Nom patronymique Titre Voir les autres modèles de
Nom usuel Année d’obtention documents
Prénom(s) Ecole
Adresse
N° cnps
Nationalité
Date et lieu de naissance
Situation familiale
Situation militaire
N° compte bancaire

2. Avis de prise de fonction

Nom organisme

Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan
Avis de prise de fonction

JE SOUSSIGNE(E) Mr Koffi Marcel


ATTESTE QUE MON COLLABORATEUR Coulibaly Yao Vincent N° AGENT: 22
EN QUALITE DE xxxx
A PRIS FONCTION LE 01/02/2000
Abidjan le 03/02/2000

3. Liste des admis

Le 20/01/2000
Liste des agents admis au recrutement

A.R : Abidjan-Cannebière

Nom Prénom N° agent Grade


Coulibaly Yao Vincent 22 IP
Tio Cyrille 1054 ID

Médard Wah, Consultant en OSI 62


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

4. Décision de recrutement
Nom organisme

Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan
Décision de recrutement

Mr Coulibaly Yao Vincent N° AGENT: 22


EST RECRUTE AU GRADE IP Ingénieur Principal INICE 941 AVEC
QUALIFICATION Ingénieur Système

A COMPTER DU 01/02/2000
ET EST AFFECTE A L’UNITE : 0178 Service Informatique
RESPONSABLE : Mr Koffi Marcel
ADRESSE : 16 rue la cannebière
Abidjan
Abidjan le 03/02/2000
LE RESPONSABLE DE L’ADINISTRATION REGIONALE

5. Extrait de liste de codes


Les grades
Code Libellé Indice
IP Ingénieur Principal 941
IE Ingénieur d’Etude 850
AI Assistant Ingénieur 720
… … …
Les unités
Code Libellé
178 Service informatique
177 Service comptable
115 Service du personnel
… ….
Qualification
Code Libellé
55 Dactylographie
52 Ingénieur Réseau
42 Statisticien
… …
Les congés
Code Libellé
MA Maladie
FO formation
MT Maternité
… …
Les diplômes
Code Libellé
AD Agrégation de droit
LI Licence
HC H.E.C.

Médard Wah, Consultant en OSI 63


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°8 (REFINANCEMENT)

La société Diallo corporation est un établissement financier spécialisé dans :


- Le refinancement des crédits à moyen et court terme aux entreprises,
- La prise de participation du capital des entreprises,
- Le dépôt à terme (DAT).

Aussi, les règles de gestion définissant le fonctionnement de l’établissement sont énumérées


comme suit :

CREDITS
Le crédit à moyen terme a une durée comprise entre 2 et 10 ans.
Le crédit à court terme a une durée comprise entre 0 et 2 ans.
Le Taux d’Intérêt (TI) est déterminé comme suit :
TI = TBB + Marge + CE où

TBB (Taux de Base Bancaire, intérêt indexé sur le taux de la BCEAO)


Marge, appliquée par la Diallo corporation et ne doit pas excéder 0,8%
CE (Commission d’Engagement, doit être inférieure à 0,5%

Une période de franchise incluse dans la durée globale du concours peut être accordée au
client et ne doit pas excéder 2 ans.
Une taxe de 10% est appliquée sur la marge et une de 25% sur la CE.
La mise en place du concours (décaissements) est faite à la demande du client et peut être
partielle ou totale.
Les intérêts échus (IntEch) se calculent comme suit :
IntEch = (Encours * TI * Nbre de jours) / 360
Encours : montant(s) décaissé(s)
Nbre de jours : nombre de jours calendaires

Pendant la période de franchise, seuls les intérêts sont versés par le client.
Les remboursements sont mensuels, trimestriels ou semestriels selon les clauses du contrat.
Aucun remboursement n’est effectué si la mise en place du concours n’est pas terminée.
Tout concours accordé est signé par la Diallo corporation et le client en présence d’un
notaire et est automatiquement classé en catégorie A.
Quatre catégories permettent de connaître la tenue d’un prêt.
A : situation financière solide et documentation complète
B : situation financière normale mais la documentation a des insuffisances
C : détérioration de la situation financière avec des impayés
D : insolvabilité chronique.

PARTICIPATIONS
Toute prise de participation est limitée à 10% des fonds propres effectifs de la Diallo
corporation et ne saurait être supérieure à 25% du capital de l’entreprise.
Toute acquisition de titres devra faire l’objet de l’accord du Conseil d’Administration de la
Diallo corporation.
Les titres peuvent être acquis directement ou par le biais de la Bourse des Valeurs.

Médard Wah, Consultant en OSI 64


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

Toute cession de participation est faite par l’intermédiaire de la Bourse des Valeurs si
l’entreprise est cotée en bourse sinon les titres feront l’objet de recherche d’acquéreurs aux
meilleures conditions. Chaque type de participation fera l’objet d’une ouverture de compte.

DEPOTS A TERME (DAT)


La mise en place d’un DAT fait l’objet d’un contrat entre La société Diallo corporation et le
client. La durée d’un DAT est fixée de commun accord avec le client et est reconductible
tacitement.
Le DAT est rémunéré au taux fixé de commun accord avec le client.
Le paiement des intérêts se fait semestriellement ou annuellement.
Deux mois avant de rompre le contrat, le client devra informer la Diallo corporation

Travail à faire
7. Construire le MCD du processus de gestion des crédits
8. Etablir le Dictionnaire de Données associé au MCD étudié
9. Bâtir la base de données (MLD) qui en découle.
10. Etablir MCT des processus de gestion
- de crédits
- des participations
- des DAT

Médard Wah, Consultant en OSI 65


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°9

La société Diaw & Cie confie au Cabinet Akani & Associé (2A), la gestion de ses ressources
humaines, précisément le recrutement et la formation de son personnel. Le Cabinet lance un
concours de recrutement des agents quand la société lui notifie par courrier (Cf. annexe1). Les
appels à candidature (un exemple en annexe2) concernent les employés en fonction qui désire
changer de poste en interne.

CONCOURS
Le candidat devra déposer un curriculum vitae, une lettre de motivation et remplir
naturellement les conditions de candidature. Les candidats retenus après analyse de leurs
dossiers sont contactés par téléphone et passent les épreuves écrites dans les locaux du
cabinet. Les meilleurs candidats à la vue des moyennes obtenues passent le premier entretient
au Cabinet 2A. L’ultime entretien avec le Directeur Général se fait dans les locaux de la
société Diaw & Cie. L’employé répondant à un appel à candidature doit être à cinq (5) ans au
plus de sa retraite.

N.B : Les tests ont lieu trois semaines après la première parution dans les médias à gros tirage
de la place. Le premier entretien suit deux jours après avoir informé le candidat de son
admissibilité. A la fin de cet entretien, il est signifié au candidat s’il doit poursuivre l’ultime
entretien avec le Directeur Général de la société Diaw & Cie dans trois jours. L’embauche
définitive du candidat a lieu dans le deuxième mois après le dernier entretien. L’employé
retenu après l’appel à candidature rejoint son poste d’affectation, deux semaines après la
proclamation des résultats.

FORMATION
Les besoins en formations peuvent provenir de l’employé, du Cabinet ou de la société Diaw
& Cie. Toute formation doit avoir l’accord de la direction générale. La formation ne concerne
que le personnel de l’entreprise Diaw & Cie. Le Cabinet 2A a en charge le suivi de la
formation des employés aussi bien en interne, en l’externe au Cabinet qu’à l’extérieur du
pays. Le Cabinet peut dans la mesure de ses compétences assurer des modules de formation.
Les formations sont caractérisées par le thème, la durée, la date de début, la date de fin, le
lieu. La formation est sanctionnée par une attestation, un certificat ou un diplôme
professionnel classique selon le type de formation dont a bénéficiée l’employé.

Travail à faire

11. Décrire chacun des processus du système d’information (SI)


12. Construire le dictionnaire de données
13. Donner les règles de gestion du SI
14. Etablir le Modèle Conceptuel de Données (MCD)
15. Donner trois (3) occurrences par entité, de cinq (5) entités de votre choix du MCD.

Médard Wah, Consultant en OSI 66


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ANNEXE 1
Abidjan, le 24 Juillet 2007

Diaw & Cie


S.A.R.L Capital 10.000.000 FCFA
Abidjan, Rue des Brasseurs

N°108 /D&C/DG
A Madame le Directeur Général,
Cabinet Akani & Associés

Veuillez recevoir par la présente, nos besoins en personnel pour les emplois
d’administrateurs de base de données et d’ingénieurs en informatique.

Le nombre de places mises au concours se répartit comme suit :

 Administrateur de base de données : Un (1)


 Ingénieur en informatique option réseaux : Un (1)
 Ingénieurs en informatique option génie logiciel : Deux (2)

Le recrutement devra se faire sur concours dont les épreuves se dérouleront trois semaines
après l’annonce officiel dans les médias à grands tirages de la place. L’âge limite des
postulants est trente (30) ans inclus.

Les épreuves écrites d’admissibilité sont :

- Test psychotechnique durée : 02 heures - coefficient : 03


- Spécialité durée : 03 heures - coefficient : 05

Les épreuves orales d’admission sont :

- Entretien avec un jury au Cabinet AA durée : 15 mn/candidat - coefficient : 01


- Entretien avec le D.G de la Diaw & Cie durée : 20 mn/candidat - coefficient : 03

Le recrutement des candidats retenus dans nos effectifs est prévu pour le 1 er octobre de
l’année en cours.

Veuillez accepter Madame le Directeur, nos salutations distinguées.

Le Directeur Général
Oumar Diaw

Médard Wah, Consultant en OSI 67


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ANNEXE 2
Diaw & Cie /Akani&Associés Abidjan, le 24 Juillet 2007
APPEL A CANDIDATURE
N° AA /07/ 07

Domaine : Administratif
Délai de candidature : 01/09/07
Adresse d’envoi des candidatures : Cabiné AA (Akani&Associés)/ 2è étage porte 01,
ATT. Mlle. AKANI
Tel. 22 01 24 80 / 22 14 48 17 Fax : 22 99 44 70
Forme de la candidature : Curriculum vitae + Lettre de motivation
FICHE DE POSTE
Intitulé : Expert chargé du Système d’Information Catégorie : C2 / C3

Nombre de poste à pourvoir / Localisation : 1 / Abidjan

Rattachement hiérarchique : Chef du Département Budget / Contrôle de Gestion

Mission principale :
Etablir, mettre en forme et maintenir le tableau de bord du Directeur Général.

Activités principales :
- Assure la maintenance des indicateurs figurant au tableau de bord du Directeur Général par :
* la proposition des évolutions (création, suppressions, modifications d’indicateurs) ;
* la prise en compte des évolutions après décision du Directeur Général (définition des
indicateurs, fiches label, circuit d’informations) ;
- Anime le réseau des contrôleurs de Gestion (ou des correspondants d’indicateurs) des
directions opérationnelles de la Société pour :
* la mise en place des évolutions,
* le respect des procédures de collecte des informations propres à chaque indicateur,
* le respect des délais de production des informations mensuelles,
* la qualité des informations saisies dans le tableau de bord du DG ;
- Met en forme le tableau de bord mensuel du Directeur Général et en assure la diffusion ;
- Réalise des études en collaboration avec le Responsable du Département sur des thèmes
ressortant du tableau de bord du DG.

Compétences Souhaitées :
- Formation supérieure Contrôle de Gestion
- Rigueur /responsabilité / discrétion
- Bonne qualité relationnelle / Esprit de synthèse et d’analyse
- Bonne connaissance de l’outil bureautique (Word, Excel, Power Point).

NOTA :
La candidature devra être adressée en original directement au Cabinet Akani & Associés. Une
copie de la même candidature devra être adressée au Supérieur Hiérarchique pour avis
et transmission au dit Cabinet au plus tard le 01/09/07 (Délai du présent Appel).

Médard Wah, Consultant en OSI 68


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

ETUDE DE CAS N°10

Le Cabinet Sinourna Conseil Corporated (CS2C) veut doter les états de la sous régions et
au-delà, un système de gestion électoral fiable et sécurisé. Ce système qui couvre toutes les
étapes du processus électoral sauf le contentieux permet l’édition des résultats en temps et en
heure.
Pour ce faire, le Cabinet CS2C offre à sa clientèle que sont les états la logistique informatique
(matériels et logiciels dont le progiciel LOGELEC). La base de données de LOGELEC
s’appuie sur le système d’information décrit ci-dessous.

Les personnes devant s’inscrire sur la liste électorale ont à fournir des informations comme
l’âge, la profession, la nationalité du pays concerné, le lieu de résidence. Les personnes
devront avoir à l’esprit que le lieu d’enrôlement sera lieu où elles voteront lors des scrutins
futurs. Les informations fournies doivent être accompagnées de pièces justificatives.
Les personnes dont la majorité sera obtenue au moment du déroulement de la première
élection qu’organise le pays, devront se faire inscrire sur cette liste. Les photo et empreintes
digitales de ces personnes seront enregistrées à l’inscription. Le lieu de résidence est rattaché
à une circonscription électorale. La circonscription électorale qui s’appuie sur le découpage
administratif du pays, peut être un ensemble de ville, de commune ou de quartier. La liste
électorale validée donne droit aux personnes inscrites à une carte d’électeur. La mise à jour de
cette liste électorale conformément à la constitution de chaque état.
LOGELEC gère tout type d’élection organisée par l’état (Présidentielle, Législative,
municipale, régionale,…). Selon le type d’élection, les candidatures peuvent être individuelles
(cas de la Présidentielle) et/ou par groupes (législatives, municipales, régionales,…). Tout
candidat devra être inscrit sur la liste électorale validée et remplir les conditions d’éligibilité
conformément à la constitution du pays concerné. La liste des candidats retenus fait l’objet
d’un communiqué qui paraît dans les médias du pays.
Le volet sécurité, les urnes, les isoloirs, l’encre indélébile,… sont du ressort de l’état. Le
Cabinet Sinourna Conseil Corporated fournit les ordinateurs, les imprimantes lasers, les
scanners ainsi que le progiciel LOGELEC.
Une ville ou commune ou quartier regroupe plusieurs bureaux de vote. Le bureau de vote est
codifié et a pour nom le lieu où il est fixé.
L’électeur, après identification de son identité par l’apposition de son empreinte digitale
(l’index) confirme à sa carte d’électeur, fait son choix du candidat ou groupe de candidats
selon le nombre de poste à pourvoir par circonscription. A cet effet, l’électeur devra à partir
de l’écran tactile où s’affiche la liste des candidats, appuyer son index gauche sur le candidat
ou la liste de son choix à l’endroit prévu puis le valider. Le bulletin de vote aussitôt imprimé
avec le choix mentionné de l’électeur est mis dans l’urne sous anonymat par celui-ci. Après
quoi, il signe la liste électorale du bureau de vote concerné et marque son index gauche de
l’encre indélébile.
La fermeture des bureaux de vote marque la fin du scrutin. Le dépouillement a lieu sur place
dans chaque bureau de vote en présence du président du bureau et de ses accesseurs. Les
résultats physiques doivent être conformes à ceux fournit par LOGELEC. Le décompte tient
compte des bulletins nuls dû au choix exprimé non ou mal (pour non respect des consignes de
confidentialité par exemple).

LOGELEC fournit bien diverses comme par exemple par bureau de vote. :
- le nombre de personnes inscrites,
- le nombre de personnes ayant voté,

Médard Wah, Consultant en OSI 69


Ingénierie des Systèmes d’Information Etude de Cas

- le nombre de voix obtenues par candidats


- …
Les résultats partiels sont donnés en temps et en heure par LOGELEC puis proclamés par
l’organe chargé des élections dans le pays hôte.

Travail à faire

16. Décrire chacun des différents processus système d’information (SI) décrit
17. Etablir le dictionnaire de données
18. Donner les règles de gestion du SI
19. Construire le Modèle Conceptuel de Données (MCD)
20. Donner trois (3) occurrences par entité, des quatre (4) principales entités du MCD.

Médard Wah, Consultant en OSI 70


Ingénierie des Systèmes d’Information Conseils Pratiques

4ème Partie : CONSEILS PRATIQUES


Résoudre un problème de conception, singulièrement en informatique exige de:
1. comprendre le problème posé (SI),
2. maîtriser l’outil de conception (MERISE) à disposition :
 respect du mode d’emploi (formalisme MERISE),
 dextérité dans la manipulation de l’outil :
 identification et disposition des : entités, relations, événements,
traitements ;
 identification et formulation de règles de gestion : données,
traitements et organisation ;

Compréhension du SI
 Prendre les ¾ du temps à comprendre ce qui est demandé :
 S’aider de schémas (graphe, diagramme des flux), griffonnages pour montrer
qu’on a bien compris,
 Se poser toutes les questions possibles (relatives au problème), sans
s’autocensurer,
 Mettre de l’ordre dans les idées (les écrits) : les trier,
 Retenir les idées forces.
 Trouver des réponses aux questions posées et faire une « ouverture » si possible sur
l’évolution immédiate du problème : apporter une valeur ajoutée.
Exemple :
la société ADHER gère des adhérents à qui elle confie (en tenant compte de certains
critères propres à elle) des travaux que lui demande d’exécuter ses clients qui l’appellent.
La valeur ajoutée : le système permet-il qu’un adhérent puisse être client ?

Manipulation de l’outil
 MCD
 Ne jamais faire de l’organisme à modéliser une entité,
ex : étude de cas n°5
Sté_adher
la société ADHER
#sté
….
 Ne jamais avoir des doublons d’entités,
ex : étude de cas n°4

Client Locataire
#client #locatair
….. …..

 Ne jamais faire d’une occurrence d’entité une entité,


ex : étude de cas n°2

Ananas Fruit une occurrence :


#ananas #fruit 01,ananas
….. …..

Médard Wah, Ingénieur en informatique 71


Ingénierie des Systèmes d’Information Conseils Pratiques

 Prendre 8 caractères maxima pour le nom d’une propriété; que ce nom soit
explicite en lui même,
 Une propriété apparaît une et une seule fois dans une entité ou une relation,
 Disposer les entités de façon à ce que les relations ne se croisent pas,
 Respecter rigoureusement le formalisme,
 Valider le MCD, s’est vérifier les points suivants :
 S’assurer que toutes les propriétés d’entité sont connues en même temps (règle
de complétude)
 S’assurer que tous les objets sont conformes à la réalité (règles de gestion,
Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle: CIF, Dépendance Fonctionnelle: DF)
 S’assurer que les normalisations sont respectées (1e, 2e, 3e, 4e FN)
 S’assurer qu’il n’y a pas de problème de modélisation non résolus :
 Gestion du temps;
 Relation réflexive;
 Pattes optionnelles;
 Choix des identifiants;
 …..
 Etablir correctement le dictionnaire de données :
 Transcrire les noms des propriétés tels que mentionnés dans les entités;
 S’assurer que toutes les propriétés sont répertoriées dans le dictionnaire;
 Compléter le dictionnaire avec les données calculées et les constantes;
 La taille des propriétés (différent de la taille du nom) doit être correcte :
Ex : Code_sexe = 1 (Masculin, Féminin) et non 10 par exemple

Nom propriété Taille propriété

 La signification du nom de propriété doit être très explicite,

 MLD
 Respecter rigoureusement les règles de passage du MCD au MLD,
 Une relation sans propriété ne peut pas être transformée en table,
 Formuler les requêtes (langages SQL) conformément aux questions posées
pendant la compréhension du problème,
 Valider le MCD à partir du MLD en répondant aux requêtes.

 MCT
 Lister et identifier les évènements, les opérations.
Ex :
évènement opération
A X
B X
C X
D X
E X
F X
G X
H X
I X

Médard Wah, Ingénieur en informatique 72


Ingénierie des Systèmes d’Information Conseils Pratiques

 Respecter rigoureusement le formalisme,


 Un événement sortant est toujours le résultat d’une opération déclenchée par un
ou plusieurs événements entrants,
 Une opération produit toujours au moins un événement sortant.

Médard Wah, Consultant en OSI 73


Ingénierie des Systèmes d’Information Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

Yves Tabourier, de l’autre coté de merise, systèmes d’information et modèles


d’entreprise Editions d’organisation, 1986

Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, la méthode merise : tome1 :


principes et outils
Editions d’organisation, 1984

Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, Georges Panet et Gérard Vahée, la
méthode merise : tome2 : démarche et pratiques
Editions d’organisation, 1984

Mokrane Bouzeghoub, Georges Gardarin, Patrick Valduriez, du C++ à merise objets,


Editions Eyrolles, 1995

Moteur de recherche Internet : http://www.Google.fr


Sites Internet :
http:// www.ab2i.com
http:// www.afai.asso.fr,

Médard Wah, Ingénieur en informatique 74

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