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Médard WAH
Enseignant vacataire
Consultant en Organisation des Systèmes d’Information
Ingénierie des Systèmes d’Information
A DEFINITIONS
L’organisation de l’entreprise et celle de son système d’information sont indissociables.
Définition 1° Le système d’information est l’ensemble des flux d’informations automatisés,
non automatisées et non automatisables.
Toute organisation peut être schématisée comme suit :
SP
SI
SO
SP : Système de Pilotage
SI : Système d’information
SO : Système Opérant
Définition 2°
Le SI est l’ensemble des activités réalisées par des acteurs avec des moyens et selon des
règles précises dans un but déterminé. Il met en œuvre des ressources diverses et dispersées
(hommes, matériels, informations) pour produire un résultat défini concourant aux buts de
l’entreprise.
Domaines :
Processus :
Activités :
SI
Le critère de regroupement des activités sera donc un critère de cohérence autour d’une
préoccupation.
I – 2 METHODES DE CONCEPTION
A INTRODUCTION
La partie automatisable du SI peut faire l’objet de traitements interactifs (dialogues homme-
machine) et/ou transactionnels (réalisés par la machine).
La complexité des SI nécessite une méthode d’analyse et de conception, afin de mieux assurer
le développement des applications informatiques sous jacentes.
Les méthodes doivent être capables :
Réseau
Selon que l’on perçoit le SI (du point de vue fonctionnel, du point de vue systémique ou du
point de vue objet) et en fonction de la démarche de conception préconisée (décomposition
hiérarchique, approche bottom up ou top down), on peut classer les méthodes en génération :
- les méthodes d’analyse et de décomposition hiérarchique (approches cartésiennes)
qui correspondent à la 1ère génération développée dans les années 70.
- les méthodes d’analyse et de représentation systémique qui constituent la 2ème
génération développée dans les années 80
- les méthodes d’analyse et de conception qui constituent la 3 ème génération
développée dans les années 90
I – 3 –1 LE MODELE EN CASCADE
Ce modèle est une succession d’étapes allant de l’analyse des besoins à la réalisation
technique, sans modélisation réelle du système d’information.
Définition
des besoins
Conception
Implémentation
Tests
Utilisation
maintenance
I – 3 –2 LE MODELE EN V
Ce modèle est une variante du modèle en cascade. Il prend cependant mieux en
compte la notion de système et de sous système et contrôle mieux le déroulement des
étapes en cascade par une hiérarchie de tests.
Cependant la validation générale n’intervient encore qu’en fin de cycle.
Définition
Validation
des besoins
Conception Tests du
du système système
Prototype 1
Prototype 2
Prototype 3
I – 3 –4 LE MODELE TRIDIMENSIONNEL
Ce modèle a été introduit par la méthode MERISE. Il considère le développement
d’un SI selon 3 axes : l’axe décrivant le cycle de vie du SI, l’axe décrivant les niveaux
d’abstraction du SI, l’axe décrivant les phases de développement.
Le cycle d’abstraction
Niveau Conceptuel
Niveau Logique
Niveau Physique
Le cycle de vie
Etude préalable T1 T2 T3
naiss. dvpt. opérat.
Etude détaillée
Etude technique
Réalisation
Maintenance
Le cycle de développement
Le cycle de vie permet de planifier les évolutions du SI et d’organiser les changements. Le
cycle d’abstraction permet une certaine indépendance entre la solution conceptuelle et la
solution technique.
I – 3 –5 LA CONDUITE DU CHANGEMENT
La prise en compte des utilisateurs finaux dans le cycle de développement (un projet)
est faite dans le meilleur des cas à mi-parcours et de façon bien timide le plus souvent.
Aussi, cette insuffisance a-t-elle conduit à mettre sur pied cette méthodologie. La
conduite du changement est bâtie autour de 3 domaines essentiels :
- la gestion des ressources humaines,
- la communication,
- la formation
Cette méthodologie est appliquée tout le long du cycle de développement, à savoir : de
l’étude préalable à la phase opérationnelle de l’application. Elle requiert une équipe de
personnes compétentes dans chacune des 3 domaines suscités.
Le séquencement des principales phases d’exécution de cette méthodologie se
schématise1 comme suit :
1
Tableau extrait du site Internet: www.ab2i.com
.
Conduite du changement Cycle de développement Conduite du changement
(Projet)
LA FORMATION LA COMMUNICATION
La préparation La préparation
cadrage cadrage
Pourquoi, vers qui, Pourquoi, vers qui, sur
ressources, quand, Etude préalable quoi, quand, comment,
comment, logistique ? Expression des besoins ressources
Analyse des besoins
Plan de formation Cahier des charges Plan de communication
Enjeux, contenu, Spécifications détaillées Enjeux, contenu, modalités
modalités, date clés,
séquencement de chaque
module
La conception La sensibilisation
Conception détaillée Réunions d’information
Fiches de représentation, Réunions d’échanges,
cahiers des spécifications Réalisation messagerie électronique,
des supports Développements Intranet, journaux internes
informatiques Tests techniques
Tests unitaires et « 2 à 2 »
Réalisation des supports
Supports stagiaires,
supports d’évaluation,
outils pédagogiques
adaptés et testés
Ainsi, le management a besoin d’avoir une appréciation et une compréhension de base des
risques et contraintes liées aux technologies de l’information afin de mettre en place des
directives efficaces et des contrôles adéquats.
Pour ce faire, il est indispensable d’avoir une bonne structure des objectifs de contrôle de
l’information.
Informations Critères
Efficacité
Ressources
Efficience
informatiques Confidentialité
Intégrité
o Données Disponibilité
Concordance ?
o Systèmes d’application Conformité
o Technologie Fiabilité
o Installations
o Personnels
o
La classification retenue est fondée sur l’observation d’une théorie selon laquelle il existe
essentiellement 3 niveaux de préoccupation dans la gestion des ressources informatiques. Le
plus bas niveau, les activités/tâches, ensuite les processus qui sont un ensemble d’activités et
de tâches, les processus regroupés en domaines.
L’outil d’audit et de contrôle «COBIT», outil orienté à la gestion, définit 4 domaines d’audit
et de contrôle dans l’organisation d’une entreprise :
- PLANIFICATION ET ORGANISATION
Ce domaine couvre la stratégie et les tactiques et vise à identifier le moyen optimal
pour que l’informatique puisse contribuer à remplir les objectifs de l’entreprise. Par
ailleurs la mise en œuvre du plan stratégique doit être planifiée, communiquée et gérée
selon différentes perspectives.
- DISTRIBUTION ET SUPPORT
Ce domaine touche à la fourniture des services nécessaires qui vont des opérations
traditionnelles concernant les aspects de sécurité et de continuité, jusqu’à la formation.
Ce domaine inclut le traitement des données par les systèmes d’application.
- SURVEILLANCE
Tous les processus informatiques doivent être régulièrement évalués pour vérifier leur
qualité et leur conformité vis à vis des exigences de contrôle.
Ce domaine concerne ainsi particulièrement la surveillance par le management du
processus de maîtrise et d’assurance indépendante de l’organisation. Le résultat est
assuré par l’audit (interne ou externe), ou obtenu par d’autres sources.
o Données
o Systèmes d’application
o Technologie Acquisition et
o Installations mise en place
o Personnels
Le modèle des données décrit l’ensemble des états possibles du SI. Le MCD est une
représentation statique du SI en offrant une « photo » de la réalité dès que celle ci se modifie.
Une propriété (attribut) est l’information élémentaire (simple) prise sur une entité.
Ex : code_étudiant, nom_étudiant,
Date_naiss_étudiant sont des propriétés de l’entité étudiant et représentées
comme suit :
Etudiant
- code_étudiant
- nom_étudiant
- date_naiss_étudiant
Ex : soit l’entité « étudiant » munie des propriétés code, nom, prénom, étudiant,
date de naissance renseignée comme suit :
Formalisme : Une clé est toujours soulignée et en tête de liste des propriétés
Etudiant
- code_étudiant
- nom_étudiant
- date_naiss_étudiant
Une relation est la prise en charge par le SI de l’existence d’une association entre des
entités (objets).
Ex : Georges étudiant à l’UFR suit les cours d’ingénierie des systèmes d’information.
Etudiant Cours
suivre
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
Ex :
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
Exercices :
1. Nommer un le SI du Modèle ci-dessous :
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
(1,1)
Classe
- code_classe
- libellé_classe
Ex :
Règle de gestion 1 : tout étudiant d’une classe suit au moins un cours
Règle de gestion 2 : tout cours est suivi dans au moins une classe
Règle de gestion 3 : tout étudiant d’une classe à l’autre peut suivre différents
cours.
Etudiant
(1,n)
- code_étudiant
- nom_étudiant Cours
- date_naiss_étudiant Suivre (1,n)
- code_cours
- libellé_cours
Classe
- code_classe (1,n)
- libellé_classe
o Les règles de gestion expriment les contraintes d’intégrité qui représentent les lois
de l’univers réel du SI.
Une contrainte d’intégrité porte sur une propriété, une entité ou une relation. Elle peut
être dynamique ou statique.
Les contraintes d’intégrité statiques expriment souvent des règles de calcul.
Ex : un étudiant ne peut être rétrogradé d’une classe; l’âge d’un individu ne peut que
croître.
On note : A B
Ex :
Père (1,n) Etre (1,1) Fils
- code_père - code_fils
- nom_père - nom_fils
- …. -…
● a b+c a b et a c (projection)
● a b et a c a b+c (additivité)
● a b et b c a c (transitivité)
Ex
(code_étudiant, nom_étudiant, date_naiss_étudiant, ...) en 1ère FN
(code_étudiant, code_classe, code_cours, ...) en 2ème FN, 3ème FN
Illustration
Légende
Clé
1ère FN propriété
df
2ème FN
3ème FN
Ex :
Num_étudiant, Code_étudiant
Matière, Module
Tva, Taxe
Ex :
Réception Réceptionnée
Règle de calcul : Ressortir les règles de calcul et les intégrités liées à chaque
propriété.
Ex :
Client Administrer
Commande refusée les ventes
(0,n) (0,n)
(1,1)
chez
Livraison (1,1) provoque
euue
- code_livre
- lib_livraison
II – 2 –1 LA GESTION DU TEMPS
Dans un modèle, la date est représentée soit sous forme d’entité soit sous forme de
propriété d’une relation. Les 2 formes peuvent exister dans un même modèle.
quand la date est une caractéristique d’une entité, alors la date est propriété de
l’entité.
Ex :
Livraison Facture
- code_livr - code_fact
- date_livr - date_fact
Ex :
Homme Marier Femme
- code_hom - code_fem
- nom_hom Date_mariage - nom_fem
- code_hom - code_fem
- nom_hom - nom_fem
Ex : imaginons qu’on veuille garder en mémoire, les différentes classes d’un élève
sur les 3 dernières années :
- code_étudiant - code_cours
- nom_étudiant Année_sco - libellé_cours
- date_naiss_étudiant
Ex : le cas de la coloration des vols d’une compagnie aérienne qui distingue 3 types
de vols : orange, blanc, vert où la coloration dépend du vol et du jour. Un même vol
peut être orange le lundi et vert le mardi
- num_vol - Jours_sem
couleur
Mettre à la place de l’entité Jour l’entité Date est erroné et lourd. En effet :
- le modèle n’indique pas qu’un vol a toujours la même couleur pour un jour
de la semaine
- lourd car pour tous les jours de l’année, on aura à remplir les couleurs du vol
- le système ne dit pas qu’on a une même couleur le même jour.
En résumé
On utilise l’entité (Date) temps dans les 2 cas suivants :
- participation à l’identification d’un événement représenté par une relation.
- Expression de contrainte entre les données et le temps.
(1,n) (1,1)
Client Faire Appel
- code_client - num_appel
- nom_client
(1,1)
Date
- date_appel
Une erreur fréquente consiste à créer une relation à 3 pattes dont seulement 2 sont
connues lors de l’insertion d’une occurrence de la relation, la 3ème patte est connue
ultérieurement.
On a souvent :
Le cas où la relation cache en réalité 2 relations de sens différents
Le cas où l’on a une relation qu’on pourrait appelée alternative (soit a, soit b)
Ex : les professeurs interviennent dans une U.V. Les étudiants sont inscrits dans une
U.V
(1,n) (1,n)
Professeur Inscrire U.V
- code_prof - num_uv
- nom_prof (1,n)
Etudiant
- code_étud
On peut bien avoir une relation à 2 pattes (prof, u.v) et ultérieurement avoir des
étudiants inscrits dans cette U.V. On obtient alors:
Professeur U.V
Dispenser
- code_prof 1,n 1,n - num_uv
- nom_prof
1,n
Etudiant
- code_étud
De façon intuitive dans le cas de « l’alternative », par exemple, un contrat lie soit un
individu soit une personne morale; l’on pourrait modéliser comme suit:
Personne Société
Inscrire
- code_pers - code_soc
- nom_pers 1,n 1,n
1,1
Contrat
- num_cont
Ce qui est erroné. Il s‘agira dans ce cas de définir une propriété dans l’entité
Adhérent dénommé typeadh qui aura pour valeur personne physique ou personne
morale. On obtient le modèle correct ci-dessous :
Adhérent Contrat
1,n Avoir 1,1
- code_adh - num_cont
- nom_adh
- typeadh
Dans une relation réflexive, il faut donner un sens à chaque partie de la relation. En
effet les cardinalités peuvent être différentes dans chacune des cas.
Ex :
A pour enfants
(0,n)
Personne
A pour filiation
- code_pers
- nom_pers
- …..
(2,2)
a pour parents
II – 2 –4 CONTRAINTES D’INTEGRITE
Le repérage et la représentation des contraintes d’intégrité sont importants car d’une part ils sont
déterminants dans le choix des clés lorsque l’on transforme le modèle de données en fichiers physiques,
d’autre part ils obligent le concepteur à affiner son analyse.
Les contraintes d’intégrité font apparaître les notions non visibles du MCD : Elles
renforcent les règles de gestion.
(1,n)
Commande
- num_cmde
Dans un tel schéma rien ne dit que pour un couple (produit, commande) on ait plusieurs
fournisseurs.
Si l’on veut montrer qu’à toute ligne commande tout couple (produit, commande) correspond
un même fournisseur on a :
En effet, soit un code produit composé du code fournisseur et d’un numéro d’ordre
présente plusieurs inconvénients :
En fait, choisir une politique de codification des identifiants en tenant compte des
notions suivantes : le sens que referme cette codification, le coté pratique de celle-ci.
III – 1 CONCEPTS
L’organisation logique (composition des fichiers et les liens entre eux) est indépendante de
l’organisation physique (disposition des fichiers sur support). Cette indépendance permet de
changer les unités de stockage sans modifier les programmes.
D’où la nécessité :
- de disposer de systèmes de gestion évolués qui puissent faire face à des traitements
complexes et variables au cours du temps
- d’isoler au besoin les programmes des matériels, grâce à l’évolution technologique
et logiciel
- de faciliter indépendamment les changements dans le temps de la description
physique (méthodes d’accès, types de supports de données, …) comme de la
description logique (ajout ou suppression de liens, ajout de nouveaux fichiers, …)
Les modèles navigationnels (hiérarchiques et réseaux) avec leurs fortes contraintes
physiques, car l’accession aux données impose la définition d’un chemin, font leur apparition.
Le modèle relationnel apparaît ensuite et est marqué par une réelle indépendance physique
des données et est basé sur la théorie des ensembles.
Le présent cours se focalisera uniquement sur le modèle relationnel.
Fichier A Fichier B
- code_A
- nom_A - code_B
- code_B - nom_B
A B
Relation
- code_A Propriétés - code_B
- nom_A - nom_B
Ex :
A 1,n 0,1 B
Relation
- code_A - code_B
- nom_A - nom_B
Le langage des requêtes sur la base de données mise en place s’appuie sur les opérateurs
minimaux de l’algèbre relationnelle que sont :
- la projection
- la restriction
- la jointure
- la différence
- l’union
- l’intersection
La projection
Permet de ne conserver que certains attributs (propriétés) d’une table en éliminant les
enregistrements en doubles
La restriction
Permet de ne conserver que les enregistrements qui satisfont à une condition.
La jointure
L’opération de jointure fonctionne sur 2 tables possédant au moins un attribut commun. Il
consiste à créer une troisième table dont la structure de l’ensemble des attributs des 2 tables et
dont les enregistrements sont ceux qui satisfont la condition.
La différence
Fonctionne entre 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de
même structure dont les enregistrements sont ceux qui appartiennent à la 1ère table diminuée
de ceux qui appartiennent à la seconde table.
L’union
Fonctionne sur 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de même
structure composée de l’ensemble des enregistrements des 2 tables de départ à l’exclusion
des doublons (enregistrements identiques).
L’intersection
Fonctionne sur 2 tables de même structure. Elle consiste à créer une troisième table de même
structure composée de l’ensemble des enregistrements appartenant simultanément aux 2
tables de départ.
Ex :
Client Ville
- code_clie 1,1 Résider 0,n
- code_ville
- nom_ clie - nom_ville
On ne doit avoir un client qui réside dans aucune ville. Il faut donc toujours
associer à un client une ville.
Le formalisme du MCD exprime ce qui est proscrit à savoir un client sans ville. Par
contre, il est muet pour spécifier les règles de transition du MCD.
Aussi, ne pourrions-nous exprimer dans le formalisme Entité/Relation les règles
suivantes :
Seuls les clients résidant sur le territoire ivoirien sont concernés.
Seuls les clients résidant dans les villes de 25.000 habitants sont concernés ;
Ces règles prescrivent la condition nécessaire pour que la base passe d’un état n à un
état n+1, tout en respectant les règles du modèle des données.
Deux logiques complémentaires concourent à la modélisation du SI. Le MCD, en
proscrivant, exprime des contraintes statiques, le MCT, en prescrivant les règles de
transition, exprime les contraintes dynamiques.
Ex :
R2 : exprimée dans le MCT, une insertion dans la base de données se fera si les règles
prescrites sont respectées.
En résumé : c’est en s’appuyant sur les attentes conceptuelles que l’on bâtit le MCT,
qui est la représentation des éléments les plus stables dans un système de traitement.
Ce qui nous amène lors du découpage du système de traitement à nous poser la
question suivante : le découpage est-il organisationnel ou conceptuel ?
Toutefois, il n’est pas toujours aisé de tracer une ligne de partage entre
l’organisationnel et le conceptuel.
Ex: le client doit appeler plusieurs fois pour avoir quelqu’un de disponible afin de
poser son problème.
Si d’aventure les ressources étaient illimitées (personnes disponibles), le client serait
pris systématiquement en compte.
Ex :
J-60 Service des concours Service informatique
Dossier
inscription
Analyse dossier
Dossier inscription
analysé Saisie dossier
A Dossier
c enregistré
c
u
s
é Convocation
J-30
d
Candidat
e
convoqué
r
La critique du système
é
montre qu’il y a une infinité de variantes organisationnelles
(sur le qui, quand, ccomment).
e
p
t
Médard Wah, Consultant i en OSI 36
o
n
Ingénierie des Systèmes d’Information Merise
Candidat
demandeur
Passage examen
Candidat Pondération
noté Jury
Classement
Candidat
classé
La mise à jour de la base se fait lors des traitements par insertion, suppression
d’occurrences d’entités ou de relations, la mise à jour de propriétés.
Les notions d’évènements entrants, d’évènements sortants sont essentielles. Les
évènements entrants ont la propriété de mettre à jour la base de données.
Ex :
Un client exprime son besoin à la société Segma.
Livraison de marchandise à un client
Un événement est formalisé comme suit :
Nom_évènement
● Opération
Une opération (traitement) est un ensemble d’actions accomplies par le SI en réaction à un
événement ou à une conjonction d’évènements. Cet ensemble d’actions est ininterruptibles,
c‘est à dire non soumis à l’attente de nouveaux évènements, obéit à des règles pour produire
toujours un ou plusieurs évènements.
R1 R2 ………….Rn
NB : Entre 2 opérations il doit exister une attente conceptuelle sinon la 2ème opération devrait
faire partir de la 1ère (car une opération est une suite ininterruptible d’actions)
● Synchronisation
La synchronisation d’une opération est la liste d‘événements qui doivent aboutir avant de
déclencher l’opération et qui sont reliés par une proposition logique (faite de OU et de ET),
traduisant les règles de gestion que doivent vérifier les événements pour déclencher les
actions.
Une synchronisation est formalisée comme suit :
a b c
Schéma de fonctionnement
E1 ….
E2 En Evènements entrants
……
Logique Synchronisation
(Règles d’activation)
Nom_action Opération (traitement)
……..
E’1 E’1 E’n Evènements sortants
IV –2 –2 IDENTIFICATIONS
Construire un MCT nous amène de prime a bord à :
● découper le SI en domaines, en processus, en activités/tâches (Cf. théorie des SI);
● identifier les règles de gestion;
● faire l’inventaire des événements (messages)
● identifier les opérations (traitements)
Découper le SI
Ex. SI : Processus vente.
facture rupture
Tâche 3
demande de
préparation
Approvisionner
préparation faite
période
préparation approvisionnement
Préparer
commandes
livraison
commande incomplète
Tâche 2
PROCESSUS VENTE
Il est à noter que toute opération sujette à une condition avant son exécution fait
l’objet d’une règle de gestion si toute fois l’opération est pertinente pour le
modèle de traitement.
Ex: dans une gestion du personnel, la naissance d’un enfant d’un employé donne
lieu à une prime et à l’octroi de congé (événement important le SI).
L’enfant scolarisé, pour avoir eu la moyenne de 10 passe en classe supérieure.
Evènement non significatif pour le SI quand bien même il y a une conditionnalité.
Processus vente
Client
Évènements Externe/Interne
Identifier ensuite les évènements existant entre les différentes activités possibles du
SI. Évènements Interne/Interne
Gestion
commandes
Client approvisionnement
Évènements Interne/Interne rupture
Gestion
Approvisionnement
s
Processus vente
Identifier dans une activité donnée, les évènements échangés entre les différentes
tâches. On pourra qualifier cet évènement de Intra/interne. Cette approche conduit
indubitablement à l’élaboration du graphe des flux (schéma SI).
La matrice des flux est la représentation matricielle (sous forme de matrice) du
graphe des flux.
sur la ligne d’un processus (tâche) ou d’un événement, c‘est l’ensemble des flux
qu’émet le processus, ce qui constitue sa mission.
sur la colonne d’un processus (tâche) ou d’un événement, c’est l’ensemble des flux
que reçoit le processus pour accomplir sa mission.
vers Gérer Préparer Approvisionner Client
commandes commandes
de
Gérer demande de rupture confirmation,
commandes préparation refus, facture
Préparer préparation commande livraison
commandes faite incomplète
Approvisionner période
préparation
approvisionnement
Client commande
Ce tableau permet ainsi de faire apparaître des lacunes éventuelles que l’on comble
en revenant au graphe des flux et réciproquement.
R4
Le regroupement des évènements se fait au sein d’une opération sur la base des règles
déclenchant l’opération.
Commander
E
B C D
APPRO.
F
G
Préparer
H K
I
Facturer
Remarques :
● La vérification de la pertinence du découpage des opérations consiste à s’assurer
que:
- les attentes conceptuelles,
- la volonté de ne pas mêler au sein d’une même opération des actions
appartenant à des processus différents.
- la mise en évidence de processus coopérants
sont les seuls guides pour l’élaboration du MCT.
● Lors de son exécution, une opération converse avec le MCD à plusieurs niveaux :
- événements entrants,
- événements sortants,
- interprétation des traitements par rapport aux données.
● Une opération ne traite que d’une occurrence d’un événement à la fois. Autrement
l’exécution des différents événements se fait l’une près l’autre, jamais
simultanément.
Confirmer commande
Solvable
Non solvable
Rupture
Commande
confirmée Refus
Demande de
préparation
Evènements en présence :
o entrants : commande
o sortants : Commande confirmée, Demande de préparation, Rupture, Refus
Règles d’émission
RG1 : une commande est traitée si le client est solvable.
RG2 : dès que le stock mini est atteint, une demande de réapprovisionnement
est faite.
Traitements sur la base de données
Début
Seuil = Constante (par exemple montant_autorisé/10)
Compte_client = montant_autorisé
Tantque Compte_client > Seuil (solvable)
Faire
si stock non nul alors confirmer commande et préparer demande
sinon déclarer rupture finsi
montant_autorisé = compte_client – montant_facture_commande
Finfaire
refus
Fin
IV –2 –3 CONSTRUCTION DU MCT
Affirmer que le MCT est définitif, c’est vérifier principalement:
- que tous les parcours dans le graphe des flux représentant le MCT sont
possibles. Les synchronisations, règles de gestion, sont respectées.
- qu’un processus transforme un évènement initial en évènement résultat; il
conviendra de vérifier si certaines occurrences d’un évènement initial
peuvent ne jamais atteindre l’état final et restent dans un état intermédiaire.
Ex :
Commande
Confirmer commande
Solvable
Non solvable
c a b d
Approvisionnement
(a et b) ou (c ou d)
Préparer commande
Préparation
Commande Livraison faite
incomplète
Facturer
Toujours
Facture
Répondre à ces questions, revient à distinguer dans une opération les évènements
entrants et ceux sortants. L’on peut dire à priori que les évènements entrants mettent
à jour la base et les évènements sortants sont produits par la base.
Le :
Où Lieu (poste de travail)
Quand Déroulement dans le temps de l’opération (début/durée)
Qui Le responsable
Quoi Le traitement (automatique ou manuel)
Le formalisme étant le même que celui du MCT, nous illustrerons le MOT à travers une
démarche pratique de construction.
NB : le plus souvent, le MCT se produit avec des notions de Quand, Durée, Responsabilité en
plus. Ce qui conduit des fois (ce qui n’est pas juste d’ailleurs) à glisser des notions
d’organisations dans le MCT. Cela n’a rien à voir avec les attentes organisationnelles.
Ex :
Le contrôle de conformité de produits avant signature de la reconnaissance de dette.
En effet, c‘est une notion purement organisationnelle car on peut bien signer la
reconnaissance de dette et au moment de la réception des produits, s’assurer de la
conformité. Bien dans le MOT et non dans le MCT.
V – 2 REGLES D’ORGANISATION
Des choix d’organisation sont effectués, desquels découlent certaines règles fixant les
orientations générales.
En d’autres termes, une règle d’organisation est une expression de l’organisation mise en
place en termes de poste de travail, nature du travail et de chronologie. La mise en place d’une
organisation satisfaisante est un travail capital dans la réussite d’un projet.
Dans cette phase, le concepteur devient plus organisateur où son imagination et son
expérience sont mises à rude épreuve pour définir les règles de l’organisation optimale.
Ex : étude de cas :
RG1 : le service achats et les magasins sont équipés de micro-ordinateurs compatibles
pouvant s’échanger des disquettes.
Détermination des PF
Tableau des PF : Processus Approvisionnement
ou
Edition propositions
PF1
Toujours
Disquette
Propositions de
Cmdes émises
PF3
Propositions de
Cmdes éditées
Toujours
Proposition
annotées et
complétées
... Acheteu
r
CONCLUSION GENERALE
La méthode d’élaboration du SI consiste :
1. Repérer les évènements (messages) échangés entre le domaine étudié et l’extérieur.
Rappelons qu’il s’agit uniquement de prendre en compte les évènements conceptuels.
Pour des systèmes de grande envergure, il est conseillé d’adopter une approche
descendante qui consiste à découper le SI en domaine, en processus…
2. Repérer les processus internes au domaine et mettre en évidence les évènements
échangés entre processus. Une manière commode de repérer les processus, consiste à
s’appuyer sur les notions d’événement initial. En effet un processus est un système
transformant un événement initial en événement final. Les opérations du processus
assurent cette transformation par étapes successives.
3. Modifier les propriétés portées par les évènements
Les propriétés provenant de l’extérieur doivent impérativement comprendre :
Les propriétés nécessaires à la mise à jour de la base d’information
Les propriétés permettant d’identifier les entités ou les relations mettre à jour
4. Etablir le modèle conceptuel de données
Faut-il à ce niveau établir le modèle de données ou celui de traitements ?
Une des raisons pour commencer par le modèle de données est son caractère
globalisant par rapport au traitement.
En effet, les différents domaines d’une organisation partagent souvent les mêmes
propriétés, par contre, leur système de traitement est particulier ;
Le système de données constituant une ressource commune, globale et fédératrice de
tous les domaines, il est préférable de commencer par établir celui-ci, puis construire le
système de traitement. La cohérence des deux systèmes est ensuite vérifiée lors de la
validation des données-traitements.
La Wan & CO est une PME spécialisée dans la vente à crédit de marchandises à des
personnes appartenant à des sociétés de la place. Pour ce faire, elle a besoin d’informations
suivantes, concernant ses clients : le numéro de la carte d’identité, le numéro de compte
bancaire, la société dans laquelle travaille le client, le salaire mensuel, la situation
matrimoniale, le nom du (de la) conjoint (e).
Le crédit contracté par le client auprès de la société Wan & CO s’explique par le fait que
cette entreprise après avoir recensé les besoins de ce dernier, passe commande et achète les
marchandises auprès d’un fournisseur. Dès réception de la facture fournisseur, la société Wan
& CO rédige une reconnaissance de dette sur laquelle figure la référence de la lettre, le
montant du crédit majorée de 20% du montant TTC de la facture fournisseur, ainsi que la date
de signature légalisée des deux parties. Il est à noter que le client s’acquitte de sa dette, en
versant des loyers mensuels déterminés à partir du montant du crédit divisé par la durée (en
nombre de mois) du crédit.
Il est clair que sur une facture, peuvent figurer plusieurs marchandises sur lesquelles sont
appliqués des taux de taxe différents. Le loyer mensuel ne doit pas excéder 30% du salaire du
client.
N° facture
Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan
Montant TTC
La Direction de la société Agri_wan, veut se doter d’un outil de gestion des parcelles
d’ananas et autres pour un meilleur suivi :
- des protocoles d’accord,
- de la production des parcelles,
- de la consommation des produits phytosanitaires,
- des exportations,
- du solde par parcelle,
- de l’encadrement des parcelles.
En effet, la société Agri_wan commercialise l’ananas, la banane et autres fruits vers les pays
d’Europe en général et singulièrement vers la France.
Aussi, gère – t – elle ses plantations propres, ainsi que celles des planteurs qu’elle a en
location pour une production donnée. La société Agri_wan peut aussi racheter la production
d’une parcelle appartenant à un planteur, auquel cas une avance est accordée à ce dernier. Un
protocole d’accord lie la société au planteur. Le responsable mentionné dans l’accord, est
chargé d’encadrer le planteur sur la ou les parcelles concernée(s) par le dit accord. Dans la
phase de production, le planteur fait l’hormonage de la parcelle, qui consiste à utiliser certains
produits phytosanitaires sur les plants (d’ananas) et 150 jours plus tard, fait la coupe.
L’ananas produit, peut être de petit, moyen ou gros calibre. Les ananas sont mis dans des
emballages dont une dizaine a été recensée. Un emballage contient les produits de même
calibre. Un camion de transport est chargé d’acheminer la production jusqu’au quai fruitier
pour exportation. Le camion ne peut quitter la plantation qu’au vu d’une lettre de voiture. Les
cartons (emballages pleins) sont mis sur des palettes avant d’être chargés sur un navire. Une
palette contient 64 cartons. Plusieurs navires se chargent du transport à destination des
différentes villes d’Europe.
Règles de calcul
RC01 : Somme perçue d’avance = P.Uproduit x Qtéproduit ,
RC02 : Poids bruttotal = Tare x Nombre d’emballage,
RC03 : Nombre de report = Nombre prévu - Nombre réalisé,
Travail à faire
Le centre Médico-social MUKENGE est un centre hospitalier privé. Dans le cadre de ses
activités, offre des services en médecine générale, en gynécologie obstétrique, en soins
d’infirmerie. Il dispose en outre d’un centre de radiologie spécialisé dans
l’électrocardiogramme, l’échographie. Un laboratoire d’analyse et d’une pharmacie complète
sa gamme de services.
La direction du centre veut informatiser, sous les recommandations d’un cabinet d’Audit, ses
différentes activités (médicale, pharmaceutique, administratif, comptable, paie, …).
Aussi s’attache-t-elle les services d’un cabinet Conseil qui devrait dans un premier temps
rédiger le cahier des charges et dans un deuxième temps élaborer le dossier d’analyse
fonctionnelle. Le choix d’acquisition de progiciel intégré ou de développement spécifique fera
l’objet d’une étude ultérieure. L’application doit permettre le suivi médical des malades à
savoir les différentes prestations dont ont bénéficiées les malades (consultations,
hospitalisations, radiographies,…). Connaître les médecins qui les ont suivis. Le suivi des
ordonnances prescrites par malades et par médecins. Toutes les prestations sont payantes. Les
consultations, l’achat des médicaments et toutes les radios sont payantes dès réception du
patient. L’hospitalisation n’est possible que lorsque le patient a déposé une caution de
100.000 FCFA. Le prix de la consultation varie de 2000 à 8000 FCFA selon que le malade est
reçu par un généraliste, un spécialiste ou un professeur agrégé. Le malade a le choix du
médecin dans la mesure du possible. Passé le délai de 15 jours, tout patient doit payer à
nouveau la consultation.
Le malade peut bénéficier d’une réduction de 40% des prix pratiqués dans la pharmacie du
centre sur présentation des ordonnances que lui auront délivrés les médecins du centre. Les
médecins vacataires perçoivent un bonus de 2000FCFA par patient consulté. Le système doit
permettre en outre au médecin d’avoir en ligne l’historique du patient sur les 6 derniers
mois et d’éditer automatiquement un ticket, une facture en fin de prestation…
La direction veut connaître en temps réel, les entrées, les sorties des articles gérés par la
pharmacie. Les quantités disponibles de chaque article. Les retours d’article sont autorisés par
le système uniquement dans les cas suivants : l’utilisation en interne des produits ou un client
ayant été servi par erreur. Le calcul automatique du seuil d’approvisionnement doit tenir
compte du type de produit. En effet, pour les produits saisonniers, le seuil est obtenu à partir
de la moyenne de vente des 12 derniers mois. Tandis que pour les produits courants, le seuil
s’obtient sur la moyenne des 3 derniers mois divisée par 2. L’application doit éditer une liste
de produits à commander. Après inventaire, l’on doit pouvoir valoriser les produits invendus.
Cette valorisation doit se faire soit au coût standard, soit au coût moyen pondéré, soit par
FIFO.
Les inventaires tournants et permanents devraient être possibles. Les critères de sélection pour
ces inventaires portent sur des articles ou sur des zones géographiques. Le système devra
indifféremment gérer toutes les unités de mesure possible d’un article.
Les achats des produits pharmaceutiques sont passés au moyen de commandes adressées aux
fournisseurs (PSP, CIPHARM , LABOREX, GOMPCI, PHARMACIES de la place,
Laboratoires). Les fournisseurs livrent les produits accompagnés de bons de livraisons et de la
facture. Les commandes passées à la PSP se font le 1er et le 16 de chaque mois (jours
ouvrables). Le PSP livre 15 jours plus tard.
Les autres fournisseurs livrent dans la journée, après avoir reçu le bon de commande. Le
règlement des factures se fait 30 jours après, dès réception de la facture pour le cas de la PSP.
Les autres fournisseurs sont réglés dès réception de leurs factures. Le mode de règlement dans
tous les cas se fait par chèque, virement bancaire pour des montants supérieurs à 100.000
FCFA et par espèces pour des montants de moins de 100.000FCFA.
Le centre Médico-social MUKENGE vend ses produits aux patients du centre, aux
personnels mais aussi aux personnes n’ayant fait l’objet d’aucune consultation au centre. Les
produits sortis pour l’utilisation interne, seront facturés au prix d’achat à l’administration et
payés toutes les fins de mois. Le règlement de la vente à la clientèle se fait au comptant au vu
d’un ticket de caisse remis par l’agent en charge. La mise à jour du stock et les opérations
comptables sont faites en temps réel. Le système devra gérer les délais de péremption de sorte
à éviter la vente ou l’utilisation des produits périmés.
Le système devra permettre une génération automatique des écritures comptables depuis les
différents processus déclinés. Les seules opérations de saisies manuelles autorisées devront
être les opérations diverses. Les états comptables, journaux, grand livre, balance,… devront
être édités.
Travail à faire
La société Tiéssé Financial & co, est spécialisée dans le crédit-bail mobilier. Cette activité se
définit comme une opération de location de biens d’équipement de matériels ou d’outillage
spécialement achetés en vue de cette location par des entreprises qui en demeurent
propriétaires, lorsque ces opérations quelle que soit leur dénomination, donnent au locataire la
faculté d’acquérir tout ou partie des biens loués moyennant un prix convenu, tenant compte,
au moins pour partie, des versements effectués à titre de loyer. Un contrat de crédit-bail
mobilier est un contrat de nature financière :
- Le locataire a le libre choix du matériel et du fournisseur ;
- Le contrat a une durée déterminée ;
- Le total des loyers et la Valeur Résiduelle (V.R) assurent le remboursement des
capitaux investis par la société Tiéssé Financial & co, dans l’achat du matériel loué et
la rémunération de ceux-ci.
La société Tiéssé Financial & co a la particularité de traiter uniquement avec des personnes
morales (ou assimilées à l’exception des administrations) ayant leur compte commercial
domicilié dans une des banques commerciales de la place. La garantie de bonne fin des
opérations réalisées par la société Tiéssé Financial & co est assurée dans le cadre d’une
convention signée avec toutes les banques de la place. Tous les matériels neufs à usage
professionnels sont finançables.
La société Tiéssé Financial & co propriétaire du bien, finance l’intégralité de ce bien, taxes
comprises, à la vue du bon de commande et de la facture fournisseur, quand bien même le
matériel est à disposition du client.
La détermination du loyer tient compte de :
- La durée ;
- L’option d’achat ;
- L’articulation du barème.
Le choix du barème à proposer à un client dépend des critères habituels en matière de
financement (montant, nature du matériel, trésorerie et capacité bénéficiaire du futur locataire,
risques présentés par l’opération).
Les loyers sont généralement mensuels ou trimestriels, et payables à terme à échoir
(d’avance) par le mode de prélèvement sur le compte tenu par la banque du client. Les loyers
peuvent être exceptionnellement semestriels ou annuels, notamment pour les opérations
traitées par les agriculteurs. Les loyers sont hors taxes majorés de la TVA (18%).
A la fin du contrat, le locataire a le choix entre trois solutions :
- Acheter le bien (pour sa valeur résiduelle contractuelle);
- Poursuivre la location (avec fixation de nouveaux loyers);
- Restituer le matériel (dans un état normal d’entretien et d’usure).
La société Tiéssé Financial & co incite le locataire à lever l’option d’achat en fin de location,
en fixant la V.R à 5% du prix initial hors taxe du matériel ; 1% pour les matériels
informatiques ou matériels de bureau par exemple. Le crédit-bail est accordé à la vue de
certaines garanties et sa mise en place suit un schéma bien précis.
Travail à faire
1. Faire le diagramme des flux du Système d’Information
2. Donner les règles de gestion du MCD
3. Etablir le Dictionnaire de données
4. Construire le MCD
5. Etablir le MLD
6. Construire le MCT
Travail à faire
Etablir les modèles suivants du SI :
- le modèle conceptuel de données,
- le modèle logique de données relationnel
- le modèle conceptuel des traitements
Documents fournis
- Extrait du registre d’appel,
- Extrait de la liste des secteurs,
- Liste des activités
- Modèle du contrat d’adhérent,
Registre d’appel
ADHER SERVICE
C
COON
NTTR
RAATT D
DEE SSEER
RVVIIC
CEE N°1234 - 01
ADHERENT : N° 1234
NOM/RAIS-SOC : ………………………………………………………………….
ADRESSE :…………………………………………………………………..
…………………………………………………………………...
…………………… …………………….
DATE : ………..
La société Dagbo & associés veut s’informatiser. Aussi, se présente-t-elle comme suit :
Définition des activités
BOISSON
L’activité consiste en l’achat, au stockage dans un endroit approprié, et à la distribution de
boissons.
Cette activité concerne deux sortes de produits :
Bière, Vins ;
Boissons gazeuses.
Les boissons sont conditionnées dans des casiers de 12 à 24 bouteilles.
GAZ
L’activité consiste en l’achat, au stockage et à la distribution de gaz domestique.
Elle démarre avec deux types de conditionnement : des bouteilles de 6Kg et de 12Kg.
POISSON
L’activité consiste en l’achat, au stockage dans les conteneurs de 20 pieds et à la distribution
de poissons frais (congelés) conditionnés dans des cartons.
On distingue trois poissons types :
Chinchard, Sardine, Maquereaux ; de grosse, moyenne et petites tailles, conditionnés dans de
emballages de 30 et 20 Kg sauf les Maquereaux mis uniquement dans des emballages de 30
Kg.
La capacité de chaque conteneur est de 500 cartons; un conteneur par type de poisson.
Circuits d’approvisionnement
BOISSON
La société SOLIBRA est la source unique d’approvisionnement.
GAZ
L’approvisionnement s’effectuera auprès des sociétés pétrolières et gazières de la place,
notamment : Mobil, Texaco, Shell, Total….
POISSON
L’approvisionnement se fera auprès des grossistes, ou des importateurs agrées.
Conditions et politiques
Les conditions d’achat et la politique de stockage et de distribution des produits sont les
même.
Les fournisseurs livrent à partir du bon de commande et sont payés 30 jours plus tard.
Un programme établi annuellement et susceptible de modification, assurera un
approvisionnement régulier.
Les clients peuvent être livrés à domicile ou se rendre à la société pour y être servis.
Structure des prix
La politique des prix pratiquée par la société Dagbo & associés tient compte de trois
paramètres :
Les charges d’exploitation ;
Des prix pratiqués par la concurrence
Le comportement tendanciel du marché.
Travail à faire
Construire le MCD
Bâtir la base de données (MLD)
Etablir MCT
De plus l’A.R. souhaite gérer un certain nombre de congé (maladie, maternité, formation…)
pour chaque agent.
Chaque congé sera décrit par son code congé (010, 020,…) et son libellé.
Enfin chaque agent occupe un poste (support budgétaire alloué) ; il est demandé de pouvoir
suivre aussi les différents postes occupés par un agent durant sa carrière. Chaque poste est
caractérisé par un grade et un numéro de référence. Le grade d’un poste peut être différent du
grade de l’agent.
La direction de l’A.R. décide dans un premier temps d’automatiser le processus de
recrutement de personnel.
La situation actuelle du processus de recrutement et la suivante :
- Après une procédure de concours, une liste de candidats admis est établie par le
service de recrutement (S.R.) et transmise à l’A.R. avec le dossier complet des agents
concernés.
- Celle-ci procède à l’enregistrement des candidats admis ainsi qu’à l’édition d’une
décision de recrutement pour chaque agent.
Chaque décision, identifiée par un numéro concerne un agent qui occupera un poste. Cette
décision comporte en général une date d’effet prévisionnel. Dans ce cas, un échéancier est
tenu à jour. C’est le document de prise de fonction qui permettra de rendre effective la
décision qui arrive à échéance.
Chaque décision éditée suit le circuit suivant :
- envoi à la Direction Centrale du Personnel (D.C.P) celle-ci contrôle l’existence
effective du poste et transmet ensuite la décision au service du contrôle financier
(SCF).
- Ce service vérifie tous les éléments financiers de la décision et attribue un visa qui
peut être :
- accepté (cas général),
- refusé (irrégularité constaté),
- différé (en attente d’éléments justificatifs).
- La décision est retournée à l’A.R.
- lorsqu’un nouvel agent prend ses fonctions dans son unité d’affectation, le responsable
de cette unité envoie à l’A.R. un avis de prise de fonction.
- Pour les agents n’ayant pas pris leurs fonctions, une liste hebdomadaire est envoyée à
la D.C.P. par l’A.R.
Documents fournis
1. Dossier individuel
2. Avis de prise de fonction
3. Liste des admis
4. Décision de recrutement
5. Extraits de liste
a. les grades
b. les unités
c. les qualifications
d. les congés
e. les diplômes
Nom organisme
Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan
Avis de prise de fonction
Le 20/01/2000
Liste des agents admis au recrutement
A.R : Abidjan-Cannebière
4. Décision de recrutement
Nom organisme
Wan & CO
16 rue la cannebière
Abidjan
Décision de recrutement
A COMPTER DU 01/02/2000
ET EST AFFECTE A L’UNITE : 0178 Service Informatique
RESPONSABLE : Mr Koffi Marcel
ADRESSE : 16 rue la cannebière
Abidjan
Abidjan le 03/02/2000
LE RESPONSABLE DE L’ADINISTRATION REGIONALE
CREDITS
Le crédit à moyen terme a une durée comprise entre 2 et 10 ans.
Le crédit à court terme a une durée comprise entre 0 et 2 ans.
Le Taux d’Intérêt (TI) est déterminé comme suit :
TI = TBB + Marge + CE où
Une période de franchise incluse dans la durée globale du concours peut être accordée au
client et ne doit pas excéder 2 ans.
Une taxe de 10% est appliquée sur la marge et une de 25% sur la CE.
La mise en place du concours (décaissements) est faite à la demande du client et peut être
partielle ou totale.
Les intérêts échus (IntEch) se calculent comme suit :
IntEch = (Encours * TI * Nbre de jours) / 360
Encours : montant(s) décaissé(s)
Nbre de jours : nombre de jours calendaires
Pendant la période de franchise, seuls les intérêts sont versés par le client.
Les remboursements sont mensuels, trimestriels ou semestriels selon les clauses du contrat.
Aucun remboursement n’est effectué si la mise en place du concours n’est pas terminée.
Tout concours accordé est signé par la Diallo corporation et le client en présence d’un
notaire et est automatiquement classé en catégorie A.
Quatre catégories permettent de connaître la tenue d’un prêt.
A : situation financière solide et documentation complète
B : situation financière normale mais la documentation a des insuffisances
C : détérioration de la situation financière avec des impayés
D : insolvabilité chronique.
PARTICIPATIONS
Toute prise de participation est limitée à 10% des fonds propres effectifs de la Diallo
corporation et ne saurait être supérieure à 25% du capital de l’entreprise.
Toute acquisition de titres devra faire l’objet de l’accord du Conseil d’Administration de la
Diallo corporation.
Les titres peuvent être acquis directement ou par le biais de la Bourse des Valeurs.
Toute cession de participation est faite par l’intermédiaire de la Bourse des Valeurs si
l’entreprise est cotée en bourse sinon les titres feront l’objet de recherche d’acquéreurs aux
meilleures conditions. Chaque type de participation fera l’objet d’une ouverture de compte.
Travail à faire
7. Construire le MCD du processus de gestion des crédits
8. Etablir le Dictionnaire de Données associé au MCD étudié
9. Bâtir la base de données (MLD) qui en découle.
10. Etablir MCT des processus de gestion
- de crédits
- des participations
- des DAT
La société Diaw & Cie confie au Cabinet Akani & Associé (2A), la gestion de ses ressources
humaines, précisément le recrutement et la formation de son personnel. Le Cabinet lance un
concours de recrutement des agents quand la société lui notifie par courrier (Cf. annexe1). Les
appels à candidature (un exemple en annexe2) concernent les employés en fonction qui désire
changer de poste en interne.
CONCOURS
Le candidat devra déposer un curriculum vitae, une lettre de motivation et remplir
naturellement les conditions de candidature. Les candidats retenus après analyse de leurs
dossiers sont contactés par téléphone et passent les épreuves écrites dans les locaux du
cabinet. Les meilleurs candidats à la vue des moyennes obtenues passent le premier entretient
au Cabinet 2A. L’ultime entretien avec le Directeur Général se fait dans les locaux de la
société Diaw & Cie. L’employé répondant à un appel à candidature doit être à cinq (5) ans au
plus de sa retraite.
N.B : Les tests ont lieu trois semaines après la première parution dans les médias à gros tirage
de la place. Le premier entretien suit deux jours après avoir informé le candidat de son
admissibilité. A la fin de cet entretien, il est signifié au candidat s’il doit poursuivre l’ultime
entretien avec le Directeur Général de la société Diaw & Cie dans trois jours. L’embauche
définitive du candidat a lieu dans le deuxième mois après le dernier entretien. L’employé
retenu après l’appel à candidature rejoint son poste d’affectation, deux semaines après la
proclamation des résultats.
FORMATION
Les besoins en formations peuvent provenir de l’employé, du Cabinet ou de la société Diaw
& Cie. Toute formation doit avoir l’accord de la direction générale. La formation ne concerne
que le personnel de l’entreprise Diaw & Cie. Le Cabinet 2A a en charge le suivi de la
formation des employés aussi bien en interne, en l’externe au Cabinet qu’à l’extérieur du
pays. Le Cabinet peut dans la mesure de ses compétences assurer des modules de formation.
Les formations sont caractérisées par le thème, la durée, la date de début, la date de fin, le
lieu. La formation est sanctionnée par une attestation, un certificat ou un diplôme
professionnel classique selon le type de formation dont a bénéficiée l’employé.
Travail à faire
ANNEXE 1
Abidjan, le 24 Juillet 2007
N°108 /D&C/DG
A Madame le Directeur Général,
Cabinet Akani & Associés
Veuillez recevoir par la présente, nos besoins en personnel pour les emplois
d’administrateurs de base de données et d’ingénieurs en informatique.
Le recrutement devra se faire sur concours dont les épreuves se dérouleront trois semaines
après l’annonce officiel dans les médias à grands tirages de la place. L’âge limite des
postulants est trente (30) ans inclus.
Le recrutement des candidats retenus dans nos effectifs est prévu pour le 1 er octobre de
l’année en cours.
Le Directeur Général
Oumar Diaw
ANNEXE 2
Diaw & Cie /Akani&Associés Abidjan, le 24 Juillet 2007
APPEL A CANDIDATURE
N° AA /07/ 07
Domaine : Administratif
Délai de candidature : 01/09/07
Adresse d’envoi des candidatures : Cabiné AA (Akani&Associés)/ 2è étage porte 01,
ATT. Mlle. AKANI
Tel. 22 01 24 80 / 22 14 48 17 Fax : 22 99 44 70
Forme de la candidature : Curriculum vitae + Lettre de motivation
FICHE DE POSTE
Intitulé : Expert chargé du Système d’Information Catégorie : C2 / C3
Mission principale :
Etablir, mettre en forme et maintenir le tableau de bord du Directeur Général.
Activités principales :
- Assure la maintenance des indicateurs figurant au tableau de bord du Directeur Général par :
* la proposition des évolutions (création, suppressions, modifications d’indicateurs) ;
* la prise en compte des évolutions après décision du Directeur Général (définition des
indicateurs, fiches label, circuit d’informations) ;
- Anime le réseau des contrôleurs de Gestion (ou des correspondants d’indicateurs) des
directions opérationnelles de la Société pour :
* la mise en place des évolutions,
* le respect des procédures de collecte des informations propres à chaque indicateur,
* le respect des délais de production des informations mensuelles,
* la qualité des informations saisies dans le tableau de bord du DG ;
- Met en forme le tableau de bord mensuel du Directeur Général et en assure la diffusion ;
- Réalise des études en collaboration avec le Responsable du Département sur des thèmes
ressortant du tableau de bord du DG.
Compétences Souhaitées :
- Formation supérieure Contrôle de Gestion
- Rigueur /responsabilité / discrétion
- Bonne qualité relationnelle / Esprit de synthèse et d’analyse
- Bonne connaissance de l’outil bureautique (Word, Excel, Power Point).
NOTA :
La candidature devra être adressée en original directement au Cabinet Akani & Associés. Une
copie de la même candidature devra être adressée au Supérieur Hiérarchique pour avis
et transmission au dit Cabinet au plus tard le 01/09/07 (Délai du présent Appel).
Le Cabinet Sinourna Conseil Corporated (CS2C) veut doter les états de la sous régions et
au-delà, un système de gestion électoral fiable et sécurisé. Ce système qui couvre toutes les
étapes du processus électoral sauf le contentieux permet l’édition des résultats en temps et en
heure.
Pour ce faire, le Cabinet CS2C offre à sa clientèle que sont les états la logistique informatique
(matériels et logiciels dont le progiciel LOGELEC). La base de données de LOGELEC
s’appuie sur le système d’information décrit ci-dessous.
Les personnes devant s’inscrire sur la liste électorale ont à fournir des informations comme
l’âge, la profession, la nationalité du pays concerné, le lieu de résidence. Les personnes
devront avoir à l’esprit que le lieu d’enrôlement sera lieu où elles voteront lors des scrutins
futurs. Les informations fournies doivent être accompagnées de pièces justificatives.
Les personnes dont la majorité sera obtenue au moment du déroulement de la première
élection qu’organise le pays, devront se faire inscrire sur cette liste. Les photo et empreintes
digitales de ces personnes seront enregistrées à l’inscription. Le lieu de résidence est rattaché
à une circonscription électorale. La circonscription électorale qui s’appuie sur le découpage
administratif du pays, peut être un ensemble de ville, de commune ou de quartier. La liste
électorale validée donne droit aux personnes inscrites à une carte d’électeur. La mise à jour de
cette liste électorale conformément à la constitution de chaque état.
LOGELEC gère tout type d’élection organisée par l’état (Présidentielle, Législative,
municipale, régionale,…). Selon le type d’élection, les candidatures peuvent être individuelles
(cas de la Présidentielle) et/ou par groupes (législatives, municipales, régionales,…). Tout
candidat devra être inscrit sur la liste électorale validée et remplir les conditions d’éligibilité
conformément à la constitution du pays concerné. La liste des candidats retenus fait l’objet
d’un communiqué qui paraît dans les médias du pays.
Le volet sécurité, les urnes, les isoloirs, l’encre indélébile,… sont du ressort de l’état. Le
Cabinet Sinourna Conseil Corporated fournit les ordinateurs, les imprimantes lasers, les
scanners ainsi que le progiciel LOGELEC.
Une ville ou commune ou quartier regroupe plusieurs bureaux de vote. Le bureau de vote est
codifié et a pour nom le lieu où il est fixé.
L’électeur, après identification de son identité par l’apposition de son empreinte digitale
(l’index) confirme à sa carte d’électeur, fait son choix du candidat ou groupe de candidats
selon le nombre de poste à pourvoir par circonscription. A cet effet, l’électeur devra à partir
de l’écran tactile où s’affiche la liste des candidats, appuyer son index gauche sur le candidat
ou la liste de son choix à l’endroit prévu puis le valider. Le bulletin de vote aussitôt imprimé
avec le choix mentionné de l’électeur est mis dans l’urne sous anonymat par celui-ci. Après
quoi, il signe la liste électorale du bureau de vote concerné et marque son index gauche de
l’encre indélébile.
La fermeture des bureaux de vote marque la fin du scrutin. Le dépouillement a lieu sur place
dans chaque bureau de vote en présence du président du bureau et de ses accesseurs. Les
résultats physiques doivent être conformes à ceux fournit par LOGELEC. Le décompte tient
compte des bulletins nuls dû au choix exprimé non ou mal (pour non respect des consignes de
confidentialité par exemple).
LOGELEC fournit bien diverses comme par exemple par bureau de vote. :
- le nombre de personnes inscrites,
- le nombre de personnes ayant voté,
Travail à faire
16. Décrire chacun des différents processus système d’information (SI) décrit
17. Etablir le dictionnaire de données
18. Donner les règles de gestion du SI
19. Construire le Modèle Conceptuel de Données (MCD)
20. Donner trois (3) occurrences par entité, des quatre (4) principales entités du MCD.
Compréhension du SI
Prendre les ¾ du temps à comprendre ce qui est demandé :
S’aider de schémas (graphe, diagramme des flux), griffonnages pour montrer
qu’on a bien compris,
Se poser toutes les questions possibles (relatives au problème), sans
s’autocensurer,
Mettre de l’ordre dans les idées (les écrits) : les trier,
Retenir les idées forces.
Trouver des réponses aux questions posées et faire une « ouverture » si possible sur
l’évolution immédiate du problème : apporter une valeur ajoutée.
Exemple :
la société ADHER gère des adhérents à qui elle confie (en tenant compte de certains
critères propres à elle) des travaux que lui demande d’exécuter ses clients qui l’appellent.
La valeur ajoutée : le système permet-il qu’un adhérent puisse être client ?
Manipulation de l’outil
MCD
Ne jamais faire de l’organisme à modéliser une entité,
ex : étude de cas n°5
Sté_adher
la société ADHER
#sté
….
Ne jamais avoir des doublons d’entités,
ex : étude de cas n°4
Client Locataire
#client #locatair
….. …..
Prendre 8 caractères maxima pour le nom d’une propriété; que ce nom soit
explicite en lui même,
Une propriété apparaît une et une seule fois dans une entité ou une relation,
Disposer les entités de façon à ce que les relations ne se croisent pas,
Respecter rigoureusement le formalisme,
Valider le MCD, s’est vérifier les points suivants :
S’assurer que toutes les propriétés d’entité sont connues en même temps (règle
de complétude)
S’assurer que tous les objets sont conformes à la réalité (règles de gestion,
Contrainte d’Intégrité Fonctionnelle: CIF, Dépendance Fonctionnelle: DF)
S’assurer que les normalisations sont respectées (1e, 2e, 3e, 4e FN)
S’assurer qu’il n’y a pas de problème de modélisation non résolus :
Gestion du temps;
Relation réflexive;
Pattes optionnelles;
Choix des identifiants;
…..
Etablir correctement le dictionnaire de données :
Transcrire les noms des propriétés tels que mentionnés dans les entités;
S’assurer que toutes les propriétés sont répertoriées dans le dictionnaire;
Compléter le dictionnaire avec les données calculées et les constantes;
La taille des propriétés (différent de la taille du nom) doit être correcte :
Ex : Code_sexe = 1 (Masculin, Féminin) et non 10 par exemple
MLD
Respecter rigoureusement les règles de passage du MCD au MLD,
Une relation sans propriété ne peut pas être transformée en table,
Formuler les requêtes (langages SQL) conformément aux questions posées
pendant la compréhension du problème,
Valider le MCD à partir du MLD en répondant aux requêtes.
MCT
Lister et identifier les évènements, les opérations.
Ex :
évènement opération
A X
B X
C X
D X
E X
F X
G X
H X
I X
BIBLIOGRAPHIE
Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti, Georges Panet et Gérard Vahée, la
méthode merise : tome2 : démarche et pratiques
Editions d’organisation, 1984