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SOMMAIRE

INTRODUCTION

L’évolution constante de l’environnement des entreprises impose maintenant l’adaptation des


systèmes informatiques aux besoins fonctionnels en réponse aux différents besoins
départementaux. Ainsi, le système d’information permet de disposer d’éléments qui vont
permettre aux managers de décider de l’action la plus appropriée au moment adéquat.

Il alimente la production des informations génériques par lesquelles l’entreprise se représente


ses activités physiques c'est-à-dire qu’il assure le lien entre le système d’opération et le
système de pilotage en d’autres termes, sa fonction est de produire et de mémoriser les
informations, représentation de l’activité du système physique puis de les mettre à disposition
du système de pilotage.

Le système d’information deviendra la colonne vertébrale de l’organisation en assurant sa


réactivité, sa communication avec ses marchés, et à fur et a mesures, il deviendra pour les
entreprises performantes leur avantage concurrentiel décisif.

Un avantage concurrentiel décisif du moment où l’organisation sera capable de gérer les couts
de gestion de l’information, qui fait que le cout de gestion d’un système d’information est
supérieure au cout de l’informatique puisqu’il intègre au minimum l’activité du collaborateur
utilisant les outils informatiques mis à sa disposition dont les fourchettes de couts varient
selon les secteurs d’activités.

Le présent rapport vise à définir le système d’information et l’assimilation de son rôle, la


reconnaissance de son importance comme élément pertinent à la survie de l’entreprise de nos
jours.

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DÉFINITIONS :

DONNÉE :

Faits à l’état brut représentant des événements, des transactions qui n’ont pas encore été
organisées de façon à être compris et utilisés.

INFORMATION :

Donnée représentée sous forme compréhensible et utile pour les être humains et en particulier
pour la prise de décision. En d’autre terme C'est une donnée qui a un sens, et ce sens vient
d'un certain modèle d'interprétation.

Ex : total des ventes de la journée, une date (jours, mois, années), numérique, code
alphabétique,…etc.

CONNAISSANCE :

La connaissance est une information dont l’authenticité a été démontrée et vérifiée d’une
manière quasi irréfutable.

UN SYSTÈME D’INFORMATION :

Un système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels,


personnel, données et procédures) qui permet de regrouper, de classifier, de traiter et de
diffuser de l'information sur un phénomène donné[1].

L'utilisation de moyens informatiques, électroniques et la télécommunication permettent


d'automatiser et de dématérialiser les opérations telles que les procédures d'entreprise surtout
en matière logistique . Ils sont aujourd'hui largement utilisés en lieu et place des moyens
classiques tels que les formulaires sur papier et le téléphone et cette transformation est à
l'origine de la notion de système d´information.

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FONCTIONS DU SYSTÈME D’INFORMATION :

Pour assurer le rôle de couplage tel qu’il vient d’être défini, le système d’information doit
disposer d’un certain nombre de fonctions qui le caractérisent. La figure ci-dessous décrit les
quatre fonctions principales que le système d’information dit posséder : Saisie, mémorisation,
traitement et communication :

SYSTEME DE PILOTAGE

COMMUNICATION

TRAITEMENT

MEMORISATION

SAISIE
COMMUNICATION
COMMUNICATION

SYSTEME OPERANT

Figure1 : Les fonctions du système d’information

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SAISIE :

Toute activité qui met en œuvre un transfert d’information implique une saisie de données de
base. Une donnée peut exister dans l’absolu, mais tant qu’elle n’est pas saisie, on ne peut pas
dire qu’elle soit utilisable et donc qu’elle fasse partie du système d’information. La fonction
de saisie n’est pas une fonction triviale. En effet, elle implique tout d’abord de se poser la
question de l’utilité de saisir une donnée particulière : ceci renvoie à la conception globale du
système d’information auquel on s’intéresse et donc à la cohérence de l’ensemble des
informations qu’il met en jeu. La deuxième question posée par la saisie est liée à la
codification de la donnée : comment transformer ce qui d’une certaine façon est un «
événement » particulier en un signe (ou suite de signes) susceptible d’être compris grâce au
code qu’il a définit d’une part, et que cette compréhension soit partagée et commune aux
divers utilisateurs potentiels d’autre part ? Par ailleurs, d’autres questions complémentaires
doivent être résolues : la fiabilité des données, sa validité et sa pertinence.

MÉMORISATION :

Toute donnée saisie prend en existence dans le système d’information, pour autant qu’elle soit
mémorisée. Il s’agit là d’une nécessité incontournable : la donnée doit se retrouver à un
endroit qui permet de la retrouver afin de l’exploiter. De la même façon qu’un document écrit
auquel on veut se référer ultérieurement doit être stockée dans un classeur et une armoire de
telle sorte que l’on puisse retrouver ensuite, une donnée du système d’information
informatisée doit trouver sa place sur un support, magnétique habituellement. Or la fonction
de mémorisation, elle non plus, n’est pas triviale. En effet, elle suppose tout un effort de
modélisation et de structuration pour faire en forte que l’accès devient d’une part possible, et
d’autre part efficace et pertinent. Il s’agira d’identifier la nature de chaque donnée
individuelle, de voir à quelle réalité elle se rattache et surtout d’analyser les liens avec
d’autres données et informations.

Si concrètement la mise en œuvre technique consiste à constituer des fichiers de données, en


faite l’ensemble de ces fichiers ne sera que l’expression d’une activité intellectuelle de
modélisation visant à définir une structure de donnée adéquate aboutissant à la constitution
d’une base de données. Si la constitution de cette base de données est du ressort de
l’informaticien en règle générale, il sera toujours souhaitable que le gestionnaire participe à

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l’élaboration de cette modélisation préalable, ou à tout le moins qu’il ait une compréhension
minimale de la structure des données avec lesquelles il sera par la suite amené à interagir.

TRAITEMENT :

On ne peut parler de système d’information qu’à partir du moment où l’utilisateur peut


accéder et donc interagir avec les données.

La fonction de traitement que doit assurer le système d’information consiste à :

 Accéder aux données.


 Pouvoir les mettre en forme.
 Manipuler pour faire une information avec une valeur ajoutée vis-à-vis des problèmes
rencontrés par le gestionnaire : décision, planification, contrôle, communication,
animation, etc.

COMMUNICATION :

La quatrième fonction du système d’information est celle de communication. Elle prend des
formes extrêmement variées se situant tant au niveau de l’échange au sein du système
d’information entre les fonctions déjà énumérées que dans l’interface entre ce même système
d’information et ses sources ou ses utilisateurs.

En effet, au sein même du système d’information, se pose la question de la transmission de


l’information depuis sa saisie jusqu’à son traitement et son exploitation, dans le sens système
opérant vers système de pilotage ou l’inverse. D’un point de vue technologique, cette fonction
de communication débouche sur celle de l’architecture des systèmes informatiques et de
transmission qui permet cette communication, on parlera alors de « réseaux locaux » ou de
« système distribués ».

Un autre point de vue aussi important est celui du format de l’information stockée et
manipulée sur des supports électroniques : un réel problème se pose quand on se trouve
confronté à la situation courante où l’information que l’on récupère doit être « traduite » dans
un format différent, soit à une mise en forme spécifique. La communication dans ce cas
souffrira d’un manque d’homogénéité à surmonter.

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LES DIMENSIONS D’UN SYSTÈME D’INFORMATION :

DIMENSION ORGANISATIONNELLE DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS :

 Les gens.
 La structure.
 Les processus d’affaires.
 La culture.
 La politique.

DIMENSION MANAGÉRIALE DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS :

 Evaluer des situations, des problèmes et des besoins.


 Prendre des décisions.
 Planifier.
 Créer de nouveaux produits et services.

DIMENSION TECHNOLOGIQUE : Les gestionnaires doivent avoir


un minimum de connaissances
 Le matériel.
sur les technologies afin d’être en
 Les logiciels.
mesure de prendre des décisions
 La technologie de stockage. intelligentes quant à la façon de
 La technologie des communications. les utiliser pour créer de la
 Les réseaux. valeur.
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INFORMATION ET STRUCTURE DE L’ORGANISATION

CENTRALISATION ET DÉCENTRALISATION

Les systèmes centralisés sont caractérisés par :

 Une centralisation des toutes les fonctions logicielles nécessaires aux applications
sur un ou plusieurs ordinateurs centraux (mainframes) et/ou mini-ordinateurs ;
 L’utilisation du télétraitement, c'est-à-dire l’accès à l’ordinateur central à l’aide de
terminaux passifs .Ces terminaux sont reliés à des contrôleurs spécialisés qui sont
connectés à l’ordinateur central par un système de télécommunication.

INTÉRÊTS ET LIMITES DES SYSTÈMES CENTRALISÉS

Les systèmes centralisés sont basés sur des ordinateurs centraux performants et sécurisés. À
ce titre ils sont particulièrement bien adaptés aux applications transactionnelles qui nécessitent
des accès simultanés à des bases de données de gros volume par seconde et ce pour plusieurs
milliers d’utilisateurs (système de réservation, gestion de commandes dans la grande
distribution…etc.)

Les limites des systèmes centralisés tiennent quant à elle la nature même des terminaux
passifs, qui sont d’une part incapable de gérer une interface utilisateur graphique (de type
Windows) à laquelle l’utilisateur est maintenant habitué, et d’autre part rendent impossible le
travail sur un poste autonome à domicile ou en déplacement par exemple), qui ne serait
connecté au réseau que lorsque cela est nécessaire.

L’utilisation de micro-ordinateurs comme poste de travail connectables à toute heure et de


n’importe quel endroit à des serveurs spécialisés permet de répondre à ces limites, tout en
conservant l’accès aux applications centralisées : c’est le principe des systèmes client-
serveur.

Les systèmes client-serveur permettent de répartir les fonctions logicielles, interface


utilisateur, traitements gestion de l’accès aux données entre les différentes composantes du
réseau, qui sont des micro-ordinateurs et des serveurs plus ou moins puissants.

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Les systèmes client-serveur conserve sur le poste de travail les fonctions pouvant être
individualisées (comme l’interface utilisateur de l’application) et de gérer sur le(s) serveur(s)
les fonctions à être partagées.

AUTONOMIE ET COORDINATION

Le projet de système d’information est une coopération et coordination entre managers de


l’organisation et les informaticiens.de ce fait il existe trois aspects principaux dont les
utilisateurs doivent assumer la responsabilité, aidés dans leur tache par les informaticiens et
par les partenaires extérieurs éventuels, comme suit :

 Expression initiale du besoin ;

Il faut dés le démarrage disposer d’une analyse des besoins suffisamment explicite pour
pouvoir cadrer le projet et éventuellement choisir les partenaires extérieurs et/ou le progiciel
adapté, et ceci à travers l’élaboration du :

o Cahier des charges : document de base pour effectuer la sélection ;


o Sélection des partenaires (SSII, consultants) : choix motivé par les contraintes de
capacité ;
o Sélection du progiciel : cette étape demande des investigations complémentaires de
l’entreprise.il s’agit de valider dans quelle mesure les besoins définis peuvent être pris
en compte par le progiciel.
 Choix des ressources extérieurs engagées par le projet ;
 Conduite du changement.

Ainsi la participation active des utilisateurs est indispensable tant pour définir correctement
les solutions à mettre en œuvre dans le nouveau système d’information que pour faciliter
l’appropriation du projet.

L’ORGANISATION RÉSEAU

Les réseaux informatiques constituent aujourd’hui l’ossature des systèmes d’information des
entreprises. Le développement considérable du réseau internet mondial et des réseaux locaux
montre qu’il s’agit d’un secteur en plein expansion, qui mobilise des ressources croissantes au
sein des entreprises. Les capacités opérationnelles des entreprises dépendent en effet de plus
en plus souvent du bon fonctionnement de leurs réseaux informatiques : ceux-ci sont les

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garants de la disponibilité et de la confidentialité des informations nécessaires à la conduite
des activités.

Un réseau informatique est composé d’une interconnexion d’équipements informatiques à


plus ou moins grande échelle, et d’application permettent l’échange, la diffusion et le partage
d’informations liées à l’activité de l’entreprise.

La plupart des applications informatiques, de gestion en particulier, sont des applications


collectives.la mise en place de réseaux dans les entreprises permet d’assurer le partage et
l’échange d’information indispensable à ces différentes applications.

Le réseau permettra ainsi par exemple :

 Mettre en place des bases de données partagées indispensables pour la gestion


opérationnelles des activités ;
 Donner aux membres de l’entreprise un accès aux informations, ce quelle que soit la
localisation ;
 Permettre l’échange et la diffusion d’information diverses avec les partenaires
extérieures de l’entreprise.

Il est à noter que tout réseau informatique nécessite un système de télécommunication, dont le
Rolle est de transporter les données entre les ordinateurs connectés au réseau. Un système de
télécommunication comprend une partie matérielle, incluant des supports physiques de
télécommunication et des équipements électroniques spécifiques et une partie logicielle,
constituée par des protocoles de télécommunication.

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LES DIFFÉRENTES NATURES DES SYSTÈMES
D’INFORMATION :

SYSTÈME D'INFORMATION ET FINALITÉ DU SYSTÈME :

Né dans les domaines de l'informatique et des télécommunications, le concept de SI s'applique


maintenant à l'ensemble des organisations, privées ou publiques. Le terme système
d'information (ou SI) possède les significations suivantes :

Un ensemble organisé de ressources (personnel, données, procédures, matériel, logiciel, …)


permettant d'acquérir, de stocker, de structurer et de communiquer des informations sous
forme de textes, images, sons, ou de données codées dans des organisations. Selon leur
finalité principale, on distingue des systèmes d'information supports d'opérations (traitement
de transaction, contrôle de processus industriels, supports d'opérations de bureau et de
communication) et des systèmes d'information supports de gestion (aide à la production de
rapports, aide à la décision…).

Un système ou sous-système d'équipements, d'informatique ou de télécommunication,


interconnectés dans le but de l'acquisition, du stockage, de la structuration, de la gestion, du
déplacement, du contrôle, de l'affichage, de l'échange (transmission ou réception) de données
sous forme de textes, d'images, de sons, et/ou, faisant intervenir, du matériel et des logiciels.

Un S.I est un réseau complexe de relations structurées où interviennent hommes, machines et


procédures qui a pour but d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant
de différentes sources et destinées à servir de base aux décisions selon Hugues Angot.

Un S.I est un ensemble d'éléments matériels ou immatériels (hommes, machines, méthodes,


règles) en interaction transformant en processus des éléments(les entrées) en d'autres éléments
(les sorties).

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SYSTÈME D'INFORMATION ET APPLICATION INFORMATIQUE :

On distingue généralement deux grandes catégories de systèmes, selon les types d'application
informatique :

 les systèmes de conception : fonctionnent selon des techniques temps réel ;


 les systèmes d'information de gestion, qui emploient des techniques de gestion.

Du point de vue de la valeur financière du patrimoine informatique, les systèmes


d'information de gestion sont largement majoritaires.

Les langages informatiques employés diffèrent souvent selon chacune de ces catégories, et à
l'intérieur des catégories. Par exemple, les systèmes d'information de gestion emploient du
Cobol, du langage C, du C++, du Java, du Visual Basic.NET, du WinDev (WLangage), SQL,
etc.

Aujourd'hui, la généralisation des applications web rend possible une très forte
interopérabilité des systèmes, qui transcende ces catégories traditionnelles. Les langages de
balisage (HTML, XML, ...) s'imposent comme des standards. Ces langages sont souvent
associés à des frameworks. Le framework le plus communément employé est actuellement
RDF (Resource Description Framework). RDF s'appuie sur des normes d'interopérabilité et
l'utilisation massive de métadonnées, données élémentaires communes à toutes les ressources
et tous les systèmes quels que soient leurs utilisations, qui facilitent les accès et les échanges.

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COMPOSITION D’UN SYSTÈME D’INFORMATION
D’ENTREPRISE :

COMPOSITION CLASSIQUE :

Dans les œuvres des années 1980 - 1990, la composition « classique » des systèmes de
l'information dans d'une entreprise était comme une pyramide des systèmes d'information qui
reflétait la hiérarchie de l'entreprise.

[]

Les systèmes qui traitent les transactions fondamentales (TPS) au fond la pyramide, suivis par
les systèmes pour la gestion de l'information (MIS), et après les systèmes de soutien des
décisions (DSS) et se terminant par les systèmes d'information utilisés par la direction la plus
supérieure (EIS), au sommet.

Bien que le modèle pyramidal reste utile, un certain nombre de nouvelles technologies étaient
développées et certaines nouvelles catégories de systèmes d'information ont apparues qui ne
correspondent plus facilement dans le modèle pyramidal.

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COMPOSITION ACTUELLE :

Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve fréquemment :

un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion
intégré) - qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le fonctionnement
de l'entreprise ;

Des systèmes appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception « maison
», développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on rencontrera
davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la facturation, de l'aide à la
production, ou de fonctions annexes.

La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.

Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la
gestion de la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des
ressources humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.

Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses
domaines d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans
un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par
exemple des applications de :

CRM - Customer Relationship Management (en français : GRC pour Gestion de la relation
client) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les clients dans le système
d'information de l'entreprise

XRM - eXtended Relationship Management (en français : Gestion de la Relation Tiers) : est
un système d'information d'entreprise, imaginé par Nelis XRM en 2005, dont les processus
relationnels constituent le socle de l'organisation de l'information.

SCM - Supply Chain Management (en français : GCL pour Gestion de la chaîne logistique) :
regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs et la logistique au système
d'information de l'entreprise

HRM - Human Resource Management (en français : SIRH pour la GRH)

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PDM - Product Data Management (en français : SGDT pour Système de gestion de données
techniques) : fonctions d'aide au stockage et à la gestion des données techniques. Surtout
utilisé par les bureaux d'études.

EVOLUTION DE LA COMPOSITION DU SYSTÈME D'INFORMATION :

Le domaine des systèmes d'information et de communication a certes une forte composante


technologique et informatique. Mais c'est seulement un aspect de ce domaine qui est en fait
beaucoup plus vaste. Il s'agit de concevoir comment circule et est stockée l'information de
façon efficace et cohérente pour toutes les activités d'une entreprise, d'un réseau d'entreprises,
d'une administration publique, des relations entre entreprises, citoyens, gouvernements...

Le champ est vaste et concerne tous les domaines des activités humaines. Malgré cette
ampleur, ce domaine a son unité scientifique, construit autour de concepts, de constructions
abstraites et concrètes, de composants de méthodes notamment qui sont indépendantes des
activités concernées. Sans doute, un des maîtres mots de ce domaine des systèmes
d'information est-il celui de modèle accompagné de celui de modélisation.

Par conséquent, dans les entreprises actuelles, le système d'information et de communication


tend à s'orienter vers des ensembles plus globaux, l'information traitée par l'humain étant une
connaissance à gérer.

Les économistes (Robert Solow, Daniel Cohen (économiste) ..) ont montré que les systèmes
d'information ne généraient de gains de productivité que s'ils étaient accompagnés de
changements. Le changement dans les organisations est donc indissociable du logiciel. Cette
nouvelle dimension impose à une science plutôt dure originellement de se tourner vers les
techniques d'amélioration continue comme le Lean.

En complément du SI classique, une ingénierie des connaissances (en anglais Knowledge


Management) s'articule autour des deux composantes suivantes, que l'on peut retrouver dans
chaque domaine d'activité de l'entreprise :

La gestion de contenu (en anglais : content management), destinée à gérer les informations
brutes et à les transformer en connaissances ou données mieux structurées ;

La gestion des accès, c'est-à-dire la gestion des flux et des protocoles d'échange dans les
réseaux de (télé-)communications internes ou partagés avec les partenaires.

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En termes de management des systèmes d'information, une tendance actuelle correspond à
leur externalisation auprès d'une ou plusieurs sociétés prestataires pouvant se voir confier la
gestion de l'infrastructure informatique, des développements de logiciels ou encore de la
gouvernance.

TYPOLOGIE DES SYSTÈMES D'INFORMATION :

Il existe quatre grands types de SI à savoir :

 Le système de traitement des transactions (STT).

 Le système de reportage de l'information (SRI).

 Le système d'aide à la décision (SAD).

 Le système de décision programmée (SDP).

SYSTÈME DE TRAITEMENT DE TRANSACTION (STT)

Un STT collecte, mémorise, et traite des données décrivant les transactions d'une organisation
de façon que les membres de l'organisation en question puissent s'en servir comme base de
leurs actions régulières, de type : procédure, production des documents administratifs,
utilisation dans d'autres systèmes, ...

Ce système est aussi généralement celui qui supporte la cueillette, le traitement et la


mémorisation des données externes à l'organisation. Ex. : en vente, un système de traitement
de commandes, collecte des données sur les clients, mémorise ces données, les traits, soit pour
analyser les modalités de distribution des produits, soit pour préparer une information qui sera
utilisée plus tard par d'autres systèmes par une prise décisions.

SYSTÈME DE REPORTAGE DE L'INFORMATION (SRI)

Ce système a pour finalité de produire des rapports prédéfinis pour les membres d'une
organisation à partir des traitements des données déjà cueillies et mémorisées. Notons qu'il
n'existe pas des contraintes sur la nature de ces rapports, sur leurs fréquences ou encore sur les
événements qui causent leur production.

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Ces rapports peuvent être imprimés sur papier, affichés sur un écran cathodique, etc. ils
peuvent être produits quotidiennement, hebdomadairement, régulièrement ou sur commande.

Ex. : en gestion des ressources humaines, un rapport sur l'arrivée et le départ du personnel au
site de travail.

SYSTÈME D'AIDE À LA DÉCISION (SAD)

De l'anglais « decision support system », il supporte activement le processus décisionnel de


l'entreprise.

Sa caractéristique essentielle est la flexibilité obtenue par la capacité du décideur à spécifier


ses besoins lors de la prise des décisions.

Il permet aussi au décideur de trouver et d'analyser rapidement des quantités considérables


des données, tout en comptant sur son expérience, son intuition et sa capacité de jugement.

Ainsi face à un problème donné, un SAD permet de rechercher les éléments spécifiques
contribuant à sa résolution. Ex. : En finance, un SAD pourra permettre d'analyser les données
et inconvénients de différentes formes de financement à court terme (les avances en comptes
courants, les crédits de caisse, l'avance sur titre, etc.)

Il peut aussi permettre de décider sur l'octroi d'un crédit sur base par exemple des données sur
la liquidité, l'acceptabilité, la profitabilité et la personnalité du client et ses activités. Ceci
incorpore les éléments de la méthode de choix d'un client appelée méthode LAPP.

SYSTÈME DE DÉCISION PROGRAMME (SDP)

Ce système remplace l'humain (décideur) dans le processus décisionnel. Ainsi, on fixe des
règles intégrées au logiciel qui, dans certaines conditions, provoquent les actions du système.
Ceci s'oppose au STT et au SAD utilisant l'homme comme décideur.

Le rôle d'un SI est de produire de l'information et/ou d'assister ou d'automatiser le travail par
d'autre système de travail. Un SI peut servir d'autres systèmes de travail de différentes
manières, comme le montre dans le tableau d'après ci-contre :

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Tableau 1 : Rôle d'un système d'information

Système Fournir de Structurer le Automatiser le travail


d'information l'information (usage travail (usage (usage obligatoire)
support d'un discrétionnaire) conseille)
système individuel Par exemple, système
de travail Par exemple, fournir Par exemple, un de contrôle d'une usine
des ratios financiers système expert fonctionnement des
pour une décision structure le travail appareillages)
d'octroi de crédit d'un décideur
débutant

Système Partager l'information Coordonner le Intégrer le travail


d'information (usage discrétionnaire) travail
support de (usage obligatoire)
plusieurs systèmes Par exemple, diffusion (usage recommande)
de travail par vidéoconférence Par exemple,
d'une présentation du Par exemple, utilisation d'un
directeur général élaboration d'un progiciel de gestion
planning de intégré par différents
fabrication services

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CONCLUSION

Certains secteurs sont moins dépendants des technologies de l’information que d’autres, ainsi
pour l’industrie manufacturière comparée au secteur de la finance où l’informatique
constitue le système de production lui-même.

Aucun secteur n’est à l’abri des évolutions que ce soit en raison :

 Du faible niveau (présumé) d’évolution technologique des professionnels ou


utilisateurs du secteur (artisans du bâtiment, agriculture…)
 De restrictions concurrentielles (ventes aux enchères, distribution automobile,
parapharmacie, distribution sélective en parfumerie…)
 Ou de causes consubstantielles à tel ou tel secteur d’activité.

Les entreprises peuvent aujourd’hui porter leur attention sur l’ensemble de leur réseau de
valeur ajoutée : fournisseurs, clients, leurs concurrents et leurs partenaires à travers le système
d’information et ceci en l’alignant à la stratégie de l’entreprise et en améliorer sa
performance.

De ce fait, l’optimisation des processus et l’amélioration de l’organisation des métiers sont


sans doutes le principal moteur actuel des nouveaux projets en systèmes d’information c’est à
ire que le SI est un outil pour améliorer le fonctionnement, ainsi certaines entreprises voient
dans la mise en œuvre d’un ERP le moyen d’homogénéiser et d’optimiser la conduite de leurs
activités en adoptant certaines des best practices proposées par le produit et correspondant à
un paramétrage standard.

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