Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Un avantage concurrentiel décisif du moment où l’organisation sera capable de gérer les couts
de gestion de l’information, qui fait que le cout de gestion d’un système d’information est
supérieure au cout de l’informatique puisqu’il intègre au minimum l’activité du collaborateur
utilisant les outils informatiques mis à sa disposition dont les fourchettes de couts varient
selon les secteurs d’activités.
2
DÉFINITIONS :
DONNÉE :
Faits à l’état brut représentant des événements, des transactions qui n’ont pas encore été
organisées de façon à être compris et utilisés.
INFORMATION :
Donnée représentée sous forme compréhensible et utile pour les être humains et en particulier
pour la prise de décision. En d’autre terme C'est une donnée qui a un sens, et ce sens vient
d'un certain modèle d'interprétation.
Ex : total des ventes de la journée, une date (jours, mois, années), numérique, code
alphabétique,…etc.
CONNAISSANCE :
La connaissance est une information dont l’authenticité a été démontrée et vérifiée d’une
manière quasi irréfutable.
UN SYSTÈME D’INFORMATION :
3
FONCTIONS DU SYSTÈME D’INFORMATION :
Pour assurer le rôle de couplage tel qu’il vient d’être défini, le système d’information doit
disposer d’un certain nombre de fonctions qui le caractérisent. La figure ci-dessous décrit les
quatre fonctions principales que le système d’information dit posséder : Saisie, mémorisation,
traitement et communication :
SYSTEME DE PILOTAGE
COMMUNICATION
TRAITEMENT
MEMORISATION
SAISIE
COMMUNICATION
COMMUNICATION
SYSTEME OPERANT
4
SAISIE :
Toute activité qui met en œuvre un transfert d’information implique une saisie de données de
base. Une donnée peut exister dans l’absolu, mais tant qu’elle n’est pas saisie, on ne peut pas
dire qu’elle soit utilisable et donc qu’elle fasse partie du système d’information. La fonction
de saisie n’est pas une fonction triviale. En effet, elle implique tout d’abord de se poser la
question de l’utilité de saisir une donnée particulière : ceci renvoie à la conception globale du
système d’information auquel on s’intéresse et donc à la cohérence de l’ensemble des
informations qu’il met en jeu. La deuxième question posée par la saisie est liée à la
codification de la donnée : comment transformer ce qui d’une certaine façon est un «
événement » particulier en un signe (ou suite de signes) susceptible d’être compris grâce au
code qu’il a définit d’une part, et que cette compréhension soit partagée et commune aux
divers utilisateurs potentiels d’autre part ? Par ailleurs, d’autres questions complémentaires
doivent être résolues : la fiabilité des données, sa validité et sa pertinence.
MÉMORISATION :
Toute donnée saisie prend en existence dans le système d’information, pour autant qu’elle soit
mémorisée. Il s’agit là d’une nécessité incontournable : la donnée doit se retrouver à un
endroit qui permet de la retrouver afin de l’exploiter. De la même façon qu’un document écrit
auquel on veut se référer ultérieurement doit être stockée dans un classeur et une armoire de
telle sorte que l’on puisse retrouver ensuite, une donnée du système d’information
informatisée doit trouver sa place sur un support, magnétique habituellement. Or la fonction
de mémorisation, elle non plus, n’est pas triviale. En effet, elle suppose tout un effort de
modélisation et de structuration pour faire en forte que l’accès devient d’une part possible, et
d’autre part efficace et pertinent. Il s’agira d’identifier la nature de chaque donnée
individuelle, de voir à quelle réalité elle se rattache et surtout d’analyser les liens avec
d’autres données et informations.
5
l’élaboration de cette modélisation préalable, ou à tout le moins qu’il ait une compréhension
minimale de la structure des données avec lesquelles il sera par la suite amené à interagir.
TRAITEMENT :
COMMUNICATION :
La quatrième fonction du système d’information est celle de communication. Elle prend des
formes extrêmement variées se situant tant au niveau de l’échange au sein du système
d’information entre les fonctions déjà énumérées que dans l’interface entre ce même système
d’information et ses sources ou ses utilisateurs.
Un autre point de vue aussi important est celui du format de l’information stockée et
manipulée sur des supports électroniques : un réel problème se pose quand on se trouve
confronté à la situation courante où l’information que l’on récupère doit être « traduite » dans
un format différent, soit à une mise en forme spécifique. La communication dans ce cas
souffrira d’un manque d’homogénéité à surmonter.
6
LES DIMENSIONS D’UN SYSTÈME D’INFORMATION :
Les gens.
La structure.
Les processus d’affaires.
La culture.
La politique.
CENTRALISATION ET DÉCENTRALISATION
Une centralisation des toutes les fonctions logicielles nécessaires aux applications
sur un ou plusieurs ordinateurs centraux (mainframes) et/ou mini-ordinateurs ;
L’utilisation du télétraitement, c'est-à-dire l’accès à l’ordinateur central à l’aide de
terminaux passifs .Ces terminaux sont reliés à des contrôleurs spécialisés qui sont
connectés à l’ordinateur central par un système de télécommunication.
Les systèmes centralisés sont basés sur des ordinateurs centraux performants et sécurisés. À
ce titre ils sont particulièrement bien adaptés aux applications transactionnelles qui nécessitent
des accès simultanés à des bases de données de gros volume par seconde et ce pour plusieurs
milliers d’utilisateurs (système de réservation, gestion de commandes dans la grande
distribution…etc.)
Les limites des systèmes centralisés tiennent quant à elle la nature même des terminaux
passifs, qui sont d’une part incapable de gérer une interface utilisateur graphique (de type
Windows) à laquelle l’utilisateur est maintenant habitué, et d’autre part rendent impossible le
travail sur un poste autonome à domicile ou en déplacement par exemple), qui ne serait
connecté au réseau que lorsque cela est nécessaire.
9
Les systèmes client-serveur conserve sur le poste de travail les fonctions pouvant être
individualisées (comme l’interface utilisateur de l’application) et de gérer sur le(s) serveur(s)
les fonctions à être partagées.
AUTONOMIE ET COORDINATION
Il faut dés le démarrage disposer d’une analyse des besoins suffisamment explicite pour
pouvoir cadrer le projet et éventuellement choisir les partenaires extérieurs et/ou le progiciel
adapté, et ceci à travers l’élaboration du :
Ainsi la participation active des utilisateurs est indispensable tant pour définir correctement
les solutions à mettre en œuvre dans le nouveau système d’information que pour faciliter
l’appropriation du projet.
L’ORGANISATION RÉSEAU
Les réseaux informatiques constituent aujourd’hui l’ossature des systèmes d’information des
entreprises. Le développement considérable du réseau internet mondial et des réseaux locaux
montre qu’il s’agit d’un secteur en plein expansion, qui mobilise des ressources croissantes au
sein des entreprises. Les capacités opérationnelles des entreprises dépendent en effet de plus
en plus souvent du bon fonctionnement de leurs réseaux informatiques : ceux-ci sont les
10
garants de la disponibilité et de la confidentialité des informations nécessaires à la conduite
des activités.
Il est à noter que tout réseau informatique nécessite un système de télécommunication, dont le
Rolle est de transporter les données entre les ordinateurs connectés au réseau. Un système de
télécommunication comprend une partie matérielle, incluant des supports physiques de
télécommunication et des équipements électroniques spécifiques et une partie logicielle,
constituée par des protocoles de télécommunication.
11
LES DIFFÉRENTES NATURES DES SYSTÈMES
D’INFORMATION :
12
SYSTÈME D'INFORMATION ET APPLICATION INFORMATIQUE :
On distingue généralement deux grandes catégories de systèmes, selon les types d'application
informatique :
Les langages informatiques employés diffèrent souvent selon chacune de ces catégories, et à
l'intérieur des catégories. Par exemple, les systèmes d'information de gestion emploient du
Cobol, du langage C, du C++, du Java, du Visual Basic.NET, du WinDev (WLangage), SQL,
etc.
Aujourd'hui, la généralisation des applications web rend possible une très forte
interopérabilité des systèmes, qui transcende ces catégories traditionnelles. Les langages de
balisage (HTML, XML, ...) s'imposent comme des standards. Ces langages sont souvent
associés à des frameworks. Le framework le plus communément employé est actuellement
RDF (Resource Description Framework). RDF s'appuie sur des normes d'interopérabilité et
l'utilisation massive de métadonnées, données élémentaires communes à toutes les ressources
et tous les systèmes quels que soient leurs utilisations, qui facilitent les accès et les échanges.
13
COMPOSITION D’UN SYSTÈME D’INFORMATION
D’ENTREPRISE :
COMPOSITION CLASSIQUE :
Dans les œuvres des années 1980 - 1990, la composition « classique » des systèmes de
l'information dans d'une entreprise était comme une pyramide des systèmes d'information qui
reflétait la hiérarchie de l'entreprise.
[]
Les systèmes qui traitent les transactions fondamentales (TPS) au fond la pyramide, suivis par
les systèmes pour la gestion de l'information (MIS), et après les systèmes de soutien des
décisions (DSS) et se terminant par les systèmes d'information utilisés par la direction la plus
supérieure (EIS), au sommet.
Bien que le modèle pyramidal reste utile, un certain nombre de nouvelles technologies étaient
développées et certaines nouvelles catégories de systèmes d'information ont apparues qui ne
correspondent plus facilement dans le modèle pyramidal.
14
COMPOSITION ACTUELLE :
un ERP - Enterprise Resource Planning (en français : PGI pour progiciel de gestion
intégré) - qui intègre tous les systèmes informatisés permettant de soutenir le fonctionnement
de l'entreprise ;
Des systèmes appelés « spécifiques » (ou encore : non standards, de conception « maison
», développés sur mesure, que l'on ne trouve pas sur le marché, ...), où l'on rencontrera
davantage d'applications dans les domaines du calcul de coûts, de la facturation, de l'aide à la
production, ou de fonctions annexes.
La proportion entre ERP et systèmes spécifiques est très variable d'une entreprise à l'autre.
L'urbanisation traite de la cartographie des systèmes de l'entreprise et donc de son système
d'information.
Dans les ERP, on trouve des modules couvrant différents domaines d'activité (comme la
gestion de la production, la gestion de la relation commerciale avec la clientèle, la gestion des
ressources humaines, la comptabilité, ...) autour d'une base de données commune.
Il est fréquent qu'une entreprise soit équipée de plusieurs progiciels différents selon ses
domaines d'activité. Dans ce cas, les progiciels ne sont pas totalement intégrés comme dans
un PGI, mais interfacés entre eux ainsi qu'avec des applications spécifiques. On trouvera par
exemple des applications de :
CRM - Customer Relationship Management (en français : GRC pour Gestion de la relation
client) : regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les clients dans le système
d'information de l'entreprise
XRM - eXtended Relationship Management (en français : Gestion de la Relation Tiers) : est
un système d'information d'entreprise, imaginé par Nelis XRM en 2005, dont les processus
relationnels constituent le socle de l'organisation de l'information.
SCM - Supply Chain Management (en français : GCL pour Gestion de la chaîne logistique) :
regroupe toutes les fonctions permettant d'intégrer les fournisseurs et la logistique au système
d'information de l'entreprise
15
PDM - Product Data Management (en français : SGDT pour Système de gestion de données
techniques) : fonctions d'aide au stockage et à la gestion des données techniques. Surtout
utilisé par les bureaux d'études.
Le champ est vaste et concerne tous les domaines des activités humaines. Malgré cette
ampleur, ce domaine a son unité scientifique, construit autour de concepts, de constructions
abstraites et concrètes, de composants de méthodes notamment qui sont indépendantes des
activités concernées. Sans doute, un des maîtres mots de ce domaine des systèmes
d'information est-il celui de modèle accompagné de celui de modélisation.
Les économistes (Robert Solow, Daniel Cohen (économiste) ..) ont montré que les systèmes
d'information ne généraient de gains de productivité que s'ils étaient accompagnés de
changements. Le changement dans les organisations est donc indissociable du logiciel. Cette
nouvelle dimension impose à une science plutôt dure originellement de se tourner vers les
techniques d'amélioration continue comme le Lean.
La gestion de contenu (en anglais : content management), destinée à gérer les informations
brutes et à les transformer en connaissances ou données mieux structurées ;
La gestion des accès, c'est-à-dire la gestion des flux et des protocoles d'échange dans les
réseaux de (télé-)communications internes ou partagés avec les partenaires.
16
En termes de management des systèmes d'information, une tendance actuelle correspond à
leur externalisation auprès d'une ou plusieurs sociétés prestataires pouvant se voir confier la
gestion de l'infrastructure informatique, des développements de logiciels ou encore de la
gouvernance.
Un STT collecte, mémorise, et traite des données décrivant les transactions d'une organisation
de façon que les membres de l'organisation en question puissent s'en servir comme base de
leurs actions régulières, de type : procédure, production des documents administratifs,
utilisation dans d'autres systèmes, ...
Ce système a pour finalité de produire des rapports prédéfinis pour les membres d'une
organisation à partir des traitements des données déjà cueillies et mémorisées. Notons qu'il
n'existe pas des contraintes sur la nature de ces rapports, sur leurs fréquences ou encore sur les
événements qui causent leur production.
17
Ces rapports peuvent être imprimés sur papier, affichés sur un écran cathodique, etc. ils
peuvent être produits quotidiennement, hebdomadairement, régulièrement ou sur commande.
Ex. : en gestion des ressources humaines, un rapport sur l'arrivée et le départ du personnel au
site de travail.
Ainsi face à un problème donné, un SAD permet de rechercher les éléments spécifiques
contribuant à sa résolution. Ex. : En finance, un SAD pourra permettre d'analyser les données
et inconvénients de différentes formes de financement à court terme (les avances en comptes
courants, les crédits de caisse, l'avance sur titre, etc.)
Il peut aussi permettre de décider sur l'octroi d'un crédit sur base par exemple des données sur
la liquidité, l'acceptabilité, la profitabilité et la personnalité du client et ses activités. Ceci
incorpore les éléments de la méthode de choix d'un client appelée méthode LAPP.
Ce système remplace l'humain (décideur) dans le processus décisionnel. Ainsi, on fixe des
règles intégrées au logiciel qui, dans certaines conditions, provoquent les actions du système.
Ceci s'oppose au STT et au SAD utilisant l'homme comme décideur.
Le rôle d'un SI est de produire de l'information et/ou d'assister ou d'automatiser le travail par
d'autre système de travail. Un SI peut servir d'autres systèmes de travail de différentes
manières, comme le montre dans le tableau d'après ci-contre :
18
Tableau 1 : Rôle d'un système d'information
19
CONCLUSION
Certains secteurs sont moins dépendants des technologies de l’information que d’autres, ainsi
pour l’industrie manufacturière comparée au secteur de la finance où l’informatique
constitue le système de production lui-même.
Les entreprises peuvent aujourd’hui porter leur attention sur l’ensemble de leur réseau de
valeur ajoutée : fournisseurs, clients, leurs concurrents et leurs partenaires à travers le système
d’information et ceci en l’alignant à la stratégie de l’entreprise et en améliorer sa
performance.
20