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Pr.

Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com

Chapitre 1: Système d’Information (SI)

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A votre avis

Qu’est ce qu’un Système d’Information?

Plan
 Introduction: Objectifs SI
 Système d’Information
o Définition
o Rôle dans l’entreprise
o Fonctions SI: Communication & Aide à la décision
o Qualités SI
 Système Informatique: SI Automatisé
 Terminologie des SI
 Evolution des SI

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Introduction
 Bien gérer une entreprise, c’est gérer son avenir et gérer
son avenir, c’est gérer son information

 Quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité, une


entreprise doit avoir un système d’information
performant qui repose sur l’analyse de l’environnement

 L’objectif principal d’un SI consiste à restituer


l’information à la personne concernée sous une forme
appropriée et au moment opportun
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Introduction
 Le SI peut être défini comme étant :
 l’ensemble des flux d’information circulant dans
l’organisation
 associé aux moyens mis en œuvre pour les gérer
o Infrastructure matérielle et logicielle
o Réseau, Serveurs, Postes individuels, …
o Progiciels, SGBD, Applications de gestion, Applications
métier…
 Moyens humains
o Procédures internes, ISO 9001, …

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C’est quoi une organisation?
L’organisation est à la base de l’action collective:

 un ensemble d’individus : participants, acteurs ;


 un accord, implicite ou explicite, sur un ou plusieurs objectifs
partagés par les divers participants ;
 une division du travail, définissant le rôle de chaque participant ;
 une coordination plus ou moins formalisée, qui assure la
cohérence des comportements et donc le respect des objectifs
communs en dépit de la division du travail.

 Et le SI?...
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Rôle SI au sein d’une entreprise


 Le SI est un outil de communication entre les
différents services et domaines de gestion de
l’entreprise. Il doit produire et diffuser des
informations nécessaires aux opérations d’une part, et
aux choix stratégiques et tactiques d’autre part.
 Le SI donc a un rôle opérationnel et stratégique.
 Il est opérationnel quand il se concentre sur des tâches
et des procédures de gestion courantes et automatisables
(comptabilité, gestion, paie, commerciale…).
 Par contre, il est stratégique quand il intervient pour la
prise de décisions.
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Rôle SI au sein d’une entreprise
 Circulation rapide d’un information de qualité entre
les différents acteurs de l’organisation
 Délivrer la bonne information, au bon interlocuteur,
au bon moment
 Prise de décisions appropriées
 Action de l’entreprise adaptée à al situation

 Le SI donc contribue de manière évidente aux


performances de l’organisation.

Rôle SI au sein d’une entreprise


 L'entreprise peut se décomposer en 3 sous-systèmes:
 Système de décision
 Système d’information
 Système opérant

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Rôle SI au sein d’une entreprise
 Chaque système apporte des services à l’autre

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Rôle SI au sein d’une entreprise


 Exemples d’activités par système:

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Rôle SI au sein d’une entreprise
 Exemple de flux d’information

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Le système de pilotage
 Le système de pilotage (appelé également système de
décision)
 Exploite les informations qui circulent
 Organise le fonctionnement du système
 Décide des actions à conduire sur le système opérant
 Raisonne en fonction des objectifs et des politiques de
l’entreprise

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Le système opérant
 Le système opérant :
 Reçoit les informations émises par le système de pilotage
 Se charge de réaliser les tâches qui lui sont confiées
 Génère à son tour des informations en direction du
système de pilotage (Qui peut ainsi contrôler les écarts
et agir en conséquence)
 Il englobe toutes les fonctions liées à l’activité propre de
l’entreprise (Facturer les clients, régler les salaires, gérer
les stocks, … )

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Le système d’information
 Pour organiser son fonctionnement, le système a
besoin de mémoriser des informations
 Pour comparer, prévoir, …
 Ce rôle est joué par le Système d’Information
 Ce système a aussi la charge de :
 Diffuser l’information
 Réaliser tous les traitements nécessaires au
fonctionnement du système

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Définition d’un SI
 Comment peut-on :
 Collecter les informations?
 Stocker les informations?
 Traiter les informations?
 Diffuser les informations?

 Gérer l’information

 La solution: Système d’Information

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Définition d’un SI
 Système d’information = Système + Information

 Système = un ensemble d'éléments interagissant entre


eux en accord avec certains principes ou règles

 Information= un fait, une réalité, qui augmente la


connaissance des individus

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Fonctions d’un SI
Un ensemble organisé de ressources (personnel,
données, procédures, matériel, logiciel, …)
permettant d'acquérir, de stocker, de structurer
ou traiter et de communiquer des informations
sous forme de textes, images, sons, ou de données
codées dans des organisations.

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Fonctions d’un SI

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Fonctions d’un SI
 Le SI représente l'ensemble des ressources (humaines,
matérielles, logicielles) organisées pour :

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Fonctions SI: Collecte de l’information


 Sources externes (Environnement du système)
 Flux en provenance des partenaires (Clients,
Fournisseurs, Administration, …)
 Être à l’écoute pour anticiper les changements et
adapter son fonctionnement
 Sources internes
 Flux générés par les acteurs du système
(Approvisionnements, Production, Gestion des salariés,
Comptabilité, Ventes, …)
 Flux formalisés par des procédures
 Flux informels (climat social, savoir faire, …): Difficiles à
recueillir et à exploiter, mais grande importance 22
Fonctions SI: Collecte de l’information
 Alimenter le SI
 La saisie de l’information est généralement couteuse
 Nécessite souvent intervention humaine

 Efforts pour automatiser le recueil d’information


 Systèmes en temps réel
 Questionnaires…
 Numérisation, analyse de contenus, …
 Vers une plate-forme de dématérialisation: Du papier au SI

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Fonctions SI: Mémorisation de l’information


 Assurer la pérennité c’est garantir un stockage durable
et fiable
 Les supports privilégiés de l’information sont
aujourd’hui les disques des ordinateurs
 Fichiers sur Disque Dur, DVD, …
 Le SGBD est une composante fondamentale du SI
 Cependant le papier reste un support très utilisé en
entreprise
 Conservation des archives papiers
 Parfois par obligation légale
 Alternative: signature électronique 24
Fonctions SI: Traitement de l’information
 Pour être exploitable, l’information subit des
traitements
 Tri des commandes par date et clients
 Calcul du montant à payer
 Classement, Résumé, …
 Ces traitements peuvent être :
 Manuels (de moins en moins souvent)
 Automatiques (réalisés par des ordinateurs)

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Fonctions SI: Diffusion de l’information


 Pour être exploitée, l’information doit parvenir dans
les meilleurs délais à son destinataire
 Forme orale
 Support papier (courrier, note interne, …)
 Support numérique (de plus en plus)
o Vitesse optimale
o Large diffusion
o Internet (web, email, mobiles), Interconnexion des SI

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Le SI: Outil de communication
 L’interaction entre le système et son environnement
est possible grâce à des flux d’informations
 environnement externe: Fournisseurs, clients,
concurrence, autres SI…
 Ces flux circulent aussi à l’intérieur du système, ce qui
lui permet d’analyser son propre fonctionnement

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Le SI: Outil de communication


 Un outil de communication interne :

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Le SI: Outil d’aide à la décision
 A partir des données mémorisées :
 Identifier des alertes de gestion
 Tableau de bord comportant des alertes
 Suivre l’évolution de l’activité
 Investigation de sujets ou phénomènes particuliers
 Préparer les statistiques dont les managers ont besoin
 Tableaux préformatés contenant l’essentiel de la
statistique d’activité et d’environnement
 Fonctionnalités de « Reporting »

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Le SI: Outil d’aide à la décision


 Pour décider, il est nécessaire d’avoir des informations
 Pertinentes : Dont l’organisation est adaptée aux besoins
de gestion de l’entreprise
 Fiables: Auxquelles on peut faire confiance; vraies, précises
et à jour
 Disponibles: Existantes et non dissimulées (information
structurée)
 Accompagner les décideurs
 Minimiser les tâches de recherche de l’information et de
présentation des résultats
 Fouille de données: Tableaux multidimensionnels
(hypercubes ) 30
Qualités d’un SI
 Rapidité et facilité d’accès à l’information
 Trop lent ou compliqué peut décourager les utilisateurs
 L’utilisateur doit pouvoir réagir au plus vite
 Efficacité et pertinence des décisions
 Pour ce faire:
 Machines performantes
 BDD et réseaux locaux
 Interfaces conviviales

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Qualités d’un SI
 Fiabilité des informations
 Informations sûres et fiables
 Le SI doit fournir des informations à jour
 Ex : Pour commander un article il faut connaître l’état du
stock. Le stock doit donc être mis à jour automatiquement.
 Pour ce faire
 Humain : Promptitude des saisies (rapidité + vigilance)
 Machine : Disponible quand on en a besoin
 Les indispensables opérations de maintenance en dehors
des heures de travail
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Qualités d’un SI
 Intégrité des informations
 Le système maintient les informations dans un état
cohérent
 Le SI doit savoir réagir à des situations qui risquent de
rendre les informations incohérentes
o Ex : Si communication interrompue entre 2 ordinateurs qui
doivent synchroniser leurs données
 Le système doit être capable de reconstituer une situation
correcte (et ce pour les 2 ordinateurs)

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Qualités d’un SI
 Pertinence de l’information
 Filtrer l’information en fonction de l’utilisateur
 Ex: Le directeur commercial n’a pas besoin de connaître
le détail de chaque commande, mais simplement le
montant des commandes en cours
 Sécurité de l’information
 Sauvegarde: Système critique => machine à tolérance de
panne élevée
 Malveillance, attaques extérieures: Routeurs filtrants,
anti-virus, pare-feu, détecteurs d’intrusions

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Qualités d’un SI
 Confidentialité de l’information
 Aspect crucial, espionnage industriel, …
 Moyens matériels
 Lecteurs de cartes, de badges
 Lecteurs d’empreintes
 Moyens logiciels
 Identification
 Permissions sur des fichiers ou des BDD
 Cryptage des canaux de transmission

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C’est quoi un système informatique?

 Système d’information automatisé= Système informatique


 Système d’information n’est pas assimilable au système
informatique  Système informatique est une partie du SI.
 Système informatique est un support du SI
 Système informatique prend en charge l’information numérisée et
les traitements automatisés.

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C’est quoi un système informatique?

 Système informatique comprend :


 Les composants techniques utilisant l’informatique
(ordinateurs, liaison informatique, …)
 Les programmes informatiques

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Terminologie des SI
 Externalisation (outsourcing)
 Permet à l’entreprise de se recentrer sur son activité
métier (core business)
 Confier une fonction du SI à un partenaire externe ou un
prestataire (SSII, …) de manière non ponctuelle
(infogérance)
o Externaliser le marketing ?
o Sauvegardes, réseau, BDD, poste de travail, …
 Totale, Forte, Partielle

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Terminologie des SI
 Internalisation (insourcing)
 Permet d’avoir un SI qui corresponde à la culture de
l’entreprise
 Savoir faire et évolutivité de l’équipe interne

 Ré-internalisation (backsourcing)
 Rupture ou fin du contrat
 Insatisfaction en termes financiers ou de qualité du
service

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Terminologie des SI
 Urbanisation
 Discipline calquant une série de concepts issu de
l’urbanisation de l’habitat (réorganisation des villes, du
territoire) réutilisés en informatique pour formaliser et
modéliser les SI
 Virtualisation
 Faire fonctionner plusieurs OS (simultanément) sur un
seul ordinateur
 Avantage: Réduire les coûts d’infrastructure, économie
d’energie,
 Chaque OS fait comme s’il était seul
o VPS : Virtual Private Server
o VE : Virtual Environment 40
Terminologie des SI
 Groupware : Logiciels de travail en groupe
 IBM Lotus Notes, Microsoft SharePoint, Horde Project,
Oracle Beehive, O3Spaces, Box.net, obm.org, www.blue-
mind.net
 Boîtes e-mail communes
 Calendriers communs
 Partage d’annuaires de contacts
 Internet : réseau des réseaux
 Interconnexion mondiale des réseaux informatiques

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Terminologie des SI
 Intranet : réseau informatique utilisé à l’intérieur
d’une entreprise utilisant les techniques de
communication d’Internet
 Ne s’ouvre pas aux connexions publiques
 VPN (Virtual Private Network)
 Limité aux postes présents dans les locaux de l’entreprise

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Terminologie des SI
 Extranet
 Accès via Internet (en mode sécurisé) à des services internes à
l’entreprise (intranet)
 Extension du SI de l’entreprise à des partenaires situés en dehors de
l’entreprise
 Commerciaux, Cadres, Clients, Fournisseurs…

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Terminologie des SI

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Terminologie des SI

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Terminologie des SI
 Front office ou « boutique » (Front line)
 Relation directe avec le client
 Partie frontale de l'entreprise, visible par la clientèle et
en contact direct avec elle
 Équipes de marketing, support utilisateur, SAV, …
 Back office ou « arrière-boutique »
 Gestion propre de l’entreprise
 Tous les processus internes à l'entreprise
 Auxquelles le client n'a pas accès
 Production, logistique, stocks, comptabilité, GRH, …
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Terminologie des SI
 Back-end (site web)
 Pages réservées à l’administration du site
 Accès réservé à l’administrateur
 Configuration, gestion des pages, …
 Front-end (site web)
 Pages accessibles par les visiteurs, les utilisateurs, les
clients du site (identifiés ou non)

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Evolution des SI
 L’époque des mainframes
 Systèmes centralisés (mainframe)
 Applications indépendantes, données redondantes
 Utilisateurs hors système d’information
 Applications
 progiciels de gestion : paie, comptabilité, facturation,
commandes

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Evolution des SI
 L’époque du client-serveur et des BD
 Systèmes hétérogènes
 Applications reliées, données dans SGBD
 Utilisateurs sur des stations dédiées
 saisie / consultation
 Architecture
 serveur de données, client-serveur, réseaux
 Applications
 bureautique, aide à la décision, etc.

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Evolution des SI
 Le passage à 3 niveaux

 Découpage logique
 plusieurs niveaux peuvent être sur la même machine

 Conséquences
 évolutivité/maintenabilité (couches indépendantes)
 réutilisation de composants applicatifs
 développement affranchi de la localisation physique des
composants
 interfaçage aisé avec les SGBD existants
 montée en charge facile

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Evolution des SI
 L’époque du tout-distribué

 Répartition données/traitements sur


 plusieurs niveaux
 plusieurs systèmes / réseaux hétérogènes

 Architecture
 multiples clients et serveurs
 modules indépendants inter opérants
 composants, objets communicants

 Applications
 soutien / structuration de tous les processus des organisations
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Evolution des SI
 Le Web comme plateforme d’intégration
 Serveurs web
 serveurs de pages web
 serveurs de services (web services)
 Navigateur
 interface universelle
 Avantages
 développement, déploiement très rapides,
administration/maintenance faciles
 ouverture facile du SI vers l’extérieur :
 XML
 XHTML
 …
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Evolution des SI
 Mobilité
 Applications
 Smartphones, Tablets
 Connectivité 4G, Wifi, Bluetooth
 Un ordinateur dans la poche
 Les moyens évoluent et les habitudes changent
 Agenda synchronisé, vidéothèque, photos, …
 Impacts sur le SI
 Collecte/Diffusion, Sécurité, Confidentialité…

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Evolution des SI
 Cloud computing
 « Informatique dématérialisée »
 « Informatique dans le nuage »
o Depuis début années 2000
 Terme en vogue, très « à la mode »
o Google Apps, Microsoft (Azure, Office Web Apps), IBM (Blue
Clouds, LotusLive), Amazon (AWS), JoliCloud…
o Multiplication des dispositifs personnels
 IaaS : Infrastructrure as a Service
 Paas : Platform as a Service
 SaaS : Software as a service
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Evolution des SI
 Cloud Computing

55

Evolution des SI

56
Cloud computing: Avantages
 Informatique dématérialisée
 Informatique « à la demande »
 Tarification à l’usage (paie que ce qu’on consomme)
 Ajuster les coûts en fonction de l’activité
 Pas d’installation nécessaire
 Un navigateur web suffit
 Accéder à ses données depuis n’importe quel ordi
 Données préservées en cas de vol ou de virus
 Applications accessibles en mobilité
 Fonctionnalités collaboratives
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Cloud computing: Limitations


 Limitations et risques
 Perte de contrôle
 Logiciels et données sont retirés des mains des utilisateurs
 Où vos données sont-elles entreposées ? Quel pays ???

 Dépendance vis-à-vis du prestataire


 Lire attentivement les conditions d’utilisation
 Lire la politique de confidentialité des données
 Se réserve le droit d’interrompre ou de modifier le service
 Comment contrôler ce que fait réellement le prestataire ?
 Que font ces services avec vos données ?

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Différence SI et SGBD
 le système d'information: c’est les données, les
traitements, la sécurité, le réseau et tout le métier qui
va avec… Cela comprend le hardware + le software.

 la base de données ce n'est que une part du système


d'information.

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Pr. Ilham SLIMANI
Slimani.ilham@gmail.com

Plan
 Qu’est-ce qu’une méthode?
 Qu’est-ce que MERISE?
 Présentation des principes de base de la méthode MERISE
 l ’approche systémique
 l ’approche par niveaux
 l ’approche données/traitements
 les modèles
 Conclusion
 les concepts de MERISE
 les niveaux & les modèles
Les méthodes
 La méthode
« l’intelligence rusée par laquelle se construit le chemin ».
« Chercher une méthode , c’est chercher un système
d’opérations extériorisables qui fait mieux que le travail
de l’esprit »
 Une méthode :
 aide à la mise en place d’un langage commun au sein de
l’organisation,
 pour garantir une meilleure communication entre tous
les partenaires,

Caractéristiques d’une méthode


 Une méthode doit être:
 générale
 non asservie à une technique particulière,
 capable de faire face à des projets de taille et sujet variés,
 permettre la maîtrise des budgets
 fixer le cadre d’utilisation optimisée des outils d’aide à la
spécification, la conception, la réalisation,...
 accroître la productivité des services informatiques.
 et assurer la cohérence des solutions conçues et leur
intégration dans une stratégie globale.
 « Il n’y a pas une méthode unique pour étudier les choses »
ARISTOTE

Types de méthodes
 Les méthodes de conduite de projets
 Les méthodes de spécification
 Les méthodes de conception
 Les méthodes de réalisation
 Les méthodes de gestion de projets
 Les méthodes d’assurance et de gestion de la qualité
 Les méthodes de gestion et d’évaluation des coûts et
des risques
MERISE

 MERISE

Est une méthode de conception

Méthode=Démarche+Formalisme
 Démarche: succession d’étapes pour
 Mieux maîtriser le déroulement d’un projet pour respecter les
délais et budgets
 Meilleure visibilité pour les utilisateurs sur certains résultats
intermédiaires
 et garantir que le résultat final sera celui attendu
 Formalisme défini par:
 Un langage formel
 Un langage semi-formel généralement graphique
 Un langage naturel
 Pour représenter le monde réel tel qu’il est perçu par le concepteur
 Est un outil de communication entre informaticiens et utilisateurs
 Est constitué par un ensemble de modèles permettant d’assurer
une bonne compréhension des besoins des utilisateurs
Analyse et Conception des SI
 Analyse: Etude du problème
 Etudier le système existant
 Comprendre les besoins: diagnostiquer
 En déduire le niveau conceptuel: donner une vision
fonctionnelle du système

 Conception: Etude de la solution


 Proposer de nouvelles solutions organisationnelles

MERISE: Les Principes de Base

VUE DU S.I. A TRAVERS

 UNE APPROCHE SYSTEMIQUE

 APPROCHE PAR NIVEAUX

 APPROCHE DONNEES-TRAITEMENTS

 LES MODELES

 LA DEMARCHE PAR ETAPES


Approche Systémique
 Approche systémique # Approche analytique

 Approche analytique =
 Réduit le système étudié à des éléments constitutifs
simples pour les étudier isolément et analyser leur
interaction avec le système
 Approprié à l’étude des systèmes homogènes
comportant des éléments semblables ayant entre eux des
interactions faibles

Approche Systémique
 Approche systémique =
 « L’approche systémique doit permettre de dégager, à
partir des invariants, des propriétés et du comportement
des systèmes complexes, quelques règles générales
destinées à mieux comprendre ces systèmes et à agir sur
eux »
 Approche globalisante
 Approche descendante qui met l’accent sur les
interconnections entre les sous-systèmes
 Qui va du général au particulier
Approche Systémique
 L’approche systémique comporte trois étapes:
 l’analyse des systèmes
 la modélisation
 la simulation
 Vue systémique de l’organisation et de son S.I.:
 Décomposition du S.I. à concevoir en sous-systèmes
 Structuration (Identification de sous-ensembles
invariants vis-à-vis des solutions possibles) tout en
conservant une vue d’ensemble indispensable à
l’homogénéité du S.I. à concevoir

Approche par niveaux


 Exemples de problèmes rencontrés au cours de la
conception:
 la description du fonctionnement de l’activité de l’entreprise
 la définition des règles de gestion
 la définition des informations
 la répartition des traitements entre l’homme et la machine
 l’organisation physique des fichiers
 le découpage en transactions
 le choix du matériel
 la répartition des responsabilités au sein de la structure
Approche par niveaux
 Ces problèmes
⇒ Choix de natures différentes : gestion, organisation,
techniques, matériels,...

 OBJECTIFS:
 Séparer les types de préoccupations
 Procéder de manière progressive:
 du plus stable .....vers le plus technique

Approche par niveaux


 Les quatre niveaux de description ou niveaux
d’abstraction:
 NIVEAU CONCEPTUEL: Ce qu’il faut faire
 QUOI ?
 NIVEAU ORGANISATIONNEL: La manière de faire
 QUI ?, QUAND ?, COMBIEN ?, OU ?
 NIVEAU LOGIQUE: Choix des moyens et ressources
 AVEC QUOI ? QUELS OUTILS ?
 NIVEAU PHYSIQUE: Les moyens de le faire
COMMENT ?
Approche par niveaux
Exemple…
 Conceptuel
 Le client effectue une demande de service à la
compagnie pour assurer son véhicule. Cette dernière
lui propose un devis

Approche par niveaux


le niveau Conceptuel

 Exprime les choix fondamentaux de gestion, les


objectifs de l’organisation
 Décrit les invariants de l’organisation:
 le métier de l’organisation
 Définit:
 des activités,
 des choix de gestion,
 des informations;
Approche par niveaux
le niveau Conceptuel

 Indépendamment
 des aspects organisationnels
 des aspects techniques de mise en œuvre
 du point de vue:
 des traitements: objectif, résultat, règle de gestion,
enchaînement
 des données: signification, structure, liens

Approche par niveaux


le niveau Conceptuel

C’EST LA DESCRIPTION LA PLUS STABLE DU


SYSTEME
Approche par niveaux
le niveau Conceptuel

Exemples:
 Faire de la pré-facturation ou de la post-facturation
 Admettre qu’une commande client pourra être livrée en
plusieurs fois, chaque livraison donnant lieu à une facture.
 Les invariants du point de vue des données: Contrats,
Clients, ...
 Les invariants du point de vue des traitements: Signer un
contrat, Emettre une facture, ...

Approche par niveaux


 Organisationnel:
 Un client effectue une demande de service à l’agence
de son choix, par courrier, pour assurer un véhicule.
Un agent de service concerné, si le client est fiable
(consultation d’un fichier central inter assurances),
prend contact par téléphone pour une visite à domicile
(après 17 heures) afin d’examiner plus précisément ses
besoins et établir un devis
Approche par niveaux
le niveau Organisationnel
 Exprime les choix organisationnels de ressources humaines et
matérielles
 Définit:
 la répartition géographique et fonctionnelle des sites de travail (du
point de vue des données et des traitements)
 le mode de fonctionnement: temps réel ou temps différé
 la répartition du travail homme/machine (degré et type
d’automatisation)
 les postes de travail et leur affectation,
 la volumétrie des données
 la sécurité des données
Indépendamment des moyens de traitement et de stockage de
données actuels ou futurs

Approche par niveaux


le niveau Organisationnel

 Introduit les notions de temps, d’acteurs, de volumétrie et


de sécurité des données, de lieu et d’espace,
 concernant la répartition et l’affectation des postes de
travail (en tant que fonction de l’organisation), de sites
géographiques, à la fois du point de vue des données et des
traitements.
 Les opérations conceptuelles vont être décomposées au
niveau organisationnel en une ou plusieurs opérations
organisationnelles.
Approche par niveaux

le niveau Organisationnel

C’est la description des postes de travail de


l’entreprise et des informations qu’elle traite

Approche par niveaux


le niveau Organisationnel

 Exemples:
 La facturation sera décentralisée dans les agences.
 Réaliser telle partie d’une application en conversationnel,
laisser toute autre partie manuelle.
 Créer tel type de poste de travail.
 Exemples d’ éléments organisationnels:
 un document (rapport d’activité, tableau de bord,...)
 la sécurité (site de « backup » pour le stockage des données)
 la date (peut être un élément conceptuel dans certaines
organisations)
Approche par niveaux
 Technique
 Le fichier central inter assurances est accessible par
internet. Les agences sont connectées au siège de la
compagnie par liaison ADSL. Chaque agence dispose
de micro-ordinateurs Pentium 32 Mo et peut traiter ses
données en local grâce au SGBD Access

Approche par niveaux


le niveau logique

 Exprime la forme que doit prendre l’outil informatique pour être


adapté à l’utilisateur, à son poste de travail
 Indépendamment de l’informatique spécifique, des langages de
programmation ou de gestion des données
 Introduit la notion d’outils en tant que fonction réutilisable
 Décrit
 le schéma de la base de données (relationnel, hiérarchique ou
réseau) ie- les caractéristiques du mode de gestion des données
 la répartition des BD sur les différentes unités de stockage
 les volumes par unité de stockage
 l’optimisation des coûts induits par le mode de gestion
Approche par niveaux
le niveau Physique

 Traduit les choix techniques et la prise en compte de


leurs spécificités
 Répond aux besoins des utilisateurs sur les aspects
logiciels et matériels.
 Définit complètement:
 les fichiers, les programmes
 l’implantation physique des données et des traitements,
 les ressources à utiliser,
 les modalités de fonctionnement

Approche par niveaux


Niveau physique

C’EST LA DESCRIPTION DES MOYENS MIS EN


OEUVRE POUR GERER LES DONNEES ET
EFFECTUER LES TRAITEMENTS.
Approche par niveaux
 Les niveaux conceptuel et organisationnel
représentent toute l’organisation

 Les niveaux logique et physique ne prennent en


compte que la solution informatique

Approche Données-Traitements
 Pour étudier et développer l’informatique d’une
organisation, il est nécessaire de connaître:
 ses échanges internes et avec l’extérieur
 comment elle réagit à une sollicitation externe
 quelle est la structure des informations qu’elle utilise
 MERISE décrit cette connaissance sous la forme de 3
découpages:
 Communication
 Traitement
 Données
Approche Données-Traitements
 TRAITEMENTS:
 Etude des évènements
 Indépendances entre les domaines
 DONNEES
 Etude du vocabulaire de l’organisation
 Intégration des domaines: Vue globale
 Stabilité
 Les 2 aspects sont complémentaires, synchronisés,
validés entre eux

Modélisation

 Un modèle:
 est une représentation abstraite de la réalité qui exclut
certains détails du monde réel;
 a pour objet de réduire la complexité d’un phénomène
en éliminant les détails qui n’influencent pas son
comportement significatif;
 reflète ce que son créateur croit important pour la
compréhension et la prédiction du phénomène
modélisé, les limites du phénomène modélisé
dépendent des objectifs du modèle.
 Modéliser = Représenter
Modélisation
Dans MERISE:

 La modélisation est une aide à la conception


indispensable

 Représentation des activités du S.I. étudié,


 A chacun des niveaux de description,
 Pour les données et les traitements,
 Formelle, simplifiée, pour communiquer.

Modélisation
 MODELE = SCHEMA + DESCRIPTIF
 SCHEMA NORMALISE
 Synthèse
 Communication
 DESCRIPTION TEXTUELLE
 Définitions
 Commentaires
 Quantifications
 Contraintes
Modélisation
 Un modèle doit posséder au moins trois qualité:
 La fidélité: la représentation doit être effectuée sans
déformation de la réalité
 La cohérence: la représentation ne doit comporter de
contradiction explicite ou implicite
 La complétude: la représentation doit décrire tous les
phénomènes pertinents par rapport aux objectifs du
modélisateur, ce qui n’est pas synonyme d’exhaustivité
systématique

Les Modèles au niveau conceptuel


 Le Modèle Conceptuel des Données : M.C.D.
 Description des données et des relations en termes:
 ENTITE ou INDIVIDU
 RELATION ou ASSOCIATION
 PROPRIETES ou ATTRIBUT
 Le modèle Conceptuel des Traitements : M.C.T.
 Description de la partie dynamique du S.I. en termes
 PROCESSUS
 OPERATION comprenant les concepts d’EVENEMENT
/RESULTAT et de SYNCHRONISATION
Les Modèles au niveau
organisationnel / logique
 Le Modèle logique de données: M.L.D.
 Le modèle CODASYL si une orientation base de données
réseau est choisie
 Le modèle RELATIONNEL si une orientation base de
données relationnelle est choisie
 Le modèle HIERARCHIQUE
 Le Modèle Organisationnel des Traitements: M.O.T
 permet de représenter par procédure les phases et les
tâches effectuées par chaque poste de travail

Les Modèles au niveau physique ou


opérationnel
 Le Modèle Physique des Données : M.P.D
 spécifie les organisations physiques de données

 Le Modèle Physique des Traitements: M.P.T


 décrit les traitements réalisés pour chaque transaction
(temps réel) ou chaque unité de traitement (temps
différé)
Concepts de MERISE

La démarche par étapes : 6 étapes


 Le schéma directeur
 L’étude préalable
 L’étude détaillée
 La réalisation
 La mise en œuvre
 La maintenance
Schéma directeur
 Etude globale du SI: Découpage en domaines
 Buts:
 Définir les grandes orientations politiques et stratégiques de
l’entreprise
 Définir les besoins en SI en fonction de la stratégie de l’entreprise
 Fixer les cadres budgétaires, la stratégie des besoins en personnel et
les contraintes diverses liées à
 l’environnement
 Fixer les lignes directrices des développements informatiques
 Définir les projets nécessaires à l’élaboration ou l’évolution du SI
 Documents produits:
 Le schéma directeur
 Le plan de développement informatique

Vision fonctionnelle de l’entreprise


 Découpage de l’entreprise en domaines:
 Décomposition du SI en sous-ensemble disjoints
 Différent (autant que possible) du découpage structurel
de l’entreprise
 Domaine:
 Ensemble de processus du SI utilisant des données
communes et présentant peu d’échanges avec les autres
processus hors domaine.
 Unité la plus invariante du SI
Exemple: Cas d’une banque
d’affaires
 Gestion générale
 Relations d’affaires
 Engagements
 Avoirs
 Conseil et Gestion
 Service aux émetteurs
 Mouvements

Exemple: Cas d’une Cie aérienne


 Exploitation
 Commercial
 Personnel
 Entretien
 Approvisionnement
 Financier
 Planification
Exemple: Cas d’un fabricant
d’équipements informatiques
 Direction
 Gestion comptable et financière
 Vente
 Après-vente
 Fabrication
 Ressources humaines

Etude préalable
 Approfondissement (spécification) des projets
domaine par domaine
 Vérifie le schéma directeur et le modifie le cas échéant
Etude détaillée
 Détailler les spécifications établies domaine par
domaine lors de l’étape 2:
 Conception fonctionnelle (bilan de l’existant,
définition du système cible, scénario d’organisation,
rédaction du dossier de choix, cahier des charges
fonctionnel)
 Conception technique: reprendre la conception
fonctionnelle pour produire le cahier des charges de
réalisation (algorithme, structures de données réelles,…)

La réalisation
 But: obtenir un logiciel qui correspond aux
spécifications détaillées et consiste :
 Mettre en place les équipes de programmation et les
encadrer
 Coder (programmation)
 Tester et mettre au point
 Intégrer
La mise en œuvre
 Créer et initialiser les BD nécessaires
 Réceptionner éventuellement et installer les nouveaux
matériels informatiques
 Rédiger les manuels utilisateurs
 Former les utilisateurs
 Lancer les nouvelles applications en parallèle avec les
anciennes
 Lancer définitivement les nouvelles applications

La maintenance
 Adapter le logiciel aux évolutions et corriger les
éventuelles erreurs : = Faire évoluer le système
informatique (correction de bug, mise en place de
nouvelles fonctionnalités, changement de matériel,…)
Quelques définitions
 Système: est un ensemble d’éléments communiquent entre eux
selon certains principes et règles;(système digestif, système
nerveux, système économique).

 Système d’information: est l’ensemble d’informations et règles


de gestion utilisées par les métiers et les processus de
l’entreprise;(la banque, la bourse, les administrations publiques,
les hopitaux).

 Système informatique: est l’ensemble de composants logiciels,


matériels et des données, permettant d’automatiser tout ou
partie du SI.

Quelques définitions
 Modèle: est une représentation abstraite d’un phénomène
en utilisant un formalisme spéciale.

 Méthode de modélisation: c’est la façon de décrire


comment modéliser et construire un modèle en utilisant
des éléments de modélisation, une représentation
graphique, du savoir-faire et des règles;

 Cahier des charges: c’est un document qui vise à définir


les spécifications de base d’un produit ou d’un service à
réaliser.
Ilham SLIMANI
Slimani.ilham@gmail.com

Plan
 Objectifs
 C’est quoi un MCD?
 Entité
 Propriété
 Association
Objectifs
 Permet de décrire un ensemble de données relatives à
un domaine défini afin de les intégrer ensuite dans une
Base de Données
 Etre capable d’appréhender la méthodologie de
passage d’un énoncé en langage naturel à un modèle
conceptuel
 Exprime le QUOI sur les données

Le MCD fournit une image invariante du SI en termes de


données

C’est quoi un MCD?


 Modèle Entité / Association ou Entité-Relation
 Description des données et des relations en termes de
 Entité ou Individu
 Relation ou Association
 Propriétés ou d’Attributs

 Identifier, décrire et modéliser les entités et leurs


associations à l’aide d’une représentation graphique
Entité
 C’est un objet
 concret ou abstrait
 Avoir un rôle dans le système
Exemple: Dans une banque, l’entité CLIENT est
l’ensemble des personnes physiques ou morales
possédant au moins un compte dans cette banque
Client

Entité
 Représentée par un rectangle. Ce rectangle est séparé
en deux champs:
 le champ du haut contient le libellé.
 le champ du bas contient la liste des propriétés de
l’entité.
Entité
 Identifiant:
 Une ou plusieurs propriétés
 Désigner une et une seule entité

 L'identifiant est une propriété particulière d'un objet


telle qu'il n'existe pas deux occurrences de cet objet
pour lesquelles cette propriété pourrait prendre une
même valeur.

 Par exemple: n° de CIN pour l’entité citoyen

Propriété
 Identifiant: une propriété qui permettra d'identifier de
manière unique chaque occurrence.
 Cela peut être une référence interne, un code, ou plus
généralement un nombre entier.
Entité
 Occurrences de l’entité
 Ensemble d’éléments de même nature
 Elément particulier de l’entité
 Représentée par l’ensemble des valeurs des propriétés
constituant cette entité

Entité
 Généralement, une entité est crée dans le Système
d'Information si elle possède au moins 2 occurrences.
Chaque élément d'une entité est appelé
une occurrence de l'entité.
Propriété (attribut)
 Caractéristique associée à une entité type
 Ex : L’âge d’une personne, la puissance d’une voiture, le
numéro d’un produit...

 Prend une valeur précise pour chaque occurrence d’une


entité (ou d’une association):
 Nom d’enseignant : Tardieu
 Num_Cours: 3M6
 Titre_Cours: BD, SI, GL

Propriété
Une propriété se décrit par tout ou partie des éléments
suivants:
 Définition: ce qu’elle représente et son intérêt dans le
contexte
 Nature (Domaine de valeur): quantité, nombre, date,
heure,...
 Longueur: nombre de caractères dans la format
 Caractéristiques complémentaires:
 obligatoire ou facultative
 naturelle, calculée
 simple, répétitive
 élémentaire, décomposable
 normée: en interne ou par des organismes officiels (N°INSEE,...)
Propriété
 Chaque propriété doit avoir une seule valeur possible
pour chaque occurrence, sinon il s'agit d'une entité.
Elle doit de plus être élémentaire et non-
décomposable. Par exemple, l'adresse n'est pas une
propriété élémentaire : elle comporte une rue, un Code
Postal et une ville qui elles, sont 3 propriétés
élémentaires.

Propriété
 Notion de dépendance fonctionnelle directe

 Cette entité est juste mais elle implique une redondance


d’information relative à la catégorie
 la dépendance fonctionnelle :
Référence  LibelléCatégorie n’est pas directe
 car il existe la propriété NoCatégorie telle que :

Référence  NoCatégorie et NoCatégorie 


LibelléCatégorie
Propriété
 Une dépendance fonctionnelle x  y est
directe s’il n’existe pas de propriété z telle que
: x z et z y.

Association
 lien entre entités

 Les classes de relations :


 Représentée par l’ellipse
 l'intitulé décrit le type de relation
 verbe statique à l’infinitif: appartenir, concerner,...
 la forme active ou passive permet d’orienter la lecture de
l’association
 Peut ajouter des propriétés aux classes de relation.
Association
 Classe de relation récursive (ou réflexive) relie la
même classe d'entité

Association
 Classe de relation binaire relie deux classes d'entité
Association
 une classe de relation ternaire relie trois classes
d'entité

 Une classe de relation n-aire relie n classes d'entité

Association (cardinalité)
 caractérise le lien qui existe entre une entité et la
relation à
 composé d'un couple comportant une borne maximale
et une borne minimale
Association (cardinalités)
Un cours est enseigné par au moins un enseignant (1,…) ou par plusieurs (…,n)

ENSEIGNANT Enseigner 1,n COURS


Nom Type_Ens Num_Cours
0,n
Prénom Titre_Cours
Âge ….

Un enseignant peut n’enseigner aucun cours (0,…), ou plusieurs (…,n)

Le dictionnaire de données (DD)


 Structure qui rassemble l’ensemble des données
relatif à un sujet.
 But: Recenser, structurer et donner une première
analyse des informations du sujet
 Origine des infos:
 Description de l’activité
 Description des objectifs
 Analyse des documents utilisés
 Les interviews
 Les fichiers existants
Le dictionnaire de données (DD):
Présentation
Ens des valeurs
Elémentaire Définition, rôle
Nom Symbolique permises
Concaténé ou Joué par l’info
Identifiant l’information
Calculé

Code Type Nature Description Remarque Contrainte

Ens_NO Num(15) Elémentair Numéro Identifiant,


e Enseignan ne peut être
t modifié

Ens_Nom Char(15) Elémentair Nom


e Enseignan
t
Ens_Preno Char(15) Elémentair Prénom
m e Enseignan
t
… … … … … …
Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com

Plan
 Dépendance fonctionnelle
 Normalisation
 1ère Forme Normale (1FN)
 2ème Forme Normale (2FN)
 3ème Forme Normale (3FN)
Propriété
 Notion de dépendance fonctionnelle directe

 Cette entité est juste mais elle implique une redondance


d’information relative à la catégorie
 la dépendance fonctionnelle :
Référence  LibelléCatégorie n’est pas directe
 car il existe la propriété NoCatégorie telle que :

Référence  NoCatégorie et NoCatégorie 


LibelléCatégorie

Propriété
 Une dépendance fonctionnelle x  y est
directe s’il n’existe pas de propriété z telle que
: x z et z y.
Normalisation
 Elle met en évidence les relations "indésirables »
 Redondances
 Valeurs NULL
 Elle définit les critères des relations "désirables"
 appelées formes normales

 La normalisation est utile pour limiter:


 les redondances de données,
 les pertes de données,
 les incohérences au sein des données et
 les performances des traitements.

1ère Forme Normale 1FN


 Une relation est en 1FN si tout attribut est atomique
(non décomposable)
 Contre-exemple :
 ELEVE (no_elv, nom, prenom, liste_notes)
 Un attribut ne peut pas être un ensemble de valeurs
(liste_notes)
 Décomposition
 ELEVE (no_elv, nom, prenom)
 NOTE (no_elv, no_matiere, note)
2ème Forme Normale 2FN
 Une relation est en 2FN si
 elle est en 1FN
 chaque attribut qui n’est pas clé est en dépendance
fonctionnelle élémentaire de toute la clé primaire et non
d’une partie seulement
 C’est la phase d’identification des clés
 Cette étape évite les redondances
 Tout attribut doit dépendre fonctionnellement de la
totalité de la clé

2ème Forme Normale 2FN


 Contre-exemple
une relation en 1FN qui n'est pas en 2FN
 COMMANDE (date, no_cli, no_pro, qte, prixUHT)
 elle n'est pas en 2FN car la clé = (date, no_cli,no_pro),
et le prixUHT ne dépend que de no_pro
 Décomposition
 COMMANDE (date, no_cli, no_pro, qte)
 PRODUIT (no_pro, prixUHT)
3ème Forme Normale 3FN
 Une relation est dite en troisième forme normale
(3NF) si et seulement si :
 elle est en 2NF
 chaque attribut non clé ne dépend pas
fonctionnellement d’un attribut qui n’appartient pas à la
clé

3ème Forme Normale 3FN


 Contre-exemple
une relation en 2FN qui n'est pas en 3FN
 VOITURE (matricule, marque, modèle, puissance)
 elle est en 2FN ;
 elle n'est pas en 3FN car la clé = matricule, et la
puissance dépend de (marque, modèle)
 Décomposition
 VOITURE (matricule, marque, modèle)
 MODELE (marque, modèle, puissance)
Forme normale de Boyce-Codd BNFC

 Elle est en 3FN


 Aucun attribut faisant partie de la clé primaire ne
dépend d’un attribut ne faisant pas partie de la clé
primaire
Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com

Plan
 MLD
 Objectifs
 Définitions
 MCD to MLD
Modèle Logique de Données
 Une étape intermédiaire pour passer du modèle E/A, qui est un
modèle sémantique, vers une représentation physique des
données : fichiers, SGBD hiérarchique, SGBD réseau, SGBD
relationnel.

 Le MLD permet de voir de façon claire l'organisation des


données

 Utilise essentiellement le formalisme des tables logiques

MLD
 est toujours basé sur un MCD donné, contient donc
toutes les informations de ce MCD, mais les représente
à l'aide d'un formalisme différent qui est très adapté
aux structures d'une base de données.

MLD
MCD
Objectifs
 Apprendre les définitions essentielles des objets
manipulés par le modèle relationnel : domaine,
relation, schéma d’une relation, attribut et tuple,
contrainte d’intégrités, clés primaire et étrangère,
schéma relationnel.
 Etre capable d’appliquer la procédure de passage du
MCD au MLD

VISION TABULAIRE DU RELATIONNEL


 Une relation est une table à deux dimensions
 Un nom est associé à chaque colonne afin de la repérer
 Attribut ou colonne = sous-ensemble de valeurs d’un
domaine
 Tuple ou n-uplet ou t-uple ou Ligne = ensemble de
n valeurs prises dans les n domaines considérés
 Degré d’une relation = nombre de colonnes ou de
domaines considérés
Définitions
 Clé primaire:
 Groupe d’attributs minimum qui détermine de façon
unique un tuple dans une relation
 Une clé primaire, c'est un champ qui n'accepte pas de
doublon.

 Clé étrangère:
 représente un champ (ou des champs) qui pointe vers la
clé primaire d’une autre table
 L’objectif de la clé étrangère est d’assurer l’intégrité
référentielle des données.

Définitions
 L'intégrité référentielle ou contrainte de clé étrangère
(CONSTRAINT FOREIGN KEY) permet de contrôler la
validité, la cohérence et la consistance des données dans
une base. Ce mécanisme assure donc une meilleure qualité
des données.
 Exemple :
Client (nocli, nomcli, adrcli)
Commande(nucom, datcom, adrliv, nocli)
nous avons deux tables, l’une appelée CLIENT qui inclut
toutes les données du client, et l’autre COMMANDE qui
comprend ses commandes. La contrainte ici est que toutes
les commandes doivent être associées à un client qui se
trouve déjà référencé dans la table CLIENT.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 Transformation des entités:
 Toute entité est transformée en table. Les
propriétés de l'entité deviennent les attributs de la
table. L'identifiant de l'entité devient la clé
primaire de la table.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Transformation des relations binaires du type (x,n) –
(x,1)
 Avec x peut prendre les valeurs 0 ou 1

 Afin de représenter la relation


 On duplique la clé primaire de la table basée sur l'entité
à cardinalité (x,n) dans la table basée sur l'entité à
cardinalité (x,1), cet attribut est appelé clé étrangère.
 Les deux tables sont liées par une flèche nommée selon
la relation, qui pointe de la table à clé étrangère vers la
table qui contient la clé primaire correspondante.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD

 L'attribut No_Auteur qui est clé primaire de la table


Auteur, devient clé étrangère dans la table Livre.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Transformation des relations binaires du type
(x,1) – (x,1)

 Nous devons distinguer plusieurs cas. Sachant qu'une


relation binaire du type (1,1)-(1,1) ne doit pas exister il
nous reste les 2 cas suivants:
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 Relation binaire (0,1)-(1,1)
 On duplique la clé de la table basée sur l'entité à
cardinalité (0,1) dans la table basée sur l'entité à
cardinalité (1,1).

 Le No_Client, qui est clé primaire de la table Client,


devient clé étrangère dans la table Carte_Membre.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Relation binaire (0,1)-(0,1)

 On duplique la clé d'une des tables dans l'autre.


Lorsque la relation contient elle-même des
propriétés, celles-ci deviennent également
attributs de la table dans laquelle a été ajoutée la
clé étrangère.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 Soit on migre la clé primaire de la table Entreprise dans
la table Salarié, soit on fait l'inverse.

OU

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Transformation des relations binaires du type
(x,n) – (x,n):
 On crée une table supplémentaire ayant comme clé
primaire une clé composée des clés primaires des 2
tables.
 Lorsque la relation contient elle-même des
propriétés, celles-ci deviennent attributs de la table
supplémentaire.
 Une propriété de la relation qui est soulignée devra
appartenir à la clé primaire composée de la table
supplémentaire.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 On crée une table Porter, qui contient comme clé
primaire une clé composée de No-Commande et
Code_Article. Elle contient également la propriété
Quantité issue de la relation Porter.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Transformation des relations ternaires:
 On crée une table supplémentaire ayant comme clé
primaire une clé composée des clés primaires de
toutes les tables reliées.
 Cette règle s'applique de façon indépendante des
différentes cardinalités.
 Lorsque la relation contient elle-même des
propriétés, celles-ci deviennent attributs de la table
supplémentaire.
 Une propriété de la relation qui est soulignée devra
appartenir à la clé primaire composée de la table
supplémentaire.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 La table Enseigner contient une clé composée de
No_Enseignant, Code_Matière et Nom_Classe.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD

La relation habiter du type (x,n)-(x,1), est traduite par la migration de l'attribut Adresse
dans la table Personne. La relation posséder du type (x,n)-(x,n) est traduite par la création
d'une table supplémentaire du même nom. Cette table contient comme clé primaire
composée, les clés des deux tables reliées Personne et Maison. On a donc simplement
appliqué 2 fois de façon indépendante les règles de transfert MCD à MLD.
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD

La relation habiter du type (x,n)-(x,1), est traduite par la migration de l'attribut Adresse
dans la table Personne. La relation posséder du type (x,n)-(x,n) est traduite par la création
d'une table supplémentaire du même nom. Cette table contient comme clé primaire
composée, les clés des deux tables reliées Personne et Maison. On a donc simplement
appliqué 2 fois de façon indépendante les règles de transfert MCD à MLD.

RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD


 Transformation des relations réflexives
 Nous appliquons les règles générales avec la seule
différence que la relation est 2 fois reliée à la même
entité
RÈGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
 Transformation des relations réflexives
 Nous appliquons les règles générales avec la seule
différence que la relation est 2 fois reliée à la même
entité
Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com

Plan
 Définition de SQL
 Objets manipulés par SQL
 Types de données
Définition de SQL

 SQL signifie « Structured Query Language » c'est-à-


dire Langage d'interrogation structuré.
 Langage de gestion de bases de données relationnelles
 Il a été conçu par IBM dans les années 70. Il est devenu
le langage standard des systèmes de gestion de bases
de données (SGBD) relationnelles (SGBDR).

Définition de SQL
 C'est à la fois :

 Un langage d'interrogation de la base (ordre SELECT)


 Un langage de manipulation des données (LMD; ordres
UPDATE, INSERT, DELETE)
 Un langage de définition des données (LDD ; ordres
CREATE, ALTER, DROP),
 Un langage de contrôle de l'accès aux données (LCD ;
ordres GRANT, REVOKE).
Objets manipulés par SQL

 Identificateurs
 Tables
 Colonnes

Identificateur
 SQL utilise des identificateurs pour désigner les objets qu'il
manipule : utilisateurs, tables, colonnes, index, fonctions, etc.
 Pour Oracle:
 Un identificateur est un mot formé d'au plus 30 caractères,
commençant obligatoirement par une lettre de l'alphabet. Les
caractères suivants peuvent être une lettre, un chiffre, ou l'un des
symboles # $ et _. SQL ne fait pas la différence entre les lettres
minuscules et majuscules. Les voyelles accentuées ne sont pas
acceptées.
 Un identificateur ne doit pas figurer dans la liste des mot clés
réservés comme : ASSERT, ASSIGN, AUDIT, COMMENT, DATE,
DECIMAL, DEFINITION, FILE, FORMAT, INDEX, LIST, MODE,
OPTION, PARTITION, PRIVILEGES, PUBLIC, REF, REFERENCES,
SELECT, SEQUENCE, SESSION, SET, TABLE, TYPE.
Tables
 Les relations ou les entités d’un schéma relationnel
sont stockées sous forme de tables composées de
lignes et de colonnes.

Colonnes
 Les données contenues dans une colonne doivent être
toutes d'un même type de données. Ce type est indiqué au
moment de la création de la table qui contient la colonne

 Chaque colonne est repérée par un identificateur unique à


l'intérieur de chaque table.

 Deux colonnes de deux tables différentes peuvent porter le


même nom. Il est ainsi fréquent de donner le même nom à
deux colonnes de deux tables différentes lorsqu'elles
correspondent à une clé étrangère à la clé primaire
référencée.
Colonnes
 Une colonne peut porter le même nom que sa table.
 Le nom complet d'une colonne est en fait celui de sa
table, suivi d'un point et du nom de la colonne. Par
exemple, la colonne DEPT.LIEU
 Le nom de la table peut être omis quand il n'y a pas
d'ambiguïté sur la table à laquelle elle appartient, ce
qui est généralement le cas.

Index
 Accélérer l’accès aux données d’une table. Le but principal
d’un index est d’éviter de parcourir une table
séquentiellement du premier enregistrement jusqu’à celui
visé
 Le principe d’un index est l’association de l’adresse de chaque
enregistrement (ROWID) avec la valeur des colonnes
indexées.
 Un index est associé à une table et peut être défini sur une ou
plusieurs colonnes (dites « indexées »).
 Un index peut être déclaré unique si on sait que les valeurs
des colonnes indexées seront toujours uniques
Types de données

 Types numériques
 Types chaîne de caractères
 Types temporels
 Types binaires
 Valeur NULL

Types numériques
 Nombres entiers :
 SMALLINT (sur 2 octets, de -32.768 à 32.767),
 INTEGER (sur 4 octets, de -2.147.483.648 à
2.147.483.647).
 Numériques non exacts à virgule flottante :
 REAL a sept chiffres de précision
 DOUBLE PRECISION correspond aux flottants en
double précision
 ou FLOAT : correspond aux flottants en simple précision
Types numériques
 Nombres décimaux avec un nombre fixe de décimales:
 NUMERIC : représente une valeur décimale à précision
fixe qui conserve des valeurs de précision identique.
 DECIMAL : représente une valeur décimale à précision
fixe qui conserve au minimum des valeurs de la
précision spécifiée. DECIMAL(p, d ) correspond à des
nombres décimaux qui ont p chiffres significatifs et d
chiffres après la virgule ; NUMERIC a la même syntaxe.

Types chaîne de caractères


 Chaines de caractères :CHAR et VARCHAR.
 Ces deux types permettent de stocker des chaînes
de caractères d’une taille maximale fixée par le
paramètre M.
 La syntaxe est CHAR(M), et VARCHAR(M).
 Différence
 CHAR a une taille fixée, et se trouve donc complétée
avec des blancs si sa taille est inférieure à M.
 VARCHAR a une taille variable et est tronquée après le
dernier caractère non blanc.
Types temporels
 DATE réserve 2 chiffres pour le mois et le jour et 4
pour l'année ;
 TIME pour les heures, minutes et secondes (les
secondes peuvent comporter un certain nombre de
décimales) ;
 TIMESTAMP permet d'indiquer un moment précis par
une date avec heures, minutes et secondes (6 chiffres
après la virgule ; c'est-à-dire en microsecondes) ;
 INTERVAL permet d'indiquer un intervalle de temps.

Types binaires

 Ce type permet d'enregistrer des données telles que les


images et les sons, de très grande taille et avec divers
formats.
 SQL fournit les types BIT et BIT VARYING (longueur
constante ou non).
Valeur NULL

 Une colonne qui n'est pas renseignée, et donc vide, est


dite contenir la valeur NULL. Cette valeur n'est pas
zéro, c'est une absence de valeur.
Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com
Syntaxe
 Pour pouvoir créer une table dans votre schéma, il faut
avoir le privilège CREATE TABLE.
 La syntaxe SQL est la suivante :
CREATE TABLE [schéma.]nomTable
( colonne1 type1 [DEFAULT valeur1] [NOT NULL]
[, colonne2 type2 [DEFAULT valeur2] [NOT NULL] ]
[CONSTRAINT nomContrainte1 typeContrainte1]…) ;
 La syntaxe simplifiée est:
CREATE TABLE [nomTable colonne1 type1, colonne2
type2 …);

Syntaxe

 nomTable : peut comporter des lettres majuscules ou


minuscules (accentuées ou pas), des chiffres et les
symboles, par exemple : _, $ et #.
 colonnei typei : nom d’une colonne (mêmes caractéristiques
que pour les noms des tables) et son type (NUMBER,
CHAR, DATE…).
Syntaxe

 La directive DEFAULT fixe une valeur par défaut.


 La directive NOT NULL interdit que la valeur de la
colonne soit nulle.
 nomContraintei typeContraintei : noms de la
contrainte et son type (clé primaire, clé étrangère, etc.).

Conventions
 il est préférable d’utiliser les conventions suivantes :
 tous les mots-clés de SQL sont notés en MAJUSCULES ;
 les noms de tables sont notés en Minuscules (excepté la
première lettre) ;
 les noms de colonnes et de contraintes en minuscules.
Commentaire
CREATE TABLE CREATE TABLE
MêmesévénementsàNoël -- nom de la table
(colonne CHAR); TEST(
-- description
CREATE TABLE Test COLONNE NUMBER(38,8)
(colonne NUMBER(38,8)); )
-- fin, ne pas oublier le point-
CREATE table test (Colonne virgule.
NUMBER(38,8)); ;
CREATE TABLE Test (
/* une plus grande description
des colonnes */
COLONNE NUMBER(38,8));

Sans commentaire Avec commentaire

Exemple

 La table contient cinq colonnes :


 quatre chaînes de caractères
 et une valeur numérique de trois chiffres.
 La table inclut en plus deux contraintes :
 DEFAULT qui fixe Paris comme valeur par défaut de la colonne ville
;
 NOT NULL qui impose une valeur non nulle dans la colonne
nomComp
Exemple
 CREATE TABLE soutou.Compagnie
(comp CHAR(4),
nrue NUMBER(3),
rue CHAR(20),
ville CHAR(15) DEFAULT 'Paris',
nomComp CHAR(15) NOT NULL);

Contraintes
 Les contraintes ont pour but de programmer des règles
de gestion au niveau des colonnes des tables.
 Elles peuvent alléger le développement
 si on déclare qu’une note doit être comprise entre 0 et
20, les programmes de saisie n’ont plus à tester les
valeurs en entrée mais seulement le code retour après
connexion à la base ; on déporte les contraintes côté
serveur)
Contraintes
 Les contraintes peuvent être déclarées de deux
manières :
 En même temps que la colonne (valable pour les
contraintes monocolonnes), ces contraintes sont dites
« en ligne » (inline constraints). L’exemple précédent
en déclare deux.
 Une fois la colonne déclarée, ces contraintes ne sont
pas limitées à une colonne et peuvent être
personnalisées par un nom (out-of-line constraints).

Contraintes
 Quatre types de contraintes sont possibles :
 CONSTRAINT nomContrainte
 UNIQUE (colonne1 [,colonne2]…)
 PRIMARY KEY (colonne1 [,colonne2]…)
 FOREIGN KEY (colonne1 [,colonne2]…) REFERENCES
[schéma.]nomTablePere (colonne1 [,colonne2]…) [ON
DELETE { CASCADE | SET NULL }]
 CHECK (condition)
UNIQUE
 La contrainte UNIQUE impose une valeur distincte au
niveau de la table.
Exemple: Deux artistes ne peuvent avoir les mêmes nom et prénom.
CREATE TABLE Cinema CREATE TABLE Artiste CREATE TABLE Artiste
(nom VARCHAR (30) (id INTEGER, (id INTEGER,
NOT NULL, nom VARCHAR (30), nom VARCHAR (30),
adresse VARCHAR(50) prenom VARCHAR (30) prenom VARCHAR (30)
UNIQUE,
PRIMARY KEY (nom) NOT NULL, NOT NULL,
) anneeNaiss INTEGER, anneeNaiss INTEGER,
UNIQUE (nom, CONSTRAINT arti_un
prenom)) UNIQUE (nom,
prenom))

PRIMARY KEY
 La contrainte PRIMARY KEY déclare la clé primaire de
la table. Sur la ou les colonnes concernées. Les
colonnes clés primaires ne peuvent être ni nulles ni
identiques
 Exemple: (trois façons de création d’une contrainte)
CREATE TABLE clients CREATE TABLE clients CREATE TABLE clients
( Ncli char(15), ( Ncli char(15) PRIMARY ( Ncli char(15),
Nom char(30) NOT NULL, KEY, Nom char(30) NOT NULL,
Prenom char(30) NOT Nom char(30) NOT NULL, Prenom char(30) NOT
NULL, Prenom char(30) NOT NULL,
Age integer, NULL, Age integer,
PRIMARY KEY (Ncli) Age integer, CONSTRAINT cli_pk
) ) PRIMARY KEY(ncli)
)
FOREIGN KEY
 La contrainte FOREIGN KEY déclare une clé étrangère
entre une table enfant (child) et une table père
(parent).
 Exemple:
CREATE TABLE compte CREATE TABLE compte CREATE TABLE compte
( ncp char(15) , ( ncp char(15) NOT ( ncp char(15) NOT
ncli char(15) NOT NULL, NULL, NULL,
datc DATE, ncli char(15) ncli char(15) ,
PRIMARY KEY (ncp) REFERENCES datc DATE,
FOREIGN KEY (ncli) clients(ncli), PRIMARY KEY (ncp),
REFERENCES datc DATE, CONSTRAINT
clients(ncli) PRIMARY KEY (ncp) compte_fk FOREIGN
) ) KEY(ncli) REFERENCES
clients(ncli))

FOREIGN KEY
 ON DELETE est suivi d'arguments entre accolades permettant de
spécifier l'action à réaliser en cas d'effacement d'une ligne de la
table faisant partie de la clé étrangère :
 CASCADE indique la suppression en cascade des lignes de la table
étrangère dont les clés étrangères correspondent aux clés primaires
des lignes effacées
 RESTRICT indique une erreur en cas d'effacement d'une valeur
correspondant à la clé
 SET NULL place la valeur NULL dans la ligne de la table étrangère
en cas d'effacement d'une valeur correspondant à la clé
 SET DEFAULT place la valeur par défaut (qui suit ce paramètre)
dans la ligne de la table étrangère en cas d'effacement d'une valeur
correspondant à la clé
FOREIGN KEY
 ON UPDATE est suivi d'arguments entre accolades permettant
de spécifier l'action à réaliser en cas de modification d'une ligne
de la table faisant partie de la clé étrangère :
 CASCADE indique la modification en cascade des lignes de la table
étrangère dont les clés primaires correspondent aux clés étrangères
des lignes modifiées
 RESTRICT indique une erreur en cas de modification d'une valeur
correspondant à la clé
 SET NULL place la valeur NULL dans la ligne de la table étrangère
en cas de modification d'une valeur correspondant à la clé
 SET DEFAULT place la valeur par défaut (qui suit ce paramètre)
dans la ligne de la table étrangère en cas de modification d'une
valeur correspondant à la clé

FOREIGN KEY
 Exemple:
CREATE TABLE compte
( ncp char(15) NOT NULL,
ncli char(15) ,
datc DATE,
PRIMARY KEY (ncp),
CONSTRAINT compte_fk FOREIGN KEY(ncli)
REFERENCES clients(ncli) ON UPDATE CASCADE
ON DELETE RESTRICT ) )
CHECK
 La contrainte CHECK impose un domaine de valeurs
ou une condition simple ou complexe entre colonnes
(exemple : CHECK (note BETWEEN 0 AND 20),
CHECK (grade='Copilote' OR grade='Commandant')).
 Exemple:
 CREATE TABLE clients(
Nom char(30) NOT NULL,
Prenom char(30) NOT NULL,
Age integer,
check (age < 100),
Email char(50) NOT NULL,
check (Email LIKE "%@%") )
Évolution d’un schéma
 Il est possible de modifier une base de données d’un
point de vue structurel (colonnes et index) mais aussi
comportemental (contraintes).
 L’instruction principalement utilisée est ALTER
TABLE (commande du LDD) qui permet
 d’ajouter, de renommer, de modifier et de supprimer des
colonnes d’une table.
 Elle permet d’ajouter, de supprimer, d’activer, de
désactiver et de différer des contraintes.

Renommer une table


 L’instruction RENAME renomme une table.

 Syntaxe :
 RENAME ancienNom TO nouveauNom;
 ALTER TABLE ancienNom RENAME TO nouveauNom;
 Exemple:
 RENAME Pilote TO Naviguant;
 ALTER TABLE Pilote RENAME TO Naviguant;
Modifications structurelles

 Considérons la table suivante que nous allons faire


évoluer:
 CREATE TABLE Pilote
(brevet VARCHAR(4),
Nom VARCHAR(20));

Ajout de colonnes

 La directive ADD de l’instruction ALTER TABLE


permet d’ajouter une nouvelle colonne à une table.
Cette colonne est initialisée à NULL pour tous les
enregistrements (à moins de spécifier une contrainte
DEFAULT, auquel cas tous les enregistrements de la
table sont mis à jour avec une valeur non nulle).
Ajout de colonnes (Exemple)
 Le script suivant ajoute trois colonnes à la table Pilote.
La première instruction insère la colonne nbHVol en
l’initialisant à NULL pour tous les pilotes.

 ALTER TABLE Pilote ADD (nbHVol NUMBER(7,2));


 La deuxième commande ajoute deux colonnes
initialisées à une valeur non nulle. La colonne ville ne
sera jamais nulle.
 ALTER TABLE Pilote ADD (compa VARCHAR(4)
DEFAULT 'AF', ville VARCHAR(30) DEFAULT 'Paris'
NOT NULL);

Renommer des colonnes


 Il faut utiliser la directive RENAME COLUMN de
l’instruction ALTER TABLE pour renommer une
colonne existante.
N.B: Le nom de la nouvelle colonne ne doit pas être déjà
utilisé par une colonne de la table.

 L’instruction suivante permet de renommer la colonne


ville en adresse :
 ALTER TABLE Pilote RENAME COLUMN ville TO
adresse;
Modifier le type des colonnes
 La directive MODIFY de l’instruction ALTER TABLE
modifie le type d’une colonne existante.

Instructions SQL Commentaires


ALTER TABLE Pilote Augmente la taille de la colonne
MODIFY compa VARCHAR(6) compa et change la contrainte de
DEFAULT 'SING'; valeur par défaut
ALTER TABLE Pilote Diminue la colonne et modifie
MODIFY compa CHAR(4) NOT également son type de VARCHAR en
NULL; CHAR tout en le déclarant NOT
NULL
ALTER TABLE Pilote MODIFY Rend possible l’insertion de valeur
compa NULL; nulle dans la colonne compa.

Supprimer des colonnes


 La directive DROP COLUMN de l’instruction ALTER
TABLE permet de supprimer une colonne.
 Il n’est pas possible de supprimer avec cette instruction:
 des clés primaires (ou candidates par UNIQUE)
référencées par des clés étrangères ;
 des colonnes à partir desquelles un index a été construit
 toutes les colonnes d’une table.
 La suppression de la colonne adresse de la table
Pilote est programmée par l’instruction suivante :
 ALTER TABLE Pilote DROP COLUMN adresse;
Ajout de contraintes
 Il est possible de créer des tables seules, puis d’ajouter
les contraintes.
 La directive ADD CONSTRAINT de l’instruction
ALTER TABLE permet d’ajouter une contrainte à une
table.
 La syntaxe générale est la suivante :
 ALTER TABLE [schéma.]nomTable
ADD [CONSTRAINT nomContrainte] typeContrainte;

Ajout des contraintes(exemple)


 Ajoutons la clé étrangère à la table Avion au niveau de
la colonne proprio en lui assignant une contrainte
NOT NULL :
 ALTER TABLE Avion
ADD (CONSTRAINT nn_proprio CHECK (proprio IS
NOT NULL),
CONSTRAINT fk_Avion_comp_Compag FOREIGN
KEY(proprio) REFERENCES Compagnie(comp));
Suppression de contraintes
 La directive DROP CONSTRAINT de l’instruction
ALTER TABLE permet d’enlever une contrainte d’une
table.
 La syntaxe générale est la suivante :
ALTER TABLE [schéma.]nomTable DROP
CONSTRAINT nomContrainte [CASCADE];
avec la directive CASCADE supprime les contraintes
référentielles des tables « pères ».

Suppression de contraintes (exemple)


 Supprimons la contrainte NOT NULL qui porte sur la
colonne proprio de la table Avion :
 ALTER TABLE Avion DROP CONSTRAINT
nn_proprio;
 Supprimons la clé primaire de la table Avion. Il faut
préciser CASCADE, car cette table est référencée par
une clé étrangère dans une autre table. Cette
commande supprime à la fois la clé primaire de la table
Avion mais aussi les contraintes clés étrangères des
tables dépendantes
 ALTER TABLE Avion DROP CONSTRAINT pk_Avion
CASCADE;
Suppression d’une table
 Il est possible de supprimer une table grâce à la clause
DROP
 La syntaxe :
 DROP TABLE "nom de table"
 Ainsi, pour supprimer la table « Customer » créée dans
la section CREATE TABLE, il suffit de saisir :
 DROP TABLE customer.
Ilham SLIMANI
slimani.ilham@gmail.com

Manipulation des données


 Ce chapitre décrit l’aspect LMD (langage de
manipulation des données) de SQL.
 SQL propose trois instructions pour manipuler des
données :
 l’insertion d’enregistrements : INSERT ;
 la modification de données : UPDATE ;
 la suppression d’enregistrements : DELETE.
Insertions d’enregistrements (INSERT)
 Syntaxe:
 INSERT INTO [schéma.] nomTable [(colonne1,
colonne2…)] VALUES (valeur1 | DEFAULT,
valeur2 | DEFAULT…);
 Supposons la table:
 Compagnie(comp,nrue,rue,ville,nomComp)
 Avec nrue est par défaut NULL et ville est par défaut
‘Blagnac’

Renseigner toutes les colonnes


Instruction SQL Commentaires
INSERT INTO Compagnie Toutes les valeurs sont
VALUES ('SING', 7, 'Camparols', renseignées dans l’ordre de la
'Singapour', 'Singapore AL'); structure de la table.
INSERT INTO Compagnie DEFAULT explicite.
VALUES ('AC', 124, 'Port Royal',
DEFAULT, 'Air France');
INSERT INTO Compagnie NULL explicite.
VALUES ('AN1', NULL, 'Hoche',
'Blagnac', 'Air Nul1');
Renseigner certaines colonnes

Instruction SQL Commentaires


INSERT INTO DEFAULT implicite.
Compagnie(comp, nrue, rue, nomComp)
VALUES ('AF', 8, 'Champs Elysées', 'Castanet Air');
INSERT INTO NULL sur nrue implicite.
Compagnie(comp, rue, ville, nomComp)
VALUES ('AN2', 'Foch', 'Blagnac', 'Air Nul2');

Table après les insertions


 La table Compagnie contient à présent les lignes
suivantes : Table après les insertions
Modifications d’enregistrements
 L’instruction UPDATE permet la mise à jour des
colonnes d’une table
 Syntaxe:
 UPDATE [schéma.] nomTable
SET colonne1 = expression | (requête_SELECT) | DEFAULT
(colonne1, colonne2…) = (requête_SELECT)
[WHERE (condition)] ;
 Avec
 la clause SET met à jour une colonne en lui affectant une expression

 WHERE filtre les lignes à mettre à jour dans la table. Si aucune condition n’est précisée,
tous les enregistrements seront mis à jour. Si la condition ne filtre aucune ligne, aucune
mise à jour ne sera réalisée.

Modification de colonne
Modification d’une colonne
 Modifions la compagnie de code 'AN1' en affectant la
valeur 50 à la colonne nrue.
 UPDATE Compagnie SET nrue = 50 WHERE comp = 'AN1';

Modification de toutes les colonnes


 Modifions toutes les compagnies en affectant la valeur
50 à la colonne nrue.
 UPDATE Compagnie SET nrue = 50
Modification de colonne
Modification de plusieurs colonnes
 Modifions la compagnie de code 'AN2' en affectant
simultanément la valeur 14 à la colonne nrue et la
valeur par défaut (‘Paris’) à la colonne ville.
 UPDATE Compagnie SET nrue = 14, ville = DEFAULT WHERE
comp = 'AN2';
 Table après les modifications:

Suppressions d’enregistrements

 Les instructions DELETE permet de supprimer un ou


plusieurs enregistrements d’une table.
 Syntaxe:
 DELETE [FROM] [schéma.]nomTable [WHERE
(condition)] ;
Suppressions d’enregistrements
Suppression d’une ligne (parce que comp c’est la clé
primaire, donc la valeur AN1 est unique dans la
table)
 DELETE FROM Compagnie WHERE comp = 'AN1';

Suppression de toutes les lignes


 DELETE FROM Compagnie

Suppression de plusieurs lignes


 DELETE FROM Compagnie WHERE nomComp = 'AN2';
Ilham SLIMANI
Slimani.ilham@gmail.com

Plan
 Définition et Objectif
 Opérateurs algébriques
 Opérateurs principales
 Sélection
 Projection
 Jointure

 Opérateurs ensemblistes
 Union
 Intersection
 Différence
Définition et objectif
 L’algèbre relationnelle est un outil mathématique
permettant de réaliser des calculs (appelés requêtes) sur
des relations
 Chaque opération d’algèbre relationnelle prend une ou
plusieurs tables et les transforme afin de produire une
nouvelle table
 Langage procédural : indique comment construire une
nouvelle relation à partir d’une ou plusieurs relations
existantes
 Langage abstrait, avec des opérations qui travaillent sur
une (ou plusieurs) relation(s) pour définir une nouvelle
relation sans changer la (ou les) relation(s) originale(s)

Opérateurs algébriques
 Trois opérations principales
 Sélection
 Projection
 Jointure

 Trois opérations secondaires (Opérateurs


ensemblistes)
 Union
 Intersection
 Différence
Exemple BD

Définition
 Degré : nombre d’attributs (de colonnes) d’une table
 Cardinalité : nombre de lignes (enregistrements)
d’une table

 Question: Degré et cardinalité des tables étudiant, ville


et université?
Sélection (ou restriction)
 S’effectue sur une seule table
 Produit une nouvelle table étant un sous-ensemble de la table
originale selon des critères appliqués sur certains champs
 Opérateur : σ
 Format σ (table source) [critères]
 Exemple

Sélection (ou restriction)


 Sélection avec deux critères (OU et ET)
σ (ÉTUDIANT) [AnnéeNais = 1977 ET Université = "UIZ"]
Sélection (ou restriction)

Projection
 S’effectue sur une seule table
 Produit une nouvelle table qui est un sous-ensemble de la table originale
selon un ou des champs sélectionnés
 Sert à déterminer quelles données seront présentées comme résultat de la
requête
 Opérateur : 𝜋
 Format 𝜋 {champs} (table source)
Projection simple
 𝜋 {Nom} (ÉTUDIANT)

 Note: les éléments identiques sont éliminés (Une table ne doit jamais contenir
deux tuples identiques)
Projection

Jointure
 Jointure naturelle
 Opération s’effectuant sur 2 tables ayant au moins un
champ commun (de même domaine)
 Produit une nouvelle table qui est une combinaison
des 2 tables originales selon l’égalité des champs
 Permet de créer de l’information qui ne se trouve pas
dans une seule table, mais par la combinaison de
 Opérateur :
 Format table 1 [champs1 champs2] table 2
Jointure
Exemple de jointure
 ÉTUDIANT [Université Sigle] UNIVERSITÉ

Jointure
 Combinaison de jointure
Les opérations ensemblistes
Ne peuvent s’effectuer que sur des tables ayant une
structure identique
Trois opérations
 Union
 Intersection
 Différence

Tables exemples
Union

Intersection
Différence

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