Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
systèmes d’information
1
Section I : La notion de système
d’information
2
Qu’est ce qu’un système?
• Un ensemble d’élément:
• doté d’une structure,
• inséré dans un environnement,
• en interaction dynamique
• ayant une finalité,
• qui reçoit un intrant (input) pour le transformer et générer un
extrant,
• l’extrant (output) est restitué à l’environnement.
• Il est capable de s’auto-contrôler
3
Comment le représenter ?
AUTO CONTRÖLE
4
Qu’est ce que une information?
5
Qu’est ce qu’une donnée?
6
Qu’est ce que l’information
organisationnelle?
• L’information peut concerner les personnes, les lieux et les
objets importants dans l’organisation ou dans son
environnement. Elle constitue une ressource
organisationnelle importante et difficile à gérer.
7
Caractéristiques de l’information
organisationnelle de qualité
• - exacte (sans erreur)
• - complète (renferme tous les éléments)
• - économique (peu couteuse ou avec le moindre coût)
• - flexible (peut servir pour un ensemble de données)
• - fiable (peut servir pour la prise de décision correcte)
• - significative ( a du sens pour celui qui va l’utiliser)
• - simple (sans complication superflue)
• - pertinente (produite et obtenu lorsqu’on en a besoin).
• - vérifiable (avoir le moyen de vérifier si elle est correcte ou pas).
• - comparable (doit être susceptible d’être comparée).
8
A RETENIR
9
Le SI peut être défini comme:
• L’ensemble des composantes inter reliées
qui recueillent ou récupèrent de
l’information, la traitent, la stockent et la
diffusent afin d’aider à la prise de
décision, à la coordination et au contrôle
au sein d’une organisation.
10
Composition et fonction d’un SI
ENVIRONNEMENT
Organisation/Partenaires
Fournisseurs Clients
Collecte
Traitement
Organisation
Classification
Entrée Sortie
Calcul
Analyse
Mémorisation
Diffusion
11
Niveaux et fonctions de l’entreprise
12
• Une organisation comprend plusieurs niveaux (pilotage,
management et opérations), plusieurs intérêts et plusieurs
spécialités fonctionnelles
13
Le modèle d’Anthony (1965)
Niveau pilotage
Cadres dirigeants
Niveau management
Cadres intermédiaires
Ventes Fabrication Finances et Ressources
Marketing logistique comptabilité humaines
Niveau opérationnel
Cadres opérationnels
14
Les types de systèmes
d’information par niveau
15
Trois niveaux de systèmes d’information
SIS/ SI d’aide à la
stratégie
SMO/ SI d’aide au
management
16
SIO / Les systèmes d’information
opérationnels
• Les SIO (opérationnels) aident les équipes opérationnelles à
assurer le fonctionnement des activités et des transactions
récurrentes (on parle aussi de STT).
• Exemples:
• Les systèmes qui aident dans les opérations
de commandes, de ventes, de paie, d’écritures comptables
et celles relatives aux flux de matériaux dans une usine.
• Le système bancaire pour l’enregistrement des dépôts à
partir des guichets automatiques, les systèmes de
terminaux des points de vente dans les hypermarchés ou
autres)
17
SMO/ Les systèmes de management
opérationnels
• Les SMO aident les gestionnaires ou encore les cadres
responsables des activités, des entités ou des fonctions
dans leurs missions de coordination et de pilotage.
19
Ce qui donne:
SIS / SID
SIO / STT
20
Un STT
• exécute et enregistre les transactions quotidiennes issues des événements
basiques.
21
Un STT, c’est pour automatiser un
traitement
Données Information
transactionnelles utile à l’opérateur
Vente STT
Facturation
Réception
22
Un SIG, c’est d’abord un SPR!
• fournit au gestionnaire des indicateurs et des rapports sur
l’efficience à CT de l’organisation ainsi que sur les périodes
antérieures récentes (portant sur les évènements internes)
pour faire des comparaisons.
23
Un SIG, ça peut aussi être un SAD!
• est souvent interactifs (SIAD) et aide les gestionnaires à
prendre les décisions semi structurées ou non structurées
24
Input Output
Input Output
Données Informatio Informations
transaction ns utiles au
nelles STT utiles à SIG/ SPR gestionnaire
Vente l’opérateur
Facturation
Réception
25
Input: les données issues des STT et SPR
Proposition
d’une
SIG/ SAD solution au
problème
Prise de
décision par
le manager
26
Un SID, destiné au dirigeant; c’est son TBE!
• aide à préparer et justifier les décisions stratégiques souvent non
structurées ou semi structurées.
• est souvent alimenté par les données issues des SAD et des SPR.
27
Composition et fonctionnement du SID
Input Output
Poste de travail du
dirigeant :
Indicateurs
• Sites internet, Banque de Facteurs clés de
Données succés
données, Agence spécialisée
externes Graphiques
(Reuters).
Communications
Traitement local
28
Les types de systèmes d’information par
fonction
29
Systèmes d’information de l’entreprise du
point de vue fonctionnelle
Production et
Gestion des RH Marketing Comptabilité Finance
exploitation
• Analyse de la • Ingénierie assistée par • Publicité et promotion • Comptes fournisseurs • Budgétisation des
rémunération ordinateur • Gestion marketing • Comptes clients investissements
• Répertoire des • Fabrication assistée • Etudes de marché • Facturation • Gestion de la
compétences des par ordinateur, • Gestion de produit • Budgétisation trésorerie
employés • Gestion des stocks, • Prévisions des ventes • Comptabilité • Gestion du crédit
• Analyse de la main planification des • Traitement des analytique • Prévisions financières
d’œuvre besoins matières, commandes • Grand livre • Analyse de la
• Gestion des dossiers • Automatisme • Gestion de la paie rentabilité
du personnel industriel • Analyse des besoins
• Prévision des besoins • Approvisionnement et de financement
en main d’œuvre réception • Gestion de
• Analyse des besoins portefeuille
en formation et en
perfectionnement.
30
Section 2. De l’approche par niveau
et des applications fonctionnelles
vers l’intégration des systèmes
31
En croisant niveaux et fonctions on obtient:
SID
SAD
SIG
STT
32
Les SI tels que présentés ci-HAUT Sont:
• Cloisonnés
• Fragmentés
• Ils ne peuvent pas supporter les processus de l’entreprise.
33
les défis des systèmes d’information
présentés ci-dessus:
34
Le modèle de Nolan
Investissements/
Cout des Investissements
Automatisation Informatisation
36
Phase : contagion
• Extension de l’informatique vers les autres fonctions dans
l’entreprise ( la gestion de la production, la gestion des stocks,…).
• Résultat:
• coûts très élevés ;
• incompatibilité des applications ;
• redondance des traitements et trop d’effort à gérer des
applications développées et mises en place sans planification.
37
Phase : contrôle
• Nécessité d’apporter de la standardisation aux niveaux des
applications informatiques installés jusqu’à cette étape.
38
Phase: intégration
• Création des données communes aux différentes
applications; fédération des bases de données: on crée de
l’interfaçage entre les applications.
39
Phase: administration
• Gestion d’une grande quantité d’information et de données
qui exige une garantie de leur définition, de leur cohérence et
de leur intégrité.
41
Si on résume:
• Les applications fonctionnelles génèrent des problèmes de:
• Fragmentation des applications et des systèmes d’information (modèle
d’Anthony)
• L’appropriation de l’outil informatique (planification des investissements
informatiques dans les entreprises (modèle de Nolan) génère plusieurs
problèmes au cours du temps avant de passer aux phases évoluées
d’informatisation notamment les problèmes :
• de redondance des traitements et des applications,
• de gestion des données
• d’incohérence, de contrôle et d’intégrité de l’information,
• de coût et d’efficacité de l’appropriation de l’outil informatique,
• de sécurité des systèmes d’information
42
• Ceci conduit à:
• Considérer l’option de l’intégration des applications en interne
pour éliminer les anciennes applications et les remplacer par
un seul système intégré construit autour des processus dans
l’entreprise et non plus autour des fonctions ou des niveaux.
43
44
Section 3 Typologie des systèmes
d’information
45
L’informatique
décisionnelle ou encore les
systèmes d’aide à la
décision:
46
• Les SI procurent de la valeur à l’entreprise quand ils
améliorent l’efficacité des processus et la prise de décision.
47
Exemples de décisions:
48
Les types de décisions
Décision structurée
49
LES DECISIONS NON STRUCTUREES
50
LES DECISIONS STRUCTUREES
• Les décisions répétitives, routinières où les exécutants
peuvent suivre une procédure définie pour les prendre de
manière efficace; la part de l’incertitude et de l’appréciation
personnel du décideur sont très faibles.
• Exemples:
• Evaluer la performance des employés.
• Réapprovisionner les stocks,
51
LES DECISIONS SEMI STRUCTUREES
• Ce sont les décisions pour lesquelles seulement une partie du
problème a une réponse prédéfinie supportée par une
procédure validée.
• Exemples:
• Concevoir un nouveau site web pour l’entreprise
• Elaborer un plan marketing
• Concevoir le budget d’un service
52
Les SIAD: Les systèmes interactifs d’aide à la
décision.
Decision support systems
53
Qu’est ce qu’un SIAD?
• C’est le système qui permet d’assister le décideur dans son
processus de prise de décision.
56
Différence entre SE et SIAD
Systèmes Expert:
Connaissances profondes • SIAD:
Spécialisées et pointus
pouvant servir pour résoudre • Problèmes génériques déjà
des problèmes spécifiques rencontrés et résolus par
nécessitant l’intervention d’un ailleurs
expert
57
Evolution des SIAD
• Les premiers SIAD (70-80) puisaient les
données à partir de fichiers de données
(locaux ou autonomes) et y appliquaient les
modèles insérés dans leur base de modèles
(statistique, mathématique, physique,….
• On parlait alors de SIAD guidés par les
modèles.
58
• Le progrès a ensuite fait de sorte qu’il sont
devenus capables d’analyser de très grandes
quantités de données issues des systèmes
organisationnels. On parle de SIAD guidés par
les données.
• C’est données sont rassemblées dans un DW
(datawarehouse) puis sont exploitées et
analysées grâce aux outils de visualisation
multidimensionnelle OLAP et grâce au
datamining DM. D’où la grande famille des SAD
59
Les SAD
STT Données
externes
Bases de
données du
SIAD
Utilisateur
60
Types de SAD:
Les SAD guidés par les Les SAD guidés par les Les SAD guidés par les
modèles SIAD I données DW/DM/OLAP connaissances Système
III EXPERT II
Des systèmes autonomes Des systèmes qui C’est principalement des
Des systèmes séparés des analysent les grandes systèmes experts qui sont
systèmes d’information de quantités de données apparus vers les années (80-
l’entreprise. présentes dans les 90)
principaux systèmes
organisationnelles. Ils offrent une aide à la
décision concernant des
Des systèmes qui utilisent Ils permettent d’extraire problèmes pointus et
une catégorie de modèles de l’information enfouie spécifiques grâce à une base
pour effectuer des dans des quantités de règles et à un moteur
analyses d’hypothèse du massives de données. On d’inférence qui permet de
genre «si … alors » ou parle d’entrepôt de simuler le raisonnement d’un
encore d’autres sortes données ou encore data- expert.
d’analyse mais pas trop warhouses qui utilisent les
compliquées. outils de traitement
analytique en ligne et le
datamining .
61
SAD guidés par les données
62
Représentation du système expert
63
Le datawarehouse
L’entrepôt de données (Stockage
illimité)
64
Definition d’un datawarehouse:
• Un datawarehouse, composé d’une base de données (données
massives) et de ses outils (DM/OLAP), regroupe et stocke des données
courantes et historiques qui pourraient présenter un intérêt pour les
managers d’une entreprise.
66
Les techniques OLAP : L’exploitation
multidimensionnelle des données
traitement analytique en ligne (accès
instantané aux données combinées )
67
• Conceptuellement, l’analyse multidimensionnelle se base
sur la capacité de représenter les données en entreprise
selon le maximum de dimensions pouvant les représenter
et de pouvoir y pratiquer plusieurs manipulations afin de
pouvoir dégager la caractéristique stratégique enfouie de
ces données.
69
L’hypercube OLAP (output)
• Pratiquement, il s’agit en effet, de modéliser les données
selon plusieurs dimensions et de les représenter de manière
visuelle avec l’analogie d’un cube appelé hyper cube ou cube
OLAP.
70
Caractéristques des cubes OLAP
• Les cubes OLAP ont les caractéristiques suivantes :
• Ils permettent d’obtenir des informations déjà agrégées selon
les besoins de l’utilisateur.
• Ils sont caractérisés par leurs simplicité et rapidité d’accès
• Ils ont la capacité à manipuler les données agrégées selon
différentes dimensions
• Un cube utilise les fonctions classiques d’agrégation : min,
max, sum, avg….
71
LES FONCTIONS D’EXTRACTION DE
L’INFORMATION
• L'hypercube OLAP donne accès à des fonctions d'extraction de
l'information telles que:
• Rotate : sélection du couple de dimensions à cibler,
• Slicing : extraction d'une tranche d'information (Projeter une
colonne sur tout le cube),
• Scoping : extraction d'un bloc de données (opération plus
générale que le slicing),
72
• Drill-up : synthèse des informations en fonction d'une
dimension (exemple de drill-up sur l'axe temps : passer de la
présentation de l'information jour par jour sur une année, à
une valeur synthétique pour l'année (mois, semaine,
quinzaine)),
73
74
75
76
77
Exemples de requêtes possible par la
technique OLAP
78
79
Le datamining: les techniques de forage
des données
80
Le datamining
• L’exploration de données, connue aussi sous l'expression de fouille de
données, data mining (forage de données), ou encore extraction de
connaissances latentes à partir de données, a pour objet l’extraction
d'un savoir ou d'une connaissance à partir de grandes quantités de
données.
83
Techniques de data mining
84
EXEMPLES:
• Associations:
• L’étude des structures de consommation dans un supermarché: Achat de céréales
et achats de boissons non alcoolisés dans 65 % des cas. Quand il y a promotion, le
pourcentage s’élève à 85%.
• Séquences:
• Les événements reliés dans le temps: achat de maison et achat de réfrigérateur
dans les deux semaines qui suivent dans 65% des cas et un four dans le mois qui
suit dans 45% des cas.
• Classification:
• La classification des clients fidèles afin de découvrir les caractéristiques des clients
qui risque de quitter l’entreprise pour leur élaborer des campagnes spécifiques
pour les conserver
85
86
LES SYSTEMES D’AIDE
A LA
COMMUNICATION
87
• Les systèmes d’informations englobent toutes les formes de
dispositifs, de réseaux et d’équipements qui permettent de
véhiculer, diffuser et transmettre l’information et donc de
soutenir les fonctions de communications.
• TIC / technologies de l’information et de la communication
88
• Les réseaux téléphoniques ou autres offrent aujourd’hui à part la
transmission de la voix, celle des données alphanumériques. Ils offrent
ainsi les services de téléphonie fixe, mobile, service Internet (notamment
téléphonie par Internet), service vidéo, service de messagerie
électronique, etc.
• Les réseaux englobent entre autres Internet notamment mais aussi les
intranets, les extranets, mais aussi INTERNET, les réseaux locaux LAN ou
étendus WAN….
• Intranet/Extranet/Internet (le critère de distinction utilisé est le caractère
privé ou public, ou bien un réseau appartenant à une seule entité ou
bien à plusieurs entités)
• LAN/WAN ( critère de dispersion géographique ou bien couverture
géographique)
89
Services possibles à travers les réseaux/ La
messagerie électronique
• Un message électronique est un message, un document ou un
fichier multimédia expédié d’un ordinateur à un autre
ordinateur que ce soit par le biais d’Internet ou d’un autre
type de réseau.
90
Autres services possibles sur le réseau
Internet:
• Conversation en temps réel: chat
• Web: Affichage, mise en forme et récupération des contenus (image, son, texte) à travers
les liens hypertexte.
• Téléphonie mobile
• Téléchargement/Chargement
91
Les systèmes d’aide à
la gestion du savoir
KMS
92
Le savoir:
93
Le knowledge Management, la
gestion du savoir (KM):
• C’est le processus qui assure la disponibilité des ressources nécessaires à
l’obtention de l’information et de sa compréhension.
95
TYPES DE KMS
96
TYPES DE KMS
97
Knowledge Management Systems
(exemples à titre indicatif)
98
La GED (Gestion électronique des
documents)
99
Objectifs
• Diminution de la manipulation du papier;
• Suivre la mise à jour des documents et donc des informations;
• Protéger la confidentialité des informations et augmenter la pérennité des
archives;
• Faciliter la recherche de l’information, Faciliter l’accès à l’information et augmenter
le gain de productivité.
100
Le workflow (la GEP gestion électronique
des processus)
C’est la technologie qui permet de:
• Gérer les procédures de travail;
• Coordonner les charges et les ressources;
• Superviser le déroulement des tâches.
Ceci se fait au moyen des fluxgrammes qui sont des diagrammes représentant graphiquement le flux de
déroulement des étapes d’un processus.
Process ( étapes : personne, tâche, temps, ressources, documentation (information) qui doit accompagner le
déroulement de chaque étape)
Le logiciel workflow aura à contrôler toutes les étapes avec tous les déterminants de chacune des étapes.
101
Objectifs
• Automatiser les processus mettant en jeu plusieurs acteurs,
plusieurs documents et plusieurs tâches (les documents, les
informations et les tâches suivent des règles et des circuits
bien déterminés).
102
• Assurer le passage des documents de service (utilisateur) en service (utilisateur);
• Informer les responsables humains (reporting) sur l’état d’avancement des travaux de chaque étape;
• GEP (KMS) ? (
• Une meilleure reconnaissance et mobilisation du savoir;
• Un meilleur partage et transfert des connaissances ;
• Mémorisation des documents avec les informations et les connaissances qui peuvent y être inscrits)
103
Le groupware (collecticiel, synergiciel)
104
Objectifs
• Faciliter l’échange des informations (partage et transfert de
connaissances) au sein d’un groupe que ce soit en mode
synchrone ou asynchrone;
105
• Servir de plateforme pour les réunions pour permettre les
discussions de groupe en mode synchrone ou asynchrone.
106
Références
• Laudon, K & Laudon, J. (2006). Management
des systèmes d’information. Pearson Education.
• Louadi, M. (2007). Systèmes d’information
organisationnels. CPU.
• O’brien, J & Marakas, G. (2007). Introduction to
Information Systems. Mac Graw Hill Irwin.
• Balnay et al, (2019). Management des systèmes
d’information.DSCG5.SupFoucher.
107