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SOMMAIRE
Ces trois branches doivent être en interaction. Parfois les utilisateurs refusent d’utiliser l’outil ou font
exprès de mal l’utiliser. Il faut faire attention au type d’outil de SI financier qu’on met en place. Ex :
SAP fait pour les grandes structures. Il faut une interaction entre l’organisation et les hommes 🡪 l’orga
doit expliquer à ses employés pourquoi on fait ça. Mais ce n’est pas tt le temps avouable :
automatisation pour gagner en productivité et licencier. Mais il faut quand même en parler car on a
peur du changement.
1.1 Le STT
Soutien toutes les opérations courantes de l’entreprise, il enregistre tout (CA, encaissements,
décaissements…). Enregistre ce qui est routinier, c’est extrêmement formalisé. Toute entreprise
possède ce genre de système qui nous permet d’émettre notre bilan et CR, même s’il est externalisé
chez un expert comptable. Nécessité d’avoir un STT fiable. Sinon on ne peut plus facturer, payer les
fournisseurs…
Exemple : BD d’un grand magasin 🡪 BD clientèle (carte de fidélité), BD stock, BD ventes. On sait ce
qu’on vend et à quelle clientèle. Pour Ikéa, grâce à un STT et un système d’analyse on sait ce qui se
vend mieux ailleurs donc on transfère des produits d’un magasin à un autre.
1.2 Le SIG
Objectif : fournir des rapports, des tableaux de bord pour contrôler ou comprendre la situation. Ils
prennent leurs informations du STT. Apporte une vision interne de ce qui s‘est passé dans l’entreprise.
Ce sont des données figées, on ne peut pas changer les informations. Souvent une critique des
analystes financiers car ce qu’on a défini à un moment peut largement évoluer. On transfère
(duplique) les infos du STT dans le SIG mais pas telles quelles. On les restructure différemment. On
structure le SIG en fonction des rapports voulus. Il y a des rapports périodiques et réguliers qui sont
programmés donc automatiques. Il y a aussi des rapports d’exception qu’il faut demander quand on
pense que la situation devient problématique. Ex : rapport sur les incidents de paiement en banque.
Exemple :
Caisse d’épargne avec son système d’optimisation de la localisation des GAB (guichet automatique
bancaire) 🡪 quel type de magasin proche du GAB, marché, tram... ? Selon ces différents critères, elle
arrive à positionner ses GAB.
Bons de réduction donnés en grande surface en fonction de ce que l’on a acheté.
Datamart = c’est comme un datawarehouse sauf que c’est limité à des données particulières. Une
entreprise n’a pas forcément avoir les moyens de mettre en place et maintenir un datawarehouse
donc elle va mettre en place un système de ciblage de données et donc un datamart comme la GRC
(gestion de la relation client).
Ex : Le client contacte l’entreprise par différents moyens. Elle va garder les informations qui seront
prises par téléphone pour analyser la situation. C’est pareil pour un mail qui est analysé par des
systèmes de traitement syntaxiques 🡪 comptent les mots. L’entreprise peut alors donner cette BD à
ses commerciaux pour que ceux-ci, quand ils vont voir le client, savent ce qui s’est passé. Le
marketing opérationnel peut aussi avoir accès à cette base (pub, fixe les prix…)
Synthèse :
Le STT est la base, sans lui on ne fait rien car il nous donne l’ensemble des informations internes. On
va le dupliquer dans un SID (datawarehouse). On a des outils d’analyse qui vont nous renvoyer des
informations comme des tableaux de bord que l’utilisateur doit transformer en valeur ajoutée.
Le contrôle de gestion
Au niveau de la sphère stratégique, on demande aux cadres sup d’être capables de planifier, de faire
des prévisions, sur l’activité de l’entreprise. Cela va aider les dirigeants à choisir le cap à suivre. Ils
vont faire circuler l’info sous forme d’objectifs à atteindre 🡪 on fait redescendre de l’info. La sphère
managériale récupère ces infos et les retraduit pour que ce soit compréhensible au niveau
opérationnel. Phase de budgétisation. Objectifs partiels qu’elle fait redescendre aux opérationnels qui
essaient d’avoir une activité qui répond aux objectifs en respectant les budgets. Ils font remonter
ensuite l’info de ce qu’ils ont fait (très détaillée). Les managers doivent faire des tableaux de bord
pour savoir si on va pouvoir atteindre les objectifs 🡪 analyse des écarts qu’ils font remonter au niveau
des dirigeants pour leur dire si on va ou non atteindre les objectifs. Contrôle de gestion au cœur d’un
SI 🡪 collecte de l’info, stocke, la traite, la diffuse, la récupère auprès des opérationnels, la traite et la
rediffuse auprès des dirigeants.
Le rôle du SIG :
⮚ Répondre aux besoins de l’entreprise de façon complexe 🡪 combien j’ai dépensé, pour quoi ?
Analyses complexes et non simples.
- Fournir des informations et indicateurs qui aideront les responsables dans leur activité
- faciliter l’accès aux informations
- fournir de l’information de qualité
⮚ Appréhender au mieux l’incertitude
🡪 Permettre la prévision et l’anticipation 🡪 outils de veille stratégique, données externes
⮚ Etre adaptable et évolutif par rapport à son environnement
Prendre en compte les nouveaux besoins de l’entreprise. Il faut que le SIG puisse prendre des
nouveaux indicateurs financiers s’il y en a, ou des changements comme le taux de TVA. Il doit être
évolutif que si les gens du métier sont capables d’expliquer ces changements.
⮚ Etre développé rapidement en associant les utilisateurs.
Prise en compte des avis, des niveaux d’appropriation des TIC. On peut avoir le rôle de chef de projet
🡪 rôle important : on explique le métier, définit le processus. On doit être capable de manager le
changement, d’expliquer aux utilisateurs pourquoi on a changé, de les motiver. Ou on peut avoir le
rôle de key user : utilisateur clé. On nous demande de tester le système. Pour que quand il sera mis
en place il sera le plus proche possible des attentes de ceux qui vont l’utiliser.
Quand on met en place un SI c’est juste pour optimiser les choses déjà en place 🡪 continuité. On
améliore à la marge. On déploie quelque chose de nouveau pour renforcer la norme d’utilisation.
Le vécu des utilisateurs est différent. Pour eux, ce n’est pas une continuité mais une discontinuité,
une rupture. On leur dit de désapprendre, de travailler autrement. Ils doivent donc apprendre de
nouvelles choses. Lorsque les utilisateurs ont ce sentiment de rupture et qu’en face les dirigeants
disent que ce n’est que de la continuité 🡪 on va au conflit. Refus d’utiliser le nouvel outil. Ils font leur
travail mais différemment.
Le nouveau profil du contrôleur de gestion :
Rôle :
⮚ Etre une boussole 🡪 aider l’entreprise à aller vers ses objectifs. Rôle d’alerte dans le cas
contraire, réactif si on s’écarte des objectifs
⮚ Communicateur 🡪 conseil pour atteindre les objectifs.
⮚ Garant de la qualité des informations. Il doit connaître l’architecture du SI financier.
Avant il devait être capable de mettre en forme les résultats, fiabiliser les données, être capable de
consolider les données en les cherchant, collectées.
Aujourd’hui le contrôleur de gestion ne doit plus aller chercher l’information ni la présenter (tout est
fait par les outils dont on dispose). Mais il doit être capable d’analyser les informations, de proposer
des actions de correction, de réaliser des études plus poussées et de participer à l’élaboration des
plans d’action au niveau stratégique. Travail à plus forte valeur ajoutée.
Définition PGI : ensemble de modules qui sont fonctionnels (représentent les fonctions de
l’entreprise : GRH, finance, ordonnancement…) reliés à une BD (on n’a plus qu’une BD dans
l’entreprise), couvrant au minimum trois fonctions principales de l’entreprise (telle que la finance ou
la production), et intégrés au sein d’un système informatique unique. Si on a un module finance, un
GRH et un achat, on est déjà sur la notion de PGI. Mais on est loin du fait que tous les modules
parlent le même langage 🡪 très peu d’entreprises sont passées au tout intégré avec une vision globale
de l’ERP mis en place sur toutes les fonctions.
Maintenant ça prend 10 mois à intégrer complètement un module (avant c’était deux ans).
Les points clés pour le contrôle de gestion :
⮚ Unicité de l’information : on ne saisit qu’une seule fois l’information dans le SI de
l’entreprise. Pas besoin qu’elle soit saisie dans d’autres services 🡪 évite les flux papiers. On
évite ainsi les erreurs de ressaisie.
⮚ Remise à jour en temps réel
⮚ Fournir des pistes d’audit basées sur la traçabilité des opérations de gestion
⮚ Fournir aux décideurs les outils dont ils ont besoin pour décider et piloter l’organisation. Le
contrôleur de gestion va devoir analyser les informations qui lui seront fournies.
🡺 Il s’agit véritablement d’une gestion assistée par ordi avec des outils d’aide à la décision.
Les entreprises commencent souvent par le module finance qui est celui le plus utilisé, puis gestion
interne, logistique, RH…
1er marché mondial : SAP allemand, puis Oracle 🡪 Américain qui a racheté People Soft qui avait
racheté JD Edward spécialisé pour la PME-PMI et qui a un module finance très reconnu. Microsoft
Business Solution est petit mais progresse énormément. Sur le marché Français, SAP est leader puis
Oracle, Sage, Cegid…
Adonix est un des leaders de la PME-PMI. Un de ses modules : déclinaisons verticales 🡪 il faut
s’adapter au métier de la PME et donc pour être au plus prêt de leurs besoins, ils ont décliné leur ERP
en fonction des métiers.
Exemple : Carrefour : 5 modules développés sur l’ensemble des magasins dans le monde
Coût = 229 millions d’€ versus économies sur le niveau général des stocks, amélioration de la gestion
des frais généraux 🡪 ROI = 4 à 5 ans.
Pour que la maintenance du système soit permanente, il faut faire toutes les MAJ, les changements
de version. Chaque évolution coûte de l’argent et dure en moyenne 4 mois.
Cas ESSILOR :
Mise en place de l’ERP a contribué à la création de valeur dans l’entreprise. L’entreprise a été capable
de gérer un plus grand nombre de références produit. Le CA a été multiplié par 3. Le coût du stock et
de l’informatique est resté constant. Plus de satisfaction client. Augmentation du nombre de
commandes. Mise en place d’un langage commun au niveau mondial. On standardise des manières
de faire 🡪 les gens vont avoir les mêmes pratiques (méthodes de travail communes) et vont ainsi avoir
le même langage 🡪 ça évite l’ambiguïté.
Avantages : amélioration de l’accès à l’information (c’est non quantifiable donc dur de calculer le
ROI), réactivité dans sa transmission, qualité de l’information, intégration des processus industriels
et de gestion, interactions accrues dans l’entreprise, amélioration du cycle de traitement des
commandes, meilleure gestion des stocks, respect des délais, gestion fi, flexibilité et réactivité face
aux clients, amélioration relation clients, raccourcissement du cycle de paiement, amélioration des
relations fournisseurs... Il ne faut donc pas que penser ROI qui est quantifiable mais également les
améliorations qualitatives.
Où trouver de la productivité ?
- Au niveau opérationnel
- Au niveau tactique
- Au niveau stratégique
4 SI décisionnel
4.1 Introduction
Qu’est-ce qu’un SI décisionnel ?
SIAD = Système Interactif d’Aide à la Décision
Disponibilité de bases d’informations et de bases de modèles. Excel est l’outil de base dans l’aide à la
décision. Les informations doivent être extraites du SI de l’entreprise 🡪 interface nécessaire entre SI
de l’entreprise et base d’informations. Comme ça les managers n’ont pas à ressaisir toutes les
informations. Toutes les informations nécessaires à la prise de décision passent par l’homme et son
cerveau. Donc qu’est-ce qu’on doit laisser faire à l’homme et comment pallier les défaillances et
valoriser les individus ?
La loi des 7+/-2 de Miller (on sature à 7 informations reconnues même si on nous transmet
beaucoup plus de données).
Simon et son modèle STI. Tout se passe comme si dans notre système cognitif il y a deux grandes
zones : mémoire à CT où on mobilise les informations nécessaires à un raisonnement. Capacité
limitée à 7+/-2. On est extrêmement vite limité. Alors que la mémoire à LT est illimitée. Plus un
épisode est vécu dans un état émotionnel fort, plus l’information sera enregistrée et gardée en
mémoire.
Les conséquences de la rationalité limitée sont importantes. On doit découper en morceaux car limite
de la capacité cognitive. Mais on perd les liens entre chaque élément. Des solutions peuvent être
adaptées à un moment donné et pas à un autre. Réduction de l’incertitude 🡪 les gestionnaires
n’aiment pas l’incertitude. Il faut l’accepter et la travailler avec des outils (Monte Carlo…).
Problème : écart entre une situation réelle perçue (insatisfaction avec recherche des causes de façon
profonde) et une situation future désirée (objectifs). Problème du biais de perception. Différence
entre le problème perçu et le problème réel. La situation réelle objective ne nous est pas
complètement accessible 🡪 le modèle mis en place doit être adapté par itérations pour s’approcher
de la situation réelle.
Piloter un système ? Il faut définir la cible, la trajectoire pour atteindre la cible et garder cette
organisation pour l’atteinte de la cible. Ce processus évolue dans le temps.
Le modèle est au gestionnaire ce que la carte est au randonneur 🡪 tracer les directions et les
ressources et moyens qu’il faut mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. Pas d’aide à la
décision si pas de consensus sur l’objectif 🡪 rationalité nécessaire. Si pas de consensus, pas de
décision.
Ex :
🡺 Apprentissage organisationnel 🡪 Compétence des salariés
🡺 Processus 🡪 qualité des processus et bonne durée des cycles
🡺 Clients 🡪 ponctualité des livraisons donc fidélité des clients
🡺 Performance financière 🡪 retour sur capitaux engagés.
Indicateurs clés de l’axe clients 🡪 PDM, acquisition de nouveaux clients, conservation, satisfaction,
rentabilité par segment. La satisfaction des clients permet de conserver les clients et d’en acquérir de
nouveaux 🡪 augmentation PDM 🡪 Rentabilité.
Méthodes de simulation
Simulation : démarche expérimentale qui permet de tester des hypothèses en utilisant un modèle de
la situation réelle. Cette démarche consiste à construire un modèle et de l’interroger sur les questions
qu’on se pose.
Modèle : représentation symbolique (programmable) d’une situation réelle.
Objectifs :
1. méthode de résolution de problèmes
2. évaluation de l’impact de l’incertitude de l’information sur les critères de performance 🡪
traitement de l’incertitude
3. simulation de processus dynamique (file d’attente, gestion des flux…)
Condition de base : autonomie de l’utilisateur quand il doit faire des modélisations.
Exemple :
1ère étape : Identification du problème : Décisions 🡪 indicateurs de performance.
Une entreprise veut redéfinir son prix de vente car elle pense qu’il est mal positionné 🡪 l’indicateur
de performance est la marge nette globale annuelle. Comment la politique du prix de vente affecte
l’information de la marge nette globale annuelle de notre produit ? On raisonne principalement en
direct costing avec séparation CF et CV.
Si je cherche un prix plus élevé, je vais avoir une moins bonne pénétration de marché mais la
contribution de marge unitaire va être plus élevée. Cela va influer sur l’indicateur de performance.
Si je cherche un prix plus faible 🡪 raisonnement inverse et il va y avoir une nouvelle influence sur
l’indicateur.
Ces deux visions vont permettre de trouver un prix de vente préférable 🡪 courbe parabolique en
fonction du prix de vente (influence sur la marge) 🡪 si on a un prix trop faible ou trop élevé, baisse de
la marge. Par essai, on trouve la zone de meilleur prix. Business intelligence 🡪 comprendre comment
la politique de prix affecte la création de marge.
3ème étape : transformer l’arbre en réseau 🡪 graphe de dépendances. Il y a une seule occurrence par
variable (qui constitue un nœud du réseau). La branche de l’arbre est transformée en arc orienté
selon le sens de détermination. Les occurrences multiples sont remplacées par des arcs. ( cf annexe)
Difficile de prévoir la PDM 🡪 on va donner les moyens nécessaires aux commerciaux… Il faut voir au
plus près ce qu’on cherche à définir. Il faut quantifier les variables les plus basses possibles et les plus
décomposées. On met une * au PV car on l’a déjà analysé donc c’est pour éviter de faire une double
analyse 🡪 repérer les occurrences multiples.
4. Principe de parcimonie : le plus simple possible. Si une variable n’est pas liée au problème
on l’enlève. Ex : CF s’il n’y a pas d’investissement car pas de variation si pas d’augmentation
des DAP. Principe d’économie 🡪 le moins de variables possible.
L’arbre permet de comprendre comment un changement de PV influe sur la marge nette globale
annuelle. On peut dire ainsi que la modélisation est faite.
4.3.1 Qu’est-ce qu’un système ?
- Ensemble de sous-systèmes interdépendants.
- Chaque sous système est le siège d’un processus (il est caractérisé par ce processus). Il y a des
entrées et des sorties au niveau de ce processus. L’entrée est transformée en sortie durant une
constante de temps : délai de transformation. Les processus fonctionnent avec des constantes de
temps donc la tâche difficile du contrôle est de les réunir sous une même constante de temps.
- Un système est une notion d’objectif 🡪 finalisation des processus. Indicateur de performance
nécessaire d’associer à chaque processus. Système téléologique (science de l’objectif).
- Environnement du système : un système isolé n’existe pas, il est toujours plongé dans son
environnement et en interaction avec lui. Il échange des informations, donc ça peut influencer le
comportement de son environnement. Ex : pub qui influence le client. L’environnement pose des
contraintes fortes sur les latitudes du comportement du système. Les différents environnements :
social, économique et politique.
Schéma ultra stable d’Ashby : Il faut concevoir le système de pilotage comme un système à niveau
hiérarchisé. Structure : 3 niveaux hiérarchisés : exploitation, management et stratégique. Ex :
chauffage avec système de régulation avec des paramètres réglables. C’est souvent lié au climat
moyen de la saison. Donc si dérèglement climatique, mauvais réglage donc le contrôleur (niveau
au-dessus du système de chauffage) va modifier le réglage (dépasse le système de contrôle du
régulateur automatique). La loi de la variété requise montre qu’un système automatisé ne peut pas
fonctionner.
Application :
Gestion économique d’un stock de pièces de rechange.
Le fournisseur nous livre (c’est la vanne) 🡪 augmentation du stock de pièces de rechange. La panne
d’une machine déclenche l’intervention et donc la sortie des pièces de rechange vers l’atelier
entretien.
Règle de gestion des stocks 🡪 quand dois je me réapprovisionner et en quelles quantités ?
Б : délai de livraison.
S
Stock
б
stock minimum
б’ > б
t’ t
t : date de livraison
t’ : date de commande
La règle périodique est fiable mais pas très efficace. Ex : se réunir tous les lundis 🡪 c’est fiable on sait
que c’est le lundi, mais pas efficace car pas forcément des nouvelles choses à se dire le lundi, ou
beaucoup de clients dans l’agence donc on ne devrait pas se réunir pendant ce moment-là.
t = t’ + б
б = 4 jours
Sorties = 5 produits par jour.
Stock minimum = sorties * délai = 20
Aléa sur le délai de livraison ou sur la sortie de stock. Comment mettre ça sous contrôle ?
Effectivement les pannes de machines sont aléatoires, donc on ne peut pas savoir comment cela va se
passer sauf si le système est bien dimensionné ? Donc qu’est ce qui manque ici pour avoir un bon
contrôle de ce processus de gestion des stocks ? On n’a pas d’objectif et sans objectif il ne peut pas y
avoir de contrôle.
Donc ici objectif = niveau de service = 90%. On répond à 90% des demandes de réparation donc dans
90% des cas on a une pièce de change. Donc à quel niveau on doit mettre le stock pour répondre à
cet objectif ?
Б : délai de livraison.
∆t = i = 1 jour
Stock final(i) = SI (i) + entrées i – sorties i
SI (i) = SF (i-1)
Entrées i = livraisons i = achats (i-∆)
Achat i si stock final i + en commande i >= Stock mini
En commande i = en commande (i-1) + achats (i-1) – livraisons (i-1)
🡪 évite qu’on réapprovisionne plusieurs fois pour le même besoin. Ex : en dessous de 20, on
commande. Donc on commande le 8 mars, mais le 9 mars, on n’a toujours pas reçu donc on a moins
de 20 produits mais on ne doit pas commander car la commande est déjà en cours.
Sorties = loi normale (5; 2)
б = aléa uniforme (3 ;4 ;5) 🡪 le délai peut être de 3 ou 4 ou 5 jours.
Les achats sont par lot de 60 unités
Conditions initiales :
SI (1) = 60.
En commande (1) = 0
TD1 :
2. Paramètres : ils caractérisent le contexte d’application du modèle. L’utilisateur fait un seul jeu
de valeurs pour toutes les expérimentations. Ex : capacité de production actuelle.
3. Variables auxiliaires : variables qui sont fonction d’autres variables. Problème : identifier la
fonction. Ex : je ne peux pas produire plus que les capacités disponibles.
Les points d’entrée dans réseau sont soit les variables contrôlables soit les paramètres. Que des arcs
émergents 🡪 c'est-à-dire que la flèche part de ce point d’entrée. Ex : prix de vente, pub, marché
global, tranche supp, capacité actuelle, investissement, durée de vie, charge de structure, CV unitaire,
SI.
Variable contrôlable : sous l’influence de l’utilisateur. Il peut choisir sa valeur. Donc ici, il n’y a que le
prix de vente. Tous les autres points d’entrée sont des paramètres.
Il faut respecter l’ordre des variables (respecte l’ordre des calculs). Donc par exemple, dans le modèle,
on met d’abord quantité et après CA car on ne peut pas calculer le CA sans connaître la quantité.
1. méthode lexicographique
2. méthode dichotomique (on divise en deux l’intervalle) 🡪 possible si une seule variable
contrôlable
Graphique avec en abscisse PV et marge nette en ordonnée. On prend l’intervalle 100€ et 150€ en
PV. La moitié est 125. Marge à 100 = 190000, à 125 = 300000 et à 150 = -73000. Le premier intervalle
est meilleur. On le divise en 2 🡺 PV = 112 🡪 marge = 274000. On prend le meilleur intervalle et on le
divise en 2. PV = 118 🡪 marge = 332000. On calcule pour 117€ = 274000€. Ce grand intervalle vient de
la prise en charge ou non de l’amortissement. Soit on choisit 117 car on estime qu’on aura une plus
grande capacité de production pour les années à venir. Soit on a une vision court termiste et on
choisit 118 car ce prix dégage la meilleure marge pour l’année en cours.
On entre ensuite dans un tableau toutes les valeurs qu’on obtient avec ce tirage aléatoire. Il n’est pas
exhaustif, il est avec remise.
On est dans un environnement incertain, donc on veut faire varier le marché global à 100000+/-10%.
Donc marché global = ent(90000+20000*alea())
Compteur d’itération
=compteur+1
Sachant que la cellule sur laquelle on se trouve s’appelle « compteur » 🡪 message d’alerte de
référence circulaire 🡪 on annule. Outils 🡪 Option 🡪 Calcul 🡪 Itération. Pour remettre à jour la cellule,
on se place dedans, on appuie sur F2 et on valide. Si nb d’itération = 500, Excel calcule 500 fois.
Dans la variable aléatoire marché global on rajoute « + compteur – compteur » à la formule
=ent(90000+20000*alea()) + compteur – compteur
Mais comme ça, on perd les 499 premiers résultats calculés et on ne garde que le dernier. Il faut donc
faire un cumul (une moyenne c’est bien un calcul par rapport à un cumul). On peut donc calculer la
moyenne, l’écart type et la probabilité d’atteindre un objectif.
Le nouveau contexte :
Vision réduite. On a besoin d’information en temps réel pour piloter l’entreprise. Compétitivité
accrue. Importance des choix stratégiques.
Mais en même temps, il y a eu une évolution des technologies 🡪 capacités énormes de traitement de
l’information. Le nouvel objectif est de s’adapter en temps réel et anticiper.
Evolution de la mission du contrôleur de gestion en peu de temps 🡪 typé plus SI. C’est un homme de
chiffres. Prévoir, contrôler, analyser et ajuster !!
L’information est au centre du métier de contrôleur de gestion. Il en est à la fois le garant et
l’utilisateur. Rôle de plus en plus complexe du fait de l’évolution de la masse d’informations.
Le contrôleur de gestion devient acteur dans les projets de refonte du SI et plus seulement client. Il
est incorporé dans toutes les étapes des projets : spécifications, tests, évolutions… Il est un
utilisateur important du nouveau système. Identifié souvent comme key user.
SI : ce n’est pas uniquement de l’informatique. Les feuilles de papier qui circulent font parti du SI.
Problème de la mise en place de SAP. Comment faire accepter le changement ? Surtout auprès des
utilisateurs d’Alerte qui mettaient en place un planning de relance pour les clients qui ne payaient
pas. SAP ne pouvait pas le faire. C’est pour ça que SAP ne s’est pas installé partout chez Schneider car
cela ne répondait pas aux besoins de certains utilisateurs (certains services). On n’a pas voulu installer
un progiciel très cher mais moins bien.
On est encore loin du temps réel de l’information.
Corps modèle (les règles) et corps système.
Un progiciel intégré :
⮚ Une information unique et commune
⮚ Des traitements générant des informations métier nécessaires. Mises à jour Bash 🡪 on ferme
tout et on alimente le système 🡪 ça disparaît avec SAP ; ou temps réel selon les demandes.
⮚ Des vues applicatives différentes des mêmes événements.
⮚ Un outil puissant qui s’adopte plus qu’il ne s’adapte 🡪 ce que Schneider n’a pas su faire pour
l’instant
Solutions intégrées, richesse fonctionnelle (beaucoup de choses mais pas poussé à outrance donc ça
ne va pas forcément), destiné à tous les types d’activités 🡪 faux car il y a eu des créations différentes
de SAP en fonction des métiers, multinational, c’est un système fermé 🡪 dur de faire sortir de
l’information, installé dans plus de 45000 entreprises dans le monde…
Il permet d’ajouter des informations, d’alimenter par des données issues de modules différents, de
jouer avec les données : exploitation directement sous Excel.
Analyser les produits vendus, à qui on vend. Il faut connaître le marché, l’offre, la stratégie, la
productivité et les actualités.
On va avoir la répartition par activité stratégique du CA. Il faut prendre l’activité stratégique qui
rapporte le plus de CA (même si elle est en déclin) car on a un effet de levier plus important. Si on
trouve un petit point qui ne va pas dans cette activité, le changement va octroyer un grand
changement en termes de résultat. Ex : A1 produit 8% du CA et A2 70%. Même si A1 est en croissance
on ne va pas agir sur lui car il arrive à croître seul et un point à améliorer dessus ne produirait pas de
grands changements en termes de rentabilité.