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Informatique décisionnelle : vos données vous donnent des ailes !

Sommaire

I.Pourquoi l'informatique décisionnelle s'est-elle généralisée ?

II.Du Data Warehouse à la gestion d'entreprise

III. Les cas d'application de l'informatique décisionnelle


a.Gestion de trésorerie
b.Rationalisation des coûts
c.Actions marketing
d.Rapports financiers
e.Prévision des ventes

IV. Comment faciliter rapidement l'aide à la décision avec la BI ?


La modélisation des processus métier est une méthode qui permet de représenter l’activité
de votre personnel dans l’optique de répondre plus rapidement à la demande du client et
aux objectifs de la société. Le meilleur moyen pour y parvenir est encore de vous munir d’un
logiciel BPM qui pourra vous aider à avoir un management de qualité.
Les utilisateurs peuvent être parfois déroutés par ces nouvelles méthodes pour gagner en
performance, c’est pourquoi il est important de comprendre l’intérêt de la démarche de
modélisation dans le développement de votre business.

Qu’est-ce que la modélisation des processus ?


Le processus métier est un ensemble d’activités qui a pour but de réaliser les objectifs fixés
par l’entreprise. Votre constituer des groupes de travail selon la nature de leur tâche au sein
personnel effectue en effet une série de tâches, dont certaines sont répétitives et peuvent
être rationalisées.
Il s’agit d’une gestion organisationnelle qui systématise ces tâches quotidiennes, souvent
administratives et rébarbatives, pour améliorer votre business process et gagner en
efficacité.
Vous pouvez mettre en place l’utilisation d’un outil de modélisation des processus, ou BPM
(pour Business Process Management). C’est le moyen le plus pertinent d’accélérer la
transformation numérique de votre société, mais aussi de donner une nouvelle dynamique à
votre performance process.
L'informatique décisionnelle plus connue sous le nom de Business Intelligence (BI) est née
dans les mains de décideurs de grandes entreprises entre 1990 et 2000. Le terme est utilisé
pour désigner l'ensemble des concepts, méthodes et outils qui permettent d'améliorer la
prise de décision sur la base faite réels. Ces faits réels sont plus concrètement des données
disponibles dans le système d'information de l'entreprise grâce à tous les échanges
numériques.
Depuis 2010 environs, l'informatique décisionnelle se répand partout. A tel point que
beaucoup de personnes, même dans de petites entreprises, en bénéficient sans le savoir.
Nous allons vous expliquer comment en tirer parti dans votre entreprise pour accélérer
votre développement et vous donner notre avis sur la Business Intelligence pour prendre les
meilleures décisions.
I. Pourquoi l'informatique décisionnelle s'est-elle généralisée ?
Dans les années 90 seules les grandes entreprises disposaient de deux facteurs
fondamentaux qui tractaient l'informatique décisionnelle :
•Le volume de données disponible : dans les entreprises de plus de 500 personnes, vous
disposez systématiquement de logiciels métiers comme l'ERP, le CRM, les logiciels RH (paie,
SIRH) ainsi que les logiciels transversaux comme les ERP. Les données qui transitent dans ces
systèmes d'information peuvent être analysées pour diagnostiquer, identifier, prévoir, se
projeter et décider.
•Le besoin d'information : diriger un grand groupe vous coupe des opérations et de la réalité
du terrain. Cette compréhension de la situation interne (RH, finance et comptabilité) comme
externe (ventes) est pourtant indispensable pour prendre des décisions. Seule l'analyse des
données permet cela.

Depuis les années 2010 deux choses ont changé :


•La première se situe au niveau des usages des managers et des entrepreneurs. Ceux-ci
utilisent de plus en plus de logiciels en ligne plus ergonomiques et connectés entre eux qui
permettent d'exploiter plus facilement les données collectées. Pour ne citer que deux
exemples, les logiciels de facturation vous permettent d'optimiser votre trésorerie et de
réduire vos délais de paiement ; Les logiciels d'email marketing analysent le comportement de
vos abonnés pour vous aider à construire des messages plus pertinents.
•Le second paramètre se nomme Big Data. Comme on peut le voir sur le graphique de
Google Trends, l'intérêt pour ce sujet a explosé tout comme le volume de données créées et
disponibles sur Internet. L'exploitation de ces données offre des applications pour tous :
entrepreneurs, managers, responsables marketing, commerciaux, etc. :
II. Du Data Warehouse à la gestion d'entreprise

L'informatique décisionnelle (BI) est basée sur des données présentes dans le système
d'information de l'entreprise et en externe (Internet, bases de données externes).
Ces données sont ensuite stockées dans un data warehouse pour être analysées. Ces
entrepôts de données peuvent historiser de très gros volumes de données structurées ou
non. Les données sont stockées dans des bases de données relationnelles, des fichiers plats
ou des cubes OLAP (Online Analytical Processing) « permet aux utilisateurs d'analyser des
données présentes de plusieurs systèmes de bases de données en même temps ». qui
permettent d'intégrer plusieurs dimensions aux données.
L'outil de business intelligence vient ensuite se connecter à ces sources données, s'il ne les
intègrent pas déjà. La tendance forte dans le domaine de la BI est d'accéder à des sources de
données via Internet grâce aux API (application programming interface ou « interface de
programmation d'application ») est une interface logicielle qui permet de « connecter » un
logiciel ou un service à un autre logiciel ou service afin d'échanger des données et des
fonctionnalités. Le logiciel de BI vient lire les données dont il a besoin et les restitue sous
forme d'information (rapports et tableaux de bord).

Les projets de BI sont généralement conduits par des statisticiens ou des Data Scientists «
Spécialiste des statistiques, de l'informatique et du marketing, le Data Scientist recueille,
traite, analyse et fait parler les données massives quand il s'agit d'analyser et de
comprendre de très grands volumes de données non structurées » Le data analyst et le data
scientist sont de hauts responsables de la gestion et de l'analyse de « données massives » (Big
data). A ce niveau on parle de Data Mining « Le data mining désigne le processus d'analyse
de volumes massifs de données et du Big Data sous différents angles afin d'identifier des
relations entre les data ou forage de données ».
Cependant, les nouveaux outils d'analyse de données comme « Vizzboard est une solution de
visualisation et d'analyse de données 100% web, intuitive et collaborative ».

Ou « BIME Analytics est un logiciel permettant d'intégrer et de visualiser les données


importantes pour en faire une analyse constructive », ont rendu la création de tableaux de
bord extrêment simple. Un manager peut ainsi construire lui-même son reporting sans
nécessairement recourir à un spécialiste.

On dénombre aujourd'hui un certain nombre de logiciels qui ne se contentent plus de gérer


les données que l'utilisateur créé au travers de son activité quotidienne.
En effet, de nombreux CRM « Le CRM (pour Customer Relationship Management), ou GRC
pour Gestion de la Relation Client en Français, c'est l'art de créer, développer et entretenir
une relation privilégiée avec chacun de vos contacts ».

Et logiciels marketing crawlent « Le crawler, aussi appelé crawler web ou spider est un
logiciel qui a pour mission de parcourir le web afin d'analyser les contenus des documents »
(comprendre "parcourent") le Web pour enrichir vos bases de données d'informations
publiques. Cette orientation change la donne car elle démultiplie la puissance de
l'informatique décisionnelle. Elle permet de prendre des décisions avec des données plus
nombreuses et plus précises.
III. Les cas d'application de l'informatique décisionnelle
a.Gestion de trésorerie
La trésorerie est un indicateur fondamental de la santé de l'entreprise. Cependant beaucoup
d'entrepreneurs ne peuvent pas la gérer au mieux du fait du temps alloué à leur activité. Les
logiciels de gestion commerciale, facturation ou comptabilité vous alertent en cas de
trésorerie trop haute ou trop basse. Ces logiciels sont souvent connectés à votre banque pour
synchroniser les comptes bancaires avec le logiciel. Ils permettent enfin de surveiller les délais
de paiement pour relancer les clients qui occasionnent des retards. Cela améliore
significativement la trésorerie.

b.Rationalisation des coûts


Les logiciels de gestion commerciales permettent de réduire les coûts à leur strict minimum
en mutualisant les informations de l'entreprise : suivi des fournisseurs et des contrats,
optimisation des stocks, gestion des prix de vente, valorisation des stocks, etc. Toutes ces
données permettent de visualiser la santé de l'entreprise pour éliminer les dérives, facturer
au prix juste, payer au moins cher, réduire son espace de stockage, etc.
c.Actions marketing
L'informatique décisionnelle bénéficie de plus en plus aux marketeurs car la collecte et
l'analyse de données n'a jamais été aussi abondante et simple. Les logiciels d'email
marketing, par exemple, permettent de tagger (comprendre "marquer") les inscrits, les
localiser et les segmenter automatiquement. Cette segmentation permet de cibler ses
campagnes (messages plus pertinents) pour augmenter ses taux de conversions.
L'informatique assiste
également les marketeurs dans leur positionnement prix et leur orientation stratégique en
matière de mix marketing en général.
Désormais, la veille concurrentielle et l'étude de marché en temps réel est rendue possible
grâce à des outils tels que Price Comparator « Boostez vos ventes et vos marges avec
l'analyse concurrentielle ». On note par ailleurs l'abondance de solutions qui permettent de
recouper des informations pour enrichir les données dont vous disposez déjà : avec un email
vous pouvez obtenir un poste, un nom d'entreprise, le sexe, etc.

d.Rapports financiers
D'un système d'information composé d'un CRM, d'un ERP et de données RH, il est
relativement simple de construire des reporting financiers. La force des outils de BI actuels est
qu'ils lisent l'information en temps réel : l'analyste ne passe plus par des extractions et des
modélisations, il construit immédiatement son tableau de bord qui se met à jour à chaque
chargement.

e.Prévision des ventes


La plupart des CRM permettent de constater les ventes réalisées ainsi que la pipe
commerciale, mais peu offrent une prévision réaliste des ventes qui tient compte du contexte
et de l'historique commercial de l'entreprise. Certaines solutions de BI permettent cependant
de réaliser cet objectif en se basant sur les données anciennes et les saisonnalités.
IV Comment faciliter rapidement l'aide à la décision avec la BI ?

Il est relativement simple de mettre en place les bonnes fondations pour faciliter l'aide à la
décision et améliorer sa gestion d'entreprise.

Premièrement, vous devez choisir des logiciels en lignes et ouverts pour capitaliser vos
propres données : CRM, logiciel de facturation, logiciel RH, logiciel d'email marketing, etc.

Dans un second temps vous devez lister les sources de données externes auxquelles vous
pouvez accéder comme Google Analytics (traffic de votre site) Facebook, Twitter, LinkedIn
ou des bases de données externes (Sparklane, data.gouv.ma, etc.).

Enfin, un analyste (dans le cas d'un projet BI global) ou une personne issue d'un métier
(responsable RH, responsable marketing) doit dresser ses KPI et mettre en face les données
nécessaires pour construire des tableaux de bord pertinents.

Un logiciel de visualisation de données comme Vizzboard ou Bime viendra en bout de chaîne


pour consolider l'ensemble des données et leur donner du sens.
Le sens que vous pourrez donner à vos données est la clé d'un bon pilotage d'entreprise.

Vous constaterez, en utilisant des outils modernes, que la présence d'un informaticien ou
d'un mathématicien n'est absolument pas nécessaire pour mettre en place son
informatique décisionnelle.
KPI les principaux types
d’indicateurs de performance ?

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Ce qui peut être mesuré peut-être amélioré. Cette célèbre citation provient de Peter Ferdinand
Drucker, écrivain, professeur et consultant autrichien de renom, considéré, à ce jour, comme le
père de l’administration moderne. Mais quelle est la relation entre cette célèbre phrase et les
indicateurs de performance (KPI) ?

L’acronyme KPI correspond aux termes anglais « Key Performance Indicator », ou


littéralement en français, « Indicateurs clés de performance ».
Les indicateurs de performance (KPI) sont utilisés, comme leur nom l’indique, pour mesurer la
performance des processus métiers permettant ainsi de pouvoir mieux les gérer, mais
également de les améliorer.
Avant de choisir et de définir correctement des indicateurs de performance, il est d’abord
important d’en connaître les quatre principaux types.
Les connaissez-vous déjà ? Si ce n’est pas le cas, ne vous en faites pas, à la fin, vous serez déjà
en train de mettre en place ces fameux indicateurs dans votre entreprise !

I. Que sont les indicateurs clés de performance (KPI) et à quoi


servent-ils ?
Comprendre ce que sont les indicateurs de performance est une tâche relativement simple.
Vous connaissez déjà la signification de l’acronyme, KPI, et le terme couramment utilisé en
français « Indicateurs clés de performance ». Cependant, en pratique, qu’est-ce que cela
signifie ?
Il est important de garder en mémoire que les indicateurs clés de performance (KPI) sont des
outils d’aide à la gestion d’entreprise. Ces outils font partie d’un processus plus vaste de suivi
et d’amélioration des processus.
Grâce à cette définition, vous pourrez comprendre en quelques phrases ce que sont les
indicateurs de performance :
Les indicateurs clés de performance sont des outils de gestion largement utilisés par les
entreprises du monde entier pour mesurer et évaluer les performances de leurs processus et
les gérer de la manière la plus efficace et la plus efficiente possible, afin d’atteindre les buts et
objectifs préalablement définis par l’entreprise.
II. Il existe plusieurs types d’indicateurs de performance de processus.
Chacun ayant un but spécifique et devant être utilisé dans une circonstance précise. Ces outils
peuvent être quantitatifs ou qualitatifs, ce qui signifie que, en fonction de l’intention du
responsable et des types d’indicateurs clés de performance choisis, ils peuvent autant évaluer
quantitativement les processus que qualitativement leur exécution.
En plus d’être de puissants outils de gestion des processus, les indicateurs clés de performance
sont également d’excellents vecteurs de communication dans l’entreprise. En effet, quel que
soit le niveau hiérarchique de la personne impliquée dans le processus, les développements
réalisés lui seront facilement communiqués. A cette étape du développement, un bon plan de
communication interne peut également être utile.
En effet, les différents types d’indicateurs de performance permettent de transmettre
simultanément la mission, la vision et les valeurs de l’entreprise à tous les collaborateurs. Par
cette communication unique, les collaborateurs se sentent mieux intégrés à l’entreprise et
prennent conscience, dans ce contexte collectif, de l’importance de leur fonction.
Découvrez les types d’indicateurs de
performance les plus couramment utilisés. Il existe actuellement plusieurs types d’indicateurs
clés de performance mis à la disposition des responsables. Le choix des indicateurs et le
moment de leur utilisation se font donc en fonction des besoins et de la planification de
l’activité. Pour faciliter le processus de prise de décision, la méthode la plus largement
utilisée est le tableau de bord prospectif (ou en anglais le Balanced Scorecard – BSC).
Cet indicateur s’intègre parfaitement aux actions stratégiques, opérationnelles et
organisationnelles de l’entreprise. Il permet de définir les stratégies commerciales, la gestion
commerciale, la gestion des services et de mettre l’accent sur la qualité.
Lors de la définition des indicateurs clés de performance de processus, il est donc important de
prendre en compte leurs quatre principaux types. Chacun d’entre eux fait référence à une
caractéristique différente de la gestion de l’entreprise.
Les 4 principaux types d’indicateurs clé de performance (KPI) :

1.Indicateurs de performance de productivité.


Cet indicateur met en relation l’utilisation des ressources de l’entreprise et le nombre de
livraisons effectuées par le processus au cours d’une période donnée. Il est essentiel que les
indicateurs de performance de la productivité soient accompagnés d’indicateurs de
performance de la qualité. Après tout, il est inutile de produire beaucoup, si la qualité du
produit en fin de processus est en dessous des besoins et des désirs des clients.
2.Indicateurs de performance de qualité.
Ils sont utilisés pour détecter rapidement les produits ou services livrés ne correspondant pas
au standard de qualité ou, pour identifier les écarts subis par le processus lors de son
déroulement. Ils sont obtenus en comparant le nombre total de produits en fin de processus
avec le total de produits en fin de processus sur lesquels aucun écart ou défauts ne peut être
relevé. Il est donc important ici de mesurer la perception des clients finaux sur les produits ou
services livrés et de déterminer s’ils sont satisfaits ou non.
3.Indicateurs de performance de capacité.
Chaque processus a une limite et notamment temporelle. Il existe, en effet, une quantité
maximale de produits ou de services pouvant être livrés sur une période donnée.
4.Indicateurs de performance stratégiques.
Ces indicateurs renvoient à des objectifs plus larges et notamment liés à la planification
stratégique des activités. Ils montrent la vision de l’entreprise sur son activité dans le futur et
sont ainsi liés à des facteurs clés de succès.
Puisque nous parlons de productivité, prenez le temps de répondre au questionnaire
suivant :
Selon votre expérience, quels sont les principaux problèmes rencontrés et facteur d’un
niveau de productivité faible ? (Jusqu’à 5 réponses)

Manque d’outils technologiques appropriés


Infrastructure informatique précaire
Excès de bureaucratie
Faible niveau de qualification de la main d’œuvre
Manque d’attention du collaborateur
Absence d’opportunité
Protectionnisme d'État
Comportement négatif des employeurs
Faible capacité d’innovation

Nos niveaux de productivité sont très corrects


Résultats Vote

Revenons-en à nos indicateurs. Avez-vous noté que leur traitement doit se faire en fonction
d’autres indicateurs ? Cela ne vous a pas échappé ?
Comprendre comment fonctionne cette mise en relation?

En déterminant les indicateurs stratégiques, le responsable en charge se concentre sur les


objectifs qui permettront à l’entreprise de prospérer et de surpasser ses concurrents. Ces
indicateurs stratégiques sont généralement liés au positionnement de l’activité.
Par exemple, si l’indicateur clé de performance stratégique est la part de marché et que
l’objectif de l’entreprise est d’augmenter sa part de marché de 15 % sur le marché des sac de
luxe féminin alors les indicateurs devront être coordonnés entre eux et refléter cet objectif.
Ainsi, en établissant un indicateur de très haute qualité, une exigence habituelle des marchés
du luxe, il sera difficile d’atteindre également une productivité élevée. C’est bien connu,
l’empressement est l’ennemi de la perfection. Par conséquent, dans cet exemple, il peut être
nécessaire de définir également un KPI de capacité avec un objectif plus élevé. Mais, pour ce
faire, vous devrez nécessairement évaluer comment augmenter la productivité sans affecter
la qualité. Ici, différentes solutions s’offrent à vous comme l’achat de plus de machines, la
modernisation de votre parc de machine ou encore la formation de vos salariés.
Vous comprenez mieux maintenant pourquoi ces indicateurs sont les indicateurs clés de
performance les plus utilisés ?
Ce schéma vous résume les principales caractéristiques de ces indicateurs :
Cependant, il ne s’agit pas des seuls types d’indicateurs de performance existants. Nous
avons sélectionné quelques indicateurs supplémentaires à ajouter à votre liste.
Voici quelques exemples d’indicateurs de performance génériques :
Ces indicateurs sont dits « génériques » car ils ne sont pas spécifiques à certains types
d’entreprise. Ils s’opposent ainsi à une autre liste d’indicateurs que nous vous présenterons
dans la suite.
Indicateurs de performance d’efficacité.
Ces indicateurs évaluent la relation entre le résultat obtenu et ce qui était souhaité. Ils
indiquent si ce qui a été demandé a été réellement livré.
Indicateurs de performance de l’efficience. Ces indicateurs mesurent la manière dont les
livraisons ont été effectuées. Ils détectent, par exemple, tout gaspillage, toute dérive ou tout
retard. Ils vous indiqueront si la manière dont la livraison a été effectuée semble être la plus
correcte et la moins coûteuse pour l’entreprise.
Indicateurs de performance de rendement.
Cet indicateur combine mesure de l’efficacité et de l’efficience. Vous saurez, grâce à lui, si vous
avez livré le produit ou service demandé de la manière la plus avantageuse pour votre
entreprise.
Indicateurs de performance de compétitivité.
Vous mesurez grâce à cet indicateur la relation entre la performance de l’entreprise et la
concurrence.
Indicateurs de performance de valeur.
Cet indicateur établit le rapport entre la valeur perçue par le client (ce qu’il sera donc disposé à
payer) et la valeur réelle des coûts et frais des produits ou services livrés.
Indicateurs de performance de profitabilité.
Vous évaluez ici en pourcentage le rapport entre les ventes totales et les bénéfices.
Indicateurs de performance de rentabilité.
Avec cet indicateur, vous ne vous basez pas sur le chiffre d’affaires réalisé, mais le pourcentage
d’investissement transformé en profit.
En quelques paragraphes vous avez donc compris la notion d’indicateurs clés de performance,
vous avez pris connaissance du top 4 des indicateurs les plus utilisés, puis de quelques
indicateurs de performance d’entreprise plus génériques. Nous vous proposons de continuer
sur cette lancée et de découvrir maintenant des indicateurs spécifiques utilisés efficacement
dans divers secteurs.
Quelques exemples d’indicateurs de performance spécifiques :
Time to Market.
Cet indicateur évalue le moment du lancement d’un produit, de l’idéalisation du concept à la
disponibilité pour la vente. C’est un bon exemple d’indicateurs de performance a utilisé pour
les projets de développement et de lancement de nouveaux produits.
Lead Time (ou Délai).
Cet indicateur se base sur la durée d’un processus donné. Il est souvent utilisé dans le but
d’accélérer les livraisons de produits ou de services.
Stock Out (ou Rupture de stock).
Ici, il s’agit de déterminer le nombre de fois ou de jours dans lesquels un article ou un produit
en stock est épuisé.
Market Share (ou Part de marché).
Cet indicateur indique la part de marché gagnée par un produit sur une période donnée. Ce
type d’indicateur de performance est particulièrement pertinent pour les entreprises de biens
de consommation.
Inactivité.
Cet indicateur calcule le pourcentage de temps pendant lequel une machine, une équipe ou
une unité de construction ne produit pas.
Rotation des stocks.
Cet indicateur est un exemple d’indicateur de performance logistique. C’est la relation directe
entre la consommation (ou la production) et le nombre moyen de produits ou de services en
stock qui est évalué ici. Les indicateurs d’inventaire sont, notamment, par exemple, très
importants dans le commerce électronique, par exemple.
Turn Over (ou Chiffre d’affaire).
Cet indicateur peut mesurer, par exemple, le taux de remplacement des employés, la
différence quantitative entre les embauches et les sorties de poste. Il s’agit d’un excellent
indicateur de performance pour les processus RH.
Panier moyen.
Cet indicateur correspond au chiffre d’affaire total divisé par le total des ventes.
Découvrez cette infographie qui présente un résumé très complet de ce que sont les
indicateurs de performance (KPI) :
Types d’indicateurs de performance liés au marketing numérique

Il existe également certains types d’indicateurs de performance utilisés exclusivement par


les entreprises exerçant des activités en ligne, tels que les sites de e-commerce ou les
réseaux sociaux. En voici quelques exemples :
Le taux de conversion.
Cet indicateur est obtenu en divisant le total des ventes par le nombre total de visites sur site.
Le taux de rejet.
Il évalue le pourcentage de visiteurs ayant accédé à une seule page du site web de l’entreprise,
puis quitté sans poursuivre la navigation sur une autre page.
Indice d’engagement.
Il s’agit ici du nombre total de visiteurs ayant eu tout type d’interaction avec la page divisé par
le nombre de visiteurs total sur le site web.
Indice d’influence sociale.
Cet indicateur est très utilisé sur Facebook et Twitter. Il correspond au total des publications
ou résultats consultés divisés par le total des publications.

Pour effectuer le suivi de ces indicateurs de performance, les entreprises utilisent des outils de
marketing numériques. Ces outils les aident à comprendre, à découvrir et à analyser les
différents indicateurs de performance obtenus, afin de faciliter la prise de décision et
d’améliorer les processus de manière continue.
Créer un indicateur de performance
Le choix et la création d’indicateurs de performance au sein de l’entreprise peuvent réellement
aider le processus de gestion et doivent, par conséquent, être effectués en respectant
quelques conseils.

Découvrez étape par étape, comment élaborer un indicateur pour votre entreprise :

1.Identifiez quelles caractéristiques de votre offre, vis-à-vis du marché, apportent une


perception de valeur plus forte aux clients finaux.

2.Définissez des indicateurs clés de performance pour mesurer les objectifs réalisables afin de
fournir ces valeurs à vos clients.

3.Ces indicateurs de performance choisis ou créés doivent être faciles à mesurer. Ils doivent
également être compris de tous les collaborateurs.

4.Surveillez en permanence l’évolution des indicateurs et les résultats obtenus.

5.Lorsque vous constatez que les indicateurs de performance n’atteignent pas les objectifs
définis, analysez et prenez les mesures nécessaires pour améliorer vos processus.

Utilisez-vous des indicateurs clés de performance dans votre entreprise ?


Avez-vous maintenant pris conscience de l’importance de ces indicateurs et de leur analyse
pour votre activité ?
Si vous utilisez déjà ces indicateurs, ont-ils modifiés votre activité ?
De quelle manière ?
Que pensez-vous des résultats obtenus ?
Utilisez-vous un logiciel spécifique pour effectuer le suivi de ces indicateurs ?
Le Tableau de bord
A. C’est quoi un tableau de bord pour entreprise ?

1. Tableau de bord : définition

2. Les différents types de tableaux de bord

B. Tableau de bord et indicateurs : lesquels suivre ?

C. Quelles sont les 4 étapes principales de la préparation d’un tableau de bord ?

1. Étape 1 : Définir les besoins et les objectifs

2. Étape 2 : Sélectionner les bons indicateurs

3. Étape 3 : Recueillir la donnée et construire le tableau de bord

4. Étape 4 : Faire évoluer le tableau de bord

D. Quel logiciel choisir pour créer et suivre votre tableau de bord ?

E. Un pilotage maîtrisé
Aujourd’hui, nous vous proposons de lâcher l’accélérateur cinq minutes et de
regarder le tableau de bord d’entreprise, pour mieux redémarrer après. En tant que
chef d’entreprise ou chef de service, vous devez déjouer les aléas du court terme et
mettre en œuvre une vision plus large. C’est ce que fait tout entrepreneur qui se
lance. Et c’est ce que tous les responsables devraient continuer à faire, régulièrement.
Car c’est cette vision long terme qui porte votre activité, vous aide à fixer des
objectifs, et vous permet d’apprécier vos réussites aussi bien que vos points
d’amélioration.
Mais qu’est-ce qu’un bon tableau de bord ? Quels indicateurs choisir pour obtenir une
analyse claire et fiable de votre activité ?

A.C’est quoi un tableau de bord pour entreprise ?

1.Tableau de bord : définition


Vous avez votre vision des objectifs à atteindre, mais comment la traduire dans le
contexte présent ? Et comment la garder clairement à l’esprit jour après jour ?
Un tableau de bord, ou Dashboard, est un outil de gestion servant :
Au pilotage de l’activité de l’entreprise,
À la visualisation des résultats,
À l’aide à la prise de décision pour mener des actions correctives.
En effet, au même titre qu’un pilote de ligne, vous avez besoin d’un certain nombre
de données pour prendre vos décisions : vitesse de déplacement, altitude, niveau de
carburant… Toutes ces informations, qu’on appelle des indicateurs, vous sont
transmises au moyen de cadrans visuels, formant le tableau de bord.
LE TABLEAU DE BORD, EN BREF
Avoir un cap, donner une vision globale et être spécifique sont les clés d’un bon tableau de bord
! Pour mettre en place un tableau de bord efficace à la gestion de votre entreprise, avant toutes
choses fixer vos objectifs, votre cap. Ensuite, fixer les actions à mener et les priorités pour
atteindre votre cap. Puis, identifiez vos indicateurs de suivi (vos statistiques, les informations
sur votre marché, sur vos concurrents…).
 
Exemple d’un tableau de bord  
2. Les différents types de tableaux de bord
Il existe trois types principaux de tableaux de bord, se différenciant selon leur finalité :
 Le tableau de bord de contrôle de gestion : il sert à la supervision budgétaire, à
comparer les prévisions avec la réalité, afin d’orienter les prises de décision.
 Le tableau de bord stratégique, ou prospectif : il accompagne le pilotage de la
stratégie globale, sur le long terme, et guide les différents projets dans le but
d’atteindre les objectifs de l’entreprise.
 Le tableau de bord opérationnel : à l’image d’un tableau de bord projet, il permet
aux responsables opérationnels de déployer le plan d’action qui découle de la
stratégie générale.
Par ailleurs, vous pouvez créer un tableau de bord par département, suivant des
indicateurs très précis, par exemple :
• Le tableau de bord marketing,
• le tableau de bord commercial,
• le tableau de bord RH.
Enfin, pour les plus petites structures, il est possible de réaliser un tableau de bord
global récapitulant les informations essentielles.

B. Tableau de bord et indicateurs : lesquels suivre ?


Les indicateurs (ou KPIs) à suivre dépendent de votre secteur d’activité (prestation de
service, commerce, fabrication, etc.), de vos objectifs et de la finalité du tableau de
bord (pilotage global, ou orienté RH, ventes, finances, etc.).

 
Voici quelques exemples d’indicateurs :
Le chiffre d’affaires,
Le panier moyen sur votre site e-commerce,
Les encours (fournisseurs et clients),
Les dépenses RH (comme les notes de frais),
Le montant des devis en attente,
Les litiges en cours de traitement en SAV,
Le nombre de visiteurs uniques sur votre site internet, etc.
Ils peuvent être classifiés selon plusieurs critères :
Les indicateurs de performance, qui calculent et comparent des données chiffrées ;
Les indicateurs de pilotage, qui déterminent l’état d’avancement, la progression des actions
(en cours, réalisé, retard, etc.).

Dans tous les cas, ils doivent être clairs, non manipulables, prédictifs et pouvoir évoluer avec
votre stratégie. Pour choisir vos indicateurs :

Posez-vous les bonnes questions : quels sont vos objectifs (par exemple l’augmentation de la
satisfaction client) et quels indicateurs peuvent vous aider à analyser vos performances en la
matière [nombre de réclamations, taux de réachat (Pourcentage des clients d'une marque ou
d'un produit qui ont racheté au moins une fois la marque ou le produit sur la période.) ,
évolution du NPS (Net Promoter Score) est un indicateur utilisé pour connaître la propension de
clients prêt à recommander une marque, un produit ou encore un service) , etc.] ?

Pour une vision globale, combinez les indicateurs financiers (chiffre d’affaires, trésorerie,


dépenses), aux indicateurs commerciaux (nombre de clients, taux de transformation) ainsi
qu’aux indicateurs de satisfaction client.
Limitez le nombre de KPIs (Key Performance indicators) à 10 maximum, pour une analyse et un
suivi facilités, grâce à une présentation du tableau de bord aérée et exploitable.
Déterminez une période à observer, et comparez-la avec une période similaire (N-1 par
exemple) si votre activité est soumise à une saisonnalité, afin d’obtenir des résultats
représentatifs.
Faites appel à un outil pour les trier et analyser :
Zoho Analytics est un logiciel de veille stratégique et d’analyse des données capable de
collecter, fusionner et analyser des informations, quelle que soit leur origine. Vous recevez des
rapports personnalisés sur des analyses détaillées, optimisées par l’IA. Préparez vos données en
amont de l’analyse : le module de préparation et gestion vous permettra de nettoyer,
transformer, enrichir et cataloguer toutes vos données !

C.Quelles sont les 4 étapes principales de la préparation d’un tableau de bord ?

1.Étape 1 : Définir les besoins et les objectifs


Étape 1 : Définir les besoins et les objectifs
Un tableau de bord se construit conformément à un besoin précis.
Il convient alors, dans un premier temps, de vous rapprocher des principaux collaborateurs à
qui il est destiné, afin de déterminer quelles données répondent à leurs problématiques
métier (RH, marketing, opérations, etc.).
Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un outil qui doit aller droit au but. Il ne faut pas noyer les
utilisateurs finaux sous une masse d’informations qui ne leur sera pas nécessaire.
De ce recensement des besoins découlera la définition des objectifs prioritaires que chaque
tableau de bord aidera à atteindre. Listez également les différents jalons, les étapes éventuelles
qui mèneront à la réalisation de ces objectifs.
À savoir : un bon objectif est un objectif SMART, c’est-à-dire :
Spécifique,
Mesurable,
Atteignable,
Réaliste,
Temporellement défini.
2. Étape 2 : Sélectionner les bons indicateurs
Étape 2 : Sélectionner les bons indicateurs
Nous avons déjà évoqué précédemment la question des indicateurs. Dans tous les cas, veillez
toujours à sélectionner vos KPIs en accord avec :
Les différents objectifs préalablement définis,
La stratégie de l’organisation,
Le contexte dans lequel vous évoluez.
3. Étape 3 : Recueillir la donnée et construire le tableau de bord
Étape 3 : Recueillir la donnée et construire le tableau de bord
Après avoir désigné les collaborateurs en charge de remplir le tableau de bord, il est temps de
passer aux choses sérieuses.
Chaque responsable est tenu de recueillir la donnée pertinente au regard des indicateurs
choisis, puis de la mettre en lumière dans un Dashboard qui se veut à la fois :
Structuré,
Visuel (graphiques, cadrans, etc.),
Synthétique.
Pour ce faire, il est possible d’opérer via un tableur. Toutefois, concevoir un tableau de bord sur
Excel présente vite des limites :
Remplissage du tableau chronophage (les data ne sont pas mises à jour en temps réel),
Risque d’erreurs,
Manque de transversalité de l’outil,
Collaboration difficile.
C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises ont recours à des logiciels spécialisés, les
fameuses solutions de data visualisation.
À savoir : l’introduction des tableaux de bord en entreprise s’accompagne toujours d’un travail
de communication autour du processus de remplissage, de suivi et de partage. Pour
favoriser l’adoption du Dashboard par les différentes parties prenantes de l’organisation,
gardez à l’esprit qu’il s’agit d’un outil Co-construit avec les collaborateurs dotés d'une vraie
expérience du terrain.
4. Étape 4 : Faire évoluer le tableau de bord
Étape 4 : Faire évoluer le tableau de bord
Un tableau de bord n’est pas figé dans le temps. Au fur et à mesure de l’évolution de
l’entreprise, de ses perspectives, il convient d’auditer l’efficacité de votre Dashboard.
De cette manière, vous garantissez en continu :
Sa pertinence par rapport aux objectifs du moment (choix des bons KPIs, de la donnée à
restituer, etc.),
Sa bonne exploitation par les utilisateurs concernés.

D.Quel logiciel choisir pour créer et suivre votre tableau de bord ?

Pourquoi adopter un logiciel ? Les avantages sont nombreux :


La collecte et le traitement automatiques de vos données,
La personnalisation des rapports en fonction de vos critères,
Le paramétrage d’alertes en cas de dépassement ou d’atteinte de seuils critiques,
La possibilité d’avoir une analyse croisée, en rapprochant vos données provenant de Google
Analytics par exemple, avec celles de votre outil de gestion CRM,
La création de tableaux de bord très visuels par simple glisser-déposer,
Le travail collaboratif grâce aux accès partagés permettant aux différents acteurs d’unifier et
d’échanger leurs données autour des objectifs fixés.
Pour élaborer un tableau de bord efficace et personnalisé, vous pouvez :
Opter pour un logiciel analytique plus poussé, reposant sur la Business Intelligence, qui collecte
vos informations clés en se connectant à vos outils ;
Vous reposez sur un logiciel de gestion, qu’il soit ERP, CRM ou RH, intégrant cette
fonctionnalité.
 
Les outils de business intelligence :

•Flutilliant : cet outil de reporting est utilisé par les moyennes et grandes


structures dans une perspective d’exploitation de la smart data. Il permet
notamment la collecte en temps réel des données clés, en se connectant à tous
leurs outils de gestion. Il calcule ensuite tous les KPIs grâce à son intelligence
artificielle, et génère automatiquement des tableaux de bord facilitant les prises
de décisions stratégiques. Sa force : il permet d’objectiver vos éléments subjectifs.

•MyReport : cette solution de business intelligence, à destination des PME et des


ETI, s’adresse plus spécifiquement à la Direction, aux DAF, aux DRH ainsi qu’à la
DSI. Afin d’exploiter au mieux vos données, elle repose sur trois piliers :
Le Data Management, permettant de collecter vos données depuis tous vos
outils (logiciel de comptabilité, ERP, CRM, etc.), puis de les centraliser et les
unifier ;
La Data Analyse, destinée à construire vos KPIs ainsi que vos tableaux de
bord ;
La Data Visualisation, servant à restituer et partager vos informations à l’aide
de Dashboard graphiques.
 
Les autres types de logiciels :
•Axonaut : l’outil ERP combine CRM et facturation pour une gestion
d’entreprise complète et adaptée aux petites structures. Il propose un
tableau de bord personnalisable et un large choix d’indicateurs (projets
en cours, rendez-vous, impayés, notes de frais, congés, etc.), pour les
aider à contrôler, diriger et organiser leur activité quotidienne.
•Iovision  : il s’agit d’un ERP qui réunit un ensemble de modules,
recouvrant les tâches des différents services : facturation, gestion de
projets, gestion des ressources humaines, CRM… L’analyse BI (business
intelligence) se base sur ces informations. Si bien qu’à travers les
différentes strates de l’organisation, ce sont les mêmes données qui
circulent.
  
E.Un pilotage maîtrisé
 Le pilotage d’une entreprise est une mission complexe. Trop souvent
pris de court, les dirigeants omettent de surveiller les indicateurs de
performance de leur activité. Que ce soit en vue de préparer une
réunion, ou de faire un point à intervalles réguliers, la data
visualisation permise par le tableau de bord est un outil de gestion et
d’aide à la décision très efficace. Adapté à votre entreprise, votre
pilotage ne se fait plus à vue : il se plie à votre vision stratégique.
 
Le Balanced Scorecard
1. Que veut dire Balanced Scorecard (BSC) ?

C’est en 1992 que Robert Kaplan et David Norton partagent une méthode permettant


de mesurer les activités d'une entreprise en fonction de 4 perspectives :
Client – quelle image a le client de notre entreprise ?
Processus – quels processus améliorer pour augmenter notre efficacité et diminuer
nos coûts ?
Apprentissage – comment améliorer notre savoir-faire ?
Finances – nos finances sont-elles gérées de manière optimale ?
Ces quatre dimensions sont liées entre elles. En effet, pour obtenir de bons résultats financiers
il faut des clients satisfaits et fidèles, ce qui ne peut être obtenu que par des processus de
qualité qui à leur tour dépendent d’un personnel engagé et de qualité. La boucle est ainsi
bouclée. On construit donc une stratégie sur le long terme, qui fait évoluer toute
l’entreprise et pas seulement les résultats financiers et les bénéfices à court terme. Tout
commence par la « vision » de l’entreprise : quelle place envisageons-nous avoir sur le
marché et à quelle échéance ? A partir de cette « vision », nous pourrons établir des
stratégies et des objectifs à atteindre pour chacune des perspectives et ainsi construire un
tableau de contrôle balancé. La « balanced scorecard » est donc un outil stratégique de
l’entreprise.
Cette méthode est appelée « Tableau de bord prospectif » (TBP) ou « Tableau de
bord balancé » en français.
Nous allons donc utiliser « Tableau de bord prospectif ».
2. Quels sont les avantages d’un Tableau de bord prospectif ?
 
Les avantages sont multiples, à commencer par le partage d’objectifs communs à
travers l’organisation, du management exécutif au manutentionnaire.
Tous vont partager une même vision, mesurable, du futur de l’entreprise.
 Il y a donc un aspect « rassemblement » mais aussi un aspect « clarification des
priorités » pour tout un chacun dans l’entreprise.
Au-delà de cet aspect humain et rassembleur, cette approche permet de lier des
stratégies et des objectifs aux buts à long terme pour l’entreprise. On pourra ainsi
mieux balancer et gérer les budgets annuels.
Les objectifs étant clairs, on pourra prévoir les actions nécessaires pour les réaliser,
prioritiser les projets et lier les résultats à ces objectifs et perspectives.
Le tableau de bord permettra donc aux dirigeants de l’entreprise de voir comment
chacun des aspects clients, processus, apprentissage et finances va participer à
l’évolution de la société et aux atteintes des objectifs fixés.
Un avantage supplémentaire et non des moindres : tous les indicateurs sont présentés
sur une seule page. Visibilité optimale.
 
 
 
 
3.Qu’est-ce que cela signifie pour mon projet ?
 
Tout d’abord, votre projet est probablement une des stratégies permettant
d’atteindre un ou plusieurs des objectifs décrits dans ce tableau de bord prospectif.
Il est donc nécessaire que vous mettiez à jour ce tableau de bord afin de visualiser
votre contribution.
Le tableau de bord prospectif rassemblant tous les objectifs liés à la vision à long
terme, on peut en déduire que tous les projets de l’entreprise y sont représentés,
c’est-à-dire tout le portfolio de projets en cours.
Cette approche synthétique des résultats, nous vous proposons de l’introduire
également dans vos propre rapport synthétiques en faisant référence à la perspective
dans laquelle s’inscrit votre projet – et en liant les résultats aux indicateurs de
performance du tableau de bord prospectif de l’entreprise.
Présenter votre projet dans cette perspective vous permettra aussi de démontrer la
manière dont votre projet participe à l’évolution de l’entreprise dans son ensemble et
comment il contribue à atteindre la vision générale.
Le rapport joint au tableau de bord doit donc être synthétique, de préférence sur une
seule page.
En plus des trois aspects du triangle d’or, on parlera de son avancée par rapport aux
indicateurs du tableau de bord et on donnera une visibilité simple des risques actuels.
 
4. Comment construire le balanced scorecard ?
 
La Vision
Comme spécifié, tout commence par la Vision de l’entreprise.
Cette vision doit être claire, simple et de préférence spécifier un objectif SMART.
Il s’agit de la vision de l’entreprise : elle doit être comprise à tous les niveaux et
rassembler autour d’un « motto » commun.
Cette vision sera donc le fruit d’une ou plusieurs réunions de travail des dirigeants de
l’entreprise.
Lors de ces réunions, nous allons définir le long terme de la société.
La vision doit être acceptée et adoptée à l’unanimité des parties prenantes.
Les 4 perspectives et leurs objectifs
Autour de cette vision, nous aurons donc 4 perspectives ou dimensions telles que
décrites plus haut : Clients, Finances, Processus et Apprentissage.
Pour chacune de ces dimensions, nous allons maintenant définir des objectifs
spécifiques et mesurables.
Chacun de ces objectifs a pour but de se rapprocher de la vision.
Si la vision est à cinq ans, les objectifs cumulés des 5 années à venir correspondront
aux buts fixés.
Si, par exemple, on prévoit une augmentation de 10% du chiffre d’affaires, on aura
probablement pour objectif une augmentation annuelle de 2%.
Pour chacune des perspectives, nous allons donc définir des objectifs SMART, souvent
annuels, qui deviendront les guides de chaque département de l’entreprise dans
les années qui viennent.
Les stratégies
Maintenant que nous avons des objectifs clairs, quels sont les moyens d’y arriver ?
Pour atteindre certains de ces objectifs, il sera nécessaire de mettre en place des
projets ou des programmes plus ou moins complexes.
D’autres objectifs nécessiteront un recentrage de l’activité de groupes ou de
département.
Ce recentrage est bien sûr facilité par le partage de la vision à tous les niveaux.
Chacun pouvant visualiser son apport à chacune des dimensions.
On créera donc une vue stratégique du tableau de bord et l’on définira les indicateurs
clés pour chaque stratégie et objectifs.
Cette vue synthétique et stratégique va utiliser des codes couleurs, de façon à voir
d’un seul coup d’œil les performances de l’entreprise et son évolution vers la vision à
long terme.
Le portfolio de projets
Nous avons donc une vue du portefeuille de projets liés à nos objectifs.ir plus sur 
Chacun des projets du tableau de bord prospectif va donc faire l’objet d’un suivi
particulier, le portefeuille de projets.
Pour faciliter ce suivi, un rapport succinct sera créé – en plus des rapports de projets
pour le sponsor ou le comité de pilotage projet – et joint au suivi du tableau de bord.
Ce rapport simple du projet contiendra les informations essentielles : délais,
périmètre, coûts et utilisera des codes couleurs.
On ajoutera bien sûr les risques essentiels ainsi qu’un commentaire sur le statut
actuel.
La revue mensuelle
Joël A. Barker a dit un jour (traduction approximative de l’anglais) : « Une vision sans
actions est un rêve éveillé. Des actions sans vision sont juste des passe-temps. Une
vision suivie d’actions peut changer le monde. »
La vision seule ne suffit donc pas. Et les actions doivent être liées à une vision.
Pour s’assurer que nous allons « changer le monde », nous allons donc organiser des
réunions régulières de suivi de la stratégie.
Ces réunions seront le plus souvent mensuelles.
Leur but est de s’assurer que tout est mis en place pour atteindre notre but et notre
vision.
Ces réunions des dirigeants de l’entreprise vont servir à analyser le tableau de bord et
ses résultats, définir les actions de correction éventuelles, corriger le cas échéant
certains objectifs.
Tout comme nous aurons publié la vision est ses objectifs, nous publierons donc aussi
les résultats mensuels, afin que tout un chacun puisse suivre l’évolution périodique
vers notre but commun.
5. Modèle du Balanced Scorecard
A quoi sert-il ?

Il a pour vocation d’organiser et piloter le déploiement de la stratégie générale d'entreprise à


travers une démarche outillée.
L'intérêt de cet outil est multiple. Le tableau de bord prospectif permet notamment de :
Traduire les objectifs stratégiques en objectifs opérationnels,
Prioriser les projets de développement et les actions marketing,
Mesurer et suivre la trajectoire de l'entreprise vers l'atteinte (ou pas) des objectifs définis,
Mettre en cohérence le travail de chaque collaborateur avec les objectifs opérationnels,
Faciliter la communication de la stratégie et sa déclinaison/traduction pour tous les services,
Un effet indirect, mais très important : il permet de devenir meilleur en formulation et mise en
œuvre d'une stratégie.
Comment mettre en œuvre et utiliser le modèle de Kaplan et Norton ?

Pour construire un tableau de bord prospectif, il convient de respecter un enchaînement des


étapes. Voici la méthode : 
1.Définissez votre stratégie 
La première phase n'est pas propre au BSC. Elle consiste à élaborer votre stratégie. Pour cela:
Construisez une vision : où voulez-vous aller ? Que voulez-vous devenir ? Fixez un cap en
fonction de vos propres aspirations. En savoir plus sur la construction d'une vision
stratégique . Appuyez-vous sur la définition de la mission de votre entreprise et de son métier.
Menez un diagnostic stratégique, notamment en mettant en œuvre le fameux outil d'analyse
des Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces.
Fort de l'analyse réalisée, fixez des objectifs stratégiques.
2.Définissez les objectifs pour chaque vue du tableau de bord prospectif

Pour cela, construisiez une carte stratégique ("strategy map"), voici un exemple :
L'exercice consiste à associer les objectifs ensemble dans une relation de type "cause à
effet". Ces objectifs sont élaborés dans un cadre défini par les objectifs stratégiques. Dans
notre exemple, l'objectif stratégique pourrait être : devenir l'expert incontournable dans
notre domaine d'activité.
3.Choix des indicateurs stratégiques et des valeurs cibles 
 L'étape suivante consiste à choisir des indicateurs pertinents pour chaque
objectif, puis fixer la valeur cible (le niveau de performance que vous souhaitez atteindre).
Par exemple, pour l'objectif processus internes "créer des produits innovants", l'indicateur
pourrait être le nombre de brevets déposés sur 1 année. La valeur cible pourrait être 4.
Autre piste, l'indicateur pourrait reposer sur le taux de nouveaux produits innovants dans
l'offre. 30% par exemple. Reste à définir ce qu'est un produit innovant...
4.Sélectionnez des initiatives stratégiques
Il s'agit simplement des actions et projets menés pour atteindre vos objectifs. Vous entrez
dans la partie opérationnelle. Selon les actions, il sera peut-être nécessaire de descendre
d'un niveau en choisissant de nouveaux indicateurs et cibles associées. Ce niveau
compose différents plans d'action opérationnels.
Vous avez noté - et c'est la force de cette démarche : les actions menées pour chaque
perspective s'inscrivent dans une cohérence d'ensemble. Vision, objectifs, indicateurs,
initiatives, tout est relié.
5.Réalisez le tableau de bord prospectif de synthèse
Reprenez tous les éléments que vous placez dans une feuille Excel ou Word comme
l'exemple suivant : Votre outil de travail est fini.
Méthode permettant de mesurer les activités de l’entreprise, la Balanced Scorecard est un
outil de management permettant de partager une vision et des stratégies avec chacun
dans l’entreprise.
Exemple de Balanced Scorecard
Pour illustrer la démarche, voici un exemple de tableau de synthèse :
Vision et stratégie :  devenir l'expert incontournable dans notre domaine d'activité.
 
Objectifs  Indicateurs  Valeur cible Initiative stratégique

Financier Améliorer la Taux de marge 30% sur Néant (dépend des objectifs
marge des l'exercice reliés)
produits
Client Construire Taux de 80% en fin Communiquer sur notre
une image clients nous d'année expertise
d'expert reconnaissant
comme des
experts
Processus Développer Taux de 30% sous 1 an Orienter les équipes
internes le nb de nouveaux marketing sur la création de
produits produits dans nouveautés
nouveaux l'offre 
Permettre la remontée
    d'idées du terrain
  Lancer des études de
marché

Apprentissage et Améliorer Nb de 80% sous 1 an  Action de formation


développement les techniciens de spécifique
compétences maîtrisant les
technologies
clés
6. Conclusion
 
La Balanced Scorecard ou Tableau de Bord Prospectif n’est pas seulement un excellent outil de
management, c’est aussi un outil fédérateur.
Il permet de décliner une vision à long terme pour l’entreprise en objectifs mesurables et
réalisables.
Chaque individu pourra ainsi visualiser et comprendre comment il/elle contribue au bien et à
l’évolution de son entreprise.
Pour les dirigeants, ce tableau de bord permet aussi de donner des priorités aux activités et/ou
projets en fonction des finances et de l’adéquation aux objectifs de l’entreprise.
En tant que chef de projet, vous vous concentrez bien sûr sur le but et les objectifs tels que
spécifiés dans la charte.
Mettre votre projet dans la perspective du tableau de bord lui donne une dimension
supplémentaire qui valorise votre travail et celui de votre équipe.
Et ainsi projeter votre succès dans le développement de l’entreprise.
Le reporting
Le reporting, ou rapport d'activité en français, sert avant tout à
communiquer, si ce n'est à rendre compte, les résultats d'activités des
différents services de l'entreprise.
Quel en est le principe ?
Quelle méthode pratique utiliser ?
Quels sont les produits du marché ?
Quelles sont les limites du reporting ?
Définition et comprendre le principe
Comment faire ? La méthode pratique en six étapes
Étape 1 : Choisissez les bons objectifs
Étape 2 : Collectez les données
Étape 3 : Transformez les données en information
Étape 4 : Optimisez le rapport
Étape 5 : Limitez le nombre de présentations graphiques
Étape 6 : Ne perdez aucune occasion de feed-back
Les outils reporting
Recommandations et limites
Ressources complémentaires
Les livres de référence
Évitez que votre personnel ne passe son temps à rendre compte des
choses qu'il aurait pu faire, s'il n'avait pas été obligé de rendre compte.
Propos de O.L. Barenton, confiseur, Auguste Detoeuf
1. Le reporting, qu'est-ce que c'est ?

Définition
Le terme "Reporting" désigne une famille d'outils de Business intelligence destinés à assurer la
réalisation, la publication et la diffusion de rapports d'activité selon un format prédéterminé.
Le reporting est essentiellement destiné à faciliter la communication de résultats chiffrés, d'un
bilan d'activité ou d'un suivi d'avancement.
Principe
L'outil de reporting assure l'interrogation des bases de données selon les requêtes SQL préparées
lors de l'élaboration du modèle. Le rapport d'activité peut ensuite être publié sur l'Intranet
périodiquement en automatique, ou ponctuellement à la demande.
L'outil offre bien entendu des fonctions spécifiques pour l'élaboration du modèle du rapport, des
modules de calcul et de la présentation (graphiques) afin de concevoir des comptes rendus
particulièrement seyants et pertinents.
Utiliser les outils de publication de rapport d'activité
Bien qu'avec les outils requêteurs, l'utilisateur peut formuler des requêtes d'interrogation "ad
hoc" à volonté, les outils de reporting ne sont pas à proprement parlé des instruments d'aide à
la décision.
En théorie on peut estimer qu'ils permettent au responsable de disposer d'une précieuse vue
d'ensemble de son activité.
En pratique, ils sont surtout destinés à "rendre compte" du travail effectué auprès de la
hiérarchie.
Le reporting s'inscrit dans une longue tradition du management par le contrôle. Nous sommes
bien loin des possibilités d'autonomie que peut offrir la technologie de la Business
Intelligence aujourd'hui.
Aussi, on ne confondra pas Reporting avec tableau de bord, ces deux instruments n'ayant
absolument rien à voir.
2. Comment réussir son reporting ?
Un "rapport réussi" est un rapport suffisamment pertinent et correctement présenté pour
intéresser ses destinataires, soutenir l'attention et susciter des commentaires constructifs.
La méthode du Reporting se déroule en six étapes:

Étape 1- Choisissez les bons objectifs


Quel message souhaite-t-on transmettre ? C'est la première question à se poser lorsque l'on
élabore un rapport d'activité à diffuser.

Étape 2- Collectez les données


Tout commence par une parfaite collecte de données. L'informatique et les outils d'ETL ne
suffisent pas.
Il ne faut pas hésiter à consulter autour de soi pour confronter les enseignements et valider les
données une fois placées en perspective avec la réalité des activités.

Étape 3- Transformez les données en information


On évitera de surcharger le rapport de données. Un trop grand nombre de données risque de
détourner l'attention et de perturber la perception du message. Il est préférable de se
focaliser uniquement sur les informations essentielles. Pour cela il faut au préalable bien
définir le message à faire passer.
Le tri des données entre "le bon grain et l'ivraie", "les vital few and trivial many" de Vilfredo
Pareto confirmé par Joseph M. Juran, sera effectué en référence à la première étape :
"choisissez les bons objectifs".
Étape 4- Optimisez le rapport
Un bon rapport interpelle ses destinataires. Utilisez les graphiques adéquats pour
chaque type d'information que vous souhaitez communiquer. Les outils de présentation
ne sont pas interchangeables.
Pour que le sens de l'information soit transmis sans distorsion, il est important de
choisir le bon graphique et les bonnes couleurs. Voir notamment Choisir le bon
graphique.

Étape 5- Limitez le nombre de présentations graphiques


Un bon rapport est un rapport simple. Là encore, il ne faut pas surcharger le rapport en
multipliant les informations au risque de fausser le message que l'on souhaite
transmettre.
Pour ne pas perdre de vue ce principe fondamental de la transmission d'information,
les concepteurs anglo-saxons utilisent le sigle KISS pour Keep It Simple, Stupid !
Vraisemblablement un clin d'oeil au film de Billy Wilder "Kiss me stupid !"
(Embrasse-moi Idiot !).

Étape 6- Ne perdez aucune occasion de feed-back


Comment est perçu le message ?
Il est toujours profitable d'étudier la manière dont le message est perçu par ses
destinataires dans une logique d'amélioration continue.
Le reporting financier
Sommaire

A. Qu’est-ce que le reporting financier ?


B. Pourquoi faire un reporting financier ?
1.Évaluer les activités et performances financières
2.Communiquer en interne…… et en externe
3.Accélérer le traitement des données
C. Comment faire un reporting financier ? Les bons indicateurs
D. Les 3 règles d’or du reporting financier
1.Élaborez un reporting lisible
2.Faites évoluer votre reporting
3.Opérez à l’aide d’informations financières fiables
E.Quels sont les outils du reporting financier ?
1.Faire un reporting financier sous Excel ?
2.L’automatisation du reporting financier et les logiciels de BI
F.Que retenir ?
Les finances sont le nerf de la guerre d’une entreprise. C’est pourquoi, les DAF, les
contrôleurs de gestion et autres comptables consacrent beaucoup de temps à surveiller
leur état, à s’assurer qu’elles restent au beau fixe et aussi à accompagner au mieux la
direction dans ses prises de décisions stratégiques. D’où l’intérêt d’établir
régulièrement un reporting financier. Mais ce document, si indispensable, cristallise
bien des enjeux. Comment se construit-il ? Quels sont les indicateurs financiers à
surveiller ainsi que les bonnes pratiques à adopter ? Comment garantir la qualité et
l’exhaustivité des données traitées, notamment à l’aide de logiciels de business
intelligence ?
A. Qu’est-ce que le reporting financier ?
Le reporting financier se définit comme un outil de contrôle présentant les différentes
données financières de l’entreprise sur une période précise (mois, trimestre, année,
etc.). En règle générale, il se matérialise sous la forme d’un tableau de bord, regroupant
différents KPIs, ou indicateurs clés de performance. Mais la question de l’argent
touche toutes les strates d’une organisation. Par conséquent, un reporting financier ne
se construit pas uniquement sur la base d’informations comptables. En fonction des
situations, il peut inclure des data en provenance d’autres services, comme :
Le service commercial,
Le service marketing,
Le service production,
Le service achats,
Le service RH, etc.
Enfin, ce rapport est d’ordinaire réalisé par le directeur administratif et financier, le
comptable ou encore le contrôleur de gestion. Ces derniers veillent ainsi à la bonne
santé financière de l’entreprise et sont en mesure de tirer la sonnette d’alarme au
besoin. À savoir : aborder la notion de reporting financier implique généralement
d’évoquer la question des outils adaptés à sa construction, en particulier les logiciels de
business intelligence ou de dataviz.
B.Pourquoi faire un reporting financier ?
1Évaluer les activités et performances financières
Le reporting financier révèle, à un instant T, les bonnes performances financières de
l’organisation ou, a contrario, les points de vigilance et autres dérives. L’objectif, par
la suite, est bien évidemment de déployer des actions pour rectifier le tir et atteindre les
objectifs attendus.
2Communiquer en interne…
Ce rapport favorise et facilite la communication interne des analyses de données
financières. S’il est bien construit, de manière visuelle et synthétique, il constitue un
excellent support sur lequel baser les décisions du CoDir. À savoir : dans le cadre
d’entreprises multi-sites ou de regroupement d’entreprises, les DAF s’appuient sur le
reporting financier afin de garantir la consolidation des comptes. … et en externe Côté
communication externe, il arrive de fonder les échanges sur les données présentes dans
ce reporting. On pense en particulier aux relations avec les investisseurs, qui ont
besoin d’obtenir régulièrement un état des lieux précis de la situation financière de
l’entreprise qu’ils soutiennent.
3Accélérer le traitement des données
Lorsque l’on consulte les ressources en ligne sur le sujet, on se rend vite compte que
reporting financier et automatisation des données semblent aller de pair. En somme,
l’élaboration de ce document induit le recours à des outils d’analytique (sur lesquels
nous reviendrons plus tard). En ce sens, le reporting garantit une rapidité de traitement
des data, ainsi que leur fiabilité et leur intégrité, dans l’objectif de disposer d’une
vision consolidée, à tout moment, des finances de l’entreprise.
C.Comment faire un reporting financier ? Les bons indicateurs
Le reporting est communément constitué d’un tableau de bord financier incluant divers
indicateurs sur une période donnée. Mais des indicateurs financiers, il en existe
beaucoup ! Il incombe à chaque organisation de les définir en fonction de ses besoins
et de son activité. Plus le reporting sera aligné à ces réalités, plus il sera pertinent !
Voici néanmoins quelques KPIs financiers à surveiller de près afin de construire un
bon reporting financier pour le contrôle de gestion, la direction des finances et la
comptabilité :
 Le chiffre d’affaires : il reflète la bonne santé financière de l’entreprise, mais aussi
son évolution dès lors qu’il est comparé aux périodes précédentes (on fera alors figurer
cette tendance à l’aide d’un graphique).
Le pourcentage de réalisation de l’objectif du chiffre d’affaires : il se rapporte au
KPI précédent et permet tout simplement de voir si les objectifs de la société sont
atteints.
Le besoin en fonds de roulement : appelé aussi BFR, cet indicateur correspond à la
somme nécessaire pour couvrir les besoins de l’entreprise le temps de toucher les
encaissements.
La trésorerie nette : également nommée disponibilités à vue, elle se réfère à la
trésorerie mobilisable à court terme.
La marge brute : très utile pour évaluer la rentabilité de l’entreprise, la marge brute
représente la différence entre le tarif de vente d’un produit ou d’un service hors taxes,
et son coût de revient hors taxes.
Le seuil de rentabilité : il s’agit du chiffre d’affaires minimum à atteindre pour que
l’organisation devienne rentable, c’est-à-dire pour qu’elle couvre l’ensemble de ses
charges.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) : ce KPI révèle ce qu’il reste à l’entreprise
après le règlement des charges d’exploitation.
 Le délai moyen de recouvrement : il correspond au nombre de jours moyen
nécessaire à l’obtention du règlement des clients. Il permet, entre autres,
d’apprécier si les processus de recouvrement mis en place sont adaptés.
 Les classements : ils font ressortir vos tops clients, top produits, les zones
géographiques où vous performez le plus, etc.
 La capacité d’autofinancement : la CAF désigne l’excédent monétaire dégagé par
l’entreprise afin de garantir son financement.
Pour plus de détails sur ces KPIs, découvrez des indicateurs financiers. À savoir : bien
entendu, dans la mesure où la finance revêt une dimension holistique dans toute
l’entreprise, tous les éléments qui impactent son état peuvent être étudiés, à
l’exemple :
 des indicateurs commerciaux (panier moyen, taux de transformation, etc.),
 ou encore des indicateurs RH (taux de turnover, taux d’absentéisme, etc.).
D. Les 3 règles d’or du reporting financier
1-Élaborez un reporting lisible
Rappelez-vous, l’utilité d’un reporting réside avant tout dans son partage, auprès de
votre direction par exemple, ou encore de vos investisseurs. Conséquence : vous
êtes tenu d’élaborer le document le plus visuel et lisible possible. Optez pour les
bons graphiques, limitez-vous aux informations essentielles et servez-vous,
pourquoi pas, des apports de la technologie pour rendre le tout dynamique et
interactif.
2-Faites évoluer votre reporting
Ce rapport n’a pas vocation à rester figé dans le temps. On vous recommande alors de
remettre constamment en question la manière dont vous le construisez, notamment
au niveau du choix de vos KPIs, à mesure que votre business évolue
(diversification des activités, ouverture sur le marché international, etc.).
3-Opérez à l’aide d’informations financières fiables
Les données utilisées dans votre reporting doivent toujours être exactes, et bien sûr les
plus récentes possible.Pour ce faire, on ne peut que vous conseiller d’utiliser les
bons outils. Mais comme il s’agit d’un point crucial, on va dès à présent s’y attarder
plus en détail.
E. Quels sont les outils du reporting financier ?
1-Faire un reporting financier sous Excel ?
Le réflexe de beaucoup de sociétés ? Commencer à établir leurs reportings financiers
sur Excel. En même temps, c’est si pratique : tout le monde s’est déjà essayé au
fameux tableur.
Exemple de reporting financier Excel
Mais soyons clairs, procéder de la sorte présente vite des limites.
En effet, vu le faible degré d’automatisation qu’autorise l’outil, recueillir l’ensemble
des données de l’organisation, puis les analyser scrupuleusement, devient vite très
chronophage. De plus, Excel, c’est la porte ouverte aux erreurs de saisie qui
compromettent la qualité de vos tableaux de bord.
Ajoutez à cela un rendu qui n’est pas des plus graphique et lisible, et vous
comprendrez pourquoi la notion de reporting financier est fortement associée à la
technologie développée par les logiciels de BI.
2-L’automatisation du reporting financier et les logiciels de BI
Vu le volume de données croissant à traiter (qui, pour rappel, ne proviennent pas toutes
de la compta !), l’élaboration de rapports financiers est sérieusement facilitée par
l’utilisation de solutions spécifiques. Et les grandes stars en la matière restent les
logiciels de business intelligence, ou logiciels de BI. Leurs atouts ?
✅ Ils récoltent et centralisent l’ensemble de vos data, depuis une multitude de sources ;
✅ Ils en facilitent l’analyse et la confrontation ;
✅ Ils simplifient la création de tableaux de bord personnalisés, dynamiques, et
actualisés en temps réel ;
✅ Ils permettent le partage des données et reportings auprès des personnes concernées
et autorisées (système de gestion des accès).
En somme, grâce à l’automatisation des processus, ces solutions suppriment les risques
d’erreurs liées aux interventions manuelles, et surtout font gagner un temps précieux
aux directeurs financiers, alors davantage concentrés sur des affaires stratégiques et à
forte valeur ajoutée. En parallèle, la centralisation des données au sein d’un même outil
assure leur consolidation.
Exemples de logiciels de BI :
•DigDash : à destination des ETI et grands groupes. Pilotez votre activité grâce à
DigDash Enterprise, explorez vos données et communiquez autour de tableaux de
bords et de graphiques pertinents. Une solution puissante et agile qui s’adapte au plus
près des besoins et spécificités de chaque projet, qui dispose d’une interface simplifiée
notamment via le Self-Service BI, pour répondre aux problématiques des utilisateurs
métiers.
•MyReport : adapté aux PME et ETI, MyReport centralise vos données en provenance
de sources variées, et vous permet de les analyser et de les partager à l’aide de tableaux
de bord hyper simples à réaliser. Le logiciel mise vraiment sur la facilité d’utilisation,
ce qui en fait une solution parfaitement conforme aux besoins de PME peu familières
avec ce type d’outils. De plus, bénéficiez d’un accompagnement optimal de la part d'un
consultant dédié pour exploiter pleinement le potentiel de l’outil.
F. Que retenir ?
Les finances et le budget étant le nerf de la guerre, le reporting financier, indispensable
aux DAF, contrôleurs de gestion et comptables, soutient le bon pilotage de l’entreprise.
Grâce à lui, vous procédez à une analyse fine des différents KPIs pour surveiller la
direction de l’entreprise, et opter pour une stratégie fructueuse. Mais dans l’absolu, il
n’existe pas de reporting financier type : libre à chaque structure de sélectionner les
indicateurs les plus pertinents au regard de son activité et de ses objectifs. En revanche,
une chose est sûre : l’exercice requiert une grande rigueur et la fiabilité des données
étudiées. De ce fait, on vous recommande chaudement le recours à un logiciel de BI,
qui fera parler vos data en quelques clics, comme par magie, pour mieux vous laisser
entrevoir l’avenir !

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