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L'informatique décisionnelle (BI) est basée sur des données présentes dans le système
d'information de l'entreprise et en externe (Internet, bases de données externes).
Ces données sont ensuite stockées dans un data warehouse pour être analysées. Ces
entrepôts de données peuvent historiser de très gros volumes de données structurées ou
non. Les données sont stockées dans des bases de données relationnelles, des fichiers plats
ou des cubes OLAP (Online Analytical Processing) « permet aux utilisateurs d'analyser des
données présentes de plusieurs systèmes de bases de données en même temps ». qui
permettent d'intégrer plusieurs dimensions aux données.
L'outil de business intelligence vient ensuite se connecter à ces sources données, s'il ne les
intègrent pas déjà. La tendance forte dans le domaine de la BI est d'accéder à des sources de
données via Internet grâce aux API (application programming interface ou « interface de
programmation d'application ») est une interface logicielle qui permet de « connecter » un
logiciel ou un service à un autre logiciel ou service afin d'échanger des données et des
fonctionnalités. Le logiciel de BI vient lire les données dont il a besoin et les restitue sous
forme d'information (rapports et tableaux de bord).
Les projets de BI sont généralement conduits par des statisticiens ou des Data Scientists «
Spécialiste des statistiques, de l'informatique et du marketing, le Data Scientist recueille,
traite, analyse et fait parler les données massives quand il s'agit d'analyser et de
comprendre de très grands volumes de données non structurées » Le data analyst et le data
scientist sont de hauts responsables de la gestion et de l'analyse de « données massives » (Big
data). A ce niveau on parle de Data Mining « Le data mining désigne le processus d'analyse
de volumes massifs de données et du Big Data sous différents angles afin d'identifier des
relations entre les data ou forage de données ».
Cependant, les nouveaux outils d'analyse de données comme « Vizzboard est une solution de
visualisation et d'analyse de données 100% web, intuitive et collaborative ».
Et logiciels marketing crawlent « Le crawler, aussi appelé crawler web ou spider est un
logiciel qui a pour mission de parcourir le web afin d'analyser les contenus des documents »
(comprendre "parcourent") le Web pour enrichir vos bases de données d'informations
publiques. Cette orientation change la donne car elle démultiplie la puissance de
l'informatique décisionnelle. Elle permet de prendre des décisions avec des données plus
nombreuses et plus précises.
III. Les cas d'application de l'informatique décisionnelle
a.Gestion de trésorerie
La trésorerie est un indicateur fondamental de la santé de l'entreprise. Cependant beaucoup
d'entrepreneurs ne peuvent pas la gérer au mieux du fait du temps alloué à leur activité. Les
logiciels de gestion commerciale, facturation ou comptabilité vous alertent en cas de
trésorerie trop haute ou trop basse. Ces logiciels sont souvent connectés à votre banque pour
synchroniser les comptes bancaires avec le logiciel. Ils permettent enfin de surveiller les délais
de paiement pour relancer les clients qui occasionnent des retards. Cela améliore
significativement la trésorerie.
d.Rapports financiers
D'un système d'information composé d'un CRM, d'un ERP et de données RH, il est
relativement simple de construire des reporting financiers. La force des outils de BI actuels est
qu'ils lisent l'information en temps réel : l'analyste ne passe plus par des extractions et des
modélisations, il construit immédiatement son tableau de bord qui se met à jour à chaque
chargement.
Il est relativement simple de mettre en place les bonnes fondations pour faciliter l'aide à la
décision et améliorer sa gestion d'entreprise.
Premièrement, vous devez choisir des logiciels en lignes et ouverts pour capitaliser vos
propres données : CRM, logiciel de facturation, logiciel RH, logiciel d'email marketing, etc.
Dans un second temps vous devez lister les sources de données externes auxquelles vous
pouvez accéder comme Google Analytics (traffic de votre site) Facebook, Twitter, LinkedIn
ou des bases de données externes (Sparklane, data.gouv.ma, etc.).
Enfin, un analyste (dans le cas d'un projet BI global) ou une personne issue d'un métier
(responsable RH, responsable marketing) doit dresser ses KPI et mettre en face les données
nécessaires pour construire des tableaux de bord pertinents.
Vous constaterez, en utilisant des outils modernes, que la présence d'un informaticien ou
d'un mathématicien n'est absolument pas nécessaire pour mettre en place son
informatique décisionnelle.
KPI les principaux types
d’indicateurs de performance ?
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Ce qui peut être mesuré peut-être amélioré. Cette célèbre citation provient de Peter Ferdinand
Drucker, écrivain, professeur et consultant autrichien de renom, considéré, à ce jour, comme le
père de l’administration moderne. Mais quelle est la relation entre cette célèbre phrase et les
indicateurs de performance (KPI) ?
Revenons-en à nos indicateurs. Avez-vous noté que leur traitement doit se faire en fonction
d’autres indicateurs ? Cela ne vous a pas échappé ?
Comprendre comment fonctionne cette mise en relation?
Pour effectuer le suivi de ces indicateurs de performance, les entreprises utilisent des outils de
marketing numériques. Ces outils les aident à comprendre, à découvrir et à analyser les
différents indicateurs de performance obtenus, afin de faciliter la prise de décision et
d’améliorer les processus de manière continue.
Créer un indicateur de performance
Le choix et la création d’indicateurs de performance au sein de l’entreprise peuvent réellement
aider le processus de gestion et doivent, par conséquent, être effectués en respectant
quelques conseils.
Découvrez étape par étape, comment élaborer un indicateur pour votre entreprise :
2.Définissez des indicateurs clés de performance pour mesurer les objectifs réalisables afin de
fournir ces valeurs à vos clients.
3.Ces indicateurs de performance choisis ou créés doivent être faciles à mesurer. Ils doivent
également être compris de tous les collaborateurs.
5.Lorsque vous constatez que les indicateurs de performance n’atteignent pas les objectifs
définis, analysez et prenez les mesures nécessaires pour améliorer vos processus.
E. Un pilotage maîtrisé
Aujourd’hui, nous vous proposons de lâcher l’accélérateur cinq minutes et de
regarder le tableau de bord d’entreprise, pour mieux redémarrer après. En tant que
chef d’entreprise ou chef de service, vous devez déjouer les aléas du court terme et
mettre en œuvre une vision plus large. C’est ce que fait tout entrepreneur qui se
lance. Et c’est ce que tous les responsables devraient continuer à faire, régulièrement.
Car c’est cette vision long terme qui porte votre activité, vous aide à fixer des
objectifs, et vous permet d’apprécier vos réussites aussi bien que vos points
d’amélioration.
Mais qu’est-ce qu’un bon tableau de bord ? Quels indicateurs choisir pour obtenir une
analyse claire et fiable de votre activité ?
Voici quelques exemples d’indicateurs :
Le chiffre d’affaires,
Le panier moyen sur votre site e-commerce,
Les encours (fournisseurs et clients),
Les dépenses RH (comme les notes de frais),
Le montant des devis en attente,
Les litiges en cours de traitement en SAV,
Le nombre de visiteurs uniques sur votre site internet, etc.
Ils peuvent être classifiés selon plusieurs critères :
Les indicateurs de performance, qui calculent et comparent des données chiffrées ;
Les indicateurs de pilotage, qui déterminent l’état d’avancement, la progression des actions
(en cours, réalisé, retard, etc.).
Dans tous les cas, ils doivent être clairs, non manipulables, prédictifs et pouvoir évoluer avec
votre stratégie. Pour choisir vos indicateurs :
Posez-vous les bonnes questions : quels sont vos objectifs (par exemple l’augmentation de la
satisfaction client) et quels indicateurs peuvent vous aider à analyser vos performances en la
matière [nombre de réclamations, taux de réachat (Pourcentage des clients d'une marque ou
d'un produit qui ont racheté au moins une fois la marque ou le produit sur la période.) ,
évolution du NPS (Net Promoter Score) est un indicateur utilisé pour connaître la propension de
clients prêt à recommander une marque, un produit ou encore un service) , etc.] ?
Pour cela, construisiez une carte stratégique ("strategy map"), voici un exemple :
L'exercice consiste à associer les objectifs ensemble dans une relation de type "cause à
effet". Ces objectifs sont élaborés dans un cadre défini par les objectifs stratégiques. Dans
notre exemple, l'objectif stratégique pourrait être : devenir l'expert incontournable dans
notre domaine d'activité.
3.Choix des indicateurs stratégiques et des valeurs cibles
L'étape suivante consiste à choisir des indicateurs pertinents pour chaque
objectif, puis fixer la valeur cible (le niveau de performance que vous souhaitez atteindre).
Par exemple, pour l'objectif processus internes "créer des produits innovants", l'indicateur
pourrait être le nombre de brevets déposés sur 1 année. La valeur cible pourrait être 4.
Autre piste, l'indicateur pourrait reposer sur le taux de nouveaux produits innovants dans
l'offre. 30% par exemple. Reste à définir ce qu'est un produit innovant...
4.Sélectionnez des initiatives stratégiques
Il s'agit simplement des actions et projets menés pour atteindre vos objectifs. Vous entrez
dans la partie opérationnelle. Selon les actions, il sera peut-être nécessaire de descendre
d'un niveau en choisissant de nouveaux indicateurs et cibles associées. Ce niveau
compose différents plans d'action opérationnels.
Vous avez noté - et c'est la force de cette démarche : les actions menées pour chaque
perspective s'inscrivent dans une cohérence d'ensemble. Vision, objectifs, indicateurs,
initiatives, tout est relié.
5.Réalisez le tableau de bord prospectif de synthèse
Reprenez tous les éléments que vous placez dans une feuille Excel ou Word comme
l'exemple suivant : Votre outil de travail est fini.
Méthode permettant de mesurer les activités de l’entreprise, la Balanced Scorecard est un
outil de management permettant de partager une vision et des stratégies avec chacun
dans l’entreprise.
Exemple de Balanced Scorecard
Pour illustrer la démarche, voici un exemple de tableau de synthèse :
Vision et stratégie : devenir l'expert incontournable dans notre domaine d'activité.
Objectifs Indicateurs Valeur cible Initiative stratégique
Financier Améliorer la Taux de marge 30% sur Néant (dépend des objectifs
marge des l'exercice reliés)
produits
Client Construire Taux de 80% en fin Communiquer sur notre
une image clients nous d'année expertise
d'expert reconnaissant
comme des
experts
Processus Développer Taux de 30% sous 1 an Orienter les équipes
internes le nb de nouveaux marketing sur la création de
produits produits dans nouveautés
nouveaux l'offre
Permettre la remontée
d'idées du terrain
Lancer des études de
marché
Définition
Le terme "Reporting" désigne une famille d'outils de Business intelligence destinés à assurer la
réalisation, la publication et la diffusion de rapports d'activité selon un format prédéterminé.
Le reporting est essentiellement destiné à faciliter la communication de résultats chiffrés, d'un
bilan d'activité ou d'un suivi d'avancement.
Principe
L'outil de reporting assure l'interrogation des bases de données selon les requêtes SQL préparées
lors de l'élaboration du modèle. Le rapport d'activité peut ensuite être publié sur l'Intranet
périodiquement en automatique, ou ponctuellement à la demande.
L'outil offre bien entendu des fonctions spécifiques pour l'élaboration du modèle du rapport, des
modules de calcul et de la présentation (graphiques) afin de concevoir des comptes rendus
particulièrement seyants et pertinents.
Utiliser les outils de publication de rapport d'activité
Bien qu'avec les outils requêteurs, l'utilisateur peut formuler des requêtes d'interrogation "ad
hoc" à volonté, les outils de reporting ne sont pas à proprement parlé des instruments d'aide à
la décision.
En théorie on peut estimer qu'ils permettent au responsable de disposer d'une précieuse vue
d'ensemble de son activité.
En pratique, ils sont surtout destinés à "rendre compte" du travail effectué auprès de la
hiérarchie.
Le reporting s'inscrit dans une longue tradition du management par le contrôle. Nous sommes
bien loin des possibilités d'autonomie que peut offrir la technologie de la Business
Intelligence aujourd'hui.
Aussi, on ne confondra pas Reporting avec tableau de bord, ces deux instruments n'ayant
absolument rien à voir.
2. Comment réussir son reporting ?
Un "rapport réussi" est un rapport suffisamment pertinent et correctement présenté pour
intéresser ses destinataires, soutenir l'attention et susciter des commentaires constructifs.
La méthode du Reporting se déroule en six étapes: