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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN FACULTE DES SCIENCES

REPUBLIC OF CAMEROON FACULTY OF SCIENCE


Peace – Work - Fatherland
Département
UNIVERSITÉ DE DSCHANG des Sciences de la Terre
UNIVERSITY OF DSCHANG Department of Earth Science
Scholae Thesaurus Dschangensis Ibi Cordum
BP 96. Dschang (Cameroun) – Tél./Fax (237) 233 45 13 81 BP 67. Dschang (Cameroun)
Website : http://www.univ-dschang.org. Tél (237) 243 69 15 11
E-mail : udsrectorat@univ-dschang.org E-mail : dep.sciencesdelaterre@univ-dschang.org

MASTER PROFESSIONNEL GEOLOGIE APPLIQUEE, MINES ET PETROLE

GAM5021: Création et gestion des bases de données

3 crédits
Mots clés : base de données – création - gestion – logiciels spécialisés
Objectifs : Initier les étudiants à la création et à la gestion des bases de données dans une
entreprise
Programme : Rôle, caractéristiques et montages d’une base de données : réalisation des
tables, formulaires, requêtes, états, etc. Applications à Microsoft ACCESS.

Plan :
Chapitre 1. Introduction aux bases de données
Chapitre 2: Le Modèle Conceptuel de données
Chapitre 3: Le modèle logique de données
Chapitre 4 : Le modèle physique de données
Chapitre 5. Applications à Microsoft Access

Pr.Dr.Ing. KENFACK Jean Victor


Maître de Conférences
Chapitre 1. Introduction aux bases de données
1.1. Définitions et concepts clés liés aux bases de données
1. Base de données : Une base de données est une collection organisée de données structurées,
généralement stockées de manière électronique. Elle permet de stocker, gérer et récupérer des
informations de manière efficace.
2. Système de gestion de base de données (SGBD) : Un système de gestion de base de données
(SGBD) est un logiciel qui permet de gérer les bases de données. Il facilite le stockage, la
consultation, la modification et la suppression des données, ainsi que la mise en place de règles et
de contraintes pour garantir l'intégrité des données.
3. Table : Une table représente une collection de données organisées en lignes (enregistrements)
et en colonnes (champs). Chaque ligne contient un enregistrement distinct et chaque colonne
représente un attribut spécifique des données.
4. Champ : Un champ correspond à une unité de données dans une table. Il représente une
caractéristique spécifique des enregistrements et est généralement associé à un type de données
(texte, nombre, date, etc.).
5. Clé primaire : Une clé primaire est un champ ou une combinaison de champs dans une table
qui identifie de manière unique chaque enregistrement. Elle permet d'assurer l'unicité des
enregistrements dans une table.
6. Relation : Une relation est une association logique entre deux tables basée sur des clés
primaires et des clés étrangères. Elle permet de relier des données provenant de différentes tables
afin d'établir des liens et d'effectuer des opérations de jointure.
7. Requête : Une requête est une demande formulée pour extraire, filtrer ou mettre à jour des
données spécifiques dans une base de données. Elle permet d'interroger les données de manière
sélective en appliquant des critères de recherche et de combiner des informations provenant de
différentes tables.
8. Normalisation : La normalisation est un processus de conception de bases de données qui vise
à réduire les redondances et les anomalies de données. Elle consiste à organiser les données de
manière structurée en divisant une table en plusieurs tables plus petites, afin d'assurer l'intégrité et
l'efficacité des données.

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9. Intégrité des données : L'intégrité des données fait référence à la qualité et à la cohérence des
données stockées dans une base de données. Elle implique la mise en place de contraintes et de
règles pour garantir que les données sont correctes, valides et conformes aux normes définies.
10. Sauvegarde et récupération : La sauvegarde consiste à créer des copies de sécurité des bases
de données pour prévenir la perte de données en cas de dysfonctionnement du système. La
récupération fait référence au processus de restauration des données à partir de sauvegardes en
cas de panne ou de corruption des données.
Ces définitions et concepts clés vous donneront une base solide pour comprendre le
fonctionnement et la gestion des bases de données.
1.2. Avantages et importance des bases de données en géologie appliquée, mines et au
pétrole
Les bases de données jouent un rôle essentiel en géologie appliquée, mines et pétrole, offrant de
nombreux avantages et une importance significative.
1. Stockage centralisé des données : Les bases de données permettent de stocker de grandes
quantités de données géologiques, minières et pétrolières dans un emplacement centralisé, offrant
ainsi un accès facile et rapide à l'information.
2. Organisation des données complexes : Les données géologiques, minières et pétrolières
peuvent être complexes et interconnectées. Les bases de données permettent de structurer ces
données de manière logique, en utilisant des tables, des relations et des schémas, facilitant ainsi la
gestion et la recherche de l'information.
3. Accès rapide aux informations : Les bases de données indexent les données et utilisent des
algorithmes de recherche efficaces pour permettre une récupération rapide des informations
pertinentes. Cela permet aux professionnels de géologie appliquée, aux mines et au pétrole
d'obtenir rapidement les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.
4. Intégrité des données : Les bases de données permettent de mettre en place des contraintes et
des règles de validation pour garantir l'intégrité des données. Cela contribue à prévenir les erreurs
de saisie, les doublons et maintient un niveau de qualité élevé des données.
5. Analyses avancées : Les bases de données offrent un cadre pour la réalisation d'analyses et de
traitements avancés des données géologiques, minières et pétrolières. Cela inclut l'utilisation de
requêtes, d'outils statistiques et de modèles pour extraire des informations, détecter des tendances
et prendre des décisions stratégiques.

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6. Gestion des ressources : Les bases de données jouent un rôle clé dans la gestion des ressources
géologiques, minières et pétrolières. Elles permettent de suivre et de gérer les réserves, les
données de forage, les propriétés des gisements, les niveaux de production, les coûts, etc., aidant
ainsi à optimiser les opérations et maximiser l'efficacité.
7. Collaboration et partage des données : Les bases de données facilitent la collaboration et le
partage des données entre les différents acteurs de l'industrie géologique, minière et pétrolière.
Cela permet une communication plus efficace, une meilleure coordination et une prise de
décision collective basée sur des informations actualisées et fiables.
8. Tracking et historique des données : Les bases de données permettent de suivre l'évolution des
données géologiques, minières et pétrolières au fil du temps. Cela inclut la gestion de l'historique
des données, les modifications apportées aux enregistrements et les mécanismes de traçabilité,
aidant ainsi à comprendre les processus et à analyser les performances passées.
En résumé, les bases de données offrent des avantages significatifs en géologie appliquée, aux
mines et au pétrole, en fournissant un stockage centralisé et organisé des données, un accès rapide
aux informations, une intégrité des données, des analyses avancées, une gestion des ressources
optimisée, une collaboration efficace, un suivi et un historique des données. Elles jouent un rôle
essentiel dans la prise de décision, l'efficacité opérationnelle et la gestion globale de l'industrie.
1.3. Les différents types de bases de données
Une entreprise doit utiliser une base de données qui correspond à ses exigences et à ses besoins.
Il existe différents types de structures de base de données :
1. Base de données hiérarchique
La base de données hiérarchique suit un ordre de classement ou une relation parent-enfant
pour structurer les données.
2. Base de données réseau
La base de données est similaire à une base de données hiérarchique mais présente
quelques modifications. La base de données réseau connecte l'enregistrement enfant à
divers enregistrements parents, permettant ainsi des relations bidirectionnelles.
3. Base de données orientée objet
Dans une base de données orientée objet, le système stocke les informations à la manière
d'un objet.
4. Base de données relationnelle

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Une base de données relationnelle est orientée table, où chaque bit de données est lié à
tous les autres bits de données.
5. Base de données non relationnelle ou NoSQL
Une base de données sans SQL utilise une variété de formats, tels que des documents, des
graphiques, des colonnes larges, etc., ce qui offre une excellente flexibilité et évolutivité à
la conception d'une base de données.
Les bases de données sont divisées en deux grands types ou catégories : Relationnel ou bases de
données de séquences et Bases de données non relationnelles ou non séquentielles ou bases
de données sans SQL (Structured Query Language). Une organisation peut les utiliser
individuellement ou en combinaison, selon la nature des données et les fonctionnalités requises.
1.4. Aperçu des différentes phases de la gestion des bases de données
La gestion des bases de données implique plusieurs phases distinctes pour assurer le bon
fonctionnement et la qualité des données stockées.
1. Conception de la base de données : Cette phase consiste à définir la structure et les relations de
la base de données en fonction des besoins spécifiques. Elle implique l'identification des tables,
des champs, des clés primaires, des clés étrangères et des contraintes. La conception doit tenir
compte de l'efficacité, de la performance et de l'intégrité des données.
2. Création de la base de données : Après la conception, la base de données est créée en utilisant
un système de gestion de base de données (SGBD) spécifique. Cela implique la création des
tables, des champs, des index, des relations et des règles de validation. La création peut être
effectuée à l'aide d'un langage de définition de données (Data Definition Language, DDL) ou
d'outils de modélisation visuelle.
3. Insertion et manipulation des données : Une fois la base de données créée, les données initiales
doivent être insérées. Cela peut impliquer l'importation de données à partir de sources externes, la
saisie manuelle des données ou la génération de données de test. Les opérations de mise à jour, de
suppression et de modification des données font également partie de cette phase.
4. Interrogation et récupération des données : Cette phase concerne l'interrogation de la base de
données pour récupérer des informations spécifiques. Les requêtes sont utilisées pour extraire des
données en fonction de critères de recherche, d'opérations de jointure, de regroupement et
d'autres opérations avancées. Les résultats sont généralement présentés sous forme de rapports ou
de vues.

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5. Sécurité et autorisations : La sécurité des bases de données est une étape cruciale de la gestion.
Cette phase implique la mise en place de mesures de sécurité pour protéger l'accès aux données
sensibles, telles que la gestion des utilisateurs, des rôles et des autorisations. Elle vise à garantir la
confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données.
6. Maintenance et optimisation : Les bases de données nécessitent une maintenance régulière
pour garantir leur performance et leur stabilité. Cette phase implique la sauvegarde régulière des
données, la mise à jour des schémas, l'optimisation des requêtes, l'indexation des données et la
gestion de la fragmentation des données. L'objectif est de maintenir la base de données en bon
état de fonctionnement et d'optimiser ses performances.
7. Évolution de la base de données : Au fil du temps, les besoins et les exigences de l'entreprise
peuvent changer. Cette phase concerne l'évolution de la base de données pour répondre à ces
besoins changeants. Elle peut impliquer des modifications structurelles, des ajouts ou
suppressions de champs, des mises à jour des contraintes, des optimisations ou encore des
migrations vers de nouvelles versions de SGBD.
Chacune de ces phases est essentielle pour assurer une gestion efficace et fiable des bases de
données. Elles doivent être effectuées avec soin et expertise pour garantir l'intégrité des données,
la performance du système et la satisfaction des utilisateurs finaux.
1.5. Les niveaux d'abstraction
La méthode Merise préconise 3 niveaux d'abstraction :
- Le niveau conceptuel
Il décrit la statique et la dynamique du système d'information en se préoccupant uniquement du
point de vue du gestionnaire.
- Le niveau organisationnel
Il décrit la nature des ressources qui sont utilisées pour supporter la description statique et
dynamique du système d'information. Ces ressources peuvent être humaines et/ou matérielles et
logicielles.
- Le niveau opérationnel
C'est le niveau dans lequel on choisit les techniques d'implantation du système d'information
(données et traitements)
1.6.Le cycle d'abstraction

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La conception du système d'information se fait par étapes, afin d'aboutir à un système
d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider, une à une, les
différentes étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. D'autre part, les
données étant séparées des traitements, il faut vérifier la concordance entre données et traitement
afin de vérifier que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas
de données superflues.
Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des systèmes
d'information.
L'expression des besoins aboutit au MCC (Modèle conceptuel de la communication) qui définit
les flux d'informations à prendre compte.
L'étape suivante consiste à mettre au point le MCD (Modèle conceptuel des données) et le MCT
(Modèle conceptuel des traitements) décrivant les règles et les contraintes à prendre en compte.
Le modèle organisationnel consiste à définir le MLD (Modèle logique des données) qui
représente un choix logiciel pour le système d'information et le MOT (Modèle organisationnel
des traitements) décrivant les contraintes dues à l'environnement (organisationnel, spatial et
temporel).
Enfin, le modèle physique reflète un choix matériel pour le système d'information.
Tableau 1 : Tableau récapitulatif des modèles par niveau de la méthode merise

On peut donc illustrer le cycle de cette méthode par le schéma suivant :

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Figure 1.1 : Cycle d'abstraction pour la conception des systèmes d'information
La méthode merise étant utilisée pour la mise en place ou la modification des systèmes
informatiques, il convient donc d'analyser et de critiquer le système existant afin de créer un
nouveau système adapté à l'organisation. Pour cela, la démarche consiste à suivre la « courbe du
soleil » qui est présentée ci-dessous :

Figure 1.2 : Courbe du soleil pour la méthode merise

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L'on se servira donc de cette courbe pour développer le système dont il est question. II.4.4 Les
Modèles Conceptuels
Ils décrivent la statique et la dynamique du système d'information en se préoccupant uniquement
du point de vue du gestionnaire. On distingue ici le modèle conceptuel de communication
(MCC), le modèle conceptuel des traitements (MCT) et le modèle conceptuel des données
(MCD).
1.7. Le Modèle Conceptuel de Communication (MCC)
Il représente au niveau conceptuel, les échanges d'information entre les acteurs du système.
Cependant plusieurs étapes doivent être parcourues pour arriver à ce modèle qui définira les flux
d'informations à prendre en compte.

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Chapitre 2: Modèle Conceptuel de données
2.1.) Le modèle conceptuel de données (MCD)
2.1.1 - Objectif du MCD

 Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système d’information
de l’entreprise qui met en évidence sa sémantique.
 Il a pour but d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système
d'information.
 Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement compréhensible. Le formalisme
adopté par la méthode Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts « entité-
association ».

2.1.2 - Le dictionnaire des données

 Inventaire exhaustif des données du domaine étudié.


 On utilise habituellementune fiche "descriptif de document" (une par document),
 Unicité sémantique : à une donnée correspond une mnémonique, il faut parvenir à ce
que chacun de ces mnémoniques ait une signification unique au sein de l’organisation.
Il faut pour cela éviter :
 Les redondances : existence d’une donnée en double
 Les synonymes : existence de deux mnémoniques décrivant le même objet (difficile à
détecter)
 Libelle Article
 Nom Produit
 Il faut trancher en choisissant un des mnémoniques
 Les polysèmes : mnémonique unique pouvant décrire plusieurs objets différents
 Date (sous entendu de facture)
 Date (sous entendu de commande)
 Pour lever l’ambiguïté il suffit de parler de Date Facture et Date
Commande
 Contraintes d’Intégrité : (CI)une contrainte d’intégrité est une règle à observer pour
que chacune des valeurs que revêt une donnée soit correcte.

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DESCRIPTIF DES DONNEES

2.1.3 - Le modèle conceptuel des données : le modèle entité/association

a) les concepts de base du modèle E/A,

b) vérification et normalisation du modèle E/A,


c) les contraintes d'intégrité dans le modèle E/A.
- Les concepts de base
ENTITE :

Une entité est un objet abstrait ou concret de l’univers du discours. Une entité peut être :
 Une personne (CLIENT)
 Un lieu (DEPOT, BUREAU, ATELIER, …)
 Un objet documentaire( LIVRE, OUVRAGE, DOSSIER,…)
Après avoir réalisé le dictionnaire de données, il faut regrouper ces données par paquet
homogène.
Ces paquets représentent les entités.
Une entité est caractérisée par :
- Un identifiant
- Une suite d’information liée à cet identifiant.
Représentation graphique d’une entité :

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REMARQUE:
1. Dans la plupart des études de cas, l’entité « DATE » est présente : c’est une entité
formée d’un seul attribut
DATE
(calendrier) - date : JJ/MM/AA
2. De même, on peut créer une entité « HEURE »
IDENTIFIANT:
 C’est une propriété particulière de l’entité ; représentation de l’une des occurrences de
l’entité ou de l’association.
 Le meilleur moyen pour ne pas risquer d’avoir des synonymes consiste à prendre des
numéros de références comme identifiant.
 Un identifiant peut être simple c.à.d. constitué d’une seule propriété élémentaire
(d’ordre 1) : NUM_ELEV.
 Un identifiant peut être constitué de plusieurs propriétés élémentaires:d’ordre 2, 3 ou 4
LES OCCURRENCES D’UNE ENTITE:
 Une occurrence ou tuple est une réalisation particulière de l’entité ou un exemplaire de
l’entité.

 L’ensemble des occurrences forme l’entité désignée.


Remarque :
Le but d’une analyse est de pouvoir à partir d’un dictionnaire de donnée aboutir à une
collection d’entité sans redondance, et ayant des lienslogiques entre elles tel que quelque soit
la donnée celle-ci sera accessible à volonté.
LES ASSOCIATIONS :
 Une association est un lien sémantique entre plusieurs entités indépendamment de
toustraitements.
 Une association est souvent nommée par un verbe qui exprime le sens du lien entre les
entités.
 Les liens logiques existant entre deux entités sont appelés Associations.

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Par exemple, on peut considérer qu’il existe une association Enseigne entre l’entité instituteur
et élève dans le cas d’une école

Représentation graphique d’une association:

Remarques
 On peut avoir plusieurs associations sur les mêmes entités.
Ex : PROPRIETAIRE(PERSONNE, VOITURE)
et CONDUIRE(PERSONNE, VOITURE)
 On peut avoir une association sur une seule entités (on parle d’association ‘réflexive’).
On ajoute souvent dans ce cas des noms de rôles pour distinguer les deux occurrences.
Ex : CONJOINT(PERSONNE, PERSONNE)

On peut avoir une association définie sur n entités (association n-aire ou d’arité n ou de
dimension n ou à « n pattes »).
Ex: COURS(MATIERE, CLASSE, PROF)

Attention : les arités élevées sont rares. Elle dénotent souvent des faiblesses dans l’analyse.

arité 2 : 80%
arité 3 : <20%
arité> 3 : 

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Associations
Association : liaison existant entre des entités.
ex. les clients commandent des produits

 Chaque entité joue un rôle dans l'association


- Les rôles devront être précisés si l’association relie une entité à elle-même.
Attributs d’associations
 Une association peut être caractérisée par des attributs.
ex. date de la commande et quantité de produits commandés.

Cardinalités d’associations
• Cardinalité d’une assoc. : nombres minimum et maximum de participations de
chaque occurrence d’entité à l’association.
• ex. un client doit commander au moins un produit ; un produit peut être commandé
par zéro ou un nombre quelconque de clients.

En fonction des cardinalités maximales, une association binaire (degré = 2) peut être de type
1-1, 1-N ou N-M

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Cardinalités d’associations Typologie des associations binaires

Quelques « critères » de choix :


 Une entité a une existence propre et un identifiant.
 Une association n’existe que si ses extrémités existent et n’a pas d’identifiant explicite.
 Une entité peut être associée à d’autres entités, une association non.
Difficultés : choix des cardinalités

Un client peut il avoir 0 location ? Est-ce encore un client ?


Un local peut il être loué plusieurs fois ? Non si la base représente une situation
instantanée et si le local n’est pas partageable. Oui si on gère un historique ou si le local est
partageable.

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Les cardinalités sont élément essentiel pour définir la sémantique des données, pas
une « décoration » accessoire. Derrière cette notion on trouvera des contrôles (par le
SGBD ou les programmes).
Pour une situation donnée, il n’existe pas une «solution» unique.
Un modèle exprime un point de vue et reflète des besoins en information.
Le bon modèle est celui qui est accepté par les personnes concernées par le projet.

Pas d’héritage dans le modèle E/A de base !


 Toutes les propriétés identifiées doivent apparaître dans le modèle.
2. Règles sur les entités
2.a Règle de l’identifiant
Toutes les entités ont un identifiant.
2.b Règle de vérification des entités
Pour une occurrence d’une entité, chaque propriété ne prend qu’une seule valeur (cf. la 1FN
du modèle relationnel); MONO-VALUEE

On décompose l'entité Employé en deux entités : Employé, et Enfant


2.c Règles de normalisation des entités
a) Les dépendances fonctionnelles (DF) entre les propriétés d’une entité doivent vérifier la règle
suivante : toutes les propriétés de l’entité dépendent fonctionnellement de l’identifiant et uniquement
de l’identifiant.

Rappel :  une DF XY si à une valeur de X correspond une et une seule valeur de Y (réciproque pas
vraie).

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b) Une partie de l’identifiant ne peut pas déterminer certaines propriétés.

La DF n°-comm  date-comm, n°-client contredit la règle. On décompose l’entité Commande en


deux entités.
Ces règles correspondent aux 2FN et 3FN du modèle Relationnel (dépendance pleine et directe des
clés).
3. Règles sur les associations

3.a Règle de vérification des associations


Pour une occurrence d’association, chaque propriété ne prend qu’une seule valeur.
3.b Règle de normalisation sur les propriétés des associations
Toutes les propriétés de l’association doivent dépendre fonctionnellement de tous les
identifiants des entités portant l’association, et uniquement d’eux.

N°-insee  Date-permis pose problème (donc déplacer Date-permis vers Personne)


3.c La décomposition des associations n-aires
Il faut garder un minimum d’associations d’arité > 2.
Si on observe une DF entre un sous-ensemble des entités d’une association, on peut la
décomposer en deux associations (on parle aussi de ‘contrainte d’intégrité fonctionnelle’ ou
CIF).

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Une éventuelle DF N°prof  N°mat donne la décomposition :

C’est le cas, quand une patte a une cardinalité 1,1.


Par exemple à 1 contrat est associé un client et un local :

3.d La suppression des associations transitives


Toute association pouvant être obtenue par transitivité de n autres associations peut être
supprimée.

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On supprime l'association associée_a, car elle peut être obtenue par transitivité sur les
associations concerne et obtenue_par
Règle 1
 Deux entités qui doivent être reliées entre elles le seront par le biais d’une relation

Règle 2
 Deux relations ne peuvent jamais être directement reliées entre elles

Règle 3
 Le nom de la relation doit représenter d’une manière concrète et significative
l’information que l’on veut obtenir

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Règle 4
 Un attribut est unique à une entité ou à une relation

Règle 5
 Les entités et les relations ne doivent contenir que des données élémentaires, donc ne
pas contenir des résultat de calcul/traitement

Règle 6
 Pour une occurrence donnée, une seule valeur doit être attribuée à chaque attribut de
l’entité ou de la relation

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Règle 7
 Pour conserver l’historique d’une donnée d’une entité, on forme une nouvelle entité
avec cette donnée et on ajoute une période d’application

Règle 8
 Chaque fois qu’un attribut est un code ou un type, on forme une nouvelle entité avec
ce code/type et sa description

Règle 9
 Lorsqu’une relation peut être déduite des autres relations, elle n’est pas représentée à
moins qu’on veuille extraire une information spécifique à cette relation

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Règle 10
 Seule une association de type plusieurs à plusieurs (N:M) peut avoir des attributs
 Si vous avez des attributs sur une relation 1:N, il y a un problème !
 L’attribut doit être placée sur une entité
 L’attribut doit être éliminé (ex. valeur calculée)
 Note : Une relation N:M n’a pas obligatoirement des attributs

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Une démarche de construction ?
Certains auteurs suggèrent la démarche suivante :
1 Analyser l'existant et constituer le dictionnaire des données
2 Épurer les données (éliminer synonymes et polysèmes)
3 Dégager les ‘entités naturelles’ grâce aux identifiants existants déjà dans l’organisation
4 Rattacher les propriétés aux entités
5 Recenser les associations entre entités et leur rattacher leurs éventuelles propriétés
6 Déterminer les cardinalités
7 Décomposer si possible les associations n-aires (cf. règles)
8 S'assurer de la conformité du modèle aux règles de construction (cf. règles)
9 Normaliser le modèle : s'assurer qu'il est en 3FN

Malheureusement, dans le monde réel, il n’y a pas d’énoncé ! L’existant n’est pas
complètement connu au départ, ni toutes les données. Imaginer avoir un dictionnaire
exhaustif au départ n’est pas réaliste dans les cas complexes.

Il n’y a donc pas une suite linéaire d’étapes mais plutôt un ensemble d’itérations :
- ébaucher un modèle avec les entités et associations qui semblent essentielles,
- évaluer si ce qui est modélisé est correct et correspond à ce que les utilisateurs comprennent,
- itérer en complétant progressivement jusqu’à ce que le modèle semble raisonnablement complet.

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Chapitre 3: Le modèle logique de données

3.1) Le modèle logique de données (MLD)


Définition
formalisme des tables logiquesest toujours basé sur un MCD donné
Un MLD est essentiellement composé de tables logiques reliées entre elles par des flèches.
Exemple

Règles de transformation du MCD au MLD


Transformation des entités
Toute entité est transformée en table. Les propriétés de l'entité deviennent les attributs
de la table. L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la table.
Exemple

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Transformation des relations binaires du type (x,n) Ŕ (x,1)
Afin de représenter la relation, on duplique la clé primaire de la table basée sur l'entité à
cardinalité (x,n) dans la table basée sur l'entité à cardinalité (x,1).
Cet attribut est appelé clé étrangère.
Les deux tables sont liées par une flèche nommée selon la relation, qui pointe de la table
à clé étrangère vers la table qui contient la clé primaire correspondante.
x peut prendre les valeurs 0 ou 1
Transformation des relations binaires du type (x,n) Ŕ (x,1)

L'attribut No_Auteur qui est clé primaire de la table Auteur, devient clé étrangère dans la table
Livre.
Transformation des relations binaires du type (x,1) Ŕ (x,1)
Nous devons distinguer plusieurs cas. Sachant qu'une relation binaire du type (1,1)-(1,1) ne
doit pas exister il nous reste les 2 cas suivants :
Relation binaire (0,1)-(1,1)
Relation binaire (0,1)-(0,1)
Relation binaire (0,1)-(1,1)
On duplique la clé de la table basée sur l'entité à cardinalité (0,1) dans la table basée sur
l'entité à cardinalité (1,1).
Exemple

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Le No_Client, qui est clé primaire de la table Client, devient clé étrangère dans la table
Carte_Membre
Relation binaire (0,1)-(0,1)
On duplique la clé d'une des tables dans l'autre. Lorsque la relation contient elle-même
des propriétés, celles-ci deviennent également attributs de la table dans laquelle a été ajoutée
la clé étrangère.
Exemlpe

Soit on migre la clé primaire de la table Entreprise dans la table Salarié, soit on fait l'inverse
Transformation des relations binaires du type (x,n) Ŕ (x,n)
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des clés
primaires des 2 tables. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est soulignée
devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Exemple

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On crée une table Porter, qui contient comme clé primaire une clé composée de No-
Commande et Code_Article. Elle contient également la propriété Quantité issue de la relation
Porter
Transformation des relations ternaires
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des clés
primaires de toutes les tables reliées. Cette règle s'applique de façon indépendante des
différentes cardinalités. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est soulignée
devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Exemple

La table Enseigner contient une clé composée de No_Enseignant, Code_Matière et


Nom_Classe.
Transformation de plusieurs relations entre 2 entités
Les règles générales s’appliquent
Exemple

Transformation des relations réflexives


Exemple 1

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Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la relation est 2 fois reliée à
la même entité
Exemple 2

Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la relation est 2 fois
reliée à la même entité
Transformation de l'identifiant relatif
Sachant que l'entité dépendante est toujours liée à la relation par les cardinalités (1,1),
nous pouvons appliquer les règles générales. Dans chaque cas, la table issue de l'entité
dépendante contient donc comme clé étrangère, la clé primaire de l'autre table.
L'identification relative est représentée par le fait que la table issue de l'entité
dépendante contient une clé primaire composée, constituée de la clé primaire transformée de
l'identifiant de cette entité et de la clé étrangère.
Exemple

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Chapitre 4 : Le modèle physique de données
Le modèle physique des données
Définition
Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle logique des
données (MLD) dans une structure de données spécifique au système de gestion de bases de
données (SGBD) utilisé.
Passage du MLD au MPD
Le passage MLD à MPD se fait par les étapes suivantes:
Implémentation physique de chaque table du MLD dans le SGBD utilisé.
Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s) constitue(nt) la clé primaire.
Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s) étrangère(s), et la (les) clé(s) primaire(s)
correspondante(s).
Exemple
Implémentation du modèle logique suivant

Utilisation d'une ou de plusieurs interfaces graphiques, qui nous aident dans la création des tables
physiques, dans la définition des clés primaires et dans la définition des relations.
Exemple
Définition de la table des employés avec le champ idEmployé étant défini comme clé primaire.

28
Définition de la relation entre les deux tables.

Remarquez que les noms des différents champs ont été modifiés lors de
l'implémentation du modèle logique. Cette mesure dépend uniquement de la convention des
noms utilisée et n'affecte pas du tout le fonctionnement correcte de la BD.

29
Chapitre 5. Applications à Microsoft Access
5.1. Présentation du logiciel Access et de son interface utilisateur
Microsoft Access est un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR)
développé par Microsoft. Il est inclus dans la suite Microsoft Office et offre une interface
conviviale pour créer, gérer et utiliser des bases de données. Voici une présentation de l'interface
utilisateur d'Access :
1. Barre de titre : Située en haut de la fenêtre, la barre de titre affiche le nom de la base de
données ouvert actuellement.
2. Barre de ruban : Access utilise une interface de type ruban, où différents onglets sont
disponibles pour accéder à différentes fonctionnalités. Chaque onglet, comme "Fichier",
"Accueil", "Création", "Données externes", "Tableaux" et d'autres, regroupe des commandes
spécifiques.
3. Barre d'accès rapide : Cette barre, située en haut à gauche de la fenêtre, permet de créer des
raccourcis vers les commandes les plus fréquemment utilisées. L'utilisateur peut personnaliser
cette barre selon ses besoins.
4. Volet de navigation : Le volet de navigation se trouve sur le côté gauche de la fenêtre. Il
affiche les objets de la base de données, tels que les tables, les requêtes, les formulaires, les
rapports et les macros. En cliquant sur ces objets, leurs contenus respectifs apparaissent dans le
volet principal.
5. Volet principal : Le volet principal occupe la plus grande partie de l'interface utilisateur et
affiche les objets sélectionnés du volet de navigation, tels que les tables, les formulaires ou les
rapports. C'est là que l'utilisateur interagit avec les données et effectue des actions.
6. Barre d'état : Située en bas de la fenêtre, la barre d'état affiche des informations utiles, comme
le nombre d'enregistrements dans une table, l'état de l'exécution d'une action ou des notifications.
7. Création d'objets : Access propose plusieurs méthodes pour créer des objets, tels que des
tables, des requêtes, des formulaires et des rapports. Ces options sont accessibles à partir de la
barre de ruban, en fonction de l'onglet sélectionné.
8. Affichage des données : Pour travailler avec les données, Access offre différents modes
d'affichage. Le mode "Feuille de données" permet de visualiser et de modifier les données dans

30
une table, tandis que le mode "Formulaire" offre une interface plus conviviale pour saisir et
afficher les données.

9. Requêtes et Rapports : Access propose des fonctionnalités puissantes pour créer et exécuter des
requêtes pour extraire, filtrer et analyser les données. De même, la création de rapports
personnalisés permet de présenter les informations de manière professionnelle et attrayante.
L'interface utilisateur d'Access est conçue pour être intuitive et conviviale, facilitant ainsi la
création, la gestion et l'exploitation des bases de données. Elle offre une gamme complète d'outils
et de fonctionnalités pour répondre aux besoins des utilisateurs, qu'ils soient débutants ou
expérimentés en matière de gestion de bases de données.
5.2. Création d'une nouvelle base de données
Pour créer une nouvelle base de données dans Microsoft Access, vous pouvez suivre les étapes
suivantes :
1. Ouvrez Microsoft Access sur votre ordinateur.
2. Dans l'écran d'accueil d'Access, vous verrez différentes options de modèles de base de données
prédéfinis. Vous pouvez choisir l'un de ces modèles si cela correspond à vos besoins spécifiques,
ou vous pouvez sélectionner "Base de données vide" pour créer une base de données à partir de
zéro.
3. Après avoir sélectionné "Base de données vide" ou l'option équivalente, une nouvelle fenêtre
s'ouvrira pour vous permettre de donner un nom à votre base de données et spécifier son
emplacement de sauvegarde. Choisissez un nom significatif pour votre base de données et
sélectionnez l'emplacement approprié sur votre ordinateur.
4. Cliquez sur le bouton "Créer" ou "OK" pour créer la nouvelle base de données. Access va alors
créer le fichier de base de données dans l'emplacement spécifié.
5. Une fois la base de données créée, vous serez redirigé vers l'interface principale d'Access, avec
le volet de navigation sur le côté gauche.
6. À partir de là, vous pouvez commencer à créer des objets dans votre base de données, tels que
des tables, des requêtes, des formulaires, des rapports, etc. Utilisez les options de la barre de
ruban pour accéder aux différentes fonctionnalités d'Access et créer les objets nécessaires.

31
7. Pour créer une table, cliquez sur l'onglet "Création" dans la barre de ruban, puis utilisez la
fenêtre de conception pour spécifier les champs, les types de données et les propriétés des
colonnes.

8. Pour créer des requêtes, des formulaires ou des rapports, utilisez les options correspondantes
dans la barre de ruban pour accéder aux assistants et aux outils de création.
N'oubliez pas de sauvegarder régulièrement votre base de données pour éviter toute perte de
données. Vous pouvez le faire en sélectionnant "Enregistrer" dans le menu "Fichier" ou en
utilisant le raccourci clavier Ctrl + S.
Ces étapes vous permettront de créer une nouvelle base de données dans Microsoft Access et de
commencer à y travailler en ajoutant différents objets et en gérant vos données.
5.3. Gestion des tables, des formulaires, des requêtes et des rapports
La gestion des tables, des formulaires, des requêtes et des rapports est essentielle dans Microsoft
Access pour organiser, manipuler et présenter efficacement les données d'une base de données.
Voici une brève description de chaque élément et de leur gestion dans Access :
Tables :
- Les tables sont utilisées pour stocker les données de votre base de données. Elles sont
composées de colonnes (champs) et de lignes (enregistrements) qui contiennent les données. La
gestion des tables dans Access comprend la création de nouvelles tables, la modification de leur
structure (ajout ou suppression de champs), l'ajout ou la modification de données et la définition
des relations entre les tables.
Formulaires :
- Les formulaires fournissent une interface conviviale pour saisir, afficher et modifier les données
d'une table ou d'une requête. Ils facilitent l'interaction avec les données en offrant des champs de
saisie, des boutons, des listes déroulantes et d'autres contrôles personnalisables. La gestion des
formulaires dans Access implique la création de nouveaux formulaires, la conception de leur
mise en page, l'ajout de contrôles et la liaison avec des tables ou des requêtes.
Requêtes :
- Les requêtes permettent d'interroger et de manipuler les données dans une base de données.
Elles permettent d'extraire des informations spécifiques, de faire des calculs, d'appliquer des
filtres et d'effectuer des opérations complexes sur les données. La gestion des requêtes dans

32
Access consiste à créer de nouvelles requêtes, à définir les critères de recherche, à spécifier les
opérations et à exécuter les requêtes pour obtenir les résultats souhaités. Les requêtes peuvent
également être enregistrées pour une utilisation ultérieure.

Rapports :
- Les rapports permettent de présenter les données d'une manière structurée et professionnelle. Ils
permettent de générer des résultats imprimables ou consultables à l'écran, que ce soit dans un
format tabulaire, graphique ou récapitulatif. Les rapports peuvent être basés sur des tables, des
requêtes ou des formulaires. La gestion des rapports dans Access comprend la création de
nouveaux rapports, la conception de leur mise en page, l'ajout de champs, d'en-têtes, de pieds de
page, de sections et d'autres éléments visuels, ainsi que la génération de rapports à partir des
données.
Pour gérer ces éléments dans Access, vous pouvez utiliser les différentes options et
fonctionnalités disponibles dans la barre de ruban de l'interface utilisateur. Chaque élément
dispose de ses propres outils et assistants de gestion pour faciliter la création, l'édition et
l'utilisation de tables, de formulaires, de requêtes et de rapports dans votre base de données.
5.4. Conception et création de tables
5.4.1. Modélisation conceptuelle des données
La modélisation conceptuelle des données consiste à représenter les différentes entités et les
relations entre elles dans une base de données de manière abstraite, afin de comprendre les
besoins en termes de structures de données et de relations. Sous Microsoft Access, on peut
effectuer une modélisation conceptuelle des données en utilisant l'outil de création de
diagrammes de base de données.
Pour commencer, vous pouvez créer un nouveau fichier Access, puis sélectionner l'onglet
"Création de diagramme" pour commencer à construire votre modèle conceptuel. Ensuite, vous
pouvez ajouter des tables représentant les entités de votre système, puis définir les colonnes et les
clés primaires pour chaque table.
Ensuite, vous pouvez établir les relations entre les différentes tables en utilisant des clés
étrangères, ce qui représente les liens conceptuels entre les entités. Une fois que toutes les tables
et relations sont définies, vous pouvez enrichir votre modèle avec des contraintes d'intégrité

33
référentielle, des index, des contraintes de validation et d'autres éléments pour garantir l'intégrité
des données.

En résumé, la modélisation conceptuelle des données sous Microsoft Access implique la création
d'un schéma abstrait représentant les entités, les relations et les contraintes nécessaires pour
organiser efficacement les données dans une base de données.
5.4.2. Création de tables en définissant les champs, les types de données, les clés primaires
et les relations entre les tables
Pour créer des tables en définissant les champs, les types de données, les clés primaires et les
relations entre les tables sous Microsoft Access, suivez ces étapes :
1. Ouvrez votre base de données Microsoft Access et assurez-vous d'être dans la vue "Tables".
2. Cliquez sur "Créer" dans le ruban en haut de la fenêtre, puis sélectionnez "Conception de
table".
3. Dans la vue de conception de la table, définissez les champs en entrant le nom de chaque
champ dans la colonne "Nom du champ" et en sélectionnant le type de données approprié dans la
colonne "Type de données". Par exemple, vous pouvez choisir "Texte" pour les champs de texte,
"Numéro" pour les champs numériques, etc.
4. Spécifiez les propriétés supplémentaires de chaque champ, telles que les valeurs par défaut, les
restrictions de validation, les formats de données, etc.
5. Définissez la clé primaire en sélectionnant le champ que vous souhaitez utiliser comme clé
primaire (généralement un identifiant unique pour chaque enregistrement) et en cliquant sur
l'icône de clé primaire dans le ruban.
6. Ensuite, pour définir des relations entre les tables, retournez à l'onglet "Créer" dans le ruban,
puis sélectionnez "Relation". Cela vous permettra de spécifier les clés primaires et étrangères
pour établir les liens entre les tables.
7. Suivez les instructions pour choisir les champs à relier et les options de relation, telles que
l'option "Modifier en cascade" ou "Références effectives", en fonction de vos besoins.
En suivant ces étapes, vous pourrez créer des tables, définir les champs, les types de données, les
clés primaires et établir des relations entre les tables dans Microsoft Access.
5.4.3. Utilisation des propriétés des champs pour définir les contraintes et les règles de
validation

34
Pour définir des contraintes et des règles de validation sur les champs dans Microsoft Access,
vous pouvez utiliser les propriétés de champ. Voici comment procéder :

1. Ouvrez votre base de données dans Microsoft Access et accédez à la vue "Tables".
2. Sélectionnez la table pour laquelle vous souhaitez définir des contraintes et des règles de
validation, puis ouvrez la table en mode "Conception".
3. Cliquez sur le champ auquel vous souhaitez appliquer une contrainte ou une règle de validation
pour le mettre en surbrillance.
4. Dans la fenêtre inférieure, vous verrez les propriétés du champ. Recherchez les propriétés
suivantes pour définir des contraintes et des règles de validation :
- "Format de champ" : Utilisez cette propriété pour spécifier le format des données, par
exemple "AAAA-MM-JJ" pour une date au format ISO.
- "Texte de validation" : Vous pouvez définir un message qui s'affichera si une valeur saisie ne
respecte pas la règle de validation.
- "Règle de validation" : Utilisez cette propriété pour définir des critères de validation en
utilisant des expressions, par exemple ">= 18" pour vérifier si la valeur est supérieure ou égale à
18.
- "Texte de la règle de validation" : Ici, vous pouvez saisir un message qui s'affichera si la règle
de validation n'est pas respectée.
5. Une fois que vous avez défini les propriétés de champ pour la contrainte ou la règle de
validation, enregistrez les modifications apportées à la table.
En suivant ces étapes, vous pourrez utiliser les propriétés des champs pour définir des contraintes
et des règles de validation sur les données dans vos tables Microsoft Access. Cela garantira
l'intégrité et la qualité des données stockées dans votre base de données.
5.5. Manipulation des données
5.5.1. Insertion, mise à jour et suppression de données dans les tables
Pour insérer, mettre à jour et supprimer des données dans les tables sous Microsoft Access, vous
pouvez utiliser les requêtes SQL ou les fonctionnalités intégrées d'Access. Voici comment faire
chaque opération :
1. Insertion de données :

35
- Utilisation de la feuille de données : Ouvrez la table dans la vue "Feuille de données" et
ajoutez une nouvelle ligne en bas de la table. Saisissez les données dans les champs appropriés et
enregistrez la nouvelle entrée.
- Utilisation d'une requête SQL : Utilisez la requête INSERT INTO pour ajouter de nouvelles
lignes dans la table. Par exemple :
INSERT INTO VotreTable (Champ1, Champ2) VALUES (Valeur1, Valeur2);
2. Mise à jour de données :
- Utilisation de la feuille de données : Allez à la cellule que vous souhaitez mettre à jour,
modifiez la valeur, puis enregistrez la modification.
- Utilisation d'une requête SQL : Utilisez la requête UPDATE pour mettre à jour des données
existantes dans la table. Par exemple :
UPDATE VotreTable SET Champ1 = NouvelleValeur WHERE Condition;
3. Suppression de données :
- Utilisation de la feuille de données : Sélectionnez les lignes que vous souhaitez supprimer,
puis appuyez sur la touche "Supprimer" de votre clavier.
- Utilisation d'une requête SQL : Utilisez la requête DELETE pour supprimer des lignes de la
table. Par exemple :
DELETE FROM VotreTable WHERE Condition;
Il est important de noter que lorsque vous supprimez des données, il est recommandé de
sauvegarder votre base de données au préalable pour éviter toute perte accidentelle de données.
En utilisant ces méthodes, vous pourrez facilement insérer, mettre à jour et supprimer des
données dans les tables de votre base de données Microsoft Access, que ce soit en utilisant la vue
"Feuille de données" ou en écrivant des requêtes SQL directes.
5.5.2. Importation et exportation de données à partir de différentes sources de données
Pour importer et exporter des données à partir de différentes sources sous Microsoft Access, voici
comment procéder :
Importation de données :
1. Ouvrez votre base de données dans Microsoft Access et accédez à l'onglet "Données externes"
dans le ruban.

36
2. Sélectionnez l'option "Importer & liens" pour importer des données à partir d'une variété de
sources telles que d'autres bases de données, feuilles de calcul Excel, fichiers texte, fichiers
XML, etc.

3. Suivez les instructions pour sélectionner la source de données à partir de laquelle vous
souhaitez importer les données. Selon la source, Access vous guidera à travers un assistant
d'importation pour mapper les données sources avec les tables ou les objets de base de données
dans Access.
4. Après avoir sélectionné les données à importer et spécifié les options d'importation, vous
pouvez terminer le processus et vérifier que les données ont été importées avec succès dans vos
tables Access.
Exportation de données :
1. Pour exporter des données à partir de vos tables Access vers une autre source, accédez à
l'onglet "Données externes" dans le ruban.
2. Choisissez l'option "Exporter vers" qui vous permettra de sélectionner le type de fichier ou la
source vers laquelle vous souhaitez exporter les données. Cela peut inclure des bases de données
externes, des feuilles de calcul, des fichiers texte, des fichiers XML, etc.
3. Sélectionnez la destination pour vos données exportées et suivez les instructions pour mapper
les données depuis vos tables Access vers la source de données externe.
4. Terminez le processus d'exportation et vérifiez que les données ont été exportées avec succès
vers la nouvelle source.
En utilisant ces étapes, vous pourrez facilement importer des données à partir de diverses sources
dans Microsoft Access, ainsi qu'exporter des données à partir de vos tables Access vers d'autres
sources de données.
5.5.3. Utilisation des formulaires pour entrer et afficher les données de manière conviviale
Dans Microsoft Access, les formulaires sont un outil puissant pour entrer, afficher et manipuler
les données de manière conviviale. Voici comment utiliser les formulaires pour ces tâches :
Entrer des données :
1. Ouvrez votre base de données dans Microsoft Access et accédez à la vue "Formulaires".
2. Cliquez sur l'onglet "Création" pour créer un nouveau formulaire à l'aide de l'assistant de
création de formulaire ou en démarrant avec un formulaire vierge.

37
3. Sélectionnez les champs de votre table que vous souhaitez inclure dans le formulaire et
personnalisez l'apparence du formulaire selon vos besoins.
4. Une fois le formulaire créé, vous pouvez le remplir en ajoutant de nouvelles entrées, en
modifiant les entrées existantes et en naviguant parmi les enregistrements à l'aide des boutons de
navigation.
Afficher les données de manière conviviale :
1. En utilisant les formulaires, vous pouvez organiser les données de manière à les rendre
conviviales pour l'utilisateur final. Par exemple, vous pouvez utiliser des contrôles tels que des
listes déroulantes, des cases à cocher et des boutons d'option pour rendre la saisie de données plus
conviviale.
2. En personnalisant l'aspect visuel du formulaire à l'aide d'éléments tels que les onglets, les
couleurs, la mise en page, etc., vous pouvez améliorer l'expérience de l'utilisateur lors de
l'affichage et de la modification des données.
Manipuler les données :
1. Les formulaires offrent la possibilité de manipuler les données de manière conviviale en
permettant aux utilisateurs de saisir, mettre à jour et supprimer des enregistrements sans avoir à
interagir directement avec les tables de la base de données.
2. En utilisant des événements intégrés tels que "Avant mise à jour", "Après mise à jour", "Après
insertion", etc., vous pouvez créer des règles métier pour gérer les manipulations de données de
manière avancée tout en protégeant l'intégrité des données.
En utilisant les formulaires dans Microsoft Access, vous pouvez offrir aux utilisateurs une
interface conviviale pour interagir avec les données de la base de données, tout en offrant une
expérience d'entrée et de visualisation des données plus structurée et conviviale.
5.6. Interrogation des bases de données
5.6.1 Création de requêtes pour extraire des informations spécifiques des tables
Pour extraire des informations spécifiques des tables sous Microsoft Access, vous pouvez créer
des requêtes qui vous permettent de définir les critères de recherche, de regroupement et de
calcul. Voici comment créer des requêtes pour extraire des informations spécifiques :
1. Création d'une requête de sélection simple :
- Ouvrez votre base de données dans Access, puis accédez à l'onglet "Création" dans la vue
"Requête".

38
- Sélectionnez les tables à partir desquelles vous souhaitez extraire des informations.
- Faites glisser les champs pertinents dans la grille de conception et appliquez des critères de
filtrage si nécessaire. Par exemple, vous pouvez spécifier des critères comme "Valeur > 100"
pour extraire les enregistrements avec des valeurs supérieures à 100 dans un champ donné.
2. Utilisation de requêtes paramétrées :
- Pour rendre la requête plus flexible, vous pouvez créer une requête paramétrée qui demandera
à l'utilisateur de fournir des valeurs au moment de l'exécution. Cela peut être utile pour des
critères de recherche dynamiques.
- Pour créer une requête paramétrée, saisissez un prompt (par exemple, "Veuillez entrer la
valeur : ") dans la ligne "Critères" en dessous du champ auquel vous souhaitez appliquer le
paramètre.
3. Création de requêtes d'action :
- Les requêtes d'action vous permettent d'effectuer des opérations telles que la mise à jour,
l'ajout ou la suppression de données en fonction de conditions spécifiques. Par exemple, une
requête de mise à jour peut être utilisée pour modifier les valeurs de certains champs en fonction
de certains critères.
4. Utilisation de requêtes de regroupement et d'agrégation :
- Les requêtes de regroupement et d'agrégation vous permettent de regrouper les données selon
certains critères et d'effectuer des opérations d'agrégation telles que la somme, la moyenne, le
comptage, etc. Cela est utile pour obtenir des informations récapitulatives à partir de vos tables.
5. Création de requêtes de jointure :
- Si vous avez besoin d'extraire des informations à partir de plusieurs tables liées, vous pouvez
créer des requêtes de jointure pour combiner les données et extraire les informations requises.
En utilisant ces différentes techniques, vous pouvez créer des requêtes dans Microsoft Access
pour extraire des informations spécifiques à partir de vos tables, que ce soit pour afficher des
enregistrements spécifiques, effectuer des calculs ou obtenir des résumés agrégés des données.
5.6.2. Utilisation des critères pour filtrer les données et produire des résultats pertinents
Dans Microsoft Access, l'utilisation de critères est essentielle pour filtrer les données et produire
des résultats pertinents lors de l'extraction d'informations à partir des tables. Voici comment
utiliser des critères pour filtrer les données et obtenir des résultats pertinents sous Access :
1. **Critères simples :**

39
- Lors de la création d'une requête ou d'une vue de données, vous pouvez définir des critères
simples pour filtrer les enregistrements. Par exemple, vous pouvez spécifier un critère tel que
"DateDeNaissance > #01/01/1990#" pour extraire les enregistrements de personnes nées après le
1er janvier 1990.
2. **Critères combinés :**
- Pour des filtres plus complexes, vous pouvez combiner des critères à l'aide des opérateurs
logiques tels que AND, OR, NOT. Par exemple, vous pouvez utiliser des critères combinés pour
extraire les enregistrements répondant à plusieurs conditions, par exemple "Ville = 'Paris' AND
Âge > 30" pour obtenir des personnes vivant à Paris et âgées de plus de 30 ans.
3. **Utilisation de critères de chaînes de texte :**
- Lors du filtrage par des champs de texte, vous pouvez utiliser des opérateurs de comparaison
tels que "Like" pour effectuer des recherches partielles, par exemple "Nom Like 'D*'" pour
extraire les enregistrements de personnes dont le nom commence par la lettre "D".
4. **Critères paramétrés :**
- Vous pouvez également utiliser des critères paramétrés pour permettre à l'utilisateur de saisir
des valeurs au moment de l'exécution de la requête. Cela rend le filtrage plus interactif et flexible.
5. **Filtrer les données basées sur les valeurs NULL :**
- Pour filtrer les enregistrements contenant des valeurs NULL, vous pouvez utiliser "IS NULL"
comme critère, par exemple "DateDeDeces IS NULL" pour extraire les enregistrements de
personnes dont la date de décès n'est pas renseignée.
6. **Utilisation de critères dans les requêtes d'action :**
- Lors de la création de requêtes d'action telles que les requêtes de mise à jour ou de
suppression, l'utilisation de critères précis est importante pour cibler les enregistrements à
modifier ou supprimer.
En utilisant ces différentes méthodes de définition de critères dans Microsoft Access, vous
pouvez filtrer les données de manière précise et produire des résultats pertinents en fonction des
besoins spécifiques de votre analyse ou de votre utilisation des données.
5.6.3.. Utilisation des opérateurs, des regroupements et des jointures pour des requêtes
plus avancées
Pour des requêtes plus avancées dans Microsoft Access, l'utilisation d'opérateurs, de
regroupements et de jointures est essentielle pour manipuler les données de manière plus

40
sophistiquée et obtenir des résultats précis. Voici comment utiliser ces fonctionnalités pour des
requêtes plus avancées :
1. Utilisation des opérateurs logiques :
- Les opérateurs logiques tels que "ET" (AND), "OU" (OR), et "NON" (NOT) permettent de
combiner des critères pour obtenir des résultats plus spécifiques. Par exemple, "Ville = 'Paris' ET
Âge > 30" pour extraire les personnes vivant à Paris et âgées de plus de 30 ans.
2. Utilisation des opérateurs d'agrégation :
- Les opérateurs d'agrégation tels que SUM, AVG, COUNT, MAX, et MIN peuvent être
utilisés pour effectuer des calculs sur les données agrégées, par exemple pour obtenir la somme
totale des ventes, la moyenne des salaires, ou le nombre d'employés dans un département donné.
3. Utilisation des fonctions intégrées :
- Access propose une variété de fonctions intégrées telles que les fonctions de date/heure, les
fonctions de chaîne, les fonctions mathématiques, etc. qui peuvent être intégrées dans les requêtes
pour effectuer des opérations plus avancées, telles que la manipulation de chaînes, les calculs de
dates, etc.
4. Utilisation des regroupements et des fonctions d'agrégation :
- En utilisant la clause GROUP BY dans une requête, vous pouvez regrouper les données en
fonction de certaines colonnes, puis appliquer des fonctions d'agrégation (par exemple SUM,
AVG) pour obtenir des résultats agrégés pour chaque groupe.
5. Utilisation des jointures :
- Les jointures permettent de combiner des données provenant de plusieurs tables en fonction
de relations définies entre ces tables. Vous pouvez utiliser des jointures internes, des jointures
externes (gauche/droite), des jointures croisées, etc. pour combiner les données de manière
avancée.
6. Utilisation de sous-requêtes :
- Les sous-requêtes permettent d'imbriquer une requête à l'intérieur d'une autre requête, ce qui
est utile pour effectuer des filtrages ou des calculs plus complexes.
7. Utilisation de requêtes d'action :
- Access propose des requêtes d'action telles que les requêtes de mise à jour, d'ajout, et de
suppression, qui permettent d'effectuer des opérations de modification avancées sur les données
en fonction de critères spécifiques.

41
En utilisant ces différentes fonctionnalités dans Microsoft Access, vous pouvez créer des requêtes
plus avancées qui vous permettent d'effectuer des manipulations de données complexes, des
calculs agrégés, des regroupements avancés et des opérations de jointure pour obtenir des
résultats précis en fonction de vos besoins spécifiques.
5.7. Génération de rapports
5.7.1. Conception et création de rapports pour présenter les données de manière
structurée et visuelle
La conception et la création de rapports dans Microsoft Access permettent de présenter les
données de manière structurée et visuelle pour une meilleure lisibilité et compréhension. Voici
les étapes pour concevoir et créer des rapports de manière efficace :
1. Conception du rapport :
- Ouvrez votre base de données dans Access et accédez à l'onglet "Création" dans la vue
"Rapport".
- Sélectionnez les tables ou requêtes à partir desquelles vous souhaitez extraire les données pour
le rapport.
2. Utilisation de l'Assistant de rapport :
- Access propose un Assistant de rapport qui peut vous guider dans la création initiale du
rapport en vous posant des questions sur les données à inclure, le format du rapport, etc. Cela
peut être utile pour une conception initiale.
3. Disposition des données :
- Placez les champs pertinents sur le rapport en les faisant glisser depuis la liste des champs
disponibles vers la zone de conception du rapport. Vous pouvez organiser les données de manière
logique et visuelle en fonction de vos besoins.
4. Ajout de contrôles de rapport :
- En plus des champs de données, vous pouvez ajouter d'autres contrôles tels que des étiquettes,
des images, des graphiques, etc., pour rendre le rapport plus informatif et visuellement attrayant.
5. Regroupement et tri des données :
- Vous pouvez utiliser les fonctionnalités de regroupement et de tri pour organiser les données
de manière logique, par exemple en regroupant les ventes par région ou en triant les clients par
ordre alphabétique.

42
6. Ajout de totaux et de sous-totaux :
- Si nécessaire, vous pouvez inclure des totaux et des sous-totaux pour afficher des résumés
agrégés des données, par exemple en ajoutant des totaux par colonne ou des totaux de page pour
des sections spécifiques du rapport.
7. Utilisation de formats conditionnels :
- Access permet l'utilisation de formats conditionnels pour mettre en évidence certaines
données en fonction de critères prédéfinis. Par exemple, vous pouvez formater en rouge les
montants en deçà d'un certain seuil pour attirer l'attention sur eux.
8. Aperçu du rapport :
- Avant de finaliser le rapport, utilisez la fonction d'aperçu pour visualiser le rapport tel qu'il
apparaîtra à l'impression ou à l'exportation. Assurez-vous que la mise en page, les données et les
contrôles sont corrects.
9. Enregistrement et distribution du rapport :
- Une fois que le rapport est conçu, enregistrez-le dans votre base de données Access. Vous
pourrez ensuite l'imprimer, l'exporter au format PDF ou le partager électroniquement en fonction
de vos besoins.
En suivant ces étapes, vous pouvez concevoir et créer des rapports visuellement attrayants et
structurés dans Microsoft Access, ce qui permet de présenter efficacement les données extraites
de vos tables et requêtes.
5.7.2. Utilisation des outils de mise en forme et de mise en page pour améliorer le design
des rapports
5.7.3. Impression et exportation des rapports dans différents formats
5.8. Applications pratiques en géologie appliquée, mines et au pétrole
Utilisation des bases de données pour le suivi des ressources minérales et pétrolières, la
gestion des projets et l'analyse des risques

43
Réferences Bibliographiques
MERISE, CONCEPTS ET MISE EN ŒUVRE, COLLECTION RESSOURCES
INFORMATIQUE, EDITIONS ENI
COMPRENDRE MERISE, JEAN-PATRICK MATHEON, EDITIONS EYROLLES
EXERCICES ET CAS MERISE, JEAN-PATRICK MATHEON, EDITIONS EYROLLES
L'ESSENTIEL SUR MERISE, DOMINIQUE DIONISI, EDITIONS EYROLLES
MERISE ETENDU Ŕ CAS PROFESSIONNELS DE SYNTHESE, ROGER MOUNYOL,
EDITIONS ELLIPSES
MERISE, METHODE DE CONCEPTION, ALAIN COLLONGUES, JEAN HUGUES ET
BERNARD LAROCHE, EDITIONS DUNOD

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