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- Classe d’entité : Un ensemble (ou classe) d’entités regroupe des entités « homogènes » c’est-à-dire
ayant les mêmes attributs. Une classe d’entités est donc définie par son nom et par ses attributs elle
représente un schéma pour les entités qu’elle contient. Par abus de langage, on appelle entité un
ensemble d’entités homogènes.
Exemple : l’ensemble des individus, des véhicules, des comptes en banque.
- Une association : Une association est une liaison qui a une signification précise entre plusieurs
entités. Exemple : l’association commander est une liaison évidente entre l’entité articles et clients.
Représentation graphique :
commander clients
articles
- Un ensemble (ou classe) d’associations : Un ensemble (ou classe) d’associations porte un nom et
regroupe les associations de même type : ayant le même sens, les mêmes attributs, reliant des entités
de même genre. Exemple : l’association commander relie les entités Bouziane12 ; Bouzar 125.
Par abus de langage, on appelle « association » une classe d’associations.
- Un attribut : Un attribut est une propriété d’une entité ou d’une association. Il porte un nom et est
associé à un domaine (string, [1…100], …).
Exemple : le prix unitaire est un attribut de l’entité articles, le nom de famille est un attribut
de l’entité clients et la quantité commandée est un attribut de l’association commander.
Représentation graphique :
Clients Articles
Commander
Numéro client. Numéro article.
Nom client. Quantité Désignation.
Prénom. commandée. Prix unitaire.
Adresse client. …
…
- Un identificateur : Un identificateur d’une classe d’entités est un attribut ou un ensemble d’attributs
de la classe permettant de distinguer une entité d’une autre du même ensemble. Par convention, on
le souligne sur le schéma.
Exemple : le numéro de client constitue un identifiant classique pour l’entité clients.
Remarques : Une entité possède au moins un attribut (son identifiant). Mais, une association peut être dépourvue d’attribut.
- Cardinalité : La cardinalité d’un lien entre une entité et une association précise le minimum et le
maximum de fois qu’un individu de l’entité peut être concerné par l’association.
Cardinalité maximum : Indique le nombre maximum d'instances d'une classe d'entité participant à une
association
Cardinalité minimum : Indique le nombre minimum d'instances d'une classe d'entité participant à une
association.
Exemple : un client a au moins commandé un article et peut commander n articles (n étant
indéterminé), tandis qu’un article peut avoir été commandé entre 0 et n fois. On obtient alors le
schéma entités-associations complet :
Clients
Articles
Commander
Numéro client. 0, n Numéro article.
1, n
Nom client. Quantité
Prénom. Désignation.
commandée. Prix unitaire.
Adresse client.
… …
2. Association réflexive : Il est permis à une association d’être branchée plusieurs fois à la même
entité, comme par exemple l’association binaire réflexive suivante.
0, 1
Employés
N° employé.
Diriger
Nom.
Date début
Fonction.
Adresse.
…
0, n
3. Association binaire : relie entre deux entités.
Auteur Article
N° auteur 1, n Ecriture 1, 1 N° article
Nom Titre
Prénom
Adresse
4. Association non binaire : lorsqu’autour d’une entité, toutes les associations ont pour cardinalités
maximales 1 au centre et n à l’extérieur, cette entité est candidate pour être remplacée par une
association branchée à toutes les entités voisines avec des cardinalités identiques 0, n.
Créneaux horaires
N° créneau
Date
Heure de début Créneaux horaires
0, n N° créneau
Date
Avoir lieu Heure de début
pendant
0, n
1, 1
films
Projections films Projeter
1, 1 Concerner 0, n Équivalence 0, n N° film
N° projection N° film Titre
tarif Titre Tarif
durée
durée
1, 1 0, n
N° salle
capacité
II.3 Les contraintes d’intégrité : Une contrainte d’intégrité (C.I.) est une propriété non représentée par les
concepts de base du modèle E.A. que doivent satisfaire les données appartenant à la base de données. Son
but est de spécifier des propriétés sémantiques du réel perçu qui ne sont pas exprimables avec le modèle E.A.
a. Contrainte d’intégrité statique ou dynamique :
Statique: propriété qui doit être vérifiée à tout moment. Par exemple ; un auteur doit écrire au moins
un article (cardinalité).
Dynamique: propriété que doit respecter tout changement d’état de la base de données elle définit les
séquences possibles des changements d’état de la BD.
Exemple: le salaire d’un employé ne peut que croître.
b. C.I statiques obligatoires : Elles complètent obligatoirement la description d’un schéma. Trois types
de C.I. obligatoires : identification, cardinalité, attribut obligatoire ou facultatif.
1. Contrainte d’identification: Toute entité ou association doit avoir un identifiant: il permet de repérer
de manière univoque chaque occurrence de ce type.
2. Contrainte de cardinalité : Définit le nombre minimum et le nombre maximum de participations de
chaque occurrence d’entité à une association.
3. Attribut obligatoire ou facultatif: Exemple: dans la définition d‘une entité personne, il est normal de
considérer comme attributs obligatoires: N°SS, Nom, Prénom, Sexe et Adresse
Et comme attribut facultatif: Nom de jeune fille –> cet attribut ne prend une valeur que pour les
personnes mariées de sexe féminin.
Un attribut facultatif prend la valeur inexistante s’il n’a pas de sens pour une occurrence d’entité
donnée, inconnue si sa valeur n’est pas connue à une date d’observation donnée.
- Une propriété ne doit pas être répétitive au sein d’une entité ou d’une association.
Exemple : les prénoms des différents enfants au sein d’une entité INDIVIDU. La constatation de ce
phénomène doit nous pousser à créer une entité séparée pour représenter les enfants.
- Les différentes propriétés d’une entité ou d’une association doivent dépendre entièrement de
l’identifiant de chaque instance de l’entité ou de l’association.
Exemple : Soit N°Empleur, N°ordre la clé de l’entité enfant, l’attribut « Nom » ne dépend pas
entièrement de l’identificateur il dépend qu’une seule partie qui est le N°employé.
- Mise à part les associations réflexives on doit trouver qu’une et une seule occurrence de chacune des
entités participant à l’association.
- Le fait qu’une propriété dépende, en plus de la clé de l’entité, d’une autre propriété de la même entité
est le signe de l’existence d’une entité imbriquée dans la première et qu’il convient alors d’extraire.
- Une association ne doit pas être redondante sémantiquement avec d’autres associations.
- La modélisation en termes d’entités et d’associations n’est pas innée dans le monde réel. C’est un
choix du concepteur suivant la perception et l’intérêt pour une application donnée.
- Le formalisme Entité-Association n’est qu’un langage formel et une représentation graphique dont il
faut respecter la syntaxe.
- Le but de la modélisation est d’inclure le maximum de sémantique au niveau du modèle
conceptuelle des données. La sémantique qui n’y aura pas été incluse devra être programmée au
niveau des traitements.