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NOTES DE COURS INFORMATIQUE

La méthode MERISE
Méthode d’études et de réalisation informatique pour les systèmes d’entreprise

Les points forts :


• La méthode s’appuie sur une approche systématique : c’est donc une approche
globale.
• Les concepts sont peu nombreux et simples.
• Elle est assez indépendante vis-à-vis de la technologie.
• Elle est la plus utilisée en France dans le domaine de la gestion.
• Elle sert de référence aux enseignements sur les méthodes.

Les points faibles critiques :


• Elle ne s’occupe pas de l’interface utilisateur.
• Elle ne permet pas réellement une validation rapide de la part des utilisateurs.
• Il est très difficile de valider les traitements par rapport aux données et cela au
niveau conceptuel ou organisationnel.

Les modèles de MERISE :


Le modèle conceptuel des données (MCD).
Définition : est la représentation graphique de l’ensemble des données du SI à étudier.

Démarches de conception :
• Identifier les entités les plus naturelles (sujets, compléments)
• Identifier les associations entre ces entités (verbes n’exprimant pas de dépendance
fonctionnelles).
• Identifier les attributs et les identifiants de ces entités et de ces associations
(compléments de verbe exprimant des dépendances fonctionnelles)
• Exprimer les cardinalités et les rôles (distinguer le singulier du pluriel)
• Énumérer des CI (contraintes d’intégrité).

Concept de base d’un MCD


• Entités : une entreprise est un système. Et dans cette entreprise nous retrouvons les
éléments suivants
: est la modélisation des objets concrets ou abstrait utilisés dans le SI, elle est un
objet, un événement, un lieu, une personne, …une chose, identifiable sans ambiguïté
: est le processus de représentation des flux de données.
Les objets concrets : enseignant, client, produit, …etc.
Les objets abstraits : commande, matière.

Correspond à un élément réel de l’entité.


Nom Entité
………………………………………..
………………………………………..

Employé

Nom
Prénom
Matricule
Sexe
Grade
Spécialité
Email
Numéro téléphone
Date d’embauche

Un identifiant est une propriété qui identifie de façon unique chaque occurrence d’une
entité

Enseignant
No enseignant
Nom enseignant
Spécialité

Enseignant
Nom enseignant
spécialité

• Propriété : est la modélisation d’une information présentée dans le discours. Cette


propriété peut prendre des valeurs, par exemple Amadou le prénom du client ; le
12\10\2000 la date de naissance. Etc. ..
: est une donnée élémentaire que l’on perçoit sur une entité ou une
association.
• Rélation (ou association) : le lien entre deux ou plusieurs entités.

Client Commande
Code client No commande
Nom client Date commande
Adresse
Ville

-binaire
-ternaire
Association -n-aire
-réflexive

: c’est le nombre d’entités participantes à la relation.


Elle est non limitée. Plusieurs relations peuvent partager les mêmes entités

Personne Posséder
Nom Logement
Habiter Adresse
Prénom

si nous enlevons l’année dans la relation posséder, nous ne


pourrons pas savoir l’année d’obtention d’un diplôme pour un étudiant qui vas obtenir
plusieurs diplômes.

Étudiant Diplôme
Code étudiant Titre diplôme
Nom Niveau
Prénom

Relation réflexive : est une entité est en relation avec elle-même.


Personne est père d’une personne

Personne est fils d’une personne

• Cardinalités : est le nombre de participation des occurrences d’une entité aux


occurrences d’une association.
Elle s’exprime par deux valeurs (cardinalités minimale et maximale)
Un client peut passer une ou plusieurs commande (1, n).
Une commande est passée par un et seul client (1,1).
Les valeurs possibles sont : (0,1) ; (1,1) ; (0, n) ; (1, x) ; (x, n) ou x>=2

Les cardinalités prennent les valeurs 0, 1 ou N :

Ö Cardinalité minimum égale à 0 : certaines occurrences de l’entité ne participent pas à la


relation. Participation optionnelle.
Ö Cardinalité minimum égal à 1 : toute occurrence de l’entité participe au moins une fois à
la relation.
Ö Cardinalité maximum égal à N : une occurrence de l’entité peut participer plusieurs à la
relation.
Ö Cardinalité maximum égal à 1 : une occurrence de l’entité ne participe qu’une seule et
une seule fois à la relation.

Min, max Min, max

Passer
Client
Code client Commande
CARDINALITÉ. No commande
Nom client
Adresse client Date commande

Exercice 1 :

On veut représenter la gestion de la société de gestion de livre

Nous devons représenter :

~ Des livres avec : numéro du livre, titre du livre.


~ Des auteurs avec : numéro de l’auteur, nom de l’auteur.
~ Des éditeurs avec : numéro de l’éditeur, nom de l’éditeur.
~ Des dépôts avec : numéro de dépôt, nom du dépôt.

ATTENTION : Ici, un livre n’est pas le livre physique, un exemplaire mais plutôt
une édition.
L’investigation du domaine a permis de définir les règles suivantes :

Un livre peut être :

• Écrit par plusieurs auteurs ;


• Édité par plusieurs éditeurs, mais une seule fois par chacun d’entre eux.

Pour distinguer on donne alors l’année d’édition stocké dans plusieurs dépôts
et pour cela par chaque éditeur.
¾ Chaque livre stocké l’est avec une quantité définit.

TAF :

1. Énumérer les différentes entités avec leurs propriétés respectives.


2. Énumérer les différentes associations entre les entités, et les règles de
gestion.
3. Construire le modèle conceptuel de données.
LE MODELE RELATIONNEL DE DONNEES

INTRODUCTION

C’est un modèle logique de données, celui qui correspond à


l’organisation des données dans les bases de données relationnel.

MLD : fournit une description des données tenant compte des


moyens informatiques mis en œuvre.

Un modèle relationnel de données est composé de relations,


encore appelée table. Ces tables sont décrites par des attribut ou
champs (nom de colonnes). Pour décrire une relation, on indique
tout simplement son nom, suivi du nom de ses attributs entre
parenthèses. L’identifiant d’une relation est composé d’un ou
plusieurs attributs qui forment la clé primaire. Une relation peut
faire référence à une autre utilisant une clé étrangère, qui
correspond à la clé primaire de la relation référencée.

Il n’y pas de notation officielle pour répe2rer les clés primaires et


étrangères.

Toutefois, une notation s’est peu à peu répandue (celle que nous
utiliserons) :

On souligne la clé primaire d’un seul trait.


On fait précéder (ou suivre) les clés étrangères du symbole#

CONCEPT DE BASE
DOMAINE : le domaine représente un ensemble fini de valeur
possible pour un attribut donné auquel on définit aussi un
ensemble d’opérateurs pouvant être appliquer aux valeurs du
domaine.

Domaine défini en extension : via l’ensemble de toutes les valeurs


qui les composent.
EX : devise= {dollars, euro, livre sterling, yen, GNF, FCFA}.
RELATION : est un Sous ensemble nommé du produit cartésien
d’une liste de données de domaines. Elle est notée par R (A1 : D1 ;
A2 : D2 ; …..An : Dn ). On peut noter également sans mentionner
les domaines R (A1, A2, ….An).

ATTRIBUT : un attribut est une colonne de relation caractérisé


par un nom unique dans cette relation.

DEGRE : le degré est le nombre d’attributs dans une relation.

CLE D’UNE RELATION : c’est un groupe d’attributs minimum qui


détermine un tuplet unique dans une relation.

Schéma d’une relation : nom de relation, liste des attributs, et liste


des clés d’une relation.
EXEMPLE : étudiant (mat : INT, nom : texte, sexe :texte ,ADR :texte
,date Nais: date)

CLE CANDIDATE : une clé candidate est un ensemble de


données permettant d’indexer chaque ligne d’une table donnée
de manière diffe2renciée. Parmi les clés candidates, on en désigne
une comme étant la clé primaire de la table.

CLE E2RANGE1RE : groupe d’attributs devant apparaitre comme


clé dans une autre relation.

Les clés étrangères définissent les contraintes d’intégrité


référentielles suivantes.

- Lors d’une insertion, la valeur des attributs doit exister dans


la relation référencée ;
- Lors d’une suppression dans une relation référencée les
tuplets re2férencées doivent disparaître ;
- Elles correspondent aux lien entité-association obligatoire.
Le MLD (modèle logique des données) ou MRD (modèle
relationnel des données) reste indépendant du SGBD utilisés.

LES RÉGLES DE PASSAGE : le passage du MCD ou MRD ne se fait


pas par hasard il existe un certain nombre de règle qui nous
permettent de réaliser cette opération c’est d’ailleurs sur ces
règles que s’appuient les outils de modélisations afin de re2aliser
ces opérations. Ces règles restent logiques et un peu de réflexion
nous permettra de les comprendre. Dans les exemples ci-après,
nous utiliserons comme représentation MRD la notation littérale
en soulignant les clés primaires et en faisant suivre les clés
étrangères du caractère. Le MRD doit refléter le MCD issu de
l’analyse et donc les éléments présents dans celui-ci (entités,
propriétés, association) doivent se retrouve dans le modèle
relationnel (relation, attribut).

LE TRAITEMENT DES ENTITÉS :


Chaque entité du MCD est transformée en relation (ou table).
Les propriétés de l’entité deviennent les attributs de la table.
L’ID de l’entité devient clé primaire.
EX :

AUTEUR LIVRE

Num auteur Num livre


Nom auteur
Date naissance Titre livre

Auteur (num auteur, nom auteur, date-naissance)

Livre (num livre, titre livre)

1-2 les associations binaires ;


1-3 associations binaires 1,1-1,n ou 1 ;n- 1,1.
Cette association correspond à une paire de cardinalités 1,1 et o, n
ce cas est également dénommé sous le de CIF (contrainte
d’intégrité fonctionnelle)
Dans ce cas il y’a plusieurs solutions une bonne et une moins
bonne. Je vous les cite toutes les deux dans la même mesure ou
vous êtes susceptible de retrouver les deux possibilités

MICRD CD rom

Num micro. Num cd


Marque micro Marque cd

Cet exemple illustre le fait qu’un micro est equipé de 0 ou 1


CDROM les numeros correspondent à des numeros de serie.
La meilleure solution est que la clé étrangère num micro car un CD-Rom est
affecte2 à un et un seul micro. Ce qui donne : micro ( num micro, marque
micro)
CDROM (num cd, marque cd, num micro)

Une autre solution à proscrire est l’échange des clés primaires entre les tables
ce qui donneraient micro (num micro, marque micro, num cd#)
CD-ROM( num cd, marque cd, num micro#)
Dans ce cas, un micro pouvant ne pas avoir de CDROM la clé étrangère num CD
peut être. Nulle ce qu’il faut éviter au maximum.

2-3 association binaire 0,1-0,1

Micro Cd rom
Num micro 0,1 Equiper. 0,1 Num cd
Marque micro Marque cd
Cet exemple illustre le fait que certains CD ROM n’équipent pas le de micro (
cas de vente ou l’on ne donne pas la destination du CD-rom)

Micro ( num-micro, marque micro)


CD-ROM( num CD, marqueCD)
Equiper( num micro#, numCD#)

La clé primaire composée exprime le fait que l’unicité d’un enregistrement


dans la table se fait sur le couple num-micro et num-CD attention les tables
micro et CDROM ne réçoivent pas les clés primaire

2-2-4 association binaire 0,1-0,n ou 1,n

Il existe plusieurs solution et de la même façon que précédement l’une


meilleure que l’autre. La prémière assimile la cardinalite2 0,1 à une
cardinalité1,1 et donc y’a migration de la clé primaire de la table coté 1,n à une
cardinalité 1,1 et donc il y’a possibilité d’une valeur nulle pour la clé étrangère
La deuxieme solution consiste à crée une table intermediaire avec une clé
primaire composée

Equipe Responsable

Nom equipe Num responsabl


O,1 diriger. 1,n Nom responsabl

Cet exemple illustre le fait qu’une e2quipe est dirigée par un responsable mais
elle peut n’être dirigé par personne

Solution 1 responsable ( num responsable, nom responsable)

Equipe ( nom équipe , num responsable # )


Solution 2 équipe ( nom equipe )

Respionsable ( num responsable)

Diriger (nom equipe , nom responsable )

2-2-5 Association binaire x,n-x,n

MICRO Périphe2rique
O,n Equiper 0,n Type périph
Num micro
Marque micro Marque périph

Micro ( num micro, marque micro )


Pe2riph( type périph, marque pe2riph)

Equiper( num micro et type périph)

2-3 Association tenaire


Ecrire Saison

Nom ecrire 0,1 engager 0,n cid-saison

pilote

Num pilote
Nom pilote

MLD/MRD
Ecurie ( Nom Ecurie )
Pilote ( Num pilote, nom pilote )
Saison ( id saison )
Engager ( Nom ecurie# , num pilote# , id saison# )

2-4-Association n-aires :
Obeissant au même principe que tertiaire

2-5- Association reflexives : ces associations sont en faites des associations


binaires leur traitement depend dans sa cardinalite2s
Personne ( num personne, nom personne)

Épouse ( num homme , num femme , date mariage)

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