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Université de Sousse
Institut Supérieur de Gestion (ISG)
Séance de Cours
Chapitre3
Le Modèle relationnel
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II. concepts de base
II.1 Domaine
Un domaine D est un ensemble de valeurs atomiques caractérisé par un nom.
On distingue :
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II. concepts de base
II.2 Schéma de relation
Un schéma de relation R, dénoté R (Al:Dl, A2:D2, ..., An:Dn) est un ensemble d'attributs.
Chaque attribut Ai est le nom d'un rôle joué par son domaine Di dans le schéma de relation R.
II.3 Relation
Chaque enregistrement ei est une liste ordonnée de n valeurs ei = <v1 ,v2,..,vn> où chaque
vi est une valeur du domaine de l'attribut Ai ou une valeur nulle spéciale représentant
l'absence d'information.
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II. concepts de base
II.3 Relation
Exemple: soit la relation employé suivante
Degré (employé) = 5
Cardinalité (employé) = 2
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II. concepts de base
II.4 Clé candidate et clé primaire
Une clé de relation est un sous-ensemble d'attributs qui permet d'identifier d'une
manière unique tout enregistrement d'une relation.
En général, il existe plusieurs clés pour une même relation R (clés candidates). Parmi
les clés possibles, on choisit une clé qui sera appelée clé primaire
Lors de la définition d'un schéma cette clé est mise en évidence (soulignement).
Un attribut X est une clé candidate d'une relation R si pour chaque n-uplet de R, la
valeur de X identifie de façon unique ce n-uplet
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II. concepts de base
II.4 Clé candidate et clé primaire
Un étudiant peut être identifié par son numéro d'inscription ou par son numéro de carte
d'identité nationale. Dans ce cas on a deux clés candidates : { Num_inscription, CIN.}
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II. concepts de base
II.4 Clé étrangère
soit la relation R (A,B,... ,S,...) : On dit que S est une clé étrangère de R s'il y a
une relation R2 ayant pour clé primaire S.
Exemple:
PRODUIT (NUM PDT, DES_PDT, #NUM_MAG)
MAGASIN (NUM MAG, ADR_MAG, SURFACE,...)
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III. Schéma de base de données et contraintes d’intégrité
Un schéma de base de données relationnel S est un ensemble de schémas de relation.
S = {RI, R2, ..., Rn} et un ensemble de contraintes d'intégrité.
On distingue différents types de contraintes d’intégrité qui permettent de décrire les règles
logiques que doivent respecter les données pour être cohérentes, ou valides.
III.1 Les contraintes élémentaires
Décrivent les propriétés des valeurs autorisées pour chaque constituant. On doit aussi préciser
s’il est obligatoire qu’une valeur soit présente, ou si au contraire on autorise les “valeurs nulles”
Exemple:
FILMS (TITRE, ANNEE, METTEUR EN SCENE)
• TITRE
0 chaîne de caractères de longueur inférieure à 50
clé primaire, donc pas de valeur nulle
•ANNEE
entier compris entre 1850 et l’année courante
•METTEUR EN SCENE
chaîne de caractères (max 50)
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III. Schéma de base de données et contraintes d’intégrité
III.2 Les contraintes intra-relation
Concernent les attributs d’une même relation.
Exemple :
la date de naissance d’une personne ne peut être postérieure à sa date de décès.
Se font d’une relation à l’autre. L’exemple le plus courant est celui des contraintes
d’intégrité référentielles (voir plus loin). Mais on a aussi d’autres cas
Exemple:
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III. Schéma de base de données et contraintes d’intégrité
III.4 Les contraintes d’intégrité référentielles
Sont très importantes, car elles jouent un rôle dans les liens que les données ont entre
elles d’une table à l’autre...
Exemple:
Typiquement, on aura ici DISTRIBUTIONS.Titre qui dépend de FILMS.Titre, car on ne
peut parler de la distribution d’un film s’il n’existe pas déjà dans la relation FILMS
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
Les deux modèles permettent d’obtenir une représentation formelle de la même réalité.
La validité de ces deux méthodes fait que l’on peut passer d’un mode de représentation
à un autre.
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Règles concernant les associations binaires
Règle n°4: Relation binaire aux cardinalités (X,n) - (X,n), X=0 ou X=1
création d'une table supplémentaire ayant comme Clé Primaire une clé composée
des identifiants des 2 entités.
On dit que la Clé Primaire de la nouvelle table est la concaténation des Clés
Primaires des deux autres tables.
Si la relation est porteuse de donnée, celles ci deviennent des attributs pour la nouvelle table.
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Règles concernant les associations binaires
Règle 5: Relation binaire aux cardinalités (X,1) - (X,n), X=0 ou X=1
La Clé Primaire de la table à la cardinalité (X,n) devient une Clé Étrangère dans
la table à la cardinalité (X,1).
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Règles concernant les associations n-aires
Règle n°6 : Relation n-aire (indépendante des cardinalités)
Une association n-aire (avec n>2) est transformée en une relation (en une table)
La clé de cette relation est constituée par la concaténation des clés des relations
obtenues à partir des entités associées.
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Cas des spécialisations / généralisations
Règle n°9.1: Table sur-type et disparition des sous-types
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Cas des spécialisations / généralisations
Règle n°9.2: Table sur-type et sous-types
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IV. Passage du modèle EA au modèle relationnel
IV.2 Transformation des ensembles des associations
Cas des attributs complexes
Solution n°1 :
TE (Id, A1, A2) -------perd le nom A
Solution n°2 :
TE’ (Id, A) ----------- dom (A) = dom (A1) x (dom (A2))
Exemple
Solution n°1 :
Personne (NCIN, jour, mois, annee)
(xxxxxx, 10, 11, 2006)
Solution n°2 :
Personne (NCIN, Date de naissance)
(xxxxxx, 10112006)
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Merci pour votre
Attention