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Chapitre 0: Approche Bases de données (BD)

Justification historique

 Avant les SGBD : écriture de programmes par des programmeurs d’application en


utilisant le système de gestion de fichiers pour gérer et exploiter les données

àRisques liés au manque de sécurité + multiplication des efforts (programmes similaires


écrits dans différents services pour des besoins proches)

Conséquences

 Redondances : fichiers contenant les mêmes données, mais utilisées par des
personnes différentes,

 Risque d’incohérences : du fait des redondances et des MAJ non centralisées (ex:
adresse d’un fournisseur),

 Intégrité des données : respect de contraintes qui peuvent être programmées (ex:
contrôles sur date de naissance, sur code pôstal, numéro de tél., ...),

 Pbs liés à la sécurité : utilisateurs de différents niveaux d’expérience et avec


différents droits d’accès => mots de passe,

 Pbs liés au partage des données : accès en lecture / écriture.

Indépendance données / programmes

 L'objectif premier des SGBD est d'assurer cette indépendance, en libérant les
programmeurs et les utilisateurs en général de la connaissance précise de la façon
dont les données sont structurées.

Approche base de donnée

 Modélisation conceptuelle de la réalité perçue à l’aide d’un modèle de données


(concepts)

 Règles de validation du schéma conceptuel (méthode de normalisation)

 Réalisation informatique: avec un Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

 Programmation des accès aux données avec un langage spécifique.

Définitions

 Donnée:

 C’est une information quelconque comme, par exemple: voici une personne,
elle s’appelle Réda.
 C’est aussi une relation entre des informations: Jean enseigne les bases de
données. Des relations de ce genre définissent des structures.

 Base de données:

 C’est un gros ensemble d’informations structurées mémorisées sur un


support permanent.

 Système de gestion de bases de données:

 C’est un logiciel qui permet de : décrire, modifier, interroger, administrer, les


données d'une base de données.

Types d’utilisateurs de base de données

 L'administrateur de la base: chargé du contrôle de la base de données, en


particulier,

 permettre l'accès aux données aux applications ou individus qui y ont droit

 de conserver de bonnes performances d'accès à ces données

 des sauvegardes et des procédures de reprise après les pannes.

 Le programmeur

 écrit des applications qui utilisent la base de données

 il crée les tables et les structures associées, utilisées par ses applications

 L'utilisateur final

 n'a accès qu'aux données qui lui sont utiles par l'intermédiaire d'applications
en interrogeant directement les tables ou vues sur lesquelles l'administrateur
lui a accordé des droits.

Cycle de vie d'une base de données

 Conception

 On appelle conception d'une base de données la phase d'analyse qui aboutit


à déterminer le futur contenu de la base.

 Lorsqu'une entreprise décide, pour son informatisation, d'adopter une


approche base de données, le premier problème à résoudre, peut-être le plus
difficile, est de déterminer les informations qu'il conviendra de mettre dans la
base de données.

 Implémentation
 Ceci sera fait au moyen d'un langage symbolique, spécifique du SGBD choisi,
que l'on appelle langage de description de données (LDD). Une fois que le
SGBD aura pris connaissance de cette description, il sera possible aux
utilisateurs d'entrer les données, c'est-à dire de constituer la première
version, initiale, de la base de données.

 Manipulation

 Une fois l'implantation terminée, peut commencer l'utilisation de la base de


données. Celle-ci se fait au moyen d'un langage, dit langage de manipulation
de données (LMD), qui permet d'exprimer aussi bien les requêtes
d'interrogation (pour obtenir des informations contenues dans la base) que
des requêtes de mise à jour (pour ajouter de nouvelles informations,
supprimer des informations périmées, modifier le contenu des informations).

Chapitre 1: Le modèle entité-association


Pourquoi le modèle Entité Association?
démarche de construction d ’une BD

 Pour construire une base de données, il faut:

1. Construire un schéma conceptuel, modélisé sous forme d’entités et


d’associations

2. transformer le schéma E/A en schéma relationnel

3. Mettre en œuvre via un SGBD


 Trois concepts fondamentaux

 (Ensembles/classes d’) Entités « chose/objet » du monde réel distinct de tout


autre objet

 (Ensembles/classes d’) Associations : lien entre les « choses/objets »

 Attributs : propriétés descriptives d’une entité ou d’une association

Entités

 Une entité : est un objet, un événement, un lieu, une personne, …, une chose,
identifiable sans ambiguïté

 Exemple : le cinéma ABC, l’acteur Woody Allen, le film « le bonheur est dans
le pré », le film « coups de feu sur Broadway », « 37.2 »
 Classe d’entités : c’est un regroupement d’entités de même nature. Un ensemble
d’entités

 Exemple : Cinéma, Acteurs, Films, etc.

 Formalisme de classe d ’entité : représentation graphique

Exemples

Associations

 Une association : C’est un lien entre 2 ou plusieurs entités

 Exemple : woody allen a joué dans “ Coups de feu sur brodway ”

 Tannen baum a écrit l’ouvrage Réseaux Informatique

 Classe d’association : C’est un lien entre 2 ou plusieurs classes d’entités.

 Exemple : Jouer (entre FILMS et ACTEURS),

 Affiche(entre CINEMA et FILMS),

 REALISE (entre REALISATEURS et FILMS)

 Chaque Entité joue un rôle dans une association

Formalisme graphique
Exemple

Exemple d’association attribuée

Cardinalité

 Exprimer le nombre d’entités avec lesquelles une entité peut être en association via
un ensemble d’associations

 Cas particulier des associations binaires (e.g., entre des ens. A et B)

 One-to-one

 One-to-many et many-to-one
 Many-to-many

 cardinalités des rôles

 Le rôle d’une association est défini par deux nombres (min,max) représentant le
nombre de fois minimum et le nombre de fois maximum qu ’une entité participe à
une association.

 Les valeurs possibles sont : (0,1), (1,1); (0,N), (1,N)

 Min : Correspond à la réponse à la question : combien de fois au moins une entité de


A est relié à une entité de B

 Max : correspond à la réponse à la question : combien de fois au plus une entité de


A est relié à une entité de B

 Attention ces questions, il faut les poser dans les deux sens de A vers B puis de B
vers A.

Attribut

 C’est une donnée élémentaire que l ’on perçoit sur une entité ou une association.

Exemple :
 Nom, prénom pour l’entité ACTEURS

 Titre et Metteur en scène pou FILMS

 Pour les associations : FAIRE ATTENTION, les propriétés que l’on met dans une
association doivent obligatoirement relier les entités

Exemple: le Rôle d’un acteur. Le rôle relie, un acteur et le film dans lequel il a joué

 Formalisme graphique des attributs d’entité

 Formalisme graphique des attributs d’association

Attribut

 Types d’attributs:

 Attribut simple ou composite

 Simple : la valeur est un objet atomique ne pouvant être décomposé

 Composite : la valeur de l’attribut est structurée

 Attribut monovalué ou multivalué

 Monovalué : l’attribut à une seule valeur pour une entité


(cardinalité de 1)

 Multivalué : l’attribut à plusieurs valeurs à la fois (cardinalité *)

 Attribut dérivé: La valeur de l’attribut est calculée en fonction des autres


attributs

 Attribut composite : nom et adresse


 Attribut multivalué : numéro de téléphone (num_tel): Une personne peut
avoir plusieurs numéros de téléphone différents ou aucun

Attributs clés

 Hypothèse du modèle E/A : toutes les entités sont différentes. Les attributs clés
assurent l’unicité des entités.

 Identifiant: propriété ou groupe de propriétés dont la valeur identifie sans ambiguïté


une entité ou une liaison d’une classe (identifiant=clé primaire).

 Identifiant d ’une classe d’entités :

 Attributs ou groupe d’attributs qui permet de repérer une occurrence de


manière unique. On souligne l’identifiant.

 Un seul identifiant.

 On privilégie l’identifiant le plus court, le plus naturel (n°bon de commande,


n° étudiant,…)

 On peut créer un identifiant artificiel par commodité. Il est parfois intéressant


de créer un identifiant artificiel pour chaque entité

 Identifiant non variable dans le temps.

 Identifiant d’une association : implicite, obtenu en juxtaposant les identifiants


des entités qui participent à la liaison.

Exemple
Modèle E/A étendu

 Spécialisation

 Processus de modélisation top-down

 Distinguer un sous-ensemble d’entités d’un ensemble d’entités

 Spécification d’un ensemble d’entités de plus bas niveau

 Attributs supplémentaires, participations particulières à des associations

 Généralisation

 Processus de modélisation bottom-up

 Combiner des ensembles d’entités partageant certaines caractéristiques

 Spécification d’un ensemble d’entités de plus haut niveau

 Factorisations d’attributs ou de participations à des associations


Avantage et inconvénients du modèle E/A
 Avantages: le modèle Entité/Association est simple et pratique.
 Il n’y a que 3 concepts : entités, associations et attributs.
 Il est approprié à une représentation graphique intuitive, même s’il existe
beaucoup de conventions.
 Il permet de modéliser rapidement des structures pas trop complexes.
 Inconvénients:
 Il est non-déterminisme : il n’y a pas de règle absolue pour déterminer ce qui
est entité, attribut ou relation.
 Il est pauvre: il est difficile d’exprimer des contraintes d’intégrité, des
structures complexes…..

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