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LA VALEUR ET LE TEMPS :

Temps discret :

Valeur acquise :
Valeur acquise intérêt simple : Vn=Vo∗(1+ ti∗n)
Valeur acquise intérêt composé : Vn=Vo∗( 1+ti )n

Valeur actuelle :
Valeur actuelle intérêt simple : Vo=VN∗( 1+ti∗n )−1
Valeur actuelle intérêt composé : Vo=VN∗( 1+ti )−n

Taux d’intérêt :
ti annuel
Taux d’intérêt proportionnel (en intérêt simple) : ti périodique=
p
Taux d’intérêt équivalent (en intérêt composé) : ti périodique=( 1+ti annuel )1 / P−1
: ti annuel =( 1+ ti périodique ) p−1

Temps continu :
Valeur acquise : Vn=Vo∗e ti∗n
Valeur actuelle : Vo=Vn∗e−ti∗n
Taux d’intérêt annuel continu équivalent : tic=ln ⁡(1+tid)
L’EVALUATION D’UNE OBLIGATION :

( VN∗Ti∗d )+ 3
-Calcul du coupon courus :
365
-Prix total à payer = Cours au pied coupon + Coupon Couru

-Valeur d’une obligation : Vo= ( ( VN∗Ti )∗1−( 1+Trm )−n


Trm )
+¿
-Valeur d’une obligation à une date donnée :
1) Calcul des coupons courus
2) Calcul de la valeur de l’obligation à la date de versement du coupon
3) Actualisation de la valeur de l’obligation à la date donnée Vo∗( 1+Trm )n/ 365
4) Valeur actualisée – Coupon courus
-Différence entre Trab et Taux nominal : Le Trab est > au taux nominal car VE<VR
-Une baisse des taux d’intérêt entraîne une hausse du cours de l’obligation et inversement.

Une obligation est soumise à 3 risques :

-Risque de taux (D’après la loi du prix unique le cours de l’obligation varie en fonction des
variations des taux d’intérêt sur le marché)
-Risque de défaut (l’émetteur peut être défaillant et ne pas payer les coupons et le capital
dus)
-Risque de liquidité (l’émetteur ne va pas pouvoir acheter ou vendre des obligations faute
de vendeur ou acheteur)

Outil de gestion des risques :


1) Pour le risque de taux :
-La maturité : Indicateur de la durée de vie restante à courir de l’obligation et donc la durée
de son exposition au risque de taux. Plus elle est grande, plus le risque est élevé.
-La duration : Durée pendant laquelle l’investisseur doit conserver son titre afin d’assurer le
rendement actuel calculé à la date d’achat. Plus la duration est forte, plus le risque est
élevé.
'
Valeur de l obligation actualisée et pondérée
'
Valeur de l obligation actualisée
-La sensibilité : Indicateur qui mesure l’impact d’une variation des taux d’intérêt sur la valeur
de l’obligation.
-Si l’investisseur anticipe une hausse des taux d’intérêt, il faut choisir des obligations à faible
sensibilité pour limiter la perte en capital réalisées sur son portefeuille.
-Si l’investisseur anticipe une baisse des taux d’intérêt, il faut choisir des obligations à forte
sensibilité pour bénéficier du gain en capital réalisé sur son portefeuille.
-Une baisse de 1% des taux sur le marché́ obligataire entrainerait une hausse du cours de
l’obligation de (sensibilité) %
∆ VO
−d
ou VO
(1+Trm)
∆ TRM

2) Pour le risque de liquidité :


-Exiger une rémunération plus élevée (prime de risque de liquidité)
-Inclure dans son portefeuille des titres émis par des États

3) Pour le risque de défaut :


-Les notes des agences de notation (Fitch, Moody’s) qui apprécient la solvabilité des
emprunteurs (AAA jusqu’à D)
-Exiger une rémunération plus élevée (prime de risque de défaut)

On dit qu’une obligation est comparable à une autre dès lors qu’elles ont la même
maturité, le même risque de liquidité et de défaut.
L’EVALUATION D’UNE ACTION :

Indice boursiers : Représente l’évolution des prix des actifs sur le marché financier

La capitalisation boursière : Valorisation par le marché financier des KP de l’entreprise


'
Nombre d actions∗Cours de bourse

Bénéfice net par action : Bénéfice de l’exercice ramenée à une action


Benefice net
Nombre d ' actions

Taux de distribution : La part des bénéfice distribué aux actionnaires


Dividende
Benefice net

Taux de rendement : La rémunération obtenue par l’actionnaire


DPA
Cours début période

Méthode d’évaluation d’une action :

1) Le modèle de Gordon et Shapiro (ou croissance unique) en horizon infini :


DP 0∗(1+G)
V=
Rcm−G
2) Par l’actualisation en horizon fini : V = DPA∗( 1+G )n∗( 1+Taux rentablité exigé )−n

Pour retrouver le taux de croissance (G) : DPA ancien∗( 1+ x )n=DPA futur

3) Par actualisation des bénéfices en horizon limité : BNPA∗( 1+ Rcp )−t

BNPA
4) Par actualisation des bénéfices en horizon infinie : V =
Rcp

Rentabilité d’un investissement en action en avenir certain :


−1
DPA + Pn−P n
1) Rentabilité d’une action sur une période : R= −1
Pn

2) Rentabilité de plusieurs par actualisation avec le taux de rendement actuariel :


Prix achat action=Somme des dividendes actualisées+ Prix de revente actualisées

3) Rentabilité d’un portefeuille d’actions constitué de 2 actions :


Rp=( a∗Ra ) +( ( b ou 1−a )∗Rb)
L’EVALUATION DU RISQUE D’ACTION :

Évaluation du risque au niveau d’une action :

1) La variance :

Est une mesure statistique de la dispersion d’une variable autour de sa moyenne.

En avenir certain :
Somme R
1) Calcul de la moyenne M ( R )=
Nombre de R
( R 1−E )2 + ( R 2−E )2 …
2) Calcul de la variance =
(n)−1

En avenir incertain :
1) Calcul de la rentabilité au carrée ( P 1∗( R 1 ¿¿¿ 2 ) +(P 2∗( R 2 )2)…
2) Calcul de l’espérance E ( R )= ( P 1∗R1 )+ ( P 2∗R 2 ) …
3) 1−22

2) L’écart type :

Est une mesure statistique de la dispersion d’une variable autour de sa moyenne, plus l’écart
type est faible, moins le risque est élevé.
√ o2
3) Le coefficient de variation :

Est le rapport de l’écart type par rapport à la moyenne. Plus la valeur est faible, moins il y’a
de volatilité et donc moins le risque est élevé.
o (r )
E(r )

4) La covariance :

Valeur qui correspond à la plus ou moins grande corrélation entre 2 variables, sert à calculer
le coefficient beta.

En avenir certain :
Somme R
1) Calcul de la moyenne de l’action et du marché M ( R )=
Nombre de R
( Ra1−M ( Ra ) )∗( Rm 1 – M ( Rm ) )+ …
2)
n−1
En avenir incertain :
1) Calcul de l’espérance E ( R )= ( P 1∗R1 )+ ( P 2∗R 2 ) …
2) ( P 1∗( Ra 1−E ( Ra ) )∗ ( Rm 1 – E ( Rm ) ) ¿...

5) Le coefficient beta :

Il traduit l’évolution de la rentabilité d’une action en fonction de celle du marché. Si le beta


est égal à 0,8 en cas de baisse de 1% de la rentabilité du marché de l’action, l’action ne
baisse que de (0,8 * 1%) et inversement si supérieur à 1. Il faut donc choisir des actions
avec un beta inférieur à 1 si on anticipe une baisse de marché et inversement si hausse.
Cov(Ra , Rm)
o2 (Rm)
La décomposition du risque d’une action :

1) Le risque total :

Le risque total est lié à la détention d’un titre et est constitué par la somme du risque de
marché et du risque spécifique.

2) Le risque de marché : (ou systématique)

Le risque est causé par une baisse générale du cours des actions (facteur
macroéconomique et politique), ce risque est non diversifiable.
2 2
βa ∗o (Rm)

3) Le risque spécifique : (ou spécifique)

Le risque est causé par des caractéristiques propre à l’entreprise indépendamment du


marché financier (grève, pénurie, litiges..), ce risque peut être éliminé, il est diversifiable.
2 2 2
o ( Ra )−( βa ∗o ( Rm ) )

La diversification est une technique qui consiste à investir dans plusieurs classes d’actifs
dont les cours sont décorrélés, afin de réduire le risque global du portefeuille.

L’évaluation du risque au niveau de 2 titres :

1) La covariance :

-La covariance mesure le degré d’interdépendance entre la rentabilité de deux titres.


-Si la covariance est positive, les rentabilités varient dans le même sens et inversement si
elle est négative, elles varient en sens contraire.

En avenir certain :

Somme R
1) Calcul de la moyenne de l’action a et b M ( R )=
Nombre de R
( Ra1−E ( Ra ) )∗( Rb 1 – E ( Rb ) ) +…
2)
n−1

En avenir incertain :

1) Calcul de l’espérance E ( R )= ( P 1∗R1 )+ ( P 2∗R 2 ) …


2) ( P 1∗( Ra 1−E ( Ra ) )∗ ( Rb1 – E ( Rb ) ) ¿...

2) Le coefficient de corrélation :

-Il permet de mesurer le degré d’interdépendance entre la rentabilité de deux titres mais qui
présente l’avantage d’être borné entre -1 et 1.
-Plus la corrélation est proche de 1, plus les titres varient dans le même sens. Plus la
corrélation est proche de – 1, plus les titres varient en sens inverse

Cov (Ra , Rb)


o ( Ra )∗o(Rb)
L’évaluation du risque au niveau d’un portefeuille d’action :

1) La variance :
Permet de faire apparaître le risque d’un portefeuille en fonction du risque de chaque titre, du
nombre de titres différents et leurs relations.

( a2∗o 2 ( Ra ) ) + ( b2∗o2 ( Rb ) ) +(2∗a∗b∗cov ( Ra , Rb ) )


2) Déterminer la proportion de titre a permettant de réduire le risque :
Il est possible de réduire le risque en constituant un portefeuille avec des titres ayant une
corrélation négative.
2
o ( Rb ) −Cov(Ra , Rb)
a=
o2 ( Ra )+ o2 ( Rb )−2∗Cov (Ra , Rb)

La détermination d’un portefeuille efficient :


On appelle portefeuille efficient, un portefeuille qui présente le couple « risque – rentabilité »
le plus favorable pour un investisseur.

LA RENUMERATION DU RISQUE :

1) Le MEDAF (Le modèle d’équilibre des actifs financiers)


-Le MEDAF permet de mesurer la valeur des titres financiers, notamment des actions dans
le cadre général des marchés à l’équilibre.
-Il se fonde sur l’hypothèse de base selon laquelle les investisseurs cherchent à maximiser la
rentabilité de leurs investissements en minimisant le risque.
-Le modèle se décompose entre le risque de marché (non diversifiable) et le risque
spécifique (diversifiable)
-L’intérêt du modèle est de pouvoir classer les titres en fonction de leur bêta.
-Les critiques du modèle repose essentiellement sur le fait que les hypothèses de base sont
trop simples ou trop restrictives.
Rcp=Ro+ βcp∗(Rm−Ro)

Ro représente le taux de rendement de l’actif sans risque


(Rm- Ro) représente la prime de risque offerte par le portefeuille
Bcp représente le coefficient beta des capitaux propre de l’action.
Si la rentabilité réelle de l’action est < Rcp, le titre est surévalué
Si la rentabilité réelle de l’action est > Rcp, le titre est sous-évalué

L’alpha Jensen = Rentabilité réelle – Rentabilité effective (Rcp)


Alpha Jensen=rent espérée−¿

2) Le MEA (Le modèle d’évaluation par arbitrage)


-L’idée centrale du MEA est qu’un petit nombre de facteurs influencent systématiquement les
rendements moyens à long terme des valeurs mobilières, il est fondé sur la loi du prix
unique.
-Il décompose le risque en plusieurs facteurs (inflation, activité économique, risque de
confiance, taux de change)

3) Le Modèle de FAMA et FRENCH (ou modèle à 3 facteurs)


-Les auteurs ont découpé́ les marchés en 4 sous-ensembles à partir de 2 critères : la taille
des entreprises (mesurée par la capitalisation boursière) et le ratio valeur comptable sur
valeur marchande.
-Il prend donc en compte le MEDAF ainsi que la taille et le niveau de valorisation.

LA VALEUR ET L’INFORMATION :

L’efficience des marchés financiers :

-Un marché financier est efficient si les cours reflètent la valeur réelle des actifs qui y sont
cotés.
-Le prix des actions se forment grâce à une analyse fondamentale (comptable, stratégique)
et une analyse technique (évolution historique des cours d’une action).
-Sur un marché parfaitement efficient, tous les titres de même risque doivent avoir les
mêmes prix (loi du prix unique), s’ajuste immédiatement et reflètent toute l’information, Il
n’y a donc pas de possibilité d’arbitrage.

Il existe 3 formes d’efficiences informelles du marché :

-La forme faible (le prix des actions reflète complètement l’information contenues
dans l’historique des cours passées)
-La forme semi-forte de l’efficience (les cours reflètent toute l’information publique
disponible)
-La forme forte (les prix des actions intègrent toute l’information disponible détenue
par l’état et les investisseurs initiés.

Un marché financiers efficient repose sur 6 conditions :

-La rationalité des investisseurs


-La libre circulation de l’information et réaction instantanée des investisseurs
-La gratuité de l’information
-L’absence de coût de transaction et d’impôt
-L’atomicité des investisseurs
-La liquidité

La finance comportementales et les anomalies du marché :

-Ils remettent en cause le postulat de la rationalité des investisseurs.


-Les investisseurs commettraient des erreurs psychologique systématiques qui engendre
des sous/sur évaluation de certains titres (Comportement moutonnier, excès de confiance,
fierté...)
-Les bulles spéculatives et les anomalies boursières peuvent aboutir à des niveaux de
prix extrêmes et disproportionnés par rapport aux fondamentaux économiques.

-L’absence de cadres formels de la finance comportements laissent planer un doute, par


conséquent, il n’est pas possible de rejeter la théorie financière classique dans son
ensemble, car elle demeure une base de référence pour les praticiens.

LA VALEUR ET LES OPTIONS :

Une option est un contrat cessible qui confère à son détenteur le droit d’acheter ou de
vendre un actif spécifique à un prix donné durant une durée précise ou à une date donnée.
Outil de couverture ou de spéculation à la hausse ou à la baisse du cours de l’actif.
On distingue 2 types d’option :
-L’option européenne (L’option peut être exercé uniquement à l’échéance)
-L’option américaine (L’option peut être exercé n’importe quand jusqu’à l’échéance)

L’option d’achat (call) :


- Si l’investisseur anticipe une hausse des cours qui améliorerait la valeur de son
portefeuille, il achètera une option d’achat (call) qui lui permettra, en exerçant l’option,
d’acheter l’action au prix de l’exercice (K).
-Il disposera alors d’actions d’une valeur supérieure au prix auquel il les a achetées.
-Si ses anticipations sont mauvaises, il abandonnera l’option.
-Sa perte sera limitée à la prime payée au vendeur du call.
-Si S>K alors dans la monnaie et inversement si S<K alors en dehors de la monnaie.

L’option de vente (put) :


- Si l’investisseur anticipe une baisse des cours qui diminuerait la valeur de son portefeuille,
il achètera une option de vente (put) qui lui permettra, en exerçant l’option, de vendre l’action
au prix de l’exercice (PE). Si ses anticipations sont mauvaises, il abandonnera l’option et
conservera ses actions. Sa perte sera limitée à la prime payée au vendeur du put.
- Si K>S alors dans la monnaie et inversement si S>K alors en dehors de la monnaie.

Le sous-jacent (S) : La valeur de l’action


Le prix d’exercice (K) : Prix auquel l’option pourra être exercée
La prime d’option (R) : Prime verser lors de l’achat de l’option

La valeur de l’option : Valeur Intrinsèque (VI) + Valeur Temps (VT)

La valeur intrinsèque (VI) :


Pour le CALL (S-K) si la valeur est inférieur ou égal à 0, la valeur est nul
Pour le PUT (K-S) si la valeur est inférieur ou égal à 0, la valeur est nul

La valeur temps (VT) :


R - VI

La relation de parité call/put

En l’absence d’arbitrage, nous avons la relation suivante entre le call(C) et le put (P) :
−R∗t
C+ K∗e =P+ S
r = taux d’intérêt sans risque
t = temps restant jusqu’à l’échéance

Facteurs influençant la valeur de l’option :


-Le cours de l’actif sous-jacent (une hausse de se cours entraine une hausse du cours de
l’option d’achat et une diminution de l’option de vente)
-Le prix d’exercice (une hausse de K entraine une baisse de la valeur de l’option d’achat et
une hausse de la valeur de l’option de vente
-Le taux d’intérêt sans risque (plus le taux sont élevés et plus la valeur de l’option d’achat
sera élevés)
-La maturité (la valeur temps de l’option)
-L’écart type du taux de rentabilité de l’action (dispersion du cours de l’action)
Les méthodes d’évaluation des options négociables :

Le modèle binomiale de Cox et Rubinstein :


D’après ce modèle on supposera que le prix de l’actif risqué peut être envisagé par 2
possibilités, un prix en hausse ou un prix en baisse, les 2 possibilités justifient l’appellation
du modèle binomial.

Le modèle à 1 étape :

So : Prix actuel de l’action


f : valeur actuelle de l’option
r : taux d’intérêt sans risque
t : durée de vie de l’option exprimée en fraction d’année
Sh et Sb : Valeurs possibles de l’action à l’échéance
fh : valeur intrinsèque de l’option à l’échéance, si le cours de l’action est en hausse à Sh
fb : valeur intrinsèque de l’option à l’échéance, si le cours de l’action est en baisse à Sb
h : taux de l’accroissement de la valeur de l’action sur la période
b : taux de diminution de la valeur de l’action sur la période
p : probabilité pour que l’action soit en hausse sur la période étudiée
r∗t
Sh Sb e −b
∗( p∗fh+ 1− p ∗fb ) . h= b= p=
−r∗t
Formule de calcul : f =e ( )
So So h−b

Le modèle multi-période :

1ere étape - Identifier les variables du modèle :


r = taux de rentabilité sans risque
o = volatilité du sous-jacent
t = temps restant jusqu’à l’échéance
t = 1/12 ou 1/x (soit x le nombre de sous période)

2eme étape – Calcul des paramètres :


o,5
h = amplitude des mouvements de hausse e o∗t
b = amplitude des mouvements de baisse 1/h
p = probabilité de hausse (e ¿¿ r∗∆ t−b)/(h−b)¿
1-p = probabilité de baisse

La valeur de l’option d’achat/vente estimée selon le modèle est…

Le modèle black et scholes :

Leur stratégie consiste à emprunter de l’argent pour financer l’achat d’une action, la mise en
place de cette double opération va permettre de dupliquer le risque du Call.

1ere étape – Identification des variables de la forme de Black et Scholes :

So = Prix de l’action
K = Prix de d’exercice
R = taux d’intérêt sans risque
o = volatilité
t = durée jusqu’à l’échéance en fraction d’année

2eme étape – Calcul de d1 et d2 :

d 1=
ln ( SoK )+( r+ 0 ,5∗o )∗t d 2=d 1−o∗t
2

0, 5
0 ,5
o∗t

3eme étape – Calcul de N(d1) et N(d2) :

Cf. la valeur de p sur la table de la loi normale.

4eme étape – Calcul de la valeur théorique du call :


−r∗t
C=( So∗N ( d 1 ))−( K∗e ∗N ( d 2 ))
Ou Calcul de la valeur théorique du pull :
−r∗t
P=−So∗( 1−Nd 1 ) + K∗e ∗(1−Nd 2)
La valeur de l’option d’achat/vente estimée selon le modèle est…

La critique du modèle réside dans le critère de la volatilité dont la mesure est plus complexe
que celle de la formule.

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