Enseignant: Boussa Melissa

2éme année F&C

Année universitaire 21/22

1. l’économie de marché
2. Les agents économiques
3. L’offre et la demande
4. Le marché
5. La monnaie
6. L’inflation
7. Le chômage
8. la consommation
9. L’épargne
10.Les disfonctionnement externes
1. Définition de l’économie:
« L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares
sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes
vivants en société »
Edmond Malinvaud, 1982
Les besoins des individus:
Le besoin est un sentiment de manque qu’un individu cherche a
combler , et les besoins sont illimités.
Des biens économiques limités:
Le bien économique est une création de l’activité économique , il est
produit grâce au travail humain et s’échange sur un marché
Le bien économique est rare cela veut dire qu’il n’est pas disponible de
façon illimitée
2. l’arbitrage économique :

Les agents économiques effectuent des choix afin de maximiser leur

satisfaction en fonction de leur moyens. Ces choix sont des arbitrages
économiques entre différentes possibilités.

Les agents économiques sont rationnels , et c’est cette dernière qui guide
leur choix (arbitrages).

Ex d’arbitrage:
Les ménages effectuent des arbitrages entre la consommation et l’épargne.
Ils décident de la part de leur revenu qui sera consacré à la consommation
er la part qui doit être épargnée pour maximiser leur satisfaction.

3. Les méthodes de l’économie:

La microéconomie: elle étudie le comportement individuel des agents
économiques qu'ils soient consommateurs ou producteurs.
En microéconomie, la consommation est étudiée au niveau d’un
consommateur représentatif qui détermine le niveau de sa consommation
pour maximiser sa satisfaction sous la contrainte de son revenu.
0
La microéconomie part du particulier pour étudier l’ensemble
La macroéconomie: étudie les comportements collectifs, à l’échelle des
secteur d’activité, d’un pays ou du monde. Elle s‘intéresse aux phénomène
globaux et à analyse l’évolution des agrégats. Les agrégats sont des
grandeurs qui mesurent l’activité de l’ensemble d’une économie . Ex PIB

La macroéconomie part du générale pour comprendre l’individuel

Les interaction entre la microéconomie et la macroéconomie

Décisions Phénomènes
microéconomiques macroéconomiques
Une entreprise décide Inflation
d’augmenter ses prix
Une entreprise décide Hausse de la consommation
d’augmenter ses salaires
Une entreprise licencie Hausse du chômage
6000 salariés
Une entreprise renouvelle Hausse de la productivité
son parc de machine 0
4. Les acteurs de l’économie:
L’économie regroupe 7 catégories d’acteurs économiques:

Les sociétés non financières produire des produits et services

marchands non financiers
Les ménages : sont représentés par la famille leur fonction est de
consommer des biens et services et d’épargner
Les institutions de crédit : il s’agit des banques et organismes
financiers leur fonction est de collecter l’épargne et prêter aux agents
ayant des besoins financiers.
Les entreprises d’assurance dont la fonction est de mutualiser le
risque et payer les indemnités en cas de sinistre.
Les administrations publiques: il s’agit de l’état via la mise en
place des taxes le prélèvement des impôts.
Le reste du monde: il s’agit de l’ensemble des agents économiques
étrangers dont la fonction est d’échanger avec les agents
économiques nationaux.

0
5. Le marché :
Est le lieu ou se confronte une offre et une demande qui permet de déterminer le
prix et les quantités échangées.

Pour comprendre le fonctionnement d’un marché il faut comprendre les 3 termes

suivants:

 l’offre est la quantité d’un bien économique que les producteurs souhaitent vendre
a un prix donné. L’offre est une fonction croissante du prix : plus le prix du produit
est élevé , plus les entreprises sont incitées a le produire et a le proposé sur le
marché.

La demande: est la quantité voulue d’un bien par les consommateurs à un prix
donné. La demande est une fonction décroissante du prix: plus le prix du produit est
élevé moins les consommateurs sont incitées à acheter ce produit .

Le prix de l’équilibre : est défini par le point de rencontre entre l’offre er la
demande.

D>O le prix augmente./pénurie hausse des prix hausse de l’offre baisse de la

demande car le produit devient trop cher pour certains.
D<O le prix baisse. / surproduction baisse des prix baisse de l’offre car les
perspectives de profit diminuent 0hausse de la demande car les prix sont attractifs.
Le marché se présente de la façon suivante:
Il existe différents types de marché :

 le marché des biens et services;

Le marché du travail;

Le marché financier;

Le marché monétaire;

Le marché des changes.

3. La concurrence pure et parfaite:

Dans une économie de marché , chaque marché se doit de respecter
les règles de la concurrence. Un marché respecte la concurrence pure
et parfaite s’il remplit 5 contraintes :
• Ila transparence du marché: toutes les informations sont
accessibles à tous et sans coût.
• l’atomicité du marché : il doit y avoir une multitude d’offreurs
et de demandeurs afin qu’aucun de ces acteurs n’ait assez de
pouvoir pour imposer ses prix.

• chaque acteur peut entrer et sortir sur ce marché : c’est la libre

entrée sur le marché.

• les différents facteurs de production (travail et capital) puissent

aller d’un marché à un autre en fonction de ce qui rapporte le plus
: c’est la libre circulation des facteurs de production (ou mobilité
des facteurs de production).

• les biens offerts sur le marché doivent être homogènes, c’est-à

dire avoir les mêmes caractéristiques, être rigoureusement
identiques.
 2. La monnaie
4.1. historique:
Le troc s’est l’échange d’un bien contre un autre comme moyen de satisfaire ses
besoins.
Cependant l’introduction d’instruments facilitant les échanges ont vu le jour
pour simplifier le développement des relations économiques .
Plusieurs formes de monnaie se sont succéder:

 la monnaie marchandise;

La monnaie métal;

Le billet de banque. Créer ne 1656 par un banquier suédois.

4.2. les fonctions de la monnaie:

la monnaie est un actif qui permet a son détenteur d’acquérir d’autres biens et
services.
la monnaie doit satisfaire 3 fonctions différentes:
 la monnaie est un instrument d’échange car elle permet
d’acquérir des biens et services;

La monnaie est un étalon de mesure , chaque bien ou service

est évalué par un prix d’échange qu’un individu doit fournir en
contrepartie de l’acquisition de se bien ou service;

La monnaie est une réserve de valeur peut être utilisé

n’importe quand dans le temps.
4.3. les formes de monnaies:

La monnaie peut perdre 3 principales formes:

 la monnaie divisionnaire:

Il s’agit de la monnaie métallique c’est-à-dire l’ensemble des pièces en

circulation dans une économie.
 la monnaie fiduciaire:

Il s’agit de la monnaie papier, c’est-à-dire l’ensemble des billets détenues

par les agents économiques.

 la monnaie scripturale:

Est constitué de l’ensemble des soldes positifs des comptes de dépôts dans
les banques; il s’agit donc des écritures bancaires.
 3. La croissance

Définition: La croissance désigne l’augmentation de la richesse créée par un pays.

La croissance se mesure par le PIB et elle s’exprime en pourcentage.

PIB : produit intérieur brut

3.1. la mesure de la richesse:

Valeur ajoutée
au niveau d’une entreprise la richesses est mesurée par sa valeur ajoutée.

La valeur ajoutée (VA) représente la richesses réelle créée par une entreprise du
fait de son activité de production. Elle se calcule comme suit :
Valeur ajoutée = valeur de la production – consommations intermédiaires
VA= CA - CI

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A retenir: les consommations intermédiaires sont utilisés par les entreprises , par
opposition aux consommations finales qui sont utilisés par les ménages.

Remarque : le chiffre d’affaire correspond a la valeur des ventes, il est le

produit des quantités vendues et de leurs prix.
CA = quantités vendues * Prix unitaire

La valeur ajoutée représente la richesse créée par une seule entreprise. Elle ne
prend pas en compte les consommations intermédiaires qui sont la création
de richesse d’autres entreprises, les fournisseurs.

LE PIB

Au niveau national la richesse d’un pays se calcul par un indicateur appelé le

PIB, c’est un agrégat qui mesure la richesse créée par les différents agents
économiques présent sur le territoire national que ce soit en termes de
production marchande ou non marchande.
PIB= La somme des valeurs ajoutées de toutes le entreprises sur le territoire
national.
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Remarque : le PIB prend en compte toutes les entreprises situées sur le territoire
national y compris les entreprises étrangers; mais ne prend pas en compte les
entreprises national situées à l’étranger, d’où son intitulé de produit intérieur ,
sous entendu de l’intérieur du pays.

C’est a partir ce cet indicateur que se calcul la croissance d’un pays.

Le PNB , le produit national brut correspond à la richesses créée par les

entreprises d’une même nationalité qu’elles soient sur le territoire national
ou à l’étranger. I se calcul comme suit:

PNB= PIB - VA des entreprises étrangères sur le territoires national + VA

des entreprises nationales à l’étranger.

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3.2. la croissance

Le taux de croissance :
quand on parle de croissance, on parle de croissance du PIB. La croissance est donc
un taux de variation du PIB, elle représente l’accroissement de la richesse créée par
l’ensemble des entreprises dans un pays .

Taux de croissance = taux de variation du PIB =

PIB 2éme période - PIB 1re période
PIB 1re période

EX : un pays enregistre un PIB de 1500 millions de Dinars pour la période 1 et 1550

millions de dinars pour la période 2, il connait une croissance de 2%.

Croissance = 1550 MDZD – 1500 MDZD = 0.02 = 2%

1500 MDZD

Les formes de la croissance

On distingue deux formes principales de croissance.

La croissance est dite extensive quand elle correspond à une augmentation des
quantités de facteurs de production. Elle est alors créatrice d’emplois.
EX. une entreprise décide de produire un bien supplémentaire.
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 La croissance est dite intensive si elle découle de gains de productivité. La
production augmente sans augmentation du volume de facteurs de production donc
sans création d’emplois.

EX. une entreprise décide d’augmenter sa production en réorganisant le travail.

Les phases de la croissance

L’expansion correspond à une augmentation su taux de croissance la hausse du PIB

s’accélère.

la récession correspond a la diminution du taux de croissance le taux de croissance

du PIB reste positif, donc le PIB continue d’augmenter mais cette augmentation est
plus faible.

A retenir : ne pas confondre entre récession et taux de croissance négatif.

La récession correspond au ralentissement de l’activité économique le PIB
continue a progresser mais moins rapidement.
Le taux de croissance négatif correspond a une diminution du PIB cela signifie que
l’économie crée moins de richesses.

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4. l’inflation:
4.1. définition:

L’inflation est une situation de hausse généralisée et durable des prix des biens et
des services. Cette situation correspond à une baisse du pouvoir d’achat de la
monnaie. En clair, avec la même somme d’argent, on peut acheter moins de
choses qu’auparavant.

4.2. les termes connexes:

La déflation. Appelée aussi inflation négative décrit la situation d’une économie

où est constatée une baisse générale et durable des prix ;

La stagflation. Terme combinant stagnation et inflation. C’est une situation

particulière où l’on constate dans une économie la simultanéité d’un niveau
élevé d’inflation et d’une stagnation de la production, résultat d’une croissance
faible, qui est une source de chômage ;

La stabilité des prix. Décrit la situation d’une économie où la hausse des prix est
durablement très faible ou nulle, ce qui contribue à maintenir à un niveau faible
l’incertitude des agents économiques vis-à-vis du futur. En ce sens, la stabilité
des prix accroît la lisibilité de l’avenir et contribue à conforter les anticipations
positives des agents économiques.
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4.3. Les causes de l’inflation:

Il existe principalement quatre facteurs à l’origine de l’inflation :

A. L’inflation par les coûts

Lorsque les prix des matières premières s’accroissent, cela pèse sur les coûts de
production des entreprises. Il en va de même si en raison de la faiblesse du chômage,
ces dernières doivent augmenter les salaires pour pouvoir attirer de nouveaux
employés.
En réaction, et pour conserver leurs marges bénéficiaires, les entreprises sont incitées à
augmenter leurs prix, ce qui provoque un premier saut inflationniste. Toutefois, si les
salaires sont indexés sur l’inflation, la hausse des prix est répercutée automatiquement
sur le niveau des salaires, qui s’accroissent à leur tour. Il s’en suit une nouvelle hausse
des prix et un cercle vicieux inflationniste se met en place.

B. L’inflation par la demande

Lorsque la demande de produits ou de services s’accroît mais que l’offre de produits et
services n’arrive pas à s’adapter à ce surcroît de demande, les prix sont poussés à la
hausse.
Les entreprises mettent en œuvre des programmes d’investissement pour accroître leur
production et embauchent de nouveaux salariés, ce qui stimule davantage l’activité
économique et la demande globale des ménages. Tant que les quantités produites ne
parviennent pas à satisfaire la demande globale, le processus de hausse des prix se
poursuit. Cette situation est typique d’une économie qui sort d’une phase prolongée de
faible croissance ou même d’une récession. 1/15/21
C. L’inflation importée
Lorsque le taux de change d’une monnaie se déprécie par rapport au dollar et/ou
aux autres principales devises de facturation du commerce mondial
(essentiellement la livre sterling, le yen et l’euro), le coût des produits importés
augmente.
Ce renchérissement des importations se répercute dans tous les secteurs de
l’économie et touche les ménages autant que les entreprises. Ce phénomène peut
aussi avoir pour origine une forte hausse des cours des produits énergétiques et
agricoles sur les marchés mondiaux.

D. L’inflation par excès de création monétaire

Ils considèrent en effet que l’inflation apparaît parce que le stock de monnaie
circulant dans l’économie est trop important par rapport à la quantité de biens et
services offerts.
C’est donc un excès de création monétaire par les banques commerciales ou par
le financement du déficit public par la banque centrale (ce que l’on dénomme
souvent par l’expression « faire fonctionner la planche à billets ») qui est à
l’origine de l’inflation. Dans ce contexte, celle-ci est alimentée par un excès de
demande et par la dépréciation du taux de change.

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5. l’épargne:

5.1. définition:

L’épargne est la fraction du revenu qui n’est pas affectée à la consommation

immédiate .

L’épargne peut aussi être définie comme la part du revenu qui reste disponible pour
accumuler des actifs physiques et des actifs financiers. Elle est souvent assimilée
également à une consommation différée dans le temps.

Taux d’épargne= épargne X 100

revenu dispo

5.2. Les différents emplois de l’épargne.

Selon l’arbitrage fait par l’épargnant, le choix du type d’épargne dépend des
principaux critères que sont la rentabilité la disponibilité et la sécurité. Les emplois
de l’épargne, de même que le taux global d’épargne, varient selon les ménages et
leurs caractéristiques. Les emplois possibles de l’épargne monétaire peuvent porter
sur l’investissement, le remboursement de prêt, une consommation différée, une
épargne liquide, des placements financiers, une thésaurisation , des valeurs refuge
etc.… 1/15/21
6. La consommation :

6.1. définition:

Au sens large, la consommation désigne la quantité d’un bien ou d’un service qui,
par usure ou destruction , concourt à la satisfaction d’un besoin. On parle de
consommation intermédiaire lorsque l’usage du bien ou service consommé
contribue à la production d’un autre bien au cours du cycle de production. On parle
de consommation finale lorsque l’usage du bien satisfait directement les besoins
individuels ou collectifs des agents économiques, sans qu’il y ait eu détour
productif.

6.2.Les différentes formes de consommation.

La consommation peut prendre différentes formes.

A.La consommation élargie.

Elle correspond à la consommation finale ainsi qu’à la consommation de services

non marchands fournis par les administrations publics (éducation nationale,
hôpitaux publics…etc.).

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B.La consommation individuelle ou la consommation collective.

On parle de consommation individuelle lorsqu’un bien ou un service est consommé

par une personne ou un petit groupe de personnes (exemple : télévision). On parle de
consommation collective lorsqu’un bien est ou un service est consommé par
plusieurs personnes en même temps (exemple : services produits par les
administrations publiques…etc.).

C. La consommation marchande et la consommation non marchande.

On distingue la consommation marchande qui se traduit par des achats de biens et

services sur le marché et la consommation non marchande qui correspond à la fois à
l’autoconsommation et à la consommation de services publics non marchands.

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