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Chapitre III- Les grandes écoles de la

pensée économique

L' HPE selon les économistes :

selon Blaug Elle permet de comprendre la


théorie comme un
cheminement discontinu avec
des retours en arrière, des
recompositions permanentes.
Par exemple, sans Pigou pas
de Keynes et sans Keynes pas
de Friedman.
1
de
Schumpeter y voit un avantage
nouvelles trois utilités:
idées pédagogique

et des
perspectives sur
les voies de
l'esprit humain

2
On étudiera quatre périodes :

Dans la première,
dans la quatrième,
on jettera un coup d’œil on analysera
rapide sur le capitalisme L'approche
commercial et keynésienne
la pensée
mercantiliste

dans la troisième, on suivra


le développement de la
science au cours de l’étape
Dans
capitaliste et l’étape
la deuxième, de la transition
on verra la pour le mode de
naissance de production
l’économie politique socialiste.
au cours de l’étape où
domine le mode de
production
capitaliste, La pensée
classique 3
Les Courants de la Pensée
économique

•L’enrichissement est fin


Liberal: pre- Classiques, louable ;
Classiques et • L’intérêt personnel
Néoclassique La richesse des
Nation=Métaux precieux

Le système est historique


Marxiste: Socialistes caractérisé par des
contradictions.

le souci majeur de
Keynesien: Keynesiens et Keynes est le chômage
Neokeynesiens massif résultant de la
crise de 1929 « L’ETAT » 4
Les Ecoles de la Pensée économique

Les Pré-classiques

Les Classiques et Neoclassiques

Les Marxistes

Les Keynesiens

Les Néoliberales
5
• A chacune de ces périodes a correspondu une
certaine manière d’organiser l’activité
économique.

• Il est préférable d’associer l’histoire des faits à


l’histoire des idées, sans que l’on sache toujours
quelle est celle qui a précédé ou déterminé
l’autre.

6
Définitions:
• Régime économique : l’organisation et le mode de
fonctionnement des structures économiques.
• Mode de production: expression marxiste désignant la
manière dont les hommes produisent les biens
nécessaires à leur existence et les formes d’organisation
sociale qui s’articulent à cette production et qui se
caractérise par une combinaison déterminée et variable
historiquement des forces productives et des rapports de
production.
• Système économique: ensemble cohérent de structures
économiques, institutionnelles, juridiques, sociales et
mentales organisées en vue d’assurer la réalisation d’un
certain nombre d’objectifs économiques (équilibre,
croissance, répartition…).
7
HPE a travers le Temps

8
Section 1 : Le capitalisme
commercial et la pensée
mercantiliste

A la fin du 15e siècle, le milieu


historique se transforme. C’est le
début de la période capitaliste qui
s’étend jusqu’au milieu du 19° siècle.

9
Dans le cadre de cette période, on peut distinguer deux
phases du développement du mode de production
capitaliste et la pensée économique qui y correspond :

la phase du la phase du
capitalisme capitalisme
commerciale industriel

la pensée la naissance de
économique l’économie politique en
mercantiliste tant que science.

10
A partir du 15e siècle, et sous l’influence des
transformations de la vie sociale européenne, le centre
de la préoccupation intellectuelle de l’homme se déplace
des questions religieuses aux questions temporelles.

Développement de la pensée
sociale

la pensée économique
annonce l’économie
politique dans son état
embryonnaire.

11
la pensée économique de cette phase est le produit
de certains hommes d’affaires et administrateurs,
qu’on appela à une étape ultérieure les
mercantilistes.

Le premier problème qui préoccupe les mercantilistes


est celui relatif à la nature de la richesse.

Ces réflexions sur des questions relatives à la relation entre la


richesse de la nation et son commerce, sa production, le stock
des métaux précieux qu’elle doit retenir et sa balance de
commerce, ont été le produit de L’afflux des métaux précieux
au 16e siècle et la révolution des prix qui l’a accompagné.
12
Pour les bullionistes

La monnaie sous la forme de métaux


précieux, est considérée comme un élément
essentiel de la formation de la richesse

c'est-à-dire dans
la sphère de la son synonyme
circulation.

l’accumulation des
De là vient la recherche
métaux précieux est
de la nature de la synonyme de
richesse dans l’afflux de l’accumulation du
l’or et de l’argent, capital-argent. 13
Les Mercantilistes

 Les Mercantilistes espagnole ou bullioniste;

 Les Mercantilistes Anglais ou Commercial;

 Les Mercantilistes Français ou Industriel.

14
On se concentré par la suite sur la création d’un
surplus de production, mais envisagé au point de vue de
la circulation, d’une manière que ce surplus se manifeste
dans un surplus monétaire : dans le profit. Ce profit est
représenté pour la nation par le surplus de la balance du
commerce. Ici, on ne voit le profit que lors de sa
réalisation sur le marché, puisqu’on ne peut pas pénétrer
dans la sphère de la production. On est encore dans le
cadre de la concentration sur la sphère de la circulation,
mais on s’approche davantage de la production.

15
Section 2 : La pensée
classique
La fin du
17e siècle

 le recul de l’organisation étatique de la vie


économique;
 Le déclin des grandes sociétés mercantilistes;
 La disparition du monopole, cédant le terrain à la
concurrence;
 Le développement de la production industrielle à
partir du milieu du 18e siècle: la révolution
industrielle en Angleterre.

16
Le nouveau Courant LIBERAL

 Les Mercantilistes;

 Les physiocrates;

 Les Classiques;

 Les Néoclassiques.

17
La pensée classique

L’expansion de la production marchande et la domination de


l’activité industrielle impose au chercheur, le fait que les
phénomènes économiques sont régis par des lois objectives qu’on
peut et qu’on doit découvrir.

une ambiance intellectuelle : une conscience de la


possibilité de l’utilisation de la méthode de la recherche
scientifique dans la formulation de la connaissance
relative aux phénomènes économiques.

Naissance de l’économie politique en tant que science


grâce aux efforts analytique de groupe de penseurs
qui représentent les précurseurs de l’école classique.
18
Les précurseurs français de l’école préclassique : les
physiocrates

F.
Quesnay Qui a fait de l’économie
politique une science, voit
que la richesse se présente
dans les biens nécessaires
à la vie et à la reproduction
annuelle de ces biens.

19
 la notion d' « Ordre naturel »
connu des hommes par «
l'évidence»;
 Ces lois légitiment tout d'abord
Dans leurs écrits, un
certain nombre de
la propriété privée, en
thèmes-clés reviennent particulier celle de la terre;
constamment.  La liberté du commerce et de
l'industrie est nécessaire.
 La réforme de la fiscalité afin de
sauvegarder la monarchie.

Pour Quesnay, le processus économique


est dans son ensemble, un processus de
production et de reproduction, d’une
période à l’autre. 20
 La pensée Physiocrate s’est développée sur une
courte période de 1756-1776.
 Uniquement dans l’espace Français;
 C’est une véritable école.

21
La Richesse chez les physiocrate
 la problématique de la richesse de la nation est primordiale;
 La richesse ce sont les biens matériaux
 l’argent n’est qu’un intermédiaire des échanges
 Les Richesse pour une Nation:
 Renouvelables
 Vendables et échangeables
 Nécessaire à la satisfaction des besoins de l’homme.

 La terre est la seule source de richesse


 Par son travail l’homme ne fait que solliciter la générosité de la
terre
 L’industrie ne fait que transformer la générosité de la terre
 Le commerce transmet aussi la richesse de la terre
22
constitue un premier
«modèle»
macroéconomique simplifié,
abstrait, de production et de
circulation de la richesse.

La richesse chez les


Physiocrates est constituée
par les biens matériels qui
sont échangeables.

23
Comment augmenter la
richesse

 Les Avances Foncières: le 1 er Investissement des


propriétaires de la terre en vue d’aménager la terre ;
 Les Avances Primitives: Ce sont les dépenses d’exploitation
c’est un capital fixe.
 Les Avances Annuelle: Les dépenses courantes des fermiers,
travailleurs, animaux et de la terre, capital Circulant.
 Les Avances: constituent les moyens d’accroitre la richesse
ainsi que les conditions de la production de la richesse.

24
Ainsi

En dépit du développement du mode


de production capitaliste, l’agriculture
avec sa forme traditionnelle
d’exploitation, était encore le centre
productif le plus essentiel.

25
Il conçoit la nation réduite à trois grandes classes
définies selon leur fonction économique à savoir :

La classe La classe des La classe


propriétaires
productive stérile
de la terre
grossièrement
la classe du équivalente à la
la classe des souverain. C’est la bourgeoisie et
entrepreneurs classe qui formée de tous les
- fonciers : elle s’approprie citoyens occupés à
produit l’out annuellement le d’autre services et
put annuel produit net sous la d’autres activités
total; forme d’une rente que ceux de
payée par la classe l’agriculture. Leur
productive ; travail n’ajoute rien
à la richesse 26
sociale.
L’école classique

Pour qu’on puisse comprendre l’apport des


classiques à la naissance de l’économie politique
en tant que science, on doit saisir le contexte
historique de cette pensée classique, du point
de vue des faits économiques, et du point de
vue de la pensée en général.

27
 Adam SMITH : fondateur de l’école classique 1723
– 1790
 Thomas Robert MALTHUS : Théorie de la
population 1766 – 1834
 David RICARDO : Théorie de la rente et des coûts
relatifs 1772 – 1823
 Jean-Baptiste SAY : La loi des débouchés 1767 –
1832 Jean STUART MILL : Le réformisme social
1806 – 1873…

28
Le contexte
historique

Il s’agit de la phase de
Les faits
économiques développement du
capitalisme industriel, avec
ses manifestations sur
l’agriculture.

29
L’objet de la nouvelle science se rapporte, pour eux au
processus économique

Les phénomènes relatifs à la production, à l’échange


et à la répartition du produit social.

l’étude du rôle il faut chercher la


du travail, de la source de la richesse
division du travail de la nation qu’il faut
et de son effet sur accroître, et chercher
la productivité du
D’où
aussi la source et la
travail, du rôle du mesure de la valeur à
capital et du rôle partir du travail.
de propriété
foncière.
30
En quoi consiste globalement la pensée
libérale?

L'individu est considéré comme un


être rationnel. Cet homme économique
exprime, la nature humaine dans son
aspect relatif à l’activité économique. Il se
caractérise par la recherche de son intérêt
personnel pour la réalisation du maximum
de jouissance avec le minimum de peine.

ce sont les lois du marché (loi de


l'offre et de la demande) qui
doivent conduire à un équilibre
macroéconomique général dans le
cadre d'une concurrence pure et
parfaite.
31
la «main invisible» du marché
aboutit à la meilleure efficacité
économique

Il faut maintenir l’Etat hors


de la vie économique
Etat gendarme

L’offre détermine la demande

32
Adam
Smith

 Adam Smith glorifie les lois du marché et vante les mérites du


capitalisme autorégulé par la concurrence.
 Il utilise la méthode inductive : parvenir à des vérités simples par la
généralisation qui amène à la synthèse, s’adresser ensuite aux
événement réels de l’histoire, et les confronter aux idées dégagées,
pour en tirer la preuve directe ou indirecte.
 la source de la richesse de la nation et dans le domaine de la
production;
 La « main invisible » du marché suppose que la recherche par
chacun de son intérêt individuel permettra d'atteindre l'intérêt
général;
 Le «laisser-faire, laissez-passer». La liberté d'entreprendre et la
propriété privée des moyens de production sont à même d'assurer la
meilleure efficacité économique. 33
Adam Smith

 La « main invisible »: phénomène social, l’intérêt individuel qui


conduit a l’intérêt général, à côté d’une offre et d’une demande qui
vont s’égaliser sur le marché, donc la recherche par chacun de son
intérêt individuel permettra d'atteindre l'intérêt général;

 la source de la richesse: tout travail productif de bien matériel est


source de richesse d’où la division du travail;

 la Valeur: la Valeur d’Usage (l’utilité)et la Valeur d’échange


(capacite d’être échanger avec un autre pdt) cela dépend aussi d’un
prix Réel et d’un pris Naturel;

 Le «Commerce Extérieur»: permet d’échanger avec des avantages


absolues. 34
David
Ricardo

Il pense que «si à court terme le


capitalisme est efficace, à plus long
terme nous sommes menacés par l'état
stationnaire».

correspond à une
situation future dans
l'état stationnaire
laquelle la production,
donc la croissance
n'augmente plus.
35
les moyens de production se
concentrent de plus en plus car
seule la réalisation d’importantes
économies d’échelle permet un
abaissement significatif des
coûts de production. La
production capitaliste conduit
donc inévitablement à la
concentration des richesses.
La valeur d’un produit dépend de
la rareté de ce produit.

36
D.Ricardo/ A.SMITH
1. La valeur d’un produit: en plus de l’obligation d’une valeur
d’utilité qui dépend de la rareté de ce produit aussi ( Objet
d’Art), Aussi la quantité de travail dans ce produit d’où il
distingue entre

 Quantité de travail Direct : (Travail de l’ouvrier)


 Quantité de travail Indirect: (Outils et Bien d’équipement,
Locaux…)
Pour lui il y a:
 Prix Naturel: Coût des Facteurs de production
 Prix courant: dépend de l’offre et de la demande, les deux tendent
a l'égalité.
2. La Théorie de la Répartition : Il s’agit d’une reprise de
celle de A.S il distingue 3 groupes d’Intérêts:

37
D.RICARDO/ A.SMITH
3. La Théorie de la Répartition : Il s’agit d’une reprise de celle
de A.S il distingue 3 groupes d’Intérêts:

1.Les propriétaires fonciers: perçoivent une rente définie comme


étant la différence entre le prix des produits agricoles et le coût de
production de ces produits ; c’est un prélèvement effectué par les
propriétaires fonciers sur le revenu du travail.. (et donc plus la terre
est fertile plus il y a de grandes rentes) Rente Différentielle.
2. Les travailleurs qui perçoivent un salaire:
3. Les entrepreneurs qui perçoivent un profit: ce dernier est un
résidu il est égal au revenu du travail – salaire – rente foncière
l’entrepreneur a donc intérêt de comprimer le salaire et la rente
foncière. Antagonique entre Salaire et Profit.

38
D.RICARDO/ A.SMITH
Antagonique entre Salaire et Profit.

4. La Théorie de Commerce Extérieur chez D.RICARDO:


• C’est une solution pour l’Antagonisme entre salaire et Profit;
• A la différence d’A.SMITH, qui se base sur les Avantages
Comparatifs des coûts des produits, D.RICARDO il faut aller au
delà de l’échelle des prix et il faut comparer les prix de tous les
biens.

39
La pensée "néo classique" : l'échange

On emploie le terme néo classique pour


désigner une pensée qui reprend certains termes
de la pensée classique, mais en retire tout ce qui
sort de l'analyse économique. Un certain nombre
de variables exogènes seront donc retirées,
notamment les préjugés agronomique ou
démographique.

Les néoclassiques sont les héritiers critiques des


classiques.
Elle englobe la pensée classique en ayant une
vision plus large de l'échange
40
La pensée "néo classique« / Classique

Point Commun avec les classiques


 Confiance au marches, libres concurrence pure et parfaite.
Divergences
≠ Pour les néoclassique la valeur d’un bien n’est pas le travail,
mais son utilité par rapport a celui qui le demande.
≠ La société n’est compose que d’individus, a la différence des
Classiques la société est divisée en classe.

Les classiques adoptent l’analyse Macro


Les Néoclassiques adoptent l’analyse Micro
41
On peut déceler une unité thématique à partir de
l'équilibre et du marché; on sera surpris de la
diversité de cette pensée, ne serait ce que dans sa
naissance, trois écoles :

École de École de
Cambridge Lausanne (école
(école anglaise) française)
Jevons. Walras et Pareto.
Jusqu’à Marshall École de Vienne Et l’Equilibre
Equilibre (école Général
Partiel autrichienne)
Menger.
42
La lignée franco- italienne :
Le courant de pensée Walrasien

Dans un cadre de concurrence pure et parfaite,


Walras étudie l'équilibre entre quantité d’offre et
quantité de demande et les rapports d'échange.
Il n'étudie pas la valeur d'usage, mais la valeur
comme combinaison de l'utilité et de la rareté qui
sera " l'utilité du dernier besoin satisfait", les
besoins sont décroissant en fonction des
quantités.

43
L'équilibre général

Cadre du raisonnement
 la concurrence pure et parfaite, impliquant que le profit
soit nul.
 une économie statique: l'équilibre général est un équilibre
simultané sur tous les marchés interdépendants.
 le principe de dichotomie: une économie " réelle", où une
marchandise sera choisie comme numéraire.
 La centralisation des échanges analogue à la Bourse: un
processus de tâtonnement avec un crieur tel qu'il n'existe
pas d'échange effectif en dehors de l'équilibre.
 un gigantesque système de troc : tous les biens sont
liquides et immédiatement échangeables.
 Deux postulats : le postulat de nomenclature (la liste des
biens est donnée) et celui du numéraire (un bien est choisi
pour nommer la valeur des autres biens). 44
Objectifs
 On recherche les quantités échangées et les
prix d'équilibre tel que les individus
obtiennent le maximum de satisfaction.
 L'équilibre sur chaque marché est double
pour ce prix d'équilibre:
Quantité échangée = quantité demandée
Quantité échangée= quantité offerte
 Les prix chez Walras sont des véhicules
d'information.
 Loi de Walras : si n- 1 marchés sont équilibrés,
le énième l'est également.

45
Vilfredo Pareto continuateur
de Walras?
Le modèle d'équilibre
Pour Pareto, l'étude de
l'économie devient de général, auquel il
cette manière similaire à parvient, est exprimé à
l'étude de la conduite l'aide d'un système
logique dont l'objet est d'équations simultanées,
l'"ophélimité", En d'autres dont certaines se réfèrent
termes, il s'agit de l'étude à la contrainte budgétaire
d'une "quantité" de l'individu liant le
entièrement subjective. revenu et les dépenses et
De fait, il doit s'appuyer
d'autres à l'activité des
sur l'existence d'un homo
economicus. entreprises qui créent des
produits et du capital. 46
Aperçu de la pensée néo-classique
anglaise:
de Jevons à Marshall.

Cette pensée s'inscrit dans le cadre


d'une économie anglaise très
ricardienne.

47
William Stanley
Jevons (1835- 1882)
Sa théorie de la valeur
repose sur le degré final
d'utilité.

«Le coefficient d'utilité est donc quelque


fonction généralement décroissante de
la quantité totale de l'objet consommé.
C'est ici la loi la plus importante de toute
la théorie. »

48
" Le travail détermine l'offre et l'offre
détermine le degré d'utilité qui gouverne
la valeur ou le rapport d'échange".

Le travail ne saurait donc


être assimilé à la valeur, il
détermine la valeur à
travers l'offre et le degré
final d'utilité.

49
LA LOI DES RENDEMENTS DECROISSANTS
Nombre de Production Totale Production Produit moyen
travailleurs L Y Marginale Y/L

1 50 50 50

2 110 60 55

3 135 25 45

4 150 15 37,5

5 150 0 30

6 132 -18 22

Pr LECHHEB H 30/12/2021 11:33 50


La théorie de la
répartition de Jevons

Il fournit cette théorie en précisant le "taux


final de rendement du capital" qui deviendra
la "productivité marginale du capital". Plus
précisément, la quantité de travail employée
par une entreprise est déterminée par
l'égalité du produit marginal du capital au
taux de l'intérêt.

51
Alfred Marshall
(1842- 1924)

Il apporte des contributions décisives


à la théorie de la firme et une théorie
synthétique de l'équilibre partiel.
Il développe encore la dimension
temporelle de l'analyse néo-
classique, branche qui deviendra
dominante par rapport à l'analyse
des choix.

52
Marshall
distingue:

• La période ultra- courte dite période du marché :


le montant de l'offre est fixe.
• La "courte période", les quantités de production
peuvent varier, mais la capacité de production
est fixe.
• La "longue période", la capacité de production
peut varier, mais le montant des ressources
disponibles pour la branche est fixe, ainsi que
l'état des techniques.
• La très longue période: les techniques varient et
avec elles, la capacité de production.
53
Les pensées économiques socio-
historiques

Existe-t-il une alternative aux systèmes


classiques de la production et néo classiques
de l’échange ?

L'alternative la plus citée


est de recourir à la
sociologie et à l'histoire.

54
Les auteurs les plus cités au titre de
cette pensée sont Karl Marx (1818-
1883), l'école historique allemande
et les auteurs institutionnalistes
auxquels on adjoint quelquefois
Schumpeter.

55
De façon générale, la démarche socio-
historique fait intervenir l'hétérogénéité et le
mouvement dans une dialectique des
contraires.
L'hétérogénéité consiste par exemple
à poser un système social total fait de sous-
systèmes (économiques, domestiques,
religieux, etc.), relativement autonomes et
pouvant être en contradiction.

Le mouvement vient des


contradictions entre ces instances, Le mouvement
par exemple de l'opposition entre
le politique et l'économique.
A un autre niveau, ces instances
sont composées de structures
hiérarchisées et complémentaires
(la relation capitalistes /salariés par
ex.). 56
Les apports de la pensée de K.MARX:

• La critique de la pensée économique classique:


≠ Selon le principe de l’échange capitaliste:
M –A – M; selon Marx A – M – A: pour les classique: l’argent est
un simple intermédiaire qui permet à la production de s’écouler
d’un bord à l’autre du marché.
≠ Pour Karl Marx: il renverse totalement la logique, d’après lui
le but essentiel du capitaliste est d’amasser de l’argent; pour
s’approprie une partie du travail du salarié qu’il emploi sous forme
de plus value, c’est l’exploitation.

• L’élaboration d’une théorie de la plus value.


• L’explication matérialiste des contradictions du MPC
57
Les apports de la pensée de K.MARX:

• L’élaboration d’une théorie de la plus value:

V = C + V + PL
Valeur= Capital Constant + Capital Variable + Plus Value

• Plus Value: s’explique par une exploitation de la force de travail


Taux de PL=PL/V

58
La démarche socio- historique apporte des
compléments précieux à la théorie
économiques, mais pose des problèmes :

Elle relativise les lois économiques dans le temps et dans


l'espace, en «important » des notions issues d’autres disciplines;
Elle ne peut traiter d’un certain nombre de problèmes
analytiques par exemple d’«existence» de la valeur, qui nécessite
un cadre statique;
Elle pose alors le problème de la «transformation » des données
socio historiques en variables économiques (par exemple des
valeurs en prix);
Elle ne peut prétendre à l’objectivité historique;
La référence à l’histoire n’est pas neutre, elle peut être raciste;
Elle risque de devenir une philosophie de l’histoire avec des
itinéraires obligatoires.
59
La méthode historique marxienne

Dans sa conception il faut partir


de " la société bourgeoise”,
l'organisation historique de la
méthode production la plus développé qui
d'investigation soit". Les catégories qui
permettent de comprendre sa
historique: structure et ses rapports de
production, permettent de
comprendre "tous" les types de
société disparus.”

60
La méthode historique marxienne

Chaque Société doit passer par


les stades: : « Le communisme
primitif »
« l’esclavagisme », « le
modes de féodalisme »,
production : « le capitalisme », « le
socialisme » et
« le communisme » ; ce dernier
mode est une société sans classes
sociales ni Etat”

61
Marx, les lois de fonctionnement du capitalisme sont au
nombre de quatre
1. La loi de l’accumulation: La force de travail qui permet de
produire n’est pas rémunérée à son juste prix;

2. La loi de concentration : En augmentant leur capital, certaines


entreprises les plus grandes vont absorber les petites entreprises;

3. La loi de paupérisation : les petits producteurs, éliminés par la


concurrence deviennent des salariés, c’est l’armée de réserve,
composée de salariés sous-employés;

4. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit : Les


contradictions internes du système capitaliste (paupérisation de la
classe ouvrière, baisse tendancielle du taux de profit et crise de
surproduction) . 62
Les principales composantes de
sa pensée économique

La pensée économique de Marx relativise les


catégories économiques par des déterminants socio-
historiques. Il s'agit notamment de justifier l’existence
du "capitalisme de la grande industrie" par sa forme
d'exploitation spécifique: le salariat associé à la plus-
value. Ainsi les catégories et les lois économiques sont
soumises à des principes socio- historiques préalables.

63
Les principaux concepts du Livre I sont:

 Le capitalisme est une "immense accumulation de marchandises".


 La force de travail comme marchandise. Ce n'est pas donc l'homme qui
est exploité, mais la force de travail. L'exploitation est un rapport
matériel.
 Le produit du travail est supérieur au "minimum vital", nécessaire à la
reproduction de la force de travail.
 La plus value absolue revient à augmenter le produit du travail ; la plus
value relative consiste à dévaloriser le minimum vital.
 La composition organique du capital analyse la part des "avances " en
travail (capital variable, V) et en capital (capital constant, C). On en
déduira des lois structurelles (augmentation de C/V et disparition de la
race ouvrière) sous hypothèse de comportement de maximisation du
profit par les capitalistes.
 D'où vient le capitalisme ? ... de la "séparation "du travailleur de ses
moyens de production et de sa dépendance vis à vis du marché au cours
du processus "d'accumulation primitive".
 Le capitalisme est donc historiquement une double négation (de son
environnement et de sa propre structure par élimination de la
concurrence). 64
Le cadre général keynésien

• les comportements des agents économiques pris


isolément sont incompatibles avec l'intérêt général;
• la demande effective (c'est-à-dire le niveau de
consommation et le niveau d'investissement) détermine
le niveau de production donc le niveau de l'emploi;
• l'importance du rôle de l‘Etat dans l'économie. Keynes ne
croit pas à l'autorégulation de l'économie par les
mécanismes naturels des lois du marché. L'Etat doit donc
intervenir en tant qu'agent régulateur car le capitalisme
livré à lui-même ne peut que conduire à des crises
chroniques. ;
• Keynes conteste totalement les fondements de l'analyse
classique libérale.

65
Les moyens de la relance et les mécanismes
mis en évidence par Keynes

Pour Keynes, un excès d'épargne peut entraîner la crise.


Seul l‘Etat est en mesure de stimuler la demande lorsque
celle-ci est insuffisante.
Keynes préconise donc des mesures de relance:
 de redonner confiance aux consommateurs;
 de mettre en œuvre des moyens de répartition des richesses
permettant aux agents économiques qui ont la propension
moyenne à consommer la plus élevée (c'est-à-dire les
catégories sociales les plus «défavorisées») de dépenser pour
mieux relancer la machine économique;
 de baisser les taux d'intérêts pour stimuler le crédit à la
consommation et aux investissements;
 d'engager une politique de grands travaux publics qui
provoqueront un effet multiplicateur de revenus et
accélérateur d'investissements. 66
A - Le multiplicateur de revenus

• l'injection de revenus au départ provoquera


des vagues successives de revenus et de
dépenses;

• L'efficacité d'une relance de la consommation


dépend donc de l'importance de la propension
marginale à consommer des agents
économiques (c'est-à-dire leur tendance à
consommer un supplément de revenus).

67
A - Le multiplicateur de revenus

l'Etat engage 1 000 de dépenses publiques pour construire une


route; avec une proportion marginale a consommer est de ¾ ou
0,75:
1000*0,75=750
750*0,75=562,5 Consommation en biens de consommation…..
Donc une augmentation de depense de 1000 provoque une
consommation de : 750+562+…. Jusqu’à 0
L'efficacité d'une relance de la consommation dépend donc de
l'importance de la propension marginale à consommer .

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B- L'accélérateur d'investissements

Le mécanisme de l'accélérateur implique


qu'une variation de la demande de biens
de consommation entraîne une variation
beaucoup plus importante de la demande
de biens d'investissements.

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B- L'accélérateur d'investissements
Une variation de la demande de biens de consommation entraîne une
variation de la demande de biens d'investissements.
Exp: (t), le montant de la production (P) soit de 100 et que le stock de
machines, d'équipements, donc le stock de capital (K) soit de 400, le
coefficient de capital K/P sera de 400/100 = 4.
Cela signifie que toute variation supplémentaire de la consommation
devra être multipliée par 4 en investissement nouveau.
Si la demande augmente de 10, la production devra être de 110 -- pour
maintenir un coefficient de capital de 4 l'entreprise devra investir 40 en
équipements nouveaux (440 / 110 = 4).
donc le jeu du multiplicateur et de l'accélérateur doit stimuler la
croissance
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II - Les limites au modèle Keynésien

• la théorie keynésienne raisonne en économie


fermée;
• la consommation dépend de facteurs
économiques et psychosociologiques ;
• si le revenu augmente, la propension à
épargner augmente également;
• Le paradoxe consommation – épargne.

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