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Années 60 à aujourd’hui
L’analyse monétariste s’est développée à la fin des années 1960, en opposition au keynésianisme. Les
monétaristes condamnent les politiques « laxistes » de l’État en matière monétaire et budgétaire. Elles
n’ont à long terme aucun effet sur l’activité économique mais sont source d’inflation qui est un
phénomène strictement monétaire. Les monétaristes, en particulier l’économiste américain Milton
Friedman, préconisent une progression annuelle de la masse monétaire calquée sur la croissance.
Le volume de la monnaie en circulation (la « masse monétaire ») doit être suffisant pour financer les
transactions correspondant à l’activité économique d’un pays. Pas plus pas moins.
En France, Jacques Rueff (1896-1978), économiste et haut fonctionnaire, reprendra l’idée selon
laquelle « La monnaie est le carburant qui alimente toujours l’inflation ». Qualifié de « monétariste
métalliste », il estimait que le meilleur moyen de maîtriser la masse monétaire était de revenir à
l’étalon-or (la valeur des monnaies est évaluée en fonction de sa valeur en or. Le métal jaune est alors
l’« équivalent général ») abandonné en 1944.
L’école Keynésienne
Keynésianistes, années 30, puis années 50-70
L’intervention de la puissance publique dans l’économie a été décisive à maintes reprises. En France,
depuis Colbert, l’État a joué à plusieurs périodes un rôle moteur important dans l’économie. C’est
pourtant un anglais, l’économiste John Maynard Keynes qui a théorisé l’interventionnisme public
dans l’économie au lendemain de la crise de 1929.
Pendant les Trente Glorieuses, la politique économique française menée par l’État était assez dirigiste,
avec notamment, le soutien public à des secteurs jugés stratégiques (aéronautique, informatique,
téléphonie…) pour le pays. Depuis, le débat entre les partisans d’une implication minimum de l’État
dans l’économie et les interventionnistes qui estiment qu’il doit fixer le cap du développement
économique en intervenant si nécessaire est permanent.
Mais au-delà de la théorie, le pragmatisme s’impose quand c’est vraiment nécessaire. A l’exemple des
États-Unis, où le Président, quelle que soit sa couleur politique, n’a jamais hésité à mettre en œuvre
des mesures très keynésiennes pour relancer, notamment, le pouvoir d’achat. Seule l’efficacité compte
alors. Mais en Europe, la législation communautaire encadre très précisément le champ d’intervention
de l’État, ce qui limite sa marge de manœuvre.
L’école Keynésienne
Keynésianistes, années 30, puis années 50-70
L’intervention de la puissance publique dans l’économie a été décisive à maintes reprises. En France,
depuis Colbert, l’État a joué à plusieurs périodes un rôle moteur important dans l’économie. C’est
pourtant un anglais, l’économiste John Maynard Keynes qui a théorisé l’interventionnisme public
dans l’économie au lendemain de la crise de 1929.
Pendant les Trente Glorieuses, la politique économique française menée par l’État était assez dirigiste,
avec notamment, le soutien public à des secteurs jugés stratégiques (aéronautique, informatique,
téléphonie…) pour le pays. Depuis, le débat entre les partisans d’une implication minimum de l’État
dans l’économie et les interventionnistes qui estiment qu’il doit fixer le cap du développement
économique en intervenant si nécessaire est permanent.
Mais au-delà de la théorie, le pragmatisme s’impose quand c’est vraiment nécessaire. A l’exemple des
États-Unis, où le Président, quelle que soit sa couleur politique, n’a jamais hésité à mettre en œuvre
des mesures très keynésiennes pour relancer, notamment, le pouvoir d’achat. Seule l’efficacité compte
alors. Mais en Europe, la législation communautaire encadre très précisément le champ d’intervention
de l’État, ce qui limite sa marge de manœuvre.