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Introduction
Chapitre préliminaire
économique
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Partie II :
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Partie 2: Les principaux courants de la
pensée économique
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Objectif général
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Objectifs spécifiques
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La pensée économique : l'ensemble
de la recherche en Économie repose
sur les réflexions de quelques grands
économistes dont chacun appartient,
à l'époque où il a vécu, à une école de
pensée ou courant de pensée.
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• La pensée économique n’apparaît véritablement
qu’au 18ème siècle et elle est marquée par 3 grandes
mutations :
• en 1776, avec l’ouvrage d’Adam Smith sur la nature
et les causes de la richesse des nations.
• un siècle plus tard avec les travaux de Karl Marx,
vers 1867
• dans les années 30, avec Keynes
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Les grands courants de la pensée
économique
• Mercantilistes
• Physiocrates
• Classiques
• Marginalistes et néo-classiques
• Marx
• Keynes
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I – La pensée Mercantiliste
(vers 16 siècle)
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La pensée Mercantiliste ou les pré-
classiques (vers le 16 siècle)
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Le Mercantilisme
Problématique : la première « école » économique ?
- Définition 3 (Pierre Deyon) : une doctrine qui « repose sur cette idée
que l’intervention de l’Etat doit assurer l’équilibre indispensable de la
balance commerciale ».
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Un peu d’histoire
histoire économique des échanges commerciaux
• Alors que l'époque connait les grandes découvertes (Colomb), les échanges
s’accentuent entre les pays, et contribuent à créer les premiers Etats modernes. Ces
Etats cherchent à accroître leur pouvoir en faisant venir d'importantes quantités de
métaux précieux comme l’or et l’argent ; on pense alors que la puissance d'un pays est
fonction de ces stocks.
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Un peu d’histoire
histoire économique des échanges commerciaux
Pour accroître le stock de métal précieux, il faut que les exportations soient
supérieures aux importations, ainsi il convient de contrôler l’ensemble de la
balance commerciale, et les arrivées massives de métaux précieux en
provenance du Nouveau Monde ne font que renforcer cette conviction.
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Un peu d’histoire
histoire économique des échanges commerciaux
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Les principaux auteurs qui ont développé la doctrine
mercantiliste
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L’ère mercantiliste (XVIe S.)
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L’ère mercantiliste (XVIe S.)
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Les principales idées des mercantilistes
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La pensée économique mercantiliste
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La pensée économique mercantiliste
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La pensée économique mercantiliste
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Enchaînement causal
afflux de métaux
réduction du taux inciter à
précieux
de l'intérêt l’investissement
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II- Les physiocrates
XVIIIe siècle
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Les physiocrates
La vague d’économistes qui suivent les
mercantilistes est de tendance libérale.
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Les physiocrates: Quesnay
François Quesnay (1694-1774): né à Méré
(France), médecin
• Fondateur de la première école d’économie
à part entière: les physiocrates.
• Lance l’idée d’une science qui aurait pour
objet l’étude précise, rigoureuse et
mathématique des lois naturelles de
l’économie.
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Les physiocrates: Quesnay
Tableau économique: décrit le
fonctionnement de l’économie: Comment
l’argent et les marchandises doivent circuler
entre les grandes classes sociales pour
assurer la reproduction et la croissance de
l’économie (circulation analogue au sang dans
le corps humain).
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Les physiocrates: Quesnay
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Trois classes sociales
(1) la classe productive: tous ceux qui travaillent la terre
(agriculteurs);
(2) la classe des propriétaires (l’aristocratie, l’appareil
d’État et le clergé)
(3) la classe stérile: les artisans, les manufacturiers et
les marchands.
=> Seule l’agriculture engendre un produit net. La
première classe travaille la terre et verse à la seconde
une rente, contrepartie monétaire du produit net. La
troisième transforme les produits.
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L’école physiocratique inscrive leurs idées sur deux plans
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III- L’École classique
(les économistes classiques)
milieu de XVIIIe siècle
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L’école classique
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L’école classique
Les classiques
♦ qui sont-ils?
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Principes
• Les individus et les entrepreneurs ont
des comportements rationnels en
matière de consommation et de
production
• La « main invisible »
• « laisser faire, laisser passer »
• Le marché régulateur de l’économie
• Le rôle neutre de la monnaie
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C’est en Angleterre, au XVIII ème siècle,
qu’un nouveau courant de pensée connu
sous le nom des classiques a vu le jour.
Elle se préoccupait essentiellement des
fondements moraux de l’action humaine :
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Dans son ouvrage : « Recherche sur la nature et les causes
de la richesse des nations », Adam SMITH montre que
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La spécialisation et la division du travail
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Quatre points fondamentaux caractérisent ce
courant de pensée
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Théorie de la main invisible
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Prenons l'exemple d'un boulanger. Il
produira un pain de qualité. Non pas pour
plaire simplement à ses clients, mais
surtout pour vendre davantage. En
cherchant à vendre plus, le boulanger
proposera un produit de meilleure qualité
ou encore un prix plus faible. Ainsi,
l'intérêt personnel du boulanger, à savoir
gagner plus d'argent, va favoriser la
collectivité.
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Théorie de la main invisible
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La théorie de la valeur chez les
classiques
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La valeur est une question primordiale
au XVIIIeme et au XIX siècle, qui divise
les économistes.
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La théorie de la valeur
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La théorie de la valeur
La valeur d’usage de quelque
chose est son utilité, le besoin qui
est ressenti pour lui (ainsi on
achète une paire de chaussures
pour se chausser) ;
Deux notions
de valeur
la valeur d’échange est son prix
(on peut aussi acheter une paire
de chaussures pour la revendre).
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Cette théorie, développée principalement par Smith et
Ricardo, permet de définir la valeur d’un bien en partant
du paradoxe de l’eau et du diamant. Ces deux auteurs
distinguent la valeur d’échange de la valeur d’usage. La
chose la plus utile a une faible valeur d’échange et la
chose la moins utile a une valeur d’échange élevée.
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La valeur d'un bien résulte du coût des facteurs de
production nécessaire à sa fabrication,
essentiellement le travail. La valeur est donc basée
sur un critère objectif, c'est-à-dire sur une valeur
d'échange.
La valeur d'échange est égale à la quantité de travail
que cette marchandise peut acheter ou commander ;
c'est la valeur travail commandée.
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IV- L’École néo-classique
(les économistes néo-classiques)
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L’école néo-classique
Les néoclassiques
♦ qui sont-ils?
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Léon WALRAS (1834-1910)
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♦ Leurs théories
- Retour à la valeur utilité
- Un raisonnement « à la marge » : (utilité marginale,
coût marginal) débouchant sur une théorie de la
demande : l’utilité marginale décroissante
- L’équilibre général de Walras et l’optimum de Pareto
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La théorie de la valeur chez les
néoclassiques
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La valeur utilité
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Ce qui fait la valeur d’une marchandise, c’est
la capacité qu’elle a à satisfaire un besoin :
plus ce besoin est fort , plus le prix est élevé.
Ce qui fait la valeur d’un bien c’est donc son
utilité aux yeux du consommateur, et non
l’effort de production que ce bien a nécessité.
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La valeur utilité
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Le principe hédoniste
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Le principe hédoniste
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Le principe hédoniste
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Le principe de la rationalité ou le postulat de
rationalité
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Les traits essentiels de la pensée libérale
néoclassique
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La pensée Marxiste et Keynesienne
Le courant Marxiste
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V- Le courant Marxiste
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Contexte
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Contexte
Karl Marx, né à Trèves (Rhénanie), philosophe
Analyse et critique le mode de production
capitaliste
• Marx a vécu une période caractérisée par:
Le développement industriel anglais,
La seconde révolution industrielle vers
1830, qui s’étend à toute l’Europe occidentale
a constitué une étape décisive dans l’évolution
du capitalisme.
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Au cours de cette même période,
Sur le plan économique: l’économie mondiale connaît
une série de crises, celles de 1837 et de 1839 qui
surviennent à la fois dans les secteurs agricoles et
industriels.
Sur le plan social: les conditions des ouvriers dans le
secteur industriel se détériorent. L’extension du
salariat a renforcé les antagonismes de classes et les
déplace de l’opposition traditionnelle entre
propriétaires terriens et capitalistes vers l’opposition
entre prolétariat et capitalistes.
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La pensée de Marx
• L’idée principale de Marx est que le
capitalisme est fondamentalement instable. Il
a dit que nous irions de crise en crise et que la
société devient de plus en plus inégalitaire.
• Pour Marx, le monde est divisé en deux
classes : les patrons et les travailleurs.
• Il pense que ces deux catégories seront
toujours en désaccord et que cette lutte est
synonyme de crise.
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La pensée de Marx
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Les traits essentiels de la pensée marxiste
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La théorie de la plus-value
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La théorie de la plus-value
La notion de plus-value est née dans la
théorie marxiste et désigne, dans cette théorie, la
différence entre la valeur de la production des
travailleurs et leur salaire.
Il va alors exister une différence entre la valeur de la
production réalisée par les travailleurs et le coût de
production des travailleurs (c'est-à-dire le salaire) :
cette différence constitue la plus-value, fruit du travail
du salarié, et que le capitaliste s'approprie.
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La théorie de la plus-value
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Prenons l'exemple : Si le nombre d’heures
effectué par l’ouvrier est de 8 heures par
jour, ce dernier a crée une valeur nouvelle
de 8 heures et que 5 heures suffisent pour
produire les biens nécessaires à la
reproduction de sa force de travail, alors
la différence de 3 heures constitue la
plus-value approprié par le capitaliste.
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Théorie de la plus-value
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Le capitaliste cherche à accaparer un
surtravail maximum, ne restituant au salarié
que le minimum vital (les moyens strictement
nécessaires à la reproduction de la force de
travail)
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Pour maximiser son profit ou sa plus-value, le
capitaliste peut :
allonger la durée de la journée de travail : la plus-
value absolue.
diminuer la valeur de la force de travail, grâce à une
augmentation de la productivité du travail par le biais
notamment du recours au progrès technique : la plus
value relative.
vendre provisoirement les marchandises à un prix
supérieur à leur valeur : la plus-value extra.
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Marx a théorisé la lutte des classes
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• Dans ce système, l’exploitation de la force de travail
par le capital caractérise les rapports de production,
qui sont des rapports d’exploitation.
• La société est alors divisée en deux classes
antagonistes ayant des intérêts contradictoires :
La classe de ceux qui possèdent les moyens de
production, les capitalistes.
La classe de ceux qui ne possèdent qu’une seule
marchandise, leur force de travail, qui serait vendue
aux capitalistes ; ce sont les salariés ou le prolétariat
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VI- La théorie de l’intervention de
l’Etat: Keynes
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La révolution keynésienne
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John Maynard Keynes
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John Maynard Keynes
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John Maynard Keynes
Dans son ouvrage, « Théorie générale de l’emploi, de
l’intérêt et de la monnaie » (1936), rédigé au moment
où l’Europe traversait la crise économique des années
1930, KEYNES prend le contre-pied des analyses
classiques et néoclassiques. Il abandonne d’abord
leur approche microéconomique, au profit d’une
analyse macroéconomique fondée sur l’étude
d’enchaînements causales entres variables globales
observées au niveau national.
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Pour Keynes:
• La demande est le moteur de la production,
de l’emploi et du revenu
• Pas de garantie qu’en économie de marché,
la demande effective soit suffisante pour
garantir le plein-emploi
• Deux composantes de la demande: demande
de consommation et demande
d’investissement
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L’analyse macroéconomique
Selon KEYNES, l’agrégation des
comportements microéconomiques intéressés
contrevient à l’intérêt général. Le marché ne
peut servir de pont –de « bridge »- entre les
intérêts particuliers et l’intérêt général. Il
n’existe pas en soi de pont privé –c’est le «no
bridge »- entre la microéconomie et la
macroéconomie du fait de l’incapacité du
marché à concilier entre les intérêts
individuels et l’intérêt général.
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Il en résulte d’une part, que l’analyse doit être
macroéconomique, c’est-à-dire qu’elle doit se fonder
sur un point de vue qui envisage les interactions entre
grandeurs macroéconomiques quantifiées et, d’autre
part, que l’intervention de l’Etat s’avère nécessaire
pour concilier les intérêts particuliers
microéconomiques et l’intérêt général.
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La demande effective
La demande effective est la somme de la
consommation globale et de l’investissement global
anticipés par les entreprises. En fonction de la
demande effective De, les entrepreneurs s’engagent
dans la production des biens et services dont le
montant total Y est équivalent à De. Il en résulte que
la seule disponibilité en facteurs de production ne
garantit aucunement la production. Pour que celle-ci
soit engagée, il faut que les entrepreneurs anticipent
une demande suffisante.
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La loi psychologique de consommation
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L’intervention de l’Etat
S’il y a du chômage, si les entreprises
n’arrivent pas à écouler toute leur production,
ou si l’équilibre entre offre et demande globale
correspond à un niveau de production qui ne
permet pas de faire employer toute la main-
d’œuvre disponible. C’est à cause de
l’insuffisance de la demande globale. Il
convient donc de stimuler cette demande, et
pour cela KEYNES préconise l’intervention de
l’Etat.
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L’auteur anglais propose que l’Etat prenne un ensemble de
mesures relatives :
- à la monnaie en pratiquant une politique monétaire favorable à
la baisse des taux d’intérêts, laquelle baisse stimule
l’investissement mais aussi la consommation par l’intermédiaire
du crédit ;
- au budget en pratiquant une politique budgétaire fondée sur le
déficit dont l’effet stimule la dépense globale, ce qui permet une
augmentation de la production et donc du niveau d’emploi ;
- à la répartition du revenu en pratiquant une politique de
répartition des revenus favorable à une réduction des inégalités
de revenus pour des raisons fondamentalement économiques.
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Ses mesures keynésiennes ont donné d’assez bons
résultats jusque vers le milieu des années 1970. Mais
depuis, elles rencontrent des limites liées, entre
autres, à l’ouverture croissante des économies aux
échanges internationaux et aux exigences qui en
résultent du point de vue de la compétitivité des
entreprises (pour ces entreprises internationalisées, la
demande ne suffit pas en soi à favoriser la croissance
de la production, il faut également que les opérations
de production soient rentables : ce qui exige un
certain niveau de croissance de la productivité).
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Les traits essentiels de la pensée keynésienne
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Résumé
La réalité économique est envisagée ci-dessus selon
trois approches à la fois concurrentes et
complémentaires : le libéralisme, le keynésianisme et
le marxisme. Ces approches sont les résultats d’un
ensemble de réflexions d’auteurs, conditionnés par le
contexte historique, par l’état des connaissances et
par les principes ou croyances explicitement énoncés
par tel ou tel auteur. Ces courants théoriques restent
toujours actuels et font l’objet de plusieurs
approfondissements.
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Conclusion Générale
Au terme de ce cours d’introduction à l’économie politique, il convient de rappeler
très brièvement les grandes idées qui le structurent :
- L’économie politique est une science spécifique (partielle, historique, politique
et éclatée) et ce, compte tenu des particularités de son objet d‘étude (absence
d’autonomie, absence d’extériorité).
- La spécificité de l’objet de l’économie politique induit logiquement la coexistence
en son sein de plusieurs approches théoriques concurrentes et complémentaires
et induit inévitablement et ce, en fonction des croyances promues, des mesures
(conservatrices, réformatrices ou révolutionnaires) de politique économique.
- La pluralité des approches peut être considérée comme le signe des
controverses méthodologiques (méthodologie individualiste versus méthodologie
holiste, méthodologie théorique versus méthodologie pratique) dans une science
qui serait « molle ».
- Il n’existe à cet égard aucune raison pour que l’économie politique puisse faire
l’objet d’un discours scientifique unifié et aucune raison pour que l’idéologie
puisse être totalement neutralisée dans la mesure où elle conditionne et enrichie
les présupposés de toute recherche en économie politique.
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MERCI POUR VOTRE
AIMABLE ATTENTION
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