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Lorsque des modèles sont acceptés au sein d'un corps de spécialistes, on parle alors
d'un “paradigme économique”.
– d'hypothèses théoriques
– de lois
... qui sont adoptés/partages par une communauté scientifique pendant un certain
laps de temps.
TRANSITION :
L'économie est une science sociale, il est donc normal qu'il y ait plus d'opposition
théorique qu'en sciences-dures. Cela n'est de l'indétermination. En effet :
Tout autant de facteur que les oppositions théoriques peuvent être fortes, par
rapport à la physique ou autre. On se rapproche de la partie des sciences dures ou
l'on a le plus de difficultés a fournir des preuves (par exemple théorie sur la nature
des trous noirs ; risque entourant les centrales nucléaires, etc).
Pour autant, la pluralité théorique est plus faible en sciences-économiques que dans
certaines autres sciences sociales comme la sociologie. D'ou l'importance des
termes orthodoxie.
➔ Mais pour être plus précis, il existe aussi des réflexions économiques des
l'Antiquité, moyen age etc. Seulement, elles sont plus difficilement séparée
d'une philosophie politique et sociologique, morale générale (Platon,
Aristote). On fait souvent l'impasse (manque de temps) sur cette histoire la,
mais pourtant certaines (ou beaucoup) des intuitions de la science
économique actuelle peuvent être retrouvés la.
Expl: Platon et la division du travail “on produit toute chose en plus grand nombre,
mieux et plus facilement, lorsque chacun, selon ses aptitudes et dans le temps
convenable, se livre à un seul travail, étant dispensé de tous les autres'
Expl: Entre le 11e et début 14è, grande croissance en Europe notamment avec les
grandes cités telles que Gêne, Venise, Florence, Bruges, et le commerce européen.
Réflexion sur le prêt avec intérêt (moral ou non vs. Intérêt économique); Thomas
d'Aquin sur l'usure par exemple, qu'il considère injuste, sauf dans le cas de
l'immobilier.
Révolution classique: fin 18ème, 19ème. Marche et théorie de la valeur travail. Fondement
de la pensée économique libérale.
➢ Valeur objective : tout bien a une valeur indépendante de l'observateur, qui résulte
des conditions (coûts notamment) de sa production et peut-être déterminé par un
calcul economique. Le prix est alors la mesure directe de la valeur.
Les pre-classiques :
Précurseurs tels que Jean Bodin (theorie quantitative de la monnaie) ou William Petty
(reconnaît la valeur du travail).
Mais les principaux : Mercantilisme vs Physiocrates. Regroupent des auteurs qui ne forment
pas de groupe unifie et sont classes ensemble a posteriori.
Point commun entre ces deux groupes : sont a la recherche des sources de la richesse, ou
selon un terme contemporain des classiques, a la recherche des sources de la valeur.
Francois Quesnay (18eme siècle) - 1750’s, influence pendant le 18eme siecle. Par de
nombreux points, théorie qui anticipe les travaux d’Adam Smith. Distingue trois classes
dans la societe :
La terre est la source de la richesse, car elle produit plus de richesse qu'elle n'en consomme
(« don gratuit de la terre », il parle même de « valeur ajoutée »), valeur ajoutée qui peut
être redistribuée aux propriétaires sous forme de rente. D'un autre cote, la classe stérile ne
produit aucune valeur en transformant les biens agricoles (profit intégré aux coûts).
Les classiques :
C'est en général avec les classiques que l'on fait démarrer la science économique moderne,
18eme siecle.
Groupe hétéroclite : Il est très difficile de définir exactement l’école classique. Le mot est
apparu avec Marx, mais certains auteurs incluent Marx dans les classiques. Inclus une série
d’auteurs pas forcement coordonnes ni d'accord entre eux (voir assez fortement opposes
parfois) : Smith, D. Ricardo, Malthus, John Stuart Mill, Turgot, J.B Say….
➢ Le socle reste Adam Smith (père fondateur) Enquête sur la Nature et les causes de
la Richesse des Nations 1776.
– Theorie de la valeur : rôle du travail. Marx est parfois mis dans les classiques du fait
de sa conception de la valeur tres liee au travail, mais nous le traiterons ici comme
corps théorique séparé.
Theorie de la valeur-travail : Deux types d’échanges différents : valeur d'usage (utilite d'un
bien) et valeur d'echange. Valeur trouvée dans la valeur d’échange d'un bien (son prix).
Conception objective de la valeur. On leur trouve comme point commun l'importance qu'ils
donnent au travail comme source de la richesse dans une société.
➔ Smith : Identifie le travail comme la source de richesses des nations. La valeur d'un
bien est égale à la quantité de travail que cette marchandise peut acheter ou commander.
Valeur-travail-commandé
"Labour was the first price, the original purchase-money that was paid for all things. It was
not by gold or by silver, but by labour, that all the wealth of the world was originally purchased;
and its value, to those who possess it, and who want to exchange it for some new productions,
is precisely equal to the quantity of labour which it can enable them to purchase or command."
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Le travail est une composante du prix, et est aussi lie aux concepts de rentes et de profit.
➔ Ricardo : approfondi la reflection de Smith en proposant que la valeur d'un bien = quantite de
travail (directe et indirecte) necessaire a sa production. Il parle de valeur travail incorporee
D’autres apports :
• Rôle centrale de l’offre (loi des débouchés, loi de Say selon laquelle l'offre crée sa
propre demande. Tout produit fini crée des débouchés pour d’autres produits, au niveau
des fournisseurs et des distributeurs)
Precurseur : Leon Walras, Carl Menger, Stanley Jevons, et Marshall , Vilfredo Pareto,
Modele Arrow-Debreu
Définition de l’utilité marginale : variation de l’utilité procurée par la dernière unité de bien
consommée (ou par un bien supplementaire)
Les autres apports des neoclassiques : tentent de confirmer les conclusions liberales des
classiques :
- en donnant une valeur scientifique a la science economique (usage des
mathematiques et formalisation).
- Demontrent certaines des intuitions des classiques, dont la propriete auto-regulatrice du marche.
Théorie de l’équilibre partiel ( Marshall ) : détermination du prix d’un bien sur un marché
particulier. Atteint grace au mecanisme de prix, avec O=D « toutes choses égales par ailleurs » →
fournit le prix d’équilibre d’un bien sur un seul marché
Théorie de l’équilibre général ( Walras) : détermination du prix par l’étude simultanée de
tous les marchés (o=D sur l'ensemble des marches). Formalise par Arrow-Debreu, 1956.
Ils ont demontres les proprietes auto-regulatrice du marche (équilibre) : peu de place
pour l'Etat sauf CPI.
La revolution keynesienne
• Le marche n'est pas auto-regulateur, notamment parce que les prix ne sont pas
flexibles mais plutôt rigide sur le court terme, surtout a la baisse. Surtout important
pour le marche du travail.
• Le rôle de la demande : c'est la demande qui cree l'offre et non l'inverse. S'oppose
donc a la loi des debouches.
• Role des anticipations : c'est notamment la demande effective (demande anticipee
des entreprises) qui va determiner le niveau de la production et donc de l'emploi.
Limites de la theorie Keynesienne : la principale limite est que le modele keynesien reagit
en economie fermee. Par ailleurs, la crise des annees 70 et la stagflation ont demontre la
limite des politiques ecnomiques de relance (et du deficit car quand la croissance ne
revient pas, dette s’accumule). Enfin, c un raisonnement purement macro-economique,
manque de base micro, donc il est difficile de comprendre les relations proposees en
profondeurs et de proposer des corrections a la theorie initiale.
Depuis les annees 70-80, on retrouve des nouveaux-keynesiens (Mankiw, Stiglitz) : leur
principal objectif est de donner des bases micro-economiques a la theorie keynesienne, en
ameliorant les hypothese neoclassiques.
Marxisme
Mais Marx lui meme cherche a s'opposer, sur de nombreux points a ses predecesseurs. Et
l'utilisation politique de ses travaux (jusqu'à ajd) fait qu'on traite du marxisme a part.
Mais au niveau de sa theorie economique, son apport principal est celui de la plus-value et
theorie de la valeur travail. Constate que l'economie fonctionne sur des biens vendus plus
cher que les marchandises qui ont servie a sa production. S'interroge sur la valeur des
biens, et pense que la valeur des biens est dans la production et non dans l'echange
(conception objective de la valeur).
La valeur des biens vient du travail, qui apporte une plus-value. La plus value, c'est en
gros la différence entre la valeur créée et le salaire. Ou plus precis : c'est la difference
entre la quantite de valeur ajoutee par les travailleurs a une marchandise et la valeur de la
force de travail necessaire a sa production.
K=C+V
W = s +K ou W= S +c+V.
A partir de sa theorie, Karl Marx predit l'appauvrissement des travailleurs (par le progres
technique en particulier), la baisse des taux de profits (en cela proche de la rente
differentielle de Ricardo) en partie causee par une accumulation du capital.
Bibliographie :
marxistes
classiques
Théorie de la valeur
Néo-
classique
institutionalistes
keynésiens
Monétaristes Economie
(macro) industrielle,
Néo- Post-
économie
kéynésien (IS- kéynésiens
internationale
LM)
(micro)
Néo-
institutionalistes
Rupture théorie/empirique