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1. Invention et généalogie :
Dès lors que la question de l’invention est posée sous cet angle
« épistémologique », la généalogie ne suffit plus. La datation ou
périodisation historique en histoire de la pensée, prend une allure
particulière
2. Epistémologie et histoire :
Petty influent ou non : Les avis sont partagés. Le plus grand défenseur de
Petty est Marx qui voit du génie dans son œuvre. Il le considère comme le
Père « fondateur de l’économie politique moderne » et de la statistique
démographique, recopié de Locke et North jusqu’à Adam Smith. Tandis
que Schumpeter considère cette notoriété comme usurpée puisque les
idées de Petty étaient déjà dans l’air à deux points près : la vitesse de
circulation de la monnaie, et l’analyse des revenus par la statistique ou
plus généralement son apport à l’économétrie
Petty élabore une théorie de la valeur travail fondée sur l’équation dite
« pono-physiocratique », résumée par son adage « le travail est le père et
le principe actif de la richesse, de même que la terre en est la mère ».
En d’autres termes, il s’agit d’une théorie de la richesse fondée sur deux
facteurs de production : la terre et le travail. Or Petty inclura un troisième
facteur, le capital fixe qu’il réduit à du travail passé, comme le fera
Ricardo après lui. Cette théorie possède un fondement statique et des
développements que résume le schéma ci-dessous :
!
1. La théorie statique :
b. Dynamique de marché DM :
La terre possède aussi une valeur extrinsèque qui peut être à l’origine non
pas du surplus monétaire mais de la hausse du surplus monétaire dans les
cas suivants :
- « rente différentielle » due à la fertilité de la terre
- « rente de situation » c-à-d la proximité ou non du marché
- et plus généralement du fait d’économies externes
c. Dynamique de Développement DD :
A. Le contexte :
2. L’ « Arithmétique politique »
I. Préambule :
Dans son œuvre de 1660, «(english treasure and foreign trade) Le trésor de
l’Angleterre et le commerce étranger », Thomas Mun met en avant la thèse
de la balance commerciale favorable ou du solde positif de la balance
commerciale qui consiste à mesurer l’efficience de l’échange
international par le solde positif des exportations (X) sur les importations
(I) en valeur. Si X > I alors S > 0 et donc l’or et l’argent entre dans la
nation puisque l’étranger est endetté. Inversement si I > X
La critique des prohibitions des sorties d’argent réalisée par Mun porte
sur le change. Le fait d’interdire les exportations d’or hausse le coût des
échanges du fait du risque (coût ordinaire de l’emprunt, frais de transport,
et risque dû à la prohibition). Cette hausse du coût rend la charge
défavorable et élève le déficit commercial et donc le solde négatif
s’accroit
I. Le mercantilisme : Le minimum
Définition :
Ces analyses sont limitées. Elles ne considèrent pas le niveau des prix et
des salaires. Néanmoins, l’emploi devient une priorité, ce qui a fait dire à
JOHNSON en 1931 qu’injustice était donc faite aux mercantilistes car ils
n’ont pas négligé l’analyse des facteurs de production et il y a à peine 10%
des écrits mercantilistes qui retiennent seulement la doctrine de la balance
commerciale favorable.
C’est au travers des tracts écrits sous l’autorité des marchands que
s’exprime la littérature relative à la législation sur le commerce. Une
présentation historique de cette législation conduit à retenir 6 catégories :
1. La législation bullioniste
2. Les prohibitions et taxations
3. Les mesures discriminatoires entre industries domestiques
4. La négoce ou réexportation
5. Primes à l’exportation
6. Le protectionnisme en général comme politique international
Bien qu’il soit considéré comme l’un des premiers à exposer la TQM,
Locke ne l’utilise pas pour fonder le SRMSD. La cause est qu’il suppose
des ajustements en termes réels (rouge) et non pas monétaires (bleu),
comme le fera Smith après lui. Il ajoutera dans son livre, « Somes
considerations of the lowering of interest », les limites au-delà desquelles
le taux de change ne peut aller sans entrainer des flux de capitaux
I. Généralités :
a. Le contexte :
c. Vanderlint et Malt :
Pour Stewart, les idées de Vanderlint sont une anticipation des idées
physiocratiques en ce qui concerne l’impôt unique sur le sol et le libre-
échange. Stewart compare aussi Vanderlint à Hume en disant que Hume
reprend les mêmes éléments que Vanderlint sans pour autant le mentionner
Pour comprendre la notion de rente, il faut définir le prime cost « Prc » cad
le prix ou coût de production : Prc = w + c + π ! avec w (salaires avancés),
c (usure du capital fixe), π
! (éventuel profit du fermier)
- Rente décroissante « r »
- Superficie cultivable accrue « T »
- Accumulation du capital dans l’agriculture « K »
⇨ Conséquence : Hausse du taux de profit !π
1802 : THORNTON est un anglais qui écrit « An Enquiry into the Nature
and Effects of the Paper Credit of Great Britain » c-à-d recherche sur la
nature et les effets du crédit en Grande Bretagne. La théorie monétaire de
Ricardo a été édifiée par THORNTON : bullionisme, avec
réinterprétation de la TQM (basée sur un mécanisme indirect et non
direct entre M-P comme Cantillon et Hume) anticipant WICKSELL (1901)
et critique les « effets réels » de LAW qui s’appelait désormais « La loi
du reflux ».
1805 : MALTHUS « Essai sur le principe de population » et en 1820
« Principes d’Economie politique »
1817 : Ricardo écrit « Principes »
MOODLE
I. Introduction :
L’introduction comporte 3 paragraphes :
- P1 est la réponse à la question : quelle présentation de Marx dans les
années 2010 ? « Marx le nain »
- P2 présente l’œuvre de Marx comme une œuvre « unifiée »
- P3 expose simplement la structure de l’œuvre « Das Kapital » ainsi
qu’une biographie succinte
Une œuvre unifiée : L’œuvre de Marx est une œuvre unifiée qui débouche
sur la critique de l’économie politique dans « Das Capital » :
- Marx s’est inspiré de la philosophie grecque antique avec Socrate-
Platon-Aristote-Epicure.
- Marx, comme toute l’Allemagne, était fasciné par Hegel. La doctrine
officielle était même hégélienne. Néanmoins, en 1844, Marx rédige
sa 1ière critique de l’idéalisme d’Hegel en se basant sur Feuerbach
- A son époque, les idées socialistes existaient déjà mais il les
qualifiait de « socialisme utopique ». On ne sait pas d’où l’on part et
on ne sait pas où l’on va. Pour Marx, il n’y a pas de théorie du
passage chez les socialistes.
- A son époque, domine l’économie politique anglaise (Smith,
Ricardo) et il réalise la critique de l’économie politique qui pour lui
est insuffisante pour comprendre comment et pourquoi on passe d’un
état de la société à un autre état.
⇨ La critique de l’économie politique de Marx transcende (c-à-d étudie
et déduit les conséquences) les 3 courants de pensée principaux de son
époque :
- La philosophie dialectique allemande : Hegel
- Le socialisme utopique européen : Proudhon
- L’économie politique anglaise : Smith, Ricardo
Il ne faut pas oublier que Marx s’est aussi inspiré du journalisme
Conclusion : On ne peut pas dire que « Das Kapital » est une œuvre
économique car elle a plusieurs origines.
Seul le premier des 3 livres, en 1867, a été lu et corrigé par Marx. Les
livres II et III n’ont pas été corrigés par Marx mais par Hengels. Un 4ième
livre intitulé « Théories sur la plus-value » existe.
⇨ Marx disait qu’il y avait une unité dialectique entre les deux valeurs
c-à-d que l’une suppose l’autre. Une marchandise est forcément
caractérisée par ces deux valeurs
La condition syne qua non pour que le travail concret donne lieu à
l’échange, c’est que l’on dispose d’une mesure du travail quantitatif.
Schéma :
3. La force de travail :
La force de travail est donc une marchandise particulière qui crée plus
de valeur qu’elle n’en a coûté. Ce supplément de valeur, contenu dans la
valeur du produit total, est appelé « plus-value »
Les concepts déduits par Marx donnent lieu aux définitions suivantes :
⇨ Procès de production : procès de travail + procès de formation de
valeur simple
Procès de travail : signifie que des Hommes utilisent des machines. C’est
la relation entre force de travail (FT) et moyen de production (MP)
Formation de valeur simple : M’ = %c + v. La FT transfère au produit le
%c. La force de travail transfère à M’, la valeur des machines usées
- Procès de production = procès de valorisation du capital au sens
strict car l’excédent de valeur est mesuré en temps de travail
= (M) – (M’) avec M’ = M + Pl
Ce n’est qu’une manière de constater que produire, c’est dépenser du
travail et valoriser le capital fixe installé durant une période de temps
donnée.
⇨ L’équation de la valeur brute de M’ = %c + v + pl et
⇨ L’équation de la valeur nette de M’ = M’ - %c = v + pl = Produit net
• On en déduit alors:
o Taux de plus value ou taux d’exploitation de la force de travail :
pl travail non payé surtravail
! =! =! avec v, le salaire ou la
v travail payé travail nécessaire
valeur de la FT c-à-d le travail socialement nécessaire à l’achat des
subsistances permettant au travailleur et à sa famille de se reproduire
pl survaleur
o Taux de profit : p = ! = !
c + v capital total avancé
La croissance du profit dépend donc de celle du taux de plus-value.
Marx étudie les formes historiques de la plus-value pour illustrer cet
accroissement du taux de plus-value
• Formes de la plus-value :
Marx divise la journée de travail en deux parties, dénommées :
- v : le temps de travail nécessaire (pour obtenir le salaire)
- pl : surtravail c-à-d travail au-delà du travail nécessaire
Conséquences :
La BTTP est la loi qui stipule selon Marx que « le degré d’exploitation
restant le même, un même taux de plus-value se traduirait donc par un
taux de profit en baisse parce-que le volume de valeur du capital
constant, et partant de l’ensemble du capital social croit avec son volume
matériel » :
pl
v pl
π
! =!c diminue car ! degré d’exploitation est fixe et le dénominateur
+1 v
v
c
! augmente car le progrès technique demande de plus en plus de capital
v
• D’une part : quel que soit LD, il existe un wd et quel que soit wd, le
salaire unitaire est toujours égal à : w =
Masse des salaires (w)
!
Nombre de travailleurs (L)
• Ce salaire unitaire croit si w augmente ou si L diminue :
Masse des salaires (w)
w =!
Nombre de travailleurs (L)
• Par conséquent, sa diminution peut s’expliquer à la manière de
Malthus, par le dénominateur et le comportement démographique
des travailleurs
• Sa hausse provoque une hausse de l’offre (O) et une concurrence
entre les travailleurs. Cette concurrence contribue à faire baisser
« w » et crée du chômage
• Enfin, le numérateur dont dépend Ld, appelé « fonds de salaires », a
pour origine « l’abstinence capitaliste ». Mill définit l’abstinence en
distinguant la demande de biens (consommation) et la demande de
travailleurs (Ld). Seul Ld crée l’emploi. A l’inverse, une hausse de la
consommation diminuerait l’investissement et l’emploi
• C’est pourquoi la partie du capital destinée à l’embauche est dite
provenir de l’abstinence des capitalistes à consommer
⇨ D’où la rigidité de la demande de travail
Remarque : Mill abandonnera lui même cette idée de l’abstinence qui est
apparue comme ridicule plus tard
La LSR est une loi sur longue période : l’accumulation du capital (c+v)
entraine une croissance des salaires et de la demande de travail. Mais, la
l’accumulation du capital dépend de l’évolution des taux de salaires et de la
c
demande de travail relative (déterminée par ! )
v
La demande de travail croit donc, mais suivant une proportion
décroissante avec un chômage tantot croissant, tantôt décroissant.
Une fois définie comme une loi sur longue période, Marx analyse la
surpopulation relative comme une NECESSITE pour la reproduction
élargie du capital. « Ressort régulier de la production des richesses », la
surpopulation rend possible son « expansion exorbitante ». Elle constitue
« une armée de réserve aux ordres du capital, un surcroit de travailleurs »
dont l’une des fonctions est de peser sur la croissance des salaires
(entraver la hausse de ceux-ci)
a. Le contexte :
Filiation : les auteurs qui développent les thèses de leurs maitres (Pères)
Hétérodoxes : les auteurs remettant en cause les théories existantes, pour
les réintégrer ensuite dans les corpus existants. Exemple : PIGOU, l’Ecole
de Stockholm avec WICKSELL et CASSEL, HAYEK
Keynes n’appartient pas au marginalisme mais remet en cause la théorie
marginaliste. Il ouvre une ère nouvelle, celle de la « Macroéconomie ».
a. Biographie et œuvres :
n (n − 1)
Problème du change chez Cournot : on peut toujours passer !
2
combinaisons de valeurs relatives à un système de (n-1) prix relatifs
Le marché est donc parfait dans la mesure où les agents se réfèrent tous à
un seul et unique prix
Exemple : Soit l’échange de trois marchandises (a, b, c) entre elles.
La matrice des échanges s’écrit :
a b c
a aa ab ac
b ba bb bc
c ca cb cc
n (n − 1)
Il y a ! combinaisons de valeurs relatives (hors diagonale) soit
2
3 (3 − 1)
! = 3 car : ab, ac, bc ba, ca, cb
2
Le système cohérent des (n-1) prix relatifs, soit (3-1) = 2 prix relatifs, est
obtenu en choisissant un étalon, par exemple a.
Alors : ab et ac sont les deux prix relatifs, desquels se déduisent
immédiatement : cb et bc.
⇨ Le système de prix est unique pour tous les agents ce qui rend possible
l’existence d’un équilibre
a. Biographie et œuvres :
b. Le diagramme d’Edgeworth :