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LES REPONSES DES EXAMS : L’HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE S5

REALISEE PAR : RGHIOUI NOMAN

1. Quelles sont les difficultés particulières de l’économie par rapport aux


autres sciences ?

Les difficultés particulières de l’économie par rapport aux autres sciences sont :

 La complexité : les éléments de base sont bien complexes, d’un côté, les atomes,
les cellules vivantes semblables et relativement facile à classer en vastes
catégories homogènes. Et d’autre coté, les individus tous différents, rebelles a
toute classification, capable d’autonomie de décision.
 Non rationalité : les comportements des unités de base des sciences humaines,
que sont les hommes ne sont pas toujours rationnels. Une difficulté
supplémentaire des sciences humaines et donc de décrire de manière rationnelle
des phénomènes qui ne le sont pas.
 La variabilité : naturellement, les relations entre les individus et les groupes eux,
varient avec le temps, donc c’est un facteur d’instabilité.

2. A partir le XIX ème siècle, la science économique a connu des avancées


méthodologiques spectaculaires dans son champ d’investigation. Expliquez
de quoi s’agit-il ?

A partir le XIX ème siècle, la science économique a connu des avancées


méthodologiques spectaculaires dans son champ d’investigation, qui sont :

 C’est tout d’abord la notion de modèle : la recherche d’ensemble de relations


mathématiques susceptibles de représenter adéquatement le fonctionnement de
phénomènes réels. Ex : le modèle de population de Malthus et la description du
système capitaliste que donne Marx.
 La recherche de données statistiques : la confrontation des faits qu’elles mettent
on lumière au réel, commencent à prendre une extension notable.

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 La mathématisation : complète de la théorie économique, par Léon Walras, aussi


date du siècle dernier elle est contemporaine de la publication de premier tome du
« capital » de Marx.

3. Quelles sont les mutations majeures de la pensée économique à l’origine


de la naissance de la science économique ?

Les mutations majeures de la pensée économique à l’origine de la naissance de la


science économique sont :

 La première mutation : Le premier texte économique auquel on s’accords à


donner une réelle valeur scientifique « la richesse des nations » d’Adam Smith,
parait en 1776, elle se caractérisée par l’apparition d’économiste professionnels
puisque jusque-là, les textes économique étaient écrits par des médecins, des
philosophies, des commerçants et des hommes publics, etc. Ainsi par la recherche
des économistes à partir de l’observation des faits économiques, à découvrir des
lois naturelles.
 La seconde mutation : est due à Karl Max, qui assigne d’abord a la science
économique une nouvelle mission, non seulement décrire le monde mais donner
les moyens intellectuels de la transformation. Ensuite Marx considère que la
démarche de l’économiste doit être plus scientifique.
 La troisième mutation : notamment avec Keynes, elle se caractérise par un grand
embranchement qui met en valeur le rôle économique de l’état, précisant les
fonctions de la monnaie, développant la méthode macro économie.

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4. Quelles sont les différentes branches de l’économie dans la période antique


?

Selon Aristote, l’économie est une branche du savoir, autonome et à part entière.

Il donne une subdivision de l’économie en branches, en fonction de l’étendue de


l’objet étudié :

- L’économie royale : « La plus importante, mais aussi la plus simple », qui


s’exerce au niveau de la nation, s’occupe de la monnaie, dépenses, X, M…

- L’économie de la famille : Tente régler les problèmes entre l’homme et la


femme, les esclaves et la nature

- L’économie de la cité, la province : pour but de collecter les impôts et taxe…

5. Expliquez la conception de la monnaie et de la richesse chez les


mercantilistes et les physiocrates ?

Pour les mercantilistes : la possession de monnaie se confond tout à fait avec la


richesse, cette monnaie ne peut être métallique (l’Or). Pour les mêmes raisons que
celles avancées par les penseurs de l’antiquité. Ils considèrent en premier lieu, la
richesse du prince qu’ils confondent en partie avec celle de la nation, cela justifie
leur position, car la richesse du souverain ne peut provenir que de prélèvement
fiscaux et donc sa nature ne peut être que monétaire.

Et pour les physiocrates : voient en contraire dans la monnaie un simple


intermédiaire des échanges, la richesse vient de la possession des vraies valeurs
(la Terre et le Travail), ils distinguent d’ailleurs les cas où la terre est plus ou
moins fertile, ceux ou le travail est plus ou moins spécialisé demandant plus de
formation mais créant plus de valeur. Le métal est la basse de la monnaie, mais

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c’est cependant une m/se comme les autres qui tire son prix de la rareté des terres
ou, on peut le retrouver, de la quantité de travail qui permet de l’extraire.

6. Présenter en quelques lignes une synthèse de l’évolution de la notion du


progrès et son rôle économique chez les philosophes Grecs, les mercantilistes
et les physiocrates ?

L’évolution de la notion du progrès et son rôle économique :

Pour les philosophes Grecs : notamment Aristote. Tout progrès des techniques
menacerait l’ordre social, et doit donc être rejeté. Pour lui, s’il y a progrès, c’est
un progrès de la morale et un état de parfaite stabilité.

Pour les mercantilistes : ils raisonnaient dans le cadre d’une économie statique.

Et pour les physiocrates : ils prennent conscience de ce mouvement, mais


montrent bien que les progrès des techniques permettent l’augmentation du
produit national.

7. Expliquer la conception de la richesse chez les mercantilistes et les


physiocrates ?

Pour les mercantilistes : la possession de monnaie se confond tout à fait avec la


richesse, cette monnaie ne peut être métallique (l’Or). Pour les mêmes raisons que
celles avancées par les penseurs de l’antiquité. Ils considèrent en premier lieu, la
richesse du prince qu’ils confondent en partie avec celle de la nation, cela justifie
leur position, car la richesse du souverain ne peut provenir que de prélèvement
fiscaux et donc sa nature ne peut être que monétaire. Autrement dit la richesse
pour les mercantilistes c’est l’accumulation des métaux précieux.

Et pour les physiocrates : la richesse vient de la possession des vraies valeurs (la
Terre et le Travail), ils distinguent d’ailleurs les cas où la terre est plus ou moins

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fertile, ceux ou le travail est plus ou moins spécialisé demandant plus de formation
mais créant plus de valeur.

8. Quelles sont les critiques de la conception de l’Etat suite à la publication


du tableau économique de F. Quesnay ?

Les critique de la conduite par l’Etat de la vie économique apparaissent et surtout


avec le circuit de Quesnay. Ce sont les producteurs qui apparaissent comme les
agents essentiels, et l’état, les classes oisives qu’il entretient, semblent être inutile
au bon fonctionnement du système.

9. Avec les physiocrates le rôle de l’Etat a connu un retournement complet.


Expliquez de quoi s’agit-il ?

Le retournement qui a connait le rôle de l’Etat se traduit par des critique de la


conduite par l’Etat de la vie économique apparaissent et surtout avec le circuit de
Quesnay. Ce sont les producteurs qui apparaissent comme les agents essentiels, et
l’état, les classes oisives qu’il entretient, semblent être inutile au bon
fonctionnement du système.

Le progrès de la réflexion économique conduit donc en premier lieu à transférer


le centre de l’attention de l’Etat à la population entière, qui devient le véritable
sujet de l’économie, et en second lieu à mettre en question la logique des actions
de l’Etat monarchique, ce qui conduit naturellement à s’interroger sur la légitimité
de tout Etat et de toute intervention étatique dans le jeu des lois naturelles de
l’économie.

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10. Expliquez pourquoi la notion de la valeur est fondatrice dans le


développement de la pensée économique ? Quelle est sa nature chez les
mercantilistes et les physiocrates ?

Les mercantilistes ne se dégagent que très progressivement de l’idée


aristotélicienne selon laquelle la rareté est la source de la valeur des choses. De
plus chez eux le prix attribut extérieur se différencie mal de la valeur, en tant que
qualité intrinsèque.

Pour les mercantilistes : La valeur d’une chose est mesurée par la quantité de
travail et la quantité de terre qui entrent dans sa production. Selon Cantillon ‘’
Essai sur la nature du commerce ‘’, la référence à la terre s’explique d’une part
par le fait que l’économie est encore essentiellement agricole, et d’autre part parce
que la terre est considérée comme la source dont toutes les productions sont
directement ou indirectement extraites.

Et pour les physiocrates : ne considèrent pas la valeur comme une qualité


intangible d’une m/se, pour ils la valeur est relative, elle dépend de l’utilité des
m/ses du point de vue de ceux qui désirent les échanger. Comme Turgot, qui a dit
: la rareté et l’utilité qui fondent la valeur.

11. Quelle est la nature de l’économie chez mercantilistes et les physiocrates ?

Pour les mercantilistes : l’économie n’est pas une science ou un ensemble


théorique, il s’agit pour eux d’appliquer une réflexion intelligente sur la marche
des marchandises, et surtout sur la conduite des affaires publique. Ils pensent que
l’économie est un ensemble de problèmes spécifiques mais non pas une science
particulière.

Et pour les physiocrates : ils cherchent à constituer une véritable science, qui se
soit un système complet et rigoureux, montrant la présence de lois naturelles dans

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leur domaine spécifique. Mais cette visée se heurte à une difficulté du même ordre
que celle vaincue par les fondateurs de la physique, EX : la création des concepts
de base.

12. Quelle est la nature de l’économie chez les physiocrates ?

La nature de l’économie chez les physiocrates : ils cherchent à constituer une


véritable science, qui se soit un système complet et rigoureux, montrant la
présence de lois naturelles dans leur domaine spécifique. Mais cette visée se
heurte à une difficulté du même ordre que celle vaincue par les fondateurs de la
physique, EX : la création des concepts de base.

13. Quelle sont les conséquences des progrès de la réflexion économique avec
les physiocrates sur le rôle de l’Etat ?

Le progrès de la réflexion économique conduit donc en premier lieu à transférer


le centre de l’attention de l’Etat à la population entière, qui devient le véritable
sujet de l’économie, et en second lieu à mettre en question la logique des actions
de l’Etat monarchique, ce qui conduit naturellement à s’interroger sur la légitimité
de tout Etat et de toute intervention étatique dans le jeu des lois naturelles de
l’économie.

14. Quelle est la différence entre les mercantilistes et les physiocrates


concernant la notion de la Richesse ?

Pour les mercantilistes : la possession de monnaie se confond tout à fait avec la


richesse, cette monnaie ne peut être métallique (l’Or). Pour les mêmes raisons que
celles avancées par les penseurs de l’antiquité. Ils considèrent en premier lieu, la
richesse du prince qu’ils confondent en partie avec celle de la nation, cela justifie
leur position, car la richesse du souverain ne peut provenir que de prélèvement

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fiscaux et donc sa nature ne peut être que monétaire. Autrement dit la richesse
pour les mercantilistes c’est l’accumulation des métaux précieux.

Et pour les physiocrates : la richesse vient de la possession des vraies valeurs (la
Terre et le Travail), ils distinguent d’ailleurs les cas où la terre est plus ou moins
fertile, ceux ou le travail est plus ou moins spécialisé demandant plus de formation
mais créant plus de valeur.

15. Pour A. Smith, le principe de l’avantage absolue et la théorie de la division


de travail, participent à l’augmentation de la production et par conséquent à
l’enrichissement de la nation. Expliquez ?

En premier lieu, pour Adam Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les
productions pour lesquelles il possède un avantage absolu en termes de couts par
rapport aux autres nations, c’est la théorie des avantages absolus qu’a proposé
Smith.

Et en deuxième lieu, Smith montre que la division du travail entre des spécialistes
de telle ou telle tâche permet une augmentation de la production. Cette
augmentation de la production n’est pas due à une plus grande accumulation de
capital, ni à une plus féroce exploitation des travailleurs. Elle résulte d’une
meilleure formation et d’une meilleure organisation, qui améliorent la
productivité. Elle entraine aussi une augmentation des salaires, ou en d’autres
termes une augmentation de la valeur travail.

16. Quelle est la conception (Objet) de l’économie chez Adam Smith ?

Il considère l’étude de l’économie comme le prolongement nécessaire de la


philosophie, et plus particulièrement la morale. Le champ de l’économie recouvre
une part importante dans le domaine de la morale et de l’interaction entre

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l’individuel et le collectif, en lui apportant de plus en souci de rigueur, voire de


mesurabilité.

17. Quelles sont les sources de la richesse chez Adam Smith ?

Pour Smith, la seule vraie richesse est le travail lui-même, à la condition qu’il
produire des biens réels mis à la disposition de tous, c’est à dire proposés sur le
marché. Il distingue la production de services comme ceux qui sont le fruit du
travail d’un acheteur ou d’un domestique. Adam Smith, contrairement aux
physiocrates, considère les ouvriers comme des véritables créateurs de la richesse
d’une nation.

L’autre source de la richesse, le complément naturel du travail est le capital. Il


explique longuement que le capital est le produit de l’épargne.

18. Expliquez la réalité du paradigme de la main invisible selon Adam


Smith ?

Le paradigme de la main invisible est indissolublement lié au nom d’Adam Smith,


toutefois il est fort souvent mal interprété, en inversant la signification que son
auteur voulait luis donner.

Cette interprétation erroné consiste à penser qu’une main invisible dirige les
individus et leur impose des comportements économiques, cela conduit à parler
des lois inexorables du marché, et donc au désir de s’en affranchir.

La profondeur de cette notion tient à ce que l’action collective est non pas la
somme des actions individuelles qui la composent, mais a son inverse.

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19. Expliquez pourquoi la notion de la valeur d’Adam Smith est considérée


novatrice par rapport à ces prédécesseurs ?

Le fondement de toute construction économique est, qu’elle soit ou non explicite,


est une théorie de la valeur. Celle d’Adam Smith est novatrice, rejetant l’ancienne
idée de rareté, qui était celle d’Aristote. Mais elle est également fondatrice, malgré
sa complexité et le manque de rigueur de son exposition. C’est en effet cette
théorie que construiront aussi bien l’économie classique que celle de Marx.

Smith distingue entre :

 La valeur d’usage : elle est subjective, c’est la valeur qu’un bien donné
représente pour un bien donné, et elle dépend donc aussi bien des besoins réels
propres à cet individu qu’a ses dispositions psychologiques, esthétiques, etc.
 La valeur d’échange (valeur travail) : elle est d’essence concrète. Pour Smith
comme pour les anciens, les prix varient et fluctuent, ils ne reflètent en rien une
propriété intrinsèque des m/ses qu’ils représentent. Il précise que le prix réel d’un
bien c’est le travail qu’il faut accomplir soit pour le produire, soit pour se procurer
l’argent qui permettra de l’acheter.

20. Expliquer la notion de la valeur chez Adam Smith ?

Smith distingue entre :

 La valeur d’usage : elle est subjective, c’est la valeur qu’un bien donné
représente pour un bien donné, et elle dépend donc aussi bien des besoins réels
propres à cet individu qu’a ses dispositions psychologiques, esthétiques, etc.
 La valeur d’échange (valeur travail) : elle est d’essence concrète. Pour Smith
comme pour les anciens, les prix varient et fluctuent, ils ne reflètent en rien une
propriété intrinsèque des m/ses qu’ils représentent. Il précise que le prix réel d’un

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bien c’est le travail qu’il faut accomplir soit pour le produire, soit pour se procurer
l’argent qui permettra de l’acheter.

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