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Fatiha Regragui
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Chapitre1 : Phase de la pensée économique
Préscientifique (avant 1750)
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Chapitre 2 : Phase de la pensée économique
scientifique : 1750
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Chapitre 3 : Phase de la pensée économique post
scientifique
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Chapitre1 : Phase de la pensée économique
Préscientifique ( avant 1750)
L’économie Islamique
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l’interdiction de :
La thésaurisation car il s’agit d’une production non utilisée.
La spéculation car il s’agit d’une création artificielle de la valeur
(achat d’un bien pour sa revente plus chère ultérieurement)
Le monopole car il s’agit de la dominance d’un vendeur sur le
marché de la production.
L’intérêt qui est le prix du loyer de l’argent est interdit pour deux
raisons : l’absence du travail et du risque pour le prêteur, par contre
le profit est autorisé car il est lié au travail et au risque.
La répartition de la valeur : Elle se fait selon deux critères : le
travail et le besoin.
Certaines personnes (handicapées, vieillards et pauvres) ont droit
à une partie de la valeur créée par les travailleurs.
Une part revient aux travailleurs, ainsi qu’aux propriétaires des
moyens de production qui ont droit à une indemnité équivalente à
l’usure de l’équipement (Amortissement) et non au profit.
La part versée à l’Etat est faite sous forme de Zakat (Impôt
coranique), justifiée par le droit d’exploitation des sources de
richesses naturelles (propriété de l’Etat) et pour aider l’Etat à exercer
sa responsabilité.
La responsabilité de l’Etat : L’Etat est responsable de l’équilibre
social et économique, il veille au respect des interdits, au contrôle
des prix et des profits comme il assure l’assistance sociale pour les
démunis et encourage la production.
Le système économique islamique a été appliqué dans plusieurs
pays islamiques jusqu’à la colonisation au 19 ème siècle.
Les auteurs musulmans à marquer sont :
Almakrizi, Al kassani (6ème siècle de l’égir), son ouvrage :
« organisation du trésor public », Cadi Abi Yaala, son ouvrage : « La
loi de l’Ihtissab ou du contrôle des prix », Ibn Hazm, son ouvrage «
Almohalla » et « les juridictions sur la base des juridictions » et Ibn
Khaldoun (14 ème siècle) qui a traité dans son ouvrage : « la
Moqqadima », les causes économiques de la croissance et de la
décadence des nations et la théorie de la valeur travail.
A partir du 15 ème siècle, le monde islamique a connu une
décadence contre la croissance de l’Europe occidentale.
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Entre 1500-1700 (précisément en Angleterre), l’économie
politique a connu le développement des analyses sur le commerce
extérieur et le système bancaire.
Les courants apparus à ce niveau : les mercantilistes et les
physiocrates.
Le mercantilisme :
Les physiocrates
Ce courant est fondé par François Quesnay connu par son ouvrage
le tableau économique de la France en 1758.
Selon eux, il existe un ordre naturel d’organisation des nations
(libéralisme économique) et l’agriculture est l’origine de la richesse.
La croissance démographique qu’a connue l’Europe dès le début
du 18 ème siècle devant le progrès de l’agriculture et de la santé, s’est
traduite par la hausse de la consommation.
Dans le cadre du féodalisme agraire, les petits propriétaires
incapables de s’adapter ont cédé la place aux grands qui ont appliqué
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une gestion moderne. Ce qui a dégagé une main d’œuvre pour
l’industrie dans les villes, c’est ce que Marx a appelé l’armée
industrielle de réserve.
Les progrès techniques et la main d’œuvre à bon marché seront à
l’origine de l’industrie capitaliste qui a fasciné les auteurs classiques.
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Chapitre 2 : L’Eole Classique
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alors que la production l’est selon une progression arithmétique, d’où
l’augmentation des besoins alimentaires et la détérioration des terres
que le progrès technologique ne peut pas corriger.
Ricardo : Il a traité la conception de la valeur travail, la théorie de
la rente et la théorie de l’avantage comparatif.
La valeur travail chez Ricardo est la source de la valeur au même
titre que chez Adam Smith.
Toutefois, Ricardo parle de la théorie de la valeur travail
incorporé, alors qu’Adam Smith parle de la valeur travail commandé.
La valeur travail commandé : Veut dire que la valeur d’échange
est déterminée selon la quantité du travail que le bien peut procurer
contre son échange.
La valeur travail incorporé : La valeur d’échange est fixée selon la
quantité du travail intégré dans le bien lui-même en fonction du coût
de production et du travail. Et c’est cette valeur incorporée qui sera à
l’origine de l’équilibre économique.
Jean Baptiste Say : Son idée fondamentale est que l’équilibre sur
le marché est réalisé à travers la loi des débouchés, c'est-à-dire
chaque offre crée sa propre demande.
Autrement, chaque produit donne lieu à la distribution des revenus
aux participants à la production, ces revenus seront après utilisés
dans l’achat d’autres marchandises, d’où l’équilibre spontané entre
l’offre et la demande.
L’offre est représentée par les revenus et la demande est
représentée par la production.
Au 19ème siècle, le développement du capitalisme a causé la
marginalisation de la classe ouvrière, ce qui a accéléré les révoltes
sociales.
Deux courants de la pensée économique se sont émergés pour
réagir : le courant marxiste en tant que courant critique et le courant
néoclassique réformateur.
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Chapitre 3 : La réaction
Le courant marxiste
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la dernière unité qui fixe la valeur.
Exemple : Dans une librairie, on a 4 livres de l’économie
politique, le prix que vous allez payer dépend du nombre de livres.
C’est le 4ème livre qui précise la rareté ou l’abondance et donc le prix
des livres.
L’utilité est liée à la préférence individuelle chez le
consommateur, la maximisation de l’utilité se fait selon le prix et le
revenu.
Chez le producteur, la maximisation du profit tient compte du coût
de production et du prix de vente. Les auteurs se distinguent selon
trois écoles :
L’Ecole de Lausanne dont les auteurs sont Léon Walras
(1834-1910) et William Pareto (1848-1923).
L’Ecole de Vienne : ses auteurs sont K.Menger, I Fisher et
J.Schumpeter.
L’Ecole de Cambridge : Ses auteurs sont Alfred Marshall
(1842-1924).
Léon Walras : Il a développé la théorie de l’équilibre général qui
traite la relation entre les différents marchés (sous la condition de la
concurrence parfaite).
Exemple : La diminution du prix des biens alimentaires conduit à
une diminution des dépenses de consommation et à l’augmentation
de l’épargne.
L’équilibre est assuré par l’intersection entre l’offre des
producteurs qui dépend des moyens technologiques détenus par le
producteur et la demande des consommateurs qui dépend du revenu.
Si l’égalité n’est pas assurée entre l’offre et la demande, il y aura
un déséquilibre.
Alfred Marshall : L’équilibre chez lui est partiel car certains
éléments ont une influence sur le prix d’un bien (influence directe).
Toute augmentation du prix d’un bien pourra être à l’origine de
l’augmentation de la demande d’un bien substituable (principe de
substitution), ce qui rend le choix du consommateur et du producteur
non optimal (adaptation à la situation et par là le retour à l’équilibre
d’une façon spontanée).
John Maynard Keynes (1883-1946) va forger son Ecole dès 1930
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à la suite de la crise du système capitaliste.
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FIN