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La

compt
abilité
de
gestio
Le direct costing
n
Thèm
e :
Nom complet : Hanae
BELEKHDAR
Encadré par :
N° d’inscription : 7853
Mr. Abouzaid
Groupe :2
Remerciements
Je tiens tout d’abord à vous remercier Mr. Abouzaid, pour tous les efforts
fournis afin d’assurer notre bonne formation durant ces temps difficiles ainsi
que pour votre suivi et encadrement, et vous prie de bien vouloir accepter mon
travail réalisé et vérifié avec soin.
Sommaire
Introduction
I. Les notions de base 
II. Le direct costing simple 
1 Définition 
2 Principe de la méthode 
3 Le compte de résultat différentiel 
III. Principaux indicateurs 
1 Le seuil de rentabilité 
2 Le point mort 
3 La marge de sécurité
4 Indice de sécurité
5 Marge sur cout variable
6 Levier opérationnel
IV. Avantages et limites de la méthode des couts variables 
1 Avantages 
2 Inconvénients
Introduction
L’une des plus fortes critiques adressées à la méthode des coûts complets est
qu’elle fait supporter la totalité des charges enregistrées par une entreprise au
cours d’une période aux seuls produits qu’elle fabrique. Ainsi, l’analyse des
coûts par la méthode des sections homogènes garde toujours un aspect
statique. En effet, cette méthode ne fait pas référence au volume de
production ou de vente. C’est grâce à l’analyse des coûts en fonction de leur
variabilité que l’on pourra acquérir une vision dynamique sur les manières dont
les résultats ont été obtenus. Aussi vaut-il mieux recourir parfois à des
méthodes de coûts partiels qui n’intègrent qu’une part bien définie des charges
totales : on détermine alors une marge mesurant la capacité contributive des
produits aux charges communes. La méthode des coûts variables ou le direct
costing constitue une méthode de gestion plutôt qu’une méthode de calcul des
coûts. Elle permet de calculer par exemple, des marges par produit montrant,
ainsi, la contribution de chacun d’eux à la formation du résultat.
La partie théorique  :
Cette partie a été généralement conçue pour étudier les différents aspects,
principes, avantages et limites de la méthode étudiée.
I. Les notions de base :
La double classification des charges :
Le choix entre ces différentes méthodes de coûts partiels dépend de
l'importance relative des différents types de charges et de la nature des
décisions à prendre.
Il existe deux types de charges :
 Les charges fixes (CF) :ils restent stables sur l’éventail des possibilités de
production étudiées . Ce sont surtout des charges de structure (loyers,
assurances, rémunération du personnel…etc.). Eventuellement elles ne
s’appliquent qu’à un seul produit mais peu importe. Dans le direct
costing classique les charges fixes ne sont pas affectées.
Lorsqu’on détermine le seuil de rentabilité on suppose en principe que
les CF restent identiques quels que soit le niveau de production.
 Les charges variables : ces charges varient en fonction de la quantité
produite. Elles peuvent être directement affectées à un produit ou non.
Si une entreprise mitonne de la confiture et que le contrôleur de gestion
souhaite répartir les charges selon les références ; il est évident que les
achats de fruits sont facilement affectés.
Les quantités de sucre et les emballages ne posent pas de difficulté non
plus. Quant au gazole du camion qui transporte toutes les références de
confiture il représente bien une charge variable.

Variabilité Charges variables Charges fixes


Affectabilité

Charges directes Matières, composants Loyer ou


Main d’œuvre directe amortissements
Sous-traitance d’équipements
spécifiques
Charges indirectes Energie consommée Frais généraux des
par les ateliers services centraux
Recherche et
développement
II. Le direct costing simple :
1) Définition :
Cette méthode a été développée dans les années cinquante aux États-Unis sous
le nom de « Direct Costing ». C’est une méthode comptable qui n’incorpore aux
coûts que les seules charges variables, à l’exclusion de toute charges fixes. Par
cette méthode, la comptabilité de gestion met en évidence les marges sur coût
variables, par produit et pour l’ensemble de l’entreprise.
Le chiffre d'affaire sera donc réparti par secteurs d'activité, et les différentes
fonctions de l'entreprise réparties en centres de responsabilités comme suit :
 Commerciale
 Production
 Achat
 Structure
Cette méthode reste principalement plus simple et plus rapide à mettre en
œuvre. Ce système de contrôle de gestion permet de comparer en détail les
résultats obtenus avec des éléments budgétés ou indexés ce qui permet de
suivre l'impact de l'évolution des prix indépendamment de l'activité.
2) Principe de la méthode :
La méthode se propose de :
 Reclasser les charges incorporables en fonction du critère de variabilité
afin d’obtenir :
- des charges variables par produit, par commande ou par activité, qui
sont proportionnelles au niveau d’activité et qui s ‘expriment par la
relation suivante :
y = ax avec a : coût variable unitaire
x : niveau d’activité
- des charges fixes ou de structure qui sont supposés fixes à court terme,
insensibles aux variations du niveau d’activité et qui ne sont pas réparties
sur les produits, les commandes ou les activités. Elles s’expriment par la
relation suivante :
y = b avec b : les charges fixes totales
 Apprécier la rentabilité des produits, des commandes ou des activités sur
la base de leur contribution à la couverture des charges fixes totales ou
 Apprécier la rentabilité globale de l’entreprise en comparant la marge
sur coût variable totale avec les charges fixes totales.
- Si la marge sur coût variable totale est supérieure aux charges fixes
totales, l’entreprise est bénéficiaire.
- Si la marge sur coût variable totale est inférieure aux charges fixes
totales, l ‘entreprise est déficitaire.
- Si la marge sur coût variable totale est égale aux charges fixes totales,
l’entreprise réalise un résultat nul

Méthode de calcul :
Chiffre d’affaires HT
-charges variables
=Marge sur cout variable
-charges fixes
=Résultat analytique

3) Le compte de résultat différentiel :


Il permet de ventiler les charges de l’entreprise en deux catégories, les
charges fixes et les charges variables. Cette séparation permet de déterminer la
marge sur le cout variable et plus particulièrement les deux indicateurs
essentiels de rentabilité , le seuil de rentabilité et le point mort.
III. Principaux indicateurs :
1) Le seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité indique le montant de chiffre d’affaires à réaliser pour
atteindre un résultat nul. Le but ne pas de cantonner à ce CA mais au contraire
de générer plus que ce CA minimum. Cet indicateur sert à connaitre le CA
minimum à produire pour ne pas être en déficit.
Il s’agit d’une donnée essentielle qui peut être obtenue en décomposant et
qualifiant les charges présentes dans une entreprise en fonction de leur nature.
Calcul du seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité est exprimé en chiffre d’affaires et calculé ainsi :

Seuil de rentabilité = charges fixes /[(chiffre d’affaires -charges


variables)/chiffre d’affaires]
Ainsi, le montant du chiffre d’affaires correspondra aux ventes ou aux
prestations à effectuer pour couvrir les charges fixes et les charges variables de
l’entreprise . L’entreprise est rentable dès lors que ce seuil est franchi.
Utilité du seuil de rentabilité :
Le seuil de rentabilité permet de disposer d’un indicateur chiffré : à partir de X
DH du chiffre d’affaires, les charges de l’entreprise sont couvertes :
 Si le seuil de rentabilité est dépassé, l’entreprise réalise un bénéfice
 Si le seuil de rentabilité n’est pas atteint , l’entreprise réalise une perte
 Si le seuil de rentabilité est atteint au DH près, l’entreprise réalise un
résultat nul
2) Le point mort :
Le point mort est une donnée qui découle du seuil de rentabilité . Il
correspond, non plus à une donnée financière, mais à une donnée exprimée en
nombre de jours , de mois ou d’années dont le dépassement est nécessaire
pour être rentable.

Point mort(en jours)=seuil de rentabilité /( chiffre d’affaires


3) La marge de sécurité :
Elle représente la perte potentielle de chiffre d’affaires que l’entreprise peut
subir sans entrainer de perte comptable.

Marge de sécurité=chiffre d’affaires HT-seuil de rentabilité


4) Indice de sécurité :
Il exprime, sous forme d’un taux calculé par rapport au chiffre d’affaires , la
marge excédent le seuil de rentabilité.

Indice de sécurité=(marge de sécurité /chiffre d’affaires)*100


5) Marge sur cout variable :
Elle représente la part du chiffre d’affaires non consommée par les couts
variables et contribue à la couverture des couts fixes.
6) Levier opérationnel :
Le levier opérationnel est une donnée financière exprimant la sensibilité du
résultat d’une entreprise à une fluctuation de son chiffre d’affaires.
IV. Avantages et limites de la méthode des couts variables :
1) Avantages :
 Au niveau de la responsabilité des dépenses engagées : le
personnel opérationnel peut être considéré comme
responsable de l’évolution des charges variables, ce qui ne
peut être le cas en ce qui concerne les charges de structure.
 Au niveau de la rentabilité : on peut sélectionner les
produits les plus rentables ; ce sont ceux qui dégagent les
marges les plus élevées.
 Au niveau d’exploitation : il sera possible de déterminer à
quel moment l’entreprise commence à être rentable ; on
parle du seuil de rentabilité.
 Au niveau prévisionnel : connaitre le comportement des
charges va permettre de calculer des coûts et d’effectuer
des prévisions : c’est le résultat prévisionnel.
2) Les inconvénients :
 La notion de marge sur coût variable est insuffisante pour
juger de la rentabilité d’un produit.
 La principale difficulté réside dans la séparation des charges
en charges fixes et charges variables.
 La marge sur coût variable ne peut être déterminée par
produit que si on fait de la vente.
 Les charges fixes sont prises en considération uniquement
par rapport aux éléments vendus.

Partie empirique  :
Dans cette partie, ma collègue et moi nous avons pu réaliser un interview de
presque 15 minutes avec Mr. Semmar Mehdi lauréat de l’école national de
commerce et de gestion de Tanger en 2003 (option gestion financière et
comptable), titulaire d’un diplôme des études supérieures approfondies en
management industrielle en 2005. Et aujourd’hui il occupe le poste responsable
comptabilité et fiscalité dans l’entreprise Amendis.
A travers l’interview inséré ci-dessous nous avons poser certaines questions qui
ont permis de renforcer les données de la partie théorique du travail .
Selon les réponses de Mr. Semmar ,l’entreprise opte pour la méthode des
couts variables pour l’une des raisons :
 Pour savoir les coûts réels des produits.
 Quand elle a plusieurs produits ou des produits accessoires.
 Lorsqu’elle maitrise déjà ses coûts fixes.
https://drive.google.com/file/d/1xPieuYDsbvOnJvpaoGh4SjnY1omyMyb8/
view?usp=sharing
Conclusion
La méthode des coûts variables est basée sur la distinction entre les
dépenses d’exploitation et les frais généraux. L’avantage de cette
méthode est d’évaluer la rentabilité des produits commercialisés en
calculant le seuil de rentabilité.

Le choix du calcul des coûts directs (simple ou avancé) dépend de


l’organisation interne de l’entreprise et de la nature de son activité.

En général, lorsque les moyens constituant la structure (humains,


matériels, information, etc.) sont communs à toutes les activités et
produits, le calcul des coûts directs simples est applicable. Cependant,
lorsque des ressources sont affectées spécifiquement aux différentes
activités, le calcul des coûts directs avancés est nécessaire.

Somme toutes, les entreprises à structure simple utilisent le calcul simple


des coûts directs, alors que celles à structure divisionnaire sont amenées
à utiliser le calcul avancé des coûts directs.

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