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Objectifs du cours

Histoire de la pensée • Appréhender les grands courants de pensée en économie;


• Situer ces courants dans leur contexte historique;
économique • Confronter les courants de la pensée économique aux évolutions économiques et
sociales marquant la société contemporaine.
FSJES KS Semestre 5 2022-
2023

Plan du cours projets de recherche


• Chapitre 1 : Les physiocrates
• Chapitre 2 : L’école classique • David Ricardo et Adam Smith (école classique)
• Chapitre 3 : Le Marxisme • Karl Marx (marxisme) ;
• Chapitre 4 : Les Néoclassiques (le marginalisme) • Léon Walras et Alfred Marshall (marginalisme) ;
• Chapitre 5 : La pensée keynésienne • Joseph Schumpeter (école autrichienne) ;
• Chapitre 6 : La critique de la pensée keynésienne • John Maynard Keynes (keynésianisme).
Introduction Faire de l’histoire de la pensée économique :

• L’histoire de la pensée économique est utile pour affiner la compréhension des théories en les mettant
dans leur contexte. • Resituer les idées économiques, de manière chronologique, dans leur contexte ;
• Comprendre la logique du développement de la discipline, de ses prémices
• Lorsque l’on a une culture historique on est capable de mieux évaluer ses idées et, par conséquent, jusqu’à son état actuel, souligner la permanence des débats fondamentaux,
d’éviter certaines erreurs faites dans le passé. repérer les questions non encore résolues, et identifier les oppositions qui
nourrissent le débat économique.

Objet de la science économique ?

• L’histoire de la pensée économique est plus vaste que l’histoire des théories car, • La question de la définition de l’objet de la science économique a reçu dans
précisément, dans une histoire de la pensée économique, on essaie de faire le lien l’histoire de la pensée des réponses diverses.
entre les théories et les fondements idéologiques des théoriciens.

• Identifiée comme une science des richesses à la période classique, elle se


• Faire l’histoire de la pensée économique signifie : donner à l’économie une définira ensuite comme la science des choix individuels en univers de rareté.
dimension politique. Au-delà de ces définitions particulières, la question commune qui rassemble les
économistes est celle du processus de formation des grandeurs économiques.
Considérer l’économie comme une philosophie plus qu’une science.
Economie ? Chapitre 1 : les physiocrates
• Au début du XIXème siècle, l’économie est définie comme la science des richesses,
par la publication de la Richesse des Nations d’Adam Smith. • École de pensée française ;
• Jean-Baptiste Say a défini l’économie comme la science qui étudie la manière dont se • durée : 1756-1780 (fin du 18ème, époque de Louis 15) ;
forme et se distribue les richesses.
• «Physiocrate» venant du grec : Physis (Nature) et Kratos (pouvoir).
• Selon Robbins (1962) : « L’économie est une science qui étudie le comportement
humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares et à usage alternatif. » • Les personnages importants sont : François Quesnay et Mirabeau.

1. Critique du mercantilisme
• Les physiocrates reprochent aux mercantilistes la négligence de l’agriculture et la
1. Critique du mercantilisme nature au profit du commerce et de l’artificiel.

• Le mercantilisme : ensemble de doctrines qui prônent l’enrichissement


provenant de l’accumulation de richesses, et en particulier des métaux la France a suffisamment de capacité agricole pour nourrir
précieux. le pays : l’agriculture pourrait nourrir 31 millions de
• L’accumulation de richesse grâce à un moyen : le commerce extérieur ;
personnes alors qu’il n’y a que 18 millions de personnes, ce
• Les commerçants sont donc la classe productive.
qui démontre donc bien que la France est affamé parce que
la richesse est mal gérée.
1. Critique du mercantilisme
Deux principes de la physiocratie :
2. Principes de la physiocratie
• L’agriculture est la première source de la richesse et le commerce est
secondaire.
• La théorie du produit net
• Pour commercialiser et répartir la richesse créée par l’agriculture il
faut supprimer toutes les barrières à l’échange à l’intérieur du pays • Le tableau économique
mais aussi avec les autres pays. • La liberté du commerce et des grains

2. Principes de la physiocratie 2. Principes de la physiocratie


La théorie du produit net La théorie du produit net
• Pour les physiocrates la notion de richesse est matérielle, est non pas monétaire
comme chez les mercantilistes.
• Dans cette définition on comprend pourquoi l’industrie et le commerce ne créent
pas de richesses car ils ne créent pas de matières : L’industrie se contente de • La seule classe qui crée la richesse c’est l’agriculture ;
transformer les matières. l’agriculteur crée un surplus, un produit net positif, c’est la
le commerce et l’industrie sont considérés comme des classes stériles qui transforment, seule classe productive.
transportent mais qui n’ajoutent rien.
Le revenu brut de ces activités, est égal aux dépenses faites pour produire, par conséquent • Pour les physiocrates le surplus est possible car leur travail est complété par celui
le produit net est nul. de la nature : « Dieu seul est producteur » Dupont de Nemours
2. Principes de la physiocratie 2. Principes de la physiocratie
Le tableau économique (Quesnay, 1759) Le tableau économique
3 catégories d’acteurs :
• Il décrit la manière dont se forment et se répartissent les richesses dans l’économie ; - La classe productive
• L’idée centrale est l’idée de la circulation ; - La classe stérile
• Le tableau représente la circulation des richesses dans l’économie comme la - Propriétaires (clergé, Roi, ceux qui perçoivent les impôts)
circulation du sang dans un corps. 3 types de dépenses:
• Dépenses productives
• Dépenses stériles
• Dépenses du revenu

2. Principes de la physiocratie 2. Principes de la physiocratie


Le Tableau décrit les activités de production et d'échange entre ces trois classes Le tableau économique
au cours d'une période de production : • La classe stérile vend des biens manufacturés à la classe productive et à la
• la classe productive produit, achète, vend et verse une rente à la classe des classe des propriétaires. Toutefois, cette classe achète de la matière première
propriétaires. et les aliments auprès de la classe productive → produit net nul.
• La classe stérile produit, achète et vend, mais ne dégage aucun surplus. • La classe des propriétaires a un revenu qu’elle dépense de la façon suivante : la
• La classe des propriétaires achète aux deux autres classes grâce à la rente moitié en achat des biens de classe productive et l’autre moitié pour la classe
foncière qui lui est versée. Le produit net dégagé au cours de la période sert stérile → Elle dépense aussi la totalité de son revenu (provenant de la terre).
de point de départ à l'activité de la période suivante.
• La classe productive produit un revenu, elle en dépense une partie sous forme
d’avances annuelles et une autre sous forme d’avances primitives, et par
conséquent il leur en reste une partie de revenue versée aux propriétaires
fonciers.
• Quesnay fait l'hypothèse selon laquelle la classe des
propriétaires dépense son revenu, versé à la période
précédente par la classe productive, de la manière
suivante : 50 % en achats de produits agricoles et 50
% en achats d‘ "ouvrages", de produits
manufacturés. • La classe productive est la seule qui fait des avances primitives et annuelles,
• La classe stérile d'une part, utilise 1 milliard elle est donc la seule qui entretient le capital fixe et le capital circulant et en
d'avances annuelles pour acheter à la classe plus la classe productive est capable de dégager un revenu supplémentaire
productive les matières premières nécessaires à sa
production. Elle utilise le milliard qu'elle vient de qu’elle reverse aux propriétaires qui correspond au produit net.
recevoir des propriétaires pour acheter à la classe
productive des biens de subsistances qui seront • Elle est la seule à s’auto-entretenir et payer un loyer. Elle dégage un surplus
consommés dans la période. qui permet d’équilibrer et de faire fonctionner l’économie. Sans ce surplus les
• La classe productive consacre le milliard reçu des propriétaires n’ont pas de revenus et la classe stérile manque d’argent.
propriétaires (pour la vente de produits agricoles) à
l'achat d'"ouvrages d'industrie" (outils).
• A la fin de la circulation monétaire, la classe stérile a
reconstitué ses avances grâce à la vente d'ouvrages à
la classe productive et la classe productive, grâce à la
vente de matières premières et de biens de
subsistances à la classe stérile, est en mesure de
verser le "revenu" aux propriétaires.

2. PRINCIPES DE LA PHYSIOCRATIE
• La liberté du commerce et des grains

Quesnay parle des « intérêts des avances primitives » dont la justification est la • Le laissez-faire, le laissez-passer …
suivante : « 1° Le fonds des richesses d'exploitation qui constitue les avances
primitives est sujet à un dépérissement journalier qui exige des réparations • La formule de Gournay s’applique en matière première agricole.
continuelles, indispensablement nécessaires pour que ce fonds important reste dans
le même état [_] 2° La culture est inséparable de plusieurs grands accidents qui • Le meilleur moyen de répartir la richesse crée par l’agriculture est de laisser circuler
détruisent quelquefois presqu'entièrement la récolte; telles sont la gelée, la grêle, la librement (entre et dans les nations) les grains et que d’une certaine façon cette liberté
nielle, les inondations, la mortalité des bestiaux, etc., etc. ». de circuler contribue à l’enrichissement.
•3 effets directs : l’unification, la stabilisation et l’augmentation des prix,
permettant la sécurisation des ressources des agriculteurs. L’augmentation des prix
permet l’enrichissement des agriculteurs ; la quantité de ressources qui va circuler
dans l’économie sera plus importante.
2. PRINCIPES DE LA PHYSIOCRATIE 2. PRINCIPES DE LA PHYSIOCRATIE
• LA LIBERTÉ DU COMMERCE ET DES GRAINS • LA LIBERTÉ DU COMMERCE ET DES GRAINS

Ces réflexions vont inspirer le roi (Louis XV) et ses ministres et orienter la politique
économique vers le libéralisme et le libre-échange.
• Cette défense du libre-échange et de la liberté du commerce repose
Rédaction d’un édit du 18 Juillet 1764 qui a autorisé la libre-exportation des grains. sur une croyance dans l’ordre naturel, voulu par dieu : les sociétés
Le résultat a été une augmentation du prix du pain, provoquant un mécontentement
chez la population et le roi a fait marche arrière. Retour à l’ancienne règlementation, sont naturellement et spontanément ordonnés ;
protectionniste en 1770. • Si cette société est naturellement ordonnée, il n’est pas nécessaire
d’intervenir pour améliorer le fonctionnement de la société et de
l’économie. La politique est donc inutile voire nuisible car elle vise
à se substituer à une situation qui est déjà la meilleure possible.

• Les Classiques sont des économistes anglais et français du 18e et 19e siècle.
Chapitre 2 : L’ÉCOLE CLASSIQUE • Elle commence avec Adam Smith (Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations, 1776), se poursuit avec notamment David Ricardo (Des
principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817) et s’achève, à la fin du
siècle, avec Karl Marx qui est, d’une certaine manière, le « dernier des
• PRÉSENTATION D’ENSEMBLE classiques ».
• MONNAIE, VALEUR ET PRIX CHEZ LES CLASSIQUES • Les classiques sont donc des contemporains de la première révolution
industrielle, du développement du capitalisme industriel, puis de ses crises
• LE LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE DES CLASSIQUES dans la seconde moitié du 19ème siècle.
• CROISSANCE ET RÉPARTITION CHEZ LES CLASSIQUES
I. AdaM smith
• Philosophe écossais (1723-1790) • A. Smith était à la recherche de lois qui expliquent l’évolution de
• En 1976, Adam SMITH a publié son ouvrage « la richesse des nations » l’humanité. Il voulait faire de l’économie une véritable science de
• Pour beaucoup le philosophe et son livre sont à l’origine du capitalisme, pour les l’homme réglée par un ordre naturel. (L’univers est régit par sa
historiens le système serait né bien avant.
• L’association philosophique de D. Hume et A. SMITH fut l’un des piliers du
propre logique)
mouvement des lumières en Ecosse. • On abandonne la référence à la puissance divine. La croyance dans l’ordre spontané est une
• D. Hume et A. Smith avaient pour ambition de développer une philosophie qui croyance assez optimiste dans le fait qu’aucune intervention extérieure n’est nécessaire pour
expliquerait les principes du comportement humain, les principes de réguler, ordonner la société : c’est justement l’intervention humaine qui crée la crise
l’organisation sociale et de l’évolution de l’histoire sans aucune référence à la économique, l’intervention de l’état est néfaste.
religion.

Influences de l’époque d'Adam Smith Croyances d'Adam Smith


• En 1714, Bernard de Mandeville, écrit un poème intitulé « La Fable des Abeilles », il décrit le
fonctionnement d’une ruche et qui explique comment les vices privés se transforment en vertus
publiques, c’est-à-dire comment l’envie, la jalousie, la vanité́́ , l’avarice sont les fondements d’une
société́́ riche, puissante, ordonnée et stable. A l’inverse, les vertus privées conduisent au désordre.
• Selon A. Smith c’est au Fleuve d’Amazonie (Pérou) qu’on aurait pu
• En 1735, Karl Von Linné publia son ouvrage Systema Naturae (Système de la nature) où il envisage le
vérifier l’ordre naturel du libre marché.
monde dans son ensemble. L’idée est que l’hiérarchie sociale est façonnée par des lois naturelles. • A. Smith pensait que l’origine de l’économie s’ancrer dans l’inclination
• 30 ans après la publication de Systema Naturae A. Smith entre dans le cercle des physiocrates. naturelle des hommes à pratiquer le troc et le commerce ? Une idée
rejetée par les historiens! (la notion de réciprocité)
II. La théorie d’Adam SMITH 1. Théorie de la valeur et de la répartition

• Avec la publication de l’ouvrage « Recherches sur la nature et les causes de la • Avec la révolution industrielle apparait le « concept de marché » : Le marché
richesse des nations », A. Smith a été à l’économie ce que fut Newton aux devient un mode d’organisation de la société (et de l’économie). Ce concept se
sciences naturelles. généralise ;
• Sans faire de modèle ni quantifier, A. Smith a crée le cadre conceptuel de la • Le marché devient un moyen par lequel sont organisés les échanges et
théorie moderne contemporaine (Des individus en interaction sur des interactions entre les individus.
marchés).

• Sur un marché, les échanges entre individus sont totalement impersonnels ; on a. La théorie de la valeur travail
ne connaît pas la personne avec qui l’on va réaliser la transaction, ce qui est
nouveau par rapport à ce qui se passait avant la révolution industrielle parce • Adam Smith propose une théorie de la valeur travail…
que les économies fonctionnaient sur la base de relations personnelles (Le
Valeur d’usage & Valeur d’échange
marché « déshumanise » l’économie). Le marché reste lié à l’échange, ce qui veut
dire que, en étant basé sur le marché, l’économie devient essentiellement une • Il refuse de fonder la valeur sur l’utilité que l’on retire de la consommation du
économie d’échange (Il faut produire pour échanger). bien.
• L’échange est un échange de marchandises : il faut donc trouver un moyen de • En partant du fameux paradoxe de la valeur de l’eau et du diamant : Certains
biens ont une valeur d’usage mais pas de valeur d’échange, comme l’eau.
comparer les marchandises, trouver une valeur commune pour pouvoir réaliser D’autres biens ont peu de valeurs d’usage mais une valeur d’échange très
ces échanges. La question de la valeur devient primordiale. La réflexion de élevé, comme le diamant.
Smith sur la valeur est une des conséquences de l’importance prise par le marché
• Il y a un paradoxe dans le fait que l’eau sera vendue très cher dans le désert,
dans la société et dans l’économie dans laquelle il vit. comment expliquer cela ?
a. La théorie de la valeur travail a. La théorie de la valeur travail
D’après Smith, deux réponses sont possibles :
• Le prix s’explique donc soit par sa rareté soit par ses coûts de production mais en
• Cela peut dépendre de la structure de marché : Si l’eau est vendue en monopole, alors aucun cas par la valeur retirée par la consommation de l’eau ;
on peut expliquer le paradoxe. Dans ce cas, tout se passe comme s’il n’y avait qu’un
seul exemplaire du verre d’eau (Rapport rareté/prix). Le prix ne dépend pas alors de la • Ce que démontre Smith, c’est que la valeur d’échange d’un bien ne peut pas être
valeur même de l’eau. définie par l’utilité retiré par le consommateur.
• Si l’eau est vendue de manière régulière, alors le prix élevé de l’eau s’explique par le
coût de production et le transport de l’eau dans le désert.

a. La théorie de la valeur travail a. La théorie de la valeur travail


Alors la valeur sera fondée par le travail, comme étant valeur d’échange de toutes Alors la valeur sera fondée par le travail, comme étant valeur d’échange de toutes
marchandises : marchandises :
• La valeur d’un bien est mesurée par la quantité de travail demandée pour produire • La valeur d’un bien est mesurée par la quantité de travail demandée pour produire
ce bien ; dans ce cas on dit que la valeur est mesurée par le travail « incorporé » dans ce bien ; dans ce cas on dit que la valeur est mesurée par le travail « incorporé » dans
le bien. (Cherche à comprendre comment se créée la valeur) le bien. (Cherche à comprendre comment se créée la valeur)
• Aussi, la valeur se mesure par le travail « commandé » : la quantité de travail que la • Aussi, la valeur se mesure par le travail « commandé » : la quantité de travail que la
vente de marchandises permet d'acheter. (trouver comment mesurer la valeur créée) vente de marchandises permet d'acheter. (trouver comment mesurer la valeur créée)
a. La théorie de la valeur travail a. La théorie de la valeur travail
• La mesure invariable proposée par Smith naît immédiatement de sa • Son raisonnement est le suivant : avec la division du travail chaque individu ne
distinction entre prix nominal et prix réel : le premier est le prix exprimé en peut satisfaire ses propres exigences que grâce au travail d'autrui : sa richesse (
monnaie, le second est déterminé par la quantité de travail qu'une « le degré auquel il peut satisfaire les besoins, les commodités et les plaisirs de
marchandise peut acquérir sur le marché : la nécessité de conduire l'analyse en la vie humaine » ) ne consiste ainsi que dans la possibilité de disposer (de
termes de prix réels est présentée par Smith comme une conséquence logique commander) le travail d'autrui.
de l'importance attachée à la division du travail comme facteur principal du
progrès économique.
• Le progrès économique est indissociable de la division du travail. La division • La division du travail est la condition nécessaire pour que le fait de parler de
du travail est l’équilvalant d’une loi Newtonienne. travail commandé ait un sens .

B. La théorie de La répartition des revenus B. La théorie de La répartition des revenus


• Les classiques considèrent qu’il existe deux types de revenus : • Les revenus auxquels s’intéressent les économistes classiques sont les revenus
• Les revenus primaires sont les revenus qui sont directement liés au processus de primaires. Ces mêmes revenus peuvent être eux aussi classés en 2 catégories ; les
production, comme les salaires versés aux travailleurs productif (rémunéré à la revenus du travail et ceux de la propriété.
productivité marginale du travail), les profits et les rentes foncières. • Les revenus de la propriété sont des revenus résiduels.
• Les revenus secondaires sont des revenus de redistribution, de transfert, qui • C’est le travail qui fonde tous les revenus, qui fonde donc la richesse des nations :
correspondent aux impôts, intérêts et les salaires versés aux travailleurs c’est à partir du travail et des salaires que la collectivité va vivre. Il n’y a pas, chez
improductifs (Travailleurs qui ne participent pas à la fabrication, au transport et à Smith, de théorie de la rente ; il ne fait que constater son existence. Cependant, le
la commercialisation des objets matériels (incluant les services)). travail est lui-même une marchandise ; par conséquent, quelle est la valeur de cette
marchandise ? Elle ne fait que dépendre du travail incorporé .
B. La théorie de La répartition des revenus
• Comme toute marchandise, le travail a deux prix, le prix/salaire naturel et le
prix/salaire courant :
• Le salaire naturel est le salaire de subsistance : il est déterminé par la valeur des biens
nécessaires à la subsistance du travailleur. Puisqu’il s’agit du salaire naturel, il est
normal que le salaire courant corresponde au salaire de subsistance.
• Il est possible cependant que le salaire courant diffère du salaire de subsistance, mais
cette situation n’est pas durable car si le salaire courant est plus élevé que le salaire de
subsistance alors la population va augmenter (baisse du taux de mortalité),
augmentant par conséquent l’offre de travail, ce qui entraine une baisse du salaire
jusqu’à son niveau naturel, qui est un point d’équilibre. Inversement quand le salaire
baisse de son niveau d’équilibre (de subsistance).

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