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MODULE : HISTOIRE DE LA
PENSÉE ÉCONOMIQUE
2
Objectifs du module
5
Contenu du module
Pré-classiques :
⚫ Mercantilistes
⚫ Physiocrates
Classiques :
⚫ Adam Smith
⚫ David Ricardo
⚫ Thomas Malthus
⚫ Jean-Baptiste Say
⚫ Karl Marx
Néo-classiques / marginalistes
⚫ Jevons
⚫ Walras 6
Quelques références bibliographiques
7
Quel point de départ pour l’HPE ?
8
PREMIÈRE PARTIE :
LES PRÉCLASSIQUES
9
CHAPITRE 1 :
LES MERCANTILISTES
10
ASPECTS INTRODUCTIFS
13
Les méthodes d’enrichissement
Ils recommandent :
⚫ d'interdire la sortie des métaux précieux du royaume
20
Les thèmes abordés par les mercantilistes :
1-Monnaie et prix
Dans un rapport intitulé : « paradoxes sur le fait des
monnaies touchant l'enchérissement de toutes choses »
publié en 1566, le Sieur de Malestroit :
⚫ D'abord selon Malestroit, il n'y a pas eu, en réalité, de
hausse des prix. « La Cherté » dont se plaint le pays serait
une illusion ».
⚫ L'inflation selon lui entièrement, imputable à la dépréciation
des monnaies, c’est-à-dire à la baisse du contenu
métallique de l'unité de compte. C'est l'évolution de la
quantité de métal précieux à payer contre des
marchandises, qui constituent à ses yeux, le critère
permettant d'apprécier la hausse des prix.
• Les prix relatifs sont restés constants, puisqu’avec une
même quantité d'or et d'argent on achète une même
quantité de bien, mais avec plus de pièces métalliques.
• Il y a, conclut Malestroit, dépréciation du signe
monétaire, mais il n'y a pas de vie chère, D'où22 le
paradoxe de la monnaie.
Les thèmes abordés par les mercantilistes :
2- Monnaie et richesse
⚫ les mercantilistes espagnols et portugais assimilent la monnaie et
la richesse. La raison est simple. L'or et l'argent sont des biens
durables qui ne disparaissent pas après usage, donc faciles à
stocker. La valeur intrinsèque et de l'or et de l'argent et leur
caractère impérissable leur semblent l'essence même de la
richesse.
⚫ D'autres auteurs mercantilistes ont fait remarquer que la monnaie
est richesse, non pas parce que c'est un bien impérissable,
mais parce que c'est un pouvoir d'achat. Parce qu'ils permettent
aux hommes d'acquérir les marchandises dont ils ont besoin.
⚫ A. de Montchrestien, quant à lui, considère que ce qui fait les Etats
riches et opulents, ce sont les « choses nécessaires à la vie et
propres aux vêtements », la monnaie n'est que l'instrument pour
se les procurer.
⚫ Très tôt apparait donc la reconnaissance explicite des trois
fonctions attachées à la monnaie : unité de compte, instrument
d'échange et réserve de valeur. Les deux dernières permettent 25
le rapprochement monnaie/richesse.
Les thèmes abordés par les mercantilistes :
5- population et travail
⚫ Les mercantilistes sont populationnistes c'est-à-dire
favorables à l'augmentation de la population d'un pays.
⚫ Selon eux une population nombreuse est un signe tangible
de la puissance de l'Etats = armée nombreuse) et une
ressource essentielle pour l'activité productive.
⚫ Une population nombreuse est donc perçue comme un
facteur de puissance et de prospérité.
⚫ Mais cette population ne doit pas rester inemployée, sinon
elle est une charge et un danger. Car le chômage est
considéré par de nombreux mercantilistes non seulement
comme une perte de production potentielle, mais également
comme la source d'habitude d’oisiveté, de relâchement et
de décadence de la nation. Il faut donc obliger les gens à
travailler. 28
Les thèmes abordés par les mercantilistes :
32
Quelques limites du mercantilisme :
35
Le contexte historique de la Physiocratie :
38
Les grands auteurs de l’école:
39
Les idées principales des physiocrates :
40
Les idées principales des physiocrates :
b- Le libéralisme économique :
Le libéralisme des physiocrates est étroitement lié à
l'ordre naturel. Puisque l'ordre naturel est rationnel et
bienfaisant, toute intervention de l'Etat est donc jugée
superflue voire inutile. Le libéralisme économique des
physiocrates part de l'idée selon laquelle les individus
doivent pouvoir exercer librement leur activité
économique comme agriculteurs, commerçants ou
manufacturiers sans entraves ni interdictions.
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Les idées principales des physiocrates :
43
Les idées principales des physiocrates :
c- La primauté de l'agriculture :
L'agriculture est, la seule activité capable de fournir à
l'homme plus de richesse que n'en ont représenté les
semences et le travail d’agriculteur. « Tout vient de la
terre ». Elle est la seule productive puisqu'elle multiplie la
matière (on plante un grain de blé et on récolte un épi) et
dégage un surplus -le produit net- qui est l'expression de
la richesse même. « La terre est l'unique source de
richesses et...C'est l'agriculture qui les multiplie », dira
Quesnay.
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Les idées principales des physiocrates :
45
Le concept du tableau économique :
46
Le concept du tableau économique :
48
Le concept du tableau économique :
b- La théorie de la production
La théorie de la production développée par Quesnay est
une véritable analyse socioéconomique qui fait appel à
des concepts originaux : avances, reprises, produit net,
que l'on considère comme les véritables sources de la
croissance de la production et de l'amélioration du
niveau de vie de la nation.
Les avances : Pour produire, il faut au préalable «
avancer » des ressources matérielles nécessaires à la
réalisation du processus de production. Il distingue trois
catégories d'avances : les avances foncières, les avances
primitives et les avances annuelles.
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Le concept du tableau économique :
52
Le concept du tableau économique :
c- La théorie de la circulation
La stratification sociale : A la théorie de
production correspond une division de la société en trois
classes qui représentent des agents entre lesquels
circule le produit net. Trois classes sociales doivent être
distinguées : « la classe productive, la classe des
propriétaires et la classe stérile ».
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Le concept du tableau économique :
58
Le concept du tableau économique :
59
Le concept du tableau économique :
1 milliard
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Le concept du tableau économique :
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Les limites du modèle de Quesnay :
65
Les limites du modèle de Quesnay :
68
Les limites du modèle de Quesnay :
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Les limites du modèle de Quesnay :
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Semestre 5
Parcours économie et gestion
Section 3 – 4
MODULE : HISTOIRE DE LA
PENSÉE ÉCONOMIQUE
2
Introduction
3
Introduction
5
Introduction
8
L’auteur
12
Contexte historique
13
Principes généraux
16
Le thème de la division du travail
20
Valeur et prix des M/ses : Théorie de la valeur
22
Valeur et prix des M/ses : Théorie de la valeur
23
Valeur et prix des M/ses : Théorie de la valeur
29
La théorie de la répartition
33
La théorie de la répartition
37
Le thème de l’échange international
38
Le thème de l’échange international
L’avantage absolu
On essaie de répondre à la question : « Pourquoi les
pays pratiquent le commerce international ?« c’est-à-
dire qu’on essaie de comprendre pourquoi ils
s’échangent des biens et des services entre eux.
Smith apporte une réponse à cette question avec la
théorie des avantages absolus.
Avant Smith, les Mercantilistes (16ème -17ème) voient
dans le commerce international un moyen
d’augmenter l’entrée de métaux précieux dans le
Royaume. Pour eux, le but de l’échange est
d’accumuler or et argent, car la richesse de la nation
se mesure par les métaux précieux : ceux-ci
permettant de financer l’armée du Roi, ils reflètent
39
40
Le thème de l’échange international
Portugal Angleterre
44
Le thème de l’échange international
45
Le thème de l’échange international
Portugal Angleterre
46
Le thème de l’échange international
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CHAPITRE 4 :
David RICARDO
1772 1823
49
L’auteur
50
L’auteur
52
L’auteur
Né à Londres 3ème des 17 enfants d'une famille bourgeoise de
18 avril
financiers juifs (d'origine portugaise), ayant émigré des Pays-Bas vers
1772
l'Angleterre juste avant sa naissance.
A 14 ans Ricardo rejoint son père à la bourse de Londes où il
1786
commence à apprendre le fonctionnement de la finance.
lors de vacances particulièrement ennuyeuses passées dans le lieu de
villégiature anglais de Bath, il s'intéresse à l'économie en lisant
1799
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
(1776) d'Adam Smith.
Ses premiers écrits, sur les problèmes monétaires des guerres
1809 -
napoléoniennes, paraissent sous forme de trois articles publiés dans le
1810
Morning Chronicle
Il publie un an plus tard Essai sur le haut prix du lingot : preuve de la
dépréciation des billets de banque, où il développe une thèse
1811
quantitativiste selon laquelle l'excès d'émission de billets a contribué à
53
déprécier la devise anglaise lors des guerres napoléoniennes.
L’auteur
56
La théorie de la Valeur-travail
58
La théorie de la répartition
La rente foncière
« La rente est cette portion du produit de la terre que
l'on paie au propriétaire foncier pour avoir le droit
d'exploiter les facultés productives et impérissables du
sol ». La rente est le prix que les fermiers versent aux
propriétaires fonciers pour l’utilisation des terres.
L’origine de la rente :
⚫ La force productive c'est-à-dire le rendement des
terres et leur rareté caractérisent l'agriculture intensive
et donnent lieu à la forme intensive de rente. Cette
conception de la rente suppose l'utilisation de doses de
capital et de travail supplémentaires pour accroître les
rendements des terres décroissants.
59
La théorie de la répartition
La rente foncière
60
La théorie de la répartition
La rente foncière
Ricardo développe une conception différentielle de la rente.
Lorsque la terre fertile est abondante il n’y a aucune raison
pour que la rente apparaisse.
Mais, avec l’augmentation de la population, on utilise les
terres les moins fertiles
d’où l’apparition progressive de la rente. D’abord elle
apparait sur les terrains de première qualité dès que l’on
utilise les terrains de seconde qualité. Ensuite, sur les terrains
de seconde qualité dès que l’on commence à cultiver les
terrains de 3ème qualité et ainsi de suite.
La rente étant toujours la différence entre les produits
obtenus par l’emploi de deux quantités égales de capital et de
travail.
La mise en culture des terrains de moins en moins fertiles
requièrent des quantités additionnelles de travail pour récolter
la même quantité que sur les terres fertiles.
61
La théorie de la répartition
La rente foncière
La loi des rendements décroissants découle du besoin de
cultiver de plus en plus de terres en raison de la croissance
des besoins de la population, sachant que chaque unité de
terre supplémentaire qui est cultivée à un rendement moindre
par rapport à la précédente.
Les terres sont en effet de moins en moins fertiles.
Les prix des biens alimentaires augmentent en rythme
inverse des rendements qui décroissent pour chaque nouvelle
terre mise en culture.
Ricardo va ainsi fournir aux économistes le principe du
calcul à la marge.
La rente foncière dépend de la productivité de la dernière
terre cultivée (productivité marginale) par rapport à
la productivité moyenne de toutes les terres cultivées.
62
La théorie de la répartition
La rente foncière
Les salaires
Les salaires
Les profits
Les profits
Le profit du fermier est présenté comme étant « le surplus du
produit de la terre, après que le propriétaire et les travailleurs
sont payés ». Le profit est conçu comme un résidu, c'est-à-
dire, ce qui reste, une fois que les salaires et les autres frais
que nécessite la production ont été payés. Or sachant que la
rente est nulle sur la terre marginale et inexistante dans
l'activité industrielle, la valeur ne se partage qu'entre salaires
et profits, pour le blé de la terre marginale et pour les
produits industriels.
En conséquence, si les salaires restent les mêmes, les profits
ne changeront pas. Par contre les profits seront en hausse ou
en baisse selon la baisse ou la hausse des salaires. Tout ce qui
est susceptible d'accroître les salaires réduit donc les profits. «
Le salaire ne peut augmenter qu'au dépens du profit et vice
versa » affirme Ricardo. 67
La théorie de la répartition
Les profits
L’accumulation productive dépend quant à elle, de la capacité
de l’économie à générer des profits qui seront investis dans
l’appareil productif. Or ces profits sont déterminés par
possibilité pour le capitaliste de vendre les biens
reproductibles à un prix plus élevés que les salaires de
subsistance. Avec la loi des rendements décroissants qui
rendent plus chers les biens alimentaires, ces salaires ont
tendance à augmenter plus rapidement que les profits, ce qui
correspond à une hausse des salaires réels. La crainte
de l’état stationnaire se manifeste alors par l’impossibilité
d’accumuler du capital.
Pour Ricardo, les rendements décroissants et l’augmentation
plus que proportionnelle de la population ne peuvent que
conduire vers un ralentissement de l’accumulation du capital
en raison de la diminution des profits. 68
La théorie de la répartition
Les profits
Portugal Angleterre
75
La théorie du commerce international