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Par : Houda Salamat

Les courants de la
pensée économique
Explication en Français et arabe

 LES MERCANTILISTES
 LES PHYSIOCRATES
 LES CLASSIQUES
 LES MARXISTES
 LES KEYNESIENS
 ET PLUS…

Houda Salamat
LES ECONOMISTES

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Les courants économiques , c’est quoi ?


La pensée économique n'est pas unique, univoque, monolithique. Bien au
contraire, elle est constituée d'un ensemble d'approches, de grands
courants.
Que la science économique ne soit pas une science exacte et que ses
constituants donnent objet à discutions et à débats tient en partie au fait
que l'expérimentation est impossible, seuls les modèles mathématiques
permettent des simulations, et que les conditions d'application des théories
évoluent avec le contexte politique, social et économique de chaque époque.
Je vais tenter dans cette partie du cours de nous sensibiliser aux grands
courants de pensée. Avec une explication simplifiée en français et une autre
en arabe complémentaire pour comprendre d’avantage.. même si vous avez
des difficultés en français…
c'est l'histoire dial l'économie.. kula 7i9ba zamania kanu endha l
mufkirin dialha.. w kul whdin endhum l afkar w nadariat dialhum.. w
ntuma kat9rawhum bach t3rfuhum c tt.. hadchi ghi kaytfhem w
kaythfed bach tjawbu bih fles exams mli ytlbo mnkum dwiw ela chi
courant de pensée économique..

I- Les Mercantilistes -Protéger pour développer -


Les mercantilistes ont les premiers, du XVIe jusqu’au XVIIIe siècle,
défini des concepts permettant d’expliquer la richesse des nations et
recommandé, ou mis en œuvre, des mesures pour favoriser leur
dynamisme économique.

Selon eux, les objectifs visés sont simples : richesse et puissance et


pour ce faire, on compte trois facteurs de croissance : abondance en
hommes, abondance en argent et intervention étatique.

* Abondance en hommes car il faut une main d’œuvre importante


* Abondance en argent, signe de richesse et de puissance d’une nation
;
* Intervention de l’Etat notamment en matière de commerce
extérieur.

L’Etat joue donc un rôle majeur dans la course à la richesse : c’est à lui
que revient le devoir de stimuler l’activité économique et l’emploi. Il
doit aider et protéger les entreprises et être centralisé pour pouvoir
imposer sa politique et contrôler les échanges commerciaux.

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La politique mise en place au XVIIe siècle par Colbert l’illustre


parfaitement : il a cherché à doter l’Etat français d’une balance
commerciale excédentaire en encourageant le commerce.

Il faut se rappeler que les premiers mercantilistes ont vécu à une


époque où les pays européens étaient divisés en fiefs seigneuriaux
nécessitant de s’acquitter de multiples taxes et droits de passage. Ils
ont alors cherché à favoriser la suppression de ces « douanes internes
».

Mais pour qu’un Etat soit puissant, il faut que ses caisses soient
pleines de métaux précieux. Comment les remplir ? En exportant
notamment des produits manufacturés échangés contre des métaux
précieux et en limitant les importations au moyen de fortes taxes.
Parallèlement, les mercantilistes préconisent des taux d’intérêt bas
pour favoriser la consommation et l’activité économique intérieure.
Ce type de politique est donc à double tranchant, car elle peut aussi
contribuer à accentuer le déficit commercial en stimulant la demande
des produits importés.

Les mercantilismes (‫)الشرح‬


bnisba l awal medrassa fles écoles classiques kayna l'école
mercantiliste had l'école kanet katrkez 3la tijara w kat3tabrha aham
nachat 9tissadi , w aussi kanu kaygulu bli tarwa kayna f dual lukhra w
khassna njibuhda endna w kan le moyen bach yjibuha huwa tijara
dakchi elach kanu 3atyinha 9ima kbira, surtout tijara dawlia.. w kanu
kaytlbo mn dwla dkhel fl 9tissad w trigl l omor fles marchés w fl mizan
d saderat wl waridat bach ykun dima solde dialu positif y3ni kaysdro
ktr makaystewrdu..
w kanu kaychj3u ela la consommation nationale z3ma l stihlak dial
lmntujat l ma7lia w kayzwlu les frais de douane mabinathum..
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II- Les physiocrates - Laisser faire et laisser passer -

L’école physiocratique, première grande école économique, s’est


développée en France au XVIIIe siècle avec pour maître à penser, François
Quesnay (1694-1774).
La physiocratie signifie le « gouvernement de la nature ». Les physiocrates
se sont définis comme des « philosophes économistes ».
En réponse aux mercantilistes, les physiocrates affirment que l’État n’a pas
à intervenir dans la sphère économique.
C’est inutile puisque l’économie est gouvernée par des lois naturelles
analogues aux lois physiques. Des lois valables en tout temps et en tout lieu.

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Cette universalité met tout le monde sur un pied d’égalité si on respecte la «


liberté du commerce » et la « liberté de l’industrie ». Il faut bannir les «
servitudes seigneuriales » pour les paysans et les « servitudes
gouvernementales » pour les industriels qui mettent des freins au
développement économique. Il faut « laisser faire, laisser passer » et
supprimer toutes les barrières douanières.
Vivant dans une société qui reste essentiellement rurale, les physiocrates
estiment que seule la nature, et donc les paysans, produisent de la richesse.
Les propriétaires fonciers vivent du surplus dégagé par les agriculteurs.
Quant aux artisans et ouvriers, ils ne font que transformer des produits qui
proviennent de la nature et forment donc une « classe stérile » ( ‫طبقة عقيمة‬
‫ألنها ال تنتج قيمة إضافية بل تقوم بتحويلها و تسويقها فقط‬..) !
Les physiocrates )‫(الشرح‬
bn bnisba les physiocrates (‫ )الطبيعيين‬bayna msmiythum bli kayrkzu 3la
ay haja 3ndha 3ala9a b tabe3a w nachat l 9tissadi li endu 3ala9a b
tabe3a huwa zéra3a , banet had lmdrassa f la france f wahed lw9t li
kan fih wahed l afkar katgul bli l mujtama3 kat7km fih 9awanin
tabi3ia w bli khssu ykhde3 liha w surtout fnachat l9tissadi dialu
,wkant had lmdrassa hia awal whda katmne3 dwla mn tadakhul f
cho2on l9tissadia w katgul bli khass dwla tklf b les services publiques
wla sécurité w safi (ETAT GENDARME) w katgul bli l'équilibre dial les
marchés khassna nkhliw la loi de l'offre wla demande hia li t7kem
fih...
bl idafa l ana had lmdrassa 9ssmat lmujtama3 l 3 dial taba9at : Taba9a
lwla nass li endhum l aradi w taba9a tania huma l fla7a w nass li
khdamin fl9eta3 zira3i w 3tabrathum taba9a muntija l trwaa, w taltin
jm3at fihum l 7irafiyin w sena3iyin w galt elihum taba9a 3a9ima awla
ghayr muntija prck tt simplement had lmdrasa kant katgul bli sena3a
makat3tina ta trwa wa ina ghi kat7wael lmawad li jayin m tabi3a w
kadalik tijara ghi kat3awna bach dak trwa tsrkel..
w galet bli natij essaafi dial wahed lmntouj kaysawi l9ima dialu - dak
lstihlakat l wassita li khssrna fih bach ywjd...
Economiquement (Valeur Ajoutée = Valeur de P° - C° Intermédiaire)
bn le reste hahuwa lte7t…

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III- les classiques - Équilibre entre l'offre et la demande -

Pour bien monter sa rupture totale avec les économistes qui l’avaient
précédé, Karl Marx dans Le capital a, le premier, qualifié ces auteurs de «
classiques ».

Ce sont essentiellement des économistes anglais et français du XVIIIe siècle


et du XIXe siècle : Adam Smith, Thomas Malthus, David Ricardo, Jean-
Baptiste Say et Frédéric Bastiat.

Ils marquent une période d’intense réflexion sur le fonctionnement de


l’économie, alors que se développent rapidement la société industrielle et le
capitalisme moderne.

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Les « classiques » essayent de définir des « lois économiques universelles »,


valables à toutes les époques et partout.

Leurs ambitions sont similaires, mais les concepts et les théories


économiques des « classiques » sont très divers. Quoi de commun entre
Thomas Malthus qui estime que l’ouverture des frontières est dangereuse
et David Ricardo, pour qui le développement du commerce international est
source de richesses pour un pays ?

Les économistes classiques sont néanmoins, dans l’ensemble, au moins


d’accord sur un point :

* l’intervention directe de l’État dans l’économie doit être limitée au


minimum nécessaire pour garantir le bon fonctionnement du marché. En
cela, on peut considérer qu’ils sont libéraux.

Les « classiques » s’interrogent tous sur l’origine et la formation des


richesses. Si leurs réflexions divergent sur ce point, ils estiment cependant
que l’offre et la demande tendent à s’équilibrer.

Les déséquilibres ne sont que provisoires. Cet ordre naturel engendre


également une division du travail. Chaque être humain a des compétences
spécifiques qui lui permettent de réaliser au mieux ce qu’il doit faire dans la
société comme dans une entreprise.

IV- Les marxistes : « la dictature du prolétariat »

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La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l’évolution de


l’histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les
conditions matérielles et l’évolution des modes de production.

Autrement dit, c’est « l’infrastructure » économique, c’est-à-dire la base


économique de la société qui explique son évolution et non sa «
superstructure » idéologique, juridique et politique.

Les marxistes appréhendent l’économie comme une succession de modes


de production : le mode féodal a laissé place au mode de production
capitaliste, celui-ci sera remplacé par les modes de production socialiste et
communiste.

Pour les marxistes, le capitalisme va en effet s’effondrer pour laisser place


au socialisme car il repose sur une contradiction essentielle : la « baisse
tendancielle du taux de profit ». Cette baisse progressive du profit
s’explique ainsi : ce qui donne de la valeur à un produit, c’est, pour Marx, le
travail qui a été nécessaire pour sa production. Mais les capitalistes doivent
investir de plus en plus dans les moyens de production (les machines,
aujourd’hui les ordinateurs, les robots…) pour faire face à la concurrence.

Il faut donc de plus en plus de capital pour financer ces investissements,


mais la valeur des biens produits n’augmente pas pour autant puisque cette
valeur repose, selon la théorie marxiste, sur le travail uniquement. Le taux
de profit baisse ainsi inévitablement.

Pour sauver leurs bénéfices, les capitalistes vont augmenter leur production
et baisser les salaires ou réduire le nombre de salariés qu’ils emploient.

Ainsi, le pouvoir d’achat global diminue alors que la production augmente.


La surproduction est donc inévitable et se généralise à tous les secteurs
d’activité.

Miné par cette contradiction fondamentale, le système capitaliste court à sa


perte.

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Mais pour faire « du passé table rase », il faudra une dictature du prolétariat
et une appropriation collective des moyens de production.

L’État gérera alors l’ensemble du système productif. Puis, stade ultime de


cette évolution du système économique, l’État disparaîtra et la richesse sera
redistribuée « à chacun selon ses besoins ». La société sera alors «
communiste », la propriété sera commune, il n’y aura plus de classes
sociales et d’ « exploitation de l’homme par l’homme ».

Les Marxistes )‫(الشرح‬

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V- Les keynésiens :
Keynésianisme, années 30, puis années 50-70

L’intervention de la puissance publique dans l’économie a été décisive à


maintes reprises. En France, depuis Colbert, l’État a joué à plusieurs
périodes un rôle moteur important dans l’économie. C’est pourtant un
anglais, l’économiste John Maynard Keynes qui a théorisé

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l’interventionnisme public dans l’économie au lendemain de la crise de


1929.
Pendant les Trente Glorieuses, la politique économique française menée
par l’État était assez dirigiste, avec notamment, le soutien public à des
secteurs jugés stratégiques (aéronautique, informatique, téléphonie…)
pour le pays.
Depuis, le débat entre les partisans d’une implication minimum de l’État
dans l’économie et les interventionnistes qui estiment qu’il doit fixer le
cap du développement économique en intervenant si nécessaire est
permanent.
Mais au-delà de la théorie, le pragmatisme s’impose quand c’est
vraiment nécessaire. A l’exemple des États-Unis, où le Président, quelle
que soit sa couleur politique, n’a jamais hésité à mettre en œuvre des
mesures très keynésiennes pour relancer, notamment, le pouvoir
d’achat. Seule l’efficacité compte alors.
Mais en Europe, la législation communautaire encadre très précisément
le champ d’intervention de l’État, ce qui limite sa marge de manœuvre.

Les keynésiens )‫(الشرح‬

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bnisba l le rôle de l'Etat nssit maktbtuch mais bn had le courant


taygul bli dak les mécanismes du marché ma9adinch y799u
l'équilibre w khass tkun l'intervention de l'Etat y3ni tadkhul dial
dwla f nachat l 9tissadi .. en suivant wahed les politiques.. kayen
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politique de relance (go).. w kayen d'austérité (stop) li bgha yfhem


had les 2 politiques b tari9a simplifié f même pas 3min ytfrej f had
la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=rgiUVuzGxe0

VI- Le néolibéralisme :
Le sens originel de "néolibéralisme" désigne, en matière économique,
différentes écoles libérales du XXe siècle, comme l'école autrichienne ou
celle de Chicago. Ce courant est aussi appelé néoclassique.
Le néolibéralisme se caractérise par :
une limitation du rôle de l'Etat en matière économique, sociale et juridique ;
l'ouverture de nouveaux domaines d'activité à la loi du marché
une vision de l'individu en tant qu'"entrepreneur de lui-même" ou "capital
humain" que celui-ci parviendra à développer et à faire fructifier s'il sait
s'adapter, innover...
Les partisans du néolibéralisme le présentent comme faisant l'objet d'un
consensus et comme étant sans alternative. Ses conséquences doivent être
perçues comme des phénomènes inévitables qu'il faut accepter. Les idées
opposées au néolibéralisme sont qualifiées d'archaïques.
Les reproches faits au néolibéralisme :
* accroissement des inégalités sociales et de la précarité;
* réduction de la souveraineté nationale;
* frein au développement économique des pays les plus pauvres;
* transformation de l'homme en marchandise...

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: ‫الشرح بالعربية‬

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VII- Le marginalisme :
En économie, le marginalisme est la théorie d'après laquelle la valeur
économique résulte de « l'utilité marginale ». Cette théorie s'est
développé autour de 1870 et a été considérée comme la « révolution
néo-classique » ou « révolution marginale ».
Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd’hui et
elles se basent sur les notions d’utilité marginale et d’équilibre du
marché et sur une conception de l’individu en tant qu’Homo
œconomicus*. (Had l'Homo oeconomicus at9raweh en détails fl
Microéconomie).
* L’homo œconomicus est une conception abstraite de l’être humain,
utilisée en économie pour faciliter l’élaboration de modèles. En
microéconomie, on suppose que le comportement de l’individu est
rationnel:
- Il est maximisateur : il cherche à maximiser sa satisfaction (ou utilité)
et à minimiser ses coûts, compte tenu de ses ressources limitées.
- Il est cohérent : il a des préférences qu’il peut ordonner. S’il préfère A à
B et B à C, alors il préfère A à C. C’est ce qu’on appelle la transitivité.
- Il est souverain : ses préférences ne dépendent que de lui, elles ne
dépendent pas de la société ou de l’histoire.
* L’Ecole néoclassique emploie une base microéconomique fondée sur
l’individualisme méthodologique : elle analyse les comportements des
individus et en déduit des phénomènes collectifs, notamment l’offre, la
demande et l’équilibre sur le marché. Ce même présupposé théorique se
retrouve aussi dans la théorie des choix publics.
Libéraux, les économistes néoclassiques s’opposent à l’intervention de
l’Etat dans l’économie. Ils font confiance au marché pour allouer
efficacement et justement les ressources.
Les Néoclassiques sont à la fois en continuité et en rupture avec les
auteurs classiques. Ils ont en commun la croyance dans la supériorité du
libéralisme économique: le marché, soumis à la libre-concurrence (sans
intervention de l’Etat), permet une situation optimale pour tous. En
revanche, les Néoclassiques rejettent les théories de la valeur-travail et
de la répartition qui étaient à la base de l’analyse classique (du moins
pour Smith et Ricardo).

: ‫الشرح بالعربية‬

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