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.
3
OBJECTIFS DU COURS
3
BERNIS, op. cit., p. 419.
5
l’extérieur dont elles constituent des appendices, des enclaves
dépendantes et intégrées à ces foyers économiques dominants.
4
HIBOU, B., Anatomie politique de la domination, La
Découverte Paris, 2011, p. 79.
7
la liberté de consommation. Autant dire que ce sont les
stratégies de dénationalisation et de déterritorialisation des
zones opérationnelles du capitalisme (5).
1.1. Le capital
1.2.1. La croissance
8
PERROUX, F., cité par BREMOND, J. et GELEDAN, J., op. cit., p. 133.
14
Ainsi, la croissance modifie la part relative de différents
secteurs. Des industries nouvelles apparaissent, la valeur
ajoutée par salarié s’accroît. La croissance s’accompagne de
mutations sociales qui rendent possible l’accroissement durable
des flux de production : nouveaux rapports de propriété,
technologies nouvelles, accroissement des biens de
production….
b) L’innovation et croissance
9
BACHY, B. et HARACHE, C., Management, éd. Dunod, Paris, 2010, pp.
206-209.
18
croissance est aussi fonction du niveau de la demande. Pour
qu’il y ait croissance, il faut que le niveau de la demande
solvable soit insuffisant pour inciter les entreprises à produire.
1.2.2. Le développement
10
MONTOUSSE, M. et CHAMBLAY, D., 100 fiches pour comprendre les
sciences économiques, éd. Bréal, Rome, 2005, p. 56.
11
BREMOND, J. et GELEDAN, A., op. cit., p. 152.
20
Mais une croissance déséquilibrée dont les gains sont mal
répartis, ne conduit pas nécessairement au développement. La
croissance est nécessaire mais toute croissance n’est pas
profitable (12). C’est pourquoi, les expressions économie du
développement, sociologie du développement désignent les
travaux des économistes ou des sociologues centrés sur la
question de savoir pourquoi certains pays sont développés et
d’autres ne le sont pas.
12
Idem, p. 57.
21
monde met l’accent sur l’existence d’une condition commune
entre les pays en développement et sur le désir de changer
l’ordre économique mondial en leur faveur.
Les pays les moins avancés (PMA) sont les pays les plus
pauvres. Statistiquement, ils correspondent aux pays ayant un
revenu annuel par habitant inférieur à 500$, un taux
d’alphabétisation inférieur à 20%, une production dans laquelle
l’industrie représente moins de 10% du PIB (13).
13
BREMOND, J. et GELEDAN, op. cit., p. 153.
22
Les pays du centre et les pays de la périphérie, un certain
nombre d’analystes marxistes considèrent que l’origine du
sous-développement résulte de la relation dépendante avec les
pays du « centre », développés de longue date. La périphérie est
l’ensemble des pays dépendants du centre, soumis à l’échange
inégal au profit du centre et dont l’économie désarticulée
connaît un blocage de croissance.
14
BREMOND, J. et GELEDAN, op. cit., p. 154.
23
fondé sur le fatalisme, l’importance de l’organisation
familiale, la détention du pouvoir par les propriétaires
fonciers, des connaissances fondées sur la tradition et la
routine ou encore, la production est limitée et surtout
agricole, les échanges sont rares, la société est très
hiérarchisée.
Rétroaction
La dépendance
Notion
15
LENINE, cité par BREMOND, J. et GELEDAN, op. cit., p. 157.
28
un facteur de développement, un moyen de dynamiser et de
moderniser les économies des pays les moins avancés (16).
16
ABDELMALKI, L. et SANDRETTO, R., Politiques commerciales des
grandes puissances, De Boeck, Bruxelles, 2011, p. 24.
17
BREMOND, J. et GELEDAN, A., Dictionnaire des Sciences
Economiques et Sociales, éd. Belin, Paris, 2002, p. 316.
29
1.3.1. Protectionnisme
18
KRUGMAN, P. cité par ABDELMALKI et SANDRETTE, R., op. cit., p. 31.
36
1.4. La privatisation
1.5. Compétitivité
1.6.1. La dette
1.8. La consommation
La consommation productive
19
BLANCHETON, B., Histoire de la
mondialisation, De Boeck Université, Bruxelles,
Paris, 2008.
47
J. Brémond et A. Gélédon pensent que la mondialisation
est une situation dans laquelle les entreprises établissent leurs
stratégies de production et de commercialisation dans une
approche qui se situe au niveau du marché mondial. Le mot
mondialisation désigne aussi le processus qui tend vers la
constitution d’un marché mondial unique.
1.11. La géopolitique
20
BREMOND, J. et GELEDAN, A., op. cit., p. 374.
50
Au travers de la géopolitique, nous combinons donc
« schématisation géographique » des relations diplomatiques et
« analyse géo-économique » des ressources. La géopolitique
trouve, par ailleurs du fait de la pacification des relations
internationales un prolongement par le biais de la géo-
économie, censée scruter les stratégies d’ordre économique,
devenues prioritaires dans la politique étrangère des Etats,
soucieux de protéger leurs propres intérêts. Ceci étant, bien que
les invariants géographiques existent, ceux-ci empêchent
nullement pas les responsables politiques de mener des actions
diplomatiques volontaristes sur la base de critères stratégiques
influençant les choix géopolitiques (21).
21
MOCELLIN, Ph. L’essentiel des Relations Internationales et de la
géopolitique contemporaine, éd. Gualino, Paris, 2015, pp. 16-17.
22
SMOUTS, M.C., BATTISTELLA, D., VENNEOU, P., op. cit, pp. 247-
248
51
L’Ecole allemande de Karl Haushofer, penseur de la
géopolitique nazie et récupérateur de la pensée « ratzelienne »
développant l’idée, après « l’humiliation » du traité de
Versailles en ceci :
23
SMOUTS, M.C., BATTISTELLA, D., VENNEOU, P.,
Dictionnaire des relations internationales, éd. Dalloz,
Paris, 2006, pp. 247-248.
53
L’Ecole française : incarnée par Paul Vidal de la Blache,
auteur en 1917 d’une publication justifiant, au travers de la
géographie physique, du type de peuplement et de l’économie ;
cette école trouvera son prolongement dans les écrits de
Jacques Ancel, importateur de géographie en France.
54
Chapitre II. LE CAPITALISME ET LE LIBERALISME
24
MONTOUSSE, M. et CHAMBLAY, op. cit., p. 66.
55
3. les individus sont libres de vendre, d’acheter, de passer
des contrats en suivant la voie la plus favorable à leur
propre intérêt ;
4. la recherche d’un profit maximum est la finalité
essentielle de la production ;
5. la plus grande partie de la population vend sa force au
travail contre une rémunération, le salaire (système du
salariat).
25
MONTOUSSE, M. et CHAMBLAY, op. cit., p. 66.
56
En appliquant la doctrine libérale, elle permet l’expansion
du capitalisme en :
- abolition du système féodal dans l’agriculture et de
l’esclavage dans les colonies ;
- abrogation des corporations, des monopoles royaux et
formation d’un cadre légal pour les sociétés, afin de
favoriser la libre entreprise ;
- diminution des mesures protectionnistes.
26
BREMOND, J. et GELEDAN, A., op. cit., p. 330.
62
- Le marché monétaire, au sens restreint, est le marché de la
monnaie-banque-centrale et au sens large, c’est le marché
des capitaux à court terme ; il englobe tous les échanges
de moyens de paiement acceptés par les intermédiaires
financiers pour régler à court terme leurs déficits de
trésorerie (monnaie-banque-centrale, devises, or,…).
- Le marché financier comprend l’ensemble des
transactions sur capitaux à long terme. Epargnants et
investisseurs sont mis en relations par le biais des
intermédiaires financiers et de la bourse où se vendent et
s’achètent des valeurs mobilières telles que les actions et
les obligations.
- Le marché du travail est composé par l’ensemble des
personnes qui recherchent un emploi, la demande de
travail correspond à l’ensemble des demandes de main-
d’œuvre.
- Le marché des marchandises, les transactions portent sur
des marchandises, c'est-à-dire des biens qui ont été
produits pour être vendus, à la différence du travail ou de
la monnaie.
a) Les actions
b) Les obligations
4.1. Définition
Première règle
Troisième règle
4.3.1. Historique
Notion
28
GHORRA-GOBIN, op. cit., p. 366.
80
4.5. De l’impératif d’une réforme
29
CYNTIA GHORRA-GOBIN, Dictionnaire critique de la mondialisation,
Armand Colin, Paris, 2012, p. 435.
30
DUMAS, A., Economie mondiale : les règles du jeu commercial
monétaire et financier, 4e édition de Boeck Université, Bruxelles, 2009,
p. 130.
82
Chapitre V. LES MOUVEMENTS DES CAPITAUX
31
BEITONE, A., CAZORLA, A. et HEMDANE, E., Dictionnaire de
science économique, Armand Colin, Paris, 2016.
83
5.1. Qu’entend-on par « mouvement de capitaux » ?
5.4.1. Notion
32
VILLIEU, P., Macroéconomie : l’investissement, éd. La Découverte,
Paris, 2000, p. 15.
93
d’IDE. Ils accueillent aujourd’hui 50% de flux d’IDE et sont à
l’origine de 20% d’entre eux (33).
33
BRAQUET, L., L’essentiel pour comprendre la mondialisation, éd.
Gualino, Paris, 2014, p. 25.
94
34
A lire Braquet, L. op. cit, éd. Gualino, Paris, 2014, p.
100
Le recul des investissements étrangers en Afrique en 2015
36
BLANCHETON, B., op. cit., p. 86.
107
- la réactivité des opérateurs, leur exigence forte en matière
de rendement à court terme modifient les rapports de
forces au sein des entreprises entre actionnaires, salariés
et dirigeants. La recherche d’une rentabilité immédiate
peut conduire à une détérioration des conditions de
travail, au sacrifice des intérêts des salariés ou encore à
une réduction des investissements en matière de recherche
et développement. La logique financière (qui privilégie le
court terme) peut s’opposer à la logique industrielle dont
l’horizon est plus lointain.
6.1. Notion
37
BRAQUET, L., op. cit., p. 107.
112
6.2. Définition de la société multinationale
39
CHARLES-ALBERT MICHALET, Qu’est-ce que la mondialisation ?,
éd. La Découverte, Paris, 2002.
114
l’étranger, à moindre coût, afin de pouvoir continuer à le
produire de façon rentable ;
5. la recherche de coûts du travail ou de la main-d’œuvre
assez faible.
Avantages
Limites
43
SOUTENAIN, J.F., Management, éd. Foucher, 59, rue Jean Bleuzeun
92170, Vanves, Paris, 2009, pp. 110-111.
122
La première stratégie d’internationalisation qui consiste
à vendre des produits nationaux à l’étranger représente le point
départ de toute entreprise qui cherche à sortir de son cadre
géographique.
44
Littéralement au travers des nations. La stratégie de la firme
transnationale n’intègre plus les intérêts d’un pays mais exclusivement
celui du groupe au niveau mondial.
124
filiales, le tout contrôlé
strictement par la société
mère.
Sociétés de sous-traitance
On distingue :
- la sous-traitance e spécialité qui concerne les opérations
particulières (nettoyage, surveillance, service juridique,
etc.) et
- la sous-traitance de la capacité dans laquelle les
opérations portent sur une partie de la fabrication du
produit complet (ou d’un sous-ensemble du produit).
Inconvénients de la sous-traitance
45
Mémo Larousse, Encyclopédie générale visuelle et
thématique, Larousse, Paris, SA, pp. 600-601.
131
celles-ci. Elle indique donc la valeur d’une entreprise
cotée en bourse à une date donnée.
48
GENDARME, R., op. cit., pp. 312-313.
135
assez sévères des pays qui les accordent, condamnant les pays
pauvres dans la stagnation, la dépendance absolue, le
paupérisme et la misère.
- Droits de propriété
49
CYNTIA GHORRA-GOBIN, op. cit, p. 604.
139
filiale hors de son pays d’origine. Le bureau de représentation
est la forme la plus élémentaire de la multinationalisation d’une
banque. Il joue un rôle d’information auprès des clients de la
banque et auprès de la maison-mère, mais il n’est pas habilité à
effectuer directement des opérations bancaires.
50
Mémo Larousse, encyclopédie, op. cit., p. 603.
141
Le pouvoir public du pays investisseur peut fournir
l’information à la société multinationale en phase de
prospection sur toutes les facettes du risque-pays
investissement (cadre économique, financier, juridique, fiscal,
social et réglementaire dans le pays).
- les filtrages et autorisations administratives obligatoires ;
- les restrictions imposées à la gestion, à l’exploitation et
aux mouvements de personnel (entre les pays);
- les autres restrictions aux opérations des filiales de
groupes étrangers.
51
B., BONIN, L’entreprise multinationale et l’Etat, Montréal, éd. Vivants,
1984, pp. 140-141.
143
accédé à des ressources étrangères comme : matières
premières, capitaux, techniques voire des ressources
humaines de meilleure qualité.
52
MONTOUSSE, M. et CHAMBLAY, D., op. cit., p. 46.
147
lesquelles nous citerons : la création d’emploi, le transfert des
compétences et de technologies, l’amélioration de sa
productivité. Ils créent aussi le développement économique par
des effets d’entrainement, l’implantation d’une multinationale à
des nombreux effets indirects comme la création d’entreprise
en amont ou en aval, la constitution d’un tissu industriel,
l’augmentation des exportations. Pour toutes ses raisons, la plus
part des états cherchent à attirer les IDE dans le cadre de leurs
politiques d’aménagement du territoire. Pour cela, ils offrent
des aides diverses comme les exonérations fiscales, font
connaitre leurs atouts, mettent en place des réseaux
d’information, de promotion, de prospection et d’accueil des
entreprises étrangères. Ils informent aussi sur la taille de leur
marché, l’accès au marché, la qualité des ressources humaines,
la qualité de structure des infrastructures ainsi que la densité
etc.
53
BEDJAONI, M., Puissance faustienne des firmes multinationales, pour
un nouvel ordre économique international, Unesco, Paris, 1979.
149
de leur population (54). Toutefois, l’organisation et l’importance
de ces sociétés créent une « interdépendance globale » ce qui
entraîne forcément une perte d’autonomie des Etats.
54
BADIE, B., Qu’est-ce que la mondialisation ?, La Découverte, Paris,
2002.
55
B., BONIN, op. cit., p. 183.
150
2) elles sont en mesure d’extraire des profits et des
honoraires excessifs, étant donné qu’elles détiennent un
avantage monopolistique ;
3) plutôt que de créer des nouvelles installations de
production, elles entrent dans un pays d’accueil en
achetant des entreprises existantes ou en s’emparant de
leur contrôle ;
4) elles financent leur entrée dans le pays d’accueil surtout
au moyen de capital, de dette empruntée dans ce pays et
la société mère conserve la majorité, voire la totalité du
capital actions ;
5) elles détournent les épargnes accumulées dans le pays
d’accueil de l’investissement productif qui pourrait être
fait par les ressortissants nationaux. Elles s’accaparent,
par exemple, les services de meilleurs talents ;
6) elles limitent l’accès du pays d’accueil à la technologie
moderne en centralisant les efforts de recherche et
développement dans les pays d’origine de l’entreprise et
en accordant des licences aux filiales et producteurs
indépendants que pour l’utilisation de technologies
existantes et parfois désuètes ;
7) elles diminuent le processus de l’apprentissage par les
nationaux en confiant les principaux postes, aussi bien
dans le domaine de la gestion que dans celui de la
technique, à des personnes qui viennent de l’extérieur
du pays d’accueil ;
8) elles ne s’adonnent pas suffisamment à la formation et
au perfectionnement des travailleurs du pays d’accueil ;
9) elles se comportent de façon répréhensible en ce qui
concerne le respect des coutumes sociales et des
objectifs du plan national ;
151
10) elles introduisent des distorsions que l’on ne désire pas
dans la répartition du revenu ;
11) elles stimulent la demande de consommation de biens
de luxe et incitent à la satisfaction de désirs frivoles ;
12) elles contribuent à l’inflation ;
13) elles dominent des secteurs industriels vitaux ;
14) elles répondent à un gouvernement étranger.
56
BONIN, B., op. cit., p. 141.
152
que le véritable pouvoir économique de l’entreprise se trouve
polarisé à la maison mère.
Il est vrai qu’au fur et à mesure que les actifs des sociétés
multinationales croissent très vite, la concentration des activités
industrielles ont également tendance à s’accroître dans les pays
d’accueil. Face à cette intensité d’activités, les gouvernements
des pays d’accueil commencent à s’inquiéter. Ils craignent la
domination industrielle, la dépendance technologique,
57
Guide de l’OMD sur l’évaluation en douane et les prix de transfert, OMD,
Bruxelles, juin 2015.
158
l’écrasement des politiques économiques nationales, la
pénétration culturelle, estime Bonin, B. (58).
Pour les pays d’accueil, ils vont tout faire pour attirer les
investissements de ces multinationales sur leurs territoires.
C’est dans ce sens que le code des douanes avait prévu la
création des zones franches et le gouvernement prévoit aussi
des sociétés mixtes ouvertes aux capitaux étrangers. Des
infrastructures, comme des autoroutes ou des aéroports sont
construits pour faciliter l’implantation des filiales de ces
entreprises. Autre avantage, il y a une augmentation de la
redevance financière versée à l’Etat d’accueil pour la vente des
matières premières. Ceci fait que l’heure de conflit semble
s’éloigner.
61
Idem
162
exercice de la domination pour renforcer l’Etat à la coopération
avec les multinationales (62).
62
HIBOU, B., op. cit., p. 115.
163
formes de coopération afin de consolider le statut de ces
sociétés privées et d’inviter celles-ci à respecter plus
scrupuleusement le droit international. Toutefois, ces initiatives
n’empêchent nullement les multinationales de développer, par
ailleurs, des stratégies d’intelligence économique visant à
s’emparer de parts de marché de concurrents ou à mener des
actions de lobbying pour influencer la législation (63).
Dans un second temps, les Etats ont favorisé les IDE par
la libéralisation de leurs codes d’investissements et l’octroi de
nombreuses facilités aux sociétés multinationales vers les
années 1990. Soixante et onze pays ont ainsi assoupli leurs
législations pour séduire les firmes multinationales. Depuis la
crise de 2008, ce double objectif est concomitant : libéraliser et
promouvoir l’investissement étranger tout en le réglementant
davantage.
Le rapport 2012 de CNUCED sur les investissements
internationaux affirme que durant la période 2000-2011,78%
des modifications des textes régissant les IDE introduisent un
environnement plus favorable et22% un environnement plus
strict. Ces changements ont entraîné un afflux
d’investissements dans certains PED, passés d’une moyenne de
63
MOCELLIN, Ph., L’essentiel des relations internationales et de la
géopolitique contemporaines, Paris, 2015, pp. 77-78.
164
20 milliards de dollars par an entre1983et 1988 à 984 milliards
de dollars en 2011, soit près de la moitié des flux mondiaux des
IDE.
En réalité, les deux acteurs, Etats et société multinationale
sont, dans le contexte actuel, liés par une solidarité et une
complémentarité évidentes. La réussite des uns conditionne
celle des autres. Cette interdépendance lorsqu’elle joue, est
manifeste si l’Etat a besoin de l’entreprise multinationale pour
affermir son développement, préserver l’emploi et assurer le
bien-être de sa population, la firme est tributaire de l’Etat pour
assurer la sécurité et le maintien de l’ordre, indispensables au
succès de l’entreprise (64).
64
GAZANO, L’essentiel des relations internationales, éd.
Gualino, Paris, pp. 81-82.
165
financières) restent polarisées dans le pays d’origine. Les
activités à plus faible valeur ajoutée, de fabrication, de montage
et de distribution, intensives en main-d’œuvre peu qualifiée,
sont alors situées dans les pays émergents souvent chez des
sous-traitants.
Parmi les stratégies des entreprises multinationales, nous
citerons notamment :
- les stratégies d’approvisionnement et d’accès aux
matières premières, à ce sujet, des filiales sont créées à
l’étranger pour exploiter et acheminer les matières
premières nécessaires à la production. Comme les
entreprises pétrolières qui s’installent dans le pays
producteurs ou de Michelin qui avait acheté des
plantations d’hévéas pour le caoutchouc en Amérique du
sud ;
- les stratégies de marché à la recherche de nouveaux
débouchés, dont le but est de contourner des barrières
protectionnistes en produisant directement sur le marché
que l’on veut pénétrer, plutôt que d’y exporter (dans les
secteurs comme l’automobile, la banque, l’assurance, les
agences de publicité, etc.) ; en outre, cette stratégie
permet aussi d’éliminer les coûts de transport et de
logistique en simplifiant les infrastructures de production
en le décentralisant ;
- les stratégies de rationalisation à la recherche de moindres
coûts des facteurs de production, travail, capital, terre,
dans la concurrence internationale en implantant des
filiales-ateliers dans les pays à bas salaires ;
166
- enfin, les stratégies de recherche de nouvelles positions de
marché, dans le cadre d’une concurrence d’économies
d’échelle et d’avantages concurrentiels (65).
65
BRAQUET, L., op. cit.,, pp. 103-104.
167
11. Canada 28 317 12,7
12. Suisse 19 309 14,5
13. Russie 7 247 25,8
14. Brésil 13 207 19,9
15. Finlande 15 200 5,3
16. Inde 12 196 25,5
17. Suède 15 188 15,5
18. Espagne 7 158 16,6
19. Norvège 5 142 6,2
20. Luxembourg 3 123 44,4
66
CABESTAN, J.P., Demain la Chine : guerre ou paix ? Ed. Gallimard,
Paris, 2021, pp. 1-2.
170
Comité central du parti communiste chinois, que la Chine a pris
la décision d’amorcer un revirement dans son modèle de
développement, en renonçant au plan centralisé au profit de
l’économie de marché (67).
67
ABDELMALKI, L ; et SANDRETTO, R., op. cit., p. 344.
171
tandis que des goulets d’étranglement et des pénuries de
main-d’œuvre pourraient apparaître. A ce sujet, le
gouvernement chinois a voté la loi pour augmenter le
nombre de naissances à deux par familles en 2015.
68
BRAQUET, L. op. cit., pp. 31-32.
172
d’activités à haut contenu technologique (ZDET ou ZHN). Ces
mesures sont connues dès 1988, mais s’intensifient à partir de
1997.
De nouveau, depuis 2005, la Chine concentre ses choix
autour du développement des parcs technologiques. Les IDE
sont encouragés dans dix domaines prioritaires : les
infrastructures et industries de base, les nouvelles technologies
et nouveaux équipements pour la protection des pollutions et
l’aménagement de l’environnement, les nouvelles technologies
industrielles (biotechnologies, réseaux de télécommunications),
les industries de support (machines et électronique,
pétrochimie, construction automobile), les secteurs
d’exportation, les technologies agricoles modernes,
d’exploitation de la mer et de l’énergie de la mer, les services et
l’exploitation des ressources humains et naturelles.
Cas de l’Inde
69
A lire : DUCHATEL, M., Géopolitique de la Chine, Que sais-je ? PUF,
Paris, 2019.
175
une certaine amélioration du climat des affaires, devront être
amplifiées dans les années à venir pour libérer le plein
potentiel de développement du pays.
70
CARTO, L’économie mondiale 2016, éd. La Découverte, Paris,
2015, pp. 114-118.
176
compétitivité. Les productions relativement banalisées peuvent
alors être confiées à des sous-traitants mis en concurrence sur la
base des coûts de production.
71
BOST, F., COURROIE, L. et CIE, op. cit., p. 26.
177
6.14. L’insertion des pays africains dans la
mondialisation de l’économie
72
DUMAS, A., op. cit., pp. 75-77.
181
c) Les marchés « producteurs » permettent aux offreurs qui
se trouvent en position dominante de fixer les prix ; ce fut
le cas, par exemple, pour l’organisation des pays
exportateurs de pétrole de 1973 à 1985.
73
DUMAS, A., op. cit., p. 72.
183
coloniales pour favoriser les intérêts des monopoles (firmes)
internationaux.
6.16.1. Notion
74
Nations Unies, Rapport sur les intérêts économiques étrangers et la
décolonisation, New York, 1969, pp. 8-9.
75
DUCHAMP, D. et GUERRY, L., La gestion des ressources humaines,
Nathan, Paris, 2010, p. 148.
185
financiers soulèvent de vives réactions chez les citoyens,
qui peuvent aller jusqu’au boycott des produits de
certaines entreprises ;
- des opportunités stratégiques et financières : certains
fonds de placement « éthiques » n’investissent que dans
les entreprises au comportement responsable ;
- des incitations publiques : des institutions
internationales (ONU, UE) et nationales contribuent à
l’émergence de la responsabilité sociale. Par exemple, par
le biais du programme Pacte mondial des Nations Unies
(2001) qui impose à toutes les entreprises de publier
chaque année « un rapport social et environnemental.
76
SERRES, F., Responsabilité sociale des entreprises, 7 juillet 2011.
186
Cependant, les principes de l’entreprise citoyenne dans la
logique de développement durable, se fixera les objectifs ci-
après :
- les générations présentes doivent satisfaire leurs besoins
sans remettre en cause la capacité des générations futures
à satisfaire les leurs ;
- les principes sur lesquels est fondée l’éthique de
l’entreprise peuvent être inscrits dans une charte ;
- l’entreprise citoyenne s’estime solidaire de la
communauté dans laquelle elle vit. Dans ce cadre, si elle
recherche bien évidemment à dégager des profits, elle
veille au néanmoins à équilibrer les intérêts de l’ensemble
des parties prenantes : actionnaires, salariés, clients,
fournisseurs, société civile en général, riverains.
77
DUCHAMP, D. et GUERRY, L., op. cit., p. 148
188
proposées et l’absence de mécanisme de contrôle et de sanction
éventuelle ne permettent pas un réel suivi de leur application.
78
A lire : DUMAS, A., op. cit., pp. 51-56.
195
Typologie des conflits commerciaux
L’innovation
79
SOUTENAIN, J.F., Management, éd. Foucher, 58, Rue Jean Bleuzen,
92170, Vanves, Paris, 2009, pp. 66-69.
199
construction de nouveaux avantages compétitifs ainsi que de la
formation de nouveaux marchés et de nouveaux débouchés.
C’est pourquoi, la recherche et le développement sont une
activité de très forte implication de personnel de haut niveau de
formation et de compétence. Les personnels de ce niveau sont
principalement concentrés dans la zone des pays les plus
industrialisés (80).
Importance de l’innovation
80
BOST, F., CARROUE, L. et cie, Images économiques du monde :
géographie politique, économique 2009, Armand Colin, Paris, 2009, p.
20.
200
Comment financer la recherche et le développement
81
CAVAGNOL, A. et ROULLE, P., Management, éd. Gualino, Paris,
2014, p. 80.
201
Royaume- 40,1 3,6 1,7 3,5 63,0
Uni
Japon 143,5 12,8 3,2 75,2 17,5
Chine 175,0 15,6 1,3 68,3 3,5
Inde 41,8 3,7 - - -
Corée du Sud 37,7 3,4 3,0 76,9 4,5
Total 1.124,0 100 - - 100,0
82
BOST, F., CAROUE, L. et Cie, op. cit., p. 21.
203
83
BOST, F., CAROUE, L. et Cie, op. cit., pp. 20-21.
204
autrement. Ceci implique qu’une des leçons de ces quarante
dernières années est bien la permanence de ces cultures
techniques nationales, qui s’accompagne aussi d’une
permanence des cultures de gestion (84).
6.19.1. Historique
85
BAHARANYI NACIYIMBA, S., RD-Congo :
privatisation des entreprises du portefeuille: enjeux et
défis pour le développement, 31 mai 2012.
207
multinationales américaines sont donc au premier rang depuis
1960 (86).
N° Matières Localisation
1 Cuivre Katanga
2 Or Province Orientale, Maniema, Katanga,
Nord-Kivu, Sud-Kivu
3 Diamant Kasaï Occidental et Oriental, Bandundu,
Equateur, Province Orientale
86
BUCYALIMWE, S., Le rôle des multinationales et des
Etats des grands lacs d’Afrique dans la dynamique
politique en République Démocratique du Congo,
ICREDES, Kin, Montréal, Washington, 2013, p. 137.
208
4 Etain Katanga, Nord et Sud-Kivu, Maniema
5 Colombo tantalite Katanga, Nord et Sud-Kivu, Maniema
(coltan)
6 Fer Province Orientale, Kasaï Oriental
7 Manganèse Katanga, Bas-Congo
8 Charbon Katanga
9 Cobalt Katanga
10 Schistes bitumeux Bas-Congo
11 Gaz méthane Lac Kivu
12 Pétrole Bas-Congo, Ituri ; Bandundu
13 Bauxite Bas-Congo
87
Rapport du Panel à propos de progrès en Afrique 2013, p. 14.
211
dommages pour l’environnement et de violation des droits de
l’homme.
A titre d’exemple :
Une évaluation environnementale de la République
Démocratique du Congo menée par le programme des Nations
Unies pour l’Environnement (PUNE) en 2011 a révélé la
présence de très fortes concentrations de sels et de cobalt
hautement toxiques dans la province du Katanga. Les
concentrations de cobalt dans les urines d’un échantillon de
population ont été les plus élevées jamais enregistrées pour une
population générale, illustrant le lien entre dommages
écologiques et santé humaine (88).
88
Rapport du Panel 2013, op. cit., p. 14.
212
En outre, l’exploitation minière produit d’énormes
volumes de déchets. Ma manière dont ces déchets sont gérés et
éliminés influe sur son impact écologique. Les résidus miniers,
les terrils et autres déchets miniers s’ajoutent aux problèmes
environnementaux. Les impacts négatifs des sociétés
multinationales minières sur l’environnement en Afrique, en
général, et au Congo Démocratique en particulier, freinent le
développement humain.
89
Rapport du Panel à propos de progrès en Afrique 2013, p. 14.
215
La gestion des ressources naturelles peut affecter les
conflits sociaux. En République Démocratique du Congo, des
milices locales armées, parfois en accointance avec les pays
voisins, ont utilisé les revenus miniers pour financer leurs
opérations. A un degré moindre, les investissements de
l’industrie extractive sont souvent associés à des conflits
déclenchés par le déplacement de communautés locales ou par
des griefs locaux. La société Kibati Gold a déplacé tout un
village à Doko. Toutefois, de nombreuses initiatives
internationales et régionales destinées à couper le lien entre les
conflits et les ressources naturelles ont été mises au point.
90
Rapport de Panel 2013, p. 55.
217
6.19.4.2. Pertes de revenus en République Démocratique du
Congo
Missions de la plate-forme :
- contracter des emprunts auprès de Exim Bank ;
- financer les projets d’infrastructures et le développement
de gisements miniers ;
- assurer le remboursement du financement du projet de
coopération.
91
Rapport de l’initiative pour la transparence des industries extractives,
République Démocratique du Congo, 2010, avril 2013, p. 104.
222
- actuellement : Usd 6,2 milliards (sur compromis avec le FMI).
3) Mécanisme de remboursement
a. Transparence et responsabilité
c. Transformation économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
OBJECTIFS DU COURS 3
INTRODUCTION GENERALE 6
Chapitre I. LES REPERES CONCEPTUELS 9
1.1. Le capital 9
1.1.1. Le capital au sens économique 9
1.1.2. Le capital au sens marxiste 11
1.1.3. Le capital au sens sociologique 12
1.2. La croissance et développement 12
1.2.1. La croissance 12
1.2.2. Le développement 18
1.3. Le protectionnisme et libre-échange 27
1.3.1. Protectionnisme 29
1.3.2. Libre-échange 31
1.4. La privatisation 36
1.5. Compétitivité 37
1.6. Dette, endettement, surendettement 38
1.6.1. La dette 38
1.7. Echanges extérieurs 39
1.7.1. Les échanges extérieurs de biens et services 39
1.7.2. Les échanges extérieurs de services 40
1.7.3. Termes de l’échange 41
1.8. La consommation 41
1.9. Balance des paiements 43
1.9.1. Le compte des transactions courantes 43
1.9.2. Le compte de capital 43
1.9.3. Le compte financier 44
245
1.10. La mondialisation 45
1.10.1. Notion et définition 45
1.10.2. Les anti-mondialistes 48
1.11. La géopolitique 49