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Introduction à
ïéconomie moderne
UE D'ÉTUDES SOCIALISTES
XIII
G. SOREL
Introduction à
ï économie moderne
(DEUXIÈME ÉDITION)
PARIS l
-^ I ^
LIBRAIRIE G. JACQUES ^
interprètent le passé.
Mais nos philosophes sociaux n'entendent pas se
borner à des recherches de ce genre ils entendent ;
si on ne se reportait à la tradition.
De même on consacre toujours quelques chapitres,
dans les mêmes livres, à l'emploi que les hommes
peuvent faire de leurs biens; cela est encore fort sin-
gulier; mais il ne faut pas oublier que jadis cette
question de la consommation était capitale pour
l'homme d'Etat. Celui-ci se demandait quelle part il
faut laisser à la dépense individuelle, quelle part il
fdinijjermeltre à l'Eglise de prélever et ce que le gou-
vernement peut réclamer pour lui sans craindre de
tuer la poule aux œufs d'or un reste de cette vieille
:
sur le commerce.
Cette doctrine devait, tout d'abord, atteindre sa
perfection dans le pays où le rôle industriel de l'Etat
était lemoins bienfaisant et où le commerce interna-
tional avait pris la plus grande extension. Al'époqueoù
Ricardo commença à se faire une réputation, l'inter-
vention de l'Etat dans la circulation fiduciaire avait
été désastreuse en Angleterre ; toutes les vieilles lois
sur le travail devenaient caduques et gênaient le
pp. 7fi-83.
INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE 31
(l) Sans vouloir entrer ici dans des détails que ne comporte
pas ce livre, il faut faire observer que le machinisme agricole
est surtout requis par l'agriculture extensive, et cela pour
deux raisons principales 1" Cette agriculture exige de très
:
(1) Il me
semble que la partie consacrée à l'économie abs-
traite est debeaucoup la moins satisfaisante du Capital; on
peut remarquer, d'aiileurs, que Marx ne la dévelopi^e que
dans la mesure où elle lui semble nécessaire pour jeter de la
clarté sur son exposé bistorique. Par suite d'une erreur
étrange, cette partie est devenue, pour le plus grand nombre
des marxistes,-la partie principale — probablement en raison
du prestige que possèdent toujours les cboses très obscures,
qui tendent à devenir des dogmes.
III
(1) Sans doute l'auteur fait allusion ici à Wat Tyler, qui fut
chef d'insurrection du 7 au 15 juin 1381 et dont le rôle paraît
avoir été assez médiocre dans la grande révolte des paj'sans.
D'ailleurs des recherches récentes montrent que ce forgeron
était tuilier. (A. Réville, Le soulèvement des travailleurs
d'Angleterre en 1381, p. xli).
.
(1) Cette enquête paraît n'avoir appris à Jaurès que des dé-
tails bien médiocres de la vie paysanne. Dans la séance du
19 juin il révéla à la Chambre que les fermiers ne laissent à
leurs valets « de la viande que les os^ du beurre que le petit
lait, de la volaille que la plume et qu'au sortir des vignes re-
Il me un cer-
parait nécessaire de discuter de près
tain nombre de conceptions de Le Play, parce que les
monographies de cet auteur constituent un des plus
remarquables recueils que possède l'économie con-
crète, et parce qu'en examinant ses théories, nous
aurons l'occasion de préciser bien des points d'une
importance majeure. Cette étude aura d'autant plus
d'intérêt pour nous que Le Play, n'ayant aucune idée
du droit, est passé à côté des problèmes qui nous
préoccupent ici.
Je laisserai de côté tout ce qu'a produit l'école qui
superficiels ;
semble renverser l'œuvre de
parfois il
faire ici.
54 INTRODUCTION A L ÉCONOMIE MODERNE
p. 184.)
68 INTRODUCTION A L ECONOMIE MODERNE
5
74 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
Directoire 1794-1799;
: —
Consulat et Empire 1799-1814; :
—
Restauration 1814-1830 : - Louis-Philippe 1830-1848
; : ;
—
deuxième République 1848-1851 —
dictature de 1851 et
:
;
5.
82 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
manière suivante :
gion y^
; il répondait qu'elle étaient sans danger sérieux
populaire.
Nous pouvons encore remarquer que, comme la
grande masse des anciens élèves de l'Ecole polytechni-
que, Le Play n'avait pas l'esprit tourné vers les consi-
dérations juridiques celles-ci lui paraissaient être une
;
(1) Cela s'est produit surtout depuis que l'on fait beaucoup
de lois sociales. Après que la Cour de Cassation eut interprété
la loide 1900 sur le travail des femmes autrement que Mille-
rand, Jaurès et la Petite République l'avaient décidé, on ne
lui ménagea pas les reproches on lui fit observer qu'elle ne
;
à
INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE 105
p. 269.
7.
118 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
tout s'attacher —
si l'on veut comprendre l'histoire
(3) Deux cents coups de fouet pour avoir parlé à une femme
sans témoins.
(4) Le Pla}' a souvent signalé l'importance pratique de con-
férences entre le patron et certains ouvriers. C'est sur cette
idée que les comités d'usine ont été constitués en Belgique
pour aider les patrons. —
Voir Montalembert, Loc. cit., p. 51,
pp. 55-56, p. 69.
122 INTRODUCTIOxN A l'ÉCONOMIE MODERNE
(1). A. Mauiy, Les forêts de la Gaule, y). 13"). Il ajoute que les
l'action sociétaire » ;
il trouve absurde de « combattre
l'individualisme comme l'ennemi de la liberté et de
l'égalité ;
[ce serait] retourner au communisme bar-
industrielle. »
même !
jouissions, o
(p. 136).
(1) Proudhon, Op. cit., pp. 225-226.
[2} Cette remarque a une très grande importance pour ceux ;
9.
154 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
Anseelc à son visiteur (Loc. cit., p. 458, col 1.) Dans une con-
férence donnée le 2 juin 1903, à Paris, Anseele revient sur cette
idée et dit qu'il est plus facile de contenter des coopérateurs
que des clients ordinaires qui « ont tant d'occasions d'acheter
ailleurs » (Mouvement socialiste, 15 août 1903, p. 580.)
Aux yeux du parfait théoricien de la coopération le péché
irrémissible contre le Saint-Esprit est d'exiger qu'on vous en
donne pour votre argent pareille prétention mercantile est
;
bon sens.
IV
de secours. —
Assurances contre les cas fortuits les diver-:
plus grand nombre des auteurs qui ont écrit sur ces
questions ; ils n'ont pas vu que le patron était là
faute de mieux. Un Etat qui poursuit le perfectionne-
ment de l'industrie, peut, en s'inspirant de l'expé-
rience acquise, s'occuper d'améliorer les conditions
de vie de la classe ouvrière, pour accroître sa produc-
11
182 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
tifs.
Thomme de la ville —
VEtat est pour lui la ville per-
;
p. 308 et p. 361.
188 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
11.
La partie spirituelle du milieu économique. — La techno-
logie cesse d'être propriété ; le brevet d'invention. — L'appren-
tissage passe de l'atelier dans les écoles. — Conception démo-
cratique de l'enseignement populaire. — Discipline des ate-
liers. — Comment elle s'est produite législation napoléo- ;
propriation technologique.
Au commencement du xix® siècle, quand on a rédigé
le Code pénal français, on considérait la technologie
rendra gaiement. »
Tout cela ne nous instruit pas sur l'état réel des
sentiments l'expérience des coopératives de pro-
;
que possible ;
2° d'utiliser leurs
outils avec toute
l'attention dont ils soient susceptibles 3° de prendre ;
12
210 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
VI
semble pas qu'il ait jamais fixé ses idées d'une manière
parfaitement précise, ni qu'il ait construit un système.
Dansia Capacité politique des classes ouvrières, il a donné
une autre nomenclature des fonctions générales, en
séparantleséconomiquesd'avec lespolitiques cesdeux ;
13
218 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MOUEKNE
cratique.
Kautsky apprécie la politique antisémitique scien-
tifiquement, quand parmi les démocrates
il classe
les petits bourgeois amis de Lueger (1). « La servilité,
le besoin de réaction en font des suppôts volontaires
et même les défenseurs les plus fanatiques de la
monarchie de l'Eglise et de la noblesse. 'Ces caté-
gories] n'en restent pas moins démocratiques; les
formes démocratiques seules leur permettent d'exer-
cer une influence politique. On a pu croire au début . .
semble juste.
C. —
Le problème le plus grave que soulève la gestion
par lEtat est celui du contrôle que les citoyens peu-
vent exercer sur les services publics. Le problème n*a
guère été abordé jusqu'ici, parce que la démocratie
a imposé son dogme de la souveraineté des majo-
rités. Il y aurait lieu cependant de prendre des pré-
cautions contre les majorités.
p. 111 et p. 209.
236 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
fait bien connu que les compagnies, ainsi que les par-
ticuliers, quand il s'agit vraiment d'affaires et de pra-
tique, savent généralement mettre chacun à sa place-
et que s'il leur arrive de se tromper, elles ont vite
fait de réparer leur erreur » il pensait que le
;
suf-
frage universel pourrait faire ce que font les patrons.
Il que Marx se trompait, et ce qu'il y a de
est clair
plus étrange, c'est qu'il trouvait tout naturel que (1),
« comme les autres serviteurs du public, les juges
devaient être électifs, responsables et révocables ». On
voit qu'il n'avait pas beaucoup réfléchi aux grandes
difficultés que présente la réalisation de son pro-
gramme d'assimilation des employés aux commis,
des fonctions administratives aux fonctions commer-
ciales (2).
Pour développer cette assimilation, il n'y a pas de
meilleur moyen que d'entrer dans la voie que j'in-
dique, en donnant aux citoyens des moyens d'action
judiciaire contre les fonctionnaires. Il va sans dire que
ces règles seraient analogues à celles qui devraient
faciliter aux intéressés la possibilité de surveiller les
administrateurs des fondations et des associations
libres; — aujourd'hui la surveillance des administra-
teurs dans les sociétés et fort peu efficace et elle
aurait grand besoin d'être renforcée.
LE SYSTEME DE L'ÉCHANGE
des chemins de fer (2) mais les tarifs qui furent alors
;
centimes par tonne (p. 161), et montre que les cahiers des
cliarges des chemins de fer, supposant des tarifs de 14 à 20
centimes, adoptaient des chiffres très voisins de ceux du
roulage, (p. 17 et p. 67).
(1) Proudhon, Capacité politique des classes ouvrières, pp.
114-115.
250 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
13
254 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIË MODERNE
sait payer des péages. On peut dire que tous les pro-
duits sont placés entre deux types extrêmes l'un :
et il un criminel dans
n'est pas loin d'être assimilé à
l'opinion publique. Mais pour l'économiste et l'homme
d'Etat préoccupé de l'avenir économique du pays,
l'usurier est aussi un individu dangereux.
Marx observe très justement (1) que l'usurier s'em-
pare de tout le revenu net, ne laissant à sa victime que
ce qui est strictement nécessaire pour vivre dès lors ;
capital » [industriel].
Nous devons ajouter que l'usure a pour effet d'ap-
pauvrir la campagne aux dépens des villes et qu'elle
montre, sous un des aspects les moins poétiques,
l'opposition de la ville et de la campagne très sou- ;
gneusement distinguer —
surtout dans un système mi-
juridique, mi-moral, comme était celui de l'Eglise
et qui s'occupait plutôt des cas de conscience que de
la pratique —
ce qui se fait et les combinaisons
théoriques que certains hommes ingénieux cons-
truisent en choisissant dans la vie usuelle les actes
qui leur semblent occuper une situation privilégiée.
Si l'usure peut être évitée aux chrétiens en se servant
des Juifs, les théologiens peuvent, sans manquer aux
vait pas les oblii^ationset le débiteur était cru sur son ser-
ment (p. 37. p. 49). —
Les souverains grecs forçaient leurs
fermiers à renoncer par serment au droit de se réfugier dans
les temples en cas d'oppression (p. 86 et p. 125). Cet usage du
serment rappelle tout à fait des pratiques du Moyen-Age.
(1) Esmein, Mélanges tV histoire du droit et de critique, p. 248»
p. 256, pp. 261-264.
La privation de sépulture existe chez les nègres de la Côte-
d'Or au Dahomey, les parents craignent que le défunt ne
;
revienne leur jeter des sorts tant qu'il n'a pu trouver le repos.
Dans les pa3's où les parents n'ont pas l'habitude de paj^er, le
nègre travaille tant qu'il peut pour pouvoir s'acquitter avant
sa mort et gagner ainsi le droit à la sépulture. (Cours de
M. Flach au Collège de France, 27 mars 1895.)
274 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
p. 73 et p. 88.
(3) lehring, La lutte pour le droit, tvâd. franc., p. xxiii et sui-
vantes, p. 67 et suivantes.
INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE 275
consignée d avance.
Toutes les fois que la notion de peine intervient
(même dans le droit civil sous forme d'amendes con-
ventionnelles), on entre plus ou moins sur le terrain
réservé à l'Etat; l'opinion considère qu'il y a un con-
trôle à exercer sur les particuliers pour que les peines
conventionnelles soient appliquées avec un esprit
conforme à celui qui préside aux décisions des tribu-
naux répressifs. Toutes les fois que le sentiment
juridique du peuple est troublé par des applications
de clauses pénales qui paraissent indiquer la méchan-
ceté, la mauvaise foi ou un certain abus de la force,
le législateur est obligé d'intervenir pour que Tâme
1*^
y a une forme de solidarité tout à fait pri-
Il
14.
282 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
rieur on ne décomposer en
peut l'analyser et le
(1) M. Gh. Laurent fait observer que dans les traités d'arith-
métique on a tort de vouloir démontrer la règle de l'inté-
rêt : elle est simplement l'expression d'une convention
((
franc., p. 34 et p. 36.
.
17
IV
(1) Il est curieux, par exemple, que l'on n'ait pas permis à
un de se libérer de sa part de la rente constituée qui
liéritier
pèse sur l'ensemble des domaines; il faut qu'il paie pour tous
les autres et devienne leur créancier. (Dalloz^ Répertoire,
tome XXXIX, p. 89, col. 2.)
292 INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE
flution monétaire.
Les raisonnements des agrariens paraissent profon-
dément grossiers à beaucoup d'économistes; mais ils
n'auraient pu se maintenir si longtemps s'il n'y avait
au fond de leurs doctrines quelques sophismes fort
analogues à ceux qui obtiennent du succès parmi nos
contemporains. Il convient donc d'examiner quelle est
la portée de leurs thèses :
(1) On
peut se demander si le législateur français n'a pas
commis une erreur; en effet, il semble qu'il aurait été plus
logique de se référer aux articles 400, § 5, et 401, qui punissent
« tout débiteur qui aura détruit ou détourné des objets
donnés par lui à titre de gage » la peine aurait été d'un an
;
être une allusion à Fourier, qu'il classait ainsi parmi les écri-
vains précapitalistes.
(2) du Code Napoléon article 1677 du Code civil
Article 1811 ;
(1)(( Il est évident qu'il est absurde, dit Marx, de ranger sous
cette forme de prêt la location des maisons destinées simple-
ment à tome 111, 2^ partie,
l'habitation » {Capital, p. 183).
(2) Thomas, Secunda secnndœ, qu. 78,
Saint art. 1. lies-
pondeo. — Cf., même article ad qiiintiim.
(3) Loc. cit., qu. 78, art. 2, ad qiiarlum.
312 INTRODUCTION A L'ÉCOKOMIE MODERNE
I
INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODERNE 315
18.
318 INTRODUCTION A LECONOMIE MODERNE
(1) Cet article 419 prévoit aussi « les faits faux ou calom-
nieux semés dans le public, les voies ou moj'ens fraudu-
leux » l'article correspondant du Code italien (art. 289) se
;
19
326 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
parement.
La lutte que Rouanet entreprit en 1901 contre
M. Jaluzot, qu'il accusait d'avoir accaparé les sucres,
ne me paraît pas avoir jeté un vif éclat sur le socia-
lisme parlementaire. M. Jaluzot avait été dénoncé
par un négociant qui, ne pouvant fournir les marchan-
dises qu'il avait vendues, invoquait l'impossibilité
dans laquelle il aurait été mis d'exécuter ses marchés
par suite d'accaparements; Rouanet avait entre les
mains toutes les pièces de l'instruction; il traîna le
ministre de la justice dans la boue (2), parce qu'il ne
le trouvait pas assez zélé contre M. Jaluzot; le juge
marks. » (Sajous, La
allemande de 1900-1902. Le char-
crise
bon, le L'auteur uous montre que cette offre
/er,Z'aczer, p. 109).
fut imposée aux clients « on leur aurait livré en 1900 de très
;
19.
VII
39 et 40).
Quand Proudhon publiait ces projets les magasins
généraux étaient réglementés par un décret et un ar-
rêté des 21 et 26 mars 1848, qui ne semblent pas avoir
eu, d'ailleurs, une grande influence dans la pratique.
Ces règles ne prévoyaient que le récépissé qui devait
servir à la fois pour la vente et pour le nantissement;
le gouvernement provisoire avait surtout en vue de
L'escompte. —
La Banque du peuple et les discussions de
Proudhon avec Bastiat. — Police de l'escompte. — Taux
de l'escompte. —Etrange théorie de P. Brousse. — Principes
actuels de l'administration des grandes banques. — Résumé
du sj'^stème de l'échange.
plus de sottises.
En 1850, dans sa réponse à la sixième lettre de Bas-
Proudhon écrivait (1) « On appelle valeur faite
tiat, :
(1) fondé
Il un Institut des sciences sociales, dans lequel
a
figurèrent longtemps trois socialistes (De Greef, Denis et Van-
dervelde) chargés de célébrer le génie de leur bienfaisant pa-
tron. De Greef ne sait comment lui exprimer toute sa recon-
naissance pour... les enseignements qu'il a reçus d'un collè-
gue si éminent (Op. cit., 35). Depuis lors, M. Solvay a licencié
ses courtisans.
(2) V. Pareto, Systèmes socialistes, t. II, pp. 276-282.
20.
354 INTRODUCTION A L'ÉCONOMIE MODERNE
lement très utile sur toutes les places qui ne sont pas
;
(1) Non, mais pour l'homme pratique ;on peut voir par cette
citation combien serait éclairé un gouvernement des amis de
Jaurès !
INTRODUCTION A l'ÉCONOMIE MODEMNE 359
OBSERVATIONS GÉNËRALES
se borner à Véconomie.
L'œuvre des donc mensonge et
idéalistes est
duperie il ;
que les socialistes
est très regrettable
aient, trop souvent, semblé encourager les utopistes
contemporains en parlant avec trop de bienveillance
des utopistes anciens. Si Fourier et Cabet méritent
d'être lus, pourquoi Jaurès et Fournière ne méri-
teraient-ils pas, eux aussi, d'être comptés parmi les
^21
374 INTRODUCTION A l'ÉGONOMIE MODERNE
de puissance économique et la
la corrélation entre la
politique. La première lui paraissait « définitivement
reléguée au musée des antiques », —
la seconde n'avoir
qu'une application partielle pour le moment, la —
troisième être dissimulée sous des combinaisons po-
litiques compliquées. Quelques mois plus tard, le dé-
puté hollandais, Van Kol, publiait un article intitulé :
Pages
Avant-Propos 1
PREMIÈRE PARTIE
De réconomie rurale au droit
nouvelle économie 13
Pages
Pages
DEUXIÈME PARTIE
Pages
Pages
TROISIEME PARTIE
Le système de l'échange.
Pngcs
Pages
University of Taronto
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DO NOT
REMOVE
THE
GARD
FROM
THIS
POCKET