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RESUME DE : L’HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE S5

DEVELOPPE PAR : RGHIOUI NOMAN

Chapitre 2 – Les origines de la pensée économique

Les auteurs :

-Xénophon : avait écrit un ouvrage « l’économique » mais était limité à ce qu’on


appelé aujourd’hui l’économie domestique.

-Aristote : était un philosophe grec, élève de Platon et précepteur d’Alexandre le


grand. Il est le 1er à avoir consacré un ouvrage qui définit les domaines
d’application de l’économie, et un autre ouvrage qui exprime les idées
d’Aristote sur l’économie et la société « la politique »

-Les auteurs latins : Ils abordent des sujets économiques concernant la bonne
gestion économique d’une entreprise ou d’une maison, ne nous ont laissé aucun
texte de portée économique.

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Voici un tableau représentatif des principes :

Déjà pour Aristote, l’économie est une branche du savoir,


autonome et à part entière.

Il donne une subdivision de l’économie en branches, en


fonction de l’étendue de l’objet étudié :

- L’économie royale : « La plus importante, mais aussi la


La nature de
plus simple », qui s’exerce au niveau de la nation, s’occupe
l’économie
de la monnaie, dépenses, X, M…

- L’économie de la famille : Tente régler les problèmes entre


l’homme et la femme, les esclaves et la nature

- L’économie de la cité, la province : pour but de collecter


les impôts et taxe…
La valeur se distingue du prix, car elle est en quelque sorte
intrinsèque aux marchandises, alors que le prix peut varier
autour de cette valeur en fonction des conditions particulières
à son établissement (négociations, marchandages, etc.). Le
fondement de la valeur pour les grecs (période antique) est la
rareté, c’est à dire que plus un bien est rare plus il est cher.

On remarquera que cette définition est peu satisfaite dans la


mesure où il n’existe pas de mesure précise de la rareté d’un
La valeur
bien, ni même d’unité de mesure envisageable, il est donc
impossible de vérifier le bien fondé de cette relation.

Un sophisme célèbre montrait dès la Grèce ancienne le peu de


pertinence de cette conception, énonçant :

1. Tout ce qui est rare est cher ;

2. Un cheval bon marché est rare ;

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3. Donc un cheval bon marché est nécessairement cher, ce qui


est contradictoire. 1

On distingue :

-Valeur d’usage

-Valeur d’échange

Selon Aristote, une chaussure peut servir à chausser le pied


ou à faire un échange.
La pensée économique majoritaire dans ce domaine semble
considérer comme naturel que la monnaie soit en métaux
précieux, l’or essentiellement.

La monnaie Selon Aristote, la nature de la monnaie est d’être une


et la richesse marchandise intermédiaire destiné à faciliter l’échange entre
deux autres marchandises, il considère également que
« l’argent ne fait pas de petits », c’est à dire la source
naturelle de la richesse est le travail ou l’échange et non la
seule manipulation de la monnaie.
Selon Aristote, le salaire de l’esclave est seulement est
seulement constitué par sa nourriture, selon lui il est juste et
avantageux de poser la liberté comme prix de peines. Ce qui
n’est pas contradictoire avec l’idée que l’esclavage est par
Salaire, nature utile et juste.
profils et
C’est au moyen âge et avec Saint Thomas d’Aquin entre
prix
autres que se développera l’idée d’un juste salaire et d’un
juste prix.

-Juste salaire : est déterminé d’une part par la peine, la


fatigue dépensée dans l’acte de production, et d’autre part par

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Tout ce qui est rare est cher, (exemple : un cheval rare est cher, c'est le cheval qui est rare) Un cheval bon
marché est rare, (équivoque sur le mot « rare », c'est le fait d'être bon marché qui est rare, ce n'est plus
le cheval) Donc un cheval bon marché est cher (figure de sens, syllogisme).

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les habitudes ou les coutumes propres a une profession, a une


région.

-Juste prix : il intègre à la fois des facteurs coutumiers


(ordinaires) et des facteurs techniques (prix des matières
premières, du travail, etc.).

La notion du profit est pas clairement dégagée et son statut


semble bien plus au hasard que de la nécessite. Ils se
contentent de fournir des biens en attendant le « juste prix »
qui leur permet de vivre.
Pour Aristote, l’utilité essentielle du commerce est de
permettre de se procurer ce qu’on ne peut produire donc, le
Le commerce
commerce est créateur de valeur, car il produit des biens par
le déplacement d’objets précieux en eux-mêmes.
Pour les anciens, les individus doivent subordonner leurs
intérêts personnels a l’intérêt de l’état (un bon citoyen doit
pouvoir donner jusqu’ à sa vie).

Au moyen âge, les théologiques laissent plus de place à


l’individu ce qui est explicable par la disparition progressive
de l’esclavage et par l’aspect personnel de la religion, ils
L’Etat continuent de considérer comme naturel, que l’état ait de
fonctions de régulation de tous les aspects de la vie
économique, assignant à chacun sa place, émettant des taxes
et des impôts.

Implicitement, L’Etat a pour principal objet de maintenir la


stabilité des institutions personnelles, dans un monde
considéré comme mouvant, incertain et plein de périls.
Pour Aristote, tout progrès des techniques menacerait l’ordre
Le progrès social, et doit donc être rejeté. Pour lui, s’il y a progrès, c’est
un progrès de la morale et un état de parfaite stabilité.

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