Gréco-Romaine l’antiquité est une période de l’histoire qui couvre la période allant de l’invention de l’écriture jusqu’à la chute de l’empire romain (476 AV-JC) d’occident. Dans l’histogramme occidental , l’antiquité précède le moyen-âge qui précède lui-même l’époque moderne. En général, nous pouvons retenir 5 grands faits qui ont marqué l’antiquité grecque : -la naissance de l’économie : marqué par l’économie domestique - le débat sur le régime de la propriété des biens -le mode de production antique Les Premiers concepts économiques se développent dans la civilisation mésopotamienne, la meilleur trace d’une tradition ancienne de l’enseignement en gestion des ressource humaines se trouve dans le traité Xénophon. On retrouve le mot oïkonomicos et dont la traduction française fut l’économie. étymologiquement , le terme économie provient de deux mots grecs : moïcos et nomos, et qui ainsi donc l’économie est l’art et la manière de bien gérer un domaine familiale ou agricole . ce terme va être repris par Aristote pour qui il existe trois principes fondamentaux qui régissent la vie en société, à savoir : - L’éthique :qui s’intéresse à la morale et aux mœurs -L’économie : qui s’intéresse au comportement de création de richesse dans les familles -Le politique : qui s’intéresse à la conquête et à la gestion du pouvoir 1-2)le débat sur le régime de la propriété des biens L’une des principales préoccupations des philosophes de la Grèce antique était de définir la forme idéale que devrait prendre une cité-Etat. Deux principales thèses se sont affrontées à ce sujet : le communautarisme de Platon et la propriété privée d’Aristote. Le communautarisme de Platon Dans son ouvrage intitulé la république , Platon réfléchit sur la création d’une cité idéale. Pour ce dernier , tous les bouleversements sociaux observés en Grèce était liés à la propriété privée et à l’égoïsme. Cet égoïsme se traduit par une course pour l’accumulation de la fortune, sans se soucier des intérêts publics. Dans le but de radier ces maux de leur pratiques , Platon a plaidé pour la communauté des biens, c’est pourquoi il affirme dans son ouvrage la république : <<… communauté des femmes , communauté des enfants , communauté de tous les biens sans exceptions , élimination de notre existence , par tous les moyens et partout , de ce que l’on appelle propriété privé , que cela est lieu quelque part actuellement ou que cela doit avoir lieu quelque part un jour >> 2-2) la propriété privée chez Aristote Même si Aristote reconnais que l’homme est par nature un être social platonicienne d’une communauté de biens. Tout comme Platon, Aristote à philosophé de la forme parfaite que devrait prendre la recherché par tout être humain. Pour Aristote, la nature humaine impose un amour de sois même , et même , c’est donc cet égoïsme naturel de l’homme qui conduit à l’épanouissement dans la propriété privée. Toutefois , selon Aristote cette propriété privée doit strictement être nécessaire à la vie et non dans l’esprit d’accumulation infini des fortunes. Ainsi donc , dans la pensée d’Aristote , l’individu se soucis très peu de ce qui est en commun alors qu’il se soucis beaucoup plus de ce qui lui appartient en propre. Même si l’individu venait à se soucier de ce qui est en commun , c’est en fin de compte parce qu’il trouve dans ce commun un intérêt personnel , tel est la pensée d’Aristote 3) le mode de production antique : esclavagiste Le mode de production désigne la façon dont les différents individus qui participent à la production des richesses sont organisés et traités pour obtenir l’output. Dans le mode de production esclavagiste , les producteurs sont la propriété personnelle du détenteur de moyens de production , qui fixe unilatéralement les conditions de travail. Dans ce mode de production , les esclaves sont juridiquement assimilés à des choses et sont à la fois homme et marchandises. A cause du traitement inhumain infligé aux esclaves , les sociétés antiques ont connues de nombreuses révoltes d’esclaves qui ont contribué à adoucir ce mode de production au moyen âge 4) l’apparition des première monnaies : les monnaie marchandises L’échange est apparu après la révolution néolithique grâce à la spécialisation du travail qui a fait naitre des tribus d’agriculteurs et d’éleveurs , cependant les échanges étaient essentiellement réels puisque les biens et les services étaient échangés par d’autres biens et services et non contre de la monnaie : c’est le Troc . Avant l’apparition de la monnaie , les paiements s’effectuaient non pas en unités de compte mais plutôt en terme de poids de bien. Comme l’a observé Aristote , les diverses nécessités de la vie ne sont pas facilement transportables. Par conséquent , les gens ont acceptés d’employer dans leurs relation les uns avec les autres quelque chose qui était intrinsèquement utiles et facilement applicable aux but de la vie ( fer , l’or , l’argent etc…). Les historiens attributs généralement la première utilisation de la monnaie métallique à Crésus . les premières pièces de monnaies étaient faites de l’électrum et était des lingots bruts en forme de haricots 5) la conversion de l’empereur romain au christianisme et la disparition de la pensée économique Au 4éme siècle , CONSTANTIN 1ER , le 34ième empereur romain se convertis au christianisme et affirme son autorité dans le domaine religieux. L’empire romain devint chrétien , cette conversion va permettre au christianisme d’intégrer une partie de l’héritage philosophique Grecque grâce notamment aux enseignement de St Augustin qui a contribué à généraliser la lecture des écris platoniciens. St Augustin affirme que l’Etat doit être utilisé pour les fins propres de l’église et à travers elle, pour celle de la cité de Dieu. Sous l’influence de la pensée Augustinienne , la vielle idée de l’état va être absorbé par l’emprise croissante de l’église , et aboutir à une théocratie pontificale marqué par la suprématie des papes sur les princes et les empereurs. Dès lors , les analyses philosophiques en générale et économique en particulier vont totalement disparaitre de la scène pour ne réapparaitre qu’au moyen âge avec scolastique CHAPITRE 3 : les faits économiques marquants du moyen âge Le moyen âge s’éteint de 476 à 1492 , durant cette période , le christianisme va gagner le continent européen et constituer un lien unissant des royaumes de l’occident , on assiste à un développement des villes médiévales et du commerce qui verra naitre un nouveau groupe social : la Bourgeoisie . A la fin du moyen âge , l’Europe connait une apogée culturelle appelée RENAISSANCE qui fera naitre un mouvement de pensé : L’HUMMANISME . Le moyen âge est donc une période de l’histoire de l’Europe qui débute avec le déclin de l’empire romain d’occident et se termine par la renaissance et les grandes découvertes. 1)la philosophie scolastique :la subordination de la pensée économique La scolastique est une philosophie développée et enseigné au moyen âge dans les universités , elle vise à concilier la philosophie grecque (l’enseignement d’Aristote) avec la théologie chrétienne héritée des père de l’église. Les théologiens scolastiques au premier rangs desquels St Thomas d'Aquin , vont intégrer l’Aristotélisme au christianisme . la pensée économique devient donc subordonné à la morale religieuse. Les scolastiques tout comme Aristote réfutent la chrématistique (l’acquisition de la richesse pour elle-même et non en vue d’une quelconque utilité) qu’ils considèrent contraire à la volonté de Dieu. Les réflexions de St Thomas d’Aquin sur la propriété l’emmène également à s’intéresser au juste prix dans les échanges. 1-1) La théorie du juste prix L’idée d’un juste prix est l’un des plus célèbres de la pensée scolastique. Pour St Thomas d’Aquin , on distingue deux types d’échanges , l’échange naturel et l’échange pour l’échange i)l’échange naturel et nécessaire il est destiné à se procurer les denrées nécessaires à la vie ii)l’échange pour l’échange il consiste à échanger l’argent contre de l’argent ou une denrée contre de l’argent non pas pour satisfaire les besoins mais pour le gain , ce 2ième type d’échange est condamnable car il encourage la cupidité . St Thomas d’Aquin ne suit pas totalement Aristote dans sa condamnation du commerce proprement dit. Il admet que le profit modéré n’est pas nécessairement contraire à la vertu , si l’intention du commerçant est moralement bonne . les marchands doivent pratiquer un juste prix découlant de la coutume , ce qui est censé les prévenir d’un enrichissement exagéré . 1-2) l’interdiction de l’usure et du prêt à intérêt : selon St Thomas , le prêt d’argent sous forme d’usure est blâmable car l’argent est un simple moyen d’échange et n’a pas de valeur en soi. Par ailleurs , le temps qui sert de calcule au taux d’intérêt ne peut pas avoir de prix car le temps appartient à Dieu. St Thomas condamne donc la pratique du près à intérêt car selon lui la reconnaissance de l’emprunteur ne doit pas se manifester par une récompense financière mais par l’estime , la gratitude ou l’amitié 2) l’invention de l’économie politique : Au moyen âge , avec la constitution des états-nations , il y a eu une course à l’enrichissement des nations surtout après la découverte par Christophe Colomb de l’Amérique en 1492. Pour qu’une nation soi riche et prospère , il fallait nécessairement que les rois accompagnent l’effort d’enregistrement de ses citoyens , le cadre organisationnel de la production des richesses c’est alors déplacé du domaine familial vers les instances de gestion du pouvoir politique , le terme oÏkonomicos fut alors remplacer par celui de PoliteaoÏconomicos qui signifie économie politique et a été employer pour la première fois par Antoine de Montchrestien en 1615 3) l’adoption d’un nouveau mode de production : le servage Féodalité vient du latin feudum qui signifie fief , c’est un système qui a atteint son apogée en Europe entre le 10ième et le 13ième siècle , la féodalité est fondée sur des liens de dépendance entre un seigneur (le suzerain ) et un vassal sur un territoire appelé fief , cette pratique fut le résultat de l’invasion de l’empire romain par les barbares ; pour faire face à cette invasion , le roi suzerain avait concédé des propriétés territoriales (les fiefs) à des seigneurs investis chacun d’un pouvoir souverain sur son propre fief , cette vassalité va entrainer une amélioration de la condition de l’esclave. Le terme SERF est donc apparu comme une adaptation de l’esclavage aux exigences d’une nouvelle morale , d’un renforcement de l’aristocratie et d’une nécessité de maintenir le travail comme un facteur fondamental de production , le travailleur serf est considéré comme une personne liée par un contrat à son maitre , il n’est plus considéré comme une chose même s’il demeure exclu de la classe des hommes libres. En cultivant la terre de son maitre , le serf est autorisé à travailler sur son propre lopin de terre afin de nourrir sa famille et subvenir à ses besoins , les travailleurs serfs ont donc donné naissance à un nouveau mode de production appelé servage 4- la naissance du capitalisme préindustriel : Selon l’historien allemand MAX WERBER , la principale caractéristique d’un régime capitaliste est la généralisation du salariat , en plus de cette caractéristique principale , un système capitaliste a ceci de particulier qu’il y a séparation entre ceux qui détiennent les moyens de production et ceux qui les utilisent pour travailler. DEFINITION : Le capitalisme est un système économique et social dans lequel les acteurs privés sont propriétaires des moyens de production qu’ils mettent à la disposition des travailleurs , moyennant un salaire , pour produire des biens et des services qui seront vendus sur le marché dans le but de réaliser des profits et d’accumuler du capital. 4-1) les facteurs ayant favorisé la naissance du capitalisme : 4-1-1)la théorie de l’humanisme : L’humanisme est un courant de pensée philosophique qui place l’homme , et non plus Dieu au centre des préoccupations. Les Humanistes dont le chef de file est ERASME de Rotterdam qui préconise l’éducation pour former l’esprit scientifique , il dénonce l’influence de l’église sur la pensée ; de même que les abus du clergé à une religion basé sur un ritualisme sans âmes et des obligations inutiles tel que la messe du dimanche. ERASME propose une religion dans laquelle l’homme s’adresse directement à Dieu sans intermédiaire 4-1-2)la réforme protestante : Contrairement aux humanistes qui se sont attaqués à la religion elle-même , les réformistes vont plutôt s’opposer aux pratiques de l’église , c’est le prêtre allemand de la congrégation des moines MARTIN LUTHER qui va pour la première fois s’opposer au pardon accordé aux fidèles contre de l’argent. Mais LUTHER va rompre avec les révolutionnaires qui vont adhérer à son mouvement et se soumettre au pouvoir de l’église car , disait-il : « Mieux vaut la mort de tout les paysans que celle des princes et des magistrats » . la réforme va se poursuivre en Suisse grâce à JEAN CALVIN qui va prendre position sur les problèmes économiques et sociaux -la réforme à favorisé l’accumulation des richesses en valorisant le travail des hommes : selon JEAN CALVIN , Dieu à de toute destiné certains hommes au salut (Paradis) et condamné d’autres à l’enfer : c’est le dogme du double décret ou dogme de la prédestination. Le fidèles doivent rechercher dans son activité professionnel les signes de sa prédestination car seuls les élus pourront avoir du succès dans l’activité que Dieu à donné aux hommes d’accomplir pou sa plus grande gloire c’est-à-dire le travail. Pour s’assurer de leur statut d’élu , les calvinistes vont commencer à travailler durement dans l’espoir de voir leur travail prospérer et d’accumuler des richesses ; c’est pourquoi MAX dira que : « le capitalisme trouve son impulsion dans le calvinisme » (potentielle question d’évaluation) -la réforme à permis de légitimer le profit et la pratique du prêt à intérêt 4-1-3)les grandes découvertes : Ou âge de découvertes désigne la période de l’histoire allant du 13ième siècle jusqu’au début du 17ième siècle , c’est pendant cette période que les européens ont explorés toute la terre , l’on cartographié et ont établit les contact directs avec les autres continents. Les grandes découvertes ont favorisées la naissance du capitalisme pour plusieurs raisons -L’ouverture de nouvelles routes commerciales , notamment la route de Tombouctou , la route maritime des indes qui contourne l’Afrique en passant par le cap de bonne espérance , et la nouvelle route maritime des indes découverte par Christophe Colomb -La création de grandes compagnies commerciales appelées compagnies des indes -Les grandes découvertes ont permis un afflux massif de métaux précieux en Europe -Les grandes découvertes ont permis de commercialiser de nouveaux types de produits , c’est à Cuba que Christophe Colomb voit pour la première fois des hommes et des femmes allumer des herbes dont ils aspirent intensivement la fumée. L’Espagne se mit donc à cultiver le tabac ; au cours du même voyage , Christophe Colomb découvre le maïs et le cacao qui sera importé en Afrique. Inversement , beaucoup de produits étaient importés de l’Afrique notamment le café originaire de l’Ethiopie et le Thé originaire de la Chine -les grandes découvertes ont développées l’économie coloniale à travers le commerce triangulaire 5-) les principales formes de capitalisme industriel : 5-1) le capitalisme marchand ou capitalisme commercial : Ici , l’accumulation des richesses provient du commerce , notamment le commerce maritime 5-2) le capitalisme financier : Ici l’accumulation des richesses provient du développement des banques et des opérations financières 5-3) le capitalisme d’état ou mercantilisme : Ici l’accumulation des richesses provient de ce que les gouvernements ont soutenus les marchands pour accompagner l’effort d’enrichissement de la nation et celui du prince CHAPITRE 4: LA REVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES CONSEQUENCES ECONOMIQUES Après la révolution néolithique, la révolution industrielle est le 2ième fait marquant de l’histoire économique.la révolution industrielle est définis comme le processus historique survenu à la fin du 18ième siècle qui à fait basculer le monde de manière plus ou moins rapide , selon les pays et les régions , d’une société à dominante agraire et artisanale vers une société industrielle et commerciale . le terme révolution industrielle à été utilisé pour la première fois en 1837 par l’économiste français ADOLPHE BLANQUI (1798-1854) dans son ouvrage Histoire de l’économie politique. Mais ce terme ne sera vulgarisé quand 1882 lorsque le grand historien de l’économie britannique Arnold Toynbee (1852-1883) l’utiliseras. Doit on parlé de transition ou de révolution industrielle ? Pour certains auteurs comme le spécialiste de l’histoire économique DAVID LANTES (1924-2013) , les transformations économiques , politiques et sociales observées à la fin du 18ième siècle et au début du 19ième siècle furent une rupture totale avec le passé . le terme « révolution » est donc bien adapté pour désigner ces transformations de la société car il y a une véritable rupture des modes de vie et des modes de production. Par contre , pour d’autres auteurs comme Fernand Braudel , il n’y a jamais de discontinuité absolue ou de non contamination car les expériences ne cesse de se prolonger dans la vie présente. De même , pour l’historien WERNER SOMBART , la révolution industrielle est un phénomène très ancien qui s’est mis en place très lentement et de manière graduelle . les origines de la révolution industrielle seraient donc bien antérieur au 18ième siècle et se situeraient en réalité au moyen-âge. Pour les autres pays , le terme industrialisation qualifie mieux le processus de la révolution industrielle. Ainsi , les termes « évolution industrielle » et « transition industrielle » seraient donc plus adaptés que celui de « révolution industrielle » . mais malgré ces objections , le terme révolution est préféré et est d’usage courant renvoyant aux différentes vagues d’industrialisation qui se sont succédées dans différent pays à l'époque moderne. CHAPITRE 4 : les facteurs ayant favorisés les déclenchements de la révolution industrielle Après la révolution néolithique , la révolution industrielle (1760-1840) est considéré comme le 2ième fait économique le plus marquant de l’histoire de l’humanité car elle a impactée presque tout les aspects de la vie en société (l’agriculture , les transports , l’environnement , la démographie , la politique etc…). de nombreuses taches quotidiennes autre fois faites à la main étaient dorénavant réalisé par des machines , ce qui augmentait considérablement la productivité. De manière morale , on considère que 6 principaux facteurs ont fortement contribués à l’avènement de la révolution industrielle : les transformations entrepreneuriales , les transformations intellectuelles , les mutations agricoles , les mutations démographiques , les mutations juridiques et les mutations monétaires. I. LES TRANSFORMATIONS DE L’ENTREPRISE : La révolution industrielle à été précédé par de profondes mutations de l’entreprise. La 1ière mutation concerne le passage du « Domestic system » ( manufactorie system) et la 2ième mutation s’est traduit par la création de sociétés en nom commun 1-1)le passage du Domestic system au manufactorie system : Avant la révolution industrielle , les activités de transformation notamment la production textile était basé sur le Domestic system qui consistait pour les grands marchands de textile à fournir la matière première et les équipements de base au ménage pour ensuite passer récupérer le produit finis. au début des années 1700 , une série d’innovations qui vont se traduire par la mise au point par la mise au point des machines à filer qui vont être installer dans les entrepôts appelés manufactures , vont contraindre les employés à se déplacer pour travailler à un même endroit. La production du textile vas alors passer au manufactory system avec une augmentation de la productivité du travail 1-2)La création des société en nom commun : L’amélioration de la productivité et du travail suit à l’adoption du manufactory system va en retour accroitre l’ampleur des besoins financiers pour la mise sur pied des manufactures. Un seul individu étant difficilement capable de couvrir ces besoins , les grands marchands de textile commencèrent alors à s’associer au sein de grandes sociétés réunissant plusieurs propriétaires appelés sociétés en nom commun (SNC). Dans ces sociétés , les propriétaires sot détenteurs de parts non négociables et sont solidairement responsables des dettes de l’entreprise II. La transformation intellectuelle : la monté de la pensée économique libérale : Au moment où se déclenche la révolution industrielle , une doctrine qui fait de la liberté des individus la valeur suprême que toute société humaine doit garantir et promouvoir émerge et devient la pensée philosophique , politique et économique dominante. La pensée libérale s’est développé depuis le début du 17ième siècle sous l’influence des théoriciens du contrat social. Au plan économique , les idées du libéralisme ont été véhiculés d’une part per les physiographes sous la conduite de François Quesnay et d’autres parts part les classiques sous la contrainte du philosophe écossais Adam Smith, père de la science économique moderne et du capitalisme libérale. Le libéralisme à facilité la révolution industrielle parce qu’il promeut la liberté économique , la recherche du profit et de l’intérêt personnel et la réduction du rôle de l’état dans l’activité économique. III. Les mutation de l’agriculture : Peut on associer de libéralisme d’Adam Smith à la propriété privée de d’Aristote ? Avant le déclenchement de la révolution industrielle , l’agriculture a connu un certain nombre de mutation dont les principales sont l’introduction de plusieurs innovations dans les pratiques agricoles , et le mouvement des enclosures 3-1)les innovations dans les techniques agricoles : Dès la fin du 16ième siècle des techniques nouvelles tel que l’assolement et la jachère ont déjà été introduit dans l’agriculture. L’assolement est une technique agricole qui consiste à faire succéder sur une même parcelle et de manière chronologique diverses variétés agricoles. D’autres innovation comme le grenage (opération qui consiste à favoriser artificiellement l’évacuation de l’eau présente dans les sols à la suite de précipitations), le marnage (technique agricole qui consiste à rendre un sol plus calcaire en y ajoutant de la marne pour remonté le Ph des sols acides et les rendre propice à l’agriculture) seront introduit au début du 17ième siècle. Toute ces innovations ont permis d’améliorer significativement le rendement de l’agriculture dont les produit serviront de matières premières aux premières industries. 3-2) le mouvement des enclosures : A partir du 16ième siècle , le mouvement des enclosures a transformé l’agriculture traditionnelle en système de propriété privé des terres dans lequel chaque champs est séparé par un enclot ou une haie. Dans ce système , des espaces préalablement ouvert ont été appropriés par des individus appelés « seigneur de terre » et protégés par des haies sous forme d’enclos. Malgré les critiques le mouvement des enclosure a permis de passer d’une agriculture extensive à faible rendement à une agriculture intensive et de type capitaliste permettant d’alimenter une population dont la croissance exponentiel faisait craindre aux plus pessimistes comme Thomas Robert Malthus une fin désastreuse. Les enclosures. Les enclosure ont privées la majorité des petits paysans de leur moyen de subsistance et les ont contraint à une exode rurale massif vers les villes. Se sont ces paysans qui deviendrons les premiers ouvriers dans les manufactures industrielles IV. La transition démographique : Les pays ayant connus la révolution industrielle avaient déjà tous opérés d’importantes mutations démographiques dont la plus importante est la transition démographique. La transition démographique correspond à une période de déséquilibre entre les taux de natalité et les taux de mortalité. Avant que ne survienne la transition démographique dans un pays , le régime démographique traditionnel est celui d’une natalité et d’une mortalité forte qui se compense. Dans les 1ière phases de la transition , on assiste à une chute de la mortalité sans que le taux de natalité ne soit changé ce qui provoque une hausse importante de la population , par la suite dans la 2ième phase les évolutions sociologiques et culturelles provoque un recul de la natalité dont le taux tend à converger à celui de la mortalité. Ainsi même si elles n’étaient pas encore achevées , la plus par des pays qui ont connus la révolution industrielle au 19ième siècle avaient au moins entamé leur transition démographique V. La reconnaissance du droit de propriété et l’apparition des brevets : Qu’il soit industrielle ou commercial , le capitalisme repose principalement sur la reconnaissance du droit de propriété , sur les biens de consommation et les biens de production. Le droit de propriété est la faculté qui est considéré à un individu de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue dans les conditions fixées par la loi. La reconnaissance du droit de propriété sur les biens de production s’est traduit par la délivrance des brevets. Le brevet est un outil de protection de l’inventeur contre la concurrence en lui attribuant le droit exclusif de profiter de son invention pendant un certain temps afin qu’il puisse rentabiliser sont investissement et les sacrifices consentis , selon l’économiste JOSEPH SCHUMTETER le brevet doit avoir un caractère temporaire pour encourager les individus à innover sans cesse ; dans ce sens , le brevet à 2 principales fonctions Protéger les inventeur contre la concurrence Informer les autres chercheurs d’une invention afin que ceux-ci arrêtent leurs recherches CHAPITRE 5 : LE DEROULEMENT DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE En général , c’est l’invention de la machine à vapeur par l’écossais JAMES WAEP en 1769 qui est considéré comme le véritable point de départ de la révolution industrielle. Cette machine à permis d’alimenter les machines à tisser, les locomotives et les bateaux jusqu’au 20ième siècle. La révolution industrielle c’est fait en plusieurs étapes avec chacune ses spécificités, c’est pourquoi on parle de 1ière, de 2ième et même de 3ième révolution industrielle 1-) la première révolution industrielle : l’essor de l’industrie textile et de la métallurgie La 1ière révolution industrielle à démarré en grande bretagne et c’est déroulé entre 1740 et 1850 pour ensuite se poursuivre dans le reste de l’Europe de 1815 à la fin du 19ième siècle , de nombreux facteurs ont permis à la GRANDE BRETAGNE de jouer un rôle majeur dans ce fait marquant de l’histoire humaine 1-1) Le développement de l’industrie textile : Selon Fernand Braudel, l’industrie textile est la première à s’être mécanisé. Avant la mécanisation, l’industrie textile se pratiquait soit à domicile , soit dans des ateliers artisanaux avec quelques apprentis. Elle était dominée par les marchands qui fournissaient la matière première et les équipement de base aux ménages et récupéraient le produit fini pour sa commercialisation. Pour assurer l’approvisionnement en fil d’un seul tisserand, le travail de plusieurs fileuses était nécessaire, c’est pourquoi au milieu des années 1700 furent élaborer un certain nombre de machine propre à économiser le travail et à accélérer la production de fil 1-2) Le développement de la métallurgie : La métallurgie est la science qui étudie les métaux, leurs élaborations, leurs propriétés et leurs traitements. Le développement de l’industrie métallurgie notamment de l’acier et du fer a également été une étape essentielle de la révolution industrielle. Au début du 18ième siècle , l’anglais Abraham Dardy découvre une méthode plus facile et moins couteuse pour produire de la fonte ( alliage de fer riche et de carbone qui constitut une étape intermédiaire dans la fabrication de l’acier) en utilisant un four alimenté au coke (c’est un combustible obtenu par pyrolyse de la houille dans un four à l’abris de l’air) et non plus au charbon de bois. Dans les années 1850, l’ingénieur Britannique Henry Bessemer développa le premier procédé pour produire de l’acier en série. C’est cette production en masse de l’acier qui permis la réalisation des machines à vapeur. 2-)la 2ième révolution industrielle : la découverte de nouvelles source d’énergies et la révolution des transport C’est une période historique comprise entre la seconde moitié du 19ième siècle et le début du 20ième siècle. On l’a situe généralement entre 1870 et 1945 ; elle est marquée par l’essor de l’électricité, du pétrole , du téléphone ,de l’industrie automobile et de la chimie 2-1) l’invention du courant électrique : Après de nombreuses tentatives aux Etats-Unis et en Europe, c’est le Belge Zénobe Gramme qui va présenter la première génératrice de courant continu ( la dynamo) breveté à l’académie des sciences de paris en 1871, avant cette invention, l’électricité était produite par des piles polluantes appelées Piles volta très difficile à manipuler , la modeste machine de gramme ouvrait la voie à l’utilisation industrielle et domestique de l’électricité. L’électricité va ensuite faire l’Object de recherche poussée qui vont aboutir à de nombreuse inventions tel que l’ampoule électrique et les compagnies d’électricité. Etant devenu transportable, l’électricité va entrer dans les foyers ,changer la physionomie des villes , permettre l’essor des transports ferroviaires et entrainer la déchéance de la machine à vapeur 2-2) l’exploitation industriel du pétrole : Le pétrole encore appelé or noir est l’un des piliers de l’industrie contemporaine car il fournit la casi totalité des carburants liquides nécessaires au fonctionnement des moteurs électriques. Il est connu des hommes des milliers d’années avant Jésus christ . c’est en 1859 que le premier puit de pétrole est exploité aux Etats Unis grâce à une nouvelle technique de forage en profondeur qui permet d’atteindre 21m. à partir de 1930, l’industrie pétrolière bascule des États-Unis vers le Moyen-Orient à cause des nombreux gisements qui y sont découverts 2-3)l’invention du moteur électrique: Un moteur électrique est un dispositif capable de produire du travail ou l’énergie mécanique à partir de l’énergie électrique. Il à donc un fonctionnement inverse à celui des piles de volta et de la dynamo qui sont des machines électriques produisant de l’énergie électrique à partir de l’énergie mécanique. Avant l’invention du moteur électrique, toutes les machines d’une usine étaient reliées à une machine à vapeur centrale. L’invention du moteur électrique fut une innovation majeur puisqu’elle offrait une possibilité d’une alimentation individuelle de chaque machines en fonction dans une usine. 2-4)la révolution des moyens de transport : La 1ière automobile mise au point par les français Joseph Cugnot en 1769 , est un châssis en bois à trois roues mû par une machine à vapeur avec une direction et des freins rudimentaires et un banc pour s’assoir. Les premières voiture commercialisées apparaissent au début des années 1890 avec le model en série du Patent de Benz qui deviendra plus tard Mercedes. En 1895, les frères Michelin inventes les pneus démontables et louise Renault mat au point la boite de vitesse en prise direct et à marche arrière 3-) la 3ième révolution industrielle : Elle fait référence à un mode d’industrie qui se distingue des secteurs d’activités classiques, de la pollution industrielle. Elle se développe dans un environnement marqué par la transition du monde vers un développement plus durable nécessitant une économie verte ou décarboné , c’est-à-dire moins polluante et produisant moins de gaz à effet de serre. Elle permettrait donc aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans compromettre la possibilité des générations futures de satisfaire les leurs. Elle a démarrée dès la fin du 20ième siècle et a été rendu possible par les NTIC. Globalement les principaux faits marquants de la révolution industrielle sont : L’invention des micro-processeurs qui ont préparé l’avènement des ordinateurs La mise en réseau de ces ordinateurs par Internet Le développement des technologies sans fils L’utilisation des énergies renouvelables (éoliennes géothermie , solaire etc…) La transition des flots de transport vers des véhicules hybrides 3ième partie les phénomènes économiques marquant de la période post-évolution industrielle : Au-delà des très nombreuses inventions techniques que nous avons évoqué énuméré au chapitre précédant (machine à filer, machine à vapeur, piles , fonte etc…) la révolution industrielle a changé la vie politique sociale et économique de l’Europe Occidentale et du reste du monde CHAPITRE 6 : la mise sur pied du système monétaire internationale : l’étalon d’or ou gold standard C’est un système dans lequel : L’unité monétaire est définis en référence à un poids fixe d’or Chaque monnaie nationale est librement convertible en or La quantité de monnaie fabriquée par la banque centrale doit strictement se limiter à la quantité d’or que cette banque centrale possède Les transactions commerciales internationales sont essentiellement réglé en or Le taux de change entre 2 monnaie différentes est fixe SECTION 1 : les avantages de l’étalon d’or La simplicité et la certitude Le rééquilibrage automatique de la balance des paiements La rigueur et la discipline monétaire SECTION 2 : les inconvénients de l’étalon d’or Le manque de flexibilité :car la banque centrale ne peut pas utiliser la quantité de monnaie en circulation pour contrecarrer les effets d’une récession Le système de l’étalon d’or imposait aux banques centrales de détenir d’importants stocks d’or : à cause de cette difficultés et en raison économique imposés par la 1ière Guerre mondiale, le système de l’étalon d’or a été abandonné et remplacé en 1944 par le système de Bretton wood plus connu sous le nom de système d’étalon d’échange d’or ou Gold exchange standard CHAPITRE 7 : les nouvelles formes d’organisation du travail SECTION 1 : le Taylorisme 1-1) Définition : C’est une méthode d’organisation rationnel ou scientifique du travail de l’ouvrier qui consiste à diviser le travail en de multiple tâches élémentaires et simples dont la répétition augmente la productivité de l’ouvrier. Cette méthode a été développé par l’américain Frédéric W. Taylor et sera systématisé par l’auteur lui-même dans un ouvrage intitulé the principle of scientific managment 1-2) les 4 principes fondamentaux du Taylorisme : le principe de la préparation scientifique des tâches : cela signifie que la tâche de l’ouvrier est pensée par un laboratoire ou un bureau d’étude chargé de définir les tâches élémentaires le principe de la sélection et de l’entraînement de l’ouvrier : une fois les tâches élémentaires prédéfinis, le laboratoire doit élaborer le profil de l’ouvrier pour permettre qu’il soit sélectionner de manière rigoureuse, c’est pourquoi l’on parle de principe de l’adaptation de l’homme au travail le principe du contrôle et de l’encouragement : selon ce principe , l’ouvrier doit faire l’objet d’un contrôle bien veillant de la part de son patron et une prime doit lui être versé lorsqu’il accompli sa tâche avec moins de temps que prévu le principe de la coopération entre manageur et ouvrier : ce principe dit que la direction doit s’occuper de tout ce qui dépasse la compétence de l’ouvrier SECTION 2 : le fordisme Les principes de Taylor ont été appliqués et enrichi en 1908 par l’américain ANDRY FORD , fondateur de l’entreprise qui porte son nom, à l’occasion de la production d’un nouveau model de véhicule appelé la Ford T 2-1) Définition : C’est un model de gestion et de développement de l’entreprise qui repose sur la production en masse de produit standardisé et l’utilisation intensive des machines et du travail semi-qualifié 2-2) Les principes du fordisme : Le travail à la chaine La standardisation des produits L’indexation des salaires sur les gains de productivité CHAPITRE 8 : la croissance économique et les cycles SECTION 1 : la croissance économique 1-1) Définition : Selon François Perroux, la croissance économique désigne l’augmentation sur une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension de l’activité économique globale d’un pays, généralement le PIB réel. En d’autres termes la croissance économique signifie que le PIB réel d’un pays augmente pendant une période relativement longue SECTION 2 : distinction entre croissance et développement économique Alors que la croissance économique est un phénomène purement quantitatif qui se traduit par l’augmentation significative et cumulative de la production globale des biens et des services, le développement économique quant à lui intègre en plus de la croissance économique la transformation des structures économiques, sociales et culturelles qui permet une amélioration substantielle des conditions de vie de la population. C’est pourquoi l’on dit que la croissance économique est une condition nécessaire mais non suffisante pour le développement économique selon François Perroux « le développement économique est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit réel global » SECTION 3 : les étapes de la croissance de Rostow La société traditionnelle : ici le progrès technique n’a pas encore été introduit dans le processus de production, l’économie est essentiellement agricole et pastorale Les conditions préalables au décollage : cette étape est caractérisé par de grandes transformations sociales et culturelles qui provoquent un changement de mentalité et d’augmentation du taux d’épargne Le take-off ou décollage : caractérisé par l’apparition du progrès technique et l’augmentation du taux d’investissement grâce au développement du secteur manufacturier La marche vers la maturité : caractérisé par la diversification des secteurs de production, la fabrication des produits sophistiqués à haute intensité de technologie et l’accroissement de la productivité des travailleurs La consommation de haute masse SECTION 4 : les grandes vagues (période) de la croissance économique mondiale Les années folles de la croissance : la croissance des années 1920 ; Les trente glorieuses : la croissance post-deuxième guerre mondiale , les trente glorieuses désigne la période de forte croissance économique sans précédant et jamais égalé entre la fin de la DGM et le milieu des années 1970, le terme a été utilisé pour la 1ière fois par l’économiste français Jean Fourastié en 1979 ? cette période de croissance économique sera interrompu à cause du premier choc pétrolier de 1973 et de la fin du système monétaire internationale mis en place à Bretton Woods en 1944 CHAPITRE 9 : les crises économiques SECTION 1 : Définition La crise économique désigne une dégradation brutale et rapide de la situation et des perspectives économiques d’un pays découlant d’un décalage entre la production et la consommation des biens et des services, elle se manifeste par le passage d’une croissance économique forte à une croissance économique fortement ralenti qui entraine une forte augmentation du chômage, des faillites bancaires, une baisse du pouvoir d’achat et des tensions sociales. SECTION 2 : les types de crises économiques I. La récession : C’est une forme légère de crise économique qui se traduit par une diminution passagère du niveau de l’activité économique ; la durée d’une récession varie en fonction des pays, aux Etats-Unis, l’économie est en récession lorsque le PIB diminue pendant 2 trimestres consécutifs II. La Dépression : C’est une forme de crise économique grave qui se manifeste par un ralentissement important et durable du niveau de l’activité économique. La principale dépression que le monde a connu depuis la révolution industrielle est la dépression des années 1930 que l’on appelle encore grande dépression SECTION 3 : les principales crises économiques mondiales I. La grande dépression des années 1930 : 1. Les causes de la grande dépression : La cause lointaines : les années folles de la croissance. Pendant les années 1920, les européens ont repris goût à la vie et les entrepreneurs avaient confiance en l’avenir ce qui les a poussé a investir massivement en bourse. Les cours boursiers ont ainsi connus une augmentation plus rapide que la production, la productivité et les salaires ;A partir de 1928 ce ne sont plus les dividendes engendrés par vente de la production qui attire les investisseur à la bourse mais plutôt la possibilité de revendre les actions avec une importante plus-value entre mars 1929 et octobre 1929 le cours des actions augmente de plus de 120% , au début de l’année 1929 les résultats des entreprises commencent à se dégrader mais à Wall Street , les investisseurs continus de se bousculer pour acheter des actions grâce aux crédits qui leur était accordé par les banques. Au mois d’octobre 1929 l’économiste américain Irving Fisher tirera la sonnette d’alarme en disant que « les cours boursiers ont atteints ce qui semble être leur plateau permanent supérieur » La cause lointaine : le crash boursier du jeudi 24 octobre. Au matin du jeudi 24 octobre qualifié de jeudi noir , il ne se trouve presque pas d’acheteur de titre à Wall Street quelque soit le prix. A midi l’indice moyen des entreprises industrielles (l’indice Dow Jones) perd 22,6% de sa valeur ; le lendemain , les banques qui ont trop prêté commencent à faire des faillites en chaine ce qui paralyse le crédit et met les entreprise du secteur industriel en déroute 2. Les facteurs de contagion de la crise aux autres pays occidentaux : La crise américaine se contamine au reste du monde par l’interconnexion des banques , le système de l’étalon d’or ; qui va faire grimper les taux d’intérêt et le protectionnisme américain avec la loi HAWLEY SMOOTH qui a relevé les droits de douane à l’importation. L’interconnexion des banques : pour faire face à la crise les banques américaines qui ont spéculés en bourse rapatries les fonds détenues à l’étranger et demande le remboursement immédiat des prêts qu’elles ont accordées aux banques européennes pour reconstruire après la PGM ; le marché interbancaire étant le principal mode de financement des banques, le crash de NEW YORK va causer une crise de liquidité en Europe , une baisse des investissements , du niveau de production et une hausse du chaumage Les politiques déflationnistes imposés par l’étalon d’or : pour financer la guerre les pays ont imprimés d’importantes quantités de papiers monnaies inconvertible en or ce qui a créé une hyper-inflation ; après la guerre les pays européens vont mener des politiques déflationniste volontaires. Une politique déflationniste est une politique de baisse du niveau des prix et des coûts de production par une contraction de la masse monétaire , lorsqu’un pays pratique une telle politique le taux d’intérêt tend à y augmenter pénalisant ainsi les investissements l’étalon d’or a limité la flexibilité des politiques monétaires des banques centrales puisqu’ils limitaient leurs capacités d’expansion de la masse monétaire pour répondre à la crise, les politiques déflationnistes imposées par le retour à l’étalon d’or semble donc avoir joué un rôle déterminant dans le prolongement de la crise Le protectionnisme et les dévaluations compétitives : le 17 juin 1930 , le congrès américain promulgue une loi appelée hawley-smooth tariff at dont l’objectif était d’augmenter le droit de douane à l’importation de plus de 20000 types de produits ; de nombreux pays par mesure de rétorsion ont également augmentés leurs taxes à l’importation et les échanges mondiaux ont fortement diminués ce qui a contribué à aggraver la crise et à la propager à toutes les économies occidentales ; entre 1929 & 1933 le commerce internationale diminue de 2/3, la Grande Bretagne dévalue la livre en 1931 ce qui provoque des réactions en chaine dans tous les grands pays européens et le chômage explose ; on assiste ainsi à un effondrement spectaculaire du commerce internationale 3. Les mesures de sortie de la crise : la politique du NEW- DEAL : Le NEW-DEAL est le nom donné par le président donné par le président Franklin Delano Roosevelt à sa politique interventionniste mise en place pour lutter contre les effets de la grande dépression aux USA, cette politique a été mise en œuvre entre 1933 & 1938 avec pour objectif de : Soutenir les couches les plus pauvres de la population Réformer les marchés financiers Redynamiser l’économie meurtrie depuis le crash boursier de 1929 après le chômage et les faillites en chaine a) La stagflation : cette crise est venu mettre un terme aux trente glorieuses ; la stagflation est une situation dans laquelle on observe un ralentissement de l’activité , une hausse du taux de chômage et une inflation élevée ; cette situation crée un dilemme pour les autorités en charge de la politique économique car les actions qui visent à réduire l’inflation tendent à exacerber le chômage b) Les causes de la stagflation des années 1970 : 2 principaux facteurs sont cités : l’effondrement du système de Breton woods : le choc Nixon désigne une série de mesures économiques prises par le président des USA Richard Nixon ; la plus populaire de ces mesures est dans la décision unilatérale de mettre fin à la convertibilité du dollar en or tel que dans l’accord de Breton woods signé par 44 Etats des USA en 1944 le système de Breton woods : lors de la conférence de breton woods les nations participantes se sont accordées sur le fait que les transactions internationales devraient être faites en dollar des USA et les USA c’étaient engagés à convertir tous les dollars détenus par les autre banques mondiales en or à un taux fixe de 35dollars/once d’or, le système de Broton woods a bien fonctionné parce que les autres pays qui avaient été affaibli par la guerre avaient besoin de dollars pour acheter les biens américains mais à mesure que les pays européens et le Japon retrouvaient leur santé économique avec l’aide du plan Marshall , le , le poids des USA mondiale a commencé à diminuer passant de 35% en 1950 à 25% en 1972 ; le système a donc commencé à être critiqué parce qu’ils accordaient des privilèges exorbitants aux USA contestation du système de Breton Woods : en 1966 14 milliards de dollars étaient détenu alors que le stock d’or détenu par la banque centrale américaine était évaluée à 13,2 milliards de dollars, parmi ces 13,2milliards de réserve en or 3,3 seulement étaient capables d’assurer la convertibilité des dollars détenu hors des USA , le congrès américain demande alors une dévaluation du dollars , le 9 août 1971, puisque la valeur du dollars ne faisait que chuter par rapport aux monnaies européennes, la suisse quitte finalement le système de Breton woods et les pressions s’intensifièrent sur les USA qui avaient déjà un taux de chômage de plus de 6% et un taux d’inflation de plus de 5,84% la fin du système de Breton woods : le président Nixon après avoir consulté le président de la réserve fédérale , le secrétaire au trésor , le sous-secrétaire chargé des affaires monétaires internationales annonce le 15 août 1971 que les USA mettent fin à la convertibilité du dollar en or , il décida aussi de geler les prix et les salaires pendant 90 jours pour lutter contre les effet inflationnistes potentiels et imposer une surtaxe de 10% sur les importations afin de stabiliser l’économie américaine et diminuer les taux d’inflation et de chômage le choc pétrolier de 1973 : en octobre 1973 les pays arabes membres de l’OPEP ont proclamés un embargo sur le pétrole en ciblant les pays perçus comme des supporteurs de l’état d’Israël durant la guerre de 6jours du KIPPOOR , les 1ières nations ciblées furent les USA, le Canada, le Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Unis, cet embargo sera étendu plus tard au Portugal , à la Rodaisie et à l’Afrique du SUD. Vers la fin de l’embargo en mars 1974 le prix du pétrole avait quadruplé passant de 3 dollars le baril à presque 12 dollars, l’embargo a ainsi causé une crise pétrolière appelé 1ier choc pétrolier qui aura des effets pervers sur l’économie et la politique monétaire les mesures de sorti de crise : les politiques de rigueur pour mettre fin à la crises la plus part des pays ont adoptés des politiques de rigueur. Dans le domaine monétaire les politiques monétaires restrictives furent inité par la banque centrale américaine sous la direction de PAUL VOLKER qui décida d’augmenter fortement les taux d’intérêts directeurs de la banque centrale , cette hausse des taux d’intérêt va par la suite se généraliser au monde entier ; les politiques budgétaires d’austérité furent initiée par le président Ronald Reagan des USA et le 1ier ministre britannique Margaret Thatcher au Royaume Unis dès la fin des années 1970 ;les politiques d’austérité prônent la hausse de la fiscalité et la maitrise de la dépense public dans le but de réduire les déficits publics ; grâce à ces mesures de rigueur l’inflation fut totalement maitrisé mais les taux de croissances n’ont pas pu retrouver ceux des trente glorieuses , de ce fait le taux de chômage restera élevé pendant de nombreuses années.