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16 janvier 2013

La calligraphie : art et spiritualité

Le texte ci-dessous est une préface, écrite en 2012 pour un ouvrage d'un
calligraphe contemporain, Seyyed Vahid Jazayeri, à paraître prochainement à
Téhéran, en version anglaise et persane.

Coran en écriture kufi, attribué (légendairement) à l'Imam Ali.


Musée des Corans d'Âstân-e Qods-e Razavi, Mashhad.

PREFACE
Le livre de Seyyed Vahid Jazayeri est unique à plus d’un titre. Il l’est d’abord par
l’exposé d’une thèse, la démonstration d’une découverte faite en 1993. En taillant
différemment la pointe du calame de roseau, l’auteur parvint à retrouver une
manière d’écrire les lettres angulaires propres à l’une des premières écritures
dites kufi. Né de cette découverte, son ouvrage est aussi exceptionnel pour sa
volonté de donne une vie nouvelle à un type d’écriture angulaire qui, dans la
pratique manuscrite, a cédé sa place aux écritures cursives depuis plusieurs
siècles. Il constitue enfin, en son genre, une contribution aux études
codicologiques. La calligraphie musulmane en général et le kufi en particulier n’ont
pas fait, jusqu’alors, et malgré les efforts de nombreux savants, l’objet d’études
aussi développées ou d’avancées aussi probantes que pour l’architecture ou la
peinture sur livre.[1]

Ecrire la beauté

La calligraphie revêt une place centrale en islam. [2] Non seulement comme
support de transmission et de mémoire, mais également comme perception de la
réalité, comme science symbolique, et comme approche contemplative des réalités
divines. Fondé sur un livre divinement révélé, l’islam a donné à l’écriture des
corans, et de manière générale à la langue arabe, un prestige et une signification
qui ont rayonné sur tous les arts et tous les aspects majeurs de la foi et de la
culture.[3] Le Coran lui-même évoque à plusieurs reprises le calame,
[4] sacralisant l’acte d’écrire et faisant de l’écriture une vocation spécifique de
l’homme. De nombreux auteurs et courants mystiques ont développé une science
des lettres, cherchant à découvrir dans le Coran et dans les formes et les valeurs
numériques des lettres des réalités ésotériques et métaphysiques. [5]
Dans le monde iranien aussi bien que turc, la spiritualité et la conception
cosmologique et mystique attachées à l’art d’écrire sont bien exprimées par les
traités ou les préfaces d’albums dédiés aux calligraphes et aux peintres. [6] Dieu
est volontiers conçu comme le calligraphe suprême qui a écrit et enluminé
l’univers, si bien que le calligraphe s’inscrit dans le livre du monde et participe à
l’écriture du destin et à l’embellissement du monde. En rattachant leur art à Ali,
quatrième calife des sunnites et premier Imam des chiites, les calligraphes se
rattachent par là même à une filiation spirituelle : Ali, porte d’accès à la
connaissance du Prophète, est le maître de l’ésotérisme, et la figure spirituelle
immuable d’une connaissance mystique, transformante et unifiante.
Les outils du calligraphe, et en particulier le calame et l’encrier, ont fait l’objet de
nombreuses herméneutiques spirituelles et philosophiques. [7] Pour les lettrés et
les mystiques, le calame a symbolisé l’Intellect universel, première émanation de
Dieu rédigeant le destin des mondes sur la Table gardée, alors que l’encrier a été
comparé à la fontaine contenant l’Eau de la Vie, évoquée par Nezâmi dans
son Eskandar-nâma (590/1194). La forme du calame est visuellement et
symboliquement en correspondance avec des notions et des motifs cardinaux dans
la culture musulmane : la lettre alif (symbolisant l’Intellect premier, la stature et
la fonction de l’homme), la droiture de l’homme (signe de sa position centrale et
dominante dans le cosmos : voir Coran 2, 30), le cyprès (métaphore de la beauté
dans la poésie persane), ou encore le minaret (relais de l’appel à Dieu). La mise en
forme de l’écriture dans les codex est un art de la lisibilité et de la clarté, mais
elle exprime plus fondamentalement un ordre de la pensée et une harmonie de
l’âme. Des premiers corans[8] aux manuscrits tardifs,[9] les artistes ont employé
des mesures géométriques pour régler l’écriture et l’ordonner dans la page. Or, la
géométrie et les nombres, à la lumière des doctrines pythagoriciennes et
platoniciennes héritées par l’islam, sont également une manière d’organiser la
réalité et sa compréhension. La géométrie spirituelle de la calligraphie apparaît
comme une musique métaphysique. Les encriers royaux, décorés de motifs
cosmologiques et royaux, témoignent de l’importance également politique de la
calligraphie.[10] C’est non seulement par l’épée – dont la forme ressemble au
calame –, mais aussi et surtout par la plume que le souverain ordonne, instaure la
justice, gère un royaume, écrit sa propre histoire.

Le kufi

Dans l’histoire de la calligraphique musulmane, le kufi fut le premier style employé


pour copier le Coran. Le terme générique de « kufi » a été critiqué dans des études
universitaires récentes, car il recouvre en fait une grande variété d’écritures
employées à la fin de l’époque omeyade et au début de l’époque abbasside. On
préfère aujourd’hui utiliser le terme de hijâzî ou, pour les œuvres du 2e/8e et
surtout du 3e/9e siècle, de « early Abbassid scripts »[11], bien que le terme
de kufi puisse être employé pour désigner, non une écriture spécifique, mais un
type général d’écritures angulaires.[12] Au 10e siècle, notamment à la suite de la
réforme de l’écriture par le vizir et calligraphe Ibn Muqla (mort en 328/940),
le kufi fut peu à peu remplacé par l’écriture cursive (naskh) pour la copie des
corans.[13] Toutefois, l’écriture angulaire, à la géométrie plus ou moins marquée,
continua d’être utilisée dans le décor architectural, notamment dans les
monuments fatimides du Caire[14] et dans le décor bannâ’i développé à l’époque
timouride en Iran et en Asie centrale.[15]
Par son origine, le kufi a un prestige unique. Il fut, pendant les trois premiers
siècles de l’islam, l’écriture propre du Coran. Il est donc visuellement attaché à la
révélation de Dieu, à la première diffusion du Coran dans le monde, et à la
fondation même de la civilisation musulmane. [16] Le kufi est une écriture ample
et majestueuse, mais difficile à déchiffrer et lente à écrire, au contraire
du naskh aux lettres moins denses et épaisses et d’un style plus lisible et plus
rapide à écrire. De ce fait, le kufi possède des caractéristiques visuelles que l’on
peut estimer particulièrement appropriées aux qualités du livre révélé au
Prophète. Le Coran, par son contenu et sa langue, possède, sur un plan exotérique
et ésotérique, une majesté, une densité et une présence rayonnante. De façon
analogue, l’écriture angulaire détient une majesté visuelle unique, qui combine
l’épanouissement ample de la ligne à la densité des lettres, et qui donc
impressionne par son ampleur et donne en même temps un sentiment d’intériorité
et de concentration. Dans le décor architectural, la beauté des versets coraniques
ou des noms sacrés (Allâh, Muhammad, Ali, etc.) écrits en écriture kufiques,
s’impose immédiatement comme symbole de puissance, d’immutabilité et de
noblesse. Aujourd’hui encore, le kufi détient une aura multiple : il rappelle
l’origine même de l’islam, il témoigne du fondement de l’art musulman d’écrire,
et il incarne la majesté continue et inviolable du Coran.

Calligraphier, ici et maintenant

Pourquoi pratiquer la calligraphie aujourd’hui, alors que l’imprimerie s’est imposée


partout, et pourquoi écrire le kufi, encore très présent dans l’architecture mais
quasiment disparu des livres ?
On pourrait évoquer le goût de la belle écriture, l’amour d’une tradition lettrée,
ou encore une conscience esthétique nationale. Contrairement à la Turquie
moderne, qui a adopté l’alphabet latin, l’Iran moderne a conservé l’alphabet arabe
et a ainsi perpétué un style et une sensibilité visuels étroitement liés à son identité
et à son histoire. Si des foyers de calligraphie et des maîtres calligraphes existent
partout dans le monde musulman,[17] l’Iran demeure un lieu privilégié de l’art
d’écrire.[18] Sans enracinement profond, toutefois, la pratique calligraphique
contemporaine, et surtout l’écriture d’un style ancien, risque de n’être qu’une
survivance superficielle, un esthétisme nostalgique, voire un « revival »
archéologique. Or, comme d’autres arts inscrits dans la texture la plus profonde de
la culture (notamment la musique et la poésie), la calligraphie est comme un
arbre : elle enracine, relie ciel et terre, épouse la vie des cycles cosmiques et
humains. S’il fut et est un métier, l’art de la belle écriture est surtout un art
complet, engageant l’homme dans son corps, son âme et son esprit, et inscrivant le
calligraphe dans un tissu complexe de significations culturelles et religieuses. Il y
aurait d’ailleurs à faire une comparaison entre les traditions calligraphiques
d’Islam et celles de Chine, où la pratique calligraphique est également intimement
liée à des valeurs sociales et spirituelles.[19]
Art du geste, la calligraphie est un art du corps et du mouvement, et ses exigences
ne sont pas si éloignées de l’art du musicien. [20] Subtilité, force, intensité, vie,
ampleur, sûreté, régularité, ... : ces qualités de l’écriture exigent une harmonie
physique, et celle-ci est solidaire d’une âme équilibrée, centrée sur son essence,
en harmonie avec son espace existentiel. L’écriture est également le style d’une
civilisation : marque d’adab, elle sert la qualité de la pensée et la clarté de la
conscience, et constitue une offrande de beauté à quiconque sait non seulement
lire, mais regarder et contempler. Ecrire, c’est consigner la vérité en beauté, et
donc contribuer au bon ordre et à l’épanouissement du monde. Ecrire, c’est aussi
créer ce monde miniature, interlocuteur de la solitude et trésor caché, qu’est le
livre. Bien écrire les textes coraniques est du reste une exigence religieuse, car
quelle que soit la forme de l’écriture, la parole divine doit se révéler dans toute sa
gloire et dans son évidence de transcendance.
En Islam, c’est la mystique qui a ouvert aux calligraphes les dimensions les plus
essentielles de l’écriture et des textes. En purifiant l’âme, la spiritualité apaise le
corps, et ouvre le cœur aux intuitions les plus profondes, aux sentiments les plus
purs et cristallins ; elle prédispose aussi l’homme aux hâl, à ces états spirituels qui
prêtent aux musiciens comme aux calligraphes un don et une créativité qui les
dépassent. Dans la calligraphie du Coran, l’acte même d’écrire est une
réminiscence de Dieu : le Coran est un appel à Dieu, si bien que toute écriture
d’une parole coranique place l’homme dans le flux vivant de la Parole et dans la
présence de Dieu. Si l’homme est fragile, dit le Coran (38, 71-72), il est aussi le
lieutenant de Dieu sur terre (Coran 2, 30) et Adam apprit de Dieu tous les noms
(Coran 2, 31). Le don de la parole et de l’écrit sont les signes les plus manifestes
de cette précellence de l’homme dans la création. Dans cette perspective, la
calligraphie, en particulier du Coran, est la voie musulmane par excellence pour
comprendre le monde, se rapprocher de Dieu, et vivre, au plus près de son
principe, la vocation de l’homme sur terre.
On comprendra donc que le livre de Seyyed Vahid Jazayeri est un manuel
d’apprentissage autant qu’un livre de contemplation ; une invitation à retrouver un
style de beauté autant qu’un style de vie et de pensée. Son livre témoigne ainsi
d’une conception de l’art que l’évolution occidentale et moderne de la culture a
souvent oublié ou brisé : une conception, pour laquelle il doit y avoir une harmonie
entre l’art, la société, la vie et la spiritualité, et selon laquelle l’art doit servir,
approfondir et même réaliser l’unité spirituelle de l’homme.

[1] François Déroche and al., Islamic Codicology. An Introduction to the Study of Manuscripts in
Arabic Script, translated by Deke Dusinberre and David Radzinowicz, edited by Muhammad Isa
Waley, London, Al-Furqân Islamic Heritage Foundation, 2005.
[2] Sheila S. Blair, Islamic Calligraphy, Edinburgh, Edinburgh University Press, 2007 and Sheila S.
Blair, Islamic Inscriptions, Edinburgh, Edinburgh University Press, 1998.
[3] Fahmida Suleman (ed.), Word of God, Art of Man. The Qur’an and its Creative Expressions,
Oxford, Oxford University Press, 2007.
[4] Qur’ân 68, 1 et 96, 4.
[5] Pierre Lory, La science des lettres en islam, Paris, Dervy, 2004 ; Jean Canteins, Miroir de la
Shahâda, Paris, Maisonneuve & Larose, 1990.
[6] calligraphers and Painters. A Treatise by Qâdi Ahmad, Son of Mîr-Munshî [Gulistân-i honar],
translated by V. Minorsky, Washington, Freer Gallery of Art, 1959 ; Thackston, W. M., Album
Prefaces and Other Documents on the History of Calligraphers and Painters, Leiden, Brill,
2001 ; Mustafa ‘Âli’s Epic Deeds of Artists, edited, translated and commented by Esra Akın-Kıvanç,
Leiden / Boston, Brill, 2011.
[7] Annemarie Schimmel, Calligraphy and Islamic Culture, London, I. B. Tauris, 1990.
[8] Alain Fouad George, “The Geometry of the Qur’an of Amajur: A Preliminary Study of Proportion
in Early Arabic Calligraphy”, Muqarnas, 20, 2003, pp. 1-15.
[9] Yves Porter, “La réglure (mastar): de la « formule d'atelier » aux jeux de l'esprit”, Studia
Islamica, 96, 2003, pp. 55-74.
[10] A. S. Melikian-Chirvani, “State Inkwells in Islamic Iran”, The Journal of the Walters Art
Gallery, 44, 1986, pp. 70-94.
[11] François Déroche and al., Islamic Codicology, p. 216.
[12] Adam Gacek, Arabic Manuscripts. A Vademecum for Readers, Leiden / Boston, Brill, 2009, p.
138.
[13] David James, The Master Scribes : Qurʾans of the 10th to 14th Centuries, New York / London /
Oxford, The Nour Foundation / Azimuth / Oxford University Press, 1992.
[14] Irene Bierman, Writing Signs. The Fatimid Public Text, Berkeley, University of California Press,
1998.
[15] Lisa Golombek / Donald Wilber, The Timurid Architecture of Iran and Turan, 2 vol., Princeton,
Princeton University Press, 1988.
[16] François Déroche, The Abbasid Tradition : Qur’ans of the 8th to the 10th Centuries AD, New
York / London / Oxford, The Nour Foundation / Azimuth / Oxford University Press, 1992.
[17] Hassan Massoudy, Calligraphie arabe vivante, Paris, Flammarion, 1999 ; Abdel Ghani
Alani, L’écriture de l’écriture. Traité de calligraphie arabo-musulmane, Paris, Dervy, 2002.
[18] Maryam Ekhtiar, “Practice Makes Perfect: The Art of Calligraphy Exercises (Siyāh Mashq) in
Iran”, Muqarnas, 23, 2006, pp. 107-130.
[19] Jean-François Billeter, Essai sur l’art chinois de l’écriture et ses fondements, Paris, Allia,
2010.
[20] Jean During, “Hand made. Pour une anthropologie du geste musical”, Cahiers de musiques
traditionnelles, 14, 2001, pp. 39-60.

[10] A. S. Melikian-Chirvani, “State Inkwells in Islamic Iran”, The Journal of the Walters Art
Gallery, 44, 1986,
LA CALLIGRAPHIE ARABE

La signature stylisée (tughra) de sultan Mahmud II dell 'l'Empire ottoman Il a


été écrit dans un enchevêtrement écriture particulière. Le texte dit: Maḥmūd
Khān, fils de « Abd al-Hamid, le Victorieux jamais.
L'art arabe calligraphique est le 'art de écrire de manière codée et
esthétiquement raffiné en utilisant l 'alphabet arabe ou alphabets de sa dérivation
(persan, turc osmanli, etc.). L'art de la calligraphie est particulièrement pris en
compte dans 'Islam, et c'est pourquoi une utilisation aussi parler calligraphie
islamique. Mais il ne faut pas oublier que si l'écriture était un moyen important
pour la préservation et la diffusion de Coran, calligraphie arabe a toujours trouvé
une utilisation extensive, même dans des zones telles que non strictement
religieux, le développement des symboles calligraphiques pour les usages de
papeterie.
Tout au long de la l'histoire de l'Islam, le travail de calligraphes a été demandé et
apprécié. Compte tenu de la conviction que l'art figuratif est une forme
de idolâtrie, la calligraphie et des représentations abstraites sont devenues le
principal moyen d'expression artistique dans les cultures islamiques[1].
la calligraphie arabe, aveugle et turco-ottomane Elle est étroitement liée à l'art
géométrique Islamique (l 'arabesque): Les dessins sur les murs et sur les parois
de mosquées Ils sont jumelés à ceux des pages. Les artistes contemporains de
monde islamique exploiter encore l'héritage de l'art calligraphique d'entrer dans
l'enregistrement ou des chiffres abstraits dans leurs œuvres.

INDEX
 1. Le rôle de l'écriture dans la culture islamique
 2. écriture calligraphique
 3. calligramme
 4. Outils et support
 5. Galerie d'images
 6. notes
 7. bibliographie
 8. Articles connexes
 9. D'autres projets
 10. liens externes
LE RÔLE DE L'ÉCRITURE DANS LA
CULTURE ISLAMIQUE

Page d'un Coran la XIIe siècle style d'écriture Andalousie.


L'écriture, pour musulmans, ne reflète pas quelque chose de la réalité du mot,
mais est par ailleurs une expression visible art le plus élevé de tous, l'art du
monde spirituel. L'écriture, probablement, est devenu la forme la plus vénérée de
l'art islamique, car elle met en œuvre un lien entre les langues des pays
islamiques qui se fondent sur 'arabe et la religion de l'Islam. la texte sacré
Islam, Le Coran, Il a joué un rôle très important dans le développement et
l'évolution de la langue arabe, et par extension, la calligraphie dans l'alphabet
arabe. Proverbes et passages entiers du Coran sont encore sources d'inspiration
pour les calligraphes islamiques. L'alphabet arabe est composé de 28 lettres et
18 différentes formes d'écriture.
ÉCRITURE CALLIGRAPHIQUE

que l'on appelle l'Écriture coufique (Aujourd'hui, vous préférez higiazena).


une page du Coran septième siècle le soi-disant « Uthman » canon (notez
le rasm sans voyelles).

Les différents styles de calligraphie arabe peuvent être divisés en deux groupes:
 la Écritures coufique, par des caractères angulaires
 les Écritures cursive, les personnages les plus arrondis.
Cette distinction, cependant, est générique et discutable: dans la pratique, les
deux systèmes peuvent coexister avec de nombreuses variantes.

La plus simple et la plus ancienne écriture est de Hijazi, cursive, sans signes
diacritiques: les voyelles courtes sont rarement indiquées, avec des tirets courts.
Il remonte à la fin de VII et tout 'huitième siècle, et il se retrouve dans les
premiers exemplaires du Coran et des inscriptions en pierre.
Le premier style pour arriver à une certaine diffusion a été
écrit coufique (neuvième siècle), Angulaire, angulaire, en droits sections
horizontales et courtes, longues traits verticaux et les cercles épais et compacts.
Ce fut pendant trois siècles l'écriture utilisée pour transcrire le Coran. Son aspect
rigide et statique également idéal pour les inscriptions monumentales et
épigraphiques. Au fil du temps, ils ont développé aussi beaucoup de boucles, des
ornements, des petites décorations ajoutées à chaque caractère à ingentilirli.
Plus utilisé, pour l'écriture en cours et tous les jours, a été le écriture
cursive naskh, avec des étirements plus ronde et mince. La spécialisation
croissante de ce style a finalement conduit à préférer coufique pour écrire le
Coran. Aujourd'hui, dans la plupart des cas, les enfants apprennent d'abord
l'écriture naskh, et alors seulement nous sommes introduits à l'écriture riq'a.
Presque tous les documents imprimés en arabe est écrit en naskh, plus clair et
plus facile à déchiffrer.
en XIII siècle, fonction ornementale effectuée précédemment par l'écriture
coufique a été acquitté écrire Thulth, ce qui signifie « troisième » (souvent
appelé à tort thuluth[citation nécessaire]): Le principe sur lequel nous écrivons ces
lignes est que les consonnes qui ne disposent pas d'un développement vertical
sont troisième élevé de ceux-ci. Par conséquent, ce style a un aspect très cursive
et les courbes de balayage.
quand 'Empire perse converti à l'islam (643-650), Les Perses ont adopté la
calligraphie arabe pour leur langue, persan. Ils ont introduit les
Écritures ta'liq et nasta'liq: Ce dernier est nettement cursive, avec des tiges
horizontales particulièrement longues et les tiges verticales qui, contrairement à
l'habitude, ils ont tendance à droite au lieu de la gauche, ce qui rend
l'écriture nasta'liq très lisse et utile pour les auteurs de remplir les trois bandes:
la centrale consonne et la partie supérieure et inférieure, qui est utile pour tenir
compte également des voyelles (Harakat ) Les signes et autres accessoires, afin
d'échapper à la 'horror vacui qui semble affliger calligraphes, comme
généralement les artistes. Les Perses ont également développé un style
appelé shekaste (Cassé, en persan): le Shekasteh nasta'liq Mais il était très
rarement utilisé pour écrire des textes en arabe.
écriture diwani a une cursive né sous le règne du premier Turcs ottomans (XVI-
début XVIIe siècle). Créé par Housam Roumi, il a atteint son apogée sous le
règne de Soliman le Magnifique (1520-1566). Très décoratif et élégant,
l'écriture Diwani Elle se caractérise par la complexité des lignes à l'intérieur des
lettres et la juxtaposition serrée des lettres dans le mot.
Une variante de diwani, écriture diwani al-jali, Elle se caractérise par
l'abondance de diacritiques et ornementale.

Enfin, l'écriture la plus courante et est utilisé riq'a. Facile à dessiner, ses
mouvements sont petits et essentiels: il est considéré comme un développement
de l'écriture naskh, et est le deuxième à enseigner aux enfants dans les écoles.

en Chine, Il a mis au point l'écriture Sini, avec des influences évidentes


de calligraphie chinoise, également l'utilisation d'un cheval de brosse à crins au
lieu de la plume de roseau habituelle. Un utilisateur moderne de ce style est
Hajji Noor Deen Mi Guangjiang[2].
CALLIGRAMME

de forme d'oiseau Calligram arabe, fait avec basmala


la calligraphie a aussi ses aspects figuratifs: entrelaçant mots écrits,
comme Allah, Muhammad, Bismillah, etc., ou en utilisant le micrographie[3],
figures anthropomorphes de calligraphes (Alî, de l'homme idéal mystiques
soufis, un homme en prière[4], une face), zoomorphe (créatures symboliques,
principalement tirées de l'iconographie Shia, comme le lion - Duldul, mulet
Muhammad[5] -, le mulet - Duldul Muhammad[6] -, poisson[3], la cigogne[7] ou
d'autres oiseaux - hudhud du Coran[8][9]) Et inanimés (un des objets de l'épée -
Zulfiqar -, un mosquée, un navire, réalisé avec la lettre et la conjonction
grammaticale arabe waw, symbole de l'union mystique). Les calligramme,
étroitement liée à la mystique musulmane, étaient très populaires
Turquie, Perse et Inde de XVIIe siècle partir.
Dans l'enseignement de la calligraphie, l'imagerie figurative est utile pour mieux
visualiser la forme des lettres à tirer: par exemple, la première Il a Il ressemble à
un style nasta'liq, deux yeux, comme le suggère son nom en persan, « il a «
deux yeux » h Je fais tcheshm). en littérature et poésie, l'expédient dans les
lettres pour voir un reflet du monde naturel remonte à la Abbassides.

L'un des maîtres contemporains de l'écriture est calligramme Hassan Massoudy;


un bon exemple est le calligramme moderne logo la chaîne de télévision al
Jazeera.

OUTILS ET SUPPORT

Les outils et le travail d'un étudiant de calligraphe.


L'outil de calligraphie arabe traditionnelle est la Qalam[10], un stylo roseau sec; l
'encre il est souvent coloré, et avec de grandes variations d'intensité, de sorte que
des parties plus grandes de la composition avérées très dynamique.
Au fil du temps il a été utilisé une variété de médias. Avant l'avènement de
papier, Il a utilisé papyrus et parchemin. L'affirmation du papier, dans les
territoires musulmans a eu lieu bien avant l'Occident, a révolutionné l'art de la
calligraphie: alors que les bibliothèques de contemporain monastères L'Europe
pourrait conserver à la plupart des quelques dizaines de codes, les bibliothèques
du monde arabe normalement contenaient des centaines, voire des milliers de
livres[11].
Mais un autre support commun étaient les pièces. À partir de 692, la califat
Islamique a transformé dans le style des pièces de monnayage Proche Orient,
allant des images figuratives en mots: le cas de dinar, ou pièces de monnaie or
d'une grande valeur. En règle générale, les pièces de monnaie ont été inscrits des
versets coraniques.
autour Xe siècle, maintenant il se convertit à l'islam en Perse est né la coutume
des inscriptions en écriture sur les tissus soie décoré; ces tissus avec des
inscriptions étaient si précieux que Croisés Les Occidentaux signalés en Europe
comme butin de guerre: il est un exemple de la soi-disant "linceul Saint-Josse »,
utilisé pour envelopper les os à San Josse 'abbaye de Saint-Josse-sur-Mer, à
Caen, en France Nord-Ouest[12].
GALERIE D'IMAGES

Page dans le Coran coufique vieux, neuvième siècle.

Connectez-vous coufique la géométrie madrasa (École coranique) Bou Inania de


Meknès, Maroc: ‫" ( بركة محمد‬Heureux Muhammad")

Exemple d'écriture naskh dans un traité de médecine la XIVe siècle

Exemple d'écriture muhaqqaq dans un Coran traduit en persan, Téhéran, Musée


national d'Iran

Exemple d'écriture nasta'liq dans un texte lumineux Behzad, XVe siècle

Calligraphie sur cursive poterie


Miroir écrit où vous pouvez lire « Alī Wali ALLAH » (ILA « Ami » de Dieu).
NOTES
1. ^ Bloom (1999), p. 222.
2. ^ galerie
3. ^ à b BNF.
4. ^ L'homme en prière.
5. ^ de Alī Leone.
6. ^ Cheval de Alî.
7. ^ cigogne.
8. ^ hudhud.
9. ^ oiseau.
10.^ D'où vient le mot italien encrier.
11.^ Bloom (1999), p. 218.
12.^ Bloom (1999), pp. 223-225
BIBLIOGRAPHIE
 John L. Esposito, Sheila Blair, Jonathan Bloom, L'histoire de l'Islam Oxford, New
York, Oxford University Press, 1999.
 Maurizio Costanza, Le Croissant sur le fil - La réforme ottomane Mahmûd II,
Marcianum Press, Venise, 2010 (chap. IV.5)
 Wolfgang Kosack: Islamische Schriftkunst des Kufischen. Geometrisches Kufi à
593 Schriftbeispielen. Deutsch - Kufi - Arabisch. Christoph Brunner, Bâle 2014,
ISBN 978-3-906206-10-3.
ARTICLES CONNEXES

La calligraphie arabe est cet art de la belle écriture. Elle n’est pas
seulement une belle écriture mais elle aussi une traduction d’une
grande tradition et surtout le reflet d’une spiritualité. En effet, la
calligraphie arabe porte en elle l’histoire d’une dimension liée à la
religion et à la spiritualité. D’ailleurs, la calligraphie arabe a connu
une formidable évolution avec l’expansion de l’Islam. Ainsi, une
multitude de styles de calligraphies ont vu le jour dans tous les
territoires qui se sont convertis à la religion musulmane. Ce qu’il
faut savoir, à ce propos, c’est que le Calame qui est l’outil d’écriture
dans la calligraphie a une grande symbolique dans la religion
musulmane qui a donné un grand souffle à la calligraphie arabe
durant toute son histoire.

La calligraphie arabe a connu ses grands maîtres qui ont innové en


matière de styles et plusieurs écoles ont vu le jour dans
pratiquement tous les territoires dans lesquels l’islam a été répandu.

La calligraphie arabe séduit et charme plus d’un. En effet, elle


n’attire pas seulement l’attention des arabophone qui savent lire et
écrire l’arabe mais aussi les non arabophones qui restent ébahi(e)s
devant les tableaux représentants de beaux styles de la calligraphie
arabe.

La spiritualité comme dimension capitale de la


calligraphie arabe
L’écriture revêt une importance capitale dans l’islam. Le Coran fait,
d’ailleurs, une place importante à l’acte de lire et d’écrire. La
première sourate du Coran qui a été révélée au Prophète
Mohammad (Que la Paix et le Salut de Dieu Soient sur lui) invoquait
la lecture et l’écriture : «Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé/ qui
a créé l’Homme d’une adhérence. / Lis ! Ton Seigneur est le Très
Noble /qui a enseigné par la plume [le calame] /a enseigné à
l’homme ce qu’il ne savait pas. » (Sourate Al-Alaq {L’adhérence},
Versets de 1 à 5).

La calligraphie arabe a, d’ailleurs, connu un grand développement


avec l’avènement de l’Islam et surtout avec son expansion. En effet,
les représentations des figures humaines sont interdites dans la
religion musulmane, alors toute l’attention est portée sur la
contemplation de la Parole de Dieu.

Ainsi la calligraphie trouve un terrain riche dans les versets du Coran


et son intérêt se centrera sur les enseignements de l’Islam.

La calligraphie arabe reflète une symbolique spirituelle et religieuse


liée aux significations de la Parole divine. En effet, elle interpelle
l’âme et la conscience du croyant. C’est, en fait, un appel à
contempler les Paroles de Dieu avec son âme, son esprit, son
intelligence et sa raison. Bref, un appel à se rapprocher de Créateur,
un appel à l’Amour de Dieu.

La calligraphie, en islam, porte une charge symbolique très forte à la


Parole divine car elle invite à la réflexion sur les textes coranique. La
calligraphie peut, ainsi, considérée dans l’Islam comme ayant une
approche de contemplation et porte un aspect lié à la foi et à la
croyance.

Les grands maîtres de la calligraphie arabe


La calligraphie arabe a connu son âge d’or du 8e au 13e siècle. Cette
période a, d’ailleurs, coïncidé avec le rayonnement de la civilisation
musulmane. Une école a même été créée qui a joué un rôle
considérable dans l’évolution des différents styles de calligraphie. Il
s’agit de l’école de Bagdad.

Trois grands maîtres ont influencé la calligraphie arabe durant cette


période. Il s’agit :

1. Ibn Muqla, c’est le maître qui a codifié les proportions et qui


a défini les écritures de base de la calligraphie arabe. Sa
contribution dans le développement de la calligraphie arabe
est très importante. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’on
le surnommait le prince des calligraphes.
2. Ibn al-bawwâb c’est le maître qui a introduit la configuration
des images dans la calligraphie arabe. sa contribution est
originale car elle donnait une autre dimension à la
calligraphie arabe.
3. Yâqût al-Musta’simî c’est le maître qui a contribué à la
formalisation des six styles de la calligraphie arabe, comme
il a introduit des modifications sur le style appelé Naskh.

Les styles les plus connus de la calligraphie


arabe
La calligraphie arabe regorge de styles et de techniques d’écriture.
En effet, une multitude de styles de la calligraphie arabe ont émergé
dans tous les différents pays musulmans. Les styles de calligraphie
arabe les plus connus à travers tous les pays musulmans sont :

1. Le style Kûffi est le style de calligraphie arabe le plus


ancien. Il est ainsi appelé car il a été développé par les
calligraphes de Kûffa, un territoire qui dépendait de Bagdad.
2. Le style Naskh est aussi un style ancien. il est surtout
répandu dans le monde arabe. Le Coran est d’ailleurs, écrit
avec le style Naskh. Ce style a inspiré un autre style très
élégant répandu au Pakistan et en Iran qui est le
style Nastaliq.
3. Le style Thuluth . Ce style de calligraphie représente une
sorte d’écriture monumentale qui est utilisé par les
calligraphes pour décorer les ouvrages et les manuscrits.
4. Le style Maghribi ou Maghéribi est un style de calligraphie
propre au Maghreb. Il est proche du style de la calligraphie
kûffi dont il est issu mais il s’en distingue par ses courbes
ouvertes et par la finesse des lignes qui le composent.
5. Le style Fârissi ou style farsi est un style de calligraphie
propre à la Perse (actuelle Iran). Ce style de calligraphie
arabe se caractérise par son élégance et par la légèreté de
l’écriture employée. Ce style de calligraphie arabe est
surtout utilisé dans les recueils de poésies et dans les
ouvrages de littérature.
Pour aller plus loin dans la découverte de la beauté de la calligraphie
arabe, je vous recommande ces deux ouvrages:

o Calligraphie arabe : Initiation de Ghani Alani

o Calligraphie arabe vivante de Hassan Massoudy et


Isabelle Nitzer

Si la calligraphie arabe vous parle, alors vous pouvez laisser un


commentaire pour nous dire ce qu’elle vous évoque et ce qu’elle
vous inspire.

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