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1. Préambule
Une 1ère partie= « la philosophie » de l’école, les enjeux, les principes structurant de l’école maternelle.
C’est l’école et l’enseignant qui doivent s’adapter aux enfants et non les enfants à l’école.
« L’école maternelle est une école bienveillante, plus encore que les étapes ultérieures du parcours
scolaire. Sa mission principale est de donner envie aux enfants d’aller à l’école pour apprendre, affirmer et
épanouir leur personnalité. »
3. Les priorités
Conclusion partielle :
Objectifs de l’enseignants :
Communicationnelles : L’enseignant souhaite que les élèves s’écoutent, interagissent, répondent
aux sollicitations ;
Discursives : Discours au sens Benveniste du terme, c’est l’acte de parole, la mise en œuvre du
langage. Quand on parle on a une visée.
5 compétences discussives :
- Le discours énonciatif (quand on énonce un fait, donne une information.
- Le discours narratif
- Le discours explicatif (expliquer une situation de jeu)
- Le discours argumentatif (justifier quelque chose)
- Le discours descriptif
Linguistiques : en manipulant la langue en l’écoutant, les enfants composent, acquisition de
vocabulaire.
Métalinguistiques : c’est lorsque l’on prend la langue comme objet d’étude. C’est lorsqu’on fait en
sorte que l’élève prenne de la distance par rapport au langage
A. Le langage en situation
C’est le langage dans la situation vécue qui accompagne l’action. Le sens est porté par l’action.
B. Le langage décontextualisé
Langage « in-absentia ». Langage très proche de celui de l’écrit puisque le référent est absent. Renferme
beaucoup d’implicite. Triple difficulté pour l’élève : ils doivent être au clair avec ce qu’ils veulent
transmettre ; ils doivent se représenter ce dont l’autre à besoin pour comprendre ; et trouver les moyens
et outils linguistiques appropriés.
Expression Réception
3à à 36 mois 400 mots à 30 mois
800 mots à 36 mois
3-4 ans 900 à 1500 mots Comprends 1500 mots
4-5 ans 2000 mots Comprends 1500 à 2000 mots
5—6 ans Utilise 2500 mots Comprends 2500 à 3000 mts
Comment les enfants s’y prennent-ils pour découvrir le sens des mots ?
Principes de structuration du vocabulaire
Différents moyens en interaction
Un enfant ne peut pas apprendre à parler tout seul. Ils font un lien avec le monde environnent et le monde
sonore qu’ils entendent.
Le principe de sur-extension
Le principe de contraste : Chaque mot renvoie à des réalités différentes, on apprend un mot par
contraste.
Le principe de conventionalité : chaque mot répond à une convention (un chat est un chat)
On apprend aux élèves le lexique en catégorisant. Tous les mots sont associés à des catégories.
En maternelle on parle de mot étiquette. On demande aux élèves de trier leur étiquettes pour travailler sur
les animaux. Catégoriser = faire des tris pour les mettre dans des catégories.
Il faut les faire manipuler, trier, classer.
Mais il faut aussi leur apprendre qu’un mot peut entrer dans différentes catégories. (Animaux = champ
lexical ferme).
C. Le rôle des interactions verbales adultes-enfants
G. Bruner dit que ce sont les expériences sociales avec l’entourage (enseignant, parents) qui fournissent à
l’enfant la forme lexicale conventionnelle.
Les comportements de dénomination, les mots renvoient à des objets ou des référents.
Ce langage référentiel va être mis en place grâce à des stratégies d’étiquetage catégoriel mis en place par
les parents ou l’enseignant.
C’est grâce aux adultes et à leur feedback que l’élève va utiliser le mot, le lexique approprié. Ne pas hésiter
à donner le mot juste à l’élève. Dès qu’il y a correction du terme inexacte, l’élève progresse.
Les apprentissages doivent être : variés, organisé, vérifié. L’élève doit avoir conscience qu’il apprend et de
ce qu’il apprend. C’est ce qu’on appelle l’explicitation.
L’évaluation doit avoir une place raisonnable.
Pour motiver l’élève et donner sens aux apprentissages il doit savoir ce qu’il fait et pourquoi il le fait.
Les familles :
- Les jeux sont très importants
- La résolution de problème (chercher, manipuler)
- L’approche culturelle (on chante, on raconte des histoires, poèmes, comptines, récits)
- Activités dirigées sous forme d’exercice
- Situations de catégorisation pour que les élèves apprennent à dénommer.
Tout cela avec des supports privilégiés. Fondé sur les 5 sens (on touche, on voit, on goute, on entend, on
sent). On apprend avec du concret.
3. Les modalités
La relation duelle : Le face à face enseignant-enfant ; quand on aide un enfant à s’habiller ; quand on lui
demande ce qu’il a fait la veille.
L’apprentissage en grand groupe : Le collectif est important pour qu’il devienne élève. A la maison il est
seul mais en classe il va attendre car la copine est en train de parler. On apprend à l’élève à écouter
l’enseignant, ce sont des moments ou l’enseignant donne des consignes, lit une histoire, moments de
regroupement. Seul ceux qui osent prendre la parole vont parler. On va construire alors des petits groupes
pour valoriser la parole de tous les enfants surtout les petits parleurs et qu’ils puissent tous entendre. Cela
avec la maitresse mais aussi entre eux.
B. Quelles démarches ?
D’après M. Grandaty une démarche doit avoir 3 volets : La tache disciplinaire (l’enseignant va donner des
consignes et préparer un dispositif, la tache discursive (l’enseignant doit être clair avec le discours qu’il
donne aux élèves), la posture de l’enseignant et des élèves.