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1.

L’enseignement de la compréhension orale en approche


communicative
Comprendre est la reconnaissance du sens d’un discours. La compréhension
orale est donc la capacité d’accéder au sens à partir de l’écoute d’un énoncé
ou d’un document sonore. Elle suppose la connaissance du système de
prononciation ainsi que des règles linguistiques et socioculturelles.
La compréhension orale met en jeu différentes stratégies qui permettent de
favoriser l’écoute et la compréhension d’un grand nombre de messages, le
débit et la voix de celui qui parle.
Différents types d’écoute.
On distingue 4 types d’écoute:

- L'écoute de veille: elle se déroule de manière inconsciente et ne vise pas la


compréhension, mais un indice entendu peut attirer l'attention par exemple:
écouter la radio pendant qu'on fait autre chose.
- L'écoute globale: elle vise à découvrir la signification générale du document
écouté.
- L'écoute sélective: elle vise le repérage de certaines informations cherchées par
l'auditeur. L’auditeur sait ce qu'il cherche, repère les moments où se trouvent les
informations et n’écoute que ces passages.
- L'écoute détaillée: elle consiste à reconstituer mot à mot comprendre le
document.

2. La compréhension en tant que processus psychologique


La compréhension comme le processus psychologique est basée sur les
hypothèses. Pour pouvoir communiquer en face à face il faut être capable de
comprendre ce que de l’interlocuteur et d’exprimer de façon compréhensible ce
qu’on veut dire. La compréhension c’est une (pro) opération mentale, résultat
du décodage d’un message. Une personne qui cherche à comprendre un
message construit des hypothèses sur ce qui est dire en se fondant sur ses
connaissance de la situation. Ces connaissance lui permet de revoir ce qui est en
train de se dire, ce qui peut être dit ensuit ou avant. Dans l’apprentissage d’une
langue étrangère la compréhension peut être globale ou partielle, ou progressif.
Il n’est pas nécessaire de comprendre, de distinguer chaque ou mot pour
comprendre le sens global.
3. Les exigences du programme pour la compréhension orale
Le programme indique les exigences suivantes:

1. En 1e – 4e classe l’apprenant doit comprendre un texte d’écoute enregistré avec


la vitesse normale dont la durée est 2 minutes. Ce texte peut comprendre 1 ou
2% de mots inconnus pour l’élève.
2. En 5e – 9e classe la durée des textes d’écoute fait déjà 2 ou 3 minutes et ils
peuvent comptenir 5 ou 7% de mots inconnus.
3. Au degré supérieur (10e, 11e classe) les textes d’écoute doivent comprendre 3
ou 5 minutes et ils peuvent comptenir 7 ou 10% de mots inconnus pour l’élève.

4. L’écoute active et la compréhension des documents sonores.


Leur intérêt et leur objectif d’apprentissage
Avant l’invention des magnétophones, il était bien difficile à l’enseignant de faire
entendre à ses élèves des voix différentes de la sienne. Si bien que lorsque
l’apprenant se trouvait aux prises avec un autre locuteur (dans la rue, à la radio…),
il lui semblait ne plus rien comprendre, ne plus reconnaitre. Aujourd’hui, on
introduit les documents sonores dans la classe, dès le début de l’apprentissage.
L’objectif est de faire découvrir les de différents registres de langue en situation,
de découvrir les faits de civilisation, de découvrir les accents différents, de
reconnaître les sons. Il sert à la compréhension globale, au repérage de mots-clés, à
reconnaissance de structures grammaticales en situation.

5. Les activités de production orale en approche communicative

Les activités de production orale sont les suivantes:

1. Recherche d’énoncés d’après un support image.


a. ‘’Je’’ simulé – les personnages fictifs.
b.  ‘’Je’’ simulé authentique – en situation de communication réelle.
2. Production d’énoncés dans jeu de rôle.
3. Production d’énoncés dans une simulation par exemple: problème à résoudre
‘’je’’ simulé
4. Production d’énoncés dans une résolution de problèmes logiques par exemple:
trouver une solution à un problème ‘’je’’ authentique
5. Production d’énoncés à partir de bruitage. On entend différents bruits et on
devine.
6. Des projets:
a. Faire un roman – photo.
b. Organiser un débat ou une table ronde publique.
Réaliser une lettre vidéo c’est-à-dire communication avec d’autres écoles.

6. L’enseignement de la production orale en approche


communicative
La production orale qu’on appelle aussi expression orale doit permettre à un
locuteur de s’exprimer dans diverses situations de communication. L’orale qui
occupe une place prioritaire dans les relations humaines, il faut pouvoir être
capable de communiquer oralement et par conséquent d’acquérir des compétences
de compréhension et d’expression.
Il s’agit donc d’un rapport interactif entre un émetteur et un destinataire.
L’émetteur désigne celui qui produit le message, et le destinataire celui qui écoute
pour comprendre ce que dit l’émetteur. Il existe également des formes d’oral non
interactif: exposé, discours récit.
Cette compétence de production orale est complexe et difficile à acquérir dans la
mesure où elle fait appel à plusieurs compétences à la fois.
L’émetteur doit avoir un vocabulaire suffisant et adapté à la situation de parole.
Les gestes et les mimiques sont également des instruments indispensables auxquels
on peut recourir pour faciliter la compréhension du destinataire. L’acquisition
d’une telle compétence exige un entraînement régulier aussi bien de la part des
élèves ne peuvent s’exprimer qu’en fonction de ce qu’ils savent, de ce qu’ils ont
acquis grâce aux connaissances et au savoir-faire de l’enseignant.
7. Les exigences du programme pour la production orale
Le programme actuel indique les exigences suivantes:

1. À la première étape, c’est-à-dire, en 1e – 4e classe l’apprenant doit savoir faire


un exposé monologique contenant 6 – 10 phrases, 4 – 6 phrases discours
dialogique.
2. À l’étape moyenne, c’est-à-dire, en 5e – 9e classe la quantité des répliques dans
le dialogue augmente 6 – 8 phrases.
3. Au degré supérieur, c’est-à-dire en 10e, 11e classe le discours monologique doit
contenir 15 – 20 phrases. On doit savoir faire un exposé pendant 3 ou 5
minutes. Quant au discours dialogique des élèves chacun des interlocuteurs
doit dire 12 ou 14 phrases.

8. De quoi est composée l’expression orale?


Elle est composée de ce que l’on dit (le fond) et de la façon de le dire (la forme).
De quoi est constitué le fond?
1. Des idées: des informations que l’on donne, de l’argumentation que l’on choisit,
des opinions personnelles et des sentiments exprimés.
2. Des illustrations orales qui concrétisent les idées.
3. De la structuration: de la façon dont on organise la présentation de ses idées.
4. Du langage: de la correction linguistique et de l’adéquation socio-culturelle de
ce que l’on dit.
De quoi est constituée la forme?
1. De l’attitude générale, des gestes que l’on fait en parlant, des sourires.
2. De la voix: du volume, de l’articulation, du débit et de l’intonation.
3. Des regards, des pauses et des silences.
9. Les particularités psychologiques et linguistiques du discours monologique

Le monologue c’est le discours d’une seule personne. Le monologue a des


particularités linguistiques suivantes:
1) Il préfère des phrases développées
2) La syntaxe du monologue est plus compliquée que celle du dialogue: on y
trouve des phrases complexes de différentes structures
3) Le monologue est plus proche du style livresque
4) Il doit être conforme aux normes linguistiques (c’est-à-dire il doit être concret)
5) Il doit être complet
Il doit posséder un esprit de suite (c’est-à-dire il doit être logique)
Et qu’il doit être toujours motivé
D’après le caractère de l’information on distingue
1. Monologue de communication
2. Monologue d’expression
3. Monologue de narration

10. Les particularités psychologiques et linguistiques du discours dialogique

Le dialogue c’est une conversation où prennent part au moins 2 personnes.


Le dialogue a des particularités psychologiques et linguistiques:

1. Le dialogue ne peut pas être programmé en avance. Parce que les répliques des
interlocuteurs sont toujours conditionnées par les répliques précédentes. Donc
le dialogue porte un caractère spontané.
2. Le dialogue a un caractère situatif.
3. Le dialogue porte toujours un caractère affectif (joie, mépris, chagrin).
4. Le dialogue a toujours un caractère concrètement adresse.
5. Dans le dialogue on utilise des répliques, des phrases elliptiques par exemple:
oui, non, compris.
11. Les exercices monologiques
Les exercices monologiques font un système bien organisé comportant 3 types
d’exercices
1. exercices préparatoire
2. exercices communicatif (exercices d’expression orale)
3. exercices qui assurent la transition (passages) des exercices préparatoire aux
exercices communicatifs.
1. Exercices préparatoire visent à réviser (répéter) tous les mécanismes lexicaux et
grammaticaux nécessaire pour la communication ultérieur type d’exercices
comprend les exercices suivantes:
a) exercices de répétition
b) exercices de substitution
с) exercices de transformation (on change de temps, de personne nombre)
d) exercices d’expansion
2. Quant aux exercices communicatifs ils peuvent être divisés en 3 groupes
1) les exercices liés à un sujet de conversation par ex. parler de la famille
2) les exercices liés à l’utilisation des moyens audio-visuel par ex. dériver l’image;
faire les commentaires sur le film vu, etc.
3) les exercices liés à un texte par ex. faire le résumé du texte lu, raconter le texte
lu, faire le plan et dériver chaque point du plan, etc.
Entre les exercices préparatoires et les exercices communicatifs il y a le 3e groupe
d’exercices. Ce sont des exercices de transition qui garantit le passage des
exercices préparatoire à l’expression libre (spontanée) par ex. exercices de
combinaison.

12. Les exercices dialogiques


Il existe 3 types d’exercices dialogiques:
1. exercices préparatoire
2. exercices de transition
3. exercices d’expression orale (communicatifs)
Les exercices préparatoires ce sont les ex. de langue qui ont pour l’objet la révision
(réplétion) des mécanismes lexico-grammaticaux pour l’expression libre. Parmi les
exercices préparatoires on diffère:
1. les exercices de répétition (paralogique)
2. les exercices de substituions
3. les es exercices de transformation
4. les exercices de réduction
Les exercices de transition c’est le dialogue dirige par le professeur. Les
compositions des dialogues à l’aide des mots-clés. Le trait distinctif de ces
exercices est celui que matériel est donné d’avance par ex. répondre aux questions
sur le texte etc.
Quant aux exercices communicatifs, ce sont des exercices de l’expression
spontanée. L’élève cherche et trouve dans sa mémoire des mots, des constructions
grammaticale est il les transmet dans une autre situation. Parfois ce sont les
activités avec la participation du ‘’ je’’ simulé par jeu de rôle. Parfois ce sont les
activités avec la participation du ‘’je’’authentique p.ex. échanger l’avis sur le livre
lu.

13. Les types de lecture


On distingue 2 types de lecture:
1. La lecture avec compréhension immédiate
2. La lecture à l’aide du dictionnaire
Ces 2 types la lecture peuvent avoir des buts différents:
1. Comprendre l’information contenue dans le texte
2. Élargir les connaissances de la langue étudiée
Dans la vie les deux genres de lecture sont réalisés sur le même texte: un passage
plus facile est compris immédiatement, un autre, contenant des difficultés exige de
la réflexion et de l’analyse.
À l’école la compréhension du texte peut être réalisée par 2 voies: si le texte ne
renferme que le matériel étudie, l’élève comprend le texte immédiatement comme
en langue maternelle. Dans ce cas toutes les opérations mentales seront rapides. Si
le texte contient des difficultés aura lieu une compréhension plus lente, basée sur
la réflexion et sur l’analyse.
Dans l’enseignement de la lecture on distingue 2 formes de lecture – exercice qui
permettent de réaliser les exigences du programme: lecture d’un texte sans
traduction et travail autodidacte sur un livre en langue étrangère.
14. L’enseignement de la compréhension écrite en approche
communicative
L’écrite est considérée à l’école secondaire comme un moyen d’enseignement et
non pas comme un but. L’écrit ce sont des développements lexicaux et
grammaticaux. Parce qu’il y a beaucoup d’exercices de vocabulaire et de
grammaire que l’élève fait par écrit. Tous ces exercices aident à la fixation du
matériel linguistique étudié.
En même temps l’élève apprend à l’école à exprimer ses idées sous forme écrite et
dans ce cas l’expression écrite aide au développement des savoir-faire de
l’expression orale.

Dans l’enseignement de l’écrit on distingue 3 éléments:


1) La graphie→ c’est l’art de bien écrire des lettres.
2) L’orthographie → c’est l’art de bien écrire des mots.
3) L’expression écrite → c’est l’art d’exprimer ses idées par écrit.
En 1 et 4 classe l’élève doit savoir rédiger le plan d’après le texte lu – une
invitation, une lettre, une carte de vœux.
En 5 et 9ème classe l’élève doit savoir composer le plan du texte lu et rédiger le
résumé de ce texte.
En 10 et 11ème classe l’élève doit savoir rédiger une narration et une petite
composition.

15. Les exigences du programme pour la compréhension écrite


Le programme indique les exigences suivantes:

1. À la première étape un élève doit savoir lire et comprendre les textes


construits à la base du matériel du programme comportant 2 ou 4% des
mots inconnus de l’élève. Le volume des textes fait 300 ou 350 caractère
d’impression.
2. À la 2e étape l’élève doit comprendre complètement les textes basés sur le
matériel du programme de ce texte fait 1300 ou 1500 caractère
d’impression.
3. À la 3e étape l’élève doit comprendre les textes fabriqués ainsi que les textes
littéraires originaux et les articles de vulgarisation scientifique. Les textes
fabriqués doivent être compris sans dictionnaire et ils peuvent comprendre 7
ou 8% de mot inconnus de l’élève qu’il comprendra à l’aide du contexte.
Les textes littéraires et vulgarisation scientifique sont compris à l’aide du
dictionnaire et ils peuvent comprendre jusqu’à 10% des mots inconnus. Le
volume de ces textes fait 15,000 caractère d’impression.

16. L’enseignement de la lecture


La lecture c’est:

1. Action d’identifier les lettres et les assembler pour comprendre le lien entre ce
qui est écrit et ce qui est dit.
2. Emission à haute voix d’un texte écrit. Le passage du code écrit au code oral
suppose la connaissance des lois régissant cette transposition.
3. Action de parcourir des yeux ce qui est écrit pour prendre connaissance du
contenu. La lecture c’est une activité verbale dirigée vers la perception et la
compréhension de la langue écrite.

L’élève qui apprend à lire doit:

1) Savoir lier les images visuelles graphiques aux traces auditives et aux
sensations motrices.
2) Savoir lier les images visuelles des mots au sens de l’énoncé.
3) Savoir distinguer les liens entre les mots dans la phrase.

De la découle la nécessité de posséder les deux côtés de la lecture:

 Le côté technique, c’est-à-dire, les mécanismes de la lecture posséder les


mécanismes de la lecture, c’est savoir lier les sons dont un mot se compose à
son image graphique et à son sens
 Et le côté sémantique c’est-à-dire, la compréhension de ce qui est lu

Du point de vue de la méthode appliquée, on distingue:

 La lecture à haute voix/La lecture silencieuse


 La lecture préparée/ La lecture non préparée
 La lecture faite en classe/La lecture à domicile

L’enseignement de la lecture lié à deux questions principales:

 Choix des textes


 Élaboration des méthodes de la lecture

17. Les problèmes posés par la lecture

La lecture comme processus psychologique possède 2 cotes:


1) Côté technique ou les mécanismes de la lecture
2) Côté sémantique (compréhension de la lecture)
Les mécanismes de la lecture c’est le savoir de lier les images sonores (les sons)
aux images graphiques (les lettres) et au contenu sémantique. C’est-à-dire l’élève
doit assimiler les correspondances entre les sons et les lettres d’enseignement de la
lecture se heurtent quelque difficultés
1. Les mêmes lettres en langue maternelle et en langue cible (étudié) correspond
aux sons différents
Par exemple: [y] en azerbaïdjanais c’est [j] mais en français c’est [i]
2. La même lettre en langue cible se lit différemment selon sa position par exemple
[c] devant i, e, y, se prononce [s]
3. 2 ou 3 lettres en langue cible [étudié] correspond à un son par exemple: ch – ş,
eau – o
4. Différente combinaison de lettres donne la même son par exemple: au, aux, eau,
ô → [o]
5. Il existe 2 méthodes des mécanismes de la lecture
1) Lecture par syllabe
2) Lecture par les mots entiers.
On pourrait citer les procédés suivants:
- L’utilisation de l’alphabet découpé [a], [i], [ε]
- L’explication de règle de la lecture ch se lit comme [ş]
- Analyse de la forme graphique et sonore du mot et l’utilisation de la transcription
partielle. Eau – tableau. On entend 5 sons mais il y a 7 lettres
18. Les genres de textes écrits utilisés dans l’enseignement des
langues étrangères
Dans son travail le prof. utilise:
1) le texte fabriqué ou construit
2) le texte filtre (sous texte)
3) le texte filtré ou lavé (adopté)
4) le texte en français facile

Le texte fabriqué – c’est un texte spécialement composé par les auteurs de


manuels à des fins (le but) pédagogiques.
Le texte filtre – prépare les élèves à la lecture des textes plus difficiles mais il
n’est pas sa version simplifié.
Le texte filtré – c’est un texte authentique adopté c’est-à-dire on a éliminé des
difficultés linguistiques contenus dans le texte authentique.
Enfin il existe des textes faciles – ces textes sont composés la base du matériel
linguistique sélectionné dans français fondamentale (l’ouvrage qui a été créé par
émission dans les années 1950) pour les étrangères, surtout pour les gens qui sont
venus des colonies.

19. Les stratégies de la lecture


Il y en a 5:
1. La lecture repérage (dictionnaire, article de presse, tracts)
2. La lecture écrémage (удаленные) (balayage, document court, article de presse)
3. Lecture survol (documents langue, journal, revues)
4. Lecture d’approfondissement (tous documents long et littéraire)
5. Lecture de loisir (ce qui plait le plus)
L’objectif de la lecture repérage est de chercher des informations précises. Cette
lecture est orientée à la comprise fine.
L’objectif de la lecture écrémage est d’aller à l’essentielle de trouver les mots
clés significatifs qui peuvent être importants, intéressants aux niveaux et de définir
le type de texte et sa fonction. Lecture écrémage sert à la compréhension globale.
L’objectif de la lecture survol est de comprendre l’intérêt global du texte lu, de
dégager l’idée directrice, l’enchaînement des idées, le plan suivie, de sélectionner
des passages intéressants, d’éliminer les détails, de comprendre le texte
compréhension global.
Lecture d’approfondissement sert à la compréhension fine. L’objectif est de
réfléchir, d’analyser en détail et de mémoriser.
La lecture de loisir est orientée à la compréhension fine et en même temps
globale. L’objectif est pour se faire plaisir.

20. L’enseignement des mécanismes de la lecture


La lecture comme processus psychologique possède 2 côtés:
1) Le côté technique (les mécanismes de la lecture)
2) Le côté sémantique (la compréhension)
Dans le premier cas l’élève doit apprendre à lier le matériel du texte avec les
impressions auditives et reproduire ce texte aussi exactement que possible, en
traduisant les lettres en sons (s’il s’agit de la lecture à haute voix). En ce qui
concerne la lecture silencieuse, là aussi il y a une manifestation de l’activité
verbale sous forme de discours intérieur. Or, L’essentiel dans les mécanismes de la
lecture, c’est la corrélation des signes graphiques perçus par l’œil et des sons
correspondants. Ce processus est lié à plusieurs difficultés dont les plus
importantes sont:
1) les correspondances entre les sons et les lettres qui différent dans la langue
maternelle et la langue étudiée. Par ex. la lettre ‘’p’’ correspond au son [p] dans la
langue française.
2) La différence des lettres dans la lecture selon leur position (ge, ga, ce, ca)
3) Les groupes de lettres de la langue française qui correspondent à un seul son eau
[o], en [ã], in [ē] etc.
Le côté sémantique (cela veut dire la compréhension de l’information) est
l’essentiel dans le processus de la lecture.
La côté technique réalise une lecture correcte, mais il est impossible de
comprendre le contenu. Tandis que dans le côté sémantique l’élève comprend le
contenu du texte en langue étrangère.
Si tout le matériel linguistique, mots formes et constructions grammaticales sont
connus et si le contenu du texte est à la portée du lecteur, alors l’élève comprend
immédiatement le sens des textes.
Mais si dans le texte il y a des expressions et des mots qu’on ne connaît pas, alors
la compréhension du texte en langue étrangère n’est pas immédiate et on arrive à
comprendre à force de réfléchir, en résultat d’analyse et de syrhèse et parfois de
traduction.
On distingue à l’école la lecture avec compréhension immédiate et la lecture à
l’aide du dictionnaire, liée à l’analyse, à la synthèse et parfois à la traduction.
Il y a 2 méthodes de l’enseignement des mécanismes de la lecture:
1) La méthode des mots entiers
2) La méthode de la lecture par syllabes
Cette dernière méthode exige beaucoup de temps pour retenir une grande quantité
de mots. Par ex. il est difficile d’apprendre à lire en français par cette méthode les
mots tels que “entendre”, attendre etc. On peut facilement les confondre.
Dans l’enseignement on fait l’analyse des lettres et des dons de la manière
suivante.
Le professeur prononce le mot “chapeau” et demande: “Combien de sons il y a
dans ce mot ? “Il y en a 4”.
Ensuite il écrit ce mot au tableau et il propose de compter les lettres: il y en a 7.
Le professeur place les lettres en 4 cases, ce qui correspond à 4 sons.
Puis il demande quelle lettre correspond aux sons [s] et [o]-Le son [s] est exprimé
par 2 lettres “ch” et le son [o] est exprimé par 3 lettres. Ces sons sont présentés par
les signes [s] et [o].
Le professeur doit ajouter une série de mots faciles avec “ch” et “eau”: chaise,
tableau, drapeau, chambre, gâteau, château etc.
L’enseignement des mécanismes de la lecture a pour but l’assimilation de la
correspondance des lettres et des sons, de la liaison des images visuelles, auditives.

21. L’enseignement de l’expression écrite en approche


communicative
L’expression écrite est le travail le plus difficile pour l’élève. Du point de vue
psychologique, c’est un processus très compliqué, il n’y a ni situation correcte, ni
interlocuteur, ni mimique, ni geste, ni intonation. En outre au cours de l’expression
écrite se créent 2 nombreuses liaisons nerveuses. Pour exposer ces idées par écrite,
l’élève doit choisir des mots, mettre en relief l’essentielle dans la structure
sémantique de la phrase, construire une phrase et lier (unir) 2 ou plusieurs phrases.
L’apprentissage de l’expression écrite se fait progressivement, c’est-à-dire peu à
peu. Au début les apprenants produisent des messages ou des résumés en une
phrase simple dans des situations de communication précise.
Puis on passe aux paragraphes et finalement et aux textes où on produit des phrases
simples et complexes de types différents. Au degré inferieur on recommande des
exercices suivants par ex.

1. Composer des phrases.


2. Poser des questions d’après un film, une image.
3. Répondre aux questions sur un texte, une image, un film.
Au degré moyen outre les réponses aux questions et la description des images, les
exercices pourront comporter toutes sortes de narrations de reproductions, de petits
récits faits par le professeur. On peut demander aux élèves de composer un
dialogue, de citer un fait d’actualité.
Au degré supérieur on fait les mêmes exercices, mais plus approfondies сomme par
ex.
1. Imaginer les portraits des personnages du livre lu.
2. Écrire un expose de la biographie d’un écrivain raconte par le prof.
3. Écrire une petite composition.

22. Les exigences du programme pour l’expression écrite


Avant d’aborder l’expression écrite, on peut proposer trois étapes. Chacune de ces
étapes fait intervenir des capacités intellectuelles distinctes et permettre de faire
acquérir des habitudes graphiques et des automatismes. Les exigences du
programme pour l’expression écrite sont:
1) En 1ère étape: reconnaissance de formes orales connues et de leur représentation
graphique, d’après un support enregistré;

2) En 2ème étape: analyse, acquisition et conceptualisation de règles graphiques,


toujours à l’aide d’un support enregistré;
3) En 3ème étape: systématisation et application à des énoncés nouveaux, des règles
acquises en étape 2.

23. Les conditions de la communication à l’oral et à l’écrite


Au niveau de réalisation du discours les conditions de communications à l’oral et à
l’écrit différent beaucoup:
1) L’oral ne permet pas de retourner en arrière ni aux destinataires, ni aux
destinataires produit des hésitations, des erreurs et il ne peut pas les corriger, parce
que pour cela il devrait retourner en arrière et répète correctement ce qu’il vient de
dire en commettant des erreurs. De même le dentinaire ne peut pas perdre un
énoncé mal compris. En revanche le lecteur et le scripteur (qui écrit) peut très bien
retourner en arrière pour corriger des erreurs qui ont mises.
2) L’oral dispose souvent de moyens linguistiques, paralinguistiques,
extralinguistiques et inconnu a l’écrit. L’intonation, les mimiques, les gestes, la
situation, etc.
3) L’oral et l’écrit n’ont pas les mêmes statuts sociaux linguistiques. L’écrit est
senti le plus réglé (correcte) plus soutenu. Et cela fait du discours écrit un mode de
communication moins affectif, moins spontané, plus distancée que le discours oral.

24. Les principes de l’orthographe française

L’orthographe française est basée sur 4 principes:

1. Principe phonétique: l’orthographe correspond à la prononciation. Par


exemple: papa, moto, le lavabo
2. Principe historique: l’orthographe qui auparavant reflétait une autre
prononciation s’est conservée, mais la prononciation a changé. Par exemple:
temps, août
3. Principe morphologique: l’orthographe du mot ou d’une partie de mot se
conserve dans toutes ses formes et elle ne correspond pas à la prononciation.
Par exemple: un bœuf – des bœufs.
4. Principe idéographique: l’emploi des signes sert à distinguer les mots d’après
la même prononciation. Par exemple: 1) Il a 20 ans → Il va à l’école.
2) Le cahier est sur la table → J’en suis sûr. 3) Il y a du bruit → Il a dû faire.
Dans l’enseignement de l’orthographe on diffère l’orthographe grammaticale et
l’orthographe d’usage.

25. L’enseignement de l’orthographe

Dans l’enseignement de l’orthographe on diffère l’orthographe grammaticale et


l’orthographe d’usage qui est plus difficile parce qu’elle est basée sur le principe
historique, tandis que l’orthographe grammaticale, basée sur les règles de
grammaire, est assimilée le plus souvent aux leçons de grammaire (parfois aux
leçons de lexique par ex. le pluriel des noms en – al: journal → journaux). En
général, on fait beaucoup d’exercices d’entraînement avec des consignes
différents. Par ex. copier les phrases en faisant l’accord des adjectifs avec les
noms en genre et en nombre. Donnez-moi ces stylos. Il a mis ses stylos.
Il existe deux groupes d’exercices d’orthographe:
1. Les exercices pour l’assimilation de l’orthographe grammaticale
2. Les exercices pour l’assimilation de l’orthographe d’usage
Le meilleur exercice d’orthographe c’est une dictée. Il existe quelques types de
dictée:
1. La dictée auditive
2. La dictée visuelle
3. L’autodictée
D’après leur but on distingue:
1. Une dictée préparative
2. Une dictée de contrôle
26. Les activités de la production écrite en approche communicative

Des plus simples aux plus complexes, elles privilégient soit la correction
morphosyntaxique, soit l’organisation du discours, soit l’expression du
communicatif. Elles peuvent composer avec les trois.

1. L’écriture d’un message sur un post-it


2. La reconstitution du message
3. La rédaction d’une carte postale ou d’une lettre de vacances
4. La réponse à des sollicitations publicitaires
5. La rédaction d’une suite ou d’une amorce de récit
6. Les productions de messages personnels
7. Le récit de rêve
8. La présentation d’une personnalité
9. La rédaction d’articles de journaux
10.La rédaction de questions à poser

27. L’enseignement de la phonétique en approche communicative


La phonétique est une branche de la linguistique. Elle étudie les sons de la parole
et leurs rapports avec les autres faits linguistiques. Le mot “phonétique” vient du
mot grec “phone” qui signifie “son”. Il est évident que l’étude de la phonétique,
l’enseignement de la prononciation est une étape indispensable vers le but qui est
de parler et de lire en langue étudiée. Si l’élève n’arrive pas à bien prononcer les
sons de la langue étudiée, à assimiler son système phonétique, il ne pourra pas se
servir de cette langue comme d’un moyen de communication.
La phonétique étudie non seulement les sons, les différents changements des sons,
mais aussi les autres faits, tels que l’accent, la mélodie, le rythme, la division de la
chaîne parlée en syntagmes, groupes rythmiques, syllabes etc.
La prononciation incorrecte des sons peut mener à l’incompréhension du sens
d’un mot ou peut changer la forme grammaticale. Il est nécessaire de distinguer
les sons (les voyelles et les consonnes) de la langue étudiée et de la langue
maternelle.
Chaque langue possède plus de sons que des lettres. Par ex.: En français il y a 15
voyelles et 20 consonnes, en russe 6 voyelles et 34 consonnes. Les voyelles
françaises peuvent être ouvertes ou fermées, ce qui a une valeur sémantique. Par
ex. mais [mɛ], mes [me], tête [tɛt].
Les consonnes françaises ont aussi leurs particularités et présentent beaucoup de
difficultés.
Dans l’enseignement de la phonétique l’élève doit encore assimiler les
particularités de l’intonation française et de ses différences en comparaison avec
la langue maternelle.
L’intonation aussi joue un grand rôle dans les propositions du français.

28. La discrimination auditive


Les apprenants ne sont pas égaux grâce aux problèmes de la prononciation,
certains apprenants parviennent (réussies) parler une langue étrangère
pratiquement sans accent. D’autres n’y arriveront à jamais. Il arrive très souvent
que les apprenants ne différencient pas (discriminent pas) bien les voyelles nasales
[ã], [ɔ]̃ , [œ̃], [ɛ]̃
Avant d’envisager de pouvoir à corriger les erreurs l’enseignant doit être en
mesure (capable) d’examiner les symptômes de poser son diagnostic et seulement
après cela de proposer un traitement.
L’enseignant doit d’abord repérer les apprenants qui ne discriminent pas bien les
voyelles nasales / ã /, / ɔ̃ /, / œ̃ /, / ɛ̃ /.

En faisant des exercices collectifs de discrimination auditive l’enseignant réalise


l’examen de symptômes. La technique de l’élaboration de cet examen est la
suivante:
1. Ecrire au tableau les phonèmes sur lesquelles vont porter le travail
2. Distribuer aux apprenants les feuilles dans lesquelles ils devront cocher une
bonne réponse
3. Demander aux apprenants d’indiquer d’après le texte d’écoute en mettant une
croix dans la case correspondante s’ils ont repérée les sons / ã /, / ɛ̃ /

1 2 3 4 5 6 7 8
/ ã / + + +
/ ɛ̃ / + + +

29. L’assimilation de la prononciation


L’un des moyens de l’acquisition d’une prononciation sont des exercices.
On distingue 2 groupes d’exercices phonétiques:
1. Exercices d’articulation qui ont pour les objectifs, le développement de l’ouïe
phonématique et création d’une base d’articulation nouvelle pour l’apprenant.
2. Exercices phonétiques liés à la pratique orale qui ont pour les objectifs la
formation d’une prononciation correcte au cours de la communication.
Dans les ensembles pédagogiques récents on trouve des exercices:
- sur la discrimination et la production correcte des phonèmes
- travail en opposition
- sur l’intonation
- sur l’enchaînement et la liaison
L’animation de ces exercices peut se faire de la manière suivante:
- écoute d’un exemple
- répétition individuelle et correction
- repérage du phonème étudié; recherche collective de mots contenant le même
phonème;
- découpage de la chaîne sonore
Notons que ces exercices ne sont pas limitatifs les dialogues du niveau 1
deviennent aussi donner lieu à un travail de phonétique notamment pour
l’intonation.
Le professeur peut par ailleurs prévoir des exercices complémentaires pour ses
propres élevés.

30. L’enseignement de la grammaire en approche communicative


À l’école secondaire on n’a pas besoin d’apprendre toute la grammaire française.
Les apprenants doivent assimiler seulement un certain minimum nécessaire et
suffisant pour comprendre le discours d’autrui ou le texte et pour exprimer ses
idées oralement et par écrit. L’approche communicative est basée sur la
progression en fonction des besoins langagières des apprenants c’est pourquoi dans
le dernier programme-Curriculum National des langues étrangères pour l’école de
11 ans la distribution du matériel pour chaque classe n’est pas tout à fait
traditionel. En didactique des langues on diffère la grammaire active et passive.

La grammaire active - c’est celle que l’apprenant doit savoir employer dans son
discours oral et écrit. À l’inverse la grammaire passive est celle que l’apprenant
doit seulement savoir le connaître pendant l’écoute et la lecture. Pour sélectionner
la grammaire active on prend en considération 3 critères:

1. La fréquence (qui s’emploi souvent)


2. La capacité combinatoire
à + nom → une boite aux lettres
à + infinitif → une machine à louer
3. La capacité qu’à une forme grammaticale de servir de modèle à d’autre
forme p.ex.
Le stylo est sur la table
Il est parti hier
On peut présenter le matériel grammatical de 3 manières: Dans les constructions
toutes faites. Cela se fait à l’aide des exercices structuraux ou pendant la
communication. Dans ce cas l’apprenant assimile la grammaire par la répétition
retirée (qui se répète plusieurs fois). En général cette voie de la présentation des
matériels grammaticaux est appliquée dans la 1-ère étape de l’enseignement des
langues étrangères. Aux étapes moyennes et supérieures on utilise 2 méthodes de la
présentation du matériel grammatical: déductive, inductive. À la méthode
déductive l’explication va du général au particulier c’est-à-dire de la règle aux
exemples. Au contraire avec la méthode inductive l’explication va du particulier au
général c’est-à-dire des exemples à la règle.

31. Les types de dictée


La dictée est un des meilleurs exercices pour l’assimilation de l’orthographe. Les
dictées peuvent se différencier par leur forme:
1. Visuelle
2. Autodictée
3. Auditives
La dictée visuelle est utilisée à l’étape inferieure. Les élèves lisent un texte ou les
mots difficiles du point de vue orthographiques sont soulignés. Le texte peut être
écrit au tableau noir. On lit ce texte 2 fois pour analyser les difficultés. On efface le
texte et on fait la dictée. Le but de cet exercice est d’éliminer les fautes possibles.
L’autodictée le texte sera préparé en classe. Puis, il est appris individuellement à

la maison et restitué individuellement en classe.


La dictée auditive a pour but de développer la faculté de comprendre le sens des
propositions au cours de l’audition et de traduire les signes sonores des mots en
signes graphiques. Cette dictée commence par une première lecture expressive à
vitesse normale. Aucune explication n’est donnée. Dès que la lecture est terminée,
le professeur pose des questions pour être sûr que le texte a été compris. On relie le
texte pour que les élèves puissent corriger.

32. Les méthodes et les voies de la présentation du matériel


grammatical
Aux étapes moyennes et supérieures on utilise 2 méthodes de la présentation du
matériel grammatical.
1. Inductive
2. Déductive
1. À la méthode inductive l’explication va du particulier au général c’est-à-dire des
exemples à la règle.
Dans ce cas le professeur écrit d’abord des exemples et il propose aux apprenants
d’observer ces exemples et essayer de formuler une règle sur le fonctionnement de
ce fait grammatical en répondant à ces questions.
2. Au contraire avec la méthode déductive l’explication va du général au particulier
c’est-à-dire de la règle aux exemples.
Le professeur explique une règle et puis il cite des exemples sur cette règle.
Les apprenants observent des exemples et comprennent ainsi le fonctionnement de
la langue.
La méthode déductive est préférable à l’étape élémentaire et supérieure parfois
moyenne. Mais si le matériel a été déjà assimilé au cours de la phrase orale on peut
le systématiser et généraliser sous forme de règle en appliquant la méthode
inductive.
Mais chaque fois le maître va décider lui-même quelle méthode sera la plus
effective suivant les conditions concrètes de l’enseignement. A l’étape supérieure
l’élève peut travailler individuellement avec un précis de grammaire ou à l’aide des
indications dont est muni chacun des manuels de l’école.

33. Les activités de grammaire en approche communicative


On peut diviser les exercices en 2 groupes :
1. Exercices pour l’assimilation du matériel employé dans le langage parlé.
2. Exercices pour l’assimilation du matériel employé dans le langage écrite
Les exercices du 1 groupe se sont les exercices de réplétion, de transformation,
réponse aux questions, préparé, spontané, oral.
Les exercices ci-dessous sont de types traditionnels:
1) Les exercices structuraux (de substitution et de transformation)
2) Les exercices de classement et d’appariement
3) Les exercices de transformation
par exemple:
Il travaille depuis 1979 – depuis quand travaille-t-il?
4) Les exercices lacunaires. Plus connu sous le nom de ‘’texte ou phrase a trou’’.
Voici quelques exercices communicatifs:
1. Des exercices de transformation
par exemple:
Vous savez ce que je pense? → Savez-vous ce que je pense?
2. Des exercices de reconnaissances
par exemple:
T’as pas l’heure? → Auriez-vous l’heure?
3. Les exercices lacunaires en situation
par exemple:
→ Marie-Ange, 35 ans, cadre administratif, féministe: ‘’ J’affirme que l’homme
(devoir) partager les tâches ménagères’’.
→ Jacques, 25 ans, étudiant en psychologie, idéaliste: ‘’ Je souhaite que tout le
monde (pouvoir) trouver le bonheur sur la terre’’.

34. L’enseignement du lexique en approche communicative


Le vocabulaire (ou le lexique) est une partie de la langue. C’est un ensemble de
mots formant système. Dans une langue, le mot ne reste pas isole, il est toujours
liée à d’autres mots. Les mots sont groupes dans des phrases exprimant la pensée.
C’est ainsi que la langue devient un moyen de communication. Sans la
connaissance du lexique, de la langue étudiée il est impossible de parler, de lire et
d’écrire en cette langue.
Le vocabulaire doit être étudie avec le système grammatical, le système phonique
et avec l’orthographe.
Chaque mot à ses particularités phonétiques qui le distinguent des autres mots:
pré [pre]; été [ete]; près [prε]; était [etε]
La signification chacun de ces 2 mots est lise à la différence des sons [e] et [ε]
Il y a aussi un lien entre le vocabulaire et la grammaire, surtout la syntaxe (on
distingue la racine, les affixes et les terminaisons) et il appartient à une des parties
du discours (substantif, adjectif, verbe etc.)
Or, l’étude du vocabulaire est liée à l’étude de la grammaire. L’étude du
vocabulaire est liée aussi à celle de l’orthographe. Ainsi la signification des mots :
cœur [kɶr] et chœur [kɶr]. Ces mots se différencient par leur orthographe. Cette
étude a une grande importance éducative. L’acquisition du lexique contribue à
l’assimilation d’autres connaissances du domaine de la langue.
35. Le vocabulaire productif/réceptif
À l’école secondaire l’apprenant ne doit pas apprendre tous les mots et les
expressions en français. On n’assimile que le matériel lexical assez restreint,
mais les mots qui sont suffisants pour la pratique orale et écrite pour la
compréhension du document oral et écrit.
En didactique des langues on distingue 2 types :
1) Vocabulaire actif/productif
2) Vocabulaire passif/réceptif
Vocabulaire actif c’est ce qu’on utilise le plus souvent, le vocabulaire passif c’est
ce qu’on utilise rarement.

36. Les exigences du programme


Le programme indique les exigences suivantes pour le vocabulaire:
1. À la première étape/étape inferieur (1– 4 classe) l’apprenant doit assimiler 600
unités lexicales du vocabulaire productif et 200 unités lexicales du vocabulaire
réceptif.
2. À la deuxième étape/étape moyenne (5 – 9 classe) l’apprenant doit assimiler 650
unités lexicales du vocabulaire actif et 250 unités lexicales du vocabulaire passif.
3. À la troisième étape/étape supérieure (10 – 11 classe) l’apprenant doit assimiler
750 unités lexicales du vocabulaire productif et 300-350 unités lexicales du
vocabulaire réceptif.

37. Les critères du choix du vocabulaire productif


Pour sélectionner le vocabulaire actif on prend en considération 6 critères:
1. La fréquence qui s’emploie souvent.
2. Faculté combinatoire des mots.
3. Faculté du mot de servir de modèle à d’autre mots et expressions.
4. Critère thématique.
5. Neutralité stylistique.
6. Disponibilité.
38. La présentation du vocabulaire
Assimiler un mot: c’est-à-dire assimiler le sens, la forme et l’emploi du mot et
d’expression.

1. La sémantisation – c’est-à-dire la découverte du sens du mot ou d’expression.


2. L’analyse de la forme du mot.
3. L’explication de l’emploi du mot.
Par exemple: le mot [lave-linge]. On relève le sens du mot, on analyse le mot
d’après ses parties (lave-linge). Il faut expliquer que c’est un mot composer [laver,
linge].

39. Les moyens de sémantisation


Quant à la sémantisation, elle peut se faire en langue étrangère et en langue
maternelle. Dans tous les cas possibles il faut sémantiser en langue étrangère.
Pour cela il existe différents moyens:

1. Les synonymes, les antonymes.


2. Les explications en langue étrangère c’est-à-dire la définition.
3. Le contexte avec différents exemples.
4. L’analyse morphologique (il est employé pour les mots dérives et pour les
mots composé) (fleur, fleurir, fleuriste).
5. À l’étape initiale on utilise la démonstration des images, des objets, de gestes.
6. La conjecture des élèves pour les mots internationaux.
Mais pour les abstraits on utilise à l’école secondaire la traduction en langue
maternelle. Parce que l’explication en langue étrangère exige de riches
connaissances du vocabulaire. Par exemple: les mots comme résistance, rêver,
souhaiter.

40. L’assimilation du matériel lexicale


Présenter les mots français n’est qu’une partie de la tâche du professeur. L’objectif
à atteindre, c’est que les mots deviennent tellement familiers à l’élève qu’il puisse
s’en servir dans ses discours oraux et écrits.

Avoir assimilé un mot, c’est:

- Savoir le prononcer correctement, le lire et l’écrire.


- Connaître ses formes grammaticales.
- Comprendre la signification de ce mot au cours de l’audition.
- Savoir l’employer dans les discours oraux et écrits.

Par conséquent, assimiler un mot veut dire: en savoir le sens, la forme et l’emploi.

Il est à noter qu’il ne s’agit pas d’apprendre les mots pour eux-mêmes, mais pour
s’assurer un moyen de communication. L’élève peut assimiler le lexique par des
moyens différents:

- Lors des exercices de vocabulaire et des exercices d’expression orale.


- Au cours de la lecture des textes.
- Pendant le contrôle et la révision.

Il s’agit d’assimiler une certaine quantité de mots (dans les cadres du programme)
et d’autre part de former des éléments préfabriqués sous forme de structures qu’on
peut employer dans le discours selon les exigences d’une situation donnée. Ces 2
objectifs se réalisent au cours des exercices de vocabulaire. Quant aux exercices de
pratique orale, qui sont censés faciliter l’emploi des mots assimiles dans l’acte de
communication, ils permettent à l’élève d’arriver à l’expression spontanée en
créant de nouvelles situations ou les structures remplies de mots appris pourront
être utilisées dans une conversation impromptue.

41. Les activités lexicales en approche communicative


Il y a des livrets, carnets, cahiers du vocabulaire qui servent comme objectif de la
mémorisation, l’acquisition, la compréhension et l’utilisation du lexique quotidien
nécessaire à la communication. Ces petits ouvrages proposent les exercices
suivants:
1. Un corpus de mots en vrac
2. Un corpus de phrases ou de termes
3. Des Q.C.M. proposant différents équivalents d’une expression ou d’un
terme
4. Des Q.C.M. pour chercher intrus
5. Une liste des mots isolés
6. Des exercices formels
7. Des exercices d’appariement et de classement
8. Des devinettes
9. Proposer un petit récit

42. L’enseignement/apprentissage de la culture


Aujourd’hui c’est le terme ‘’culture’’ qui est le plus utilisé en didactique des
langues, comme synonyme de la ‘’civilisation’’. La définition retenu par la
conférence mondiale sur les politiques culturelles (Mexico 1982) est la suivante:
‘’culture’’: ensemble de traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et
affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social.
Quel type de ‘’culture ‘’ doit-on enseigner avec la langue d’un pays?
L’enseignement de la culture en classe de langue consiste à:

1. Faire apprendre aux élèves le minimum de connaissances culturelles


indispensables.
2. Apprendre aux élèves à se comporter comme des gens du pays dans certaines
situations.
3. Amener les élèves à comparer systématiquement la culture étrangère et leur
propre culture, et accepter les autres cultures.
4. Faire prendre conscience aux élèves des représentations superficielles et
erronées qu’ils ont de cette culture, pour qu’ils les corrigent.

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