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Expo-sciences finale locale – SECONDAIRE

2024 Finale locale de : Polyvalente La Pocatière

Jessica Lord
Chimie

Gougougaga : Le don de la parole


Noé Isabelle
Frédéric Gingras

Sénior
Vulgarisation
Sciences humaines

Résumé de projet
Résumé obligatoire du projet (75-100 mots)
Notre projet porte sur l’apparition du langage chez les bébés. Les bébés, dès la
naissance, sont en constant développement de leur langage. Un enfant passe par
plusieurs stades qui mèneront à la prononciation de ses premiers mots. Celui-ci devra
acquérir plusieurs compétences préliminaires, appelées précurseurs à la
communication. Principalement de 0 à 24 mois, il passera par de nombreuses étapes
qui lui permettront, petit à petit, de développer sa capacité à communiquer.

Origine du projet (25-50 mots)


L’idée de base venait de Frédéric. Il s’intéressait à la linguistique et la vitesse fulgurante
d’apprentissage des langues chez un bébé piquait sa curiosité. Lorsqu’il a suggéré à
Noé de centrer notre projet autour de ce sujet, il a trouvé l’idée intéressante car c’était
un sujet original et peu exploré.
Introduction (500)

En termes d’apprentissage, il est bien connu que les jeunes esprits sont uniquement

outillés afin d’intégrer de nouveaux concepts rapidement. Malgré tout, leur faculté

d’apprentissage des langues demeure inégalée.

Dans ce rapport écrit, il sera question de l’acquisition du langage par les bébés. Il se

divisera entre les tranches d’âge marquant différentes étapes de l’évolution de leur

parler. Nous explorerons aussi les mécanismes d’apprentissage. De plus, nous verrons

certains des facteurs clés liés à ce processus.

Développement (7000)

Voici le développement de la communication et du langage chez les bébés. D’abord, à

la naissance jusqu’à deux mois, ils communiquent par des cris, des pleurs et des

‘’gazouillages’’. Ils réussissent aussi à déduire les émotions. Même s’ils ne répondent

pas avec la voix, les nouveaux-nés interagissent avec le monde et portent attention à

ce que leurs parents disent. En effet, à cet âge, les nourrissons sont très sensibles aux

différents sons qu’ils entendent sont capables de distinguer une grande variété de

phonèmes. (Un phonème est une unité phonétique. Chaque phonème regroupe un

ensemble de sons similaires et qui peuvent être utilisés interchangeablement dans une

langue donnée. Par exemple, « chat » et « chât » réfèrent au même mot, donc « a » et

« â » appartiennent au même phonème en français.) Au cours de leur première année

de vie, ils apprendront à correctement identifier et intégrer les phonèmes de leur langue

maternelle.

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Ensuite, de deux à quatre mois, les bébés produisent des sons, appelés ‘’babillages’’ et

réagissent aussi à la voix et aux objets, en particulier aux jouets. De quatre à six mois,

ils enrichissent leurs ‘’babillages’’ et produisent pour la première fois des réponses

sonores. Ils rient, s’amusent, explorent, répètent et reconnaissent la source des sons.

Par ailleurs, leur babillage se diversifie entre six à neuf mois. Ils s’intéressent alors

aussi à leur interlocuteur et comprennent le langage non-verbal ainsi que plusieurs

mots. Toutefois, avant même d’apprendre leur sens, ils doivent identifier les sons qui les

constituent et ceux qui constituent le prochain ou le précédant. Pour ce faire, ils

comparent la régularité à laquelle ils ont entendu certains enchaînements de syllabes

afin de les élire comme candidats de mots. C’est également autour de cet âge que les

enfants réagissent à leur nom. À partir de huit mois, ils commencent à distinguer la

fonction des différents mots et leur position dans la structure d’une phrase. En effet, ils

savent identifier la plupart des indices grammaticaux à un très jeune âge. Par exemple,

c’est là qu’ils commencent à différencier les « mots de fonction », qui incluent les

déterminants, les pronoms et les prépositions, par exemple, des « mots de contenu »

comme les noms, les verbes, les adverbes et les adjectifs. Cet apprentissage lui permet

de mettre en relation les différents mots d’une phrase et de prédire la position de

nouveaux mots selon le contexte dans lequel ils apparaissent. Par la suite, les bébés de

neuf à douze mois communiquent avec un but à l’aide d’une combinaison de sons et de

gestes. Subséquemment, c’est à l’âge de douze à quinze mois qu’ils disent leurs

premiers mots, qu’ils aiment d’ailleurs beaucoup répéter. Durant les trois mois suivants,

les petits commencent à saisir les consignes qu’on leur donne. Ils s’expriment un mot à

la fois et cherchent la source des bruits en tournant la tête. Enfin, les bambins âgés de

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dix-huit à vingt-quatre mois comprennent ce qu’on leur dit sans se faire guider par des

gestes. Leur vocabulaire se développe et ils prononcent finalement leurs premières

‘’phrases’’ courtes de deux ou trois mots. C’est également autour de cet âge que les

enfants commencent à utiliser des indices syntactiques et sémantiques afin de

catégoriser les noms des verbes.

D’autre part, dès la naissance, ils commencent à développer des compétences

essentielles favorisant l'évolution équilibrée de leur parole. Toutefois, avant de pouvoir

partager avec leurs parents les détails de leur journée à la garderie, les jeunes

acquerront plusieurs compétences préliminaires connues sous le nom de précurseurs

du langage. Une bonne maîtrise de ces précurseurs est généralement liée avec un

apprentissage plus aisé de la langue.

Tout d’abord, il y a l’intention de communication. Dès leur naissance, les enfants

expriment leur désir de communiquer avec les adultes des pleurs, des cris et des

sourires. Les intentions de communication sont caractérisées par tous les moyens qu'ils

utilisent pour nouer des relations et communiquer avec les autres. Ceux-ci doivent avoir

le désir de communiquer.

Ensuite, on compte également la verbalisation et le babillage. Très tôt dans la vie, les

enfants font des sons avec leur bouche, tels que « aaaa » et « baba ». Ils enchaineront

ces sons pour éventuellement créer des syllabes et des mots.

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Aussi, un autre précurseur de la parole est l’imitation verbale et motrice chez les bébés.

C’est la capacité d’imiter les sons, puis les mots (imitations verbale) et les gestes

(imitation motrice) d’autrui.

Également, une autre habileté favorisant l’acquisition d’une langue est la

compréhension non verbale, soit la capacité à comprendre les gestes et les actions des

autres. Un « au revoir » ou un hochement de la tête sont des signes que les enfants

comprennent avant même que le premier mot ne soit prononcé. Cette étape est

importante pour comprendre le vocabulaire ainsi que les liens entre les objets ou les

signes qu’ils voient et ce qu’ils entendent.

Par la suite, le principe du tour de rôle est un concept essentiel à développer. Les

enfants, en sachant alterner dans le jeu, sauront alterner dans une conversation.

Un autre précurseur chez les enfants est l’attention conjointe lors de la discussion. Au

cours de leur développement, les bébés apprennent à regarder les mêmes choses que

leurs interlocuteurs : les objets, les images, les gens, etc. Cela leur permet de faire des

liens dans leur tête et de pratiquer son attention.

Ils doivent aussi comprendre la persistance des objets, la notion que les objets

continuent d’exister même lorsqu’on ne peut plus le voir. C’est un précurseur important

qui se développe lentement et s’acquiert vers l’âge de 18 à 24 mois.

Également, les bébés doivent développer leur capacité à être attentifs. En fait, il s’agit

de la capacité d’un enfant à porter attention aux choses pendant une certaine période

de temps et à apprendre quelque chose face à une stimulation.

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Aussi, la catégorisation, la capacité d’identifier des caractéristiques communes au sein

d’un ensemble d’objet et de les regrouper en fonction de particularités observées, est

un important précurseur à la communication.

Finalement, il y a également le contact visuel, soit la capacité de regarder quelqu’un

dans les yeux afin de faciliter la communication et l’interaction.

Bref, les précurseurs sont essentiels au développement du langage chez les bébés. Il

est impératif de les stimuler afin d’assurer le bon développement de leur

communication.

Conclusion (400)

En conclusion, ce projet fût fort intéressant pour nous deux. Nous avons énormément

appris au sujet de l’apprentissage de la parole chez les bébés. Notamment, nous

comprenons à présent le déroulement de ce processus ainsi que plusieurs des

mécanismes d’apprentissage mises à profits par les jeunes enfants.

Notre but était d’expliquer de façon claire l’apparition du langage chez les bébés et

nous avons réussi !

Avec plus de temps et une plus grande liberté au niveau de la longueur du texte, nous

aurions pu davantage approfondir le sujet et fournir plus de détails. Bref, l’émergence

du langage à un jeune âge est un domaine sur lequel il demeure tant à découvrir !

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BIBLIOGRAPHIE

1. Sites Internet

« Développement du langage de 0 à 1 ans », prenato et Marie Fortier, 29 novembre

2021, [En ligne], https://mariefortier.com/postnatal/d%C3%A9veloppement-du-

langage-de-0-%C3%A0-1-an/, (Consulté le 15 février 2024)

DUBÉ, Maude. « Les précurseurs du langage chez l’enfant », ÉDUcatout.com, [En

ligne], https://www.educatout.com/activites/stimulation-langage/les-precurseurs-

du-langage-chez-l-enfant.htm, (Consulté le 15 février 2024)

« Le développement du langage chez les bébés », 1000 Premiers jours, 08 juillet

2021, [En ligne], https://www.1000-premiers-jours.fr/fr/le-developpement-du-

langage-de-bebe, (Consulté le 15 février 2024)

« Les étapes du développement », Institut national de santé publique du Québec, 2024,

[En ligne], https://www.inspq.qc.ca/mieux-vivre/bebe/le-developpement-de-l-

enfant/etapes-du-developpement, (Consulté le 15 février 2024)

2. Articles de périodiques en ligne

BABINEAU, Mireille J. BARBIR, Monica. CHRISTOPHE, Anne. FIÉVET, Caroline.


« Rapid infant learning of syntactic–semantic links », PNAS, Vol. 120, No 1, 27
décembre 2022, [En ligne], https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2209153119,
(Consulté le 15 février 2024)
KHUL, Patricia K. « Brain Mechanisms in Early Language Acquisition », Vol 67, No 5,
P713-72, 9 septembre 2010, [En ligne]

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https://www.cell.com/neuron/fulltext/S0896-6273(10)00681-1, (Consulté le 15 f
évrier 2024)

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