Vous êtes sur la page 1sur 50

Le LANGAGE et ses troubles

Dr S.Boumaza
.
SOMMAIRE
• Plan du cours :
• INTRODUCTION :
• DEFINITIONS et TERMINOLOGIES
• EPIDEMIOLOGIE
• NEUROBIOLOGIE
• DEVELOPPEMENT NORMAL DU LANGAGE
• PSYCHOPATHOLOGIE DU LANGAGE
• DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC DES TROUBLES DU LANGAGE
• CLASSIFICATION SELON DSM 5 ET CIM10 DES TROUBLES DU LANGAGE
• LES TYPES DES TROUBLES DU LANGAGE
• LES ETIOLOGIES DES TROUBLES DU LANGAGE
• EVOLUTION
• APPROCHE THERAPEUTIQUE
• CONCLUSION
• REFERENCES
I. INTRODUCTION:
• Le langage oral est un moyen de contact, d’expression et de
communication.
• C’est une fonction structurante de l’organisation du moi de
l’enfant.
• se développe dans un environment culturel, social et
psychologique, il s’adapte à des contraintes biologiques et
génétiques.
• est un système formalisé très complexe , développé
uniquement par l’homme, grâce à certaines conditions
anatomo-physiologiques.
• Le développement du langage est très étroitement intriqué
dans les relations de l’enfant avec son environnement
psychoaffectif , socioculturel , sa future insertion
professionnelle ,ainsi que le devlopment de sa personnalité.
• Il est également très prédictif des acquisitions en langage écrit.
• Un dépistage précoce des troubles du développement du langage oral
est donc une condition essentielle à un développement harmonieux
de l’enfant et à une lutte efficace contre l’échec scolaire et ses
conséquences sociales et psychoaffectives.

• les troubles du langage n’ont pas une valeur univoque : ils peuvent être
secondaires (à une surdité, une DI ou un TED), ou bien être isolés,
primitifs et spécifiques.
• les troubles du langage sont des motifs fréquents de consultation en
pédopsychiatrie, surtout durant la période comprise entre 3et 8ans,
période d’acquisition du langage oral , puis du langage écrit .

• Si les troubles sont importants et aboutissent à des difficultés


psychoaffectives, ils retentissent sur l’ensemble des interactions de
l’enfant et de son environnement (famille, école, camarades).

• Il devient alors très difficile de distinguer troubles réactionnels


secondaires ou difficultés initiales.
II . DEFINITIONS ET TERMINOLOGIES :
• langage: fonction complexe qui permet d’exprimer et de
percevoir des états affectifs, des concepts, des idées au
moyen de signes acoustiques ou graphiques.
• Langue: système de langage(code) propre à une
communauté.
• parole: production de signification sous forme de sons
articulés.
• L’organisation du langage se fait en 5 domaines:
• La phonétique: qui s’intéresse aux aspects sonores ou
phonèmes du langage.
• Le lexique: qui se rapporte au vocabulaire de référence.
• La morphosyntaxe: règles d'associations des éléments du
langage à l’intérieur du mot (morphologie) et entre les mots
dans la phrase (syntaxe ou grammaire).
• La sémantique : concerne les mots et leur signification (Sens
général
. du discours)

• La pragmatique : qui s’intéresse à l’usage du langage lui-


même comme outil de communication adaptée .

• Concernant son exploration Chaque domaine a ses unités


propres qui impliquent plusieurs dualités fonctionnelles
(réception versus expression ; encodage versus décodage,
compréhension versus production).

• Dans le langage écrit doivent être explorés la lecture et ses


mécanismes, la transcription dans différents aspects
orthographique, lexical et grammatical) et le graphisme.
III. .EPIDEMIOLOGIE :
Des études relèvent que les troubles du langage sont liés
à des facteurs génétiques et environnementaux. Ainsi :
•les garçons semblent plus concernés que les filles (15 %
contre 10 %) ;

•lorsqu'on retrouve un retard de langage chez un autre


membre de la famille, le risque est multiplié par 1,7 et il
est multiplié par 3 si plus de 2 membres sont
concernés ;

•l'absence de lecture quotidienne par l'entourage


familial au cours des 24 premiers mois accroît le risque
de troubles du langage.
• Selon l’enquête de SILVA1 :7% des enfants de 3 ans et demi
ont un déficit du développement du LO , Et ces troubles vont
persister chez 50% à l'âge de 7ans avec signification de
pathologie durable tel qu’un DI ou un trouble du langage écrit.

• Les troubles du langage sont un motif fréquent de


consultation avec une moyenne d’âge à la première
consultation de 4 à 8 ans , un peu plus précocement s’il s’agit
d’un trouble du LO, et plus tardif si le langage écrit qui est
altéré.

• D'une façon générale, on peut également dire que deux


facteurs prédominent pour prémunir les enfants contre les
troubles du langage : la fréquence d'exposition au langage
oral et la qualité du langage avec laquelle on s'adresse à eux.
IV. Neurobiologie du langage:
• les bébés possèdent dès la naissance la capacité de discriminer les
phonèmes et les caractéristiques prosodiques de toutes les langues.

• Les aires dédiées au langage dans l’hémisphère gauche peuvent


s’activer en présence de stimuli langagiers dès l’âge de 3 mois.

• Mais si le nouveau-né peut traiter tous les sons (phonèmes) des


différentes langues, il développe autour de l’âge de 6 mois une
préférence pour les phonèmes de sa langue maternelle.

• le bébé va utiliser les propriétés statistiques de l’environnement


sonore, ce qui va spécialiser les aires cérébrales dédiées au langage.
• Certains sons, très fréquents, vont être reconnus plus tôt, tout comme
certaines combinaisons de phonèmes qui seront les prémices des
premiers mots , C’est ce que l’on appelle « l’apprentissage
probabiliste ».
• l’expérience du langage va engager au niveau cérébral le système
perceptif avec une plus grande efficacité pour la reconnaissance de la
langue maternelle parmi toutes les langues non familières, selon un «
effet aimant » , Cet effet aimant ou d’attraction se manifeste par une
attention accrue du bébé pour des sons informatiques proches de
phonèmes de sa langue maternelle.

• Il y a comme un effet d’attraction; L’engagement affectif de


l’entourage et la disponibilité des proches influent également sur le
développement du langage.

• La présence d’un adulte interagissant avec le bébé favorise


l’apprentissage.
V. DEVELOPPEMENT NORMAL DU LANGAGE :
• Il suit un déroulement assez fixe d'un enfant à l'autre, mais avec des
variations dans les dates des différentes étapes.
• Il dépend à la fois de capacités neurocognitives innées,
probablement génétiquement déterminées et d'une rencontre de
l'enfant avec un environnement humain parlant avec stimulation
continue (conditions affectives).
*A/Conditions nécessaires à l’acquisition du langage:
• 1) Caractéristiques anatomo-physiologiques:
• le langage est conditionné par l’intégrité organique :
• L'appareil auditif: il faut pouvoir entendre pour pouvoir parler.
• Des organes Phonatoires: intégrité des organes phonatoires et de
leurs commandes neuromusculaires .
• Système nerveux central: intégrité cérébrale (hémisphérique),
fonctionnelle , des structures corticales et sous-corticales spécialisées
dans diverses fonctions du langage, notamment les circonvolutions
temporales superficielles et frontales prérolandiques gauches.
• 2) Le langage et interaction :

• L’apprentissage du langage est étroitement dépendant de la


stimulation verbale et non verbale de l’environnement ,
Qualité des interactions avec l’entourage et la présence de
l’Attention conjointe

• Le langage oral, bien qu’inné chez l’humain, requiert pour se


développer l’exposition précoce à une langue , Donc dès son
émergence chez le bébé, « parler » c’est avant tout
communiquer aussi bien avec autrui qu’avec soi même, «
parler » s’inscrit dans une relation faite d’échanges
informatifs et affectifs.
• B/ Les principales étapes de l’evolution du langage oral :
• 1) Bases du langage verbal:
• Pour l’Identification des mots la performance auditive du
nourrisson lui donne dès la naissance une capacité de
discriminer toutes les caractéristiques phonologiques de
toutes les langues.
• Mais dans le bain de langage donné (langue maternelle), il va
perdre sa toute puissance de reconnaissance pour se
spécialiser dans cette langue entendue au cours de ses 6
premiers mois de vie.
• . On conçoit toute l’importance de la prosodie (façon de
prononcer, parler) pour permettre à l’enfant d’apprendre à
segmenter le bruit en mots ou éléments vocaux constitutifs
d’une information.
• - Le lexique: Il se développe peu à peu par la stratégie
de répétition-utilisation-erreur-confirmation.

- La syntaxe: Apprendre la syntaxe n’est pas un


phénomène mnésique pur ni un savoir explicite. Pour
arriver à l’utilisation de la syntaxe, il est nécessaire de
passer les étapes d’extraction des règles au milieu des
milliers d’énoncés (0-6 ans). puis de commencer à
manipuler les règles avec réflexion (6-8 ans) et enfin de les
appliquer plus ou moins automatiquement.
2) Les étapes de développement du langage :
Chez l’enfant normal, le langage se développe sur un mode
frappant de régularité pour l’observateur. L’ontogenèse du
langage s’articule autour de trois étapes essentielles dont
les limites intermédiaires sont relativement arbitraires,
mais dont la succession est régulière.
On distingue:
• Le Pré-langage: « Prélinguistique ou le préverbal »
(jusqu’à 12–13 mois, parfois 18 mois) :
• Les cris du nourrisson expriment d’abord un malaise
physiologique.
• Puis ils constituent les préformes d’une communication entre
l’enfant et son entourage -1-
• À partir d’un mois, à mesure que le bébé développe une meilleure
maîtrise de la respiration et du tractus vocal, apparaît le babillage,
ou lallations(le 3 ou 4 ème mois).

• Au début constitué de sons non spécifiques en réponse à des


stimuli non spécifiques, le babillage, s’enrichit rapidement sur le
plan qualitatif.-2-

• À partir de 6–8 mois, apparaît la période du « babillage canonique


»:Une sorte de « dialogue » s’instaure entre le petit enfant et sa
mère ou son père
• il répond à la parole de l’adulte par une mélopée relativement
homogène, continue.
• Peu à peu, la richesse des émissions sonores initiales se réduit pour
laisser place à quelques émissions vocaliques et consonantiques
fondamentales, correspondant à la langue parlée autour de l’enfant.
• En même temps l’adulte semble ajuster son discours à la capacité de
réception de l’enfant : Les modifications du parler de la mère
lorsqu’elle s’adresse à son bébé participent à l’enrichissement dans
l’acquisition des phonèmes de la langue , Dés la fin de la première
année ,l’enfant différencie les phonèmes.

• il construit des phrases simples, avec un contour intonatif appuyé


permettant à l’oreille de l’enfant de mieux discriminer la parole.

• Parfois ce babil régresse peu à peu au profit d’une période de silence,


parfois au contraire au babil succède directement le petit langage.
• Le Petit langage : (de 10 mois à 2 ans et demi–3 ans)
• Les premiers mots apparaissent souvent en situation
d’imitation,
• les premières suites dotées de sens , mais d’un rendement
pauvre du fait de leur nombre limité, sont faciles à exploiter :
papa, maman, encore, tiens, donne. . .
• -À 12 mois un enfant peut avoir acquis 5 à 10 mots
• -À 2 ans, le vocabulaire peut atteindre 200 mots.
• -Vers 18 mois apparaissent les premières « phrases », c-à-d
les premières combinaisons de deux mots .
• À la même période apparait la négation.
• le rôle de la famille est à cette époque considérable grâce au
« bain de langage » dans lequel l’enfant se trouve plongé , En
l’absence de stimulation langagière, un appauvrissement ou
un retard d’acquisition du stock lexical est constant. ( intérêt
de la stimulation).
• Le Langage « Période linguistique »: (à partir de 3 ans)
• C’est la période la plus longue et la plus complexe de
.

l’acquisition du langage qui se marque par un enrichissement


à la fois quantitatif et qualitatif:

• entre 3 ans et demi et 5 ans un enfant peut maîtriser jusqu’à


1500 mots, sans toujours en saisir très exactement le sens

• le langage devient peu à peu un moyen de connaissance, un


substitut de l’expérience directe
• La redondance avec l’action et/ou le geste disparaît
progressivement.

• Vers 3 ans, l’introduction du « je » après une période où


l’enfant se désigne par « moi »
• L’enrichissement quantitatif et qualitatif repose sur deux types
.
d’activité langagière:
• -Une activité verbale « libre », où l’enfant continue d’utiliser
une « grammaire » autonome, établie à partir du petit langage.
• -Une activité verbale « mimétique »: où l’enfant répète à sa
façon le modèle de l’adulte, acquérant progressivement des
mots nouveaux et des constructions nouvelles qui sont ensuite
réinvestis dans son activité verbale « libre ».
• L’enfant de 5 à 6 ans a acquis un bagage verbal , toutes les
structures des phrases fondamentales ainsi que les
transformations habituelles (phrases interrogatives ,
passives…),toutefois il y’a un long chemin à parcourir avant que
le langage ne devienne un vrai instrument de la pensée et un
moyen adéquat de communication utilisé d’une façon
consciente et à l’acquisition d’une véritable conceptualisation.
• L’apprentissage du langage écrit s’effectue aux alentours de 5 à
6ans.
Les étapes du développement normal du langage
VI . Psychopathologie du langage:
• Entre la qualité du fonctionnement psychique et les possibilités
expressives et communicationnelles si riches que le langage
procure, il existe nécessairement une influence réciproque.
• La communication langagière reste le moyen essentiel
d’appréhender le fonctionnement mental, à côté du jeu, du
dessin, du modelage, etc. qui servent à étayer la
communication, notamment avec le jeune enfant.
• il faut tenir compte de deux ordres de facteurs, les premiers
concernent ce qui s’est passé au moment où le langage aurait
dû émerger et les motifs de cette non-émergence ;
• les seconds concernent ce qui s’est réorganisé parce que cette
émergence et la mutation qu’elle provoque ne se sont pas
produites.
• Le langage renforce et stabilise la fonction symbolique,
démultiplie la capacité de communication, permet le passage de
l’indicatif à l’évocatif
VII .DEPISTAGE et Diagnostic DES TROUBLES :
• Tout trouble du langage oral dès 3 ans, 3 ans et demi doit être pris en
considération et amener à une consultation médicale
• Le souci d’agir le plus tôt possible sur les troubles du langage a amené
à la création de plusieurs batteries de dépistage , Elles ne s’adressent
pas toutes aux mêmes acteurs, n’ont pas le même objectif, ni les
mêmes validations et ne concernent pas les mêmes âges:

• Le QLC_3,5 : Questionnaire Langage et Comportement à 3 ans et demi


Avec petite section maternelle -1-
• Le DPL3 : Dépistage et Prévention Langage ,l’ Age concerné : 3 ans - 3
ans 6 mois. Questionnaire de 10 items -2-
• L’ERTL4 : Evaluation rapide des troubles du langage à 4 ans, Conçu par
les auteurs pour les médecins…
• L’ERTLA6 : Age concerné : niveau scolaire, Conçu par les auteurs pour
les médecins , Le champ d’observation est beaucoup plus large , La voix
et le comportement de l’enfant sont notés.
• 1/L’examen clinique:
• Il doit être complet et global, notamment du point de vue
neurologique, développemental et sur la qualité du sommeil.
• Le médecin doit s’assurer de la qualité des voies tant de perception
(audition-vision-les aspects sensoriels ) , la capacité neuromusculaire
kinesthésique à l’émission de sons, à réaliser un graphique, à regarder un
objet.
• Par des questions simples et adaptées à l’âge de l’enfant,

• le médecin peut évaluer si l’enfant entend une différence entre bruits,


musique et sons langagiers, s’il comprend un vocabulaire simple et les
ordres proposés dans la consultation et s’il est sensible à la morphosyntaxe
(capacité à discerner des différences de sens d’un mot selon la façon dont il
est structuré.
• En pratique, le praticien évalue les capacités verbales de l’enfant dans son
expression spontanée et dans son expression dirigée .
• Répercussions fonctionnelles : vie scolaire, maison et loisirs
• 2/ Le diagnostic se fait par "testing" multidisciplinaire
(Bilan neuropsychologue , Bilan orthophonique , audiologiste)
VIII.CLASSIFICATION SELON DSM V ET LA CIM 10 :
• Selon la CIM 10 :
• *Trouble de la communication
• *Trouble de l’acquisition du langage de type réceptif
• *Trouble de l’acquisition du langage de type expressif
• * trouble spécifique de l’acquisition de l’articulation
• *Aphasie acquise avec épilepsie (Landau-Kleffner).

• Selon le DSM V : Troubles de la communication


• *Troubles du langage :( critères A, B ,C , D )
• * Troubles de la phonation :
• * Troubles de la fluidité verbale apparaissant durant l’enfance:
Bégaiement.
• *Trouble de la communication sociale (pragmatique)
• *Trouble de la communication non spécifié
IX . TYPES du troubles :
Il existe plusieurs sortes de trouble, que l'on divise en deux types : les
troubles du langage écrit, et les troubles du langage oral.
A/Les troubles du langage écrit:
• La dyslexie: C'es tun trouble spécifique à l'apprentissage de la lecture.
L'enfant qui en est atteint connaîtra des difficultés à identifier et
différencier les lettres, les syllabes, les mots , Le diagnostic est
généralement posé après que toutes les autres options possibles aient
été éliminées (problèmes de vision ou d'audition, retard mental).

• La dyscalculie:
Elle cause chez celui qui en est atteint des difficultés sévères en tout ce
qui a trait aux chiffres, aux calculs mathématiques, aux distances (sur
papier et dans l'espace). Par exemple, l'enfant ne parvient pas à
apprendre ses tables de multiplication, il confond les signes
mathématiques (+, -, *, /), n'arrive pas à lire l'heure, ne sait pas vérifier
sa monnaie, distingue mal la gauche de la droite, etc.
• La dysgraphie:
Ce trouble va souvent (mais pas toujours) de pair avec la dyslexie.
L'enfant atteint connaît de grandes difficultés à écrire et accomplir tous
les gestes graphiques , Les mots et les lettres sont mal formés, jusqu'à
en devenir souvent illisibles , Les espacements entre mots, lettres et
syllabes sont irréguliers.

• La dysorthographie:
Elle se caractérise par une impossibilité à assimiler les règles de
production écrite, L'enfant est incapable de se rappeler les règles de
grammaire et d'orthographe, de syntaxe, etc, Il ajoute ou supprime des
lettres à l'intérieur des mots, écrit le même mot de manière différente
dans un même texte (ex :enfan, enfen, anfent), inverse des lettres ou
des syllabes complètes à l'intérieur des mots, etc.
• B/Les troubles du langage oral:
• La dysphasie:
Ce trouble est caractérisé par une très grande difficulté dans la
compréhension et la communication orale.

• Le bégaiement :
il est très courant, mais ne devrait pas susciter d'inquiétude puisque
l'enfant est encore en période d'apprentissage du langage. Il touche le
débit de la parole , caractérisé par des hésitations et de nombreuses
pauses inappropriées dans le discours.

• Les troubles d'articulation:


Ces troubles sont d'origine physique, Ils consistent en une incapacité à
prononcer certains sons, une confusion entre des sons (par exemple :s
etch, r et l), C'est généralement la position de la langue ou des dents
qui est mise en cause , Il est aussi possible qu'une malformation
congénitale (bec-de-lièvre) soit à l'origine du trouble d'articulation.
X . LES Etiologies des TROUBLES DU LANGAGE :
• Une fois la plainte sur le langage est confirmée, il convient de préciser si le
trouble s’inscrit dans une autre pathologie ou bien s’il est isolé, primitif,
spécifique. Deux caractéristiques permettent une classification des
troubles du langage :
• • leur caractère développemental ou acquis .
• • leur caractère secondaire ou spécifique.
• La première démarche devant un trouble du développement du langage
est de différencier les déficits secondaires et les déficits spécifiques.
• SECONDAIRES :
• *à des troubles développementaux : La surdité, La déficience mentale :
Les troubles envahissants du développement ( TSA):
• *Troubles acquis : Aphasie IIaire essentiellement au syndrome de la
landau-kliffner +++ , secondaires aux AVC, aux traumatismes ou les
tumeurs crâniennes.
• Tr spécifiques du langage oral (PRIMITIFS) : TSDLO :
• * Le retard simple du langage.
• *Les Dysphasies.
• 1.Dans les déficits secondaires :
• Dans les déficits secondaires, le trouble du développement
du langage oral peut être entièrement expliqué par la
pathologie primitive.

• C’est cette pathologie qui guide les évaluations


complémentaires et le pronostic.

• Le traitement orthophonique doit s’inscrire dans un contexte


pluridisciplinaire, coordonné par le spécialiste de la
pathologie primitive.

• A/Les troubles du langage développementaux : où le


langage s’établit de façon déficitaire, mais sans jamais
régresser, sont les plus fréquents.
• 1. La surdité :
• est la première cause à évoquer de trouble du langage secondaire.
• Elle doit être recherchée devant tout déficit du développement du langage,
par au minimum les jouets sonores, un examen des tympans, la voix
chuchotée hors de la vue de l’enfant.
• Une audiométrie objective tonale ou des potentiels évoqués s’imposent au
moindre doute ou devant tout trouble de la compréhension ou tout trouble
durable de la perception des sons ou de la production phonologique.

• 2. Le retard mental :
• est la cause la plus fréquente des déficits secondaires. La déficience
mentale légère a pour signe essentiel un déficit du langage à l’âge
préscolaire alors que la déficience mentale profonde se révèle par une
hypotonie dans la première année de la vie.
• Le déficit du langage dans la déficience mentale touche à la fois la
compréhension et le lexique.
• dans certaines pathologies génétiques, le trouble du langage est bien plus
massif que le déficit des autres fonctions cognitives.
• 3. Une paralysie des organes de la voix :
• retentit également sur le développement de la parole et du
langage oral.
• 4 .Les enfants IMC (infirmité motrice cérébrale):
• lorsque leur atteinte neurologique touche les muscles de la
sphère bucco faciale présentent un trouble de l’articulation
gênant l’intelligibilité.
• Ces enfants IMC peuvent également présenter un déficit associé
du langage oral ou du langage écrit.
• *Deux diagnostics sont particulièrement à évoquer dans le
cadre de déficit articulatoire neurologique:
• 5. Les syndromes bioperculaires ou les syndromes
pseudobulbaires :
• où l’atteinte neurologique motrice est limitée aux muscles bucco-
linguo-laryngés.
• . Ils doivent être évoqués devant un bavage persistant témoignant
d’une apraxie buccofaciale.
• 6. Une délétion du chromosome 22 (22q11):
• devant des signes évoquant une insuffisance du voile du palais,
rejet par le nez en dehors de tout vomissement en période
périnatale ou nasonnement persistant, associé à une discrète
dysmorphie, une délétion du chromosome 22 (22q11) doit être
recherchée en biologie moléculaire.
• 7. Les troubles de la communication:
• en particulier les TED, se présentent aussi comme un trouble
du développement du langage oral associé à un trouble des
autres communications visuelles et tactiles.
• Les troubles du langage sont en règle le symptôme d’alarme de
l’autisme infantile.
• 8. Les carences psychoaffectives et les troubles de la relation
précoce:
• peuvent s’accompagner d’un retard de développement du langage oral
• mais un déficit du langage entraîne aussi souvent une perturbation des
relations de l’enfant à autrui.
• 9. La responsabilité d’un éventuel bilinguisme :
• La responsabilité d’un éventuel bilinguisme dans un trouble du
développement du langage oral est également un problème difficile.
• En même temps le bilinguisme ne rend pas compte à lui seul d’un
trouble de production phonologique ou de production syntaxique. Il ne
fait qu’aggraver le déficit du langage.
• B/Les troubles acquis:
• appelés aphasie, sont plus rares.
• où le langage s’établit de façon déficitaire, mais sans jamais régresser
• Ils sont le plus souvent liés à un accident neurologique aigu,
traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, ou tumeur, et
surviennent chez un enfant au langage antérieurement normal.
• syndrome de Landau-Kleffner: comporte une aphasie touchant le
plus souvent à la fois la compréhension et la production du langage,
évoquant de premier abord une surdité acquise.
• Cette aphasie est liée à une épilepsie particulière du fait de la rareté des
crises et de la fréquence des anomalies paroxystiques
électroencéphalographiques dans le sommeil.
• 2. Troubles spécifiques (ou primitifs) du langage oral
(TSDLO):
• Ce sont Les troubles qui ne peuvent pas s’expliquer par un
des grands cadres pathologiques précédemment évoqués.
• 1/les troubles de l’articulation :
• Ils se caractérisent par l’existence isolée de déformations
phonétiques portant plus souvent sur les consonnes que sur
les voyelles. Chez le même enfant, c’est habituellement le
même phonème qui est déformé. On distingue :
• - le zozotement (ou zézaiement ou sigmatisme
interdental) : l’extrémité de la langue reste trop près des
incisives ou entre les dents.
• - le shuintement (ou sigmatisme latéral) :caractérisé par un
écoulement d’air uni- ou bilatéral ,peut parfois s’associer à
une malformation de la voûte palatine de type ogival.
• Les troubles articulatoires sont fréquents et banals jusqu’à 5
ans
• s’ils persistent, une rééducation s’impose.
• Leur signification psychoaffective est parfois facile à saisir
lorsqu’ils s’intègrent dans un contexte oppositionnel ou
régressif (naissance d’un puîné), avec même un « parler
bébé », nécessitant alors un abord psychothérapique
• Souvent ils sont isolés, sans retentissement notable sur les
autres lignes du développement.

• Conduite à tenir :
• Rééducation orthophonique généralement indiquée vers
l'âge de 5 ans.
• Entretiens psychothérapiques si le trouble paraît lié à des
facteurs relationnels.
• 2/Le retard de parole :
• Il s’agit d’une mauvaise intégration des divers phonèmes
constitutifs d’un mot : leur nombre, leur qualité, leur
succession peuvent être modifiées.
• Sans signification jusqu’à 5 ans, leur persistance au-delà de
cet âge signe une perturbation de l’intégration et de
l’apprentissage de la parole, et nécessite un abord
thérapeutique.
• Théoriquement, le retard de la parole ne s’accompagne pas
d’anomalie syntaxique, mais en réalité il s’associe souvent au
retard de langage.
• Conduite à tenir :
• - Rééducation orthophonique indiquée si les troubles
persistent au-delà de 4-5 ans. - En général associée à une
guidance parentale.
• - Favoriser la socialisation.
• 3/Le retard simple de langage:
• Le retard simple de langage se caractérise par l’existence de
perturbations du langage chez un enfant qui ne présente ni arriération
intellectuelle, ni surdité profonde, ni pathologie psychiatrique.
• La construction de la phrase et son organisation syntaxique ne sont pas
profondément perturbées.
• Sur le plan clinique, l’élément essentiel est le retard d’apparition de la
première phrase (après 3 ans), suivi d’un « parler bébé » prolongé.

• Les anomalies constatées sont très variables : trouble dans l’ordination


des mots de la phrase, simplification grammaticale, usage du verbe à
l’infinitif, mauvaise utilisation du pronom personnel.
• On note aussi des omissions de mots, des fausses liaisons, des
barbarismes, etc. (ature papa pati ! la voiture de papa est partie).
• La compréhension est en principe bonne bien que son évaluation chez
l’enfant jeune soit parfois difficile,Lorsque les troubles de
compréhension sont manifestes, on ne peut plus parler de retard
simple.
• Conduite à tenir :
• - Rééducation orthophonique généralement indiquée à partir de 4 ans
si les troubles persistent ; éventuellement plus précocement si les
troubles sont sévères, faisant évoquer une dysphasie.
• - Une psychothérapie peut être proposée si des facteurs
psychoaffectifs ou relationnels apparaissent prédominants.
• L’absence de progrès significatif malgré une rééducation bien
conduite, doit faire poser le diagnostic de dysphasie.
• 4/Le Bégaiement :
• Trouble de la fluidité de la parole caractérisé par des
répétitions ou des prolongations involontaires de syllabes, se
manifestant de façon très fréquente.
• Deux formes, qui coexistent le plus souvent avec une
prédominance ± marquée de l'une ou de l'autre selon les
individus :
• - tonique : blocage qui vient interrompre pour une durée variable le
débit normal de la phrase ou qui empêche sa production dès le début,
• - clonique : répétition saccadée d'une syllabe au début d'un mot ou
d'une phrase. Touche en majorité les garçons. Souvent accompagné
de manifestations neurovégétatives et surtout motrices
• - Débute généralement avant 8 ans et surtout entre 3 et 5.
• - Un bégaiement transitoire peut s'observer chez les enfants très
jeunes
• - Se manifeste de façon variable selon le contexte émotionnel et les
interlocuteurs : accru par l'anxiété, l'attention portée au discours ; ne
se manifeste pas lors de lecture, récitation ou chant.
• La sévérité de l'évolution est variable.
• L'attitude de l'enfant vis-à-vis de son bégaiement est très variable,
certains semblent peu gênés et parlent abondamment.
• Pour d'autres, il s'accompagne, au contraire, d'une inhibition
importante (mutisme plus ou moins important) et d'une tendance à
l'isolement social.
• Hypothèses étiopathogéniques :
• - Facteur génétique ou neurocognitif ?
• Trouble de la communication intersubjective, d'origine psychogène,
pouvant correspondre à des structures psychopathologiques variées ?
• Conduite à tenir : différentes approches thérapeutiques ont été
proposées : rééducation orthophonique, psychothérapie analytique,
thérapie comportementale, relaxation. Les résultats restent inconstants.
• 5/Le Mutisme :
• Le mutisme est l’absence de langage chez un enfant ayant
antérieurement parlé et dont les désordres n’entrent pas dans le
cadre de l’aphasie
• On peut distinguer :
• *le mutisme total acquis qui survient le plus souvent après un choc
affectif.
• Il s’observe en particulier à l’adolescence.
• De durée variable mais souvent passager, il peut être suivi par une
période de paroles chuchotées ou parfois un bégaiement transitoire
.
• *le mutisme électif durable :
• le lieu du mutisme est variable, intrafamilial ou au contraire
scolaire, extrafamilial.
• Il apparaît souvent vers 6–7 ans et peut durer plusieurs années.
• D’autres symptômes peuvent être observés : inhibition motrice,
oppositions, énurésie, etc.
• Fait remarquable : lorsque l’enfant est mutique à l’école, il peut
conserver longtemps une activité écrite et progresser normalement
dans sa scolarité (dictée, calcul, leçon transmise par écrit).

• Conduite à tenir :
• - Une psychothérapie individuelle doit être proposée ;
• - un travail avec l'entourage familial et social est nécessaire
(thérapie mère-enfant, thérapie familiale, soutien au milieu scolaire,
parfois aménagement de la scolarité);
• - une prise en hôpital de jour de pédopsychiatrie peut être indiquée
dans certains cas.
• 6/ Les dysphasies :
• -Trouble de la structure du langage sans substrat organique détecté , en
l'absence de déficit auditif, de retard mental majeur et de trouble
psychotique, Il n'y a aucun autre trouble psychiatrique associé
• -Ce sont des formes sévères des troubles du développement du langage.
• Ce sont des enfants qui n'ont, à l'âge de 4 ans, qu'un langage très
sommaire, souvent encore au stade du mot-phrase.
• Le langage spontané est réduit avec un vocabulaire imprécis et
rudimentaire, souvent difficilement compréhensible en raison des
troubles phonétiques ; il est agrammatique ou comporte d'importantes
et nombreuses erreurs syntaxiques.
• On parle d'audimutité lorsque n'existe pratiquement aucun langage.
• Il existe des troubles du versant réceptif du langage, portant sur la
compréhension et/ou sur la discrimination des divers éléments
phonétiques mais généralement conservée.
• Enfin, certains enfants dysphasiques présentent d'importantes
dyspraxies bucco-linguo-faciales, contribuant aux troubles articulatoires.
• On distingue en fait plusieurs formes de dysphasies en fonction de la
prédominance de l'atteinte des différentes composantes du langage.
• *Classification des syndromes dysphasiques : Troubles où la
compréhension du langage est préservée :
• 1 - Dyspraxie verbale : langage très peu fluent ; nombreuses
substitutions non systématisées de phonèmes et troubles syntaxiques et
légers.
• 2 - Déficit de programmation phonémique : fluence plus grande et
même souvent élevée ; multiples substitutions de phonèmes rendant les
productions peu intelligibles (parfois comparables à un jargon) ; mais
tendance fréquente aux autocorrections. Troubles affectant à la fois la
compréhension et l'expression
• 3 - Syndrome phonologico-syntaxique : langage peu fluent avec tendance
au style télégraphique ; substitutions phonologiques multiples ne
s'améliorant pas en situation de répétition ; conscience syntaxique
relativement préservée ; compréhension auditivo-syntaxique meilleure
que l'expression.
• 4 - Agnosie verbale ou surdité pour les mots : langage non fluent avec
troubles syntaxiques comportant la production de paraphasies verbales
ou sémantiques et parfois de néologismes .
• 5 - Syndrome sémantico-pragmatique : fluence élevée, absence de
troubles syntaxiques, mais la compréhension, l'utilisation contextuelle du
langage et ses aspects pragmatiques sont affectés ; Ce syndrome
s'accompagne souvent d'écholalie immédiate ou différée ; il s'observe aussi
dans certaines hydrocéphalies et chez les autistes de haut niveau
(syndrome d'Asperger).
• 6 - Syndrome lexico-syntaxique : langage fluent mais parfois une certaine
diffluence due à des reprises incessantes (pseudo-bégaiements) ; difficulté
d'évocation verbale en langage spontané et en confrontation, paraphasies
verbales et phonémiques, contrairement au syndrome sémantico-
pragmatique, vocabulaire passif conservé .
• *Conduite à tenir : Malgré ses difficultés et la lenteur des progrès, la
rééducation orthophonique doit être entreprise le plus tôt possible (dès 3
ans) après un bilan approfondi et poursuivie longtemps à un rythme
suffisant (au moins 2 séances par semaine) ,Une scolarisation spécialisée
est souvent nécessaire étant donné les difficultés majeures que
rencontrent ces enfants dans la scolarité.
• Une approche psychothérapique et éventuellement une prise en charge
institutionnelle de type hôpital de jour, en fonction des troubles de la
personnalité et troubles affectifs éventuellement associés aux troubles du
langage.
XI . EVOLUTION:

• L’évolution est particulièrement difficile à prévoir.


• Chez l’enfant jeune, il n’est pas aisé de distinguer le retard
simple de langage (qui disparaîtra) d’une dysphasie (qui
persistera et s’aggravera sans traitement).
• Chez l’enfant jeune, il n’est pas aisé de distinguer le retard
simple de langage (qui disparaîtra) d’une dysphasie (qui
persistera et s’aggravera sans traitement).
• -Le cursus scolaire, lorsque la dysphasie s’est améliorée avant
8 ans, peut être normal.
• Cependant, le retard scolaire est fréquent, avec un double
risque d’exclusion et de confusion avec la déficience
intellectuelle et les troubles envahissants du développement.
• Une pédagogie adaptée est alors nécessaire parallèlement à
l’aide thérapeutique
• XII. Approche thérapeutique:
• Tous les auteurs s’accordent à reconnaître la nécessité d’une thérapie
orthophonique régulière, intensive (trois séances et plus par
semaine) longuement poursuivie.
• Il s’agit d’une thérapie orthophonique se proposant d’utiliser la parole
comme mode de communication mais ne s’inscrivant pas
nécessairement dans le schéma d’une « rééducation » classique, du
moins au début.
• La capacité de jouer, d’inventer et de partager entre thérapeute
orthophoniste et enfant rapproche ce traitement d’une
psychothérapie mais la reprise phonologique d’abord,
morphosyntaxique ensuite, l’en distingue.
• Ce traitement orthophonique peut être précédé, accompagné ou suivi
d’actions thérapeutiques diversifiées (psychomotricité, groupe
rythmique) et/ou d’une psychothérapie proprement dite.
• En cas de difficultés scolaires majeures ou de troubles secondaires
(anxiété de séparation, inhibition majeure, déséquilibre familial), un
traitement institutionnel (type hôpital de jour) peut s’avérer nécessaire
ainsi qu’une scolarité adaptée.
XIII . CONLUSION :
• L'acquisition progressive du langage chez l'enfant témoigne de
son bon développement cognitif et de la structuration de sa
personnalité.
• -Il s’agit là d’un problème de santé publique rendant
nécessaires le développement d’actions médicales de dépistage,
de diagnostic et l’élaboration de projets thérapeutiques mis en
place le plus précocement possible.
• -a fin d’éviter les conséquences encore trop néfastes des
troubles du développement du langage oral sur les
apprentissages scolaires, la vie sociale et professionnelle des
enfants.
• - Ces troubles instrumentaux ne constituent qu’une faible partie
des facteurs responsables de l’illettrisme, à côté d’autres
facteurs psychoaffectifs et socioculturels.
XIV .REFERENCES :
• -EMC pédopsychiatrie 2014
• -ENFANCE ET PSYCHOPATHOLOGIE . MARCELLI
• -GUIDE PRATIQUE DES TROUBLES DU LANGAGE DE
L’AFP(SOMMELET, PICHEROT, BERTOT)
• Manuel du résident en pédopsychiatrie.
• Silva PA,McGeeR,Williams SM. Developmental language delay
from 3 to 7 years and its significance for low intelligence and
reading difficulties at age 7.
• Menyuk P, Chesnik M, Liebergott JW. Predicting reading problems
in at-risk children. J Speech Hear Res 1991;34:893-903.
• Billard C, Gillet P, Barthez MA. Du langage oral au langage écrit.
Arch Pediatr 1999;6(suppl2):387-8.
• Ajuriaguerra psychiatrie de l’enfant
• -Traité enropéen
• -Actualités de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de pierre ferrari
• - Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de J-P Dumont et de Ph Dunezat.
•MERCI

Vous aimerez peut-être aussi