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Apprentissage et enseignements de la langue française

(AEM1)

UNITÉ 1

Question 1. Réaction d’un adulte à la répétition : une correction pour


l’apprentissage. Il doit avoir un renforcement soit positif (louange) soit négatif
(correction).

Behionisme - Skinner 1940 - 1950


Le behionisme est un stimuli externe, comme celui des parents au bébé.
Stimuli externe - Production - Correction / Louange
Les bébés ne comprennent pas les mots, mais ils ont des sensations. Toute
connaissance vient d’une expérience.

Question 2. Hypothèse Période critique


Chomsky - le langage est pour les humains comme manger et marcher. On doit
apprendre à parler à une âge déterminée. L’acquisition du langage comme
marcher est quelque chose d’inné. Même si un enfant n’a pas d’input, l’enfant
parle correctement. Il y a une sorte de principe universel (grammaire
universelle) qui est commun à toutes les langues. Pour prouver la théorie de
Chomsky on doit trouver un enfant sans stimuli.
Input - Lancer des hypothèses - Règles grammaticales
Genie a dépassé la période critique et elle ne pouvait pas parler. Elle avait des
troubles psychologiques et pour ça elle ne parlait pas.

Newport - Il a étudié les enfants sourds (3 groups)


1. Langue de signe dès la naissance
2. Langue de signe à partir 4/6 ans
3. Langue de signe à 12 ans
Il n’y a pas de différence dans l'acquisition du lexique, mais les marqueurs
syntaxiques ont été appris par le groupe 1.

Genesee - enfants d’un pays qui sont adoptés par des parents d’autre pays.
Pas beaucoup de différences entre l'acquisition de la langue.

Question 3. Un animal ne peut pas parler, mais il peut communiquer. Il exprime


besoins, sensations, sentiments et il transmet des sensations.
Parler est utiliser le langage. Il y a une différence entre parler et communiquer.
Les animaux ont une pensée rudimentaire.
L’enfant a développé le langage, mais comme il était très petit, il a eu du retard
dans l'acquisition du langage.Il y a une différence entre un singe qui a 2 ans et
un humain de 2 ans. La chimpanzé ne pouvait pas utiliser la parole. Ils ont
trouvé la langue qui convenait aux deux.

Question 4. Ranzi comprend les ordres, le lexique. Le langage est plus


complexe. Apparemment, l’animal comprend les verbes, les adverbes. Il
comprend des mots dont il a été exposé. L’animal associe le mot à une image,
c’est une pensée rudimentaire comme les bébés. Les animaux ne sont pas
arrivés à développer la pensée abstraite.

Behaviorisme ≠ Innéisme
Behaviorisme : imitation
Innéisme : grammaire universelle / on est programmé Ils se focalisent sur les
résultats et pas sur le processus.

Patricia Kuhl a fait un expériment avec deux groupes d’enfants :


1. Jouaient avec 1 adulte qui contait contes, chansons…
2. Exposés aux films de leur langue
Les deux groupes ont développé de la même façon la compétence orale. Le
deuxième groupe était moins productif, et le premier groupe était plus
productif grâce à l'interaction avec l’adulte. La présence d’un adulte au cours
est fondamentale pour se développer.

Vigotsky - Socioconstructivisme
On ne peut pas enseigner aux élèves des choses qui ne se trouvent pas dans
leur zone. Pour Vigotsky il était fondamentale l’interaction avec les adultes
pour les enfants.
Zone de développement réel : ce que l’enfant connaît.
Zone de développement potentiel : où l’enfant peut arriver avec un adulte.
Zone proximale de développement : aider les élèves à arriver à la zone de
développement potentiel.

Question 5. Langue Maternelle : identification, comment tu t’exprimes. Avoir


une personne qui parle avec toi une langue est très important, être exposé à la
langue dès le jeune âge.
3 groupes :
1. Groupe de filles chinoises exposés à la langue française
2. Groupe de filles chinoises qui ont été adoptés par des Canadiens et qui
sont exposés au français exclusivement
3. Groupe de filles chinoises qui étaient bilingues (français-chinois)
On a fait des résonances magnétiques et des photos de cerveaux et on a
constaté que dans le cas 1 la seule partie du cerveau était celle d’essayer de
codifier le chinois. Dans le cas 2 et 3, les filles reconnaissaient le chinois même
si elles ne le pouvaient parler et comprendre.
Quand on est petite, le cerveau fait des réseaux pour la reconnaissance et
l’apprentissage de la langue maternelle. Il n’y a pas une période critique,
comme Chomsky le disait. Il est comme un software qui a été installé dans le
cerveau mais qui n’a pas été utilisé mais qui peut être développé.

Question 6. Stimuler les intéractions avec les personnes adultes et il finit par
parler. À 3 ans, il a rattrapé le temps perdu, il était normal en ce qui concerne
la langue et la communication. Le problème était la communication de Jim
avec le reste. Son petit frère n’a pas eu de problème, parce qu’il avec son frère
il parlait. Il étaient bilingues/bicommunicationnels.
On a tous une sorte de langage particulier à la maison.
Ce qui détermine l’apprentissage de la langue maternelle est l'interaction
humaine. On peut toujours se rattraper s’il y a toujours une stimulation
correcte.

Question 7. Le professeur a un rôle de guide, il motive les élèves à apprendre.

Jérôme Bruner - Théorie de l’apprentissage par découverte.


L’enfant décide ce qu’il va apprendre à chaque moment. Le professeur est un
facilitateur, il aide l’enfant à apprendre par lui-même. L’enfant peut apprendre
par lui-même parce qu’il a des connaissances préexistantes et il utilise tout ce
qu’il a à sa disposition. Bruner développe le format d’interaction, l’enfant
comprend que ce format-là n’est pas seulement la répétition mais aussi jour
avec la langue. Pour Jérôme, les enfants apprennent en jouant. Le langage est
une construction des mots qui s’ajoutent. L’enfant apprend en jouant, il n’est
pas conscient qu’il est en train d’apprendre.

Jean Piaget (1936) - biologue.


À travers l’observation, il a établi des étapes pour l’apprentissage :
1. 0-2 ans - intelligence sensori-motrice : à travers les sens les bébés
établissent des relations avec le monde. C’est comme dans le cas des
animaux. À partir de 2 ans, il comprend le concept de permanence.
2. 2-7 ans - intelligence préparatoire : développement de la langue et de la
pensée abstraite. Les enfants se rendent compte qu’un autre enfant
peut penser de manière différente à eux.
3. 7-12 ans - intelligence opérations concrètes : la pensée abstraite
commence à se développer, l’abstraction. La réversibilité arrive ici aussi,
l’enfant se rend compte que la quantité d’eau qu’on a dans un verre et
qu’on passe dans un autre verre est la même, même si le verre est plus
petit.
4. 12-adulte - intelligence opérations formelles - l’enfant commence à avoir
un sens social, il s’identifie avec les autres, il commence à avoir
conscience de l’autre.
Piaget dit que la langue se développe de 2 à 7 ans, mais elle continue à
apprendre pendant toute la vie. Mais ce qu’on apprend de 2 à 7 ans est plus
de ce qu’on apprend après.
Il y a d’enfants qui ont des problèmes pour être bilingues.
Pseudo-retard linguistique : les enfants bilingues ont des problèmes au
moment d’apprendre les deux langues quand ils sont petits, mais après ils
parlent sans problème les deux langues. L’enfant bilingue aura plus de facilités
d’apprendre une autre langue.

Question 8. Tout le monde a un rôle dans l’apprentissage - Théorie


socio-constructiviste.
Recherche interculturelle : toutes les mères du monde parlent de la même
façon aux enfants, n’importe pas la langue qu’elles utilisent.
L'acquisition de la langue maternelle se fait par l’interaction avec tous les
éléments.

TALE - FRANÇAIS

A. Amu nuak hito - Je mange des pommes


Aturik nua higusi - Les enfants voient une pomme
Amu aturak higusi - Je vois les enfants

B. Inda korok higusi - Il voit des bateaux


Indak koroi hipanda - Ils prennent le bateau
Indak koroik higusi - Ils voient les bateaux

Pour faire l'exercice, on a décodifié mot à mot. C’est ça ce qu’on fait pour
comprendre les langues qu’on ne connaît pas.

Behaviorisme
Ivan Pavlov (psychologue et médecin russe) 1849-1936 (la première personne à
élaborer cette théorie/précurseur)
Le mécanisme principal de cette théorie - le conditionnement : on acquiert des
comportement par conditionnement
Stimuli - réponse comportementale à ce stimuli
S’il y a un renforcement positif de ce stimulus les réponses comportementales vont
devenir des réflexes.
Ivan Pavlov a élaboré le courant du conditionnement classique.
Expérience avec des chiens et la viande : à chaque fois qu’on présente la viande au
chien il salive. Après, Ivan Pavlov décide de précéder la présentation de la viande
d’un son de cloche pour voir si le chien pourra saliver en faisant une relation entre le
son de cloche et la viande. Il entraîne le chien pour qu'il comprenne que chaque fois
qu’il entend le son de cloche c’est parce qu’après il aura de la viande. Le chien finit
par saliver chaque fois qu’il écoute le son de cloche, parce qu’il sait qu’après il va
manger de la viande. On se rend compte qu’après, quand le chien entendait le son de
cloche il salivait même s’il n’y avait pas de la viande après.
Stimuli - son de cloche
Renforcé par - viande
Réponse comportementale - saliver

Edward Thorndike (psychologue américain) 1874-1949


Il dit que l’apprentissage c’est une réponse motrice à une perception.
Expérience avec un chat. Il l’enferme un chat dans une cage avec un loquet qui ouvre
la cage et dehors il y a de la nourriture. L'expérience était celle de calculer le temps
que le chat avait besoin pour ouvrir la cage en faisant usage du loquet pour manger
de la nourriture qui était dehors. À chaque fois que le chat revenait dans la cage le
temps qu’il utilisait afin d'ouvrir la cage diminuait. Plus nombre d’essais qu’il avait
plus que le temps diminuait.
Réponse - mouvements nécessaires pour sortir de la cage et arriver à la nourriture
Établissement d’une connexion entre la perception et la réaction motrice.

Loi pour l’apprentissage de Thorndike


1. La loi de l’exercice 1901 : la possibilité de l'apparition d’une réponse augmente
avec le nombre d’essais
2. La loi de l’effet : la probabilité de l’apparition d’une réponse est liée à l’effet. Si
l'effet est positif pour le sujet il y aura plus de possibilités de réponse de la
part du sujet. Le renforcement positif ou négatif a des conséquences.

John Broadus Watson (psychologue américain) 1878-1958


Il est dans l’idée du conditionnement répondant (comme Pavlov) mais il ajoute les
deux lois de Thorndike.
Il est le premier à essayer d’appliquer le conditionnement classique à un humain. Il
fait une expérience, celle du petit Albert (bébé de neuf mois). Ce qu’il essaye est de
créer un comportement de peur associé à un stimulus neutre. Le bébé est présenté à
une souris blanche, comme le bébé n’a pas de peur aux souris c’est un stimulus
neutre. L'hypothèse est que si à ce stimulus neutre j’associe constamment un
stimulus de peur, chaque fois que le bébé verra le stimulus neutre (le souris) il aura
peur. Le stimulus de peur est un grand coup sur une barre métallique, alors chaque
fois que le bébé voit la souris blanche il y a un bruit qui le fait peur. Le petit Albert
ne comprend pas que c’est le bruit qui fait la barre métallique ce qui lui fait peur,
mais il pense que c’est la souris blanche. Il associe la souris blanche au bruit à force
de répétition. À chaque fois qu’il voit une souris blanche, même s’il n’y a pas de bruit,
il se met à pleurer.

Burrhus Frederic Skinner (psychologue américain) 1904-1990


Théorie du conditionnement opérant. Il se place dans la ligne de Thorndike. Il
s’oppose aux théoriciens du conditionnement classique (Pavlov et Watson).
Conditionnement opérant : il établit la théorie avec l’expérience. Il enferme un rat
dans une cage. Il met un distributeur pour la nourriture, la nourriture sera délivrée si
on actionne un bouton poussoir. On s'aperçoit que si on met un rat dans la cage, il
développe l’envie de tout explorer et par hasard le rat finit par actionner le bouton
poussoir et manger de la nourriture. Plus de fois le rat actionne le bouton afin d’avoir
de la nourriture, moins de temps il met à actionner le bouton.

2 principes fondamentaux pour l’acquisition d’un comportement


1. Apparition du comportement : la réponse se produit et le comportement à
adopter apparaissent (le rat doit actionner le bouton poussoir)
2. Renforcement immédiat : la réponse comportementale doit être
immédiatement renforcée (la nourriture doit immédiatement être délivrée)

Le behaviorisme et l’enseignement des langues


Comment est-ce qu’on retrouve cette théorie du behaviorisme dans l’enseignement
des langues.
● L’enseignement programmé - ancêtre de la formation à distance : on divise
l’apprentissage dans des petites séances, l’apprenant produise des réponses
justes et on fait un feed-back positif et ça provoque le renforcement positif.
● La méthode audio-orale : on ne considère pas le langage comme une activité
intellectuelle mais comme un savoir-faire, un comportement à acquérir.
Apprendre une langue c’est maîtriser des structures linguistiques clés:
répétition, mémorisation de dialogue. Si l’étudiant répond justement, il y a un
renforcement positif

UNITÉ 2

Question 3.
Ce que Bloomfield (structuraliste) pense est que pour acquérir une langue on
doit écouter, répéter et mémoriser. Ce qu’on veut avec ça est créer des
habitudes d’automatisme. Les soldats ont réussi à communiquer avec les
étrangers dans leur langue.

Types d’exercices structuralistes :


● Répétition : plus simple
● Substitution : plus simple
○ Simple : Il dit à son ami de venir - ____________ (demander)
○ Progression : Elle cherche un quartier tranquille
○ Par expansion : Il est arrivé (hier soir) (le garçon) (le jeune garçon)
● Transformation : plus complexe

On apprend la langue maternelle de manière inconsciente, mais quand on


apprend la langue étrangère ça dépend du contexte, de la méthode, du niveau
de conscience et de l’âge.

Question 4.
On peut utiliser la langue maternelle comme un outil afin d’apprendre une
langue = Chomsky (grammaire universelle). Le risque est de tout comparer, les
faux-amis, l’invention des mots, faire des calques, la copie d'une structure…
Jakobson (structuraliste). 3 types de traduction :
1. Interlinguistique : on passe d’une langue à une autre. Ex : le doublage
2. Intralinguistique : Ex : le sous titrage pour les sourds.
3. Intersémiotique : passer d’un code à un autre code. Ex: langue des
signes, audiodescription.
Traduire est plus facile pour le professeur, il est plus immédiat.

Question 5.
Chomsky dit qu’on doit faire des erreurs pour apprendre, l’erreur est une trace
de l’apprentissage. L’enfant lance une hypothèse qui n’est pas correcte, mais
elle n’est pas grave. On peut s’autocorriger. Si je me trompe c'est parce que
j’apprends.

1. L’erreur est la preuve de l’échec de l’apprentissage. Oui.


2. L’erreur est la preuve de l’inefficacité de l’enseignement. Faux.
3. L’erreur est la preuve de la volonté que l’apprenant a de communiquer.
Faux.
4. L’erreur est inévitable dans l’apprentissage. Oui.
5. L’erreur est une fausse hypothèse sur le fonctionnement de la langue.
Oui.
6. L’erreur doit être évitée à tout prix. Faux.
7. Toutes les erreurs doivent être corrigées par l'enseignant. Faux.
8. Toutes les erreurs devraient être corrigées seulement quand elles
entraînent la communication. Faux.

Question 6.

Pour les béhavioristes : l'erreur a aucune valeur, on l'a corrigé sans expliquer et
on encourage l'élève à répéter.

Chomsky : L'erreur est la bienvenue.

Socio-constructivistes : vision neutre, ils l'exploitent pas en cours.


Corder 1967.
Selinker 1972.
L’interlangue : quand les bébés comprennent les adultes et qu’ils parlent mais
pas bien. Il y a des caractéristiques communes à l’interlangue:les erreurs. Les
plus communes sont la généralisation (on ajoute un -s pour indiquer le pluriel),
le transfert des règles grammaticales ou de lexique (se communiquer, la
concordance de genre et nombre, la suppression du sujet), la simplification
(écrire les mots mal). Corder et Selinker distinguent entre faute et erreur. Si on
fait ces erreurs, il faut les corriger pour ne pas créer des
automatismes/fossilisation (croire que la faute est correcte et la faire toujours).
Porquier : il peut y avoir une même erreur pour des élèves. Chaque étudiant a
son interlangue.

Question 7.
Grammaticalemente est correcte. Une erreur pragmatique peut entraver la
communication. On peut penser qu'elle est mal-élevée (ça entrave la
communication même si on comprend ce qu'elle dit). Situation de
communication : qui êtes-vous… La pragmatique est très importante dans la
communication, ça a de relation avec la culture (où on parle, avec qui... ).
Pragmatique : actes de parole (remerciement). Pour assurer une
communication efficace.
3 types de pragmatique :
1. Pragmatique transculturelle : Kerbrat-Orecchioni (en Espagne on
remercie très peu, au Japon on remercie plus).
2. Pragmatique de l’interlangue : Blum Kulka (on a tendance à choisir l’acte
de parole de notre langue et la transposer à la langue étrangère).
3. Pragmatique interculturelle : on doit chercher une langue afin de
communiquer avec les autres (français, espagnol et japonais).
Unité 3

Question 2.

Skinner (béhaviorisme) a dit qu'on sera remplacés par des robots, parce qu'il y
a plus d'avantages. Le robot sera capable d'analyser les erreurs de chaque
élève en relation avec son interlingue.

Chomsky (innéisme) pense qu’il n’a aucun sens pour remplacer les humains
par des robots. On est programmé pour l’apprentissage de la langue et pour
l’acquisition de la langue.

Dans l’innéisme de Chomsky on distingue deux courants :

● Bley-Vroman : la grammaire universelle n’est pas opérative. Une fois la


grammaire de la langue espagnole acquise, elle se transforme dans la
grammaire d’une langue particulière une fois qu'on apprend une langue,
alors il n’y a pas de grammaire universelle. On a une grammaire qui est
déjà consolidée. On utilise la langue maternelle qui nous aide à
apprendre une langue étrangère.
● White : quand on est en train d’apprendre une langue étrangère, la
grammaire universelle joue un rôle important. La grammaire universelle
est toujours là, elle ne disparaît pas.

Behaviorisme - Skinner

● Connaissance : expérience
● Exposition à l’input est suffisante pour apprendre
● But : conduites/comportements
● Fondement : répétition
● On donne de l’importance à la structure/syntaxe
● Extérieur vers l’intérieur

Innéisme - Chomsky

● Connaissance : pensée
● L’input est insuffisant, il doit y avoir quelque chose d’autre
● But : mécanismes internes
● Fondement : structures internes
● On donne de l’importance au pragmatisme/culturels
● Intérieur vers l’extérieur

Question 3.

Acquisition :

● Actes de parole
● Instruction guidée
● Processus inconscient
● Communication intuitive
● Dépend de l’attitude de l’apprenant
● On acquiert la langue maternelle
● Se focalise sur le sens de la langue

Apprentissage :

● Grammaire
● Instruction guidée
● Processus conscient
● Dépend de l’aptitude de l’apprenant
● On apprend la langue étrangère/langue 2
● Se focalise sur la forme

Krashen (linguiste américain) : le premier à différencier entre acquérir et


apprendre une langue. Il a fait 5 hypothèses entre apprendre et acquérir une
langue.

Acquisition : processus implicite qui se focalise sur le sens.

Apprentissage : appropriation d’une langue où on focalise sur la forme.


Question 4.

Hypothèse “moniteur”.

Acquisition - énoncé. Le “moniteur” voit si l’énoncé est bien écrit. Si le système


d’apprentissage est trop performant, cela empêche la fluidité.

Question 5.

Hypothèse de l’ordre naturel : l’enfant va commencer à apprendre les choses


les plus simples et puis ça se complique. On doit reproduire l’ordre naturel
dans l’enseignement d’une langue étrangère. La progression de la difficulté est
importante.

Question 6.

On est plus motivés par les choses dont on a un intérêt.

Filtre affectif : écran d’influence par les émotions des apprenants qui peuvent
empêcher l’acquisition d’une langue.

4 éléments :

1. L'anxiété
2. La confiance
3. La motivation
4. Le stress

Le professeur doit créer une ambiance pour l’étudiant. Les erreurs sont
bienvenues, pas d’stress ni d' anxiété pour faire mal les exercices. Un peu
d’stress est bien, mais pas trop d’stress.

Hypothèse du input compréhensive : s’il n’y a pas une compréhension, il n’y


aura pas un apprentissage. “Talking is not practising” : on peut parler sans rien
dire, tandis que quand on parle il y a une conscience de communiquer. Il faut
plus de choses que seulement parler, le lexique, les connaissances de la
culture, les connecteurs… Il faut trouver l’équilibre entre parler correctement.
Selon lui, le “comprehensible input” se trouve entre le “current level of language
proficiency” et le “too challenging”. Le professeur ne doit pas être toujours au
“current level of language proficiency”. Zone proximale de développement
(ZPD).

Unité 4
1. Approche communicative : la langue sert à communiquer
2. Approche actionnelle
3. 2018 : médiation (dans les diplômes de langue)

Question 2.
Approche communicative : que l’apprenant soit autonome (apprendre à
apprendre), l’approche communicative met l’accent sur le contexte et sur la
situation/personnes et le type de production. La pragmatique a de
l’importance.

Question 4.
Perspective actionnelle :
● production orale et écrite
● approcher plusieurs cultures (comment on fait dans d’autres cultures)
● continuation de l’approche communicative (on ajoute d’autres choses)
● plusieurs langues (comment on fait dans d’autres langues)
● pas nécessaire d’interaction (compétence communicative)
● la langue sert à faire des choses
● tâches qui sont intermédiaires ou finales
○ actes de parole
● situation la plus réaliste possible (réalité)
● les objectifs sont directement liés à l’évaluation

Unité 5

Question 2.
Lightbown & Spada :
● intelligence
● attitude
● motivation
● âge
Comment mesurer la motivation ? Qu’est-ce que je comprends par avoir du
succès ?
Il y a des différences individuelles. L’environnement social est aussi important.
3 types de différences :
1. différences sociales
a. âge
b. sexe
c. éducation
2. différences affectives
a. personnalité
b. motivation
c. attitude
3. différences cognitives
a. intelligence
b. aptitude

Norton & Toohey : il est important de créer des situations de communication


pour interagir. S’il n’y a pas d'interaction, il n'y a pas d’apprentissage.

Est-ce qu’on peut mesurer l’intelligence ? Est-ce qu’il y a une relation entre
l’intelligence et l’apprentissage des langues ?
1976 - Genesee : il a trouvé une relation entre les élèves intelligentes et
l’apprentissage des langues. Les élèves les plus intelligents étaient les plus
performants dans le développement de la lecture et la grammaire ; mais dans
le développement de l'expression orale ils n'étaient pas performants.
Néanmoins Gardner dit qu’il y a des intelligences multiples.

Carroll (1991) - Il essaie de définir ce qu’est l’aptitude : c’est l’habileté


d’apprendre vite, la capacité de mémoriser, la compréhension des mots dans
la phrase, déduire des règles grammaticales à partir d’exemples.

Ellis (2001) - Mémoire à court terme : elle se définit en fonction de la quantité


d'informations qu’on peut mémoriser. Si on fait des exercices de mémoire, on
peut l’améliorer.

Ranta (2002) - Les élèves qui étaient bons dans l’analyse syntaxique étaient
plus bons en l’apprentissage d’une L2 que les élèves qui n'étaient pas bons
dans l’analyse syntaxique.

Reid (1995) - style d’apprentissage : façons habituelles, naturelles, préférées de


récupérer et retenir une nouvelle information. Est-ce que le style
d’apprentissage est inné ou on l'apprend ?
La meilleure façon d’apprendre est de raconter aux autres ce qu’on a appris.

Mc. Intyre (1995) - Il a étudié des étudiants anxieux, son attention se divise, ils
sont plus concentrés sur la façon dont les autres me regardent…

Spielmann & Radnofsky - ils préfèrent parler de tension en lieu d’anxiété. Ce


qui est le problème est de ne pas contrôler l’attention.
Motivation : pourquoi je veux apprendre une langue ? Les liens personnels
peuvent être une motivation pour apprendre une langue. La motivation est
toujours personnelle. La motivation n'est pas liée avec les résultats qu’on va
obtenir. La motivation ne garantit pas les résultats.

Crookes et Schmidt - Avant le cours il faut motiver les élèves à aller au cours,
créer des expectatives, varier la structure du cours (les petits enfants aiment la
routine), il faut se fixer sur les résultats coopératifs plutôt que sur les résultats
compétitifs.

L’âge est un facteur déterminant dans l'apprentissage des langues. Les


adultes ont honte, ils sont très conscients de leurs fautes ; tandis que les
jeunes se lancent plus.

Patkowski - si on apprend une langue étrangère après 15 ans, on ne peut pas


maîtriser la langue comme langue maternelle. Chez les adultes il y avait plus
de facteurs qui favorisent l’apprentissage : la déduction, les stratégies, la
capacité de résoudre des problèmes…

Question 3.
1. S - visuel
2. P - visuel
3. P - visuel
4. S. kinéstesic
5. R -auditive
6. S. kinéstesic
7. P - visuel
8. S - auditive
9. S - visuel
10. P - visuel
11. S - auditive
12. R. kinéstesic
13. S - auditive
14. P - visuel
15. R. kinéstesic
16. P - visuel
17. R. kinéstesic
18. R. kinéstesic
19. P - auditive
20. S. kinéstesic
21. P -auditive
R- 1
P- 2
S- 3

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